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 La tribu oubliée des Mansuetus [quête pv Délina et Moïro]

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Lun 16 Juil 2012, 16:59



    Nous marchions tranquillement dans les rues étroites de Sceptelinôst. Le port était déjà bien actif bien que le soleil venait à peine de se lever. Notre pas était plutôt lent contrairement à d'habitude. Une réunion entre Elémentals avait eut lieu la veille et nous en avions profité pour visiter un peu cette ville portuaire dont on parle tant mais qui nous était jusque là inconnu. Le pas lourd du lion claquait contre les dalles pavés de la ville. Kolio était un félin des plus impressionnant. En effet, il était deux fois plus grand qu'un lion normal et il fallait dire que ses énormes crocs n'arrangeaient rien pour le rendre "mignon". Et pourtant il était tout sauf agressif. C'était un des plus gentils animaux, appréciant les caresses et les enfants, il était encore très joueur. Cependant, il ne faut pas croire non plus qu'il est doux comme un agneau avec tout le monde, bien au contraire gare à celui qui s'en prenait à moi! Kolio était extrêmement protecteur et il adorait aussi se battre. C'était dans sa nature! Tout comme moi. Je tendis ma main et caressais l'épaisse fourrure du fier félin. Cela faisait du bien de se reposer un peu. Il était vrai qu'avec tout les évènements récents nous n'avions guère le temps de nous promener tranquillement dans des villes telle que celle ci. Nous passâmes près de la grande prison au centre de la ville. Une prison immense, certes pas autant que celle de Megido mais pas très loin non plus. Nous continuâmes notre chemin vers le centre ville prévoyant de nous arrêter dans une taverne qui accepterait Kolio. Seulement il y eut un petit imprévu: nous étions suivis depuis un moment déjà.

    *Depuis que nous sommes passés devant la prison...!* précisa mentalement Kolio.

    Je fermais les yeux durant un instant, sans pour autant stopper notre marche. Lorsque je les rouvris, la pupille ronde et humaine qui m'était habituelle avait disparut pour laisser place à un trait affiné et noir, semblable à ceux des lions. Grâce à cet œil, je pouvais voir dans un périmètre de cent mètre à la ronde et à trois cent soixante degré autour de moi, pratique pour observer quelqu'un qui vous suit sans se retourner! En effet, un homme en noir nous suivait discrètement sans se soucier des autres passants. Un fin sourire se dessina sur mon visage. Enfin un peu d'action! Nous arrivions devant une petite place centrale vide, certainement à cause de l'heure quelque peu matinale. Je stoppais soudainement la marche sans pour autant me retourner. Un sourire était encore imprimé sur mon visage à la teinte cadavérique. Mes yeux rouges ressortaient étrangement sur ma peau d'une blancheur extrême. M'adressant haut et fort à Kolio, je sortis mes Griffes de l'Ombre et jouait distraitement avec en les rentrant et les sortant, tel un chat se préparant à l'attaque:

    "Il est vrai que c'était trop calme...nous commencions à nous ennuyer, n'est ce pas Kolio?"


    Le lion répondit par un puissant rugissement et se tourna vers l'inconnu tout en se frottant contre moi. Je laissais tomber ma cape sur le sol et me tournais à mon tour. J'étais accoutrés d'une tenue plutôt simple, comme à mon habitude. Un pantalon de toile noire rehaussé par mes longues bottes cuissardes de cuir. Je portais aussi une chemise aux manches bouffantes, rappelant celle des pirates, resserrée cependant par un corset de cuir noir mettant en valeur ma généreuse poitrine. J'avais mes mitaines de cuir sur les mains et mes griffes rétro-rétractables avec lesquelles je m'amusais. Ma longue rapière rouge sang pendait fièrement à mon côté droit et ma dague au côté gauche. Je portais aussi mon arc et mon carquois en bandoulière, sans oublier ma longue hache accrochée par des lanières de cuir le long de mon dos. Bref, j'étais bien armée mais cela ne se voyait pas lorsque je portais ma cape, cape qui gisait actuellement sur le sol de la place vide. Cet homme croyait certainement être le chat et moi la souris mais les rôles s'inversait, il devenait la proie et moi le prédateur! Un simple clignement des yeux intervint entre moi et Kolio et le signal fut donné. Nous nous jetâmes sur lui avec vivacité et expertise. Je passais mon pied derrière ses jambes et Kolio s'occupa de le faire tomber. Il chuta sur le dur sol de la place mais je le relevais en le saisissant par le col de sa chemise. Je le poussais contre un mur proche en plaquant mes griffes sur son cou:

    "Pourquoi nous suiviez-vous depuis une trentaine de minute?"

    C'était un homme d'âge mûr, une trentaine d'années tout au plus. La peur se lisait sur son visage et il fit un effort pour répondre:

    "Ce...ce n'est pas ce que vous croyez...je voulais juste..."


    Il n'eut pas le temps de finir sa phrase, des pas résonnèrent dans une ruelle proche, quelqu'un arrivait, et nous voyant dans cette position il croirait certainement que c'était moi qui attaquais l'homme, ne pouvant se douter que mes intentions étaient tout autres!

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Mar 17 Juil 2012, 00:24

    Si on pouvait dire une seule chose à propos de Sceptelinôst, c'est qu'elle était à la hauteur de sa réputation. Une ville pleine d'animation et de joie, où les rires des enfants se mêlent aux chants des pirates, où les embruns de la mer se lient au vent marin qui fouette le visage des badauds, et où les éclairages, de jour comme de nuit, entourent les rues d'une clarté chatoyante.
    Moïro flânait tranquillement, longeant les quais en observant les navires tous plus beaux et majestueux les uns que les autres. De temps à autres, il se surprenait à repenser à sa vie d'antan, quand il n'était qu'un simple humain, vivant entouré de ses parents et ses deux sœurs.
    Mais aussitôt, il secouait immédiatement la tête, redoutant de se laisser submerger par ses souvenirs.

    Pourtant, c'était en partie à cause de cela qu'il était ici aujourd'hui. Il avait entendu parler par les Séraphins d'une ange déchue du nom de Délina, qui commençait à "se faire un nom" parmi sa race. Il avait par la suite compris que cette déchue n'était autre que sa soeur, faite ange en même temps que lui, à la suite de l'incendie qui avait décimé leur famille. Il s'était perdus de vue peu de temps après, et Moïro le regrettait profondément. S'il avait été là, peut être aurait-il évité à sa soeur d'être déchue ? Toujours est-il que selon des rumeurs, de nombreux individus de sa race avait été aperçus au sein du continent dévasté, et il espérait pouvoir croiser le chemin de sa soeur en parcourant les rues de Sceptelinôst.

    Il émergea de ses pensées alors qu'il arrivait à l'extrémité ouest du quai. Il obliqua vers une ruelle encore éclairé par cette heure matinale, se laissant guider par les délicieuses odeurs de café fumant. Moïro sortit une bourse de sa tunique et étala les pièces sur sa main. Il était venu par la voie maritime, en se faisant embaucher en tant que mousse sur un vieux bateau crasseux et abimé. En quelques jours de voyage, il avait tout retapé, et pour le remercier de son efficacité, le capitaine lui avait remis un bourse - maigre certes - qu'il gardait depuis avec précaution. Il décida qu'il s'arrêterait pour boire un café quand il entendit au loin des éclats de voix. Intrigué, il jeta un coup d'oeil en direction de Meiko, qui voletait autour de lui en poussant de temps à autre de petits cris émerveillés. Celle-ci lui rendit son regard, et sans même se consulter, il se dirigèrent tout deux vers la provenance des voix.
    Le coeur battant, il remonta la rue,en trottinant prudemment pour ne pas alerter la population alentour. Juste avant de tourner au coin de la ruelle et de se retrouver au milieu d'une place, Moïro fut surpris de reconnaitre la voix d'une femme dans le lot.

    Le spectacle qui s'offrit alors à lui le surpris encore un peu plus. Une jeune femme avait empoigné un homme par le col, et, le plaquant contre le mur, le menaçait de son poing. Elle avait de long cheveux noirs aux reflets rougeâtres qui leur donnait un aspect fantastique. D'où il était, Moïro ne pouvait voir son visage, mais il comprit sans peine que la jeune femme était dotée d'une force hors-du-commun, si on en croyait sa carrure imposante. Elle était sobrement vêtue, et cet aspect plutôt neutre tranchait avec la diversité des armes qu'elle portait sur elle. Mais le plus inquiétant dans tout cela, c'est l'énorme lion qui trônait fièrement à ses côtés, montrant les crocs. Ses muscles roulaient sous son pelage lisse et sombre, et sa crinière avait quelque chose de royal et majestueux.

    Moïro déglutit avec difficulté face à cette scène. Malgré la peur qui lui tenaillait l'estomac, la lueur de désespoir qui brillait dans les yeux de la victime le mettait en face de ses responsabilités : rétablir l'ordre et la justice, et maintenir l'équilibre en ce bas monde. C'est pourquoi il se précipita vers le petit groupe, avec toute le courage qu'il parvint à rassembler. Il repoussa le bras de la femme - remarquant au passage que son poing était recouvert de griffes longues et aiguisées - et se tourna vers elle. Il plongea son regard dans le sien, se retenant de pleurer comme un gosse et prit la parole d'une voix mal assurée :

    " Laissez cet homme tranquille ! Qui que vous soyez, vous n'avez pas à le brutaliser !"

    Moïro avait volontairement sortit ses ailes, avec l'espoir naïf que cela parviendrait à intimider "La Guerrière". Meiko piaillait autour de son maître, essayant ainsi de l'encourager, mais avant que "La Guerrière" puisse prononcer le moindre mot, l'homme agressé prit la parole :

    "Je vous prit de m'excuser monsieur, dit-il en tremblant, mais à dire vrai, c'est moi qui suit en tort. Madame voulait juste savoir pourquoi je le suivais. Ce qui est tout à fait légitime !

    D'un même élan, "La Guerrière" et Moïro se tournèrent vers l'homme et l'observèrent avec étonnement.

    "A vrai dire, s'empressa-t-il d'ajouter, je voulais lui demander son aide. Pour... pour retrouver la tribu des Mansuetus.

    "La Guerrière" resta tout d'abord interdite, puis, consulta l'ange du regard qui l'incita à relâcher son emprise sur l'homme.
    Moïro était très curieux d'en apprendre plus sur cet étrange énergumène.

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Ven 20 Juil 2012, 21:17

Lors de notre "escapade" à Sceptelinôst, Délum et moi même, nous décidâmes de nous promener et surtout de nous reposer un peu, il faut dire qu'après tout le chemin fait a pied sous la pluie, la chaleur et la déshydratation nous étions très fatigué et affamé! nous avons trouver que cette endroit était calme agréable et bon à vivre. Je commençais à me fatiguer et décidais de m'asseoir cinq minutes. Soudainement Délum repéra une odeur qui lui semblait être familière il se mit a tourner autour de lui pour voir d'où devait l'odeur et soudainement il courut précipitamment vers une ruelle assez sombre . Je me mis à le suivre de peur de le perdre de vue et qu'un villageois se mette à paniquer à l'idée de voir un tigre tout seul dans la rue ne m'enchantait guère. Donc je me relevais puis je l'appelais par la pensée et lui demandai ou était-il, il me répondit de ne surtout pas bouger et qu'il avait vu quelque chose d'exceptionnel. Je me demandais alors ce que ça pouvait bien être. Délum revint vers moi et me dis de le suivre je lui demandais ce qu'il se passait il me dit juste de le suivre mais doucement sans faire de bruit. Et une fois arrivée dans la ruelle, je vis mon frère Moïro, il avait énormément changé mais à ce que je voyais il était toujours resté ange comparé a moi, sur le coup je me sentis coupable de ne pas être resté a ses côtés. Il était habillé en blanc comme toujours depuis son enfance mais ses cheveux avaient noircis, j’hésitais à aller le voir mais a ses côtés se trouvait une femme aux yeux rouge et aux cheveux noirs avec une imposante carrure et habillée de façon masculine avec une multitude d'armes sur elle.J'avais entendue parler d'elle, c'était une puissante élémentale du feu. Il y avait une autre personne qui me semblait familière. J'étais sûre de l'avoir déjà vue quelque part mais je ne savais plus où ni quand. Je me demandais ce qu'il se passait mais comme je n'osais pas aller les voir, je décidais de les suivre discrètement mais avec Délum a mes côtés, ça n'allait pas être facile. Nous tentions de trouver une tactique mais en vain. Finalement nous avions décider de les suivre discrètement avec une large distance.
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