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 Songer sous les ombrelles de pétales rosées. [Sayuki]

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Dim 31 Juil 2011, 11:48


    Être le loup qui se promène dans les bois alors que l'absence de toute lumière qui symbolise la nuit n'est qu'un prétexte, ce lieu magique scintille de milles feus, la nature ayant pris ses droits sur tout l'espace que nous souillons mais nous rappelant à chaque instant, par la manifestation plus que belle de teintes violettes sous nos pieds, qu'elle demeurait maîtresse et que nous serions fou de l'oublier. Le château des cavaliers sans têtes était un mystère, le continent dit mystérieux n'avait aucun sens. Pourquoi un tel endroit existait ? Qui avait fondé ce château ? Il y avait des raisons anciennes qui devaient être découvertes par les intelligibles en quête d'un peu de vérité. L'ambiance apaisante et sans vie, aucun faune à l'horizon, la flore au contraire se pavanait devant moi par ses plus belles robes de soie, j'étais spectateur d'un défilé de couleurs mondaines où arracher une simple fleur à ce théâtre aurait été un crime impardonnable.

    Une brise douce comme la mort se faisait parfois violente, comme spontanément excitée avant de reprendre son calme morose. Je connaissais cet endroit, je le savais. Il me rappelait bien des mirages, ces paysages infinies, ces arbres mille fois colorés, ces pluies de pétales au de ma tête. Je me promenai puisqu'il ne pouvais y avoir d'autres loups que ma propre faim, d'autres craintes que ma présence. Et je crois que je recherchai, une présence. Oui, je la sentais près de moi mais je ne la voyais pas. Mon regard tourné vers l'horizon que tous ces arbres envahissant cachaient, je ne voyais que l’écorce et les pétales rosées, j'étais à l’abri sous ces parasols naturels mais en y songeant, il s'agissait plutôt d'une prison aux barreaux de soie. L'air que dégageait les plantes gargantuesques aussi imposantes que des colosses rendait peut-être fou ?

    Quoi qu'il en été, j'oubliais vite ma belle prison, je venais d'apercevoir la présence que je ressentais depuis tout à l'heure. Une elfe ? Tiens, tiens... Et son visage me semblait... étrangement familier, peut-être un heureux hasard. Me perchant sur une branche à hauteur de trois bon mètres, assit confortablement et recroquevillant mes jambes, j'observai l'être qui se trouvait non loin en dessous de moi sur la terre ferme, lui soufflant pour qu'elle me remarque : " Quel endroit magnifique, n'est ce pas ? "

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Sam 27 Aoû 2011, 19:58

    Je ne saurai dire quel élan de curiosité m’a conduit en ces lieux, mais je me trouvais au beau milieu d’un spectacle sans nom, d’une beauté qu’on aurait presque pu croire dissimulée au monde, tapis dans les profondeurs du continent mystérieux. Je marchais sans but au beau milieu d’un décor d’une somptuosité inégalée, laissant derrière chacun de mes pas une auréole argentée qui brillait de milles feux avant de s’éteindre lentement pour revenir se fondre dans la pénombre de cette nuit sans lune. Un sentiment d’émerveillement et de curiosité m’envahissait face à cette forêt qui semblait éveillée, animée d’une vie propre que l’on pouvait ressentir dans chaque arbre, chaque feuille, chaque parcelle de terrain foulée d’un pied délicat. Elle semblait réactive au moindre contact, au moindre souffle, sentant ma présence au fin fond de ces entrailles illuminés des plus belles couleurs.

    Je marchais d’un pas lent et calme, tout en caressa du bout des doigts l’écorce de l’arbre le plus proche qui s’illuminait à son tour autour de mes doigts fins et me rendait sa lumière presque aveuglante. De fines pétales de cerisiers volaient dans les airs, dessinant ainsi une farandole de couleur s’offrant à mes yeux qui se délectaient non sans joie de ce spectacle. La douce brise qui parcourait la forêt entraînait alors ces pétales dans une danse interminable, les laissant presque retomber sur le sol avec une délicatesse incroyable pour finalement se faire plus violente et les emporter de nouveaux dans les airs, donnant l’impression de ne jamais vouloir desserrer son étreinte. Je continuais mon avancée le cœur léger, ne me souciant de rien d’autre que de ce décor somptueux que je découvrais pour la toute première fois. C’est quand je croyais que rien ne pouvait venir briser ce moment de solitude qu’une voix dans les airs m’arracha à ma contemplation. Une voix qui me semblait étrangement familière.

    Je me retournais en direction de celle-ci, portant mon regard vers l’arbre se dissimulant dans mon dos. C’est là que je trouvais, perché sur une branche, un jeune homme à la chevelure d’une jolie couleur bleuté, ses grands yeux me fixant. Ce n’était que par la lumière que l’arbre renvoyait à son contact que je pouvais apercevoir son visage qui ressortait au milieu de l’ombre. Il était beau. Ses traits m’étaient familiers, mais j’avais beau creusé dans ma mémoire, je ne parvenais pas à me souvenir de son nom, ni du lieu ou du moment où je l’avais déjà rencontré. Cela devait remonter à bien longtemps…

    « D’une somptuosité sans défaut. » Lui répondis-je dans un souffle pourtant clair et cristallin.

    Une petite créature scintillante qui semblait flotter dans l’air s’approcha alors de moi, puis s’arrêta tout près de mon visage. Je l’observais avec un mélange de curiosité et d’émerveillement, elle ne devait pas faire plus de cinq centimètres d’envergure et de fins filaments argentés retombaient autour d’elle comme des vagues, semblables à des minuscules tentacules dépourvues de ventouses. Elle se déplaçait dans l’air grâce à ces dernières, ne faisant aucun bruit dans le calme profond de cette forêt. Je tendis délicatement ma main et la petite créature vint s’y poser, sans me toucher cependant, flottant innocemment au dessus de ma paume ouverte. Je soufflai délicatement sur celle-ci et la créature reprit son envol, laissant derrière elle une trainée d’étoiles argentés qui brillaient dans la nuit.

    C’est alors que je reportais mon attention sur le jeune homme au dessus de moi. C’est en l’observant davantage que je remarquais ses yeux d’un bleu si profond qu’ils en étaient presque troublants. Ils étincelaient tel deux saphir au beau milieu de la nuit sombre, et je pris plaisir à penser que les miens devaient aussi ressortir davantage dans cette forêt mystérieuse. Par politesse je détournais le regard pour ne pas le fixer davantage et qu’il se sente mal à l’aise.

    « Bien que je suis venue ici seule, je me ferais un plaisir d’admirer le reste de cette magnifique forêt à vos côtés… »
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Sam 27 Aoû 2011, 21:52

    Ce temps qui passe obnubile tous les hommes et pourtant, je suis là, dans la confidence que jamais le temps ne passe vraiment mais que ce sont nous qui passons et nous sommes vites oubliés par des vivants qui n'étaient pas nés à l'instant où nous pleurions que notre vie n'était pas assez belle, éternellement insatisfait du cheminement de nos destins. Pourtant, la gloire et l'argent pouvait bien nous enlacer avec fougue, les femmes pouvaient pleuvoir, l'amour pouvait bien nous consumer, nous ne rêvions que d'un peu plus de merveilles de la part d'un monde trop morne. On croyait à la magie et dans cette réalité-là, elle existait, permettait plus aux hommes de s'entretuer qu'autre chose. Nous avait-elle été pour autant offertes à de telles fins ? Pure connerie.

    Mais ce temps passait tout de même, qu'on le veuille ou non, pour le meilleur et pour le pire, ce mariage était à mort, un duel de cow-boys dans une ville trop petite pour nous deux bien que nous combattions vainement, le temps était le seul dieu en lequel je croyais, le seul tout puissant contre lequel nous ne pouvions agir car même les immortels le respectait. Qui oserait cracher sur les instants que nous ne pourrions jamais revivre ? Les souvenirs sont ce qui témoigne du plus de respect. La dernière chose que nous respections, oui, c'était les morts. Alors que pouvions-nous souhaiter ? A part, de ne plus attendre. Tout le monde meurt trop tôt, chacun regrettera de ne pas avoir tout connu, de n'avoir pas tout vu de ce que la vie avait de meilleur à nous proposer. Cet endroit y compris, j'avais été heureux que le temps me laisse du répit, pour pouvoir contempler tout ce que la nature avait un jour généreusement conçu. Ces arts dans lesquels nous nous promenions, j'étais heureux pour si peu, seul certes, mais content de pouvoir encore voir ce spectacle, une fois encore.

    Finalement, le temps avait passé, nous avait tous changé. Mais qui étions-nous devenu ? Avions-nous réalisé tous nos rêves ? Nos ambitions s'étaient-elles concrétisé ? C'est si difficile de correspondre à l'image que nous avions imaginé, un soir, enfant. Mais qui nous jugerait ? Qui témoignerait des erreurs ? Nous qui restions silencieux, pudiques des regrets ? Ou ceux qui nous avait un jour écouté et qui ne nous aurait pas oublié. Qui se souviendrait.. Du génie tête en l'air, sans cesse perdu dans ses songes ? Moi même, je peinais à rassembler toutes les pièces craquelées d'une longue vie.

    Et pourtant, je vivais. J'étais toujours vivant, en cette nuit si belle, sous les pétales rosées, je contemplai la route traversée, les montagnes que j'avais soulevé par un amour inconnu et j'aurais tant aimé que quelqu'un puisse le contempler avec moi. Je ne valsais seulement qu'avec des inconnus, de douces lubies d'un soir, des passe-temps éternels. Et cet elfe, saurait-elle du haut de ses presque deux siècles d'âge, admirer avec moi le temps qui passe et cette nature qui reste figée ? Oui, je le sentais. Elle me le souffla même presque naïvement. Mais elle n'était pas de cette nature, ça aussi je le savais.

    Je descendis de mon arbre qui me protégeait des hommes, d'un simple saut, me reposant sur terre avec l'agilité d'un chat mais la force d'un lion, courbé au sol, mon dos redevint droit et je marchai en direction de l'elfe, le sourire en coin.

    " Alors soyons tous deux, si vous me l'accordez, spectateurs de l’œuvre que votre peuple idolâtre depuis la nuit des temps. Une forêt que la guerre et le sang de la violence n'ont pas encore souillé. " et je prenais l'elfe délicatement par le bras, restant figé un instant sur les prunelles de fleur de la jeune femme. Je cherchais dans son regard une lueur que je n'aurais pu trouver chez personne d'autre. Mes sourcils se froncèrent, mon regard se durcit un instant, elle ne m'était pas inconnue. Un tel élan de sociabilité était plutôt surprenant de ma part mais j'avais comme une inspiration soudainement, celle de regarder les fleurs s'élever en sa douce compagnie le temps d'une ballade. Elle ne pouvait pas me faire de mal. Sa fragilité de cristal. Je me fichai éperdument du reste. Je n'avais besoin que de ça pour endormir ma crainte des hommes. J'étais sans cesse atteint par cette misanthropie qui me paralysait à chaque rencontre. Une paralysie qui était un bien mauvais souvenir lorsque je croisai le regard de l'elfe. Alors pourquoi s'enfuir ? Non, il aurait été folie.

    J'emboitai plutôt le pas, bras dessus, dessous avec ma belle inconnue dont je ne connaissais toujours pas le nom. Le silence s'étant installé depuis quelques minutes, nous regardions le paysage. Me perchant à son oreille, je lui soufflai alors :
    " Peu m'importe qui tu es, il est bon de te revoir. " et s'il fallait me prendre pour un fou, qu'il en soit ainsi.
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Sam 03 Sep 2011, 13:59

    J’admirais l’homme à la chevelure bleutée retomber sur le sol dans un saut d’une agilité presque féline, accroupi, le dos courbé, la tête baissée, avant de se redresser délicatement, ses yeux d’azure plongés dans les miens se rapprochant de moi à chaque pas qu’il effectuait. Pour une raison inconnue, je ne parvenais pas à décrocher mon regard du siens, et je me sentais engloutie dans les profondeurs d’un océan tantôt calme tantôt agité. Il entoura alors mes épaules de son bras et son geste, bien que surprenant, me fit chaud au cœur. Une sensation étrange de familiarité estompait tout malaise que j’aurais pu ressentir dans une situation pareille avec n’importe quelle autre personne, mais avec lui, tout me paraissait différent.

    J’eue alors le plaisir de replonger mes prunelles dans les siennes, quelques secondes s’écoulèrent, cependant j’eue l’impression que le temps s’était figé pendant un instant et je profitais de ce moment avec délectation. Son regard parut se durcir et ses sourcils se froncer. Son expression aurait pu me mettre mal à l’aise mais il n’en fit rien, toujours englobée dans son étreinte chaleureuse, je n’avais aucune crainte ni méfiance, ce qui était très inhabituel.

    Il emboita alors le pas et dans un mouvement tout aussi naturel que le siens, je glissais à mon tour mon bras sur sa taille finement sculptée. Tandis que mes pensées vagabondaient à la recherche d’un souvenir lointain, je retournais discrètement la tête et admirait son profil délicat. Ses traits fins ne m’étaient pas inconnus, je le savais. Je l’observais alors davantage, tentant de décrypter une quelconque expression, un quelconque signe faisant raviver une vague de souvenirs anciens. Ses lèvres remuèrent, et les paroles qui en sortir, bien qu’étranges, ne m’étonnèrent guère. Il paraissait comme moi me reconnaître sans arriver à poser un nom ou un souvenir sur mon visage. Je m’arrêtais alors, ne cessant de l’observer, l’entraînant dans mon mouvement à s’arrêter à mes côtés.

    « Naram… ? » Dis-je dans un souffle à peine audible.

    Je n’étais pas sûre de le reconnaître, le temps qui s’était écoulé pendant des siècles nous avait tellement changés… Ce temps qui nous filent entre les doigts tel des grains de sable, qu’on tente en vain de retenir, de ralentir, mais qui ne nous laisse aucun répit et fait défiler le temps avec neutralité nous mettant ainsi tous sur le même piédestal face à lui. Son souvenir remontait à bien loin, cette douce époque où la naïveté et l’insouciance me berçait calmement, où j’avais encore tout apprendre et tout à découvrir, où les violences de cette terre m’étaient encore méconnues et où je respirais la joie de vivre, prête à conquérir le monde d’un simple sourire enfantin. A cette pensée un léger sourire vint étirer mes commissures de lèvre et je reportais à nouveau mon regard sur l’homme à mes côté. Qu’est-ce qu’il était beau… Je le revoyais alors allongé dans l’herbe à l’ombre d’un péché, plonger sans arrêt dans ses songes, l’esprit ailleurs, tout aussi naïve et insouciant que je l’étais.

    En le regardant de nouveau, les souvenirs refaisaient surface un à un et une sensation de chaleur m’engloba toute entière, resserrant mon cœur d’une étreinte chaleureuse et amicale. Qui aurait cru à une pareille rencontre ? Personne, tellement celle-ci paraissait improbable. Mon bras toujours sur sa taille, je resserrais mon étreinte et me rapprochait de lui, me blottissant alors telle une enfant au creux de sa poitrine. A ce moment précis je n’aurais souhaité être ailleurs qu’au cœur de cette forêt aux milles merveilles, dans les bras d’un ami perdu depuis de trop longues années qui me paraissait à cette instant d’une morosité bien triste.

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Dim 18 Déc 2011, 21:24

    " Ai-je à ce point subi les désagréments du temps ? " puisqu'elle n'avait su me reconnaître que bien trop tard. Si la nuit chantait, elle ne faisait que marmonner inlassablement les mêmes immondices, manquant à toute vivacité, nous nous étions perdu, notre visage caché par la pénombre reflétait-il cette part d'ombre qui avait séparé nos routes ? Elle était au moins l'un des antipodes de ma personnalité. Elle était au moins, un contre-aimant. Mais sa compagnie me fit sourire, pouvait-elle rêver meilleure compagnie que le diable pour la faire danser ? Moi je ne pouvais rêver d'une si belle brebis. Une brebis fort séduisante de part son inaccessibilité soudaine. Je le savais, je ne saurais froisser la rose qui ait laissé se déposer sur ta tige tant d'épines. Des souvenirs se rattachaient à l'elfe. Enfuis et exposés à l'effroi.

    Oui, j'aurais voulu lui conter le temps qui passe mais qui ne nous change pas vraiment, de l'âme d'enfant et le jeu du moins mature, du plus ignorant, du candide demeurant. J'aurais voulu lui rappeler les étés au milieu de nul part et les hivers, recroquevillés contre un feu qui ne brûle pas vraiment. J'aurais voulu même narrer peut-être une folie ou deux, une lubie d'amour ou peut-être une sagesse qui n'aurait pas eu lieu. J'aurais aimé peut-être trouver un mot ou deux qui auraient trouvé leur place dans la discussion mais je ne sus. Je ne sus que dire, que faire, commencer par le bas de l'échelle des politesses et remonter jusqu'au culminent. L'idée passa en un instant, j'eus plutôt l'envie de replonger au temps simples où les questions ne se posaient pas, où les problèmes se résolvaient sans y penser, où je n'avais du temps à perdre à songer qu'il fallait y songer. Le germe du supplice était en soit un certain réconfort, il s'exprimait en Sayuki comme le soleil après la nuit, comme le soleil après la pluie.

    Sur un air de ténor désabusé, la voix rogue comme si j'avais trop fumé, je su tout de même la féliciter d'avoir aussi bien vieilli, il n'était donné à tout le monde de garder l’immaculé, figé dans son visage de crinoline.

    " On pourrait se souvenir pendant des heures mais je n'en ai pas vraiment l'envie. J'ai plutôt envie de me créer de nouveaux souvenirs au lendemain de ce jour-ci. Comprends-tu. "
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