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 La nuit, tous les génies sont gris. [Mimi, Sisi & Vivi]

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Lun 21 Mar 2011, 11:47



    J’avais tant entendu parler de ce lieux immaculé des cruautés humaines alors même que celui-ci n’était que de très peu de pervertis belliqueux. J’avais cherché en ces terres un endroit comme celui-ci depuis longtemps sans jamais l’avoir trouvé mais cela était à présent chose faite, ces cascades seraient pour un moi un nouvel endroit où me reposer quelques temps, moi qui vagabondait sans demeure, le ciel comme abris, la terre comme lit, l’eau comme amie. Je n’étais pourtant pas de ceux qui s’émerveillent en voyant des fées volaient partout autour d’un arc-en-ciel ridicule, j’aimais simplement contempler cette succession d’hasards qui avaient fait qu’un filet d’eau si loin, provenant des glaciers environnants, puissent s’échouer ici et donner aux hommes qui la boivent, ce goût de l’aventure sublime. J’attendis que la nuit tombe pour comprendre si les dires étaient fondés, voir cette lumière hasardeuse se refléter dans les eaux calmes sans que celle-ci ne puisse confondre avec les éclats lunaires et ce en un nid lumineux que les lucioles semblaient protéger. M’approchant de l’eau, je m’accroupis au bord, touchant d’un doigté fin la surface aqueuse avant de comprendre les effets d’un tel jeu de lumière. Peut-être qu’un passage ordonnait le chemin de la lumière et que ses effets n’étaient autre qu’une source encore plus belle, plus lointaine seulement. Cela me fit penser aux génies, des êtres dont l’apparence n’était qu’un enchainements d’événements passés, des êtres qui se créaient eux-mêmes avec le temps et la patience d’être libéré, leur humanité leur étant enlevé, ils ne leur restaient plus que le devoir à accomplir ; seulement, en leur interdisant de rêver, en les asservissant à matérialiser les rêves des autres, ne finissaient-ils pas par devenir les monstres que l’on voit parfois ? Ceux qui, rongés par la haine, piègent les rêveurs et leur font subir pire torture que la mort ?

    « Oui Naram, toi aussi tu es devenu un monstre. » me soupirai-je d’un air plutôt déçu, regardant mon reflet quelque peu déformé par le courant de l’eau, pourtant si limpide, si pure, trop parfait. Il fallait croire que le temps déformait les humeurs, que je n’étais plus qu’un spectre d’un être mort, qu’être génie m’avait stoppé dans la progression naturelle du destin, que j’avais tout perdu et tout gagné à la fois. Alors oui, j’avais vécu depuis cet état chimérique, j’avais appris les coutumes, les arts du métier, les ficelles de la manipulation ; j’étais le roi des mirages, le dompteur des illusions et le squatteur de vos esprits fragiles, votre négligence était ma force et vos rêves, votre faiblesse.

    « Peut-être qu’un jour, je trouverai la clé de tout ça, la pièce manquante au puzzle des mystères de ma vie et alors, je donnerais vie à mes propres rêves, d’un simple désir naitra mon monde. » continuai-je à me dire à haute voix, me regardant toujours dans le reflet que m’offrait le cours d’eau. A ce moment, je me cru frère jumeau de Narcisse tant j’étais intrigué par la profondeur de mon regard disant milles mots en ne clignant qu’un instant deux paupières fatiguées. Un génie n’avait plus besoin de dormir ou de se nourrir mais alors, que pouvait-il espérer de sa vie puisque plus rien ne lui été accordé ? Voir les autres souffrir par sa faute ? Oui, notre destin était fatidiquement celui de la perversion, notre nature nous y amenait par la volonté comme par la force et je pensai alors à tous les génies qui, comme moi il y a longtemps, apprenaient à vivre avec ça.

    Mon regard se perdant au loin, je fus ramené à la réalité par des bruits suspects et discrets de personnes qui ne voulaient pas se faire entendre. Me relevant, je me retournai doucement, faisant face sans y voir grand-chose, l’ombre cachant les silhouettes, je ne pouvais qu’attendre que l’on s’avance et je priai alors ceci d’un regard insistant. Je n’avais pas besoin de dire quoi que ce soit, qui que ce soit, un simple regard délivrerait le plus complexe des messages.
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Mer 23 Mar 2011, 19:45

Les cascades cristallines… Un endroit qu’appréciait beaucoup le petit Vivi, puisqu’en effet ce lieu était il fallait l’avouer un paysage très beau à admirer. Pour une fois, le petit génie était content d’être arrivé dans un endroit comme celui-ci… Mais que justifie la visite de ces génies en ces lieux ? La détente ? Le repos ? Non. Il s’agissait de l’avidité et la curiosité des sœurs. Oui, Mimi cherchait a attraper quelques petites fée un peu comme une chasse au papillon… Tandis que Sisi dont les pensées étaient plus intelligentes avait pensé que les fées pourraient faire des maitresses facile a amadouer. Ces êtres sont très curieuses après tout, être génie de fée se révelerait être une simple tâche, et un gain de puissance plutôt rapide en perspective. Vous l’aurez compris, ce n’est que par hasard que ceux-ci se promenaient aux alentours de la cascade cristalline.

Et, tandis que les sœurs prêtaient un œil attentif a tout ce qui pourrait bouger et bien Vivi avait décidé quant a lui de cueillir des fruits.. Il y avait plusieurs arbres fruitiers et buisson dans les environs. Il ne savait pas vraiment si ils étaient mûrs ou non mais tant qu’il pourrait manger de bons fruits ca ne le dérangeait pas… Il le partagerait avec ses sœurs. Grace a sa magie il réussissait sans difficulté a atteindre les hauteurs et se construire une pile de fruits. Ses sœurs ne s’en préoccupait pas tant qu’il ne gênait pas et qu’il les suivaient…

Et, l’espace d’un instant, un bruit, non loin d’ici, les deux sœurs frissonnèrent… Elles avaient senti une aura familière… Oui… Un génie autre qu’eux étaient a proximité… C’était la première fois qu’elles rencontraient un autre de leur race… Vivi trop occupé ne l’avait pas remarqué… Mais il y avait une raison pour laquelle les deux filles s’étaient senties mal a l’aise… Oui, ces trois là avaient peur que le Marid ne se décide a les faire disparaitre de par leurs particularités… Mais jusque là ils avaient réussis a faire profil bas et n’avaient jamais montré de signes prouvant qu’ils recherchaient a lui voler sa place en tant que chef… Cette aura de génie était particulièrement puissante… Elles sont inquiète... Il n y avait plus qu’à espérer qu’il s’agisse d’un simple génie en promenade… Et, se déplaçant lentement caché derrière un rocher, le trio observa la silhouette de ce qui semblait être un homme… Vivi avait finalement compris la situation une fois d’avantage a proximité mais ne s’en faisait pas autant que ses sœurs…

« Eeeh… Mais il a l’air pas mal…. »
« Silence Mimi… »
« Vous voulez des fruits ? »

Malheureusement, la discrétion quand on est trois n’est pas très évidente… Sisi avait pu sentir le regard du génie se tourner vers eux… Ils étaient découverts… Problème ? Non, peut être qu’elle s’est faites trop d’idée, il ne semble pas être un des proches du marid… Il s’agissait donc d’un génie comme eux… Voila qui était intéressant… Sisi sortit de sa cachette la première faisant signe à Mimi et Vivi de la suivre derrière.

« Nous sommes découverts. Enchantée, c’est un véritable honneur de rencontrer un autre de nos semblables. Je me nomme Sisi, et voici mon frère, l’ainée ainsi que ma sœur qui est notre cadette. A nous trois nous sommes les triplés génies. »
« WOUAAAH ! Mais vraiment ! Sisi il est vraiment PAS MAL du tout ! Comme tu es génie nous avons surement beaucoup de point en commun peut être ! Dis dis, tu t’appelles comment ? »
« … »

Sisi ne dit pas un mot… Les réflexions de sa sœur lorsqu’elle voyait une personne au physique agréable la laissait sans voix et la rendait agacée… Elle a gâché l’ambiance plutôt mystérieuse et sombre qu’avait crée Sisi… Et pour combler le tout, voila que Vivi s’approche de celui-ci, pile ed fruit en main.

« Heu… Je euh… Bonsoir. Vous euh… Voulez un fruit ? »

Réaction plutôt inattendu, sachant que habituellement, le garçon est maladivement timide… Et voila que celui-ci lui propose un fruit ? En fait, il était content de voir un autre génie hormis eux… Et tandis que le jeunot lui tendait une pêche du bout du bras… Mimi semblait comme Jalouse… Oui, elle aurait bien voulu être celle qui lui tendait des fruits… Sisi se contenta juste de soupirer… Une discussion sérieuse était manifestement impossible avec ces deux boulets…
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Jeu 07 Avr 2011, 01:24

    Alors que le silence était roi, que j’étais dans une bulle certaine dans laquelle se débattre était peine perdue, j’étais moi-même maître de ma propre léthargie dévorante, j’étais fatigué d’être seul. Alors peut-être fut-ce le sort des étoiles ou une pensée trop perceptible jusqu’à venir aux oreilles d’un hasard qui m’amena non pas un mais trois génies. Trois personnages que j’identifiai dés lors comme particuliers au premier coup d’œil mais cela n’était rien, la partie immergée d’un iceberg.

    Le silence se rompit alors que mon décor se fissura pour laisser place aux artistes aux lubies intéressantes auxquelles je prêtai un intérêt soudain. Mimi, Vivi, Sisi : au moins ça ne serait pas difficile à retenir. Mimi semblait assez excentrique alors que Sisi donnait une impression plus sévère d’elle-même et Vivi, quelqu’un de plus réservé que ces deux sœurs ; d’apparence, on aurait put le décrire comme effacé mais cela semblait cacher une réalité différente où il ne choisirait que l’essentiel pour se manifester, laissant le superflu à ses sœurs.

    Je les regardai, un sourire naissant en coin, sans dévoiler les dents, mes lèvres se plissaient en arrondie alors que j’observai la scénette qui avait, je devais l’avouer, un certain charme. Ils se complétaient bien ces trois là et ne devaient pas souffrir de la même solitude. Mimi parlait avant de réfléchir alors que Sisi pesait chacun de ses mots mais peut-être simplement que Mimi se contentait de dire ce qu’elle voulait dire et non ce qu’il fallait dire et c’était assez drôle, il fallait l’avouer malgré l’exaspération de sa sœur que je ressentais protectrice et un brin maternelle dans sa façon de faire comprendre à sa sœur les manières et les usages, les protocoles dirai-je même presque si je n’étais pas qu’un errant. Vivi, d’une intention assez touchante, me tendait un fruit comme l’on tendait la tentation du serpent à l’Eden et cela se confortait dans l’image du génie pervers mais uniquement dans mon esprit tortueux ; à l’extérieur, ne s’exprimait qu’un calme absolu sur mon visage, un calme presque ignorant et je m’en allais à saisir le fruit exotique aux parfums envoutants, le mordant à pleines dents. Je ne ressentais plus le goût de l’aliment ou le rassasiement d’une faim oubliée, mais je faisais semblant de l’éprouver encore et je n’avais besoin d’aucune parole, fixant Vivi, je l’en remerciai d’un simple regard puis passai une main vive dans ses cheveux pour les ébouriffer légèrement avant de l’inviter à s’assoir à côté de moi. Un lien étrange unissait les trois djinns et dés l’instant où j’en regardai un, j’avais l’impression d’en regarder un autre, comme si trois reflets exprimaient la même personne.

    « Je m’appelle… Naram. Il est vrai, je suis un génie tout comme vous, trois. » Et je jetai un coup d’œil rapide sur mes trois interlocuteurs en insistant un instant de plus sur Mimi. « Il est pourtant assez imprudent de se promener ainsi en de tels lieux. La beauté d’un endroit comme celui-ci ne doit jamais apaiser votre méfiance, nous sommes assez bien placés pour savoir à quel point l’apparence est trompeuse. »

    J’avais pourtant ressenti une certaine peur en eux avant qu’ils ne m’aperçoivent, comme s’ils craignaient quelque chose ou quelqu’un. Malheureusement mon pouvoir de fissure ne pouvait me renseigner sur cette crainte, divisée en trois corps, je ne pouvais fixer trois personnes en même temps et une telle manœuvre nécessitait de se plonger dans un regard particulier pour en extraire toute l’essence des souvenirs et des présents états d’âme. Peut être que quelqu’un leur courrait après ou que d’autres raisons plus sombres les poussaient à se méfier de l’eau qui dormait à nos pieds, en ce ruisseau longeant l’herbe et nos pensées en même temps.

    « Et pourtant, quelle belle soirée.. » pensai-je à très haute voix, raisonnant de ma voix grave et sombre. Une telle chaleur qui s’harmonisait aux fraicheurs du soleil en déclin était toujours agréable et je constatai avec malice la contradiction avec leur crainte collective. Mordant à nouveau dans le fruit défendu, je repensai sans trop m’y attarder à ma première rencontre avec Dianka, une femme qui avait finit par me manquer tant elle était folle mais attachante. Ces trois petits génies me firent immédiatement penser à elle, le jeu amusant qui les animaient semblait également dégager une certaine extravagance d’une part mais aussi un certain élan de complicité farfelue. Trois caractères que tout opposaient, un même sang.

    Fixant Vivi d’un regard plus protecteur comme pour me mettre à sa place, je commençai à dépeigner cette peur et put en comprendre un certain aspect, celui d’un homme craint. J’introduisais alors : « Et cela vous arrive-t-il souvent de vous promener dans les bois, pendant que le loup n'y… » puis laissai volontairement ma phrase en suspens, ayant pris un ton légèrement amusé, comme pour prendre une certaine distance et les rassurer quant au fait que quoi qu’il soit, rien ne pouvait arriver et que j’en savais quelque chose.
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Mar 12 Avr 2011, 21:55

Les trois génies en un seul instant avaient analysé l’attitude de l’homme en face d’eux… Et pour l’instant, seuls des pensées positives en émanaient. L’aura dégageant du génie semblait tellement pur, tellement apaisante, les mots qu’il leurs adressaient… Mais méfiance, il faut se méfier de l’eau qui dort, les paroles des génies étaient on ne peut plus vraies. Les génies sont réputés pour leurs ruses, qui sait si la confiance existe entre eux… On pourrait même les comparer aux sorciers après tout.

« Il est bien vrai, l’apparence n’est que le voile masquant le véritable. Mais pourtant, elle n’est peut être vraiment que l’image que l’on en fait. »
« Je comprends rien mais ca fait tellement poétique ♥ »

Mimi ne quittait pas des yeux le beau ténébreux en face d’elle. C’était jusque là, la personne la plus belle qu’elle ait pu rencontrer, et puis il s’agissait d’un génie. C’est décidé, quand elle sera reine elle se marierait avec lui. Le rêve des jeunes filles seraient à elle. Et ce Naram sera son prince charmant. Bien entendu, si elle rencontre d’autres jeunes hommes plus beaux elle le mettra à la trappe. Le cœur d’une fille est tellement compliqué. Vivi lui aussi était sous le charme, mais d’une autre façon. Il était content… Il avait mangé le fruit et lui avait proposé de s’asseoir a ses cotés… Il avait l’impression d’avoir un modèle, un grand frère, un peu comme Iro. En plus grand. Il se sentait petit. Cette personne dégageait un charisme incroyable, un charisme qu’il n’obtiendrait sans doute jamais… Mais… Son esprit avait l’air très... Il semblait penseur… Vivi regarda la lune… C’est vrai que la soirée était belle… Et oui notre petit garçon avait pris au mot le génie. Tandis que Mimi ensorcelée par le charme qu’il dégageait ajouta :

« Oui, la vue est splendide ♪ Je pourrais la regarder pendant des heures ♥ »

Inutile de vous préciser de quoi celle-ci parle… Tandis que Sisi restait exaspérée en soufflant un soupir… Le petit Vivi admirait chaque bouchée du génie… Puis fit de même en prenant aussi un fruit pour lui. Mais prenant encore une fois les mots du génie à son premier sens, le petit prit peur… Bel enfant naïf que voila, peureux et timide… Celui si se mit un petit peu en retrait…

« Un… Un loup ? Il….Il y en a un ? »
« Si le loup est aussi sexy que toi ca ne me gênerai pas du tout ♥ »

Sisi soupira… Il était rare que son frère et sa sœur ait de tels égarements en même temps… Encore il était facile de gérer Vivi, cela n’arrivait que peu souvent ait Mimi… Mais les deux à la fois elle ne pouvait pas les maitriser… Sisi était plus sereine, agissant en exemple, elle tentait de deviner ce qu’il y avait de caché chez ce Naram… Son don de voyance particulier lui permettait beaucoup de possibilité, la connaissance était ce qu’elle recherchait. Mais elle n’appris que peu de chose… La voyance n’est pas aussi précise et efficace à ce niveau que l’empathie ou la lecture de pensée. Il s’agissait de pouvoirs différents après tout… Les visions qu’elle avait vues ne lui avait indiqué qu’une seule chose. La génie sourit très légèrement.

« Ne t’inquiète pas Vivi, il s’agit juste d’une façon de parler. »
« Ah ? Tant… tant mieux… »

Sisi s’asseye alors sur un petit rocher proche de sa sœur. Cette personne n’avait clairement pas de mauvaises intentions… Mais elle ne comprend pas tout ce qui se passe… Elle est curieuse… Elle ne l’aurait pas remarqué sans ses pouvoirs mais pourquoi manger un fruit si on ne sens plus le gout des aliments ? D’ailleurs comment cela se faisait il qu’il ne disposait plus de son sens ? Les génies n’ont pas besoin de manger cela était vrai, les trois pouvaient ne pas boire ni manger et vivre malgré tout… Mais ils n’avaient pas perdus leurs sens… Il s’agissait d’un plaisir qu’ils s’accordaient ensemble…

« Vivi, aurais tu l’amabilité de me passer un fruit s’il te plait ? »
« Ah ! Et moi aussi ! Moi aussi ! »

Vivi s’exécuta, sortant deux autres fruits de sa petite poche bien caché et les fit léviter jusqu'à ses deux sœurs par le pouvoir de sa télékinésie. Par ailleurs le garçon s’en prit aussi un pour lui. La dégustant avec appétit, la fraicheur, la légèreté et le doux jus sucrée qui s’en extirpait après chaque bouchée était juste délicieuse. Douce sucrerie de la nature, Vivi adorait vraiment les fruits.

« N’est ce pas agréable ? Savourer ce nectar en admirant un tel paysage ? Qu’en dites-vous cher Naram ? »
« Dis dis Naram ! Tu veux partager mon fruit ? Et comme ca est ce que moi aussi j’aurais droit de m’asseoir à coté de toi ? ♥ »
« Hé hé »

Vivi était juste content, ce n’était pas tout le temps qu’ils avaient un peu de temps pour eux et surtout avec une personne tiers. Il en était véritablement heureux. Mimi aussi semblait joyeuse par rapport à son habitude… Peut être un peu directe sur sa manière de s’exprimer… Tandis que Sisi se voulait plutôt joueuse, curieuse. Cherchant une conversation. Aussi tandis qu’elle avait un génie sous la main… Elle aimerait vérifier certaines choses…

« Je sens en vous une étrange aura… Vous semblez un génie bien puissant… Enfin, si ce mot est approprié bien entendu. En tout cas, vous auriez surement plus d’expérience que trois petits enfants, que trois petits cochons afin de nous éclaircir sur quelques points sur notre race, n’est ce pas monsieur le loup ? »
« En plus il est puissant ? C’est vraiment l’homme parfait ! ♥ »

Voila une drôle de façon de tourner les choses, Naram représenterait le loup pour la jeune fille. Cette comparaison était plutôt amusante si l’on reprend ce qu’avait dit auparavant le génie. Même si le contexte était différent, Sisi avait quelques réserves le concernant… Elle n’aime pas les gens mystérieux… Il est trop calme… Elle déteste quand elle n’arrive pas à cerner une personne… Elle essaye donc d’attiser plus de réactions de sa part… Vivi quant à lui… Inquiet tira la manche de Naram, demandant timidement…

« Je… Euh… Vous… Vous n’êtes pas en train de vous disputez ? Monsieur Naram... T’es un gentil hein ? Parce que… Sisi... .Elle agit bi… Enfin… Elle est bizarre ce soir… »
« Bi… Bizarre ? »
« Que vous soyez gentil, maléfique, neutre ou même que vous chercher a gouverner le monde, je resterai volontiers avec vous ♥ »
« Mimi, tu devrais être plus méfiante, nous aussi nous pouvions changer notre apparence à volonté, qui te dis qu’il ne s’agisse que d’un sort ? »
« Qu…Quoi ?! »

Ca y est… Il y avait un véritable bazar chez les triplés… Sisi avait pour la première fois réagit… Elle s’était faites surprise par la remarque de Vivi, d’habitude on ne dit jamais rien sur elle… Agirait-elle de manière étrange ? Peut être trop bavarde ? En fait non, la vérité c’est que Vivi la trouvait drôlement… De bonne humeur… Sisi fuit les étrangers comme la peste d’habitude en se montrant aussi directe que possible… Peut être était ce le fait qu’il s’agisse d’un génie ? Quoi qu’il en soit, il commençait à apprécier de plus en plus la compagnie de ce jeune homme. Mimi quant à elle fut perturbée par la réflexion de sa sœur… Et pourtant Naram avait sous entendu quelque chose auparavant… Mais il faut le lui dire en des mots plus simplets lorsqu’elle est dans un état comme celui la. Mais ce qui était sur, c’est que la soirée se révèlerait très amusante et pleine de surprises.
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Sam 07 Mai 2011, 13:54

    La méfiance est un poison sécrété par notre propre instinct de survie, nous haïssons avoir peur et pourtant dieu sait qu'il est bon de comprendre l’environnement qui nous entoure, la peur nous rend intelligent, elle rompt avec la naïveté et plus on est méfiant, plus on est puissant. Et plus on se méfie, plus on est seul, plus on cultive la méfiance et celle-ci vous empoisonne et vous tue. Etre idiot, candide et heureux ou refuser l'ignorance, se mouvoir des hommes qui nous entourent et être malheureux, tel demeurait le dilemme depuis des générations, celui de fermer les yeux sur la cruauté ou au contraire, la combattre au risque de s'y noyer, d'embrasser les ombres et de commettre à son tour les crimes.

    Les étoiles dansantes en bal de l'infortune, je repensai à toutes ces nuits passés dés l'instant où Sisi soumit l'hypothèse d'une folle expérience en tant que génie. Quelques minutes, je restai silencieux, le regard penchant à admirer le vide du ciel noir, des images brèves me vinrent, des moments de joies et de peines, des épreuves inoubliables et malgré que ma mémoire me faisait défaut depuis ma renaissance à l'océan, les sentiments, eux n'avaient pas disparus. J'étais en soi, fatigué de toujours devoir rencontrer des êtres de mon passé que j'avais oublié. Pour une fois, je rencontrai trois personnes que je n'avais jamais vu de ma vie millénaire, rien à cacher, à se souvenir. Tout était d'une simplicité et toute la complexité de la beauté qui résidait en cette nuit ne tenait qu'en ça, à oublier qu'il fallait se souvenir. Peut être que ces trois jeunes gens étaient vraiment particuliers. De souvenir, je n'avais jamais rencontré aucun génie né ainsi, tous avaient toujours été piégés par des Iblis puissants et manipulateurs. Peut-être ne le savaient-ils pas mais ils étaient trois exceptions à notre nature, trois espoirs sûrement depuis que le Mârid était au pouvoir, nous étions prisonniers, il nous asservissait pour être sûre que personne ne prendrait sa place. Il avait le pouvoir le plus puissant, celui de l'éther, il pouvait nous pister où que nous étions et nous ordonner tous ses désirs sans pouvoir y résister. Mais le Djinn n'est pas différent, il a lui aussi été transformé et peut-être alors que ces trois là pouvaient échapper à l'omniscience du Mârid. Alors peut-être représentait-il un espoir, moi qui luttais contre l'empereur des vœux depuis quelques siècles maintenant. Seulement, je devais m’y résoudre, ils étaient encore trop jeunes, bien trop jeunes. Ils n’avaient pas à rentrer dans la même guerre pour la liberté que celle que j’avais entreprise. Celle qui avait dévoré ma vie. Il fallait leur laisser la candeur des instants de jeunesse et surtout, surtout, ne pas les culpabiliser de ne pas être comme tout le monde.

    Je souris à Sisi. Elle était plus particulière encore que son frère et sa sœur. Elle semblait fonctionner sur un plan différent et jouait toujours sur un coup d’avance, prévoyant l’échec alors que les deux autres ne bougeaient que leur premier pion. Je trouvai cela intéressant même si je soulignai l’étrange carapace qu’elle avait façonné pour protéger ces deux compagnons ; elle savait ô combien seuls, ils ne tiendraient pas plus d’un coucher de soleil. Elle mesurait le danger et même si les deux autres savaient se défendre, sauraient-ils encore qu’il faille se défendre à un moment ? Ils formaient plus qu’un cercle familial, ils étaient complémentaires car sans candeur et soutient des deux autres, Sisi aurait sûrement finie par devenir folle, dévorée par les mêmes ombres que moi. Je les jalousai alors un instant, eux n’étaient jamais seuls alors que je n’avais connu que ce seul sentiment tout le long de ma vie. Je souris alors à la demoiselle puis d’un geste de la main discret, une branche au loin se craqua. Le bruit attira l’attention des triplés et dés l’instant où leurs regards revinrent vers moi, j’avais pris l’exact apparence de Vivi qui se trouvait à côté de moi. Nous étions comme deux reflets aux mêmes expressions entre léthargie et émotivité. Je mordais à nouveau dans le fruit avant de me racler la gorge pour prendre la même voix que le jeune homme puis pris la parole

    « Votre sœur a raison, mes amis. Elle n’est pas bizarre, elle vous aime. Ce qu’il y a de plus beau peut également être ce qu’il y a de plus cruel. J’en ai traversé des déserts et j’en ai arpenté des montagnes, de l’océan jusqu’aux ravins, j’ai affronté des loups mais j’en également aimé beaucoup et j’ai souffert de ne pouvoir changer la solitude du loup que j’aimais tant. J’aurais de quoi écrire toute une vie sans que cela ne soit suffisant pour n’omettre aucun souvenir. Vous devez apprendre à vous faire confiance, à vous-même. Vos yeux vous tromperont sans cesse et votre cœur vous dictera sans cesse l’inverse de ce que la raison semblait vous conseiller. Fermez les yeux et ressentez l’essence même de l’émotion, votre cœur lui-même est le seul à même capable de déceler la vérité dans un monde de mensonges. Toute votre vie, vous devrez faire des choix, un seul, mauvais, vous amènera à votre perte. On n’a jamais le droit à une deuxième chance avec la vie, la vraie. »

    Et je reprenais l’apparence que j’adoptai habituellement, ma véritable personne dans un flot de poussières étoilée d’un bleu nuit des plus éclatant. « Fut un temps, j’étais craint du monde entier et le Mârid lui-même tremblait à la prononciation de mon nom. Mais… ce temps-ci est loin à présent. Je ne suis plus qu’un fantôme qui recherche les fragments de sa vie qu’il a perdu. Mais un jour, je reviendrais bien plus fort et alors, ce qui ne m’a pas tué m’aura rendu assez coriace pour arriver à mes fins et rétablir la justice dans ce monde anarchique. Votre aventure ne fait que commencer alors que la mienne perdure depuis des millénaires, alors même que l’océan et moi fêtons notre anniversaire ensemble, notre âge étant comparable. Je ne suis ni bon, ni mauvais, ni passif. Je suis simplement capable de tous les extrêmes pour obtenir ce que je désire. Le propre d’un génie est l’égoïsme mais vous le savez comme moi, le Mârid nous interdit de vivre pour nous, de désirer, il nous est interdit de rêver. Ce paradoxe entre notre nature et notre devoir n’a plus de raison d’être et je me bats sans cesse pour prouver que j’existe et que je mérite ce droit. Vous devrez aussi vous battre toute votre vie et cela est tout à notre honneur, nous combattons pour une cause juste même si elle ne concerne que nous. »

    Puis je revenais sur le sous-entendu de Sisi. J’avais décelé un pouvoir de clairvoyance assez étrange comparable à fissure. « quant au sens du goût que j’ai perdu.. Il rentre dans la lignée d’une malédiction ordonnée par le Mârid, mon vieux rival. Tout vœu engendre un sacrifice, c’est une règle d’or. Mais je n’insiste pas sur ce sujet, vous l’apprendrez par vous-même, n’oubliez seulement jamais qu’on ne peut rien espérer obtenir sans laisser quelque chose d’essentiel derrière soi. »

    Je me tournai enfin vers Mimi à qui je n’avais encore pas beaucoup adressé la parole. « Bien sûre que tu peux venir t’assoir et partager un fruit. Si le goût n’est plus, le plaisir du partage demeure et ce sentiment là est bien plus important que tous les délices auxquels nous pourrions gouter. Quant au monde, je laisse son ordre à un autre mais je te remercie de ton soutient au cas où l’idée me prend un de ces jours. » et je ris discrètement.
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Sam 14 Mai 2011, 13:13

Sisi avait fini par reprendre son calme habituel, elle ne devait pas laisser la moindre faille dans sa garde, chaque faiblesse peut se retourner contre soi. Elle qui d’habitude analysait chaque geste, chaque sourire, chaque changement d’expression attentivement, pouvait facilement analyser une personne qu’elle ne connaissait pas, cependant, cela était différent pour cette personne. L’expérience, voila ce qui les différenciait. Et c’est cette même perte de concentration précédente engendrée par son frère qui avait fait que la génie n’avait pas prêté suffisamment d’attention à Naram. C’était sans s’apercevoir de quoi que ce soit que le génie s’était alors mis à dévier l’attention des triplés. Un bruit de branchage ayant surpris l’attention des génies. L’arrivée d’une autre personne, et peut être même la pensée qu’il puisse s’agir d’un génie au service du Marid les avaient effrayés. Plus que jamais, ils avaient la crainte qu’ils ne soient retrouvés, guettant le moindre geste, le moindre bruit suspect. A la fin, il ne s’agissait que d’un bruit de bois craqué… Un animal ou le vent aurait pu causer cela. Peut être étaient ils trop attentifs aux sons qui les entouraient… Malgré une jeunesse apparente des enfants, fort était de reconnaitre leurs capacités de concentration et d’attention.

Ce ne fut que quand les triplés se retournèrent de nouveau vers le génie, que la surprise frappa les trois génies. Naram avait subitement changé d’apparence pour revêtir celle de Vivi. L’original fit un léger bond en arrière, une peur qui n’avait pas lieu d’être, il ne s’agissait que de métamorphose. Pour Sisi, le verdict était sans appel, profiter d’une faiblesse d’attention qui n’avait pourtant duré pas plus de quelques secondes pour se transformer discrètement en une autre personne. Ce Naram disposait de ressources cachées. Mais ce qui la troublait le plus est de voir une vérité caché sortant de la bouche du génie. Oser sortir des mots que Sisi n’avouait jamais était frustrant, mais Sisi ne laissait rien paraître malgré tout. Ecoutant avec attention les paroles du génie. Paroles qui n’étaient que peu compréhensible de la part du Mimi et Vivi qui essayait tout de même d’en comprendre le sens. Le génie avait repris son apparence initiale, cela soulageant l’ainé des triplés ainsi que la cadette. C’était inconsciemment que Mimi avait été de nouveau ensorcelée par le charme envoutant du génie, un charme peut être irréel mais n’est ce pas l’illusion qui attise plus que ce qui existe ?

« Le cœur peut facilement être trompé de même que l’émotion peut se laisser obscurcir par notre jugement. Seul la raison nous indique le chemin à emprunter. Je suis la raison et ces deux là le cœur et l’émotion, j’ai vu par nombreuses reprises un manque de pertinence dans leurs jugement. »

Mimi et Vivi s’en remettaient entièrement à leur sœur, ils étaient admiratifs devant sa sagesse, sa maturité ainsi que son intelligence malgré le fait qu’elle ait pourtant vécu la même vie qu’eux d’eux. Ils la laissaient agir, réfléchir. Une chose avait particulièrement attiré l’attention des trois jeunes, que même Mimi et son frère avait pu comprendre.

« Penses-tu pouvoir rétablir une justice pour tous ? N’est ce pas là le reflet de ton propre monde idéal ? A quoi bon vivre aussi longtemps quand la puissance est insuffisante pour changer le cours actuel des choses de tel sorte que nous puissions en profiter ? »
« Je n’ai pas tout compris, mais si c’est du rêve que tu cherches, nous nous chargerons de t’en donner. Le Marid ? On va n’en faire qu’une bouchée et plus jamais nous n’aurons à vivre dans la crainte. Moi, je ne veux pas mettre autant de temps que toi pour m’emparer du pouvoir, je suis trop jeune pour ca. Donc reste tranquille on s’occupe de tout, et si tu veux me remercier, tu pourras toujours m’épouser, si j’ai pas trouvé d’autres prétendant bien sur. »

Les deux sœurs affirmaient sans peur de pouvoir se confronter au Marid, c’était leurs objectif, elles sentaient bien qu’elles pouvaient confier leurs but a Naram, après tout ils étaient le même. Peut être aussi un but un peu compétitif qui allait s’installer entre eux, qui sera le premier à faire déchoir le chef des génies ? Mimi ne se souciait plus si l’apparence de Naram était véritablement la sienne, si il était aussi vieux que le monde ou autre, tout ce qui l’importait maintenant était son apparence actuelle et sa façon de voir les choses. Et pour ces raisons, elle accepta l’invitation du génie volontiers, s’asseyant a ses cotés en lui partageant son fruit. Mais il y avait aussi une autre personne qui était proche du génie mais qui lui, n’avait pas pris la parole… Aussi, timidement, il attrapa la manche du génie dans l’espoir qu’il puisse attirer son attention.

« M’sieur Naram…. Plus… Plus que n’importe qui, Sisi sait le mieux le prix de chaque vœu… Parce que… Nous aussi sommes atteints d’une malédiction… Simplement par notre existence… Le Marid menace notre vie… Et le prix pour nos vies… Pour échapper à l’Ether… Fut la vie de nos parents… Et le scellement de nos pouvoirs… Donc… Si un jour on pouvait échapper au Marid… Je… Nous serons très content… Et moi… Je crois en toi M’sieur Naram, et je me battrai aussi… Donc euh… On le fera ensemble d’accord ? »

Aucune contestation de la part des deux sœurs… Mimi pensait que son frère devrait s’exprimer plus clairement… Au moins Naram lorsqu’il avait pris son apparence pouvait ressembler a quelque chose… Quant à Sisi, elle se tut, tout simplement, peut être aurait-elle préférée éviter de parler de leur propre malédiction, que Vivi s’était trop ouvert… Elle ferma les yeux l’espace d’un instant et voulut revenir sur le fait qu’elle aimerait éclaircir quelques points sur les génies et leurs existence tant qu’elle en avait un, fort d’expérience qui plus est, a portée de main.

« Dîtes moi Naram, j’aimerais vous posez quelques questions au sujet des génies. Est-ce que… »
« Moi d’abord ! Moi d’abord ! Alors, pourrais-tu nous en dire plus à propos de toi ? Ce serait injuste que seulement toi en sache à propos de nous maintenant que le frangin t’ait fait un petit topo de notre situation n’est ce pas ? »
« Euh…. »

Sisi soupira… Mimi lui avait coupé la parole… Tant pis, elle tenterait de les poser plus tard… Car elle avouerait être un petit peu curieuse de ce qu’avait pu vivre une personne comme lui. Vivi lui, baissa un peu la tête… Peut être en avait il trop dit… Quoi qu’il en soit, il s’agissait d’une opportunité pour la cadette du groupe de pouvoir en savoir plus a propos du génie de ses « rêves ».
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Dim 31 Juil 2011, 12:23

Le Mârid, un souvenir que je n'ai jamais perdu. A mon réveil, mourant au bord de la plage, ensanglanté après un combat que j'avais perdu, je n'avais qu'un rêve : le tuer. Pourtant, j'avais tout oublié sauf la conviction de l'éradiquer, au fonds de moi je le savais, il m'avait tout pris, ceux que j'aimais, ce que j'étais, ce que j'aurais put être. Oui, j'aurais put être heureux mais il était mon plus grand rival et je savais que s'il y avait une vérité, sur mon passé, ma vie, c'est qu'il avait été la cause de tout mon périple, peut-être la raison d'une telle aventure. Mais que répondre aux trois Djinns aux interrogations naturelles. Trois exceptions. Nés djinns, quelle malédiction. Jamais ils ne pourraient espérer trouver une liberté, devenir de simples mortels. Ils gouteraient pour l’éternité au temps qui ne passe jamais pour eux et se lasseraient bien vite après avoir fait plusieurs fois le tour de ce si petit monde qui était le nôtre.Mes pauvres enfants pensai-je, j'aurais tant voulu les aider, les prévenir, leur faire comprendre qu'ils ne mesurent pas la cruauté des hommes et des crimes dont ils sont les impitoyables auteurs, les créateurs de la folie. Si candides, ils étaient beau à voir mais j'étais persuadé qu'un jour, ils se brûleraient les ailes. Il ne fallait pas chercher bien loin pour savoir que le Mârid ne chercherait pas à les tuer tous les trois. Leur force était dans leur sang, s'il en tuait un, il rendrait les deux autres sans défense. Concevraient-ils la perte de l'un d'eux ? Leur notion du sacrifice était encore trop naissante, ils n'avaient pas assez vécu et j'espérais un jour les revoir, pas plus puissants puisque chez les génies, la puissance n'a aucune valeur, mais seulement plus malins car il s'agissait là de notre seule arme face au danger qui nous guettait sans cesse.

" Il n'y a rien à savoir d’intéressant sur moi. Mon passé est mon présent et je le confronte chaque jour que dieu fait puisqu'il conçoit bien mieux les horreurs que les pardons. " Et je me taisais en leur souriant, puissent-ils comprendre les tenants de ma vie dans un simple regard. " Venez, nous allons marcher un peu, contempler les cascades cristallines et pourquoi pas se baigner pour se détendre. Je crois que cela nous fera à tous le plus grand bien. " il fallait avouer que les génies vivaient avec la pression constante de la survie tant de fois remise en question.

Je me levai alors, prenant Mimi et Vivi par la main, faisant signe de la tête à Sisi pour qu'elle prenne la main de sa sœur ou de son frère. La nuit si belle semblait nous protéger des assassins et des ambitieux sans c
œur, mais il aurait finalement été bien sot de se reposer sur les apparences de la forêt abordant les cascades que l'on entendait déjà par ses doux tambourinements, comme de puissants grognements.

" N'oubliez jamais mes enfants, malgré les apparences, vous êtes les maîtres et tous ces rêveurs pervers ne sont que de minables victimes. Vous ne devez jamais les laisser prendre le dessus sur votre servitude, même le temps de trois vœux. Nous sommes rois de cet échiquier, il faut les laisser croire qu'ils ont le pouvoir, ils aiment tous se sentir puissants. Nous sommes humbles mais c'est ainsi que nous gagnons à chaque fois. Tout l'amour que vous possédez ne doit être consommé que par vous trois et pour vous trois. Vous connaissez la loi du talion ? Œil pour œil, dent pour dent ? Cette loi régira votre vie, vous aurez le choix de propager le bonheur et de mourir, dominés ou de propager la haine et de survivre, forts, votre lien est fort mais il mourra si vous n'y prenez pas garde. La loi du plus fort ne devrait pas exister dans un monde où les hommes penseraient mais nous sommes à l'aube de la barbarie et il faut s'adapter, peu importe nos convictions. J'ai toujours dû m'adapter, voir les hommes s'entretuer pour l'amusement et l'ambition. Réduit à ne penser que par la force de leurs bras et leur capacité à cracher le chaos sur leurs ennemis, vous aurez le choix entre subir ou agir. Ne perdez jamais ces notions de vu, ils vont sauveront du danger bien des fois. " dis-je sans prévenir, conscient qu'il s'agissait de la meilleure façon de les prévenir du danger.


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Ven 05 Aoû 2011, 20:09

Posant un regard observateur chez le génie, Sisi avait prêter attention aux questions de sa soeur et espérait que le génie y réponde, mais celui-ci ne révéla rien au contraire, sortant une de ces phrases joliement construite qui faisait réfléchir, une de ces phrases un peu trop clichés pour la génie, autant dire directement qu'il ne souhaitait en rien révéler son passé a des enfants comme eux... Mais cela encore, elle se demandait si il en était capable. Naram avait sa facon de tourner les mots, a tel point qu'il lui était presque impossible de construire des phrases toutes simples sans avoir le besoin de joliement les sortir. De formuler et reformuler, du moins, c'est ce que la génie pensait. Avec sa manière de parler, il pourrait presque insulter une personne sans que celle-ci ne s'en rende compte, ce génie est un véritable mystère, il semblait très manipulateur, la génie n'était pas dupe, ce caractère, elle ne saurait dire si il se l'était forgé ou non... Un véritable phénomène, une étrange créature forcant l'admiration, voila ce que représentait le génie aux yeux de la plus maligne des triplés. Et cela ne la rassurait pas du tout, elle, toujours si avenante et habituée a tout prédire ne pouvait savoir que peu de chose face à ce génie...

Et le voila de nouveau en train de détourner la conversation, faisant mine d'ignorer certains questions ou remarques qu'avaient fait son frère ou sa soeur, et même les siennes, à moins que ce ne soit un comportement insconscient ? Imprévisible... Voila comment le décrirait la génie... Celle-ci soupira, se laissant entrainer dans le courant qu'il créait n'attendant plus que son frère ou sa soeur ne se fasse volontairement emporté... Aussi n'eut elle pas la force ou plutôt le courage de se résigner, elle attrapa sous les regards insistant du génie a aggriper la main de sa soeur afin de commencer la balade sous le clair de lune, une scène facilement imaginable dans les contes pour enfants et autres roman a l'eau de rose... Pour le plus grand bonheurs des deux autres génies.

"Oooh oui ! Mais tu viens faire trempette avec nous d'accord ? Je te laisserais admirer mon corps de rêve !"
"Euh... Je... Je sais pas nager... Il... Fait pas trop froid ? Seulement si on a pied alors..."

De quoi faire rire en effet, les deux laissaient leurs cotés enfantins prendre le dessus pour une fois, on ne sait pas qui est le plus a plaindre, l'égo surdimensionnée de la cadette pourrait en faire rire plus d'un, et la réponse innatendue de l'ainé aurait pu en attendrir ou laisser place a des rires moqueurs... Sisi ne se prononcait pas, restant légèrement en retrait, elle ne se baignerait d'aucune facon, dans le meilleur des cas elle s'installerait sur le bords avec seulement les pieds plongés dans l'eau, s'accordant un moment de détente.

Tandis que sur la marche vers les cascades cristalline, le génie sortit une nouvelle tirade, qui, une fois de plus, de la manière presque poétique et la tournure des mots choisis, rendaient la chose incompréhensible pour les deux génies qui n'étaient pas vraiment très brillant... Mais Sisi elle, mémorisait les mots avec facilité et se contenterait surement de les garder en elle pour les guider sans qu'ils n'en prennent conscience... Trop réfléchir était sans doute mauvais pour eux... Mais ils n'étaient pas non plus complètement stupide, si ils ne pouvaient pas comprendre toutes les phrases du génies ils pouvaient interpréter le sens général du message.

"Je ne comprends pas tout... Mais ca sonne bien !"
"Je dirais qu'il n y a nullement besoin de nous le dire, nous sommes déjà bien au courant de tous cela."

S'exprimant comme ci cela était parfaitement logique, les soeurs étaient sur la même longueur d'onde... Mais dans son coin, il y en avait un qui restait plus reservé, n'ayant pas fait part de sa réponse, une expression perplexe sur le visage... Et pris d'hésitation, fini finalement par prendre parole.

"Je...Je suis pas d'accord... Euh... Moi... Je veux d'autres amis... Je sais qu'il y a des gens biens aussi.... Rester seul... C'est triste... Tous le monde n'est pas comme ça... Est ce que ca veut dire qu'on ne peux pas vous faire confiance a vous non plus Monsieur Naram ?"

Vivi agissait d'une autre manière que ses soeurs, d'un naturel bon... Peut être même trop bon, il avait des tendances et un comportement qui aurait presque pu faire penser à celui d'un ange, ou de toute autre être bénéfique... Oui, cet attachement lui irait sans doute beaucoup mieux... Ses soeurs, et plus particulièrement Mimi lui lançait un regard perplexe... Et finalement, dans le cours de la conversation ils finirent par arriver face aux cascades cristallines. Les chutes d'eaux aux reflets écarlates, les reflets lumineux de la lune sur l'eau, le doux son que laissait entendre les perles d'eaux lorsqu'elles plongeait sur le point d'eau, rendait la scène des plus agréables. Un paysage paraissant enchanteur.

"Wo...Wooow... C'est beau..."
"Ouaiiiis on va se baigner ! C'est toi qui l'a dit Naram ! Montre nous ton corps !"

D'un air enjoués, les deux s'approchaient de la surface de l'eau, trempant leurs mains dedans, testant la température et la propreté de l'eau par ce simple geste... Celle-ci était très froide, ce qui n'était pas très étonnant, tandis que Sisi s'assit sur un rocher non loin, se contentant simplement d'admirer les chutes d'eaux.

"Ne les déçois pas, regarde, ils n'attendent que toi pour prendre l'eau, puis-je espérer voir de la timidité avec de la chance ?"
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Mer 10 Aoû 2011, 23:17


    Le génie bleu les aimait bien, à vrai dire, il les aimait beaucoup. On sentait dans ce regard cette étincelle de je ne sais quoi qui se voulait sécurisante, oui il se voulait protecteur malgré lui, ça n’était pas sa nature rappelons-le, ou en tout cas plus la sienne depuis un sacré bout de temps. Il aimait la candeur de Vivi, cette Mimi surexcitée ou cette Sisi très tactique. Complémentaires, on le savait déjà, cette peinture enfantine était attachante pour le génie. Peut-être était-il trop cérémonieux pour autant ? Disait-il au contraire le juste nécessaire ? Suite à la réflexion de Sisi, il ne dit plus un mot. Pourquoi ? Naram détestait jouer le moraliste. Il sentit qu’il allait trop loin. Il devait les laisser faire leur chemin seuls. Il voulait éviter que ces trois enfants connaissent les mêmes périples que lui, il se disait même que si lui avait été prévenu, il n’en aurait pas autant bavé. Il aurait voulu, lui, qu’on l’aide, qu’on le prévienne du danger, à quel point les hommes pouvaient se pavaner et s’étouffer dans leur nature horrible et égoïste. Il sourit tout de même, l’air gêné mais toujours sûr de lui, détournant son regard, il s’effaça un peu de la discussion.

    Ils arrivèrent aux cascades si belles, immenses, puissantes, le tambourinement de l’eau comme un géant qui se raclait la gorge, le génie aimait beaucoup cet endroit au final, contemplant la démonstration des forces de la nature qui n’avait besoin de ne tuer aucun innocent pour en être fière. Les deux premiers des triplés se jetèrent à l’eau avec allégresse, leur joie donnait envie de les rejoindre, pourtant Sisi restait en retrait, une fois encore. Elle formula une phrase que le génie ne semblait pas vraiment saisir, lui d’habitude très réactif, il ne disait rien, semblait pensif.

    Naram regardait Mimi et Vivi se baigner, juste à côté de Sisi. A y regarder de plus près, Sisi était celle qui ressemblait le plus au Djinn des océans, celle qui serait donc la plus sujette à souffrir même si elle était la plus coriace des trois triplés. Elle réfléchissait trop, se posait trop de questions, Naram le voyait et ce fut sûrement pour ça qu'il n'alla pas tout de suite de baigner avec les deux autres. Il voulait d'abord un peu discuter avec Sisi qui hésitait vraisemblablement à se tremper dans l'eau gelé.

    « Tu sais, Sisi, je sais ce que vaut la parole d'un génie et surtout celle d'un génie comme moi. Mais... Si un jour, toi, ton frère ou ta sœur avaient besoin d'aide ou de quoi que ce soit d’autre, vous pourrez compter sur moi. Tu n'auras qu'à fermer les yeux, penser à moi et je viendrais, où que vous soyez, peu importe où. Le monde est vaste et pour vous, tout est à découvrir... Et... j'envie le lien que vous avez. Vous n'êtes jamais seuls. Vous êtes trois, tout le temps. J’aurais tant voulu avoir cette chance. Celle de pouvoir partager ses craintes, ses envies, ses joies et ses peines sans gênes et sans peur que cela ne se retourne un jour contre soi. Peut-être qu'elle est là, la solution au bonheur du génie qui ne peut rêver; peut-être n'a-t-il besoin de rêver, entouré des proches qui l'aiment. Ne perdez jamais ça. »

    Ils restèrent là, tous deux, ainsi pendant un moment. Puis le génie tapota amicalement dans le dos de sa collègue tout aussi maudite que lui avant de plonger tout habillé dans l'eau qui n'était plus si froide par si cette si chaude nuit. Naram adorait le contact de l’eau, il se sentait à chaque fois libéré d’un poids, comme s’il était roi au cœur de l’océan qui le berçait depuis sa tendre enfance, si lointaine aujourd’hui. Remontant à la surface, il ébouriffa les cheveux mouillés de Vivi, cela finirait bien par devenir une habitude, comme une marque implicite d’affection. Il sourit même un instant et c’était rare pour lui de sourire sincèrement, il faisait toujours semblant pour donner l’apparence du génie que rien ne touche mais rarement il exprimait une quelconque joie.

    Puis enfin, il fixa Sisi sous cette pleine lune-reine, insistant pour qu’elle les rejoint : parfois, relâcher la pression et même péter un plomb peut faire un bien fou pour ne pas perdre pied, quelle ironie.
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Mer 17 Aoû 2011, 03:00

La génie restait a l'écart de son frère et de son soeur qui contemplait avec admiration la pureté de ce point d'eau, sa clarté, elle était certes froide mais cela ne fit pas peur aux deux génies... La cadette avait d'ailleurs profiter du léger instant de faiblesse de son frère avant de le pousser à l'eau, suivi d'un rire tandis que le garcon affichait une mine abattue, ce n'était pas très gentil... Finalement, la génie suivi son frère dans un plongeon l'éclaboussant au passage. Une fois à la surface ils se rendaient compte qu'elle était véritablement froide... Mais cela ne faisait pas peur à notre jeune fille, peut être plus a Vivi, mais finalement, elle n'était pas glaciale, un bon bain de minuit pouvait faire du bien après tout... Et ce qui avait surtout poussé notre petite génie a faire trempette était Naram, il avait dit qu'il se baignerait avec eux non ? Il n'a pas le droit de revenir sur sa parole, elle ne le lui pardonnerais pas.

Mais tandis que les deux prenaient plaisir a jouer dans l'eau, il y avait légèrement plus à l'écart Sisi et Naram qui s'était décidé a lui tenir compagnie l'espace d'un instant. Elle n'avait nullement envie de faire trempette, elle ne s'amuserait pas de toute manière, en revanche ce qui lui plairait plus ce serait à la limite de tremper ses pieds dans l'eau, adossé ou assise sur un rocher tout en lisant un livre. Voila sa définition de l'amusement. Sa soif de connaissance, d'information lui avait donné comme une habitude. Elle espérait voir Naram rejoindre ses semblables comme il lui avait dit, ou le voir embarrassé... Mais bien sur, cela ne se produisit pas... Le génie en profita pour lui partager son ressenti... Elle le laissa parler, sans le regarder, son regard porté sur les siens, mais prêtant oreille attentive au génie. Une fois que celui-ci eut fini, elle répondit :

"Je sais bien, mais eux ne s'en rendent pas forcément compte. Mais il s'agit aussi d'une faiblesse... Notre plus grande crainte est que l'un de nous disparaisse... Cette peur, elle est terriblement frustrante, on ne peut s'empêcher d y penser... Quant a ta proposition... J y penserais, si jamais j'ai besoin d'un service ou autre, personnellement je préfère m'occuper des problèmes seule. Vivi en sera sûrement ravi par contre. "

A ces mots, le génie se releva pour rejoindre les deux autres dans la source cristalline, tandis que Sisi restait à méditer sur ce qu'il venait de lui dire... Et sur ce qu'elle venait de dire aussi... Elle le plaignait... Comment aurait-elle fait si jamais elle avait été seule ? Peut être serait elle plus forte... Peut être qu'elle aurait eu droit au bonheur ? Qu'elle pourrait agir sans se soucier des autres... Mais envisageait-elle la possibilité de vivre sans son frère et sa soeur ? Non... Elle finirait sans doute comme ce génie... Perdu...

"Aaaah ? Pourquoi t'as plongé habillé ? Pff... C'est décevant..."
"Hé hé."

On sentait la joie en ces deux enfants, cela faisait longtemps qu'ils n'avaient pu décompresser... Mimi était déçu, elle aurait bien aimé voir Naram dans sa tenue d'Eden ou du moins en maillot afin d'admirer son physique qui ne la laissait pas indifférente... Et Vivi ressentait à chaque fois une douce émotion qui le rendait heureux lorsque le génie lui ébouriffait les cheveux comme il le faisait... Un peu comme un père... Ou un grand frère le lui ferait... Être le seul garçon du groupe est difficile... Vivre sans figure masculine à prendre pour exemple... Par ailleurs, les deux joueurs avaient bien remarqué que le génie fixait Sisi, attendant sa venu probablement... Ils n'étaient pas dupe... Bien sur, Sisi refusait, de par un signe de la main... Cela était prévisible... Mais malheureusement pour elle, un complot se tramait, Mimi avait discrètement chuchoter quelques mots à son frère qui paraissait hésitant et surpris avant de finalement faire un hochement de tête... Les deux levèrent alors les bras a l'unisson... Usant de leurs pouvoirs de télékinésie, ceux ci agrippèrent les vêtements de la jeune fille, avant de la soulever d'un coup pour la faire atterrir dans l'eau... La surprise avait du être grande... Mimi rigolait joyeusement, tandis que Vivi semblait quelque peu terrifié... Et, c'est lentement que Sisi remonta la tête a la surface sans même exprimer une quelquonque émotion...

"C'est... Froid..."

Léger moment de silence... Il fallait dire que ce n'était pas souvent que Sisi se faisait avoir par une farce de sa soeur. Finalement, elle avait fini dans l'eau elle aussi... De force certes mais maintenant qu'elle est là ? Absolument rien... La génie se laissa juste submerger pas l'eau, ne laissant que ses yeux et son nez a la surface, cela lui donnait un air plutôt amusant... Et les deux continuaient alors leurs jeux tranquillement, s'éclaboussant mutuellement, arrosant aussi Naram...

"Dis dis Naram ! En tant que génie, tu as aussi un réceptacle non ? Tu nous montre ton chez toi ? D'ailleurs c'est possible de visiter le réceptacle des autres ?"
"Je pense pas que c'est possible...."
"Quoi qu'il en soit je resterai pas non plus trop longtemps dans l'eau, sinon ma belle peau va vite devenir ridée par l'effet de l'eau ! Et puis après je ne serais pas contre me sécher et un peu de sommeil... Et si Naram acceptait de dormir avec nous je ne dirais pas non, je te partagerais mon lit si tu veux ! ♥"

Et voila qu'elle se remettait de nouveau a tergiverser, à parler d'une manière trop séductrice... Cette image ne lui allait pas le moins du monde... Mais Vivi non plus n'était pas contre rester en la compagnie du jeune homme... Après tout, c'est un peu grâce a lui qu'ils aient pu s'amuser à ce point... Un ami... C'est ce qu'ils leurs manquaient... Sisi un peu plus loin restait toujours fixé dans sa position... Pour une raison inconnue...
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La nuit, tous les génies sont gris. [Mimi, Sisi & Vivi]

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