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 | Jil |

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AuteurMessage
Jil
~ Lyrienn ~ Niveau 40 000 ~

~ Lyrienn ~ Niveau 40 000 ~
◈ Parchemins usagés : 496
◈ YinYanisé(e) le : 23/07/2014
◈ Activité : Prof de Botanique, Puff-Puff Gueurle (Équipe C), Patronne de la Tendre Miche
Jil
Mar 17 Avr 2018, 21:24



Jil

- gzt -

ID

Nom : -
Prénom : Jil
Surnom : -
Titre : Élue des Portes, Mufasa
Sexe : Femme
Taille : 1,69
Âge apparent : 30 ans
Ère de naissance : Le Fléau des Maudits
Race : Lyrienne
Element : Foudre
Spécialités :
- Agilité : 16 + 3 + 1 = 20
- Force : 18 + 1 = 21
- Charisme : 17 + 1 + 1 = 19
- Intelligence : 16 + 2 + 1 = 19
- Magie : 18
Métier : -
Activité : Institutrice, Puff-Puff Gueurle
Particularité : Hyperactive
††††††††††††††

HRP

Le thème de votre personnage : Musique
La mort : Juste une vie éternelle et monotone dans sa ferme.
Votre fréquence de rp : Lente et erratique
Le code du règlement : Tartelette à la fraise


Pouvoirs & Armes

Pouvoirs :
- Qyndily Mantris (Foudre)
- Qyndily Aenör (Foudre)
- Insensibilité à la magie noire et blanche
- Éternité
- Immunité contre les Sorts Mentaux


Gains

Gains de niveaux
Niveau II : Renforcement de points de spécialité
Niveau III : Renforcement de points de spécialité
Niveau IV : X
Niveau V : X
Niveau VI : X

~ Quêtes

POUVOIRS
- X

ARMES
- X

ARTEFACTS
- X

~ Événements

POUVOIRS
- Une paire d'Ailes (façon Ara, bleues, orange et rouge)
- Création de sable

ARMES
- X

ARTEFACTS
- Tourbinette Sonique (Outil non identifié, qui, pointé sur un problème, permet de le résoudre. Il peut, par exemple, déverrouiller une porte close ou réparer la tuyauterie.)
- Une pierre qui attire la foudre
- Un sac sans fond
- Deux plumes d'Airain (Respect des Déchus + voler sans se fatiguer)
- Le dé de Primaël : Avoir le dé de Primaël sur soi confère une chance insolente à son porteur, en fonction de la magie de la personne qui le possède.

~ Intrigues
- X

~ Formes de magie
- Elémentaire
- Jade
- Ténèbre
- Pourpre

~ Couronnes
- BAGUE HUMAINE | Humain | Obtention | Niveau I
Contraintes :
- L'Anti-Magie ne peut pas viser les enfants.
- Ils ont vraiment très très envie de développer une passion ou un métier en rapport avec les pull moches, les chaussettes, les sapins, les cadeaux, les jouets et/ou les rennes.

~ Doubles nationalités
- Démone [Niveau I] : Le Pacte Démoniaque
- Déchue [Niveau I] : Les artifices de Lucifer

~ Patrimoine et réputation
- Popularité nationale (Démons)
- Popularité nationale (Lyrienns)
- Richesse à vie
- Un cheptel de Wëltpuffs
- Un blouson de cuir de vol

~ Autres
- Invocation de Dindes
- Invocation de Courges
- Invocation d'un Wëltpuff à Cornes Dorées (Touf-Touf)
- Se transformer en Hérisson

- Kämerha (Monocle photographique)
- Pilou-pilou (Ours blanc)


Physionomie

Aussi rousse que possible, Jil n’est pas ce que l’on peut appeler une référence de grâce et de beauté ; ça ne l’empêche pas de prendre soin de son corps, et de sa chevelure flamboyante. D’une taille modeste, et d’un poids encore moindre, elle ne compte pas sur sa force physique pour briller en société, préférant se détacher par son sourire et sa souplesse. Ses tenues sont majoritairement composées de chemises retroussées aux manches et de pantalons bouffants serrés aux mollets, et elle ne porte aucun bijou. Des courbes honnêtes et un petit minois que d'aucun qualifierait d'attendrissant en font une jeune femme qui aime plaire et qui - parfois, avant qu'elle n'ouvre la bouche - plait. Ses yeux, accordés à la teinte de ses cheveux et aux tâches de rousseur sur ses joues, ne cessent de filer d’un endroit à un autre, sans cesse en quête de quelque chose à observer, à comprendre. Lors de ses troubles passagers, souvent à la suite d’une utilisation trop soutenue de ses capacités cognitives, il lui arrive d’être parcourue d’une perturbation électrique qui brouille ses traits et les agite d’une violente vibration. C’est heureusement un état éphémère, presque instantané, dont elle n’a le plus souvent pas conscience. La perturbation s’accompagne en général d’un grésillement caractéristique, et d’une seconde de blanc dans l’expression de la jeune femme, qui se fige avant de reprendre le cours de ses activités.


Psychologie

Jil est atteinte d’un mal que l’on nomme Hyperactivité ; elle parle beaucoup, vite, longtemps, et surtout, tout le temps. Ce pourrait être amusant si la maladie se limitait à sa loquacité, mais elle s’étend également sur sa manière de vivre. Elle ne peut rester immobile plus de quelques secondes, et cherche toujours quelque chose à faire pour s’occuper les mains, les pieds – le plus souvent au détriment de la patience de son interlocuteur. En outre, elle souffre également, d’une façon plus ou moins liée à sa première affliction, d’un déficit de l’attention. Si la jeune femme n’aura aucun mal à s’adresser à vous, l’inverse en revanche relèvera du défi. Elle se laisse déconcentrer facilement, et perd régulièrement le fil de ses pensées, captivée par quelque chose qui aura franchi les frontières de son champ de vision. L’adjonction de ces deux phénomènes en font une personne lunatique, difficile à apprécier et peu sûre d’elle. Cependant, c’est une Élementale pleine de bonté, qui n’hésitera jamais à aider quelqu’un dans le besoin – bien qu’elle ne réussisse la plupart du temps qu’à faire empirer les choses.


Histoire

« En rang ! Et faites attention ! ». Les enfants sortirent en trombe, dans un brouhaha assourdissant, laissant sur leur passage quelques marques de brûlures et de roche brisée. De toutes les écoles du continent, c'était certainement celles d'Aeden qui mettait le plus à l'épreuve les nerfs des professeurs. La plupart du temps, c'était au sein même de la classe que les plus jeune faisaient l'expérience de leurs premiers pouvoirs élémentaires, avec les complications qui s'en suivaient. Tous ne le découvraient pas en même temps, bien sûr, mais les quelques-uns qui avaient ce privilège donnaient du fil à retordre aux instituteurs. Pourtant, Magdalena McFickswitch tenait bon ; elle faisait ce métier depuis déjà soixante ans, ce n'était pas aujourd'hui qu'elle allait craquer pour quelques éclaboussures et un pilier de métal à travers son tableau. D'autant plus que la journée était loin d'être finie, il restait encore une étape difficile, qu'elle appréhendait grandement - avec raison. Parmi tous les autres jours, les sorties scolaires, ou les jours de fêtes, la visite annuelle des soldats de la ville ou même lorsqu'elle devait gérer deux classes au lieu d'une, rien n'égalait le poids en stress de ce jour-là. Avant de passer la dernière porte qui la séparait de ses pires craintes, elle fit craquer ses lombaires, et soupira. Quand elle poussa le battant, le vacarme était presque aussi assourdissant que celui qu'elle venait de laisser derrière elle. Tous les parents étaient là, peut-être une centaine de personnes, de la mère célibataire au couple venu avec les enfants en bas-âge et les grands-parents. Et avant la tombée de la nuit, elle devrait s'être entretenue avec chacun, de leurs leur enfants, leur comportement, leur pouvoirs, leur capacité à passer en classe supérieure. Et comme à chaque fois, elle se ferait incendier, rire au nez, insulter, parfois. Chacune de ces réunions annuelle lui faisait se poser la même question : Est-ce que les parents n'étaient pas plus à leur place dans sa classe que leurs enfants ? Heureusement, elle jouissait tout de même d'une réputation qui n'était plus à faire. Lorsqu'elle entra dans l'antichambre qui menait à son bureau, où elle allait rester enfermée durant plusieurs heures, personne ne fut donc étonné de la voir arborer un visage sévère, taillé dans la roche la plus dure. Elle marcha sans se préoccuper des premières questions, fit pivoter la poignée et attrapa le planning accroché derrière la porte. De sa voix cassante, elle annonça : « Monsieur et madame Anthème, s'il vous plait. ». Dans le fond de la salle, elle vit se lever deux énormes silhouettes. Premier rendez-vous, et elle avait déjà affaire à des contrôleurs du Feu. L'après-midi s'annonçait longue et exténuante.

« Monsieur... Le père de Jil ? ». Son nom était suffisamment compliqué pour qu'elle n'essaye même pas de le prononcer. L'intéressé, un artisan dans la force de l'âge, mais à la stature légère, s'avança en trainant légèrement du pied. L'institutrice le fit entrer, et s'asseoir devant son bureau. Sans lever les yeux vers lui, concentrée sur le dossier large comme la table qu'elle avait sous le nez, elle parcouru rapidement du regard la page de garde. En lisant les premières lignes, elle eut un petit soupir et s'affaissa doucement. Elle détestait avoir à annoncer de mauvaises nouvelles, ça la mettait dans un état d'empathie qu'elle se refusait d'ordinaire. « Monsieur, nous devons parler de Jil. C'est une enfant... Troublée. Avez vous déjà envisagé qu'elle puisse être atteinte d'hyperactivité ? ». En lâchant ces derniers mots, elle releva la tête pour faire face au regard du père, et elle ne pu s'empêcher de grimacer en constatant son air dévasté. Il n'avait pas l'air surpris, non, c'était même plutôt l'inverse ; ses yeux étaient creusés de grandes poches sombres, sa coiffure ébouriffée et elle n'arrivait pas à l'imaginer sourire tant il semblait abattu. « Ah, vraiment ?.. Qui l'eut cru... ». Ravalant sa salive, Magdalena croisa les doigts sur le dossier, peu enchantée à l'idée de ce qu'il lui restait à annoncer. « ... Je vois. Il se trouve également qu'aujourd'hui même, votre fille, euh... Votre fille s'est découvert un élément. ». L'annonce figea l'homme qui écarquilla les yeux, une lueur craintive au fond de l'iris. Sans se laisser démonter, l'institutrice continua. « Vous devez savoir, comme moi, qu'elle avait depuis quelque temps commencé sa recherche, elle est passée par le feu et l'acier déjà, et... ». « Oui. Je sais oui, j'ai cru m'en apercevoir. Dites moi qu'elle a choisi l'eau ou la nature, quelque chose de calme, de paisible... ». Son interlocutrice hésita un instant, puis rassembla son courage pour la mauvaise nouvelle. « En fait... Non. Non, j'ai bien peur que non. Votre fille s'est choisie la foudre. ». Le père cru sentir ses cheveux blanchir davantage, et son épiderme se rider à l'annonce des heures sombres qui l'attendaient encore. Une longue plainte jaillit de sa gorge, alors que la vieille femme lui tapotait l'épaule, pleine de compassion. Non, la vie de cet homme n'allait pas être simple du tout.

Un peu plus tard, le pied à la traine, le dos courbé et les yeux fatigués, le père de Jil allait la chercher dans la cour, évitant au passage quelques boules de feu et une stalactite filant droit vers sa tête. Tout ça n'était que caresses comparé à une soirée entière avec la gamine. Ce n'était pas sa faute, pas plus que celle de son père, mais elle était insupportable. Il plissa les yeux, cherchant, parmi les bambins qui hurlaient et couraient partout, la tignasse flamboyante de sa jeune fille. Quelques secondes plus tard, il l'apercevait. Elle était là, dressée sur une petite cabane en bois. « Je ! Suis ! Invincible ! ». La seconde d'après, elle se mettait à grésiller en envoyant aux alentours une gerbe d'étincelles, bientôt applaudie et encouragée par ses camarades. Son père poussa un soupir, hésita à aller la chercher, quand elle s'aperçu d'elle-même de sa présence. « Papa ! Papa, papa ! Hé, papa ! Je suis là, regarde ! In-vin-cible, ha ha ha ! Hé, papa ! Reste là, je te rejoins. ». Elle s'exécuta en chargeant son corps à la manière d'un éclair, avant d'apparaître quelques pas derrière son géniteur, perchée sur le dos d'un de ses semblables occupée à examiner une fourmillière. « T'as vu ça ?! C'est trop bien, je suis une Élementale de Foudre ! Je suis -gzt- ». Incrédule, il la regarda se figer un instant pour être parcourue d'un frémissement électrique. « ... Invincible ! C'est pas cool, ça ? C'est pas cool ? Dis papa, on va où ? On fait quoi ? Oh, on va chercher une glace ? Ouais, une glace ! Allez, allez, allez, dis oui ! Ou alors un thé. C'est bon aussi un thé, mais c'est pas froid comme la glace. En même temps : c'est de la glace - ha ha ha ! C'est pas comme si c'était -gzt- ». Trouver son élément ne l'avait pas apaisée, ça ne l'avait pas calmée ou changée, ça n'avait fait qu'exacerber  sa personnalité déjà éclatante. Soupirant de nouveau en révant de son lit, le père de Jil la prit par la main, encaissant sans broncher la première d'une longue série de décharges. « ... pas de la glace ! Parce que C'EST de la glace, c'est dingue, non ? On va où déjà ? ». Tournant la tête vers elle, il ne put cependant s'empêcher de sourire, ému et attendri par ce jour si particulier que vivait sa fille ; elle souriait toujours autant, et il était persuadé de réussir à passer outre ses menus défauts, pour voir ce rire gravé sur son visage, encore quelques années.

Peu encline à s'intégrer en groupe, ou à se dénicher un travail en ville, Jil grandit chez son père, l'aidait aux tâches ménagères, ou gardait les enfants du voisinage ; quoi de plus efficace qu'une infatigable gamine pour en surveiller d'autre ? Elle ne s'arrêtait jamais, ne les quittait pas des yeux et participait à chaque jeu comme si sa vie en dépendait. Ce furent les années les plus heureuses de sa vie, et elles s'étirèrent pendant cinquante-quatre ans. Le père de Jil vieillissait de jour en jour, faiblissait, se courbait davantage ; la jeune femme, elle, avait cessé de grandir. Peu de temps après ses vingt ans, elle avait été diagnostiquée comme éternelle, contrainte de voir son géniteur décliner sans l'accompagner. Lorsqu'il mourut, l'Élémentale hérita de la chaumière familiale, continua quelques temps son gardiennage d'enfants, sans parvenir à y mettre la même énergie qu'auparavant. Elle mangeait seule, se couchait dans une maison vide, se réveillait perdue, et n'avait personne à qui parler pour étancher sa soif de discussion ; il fallut trois nouvelles années avant qu'elle ne décide de revendre la bâtisse, pour partir s'installer à Avalon. À cette époque, le pays connaissait une forte hausse de natalité, et s'occuper d'enfants touchés par le péché représentait un défi d'autant plus corsé. Ce fut bien plus tard, après avoir acquéri une stabilité relative, qu'elle décida sur un coup de tête de mettre fin à l'incessante routine qui avait pris racine dans sa manière d'être. L'année de ses cent-un ans, le hasard la fit assister à une représentation d'artistes Élémentals, de saltimbanques jouant avec le feu, l'eau et la foudre comme elle le faisait avec les enfants. Son métier ne lui avait jamais laissé le temps de s'intéresser à sa maitrise, et voir l'un de ses semblables manier avec agilité et précision l'instable élément orageux, il ne lui en fallu pas plus. Elle revendit son logis pour un appartement plus modeste dans le centre de la ville, utilisa ses quelques économies pour se fournir en matériel de voyage, et commença ce qui devrait être une longue, fastidieuse, et exaspérante quête, pour tous ceux qui allait la rencontrer.

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