Aubépine Percefeuille
Nom : Percefeuille
Prénom : Aubépine
Surnom : Aube
Sexe : Féminin
Taille : 153cm
Âge apparent : 15 ans
Ère de naissance : Conciliation
Race : Magicienne
Spécialités :
- Agilité : 2 + 1 = 3
- Force : 2 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 = 6
- Charisme : 6 + 1 + 2 + 1 + 1 + 1 = 12
- Intelligence : 7 + 1 + 1 + 1 = 10
- Magie : 8 + 1 + 1 + 1 + 1 = 12
Métier : X
Activité : Étudiante à Basphel, département de la Craie
Armes :
- Un bâton ornementé en bois de chêne dont l'embout se détache pour révéler une lame
- Une dague marquée de ses initiales (aussi émoussée qu'un couteau à beurre)
Particularité : Être une catastrophe ambulante
Pouvoirs et gains
Pouvoirs de base :
- Umbra In Lucem Benedictio
- La Valse Créatrice
- La Magie des Pentacles
- Fabriquer des potions
- Environnement printanier
Gain de niveau II :
- X
Pouvoirs :
- Soupçon de trahison : Il s'agit d'une poudre qui doit obligatoirement être saupoudré sur des gâteaux. Lorsque des personnes en mangent, elles ont envie de trahir ceux qui leur sont chers.
- Le cri du cœur : Lorsque Aubépine écrit (que ce soit un devoir, une lettre, une note, des cours, etc.) sous le coup d'une émotion négative telle que la rancœur ou la colère, il y a un risque pour que des pamphlets se mettent à envahir les derniers lieux publics qu'elle a fréquentés. Si la forme est adaptée au format du billet, le fond de ce qu'elle était en train d'écrire ne change pas.
- Main baladeuse : C'est un pouvoir qui permet de créer deux portails. En passant sa main dans l'un, elle ressort par l'autre. Ca permet, entre autres, d'attraper des objets normalement hors de portée.
- Ça sent le roussi : Votre personnage est capable de créer de la fumée qui propagera une odeur de brûlé et donnera l'impression qu'un incendie s'est déclaré quelque part.
- Apparition de points noirs
- Régénération dans l'Eau - dès que votre personnage est au contact de l'eau, les petites blessures se résorbent.
- Puberté précoce : Lorsqu'Aubépine est sous l'effet de ce sort, les personnes autour d'elle la voient plus âgée et mature qu'elle ne l'est en réalité.
Armes :
- X
Artefacts :
- Le moule à gâteau [plume] : Il s'agit d'un moule à gâteau qui, s'il est placé à l'envers sur un plat le soir, fait apparaître un gâteau la nuit (le moule ponctionne la magie aux alentours). Le lendemain, un gâteau apparaît. Ce gâteau a la particularité d'avoir un pouvoir d'attraction assez grand sur les gens et les attireront vers lui et ceux qui ont contribué - inconsciemment - à le créer. Parfait pour se faire des amis, même si les effets sont éphémères.
- La Clef magique : Il s'agit d'une clef qui peut entrer dans toutes les serrures. Elle ne sert pas à ouvrir les portes de base mais plutôt à les fermer. Quand on tourne la clef dans une serrure, la pièce dans laquelle la personne se trouve devient protégée magiquement des intrusions extérieures. Il suffit de la tourner dans l'autre sens pour que le sort cesse de fonctionner.
- Le bol souvenir de vacances [Dans la chambre du patchwork weirdo] : Comme ça, on dirait un bol souvenir de vacances. Blanc, son tour est d'une couleur assortie au dessin qui figure sur la porcelaine. Un objet qui semble banal en somme mais qui ne l'est pas. En effet, il a la particularité d'envoyer celui qui boit son contenu en entier au beau milieu du lieu qui y est dessiné. Parfait pour faire des farces de plus ou moins mauvais goût.
- Le miroir maudit : Il s'agit d'un miroir qui semble tout à fait banal à première vue. Néanmoins, de temps en temps dans son reflet apparaissent des scènes horribles, provenant du conte ou non. Si celui qui les regarde reste trop longtemps devant, le miroir l'aspire et il se retrouve au beau milieu de la scène. La seule façon de s'en échapper est de crier trois fois le nom d'un des personnages les plus mauvais du conte ou qu'une autre personne regarde à son tour dans le miroir (la notice est marquée derrière le miroir).
- Tenue magique : Il s'agit d'un vêtement qui change d'apparence en fonction de la situation. Si votre personnage entre dans une salle de bal, la tenue magique se transformera en habit d'apparat. Si votre personnage doit courir, elle se transformera pour optimiser cette tâche. Néanmoins, l'inventeur a oublié d'informer qu'une fois sur dix, la tenue magique se trompe.
- Stylo de bois vert : Le bourgeon de fleur d'aubépine qui est à son extrémité se développe au fur et à mesure que l'on écrit avec. Lorsqu'il est pleinement ouvert, la fleur dégage une brume parfumée qui aide son utilisateur à se concentrer.
- Exemplaires du conte : Lorsqu'un personnage du conte les lit, il se peut qu'un autre personnage ayant joué un rôle dans ce dernier soit téléporté soudainement vers le lecteur depuis le livre. Choc garanti. Les exemplaires peuvent se prêter.
- Kigurumi écureuil
- Les semelles du funambule : il s'agit d'une paire de semelles qui se glissent facilement dans n'importe quelles chaussures. D'allure simple, il s'agit pourtant d'un artefact couramment utilisé dans le milieu du cirque, celles-ci offrant à son utilisateur un meilleur équilibre dans sa marche.
- Un Guide de Survie en Territoire Hostile - il vous détailleras les mythes de certaines races, les armes et des techniques de combat, des techniques de défense, les moyens de fuite et de déplacements sur certains terrains lorsque vous êtes confronté à ces dernières [elles peuvent être animales, inexistantes, les Goleds, etc.]
- La nouvelle avec un n minuscule [Aubépine peut se vanter d’avoir des informations exclusives sur la noblesse Eversha. Ça ne vaut pas grand-chose, mais ça se glisse bien dans une conversion pour paraître plus éduqué.]
Formes de magie :
- Magie de la Lumière
- Magie Bleue
Patrimoine et réputation :
- Popularité Nationale chez les Humains
Role-play
« Aujourd’hui, c’est sûr, je deviens une Sorcière ! »Aubépine se frottait les mains, les joues encore plus roses que d’ordinaire, des étoiles plein ses yeux verts. Ses lunettes rondes et cerclées d’or étaient embuées par la vapeur de la marmite dans laquelle mijotait un étrange liquide peu ragoûtant, à la couleur incertaine. Elle se remit à touiller lentement le mélange, tandis que de l’autre main, elle penchait précautionneusement un flacon d’où s’échappait des gouttes d’une mélasse verte à un rythme régulier. Un minuscule hibou de la taille d’un merle se tenait sur son épaule, l’air aussi concentré que la petite femme ronde qui lui servait de perchoir. Lorsqu’il s’approcha d’un peu trop près, celle-ci lâcha sa cuillère pour le chasser d’un geste agacé.
« Ouste, Philomène ! Si l’une de tes plumes tombe dedans, ça risque encore de tout faire... Oh non ! »Le flacon venait de s’échapper de l’emprise de ses doigts moites. Hoquet étouffé, bruissements d’ailes et fracas de verre ; une terrible odeur de soufre se diffusa dans l’air. La jeune fille se précipita à la fenêtre pour tirer les lourds rideaux de velours qui plongeaient la pièce exiguë dans la pénombre, mais ses pieds s’empêtrèrent dans le tissu et elle s’affala au sol, bousculant sa table de chevet au passage, qui ne manqua pas de lui faire pleuvoir dessus bocaux et ouvrages en tout genre. Un raie de lumière bleue s’échappa de sous le rideau qui recouvrait désormais la petite magicienne, et soudainement, un fin tapis de mousse se développa sur la tranche des livres aux alentours, tandis que ça et là, des petites fleurs colorées surgissaient d’entre les lattes du plancher. Un léger parfum sucré vint se mêler à l’odeur de soufre ; le résultat était parfaitement écœurant.
« Oh mazette… pas encore... » grommela jeune fille d’un air boudeur - mais résigné - tout en se relevant maladroitement. Après avoir vérifié que le verre de ses lunettes était encore intact, elle enjamba les décombres pour aller se planter au-dessus du chaudron, la mine soucieuse. Comme elle le craignait, la potion avait tourné et était irrécupérable. Encore une qui servira à
arroser les plantes mortes, comme dirait son père.
Le souvenir de sa famille lui arracha un soupir chargé de nostalgie. Leur présence bienveillante lui manquait souvent. Pourtant, ils se désespéraient tous de son projet de devenir Sorcière, malgré le fait qu’elle le fomentait depuis toujours – ou presque.
Aubépine s’approcha de son lit et attrapa l’ouvrage qui dépassait de sous l’oreiller pour le caresser du bout des doigts. Sa tante préférée se mordait encore les doigts de le lui avoir offert et pourtant, c’est ce qui avait allumé des lumières dans ses yeux d’enfants et lui avait fait découvrir son but dans la vie. Elle le feuilleta distraitement, capable de réciter son contenu par cœur. C’était un livre d’images destiné à prévenir les jeunes magiciens des dangers de la Sorcellerie et de ses pratiquant ; édulcoré à souhait, les têtes décapitées étaient remplacées par des citrouilles colorées, les orgies ressemblaient à de grandes célébrations dansantes et les longues capes sombres et chapeaux pointus étaient délicieusement attrayants. Il n’en avait pas fallu plus pour fasciner la petite fille et ravir son cœur.
Un coup d’œil jeté à la marmite qui soupirait encore ses sinistres vapeurs lui rappela que son objectif était encore loin d’être atteint. Philomène vint se reposer sur son épaule et frotta sa petite tête contre sa joue dans un geste réconfortant ; le visage d’Aubépine s’éclaira de nouveau et elle ébouriffa affectueusement le plumage de l’oiseau. Il en fallait plus pour la décourager ! La prochaine tentative serait la bonne, elle en était certaine. Il lui manquait juste d’un peu d’huile de coude et de chance, voilà tout.
Elle s’apprêtait à remettre de l’ordre dans sa chambre lorsque des bruits de pas précipités se mirent à résonner dans le couloir. Effarée, elle attrapa la grosse montre à gousset qui pendait sur son opulente poitrine.
Par Suris ! Il était déjà si tard ?! L’heure du déjeuner était passée et le cours de sport allait bientôt commencer. La petite magicienne se mit à s’agiter dans tous les sens, paniquée ; elle n’avait même pas eu le temps de grignoter ! Avait-elle le temps de passer à la cafétéria ? Et si elle séchait ?
Non, non, non... qu’en penserait le professeur ? Son faciès s’embrasa à cette pensée. Vraiment, quel dommage que son philtre d’amour n’ait pas pris... Elle n’était pas certaine qu’il aurait été sa première cible, cela dit ; de nombreux élèves avaient attiré son attention. Et puis, il y avait aussi ce cantinier au sourire ravageur, qui ne manquait pas de lui octroyer une portion supplémentaire quand elle le lui demandait gentiment.
Pas le temps de se perdre dans des rêveries à l’eau de rose ; elle avait tout juste le temps d’enfiler sa tenue de sport, si elle se dépêchait. Elle se débattit quelques instants avec sa tignasse verte, encore plus emmêlée que d’ordinaire à cause de sa malheureuse chute – même si, soyons honnête, les malheureuses chutes faisaient partie intégrante de son quotidien - et se résolut vite à les tresser en deux nattes épaisses pareille à de grosses lianes, d’où quelques épis rebelles s’empressèrent de s’échapper. De toute façon, ça ne ferait pas une grande différence sur le terrain. Elle détestait faire de l’exercice, et l’exercice le lui rendait bien. Pour Aubépine, mouvoir son corps sans se blesser d’une façon ou d’une autre pouvait représenter un véritable défi ; et forcément, vivre la tête dans les livres et les chaudrons n’avait en rien aidé à améliorer sa condition physique, digne d’un moustique malade. Elle attrapait toutes les saletés qui traînaient, s’essoufflait en deux minutes et finissait toujours en queue de peloton derrière ses camarades. Si ses performances académiques n’avaient pas été assez bonnes pour compenser ces lacunes, elle aurait été recalée à coup sûr.
En tout cas, pour le moment, elle n’avait pas le choix. Il lui faudrait pour aujourd’hui encore subir le supplice de la sueur rance et des crampes aux mollets. Mais à la fin de la journée l’attendaient un repas chaud, plein de temps libre pour potasser ses ouvrages et peaufiner ses sombres desseins et un gros dodo ; à cette pensée, un grand sourire sincère naquit sur les lèvres de la petite magicienne, et c’est pleine d’enthousiasme qu’elle ouvrit la porte de la chambre qui menait sur son avenir brillant de future Sorcière.