Zénithaär est l’Æther de l’Indépendance et du Mensonge. Elle représente la liberté, l’affranchissement et les possibilités, ainsi que la dissimulation, la tromperie et l’imposture. Elle est la femme à la peau sombre et aux yeux d’ambre, aux longs cheveux noirs. Elle est ornée par plusieurs marques grises et orangées, formant des tatouages parfaitement symétriques. Kihmahri est la Déesse de la Vérité et de l’Instinct. Elle représente la sincérité, l’authenticité et l’évidence, ainsi que l’intuition, le pressentiment et la perception. Elle est la femme à la peau claire et aux yeux corail, avec de longs cheveux blancs. Elle est entièrement recouverte de tatouages, à peine plus sombres que son teint. Zénithaär et Kimahri sont sœurs. Elles sont les Orishalà, les Divinités Protectrices du Peuple des Orishas. Elles sont indissociables : l’une ne peut pas être priée sans l’autre car elles forment un tout harmonieux, aux yeux des croyants. Il y a des siècles, la trahison d’un Elu de Zénithaär, désirant régner sans l’Elu de Kimahri, a fait sombrer la nation dans un chaos indescriptible. Cela a presque détruit les deux cultes, qui furent oubliés. Depuis, le Peuple des Orishas n’est plus gouverné par des jumeaux, ce qui était alors la tradition. Un seul individu est élu par les Déesses, et il est devenu tabou de régner à plusieurs. Zénithaär et Kimahri ne sont priées que par les Orishas, ou par les individus proches de leur culture. Elles sont considérées comme des entités neutres, penchant tantôt vers le bien, tantôt vers le mal. Le Temple de Leëcha est le plus prestigieux des lieux de culte des Orishalà, même si elles partagent l’édifice avec Delta. D’après les croyances des Orishas, Zénithaär et Kimahri adoreraient s’emparer d’enfants, afin de murmurer quelques mots à l’attention du peuple. Les individus ayant un œil à l’étrange nuance d’ambre sont donc particulièrement choyés, car on croit qu’ils sont le portail idéal pour les Déesses. Même si elles sont des Ætheri très anciens, elles sont revenues sur le devant de la scène assez récemment. De ce fait, les rites ne sont pas encore très bien fixés et chaque famille tisse peu à peu ses propres traditions. Dans les représentations artistiques, elles sont souvent représentées sous la forme d’animaux sauvages, très semblables mais différents à la fois puisque les couleurs tranchent.