Incarnation des passions tendres et sages, de la fidélité et de la sincérité, Isahora est la Déesse de l’Amour et des Mariages, celle qui ne protège que les véritables affections et les unions franches et loyales. Depuis toujours, elle est parmi les divinités les plus populaires et les plus priées, détenant par la même une puissance inimaginable. Aussi prénommée Callista, Emilia, Olympe ou Theresa, l’Æther est affublée d’une panoplie de différents noms qui n’existent que pour la désigner, elle. D’après les légendes, il n’existerait plus, à l’heure qu’il est, qu’une seule Déesse de l’Amour, Isahora ayant pris soin d’évincer ses rivales. Malgré ce mythe, elle est considérée comme une figure profondément bénéfique, n’ayant agi que pour le bien des attachements sincères. Son alignement fait d’elle, par ailleurs, une figure assez peu en vogue chez les Peuples Maléfiques et les Orishas.  Son animal fétiche est le Cygne. Elle est aussi symbolisée par les alliances que s’offrent les promis pour sceller leur union, et par les orchidées blanches. Dans la plupart des œuvres, Isahora est dépeinte comme une magnifique créature à la peau de pêche et aux yeux bleus dont les longs cheveux blonds sont piqués de fleurs colorées. Esquissée grande et mince, elle est un modèle de grâce et de beauté. Son Temple le plus grand et le plus prestigieux se trouve sur les Terres d’Emeraude mais elle possède des sanctuaires sur bien des terres et des cités, dont un notable en Pabamiel. Isahora est presque systématique invoquée durant les mariages afin de bénir les jeunes époux et il est de coutume de planter une orchidée en son honneur, de choyer la plante pour s’attirer les faveurs de la Déesse. Elle est particulièrement priée par les jeunes gens qui cherchent l’amour. Des autels sont érigés en son honneur au sein même des foyers, pour qu’elle protège le couple et maudisse les amants. Son culte n’exclut pas les séparations, car l’amour doit être présent. Au-delà de son rôle primordial dans le quotidien de bien des habitants des Terres du Yin et du Yang, Isahora est aussi au cœur d’une multitude de mythes et de légendes. Elle est souvent décrite comme une femme jalouse de la beauté des autres, cherchant à détruire celle qui serait plus attrayante qu’elle ne l’est. Tombée sous le charme du Dieu de la Guerre, elle n’en détesterait que de façon plus virulente l’Æther Kennocha, souvent considérée comme la plus belle d’entre toutes. Isahora, contrariée de n’être pas adulée par son adoré, chercherait à s’en prendre à la Déesse sans l’anéantir pour ne pas fâcher Haziel. Isahora est aussi, d’après les histoires, la sœur d’Uhaïna, avec qui elle ne s’entend pas.