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 [Top Site 60] - Parfois, il y a des morts

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Kaahl Paiberym
~ Sorcier ~ Niveau VI ~

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Kaahl Paiberym
Dim 29 Aoû 2021, 22:22



Parfois, il y a des morts


La lune était haute dans la ciel. Le bruit de mes pas dans l’herbe fraiche accompagnait la caresse de ma robe et le hululement des chouettes. Un sourire se dessina sur mon visage. Mes cheveux tombaient en cascade sur mon buste, recouvrant partiellement le décolleté de ma tenue et le médaillon qui reposait sur ma gorge. Les nuages, parfois, effaçaient la luminosité. Les arbres de la forêt environnante en devenaient que plus effrayants. Leurs branches squelettiques se tendaient vers le ciel, comme autant de bras décharnés priant les cieux de leur laisser un répit. Dans mon sillage, des petites silhouettes me suivaient, comme des Sans-Âmes. L’esprit vide, les enfants étaient envoûtés par mon parfum, par mes mots, par ma présence. Je les conduisais loin de chez eux, petit à petit, seconde après seconde. Je les arrachais à leur foyer pour les enfermer dans un monde de noirceur et de sang, un monde duquel ils ne sortiraient jamais. Et ils auraient beau pleurer, crier, se débattre, ils finiraient tous par s’étrangler et se taire. Des larmes des innocents, je ferai des potions de fertilité. Du cœur de l’enfance, je façonnerai un poison foudroyant.

Alors que rien ne semblait pouvoir arrêter l’étonnante procession que nous formions, une silhouette se dessina à une centaine de mètres de moi. Haute, elle m’arracha un frisson. Je le reconnus sans une seule hésitation. Il était le Vautour. Celui qui m’avait poussé dans les escaliers. Celui qui ne cessait de détruire mon existence. Celui qui passait ses nerfs sur moi. Tout, dans le Monde des Rêves, me semblait limpide. Cet homme était un véritable monstre et ce que je savais, ce qui était enfoui à l’intérieur de moi, son visage de Magicien, n’était qu’un leurre. « Pars… » murmurai-je. « Ne gâche pas tout. Non. Ne gâche pas tout. Ne gâche pas tout. Pars. Je t’en prie. Pars. » Perturbée, ma paume rejoignit le haut de mon crâne et le frappa plusieurs fois, comme si secouer mon cerveau suffirait à supprimer l’image d’Elias. « Pars… Pa… Pars. Pars. Pars. » Mon monde était en train de s’écrouler. Le sort qui maintenait les enfants léthargiques et sous mon contrôle se délitait. Je me retournai, à temps pour les voir s’enfuir. « Non… Non ! Revenez ! Je vous en prie ! J’ai des friandises ! Revenez ! » Mon visage pivota vers lui. « Toi ! Tu m’as volé ma vie ! » Je pris mes cheveux entre mes mains et tirai dessus en hurlant. Lorsque mes doigts relâchèrent leur prise, ma coiffure était celle d’une folle. Adieu l’envoûtante Sorcière. Bonjour l’aliénée. « Je… Je dois te tuer… Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir et pour ça… Pour ça c’est toi qui dois mourir ! Lâche ! » Il ne bougeait pas. « Lâche ! Me tuer c’est vraiment… Vraiment c’est… » Pire que tout, parce que l’impuissance me rongeait à chaque fois que ses griffes se refermaient sur moi. Vieille, je n’avais pu résister. Enfant, je n’avais pu non plus. Tout ça… Tout ça suffisait à justifier le mal qui l’habitait, à le révéler. Qui tuait un enfant ? Qui tuait une vieillarde ? Je me mis à rire. Comment faisaient-ils tous pour ne pas comprendre qu’il était le mal ? Qu’il était tellement horrible qu’il s’effrayait lui-même et était obligé d’oublier une partie de sa noirceur pour ne pas sombrer ? Pour ne pas tout détruire ? « Laisse-moi tranquille ! » criai-je, prise entre deux eaux. Je voulais qu’il mourût mais il était trop menaçant. Il ne bougeait pas. Il ne me regardait peut-être même pas. Je sentais pourtant ma peau brûler, se tordre, se déchirer. J’étouffais. Les flammes rendaient ma chair malodorante. Il n’y avait pourtant aucun feu. De l’acide ? Je hurlai, paniquai, me débattis. Les ténèbres m’engloutirent et je me réveillai en sursaut, en criant. À côté de moi, je vis Érasme. Il me fixait, la face pleine de croutes, une épée dans la main. Assis sur mon lit, sa paume libre caressa mon visage. « Eméliana dit que tu es amoureuse de moi. » « » J’étais trop effrayée par mon cauchemar pour répondre. « Tu vas faire ce que je veux. » Le pommeau de l’arme entra sous le drap qui me couvrait. Je sentis la froideur du manche sur la peau de mon ventre. Il descendit plus bas. Le Prince sourit et se pencha à mon oreille. « Écarte les cuisses. » Je le fis, parce que j’aimais la lueur dans ses yeux et son intérêt soudain pour moi. J’avais besoin de quelqu’un à qui me raccrocher. Je savais qu’il se fichait de mes larmes mais ça n’avait aucune importance. Je sentis le métal se placer et forcer. « C’est bien. » me murmura-t-il. « Ça restera entre nous. Je ne te tuerai plus, si tu restes sage. Mais si tu parles, tu le regretteras. »

_________________________

La Princesse Réta avait aimé le labyrinthe dans lequel avaient été enfermés les candidats de l’épreuve d’Eméliana, au point d’en exiger la mise à disposition pour sa propre épreuve. Avant d’arriver au cœur de ce Temps, j’avais étudié les informations qui m’avaient été transmises. Je vivrais là, à présent, sans aucune possibilité de retour en arrière. Le futur ne m’appartenait plus, pas plus que le passé. Ma mission était claire, presque sadique : m’éliminer moi-même. Je ne pouvais néanmoins pas agir comme je l’entendais. Les choses n’étaient pas aussi simples. Je devais opérer d’une manière chirurgicale, afin que l’ensemble ne fût pas perturbé. Ça prendrait du temps. Surtout, j’avais dû recourir à plusieurs stratagèmes dans l’optique de me fondre dans la masse. Il était hors de question, également, que j’usasse de mon véritable nom. De la même façon, j’avais dû modifier quelque peu mon apparence. L’acquisition d’Umbra Ora était une aubaine. Le sort m’aidait à être invisible, bien plus que ce que j’aurais pu être sans cette magie.

« Dors. » murmurai-je, une fois que je fus en face de l’un des candidats, en levant ma main pour la placer devant les yeux du garçon. Son corps s’écroula. Je le rattrapai avant qu’il ne touchât le sol, afin de le sauvegarder des maux qui auraient pu l’atteindre. Cette première opération était assez simple. Je devais gagner l’épreuve de Réta, afin d’entrer dans le cercle des enfants royaux. Réta. La Sorcière changerait de prénom d’ici quelques lunes, lorsqu’un groupe de filles se déchaineraient sur elle, verbalement et physiquement. Pour le moment, elle restait Réta. Je fermai les yeux. Là était le plus complexe : ne pas révéler d’informations trop tôt, vivre avec ce Temps, laisser les événements advenir, même les plus cruels et sanglants. Il était exigé de moi de maintenir le portail de la haine ouvert. Parfois, je devrais même aider les monstres à mordre et à griffer. Il n’y avait aucune échappatoire, aucune façon de procéder autrement. Je me détesterais probablement pour ce que je ferais.

« Papilionem. » susurrai-je. Dans l’air, des papillons céruléens apparurent et commencèrent à voleter devant moi, afin de me montrer le chemin. Je les suivis, d’un pas qui, à mes yeux, était lent. Ce n’était qu’une impression interne. Autour de moi, le reste du monde avançait au ralenti. Je ne me pressais pas, parce que j’arriverais avant les autres aux côtés de Réta. Il fallait simplement que je vérifiasse que personne ne croisât ma route ainsi. La différence de temporalité vis-à-vis de l’espace pourrait être mortelle pour l’extérieur de ma bulle. Je cessai lorsque je sentis sa présence et laissai les lépidoptères s’avancer vers elle. Le cache-cache était terminé. À présent, il me fallait l’attraper. C’était amusant, de la voir aussi jeune. Je souris et me mis à courir dès qu’elle me repéra. Elle portait une longue robe, surmontée d’une cape rouge. Elle voulait qu’on la trouvât. Elle désirait qu’on l’aimât. Réta avait besoin de cet amour qu’elle ne trouvait nulle part. Personne ne voulait la prendre dans ses bras pour les bonnes raisons, personne ne voulait la rassurer, personne ne voulait la soigner. Elle serait terrible, à l’avenir, parce que les mauvais traitements subis la rendraient aride et folle. Sa folie serait attirante, tellement qu’elle perdrait ceux qui poserait les yeux sur elle. Je le savais. Je l’avais vu. Je l’avais senti, le gouffre sous les pieds de ses proches. Petit à petit, elle s’élèverait. Réta serait comme le cliquetis d’une horloge que l’on finit par oublier. Pourtant, lorsque minuit sonnerait, la réalité serait abrupte. Elle n’était pas ma mission. Si j’échouais, peut-être qu’elle ne serait jamais ce que j’avais observé d’elle. Que serait-elle ? L’avenir le dirait.

Sa fuite fut de courte durée. Elle était blessée. J’en avais conscience. Perdre sa virginité ainsi n’était pas agréable. L’entrée avait été forcée et tourmentée. La douleur était encore présente, comme une courbature ensanglantée. Je refermai ma main sur son poignet et la tournai vers moi. Nos regards se croisèrent et le temps fila, les papillons nous entourant dans une danse féerique. « Il me semble que j’ai gagné, Princesse Réta. » « Et qui êtes-vous ? » Je souris mais ne répondis pas. J’étais le gentil de l’histoire.

1527 mots

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Pulsar Verhoeven
~ Magicien ~ Niveau II ~

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Pulsar Verhoeven
Mar 31 Aoû 2021, 20:01


Illustration - Stachely
Parfois, il y a des Morts

Monika était en train de dresser le plateau contenant le repas de la Marquise, qu'Aleran Ward venait de lui remettre. Il stressait quelque peu et voulait que tout soit parfait, vu qu'il remplaçait le cuisinier durant ses congés, ce n'était pas une mince affaire, d'autant plus qu'elle revenait d'un surmenage. Cela dit, même pour la Magicienne, les odeurs lui ouvraient allègrement l'appétit. Au menu, ce serait un morceau de blanc de poulet, ainsi que de la purée de pommes de terre, complément beurre et un pichet d'eau sucrée. Rien de bien costaud pour ses bras entraînés à la tâche, ni pour l'estomac de celle qui n'était pas encore remise de sa semaine comateuse. Comment ne pas le qualifier ainsi devant la faiblesse de son organisme ? Elle avait eu si peur et, Dieux ! ... Qu'elle avait été idiote de se précipiter ainsi au sein de la Caserne des Jardins de Jhēn pour aller supplier le Capitaine Katzuta de venir à ses côtés, comme si le son de sa voix allait la ramener dans l'instant. C'était pour dire à quel point son propre état se trouvait proche de l'anxiété, son coeur avait manqué plusieurs battements en constatant l'état de son amie. Elle était si pâle, comme si la Mort était venue la chercher et même en voyant sa respiration, c'était comme si ... Est-ce que le Capitaine avait vécu ça ? Quand elle avait dormi durant une décennie, est-ce qu'il avait ressenti ce vide béant ? Est-ce que cela avait été pire en conséquence de leur Lien ?

Marquise, votre repas.
Ah ... Oui, merci.

En entrant dans les appartements de la concernée, sourire aux lèvres, la Magicienne se demandait de temps en temps ce que ça faisait d'être Liée. Ça ne devait pas être que des avantages, mais les Écuyers de l'Aurore avaient su leur montrer que la tendresse et l'Amour étaient plus forts que les douleurs engendrées.

Est-ce que tout va bien ? demanda-t-elle en la voyant travailler. As-tu besoin de quelque chose ?
Hum, oui. Je notais des idées concernant l'organisation de mon épreuve.
Ah, c'est vrai que tu dois également réalisé la tienne, sourit-elle. Tu as des idées ?
Une épreuve de force.

La Camériste eu un petit rire amusé devant son sourire féroce qui ne cachait nullement ses intentions.

Le Capitaine Katzuta va laminer ses adversaires, Mancinia.
... En même temps, pourquoi venir à l'épreuve d'une femme fiancée ?
Des femmes mariées y vont bien avec d'autres hommes que le leur, tu sais ?
Je ne comprends pas pourquoi, ce genre d'événements sert à se montrer au bras de son meilleur soupirant, soupira-t-elle en réponse.

L'Imprévisible ne comprenait pas l'utilité d'une épreuve concernant ceux qui s'était promis une union, ou qui en avait une promesse en ce sens. Elle se sentait parasité par les souvenirs et les moeurs de son Ange, comme ce dernier l'était par les siens, dans un équilibre plutôt amusant. Dans tous les cas, elle n'avait guère le choix de se prêter au Jeu, entre Ihsan qui était devenu un Cavalier Blanc et la Symphonie que le Chancelier Windsor lui avait composée, la Marquise n'avait d'autre chose que d'y aller.



Monika et Alan se chargeait d'être les témoins des Écuyers de l'Aurore. Elle de la Marquise et lui du Capitaine. Sans réelle surprise, la victoire revenait à l'Aile Blanche haut la main. Comparativement aux autres combattants, cette Épreuve avait été pour lui un simple échauffement plié en moins d'une heure. C'en était presque surréaliste de voir ce dernier combattre sans y mettre toute sa puissance, les Magiciens ayant bien conscience qu'il se retenait durant la majorité des combats. En plus de leur signature, Mancinia mis le sceau de la Maison Taiji, plus pour la forme qu'autre chose, puisqu'elle en avait hérité et qu'il était le sien. La Magicienne savait qu'elle s'était promis de trouver son blason et étudiait la question maintenant que son mariage approchait et qu'ils avaient des enfants, mais rien de très concluant pour l'instant.

Nous voici ensemble, Capitaine.
Vous m'en voyez fort heureux, Marquise.

Quel regard tendre elle lui lançait. Monika se mordait la lèvre inférieure, étant un peu bougon de ne pas l'avoir pour elle uniquement.

Je vais aller voir comment il va.

Mancinia s'était redressée et s'était mise à converser avec Alan sur la suite des événements de la soirée, puisqu'elle avait tout de même organisé un banquet pour les participants. La Magicienne suivait l'Ange du regard, le trouvant généreux à aller s'enquérir de l'état de son adversaire auquel il avait presque retourné le rotateur en s'arrêtant avant l'accident, une véritable question d'habitude. Dans un sens, Neah était le meilleur compagnon pour l'Humaine, mais ... Elle se sentait seule. Et triste, curieusement.



Monika était assise, ses mains tenaient nerveusement l'avant de sa robe d'un bleu pâle. Mancinia se trouvait à sa gauche, un peu en retrait. N'importe qui aurait trouver cela incongru, compte tenu de leur différence de statut, mais c'était elle qui voyait son Épreuve se dérouler sous ses yeux tandis que sa supérieure était son témoin de l'événement. Il était une dizaine à se battre au nom de sa main. Pourquoi ? Parce qu'elle avait voulu accompagnée la Marquise au Bal de Lagherta et que les règles étaient les règles, celle-ci avait choisi de lui donner les moyens de réaliser une Épreuve à son goût au sein du Domaine Qisar, espérant lui trouver un partenaire digne de ce nom. Ça avait duré un peu plus longtemps que prévu, mais un vainqueur émergeait de la masse. Léodien Vitalis. Un grand homme aux yeux noirs, avec un teint basané. Il avait un petit air Humain, relativement curieux.

Félicitations, Messire Vitalis, vous remportez mon épreuve.
Merci, Mademoiselle, dit son partenaire en s'inclinant. C'est un honneur.

Elle nota, un instant, que ce dernier ne regardait pas du tout Mancinia. Il n'en avait que pour elle.



Léodien l'avait convié à une sortie entre partenaires, pour apprendre à se connaître, en dehors de leurs heures de travail. Contrairement au classique chevalier membre de l'Armée, il s'avérait être une aide médicale. Ce qui l'intéressait d'autant plus que Mancinia lui en parlait beaucoup. Elle, alors ! Elle l'avait presque mise dehors en début d'après-midi pour qu'elle puisse se préparer, arguant qu'elle voulait être seule avec ses enfants. Cela l'avait un peu blessée, mais la Magicienne l'avait vite oubliée devant les éclats du feu d'artifice inondant le ciel, au cours d'une festivité locale. Il avait même songé à ne pas trop l'éloigné du marquisat, en restant en son sein, quelle prévenance de sa part.

Tout va bien, Monika ? demanda l'homme à ses côtés, marquant une courte pause, avant de reprendre. À vrai dire, j'étais plutôt inquiet que vous vous sentiez mal à l'aise.
Je m'amuse tellement que je me demande quand était-ce, la dernière fois.

Ce dernier paru soulagé.

Vous servez la Marquise avec tellement de fougue que vous avez dû oublier.
Oh ... Je ... Vous trouvez ?
Je comprends pourquoi on vous appelle la Fougueuse.

Il lui sourit, amusé, elle le lui rendit, timidement.

Que diriez-vous d'aller vous reposer et de manger quelque chose ? Je viens de voir une boutique qui avait l'air délicieuse.
Je suis d'accord !

1200 mots


◊ DC de Mancinia Leenhardt ◊
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