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 [Q] - Une punition méritée - Cadeau pour Erasme.

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Jeu 31 Déc 2020, 13:50

Ça faisait quelques heures qu’il était rentré de la mission avec Azrina et le retour ne s’était pas du tout bien passé. Azrina l’avait réprimandé pendant tout le voyage de retour et une fois arrivé à l’Althiass, elle était allée voir ses supérieurs : les Maîtres Corbeaux de la compagnie. Omos ne les avait jamais vu, mais tout le monde lui avait raconté leurs différents exploits et l’étendu connu de leur force et de leurs nombreuses compétences. Omos s’était alors sentit terriblement triste, il s’était préparé mentalement à faire ses bagages et à dire adieu à l’école pour être allé faire une mission seule et avoir laissé son mentor derrière. Au bout d’une heure, Azrina sortit et lui lança un regard perçant, Omos se souvint lui avoir dit


- Je vais aller préparer mes affaires…


- Pourquoi cela ? Lui avait rétorqué Azrina avec un air interrogateur.


- Eh bien… Ils vont me renvoyer, c’est ça ?


Il vit son mentor sourire, cela faisait un moment qu’Omos ne l’avait pas vu faire.


- Non. Ah Ah ! S’exclama t-elle, mais son visage reprit un air grave. Cependant, c’est très grave ce que tu as fais. Pour tout le monde : les villageois, la compagnie, moi et toi aussi… Tu n’es qu’un apprenti. Dans ce genre de cas, tu aurais dû attendre et essayer d’envoyer un message à l’école en leur expliquant la situation.


- Du coup ? Qu’est-ce qu’il va m’arriver ?


- Tu vas être puni. Tu vas dès à présent être sous la tutelle des Corneilles, tu aideras dans les tâches ménagères, d’ailleurs… Tu commences maintenant, viens avec moi, je vais t’emmener à ton référent.


-Pendant combien de temps, je vais devoir faire le dome… Être punis ?


- Jusqu’à ce qu’on le juge nécessaire et inutile de penser à une mission ou à des entraînements.


Azrina et lui sortir du bâtiment principale et se dirigèrent vers le bâtiment réservés aux Corneilles. Les Corneilles étaient des membres de la confrérie, mais remplissaient un rôle différent. Ils étaient des hommes et des femmes avec des capacités à l’épanouissement de l’activité principale des Corvus Aeris. Cuisinier, jardinier, , menuisier… Omos avait même entendu dire qu’il y avait des juristes et des spécialistes pour chaque race du monde connu afin d’avoir des avis en cas d’approche avec des Anges, Humains, magiciens … Azrina le laissa devant l’entrée des Corneilles.


- Voilà. Eh bien, je te conseille fortement de faire tout ce que l’on te dit et de le faire bien si tu veux retourner dans le circuit. Tu dormiras ici aussi et non plus dans le dortoir des apprentis. Avec un peu de chance, cela t’apprendra l’humilité, car je trouve personnellement que tu es un peu trop supérieur avec les gens qui n’ont pas de métiers ou de capacités particulières.


Omos grommela et poussa seul la porte.


Il fut directement accueilli par un homme appuyé sur un balai.


- Tu es Omos ? Dit l’homme joyeusement. Le concerné répondit par un grommellement.


- Allez mon petit ! Souris à la vie ! Tu vas voir ce n'est pas si terrible que ça que de récurer les toilettes. Moi ! Je suis heureux. Je vais enfin pouvoir passer le flambeau. Enfin, je devrais plutôt dire le sceau et la serpillière ! Suis moi !


Omos suivit l’homme en traînant des pieds et en maugréant. Il allait devoir nettoyer les chiottes. Si sa mère apprenait ça… Il pouvait tout aussi bien ne jamais revenir, même s’il retrouvait sa perle. L’homme s’appelait Ba’asard, il avait était lui aussi punis et cela faisait un mois qu’il s’occupait de tâches ingrates comme nettoyer les écuries, le linge sale et l’entretien des sanitaires. Il avait apparemment déclenché une bagarre sur un chantier d'agrandissement des dortoirs. Ba’asard était charpentier de formation et il avait rejoint les Corneilles il y a quelques années semble-t-il, afin de pouvoir échapper à quelques obscurs personnes qui en voulaient à sa vie.


- Nous y voilà ! La porte sur ta gauche donne sur la pièce avec tout ce qui concerne l’entretien des toilettes. Prends y des gants, un sceau, une serpillière et un tablier aussi. Ensuite, tu rejoindras un endroit que tu connais bien, je crois.


Ba’asard avait un petit sourire moqueur, Omos cru comprendre et son visage se décomposa


- Eh oui ! Je vois que tu as compris. Tu vas te rendre dans les sanitaires qui servent de ton dortoir, celui où tu séjournais en tant qu’apprentis. Je passerai voir comment ça se passe en fin d’après-midi.


Il lui lança un clin d'œil et repartit par le couloir en sautillant. Omos poussa la porte et entra dans la pièce.


- On ne voit rien ici… Même dans le fondement d’un ange, il y a plus de lumière...


L’Ondin tâtonna à la recherche de ce qu’on lui avait demandé, il mit la main sur quelque chose de fin et de forme cylindrique. Omos reconnut la texture de la cire et il sut que c’était une bougie. Une image de sa mère lui vint à l’esprit. Quand elle devait se rendre à un endroit ou une pièce sombre, elle utilisait toujours des bougies qui projetaient une lumière violette sombre. Aussitôt, la bougie qu’il tenait dans sa main émit une lumière, de la couleur que la bougie qu’il avait eu en tête, qui éclaira la pièce.


Omos lâcha l’objet qui tomba par terre et les ombres reprirent leur place.


- Une bougie magique. pensa-t-il.


Il avait été bête d’avoir paniqué comme ça pour un objet aussi simple. Juste avant de la rependre, il pensa à une bougie blanche projetant une lumière bleu océan. À peine avait-il saisi la bougie que les murs de la pièce furent illuminé comme si l'océan lui-même se trouvait au-dessus de lui. Omos sourit. Sans lâcher sa prise, il prit un sceau, une serpillière des gants, un tablier et sortit de la pièce, puis rangea la précieuse source de lumière dans sa poche. Pendant toute l’après-midi, Omos s’attela avec dégout à sa tache. Les sanitaires des dortoirs étaient juste à l’extérieur de ces derniers. Tant qu’il ne croisait pas ses anciens camarades, tout se passerait bien, mais aussitôt pensa-t-il ça que la porte s’ouvrit et une voix qu’il connaissait que trop bien s'éleva.


- Alors c’est vrai. Le Thon récure les toilettes.


C’était la voix de Barek. Il s'agissait d’un autre apprenti et les deux se détestaient cordialement, enfin pour Omos s’était cordial, parce que du côté de Barek c’était de la haine pure. Lors d’une précédente mission, le frère de Barek avait été tué par une sirène, depuis lors, Barek ne manquait aucune occasion de chercher des problèmes à Omos.


- On raconte que tu as fait le con lors de ta précédente mission, mais ça ne m’étonne pas. Les gens de ton espèce prennent le monde de haut, vous vous croyez supérieur à un point pour ne pas respecter les règles et regarde toi maintenant… Les mains plongées dans la merde.


Omos s'apprêta à se lever et à se jeter sur l’apprenti, mais une voix raisonna dehors.


- Dégage de la Barek ! Tu dois te rendre sur le terrain d’entraînement. Tout de suite !


Omos reconnut la voix de Cassandra, la traqueuse du groupe d’Azrina. Après que Barek soit partit, la femme à la peau d’ébène lança d’un air inquiet à Omos tout en se pinçant le nez.


- Ça va petit ?


- Ça peut aller… Je viens à peine de commencer et j’en ai déjà marre.


- Je comprends, mais quelle idée aussi… Partir à l’aventure tout seul. Tiens bon gamin, fais tes preuves et tu seras pardonné.


Omos retourna à son nettoyage, plusieurs fois il se retint de vomir, mais il accomplit sa tâche. Alors qu’une cloche sonnait, Ba’asard vint le chercher.


- Par les Aetheri, cet endroit n’a jamais été aussi propre ! Tu es sûre que tu veux être Chasseur et pas homme de ménage ?


- Hilarant…


Ba’asard et Omos se rendirent en direction du bâtiment des Corneilles, repassèrent un couloir et se retrouvèrent devant la pièce des outils ménagers


- On y voit jamais rien là-dedans…


- Attend. dit Omos en sortant la bougie de sa poche. - Je vais nous faire un peu de lumière.


Une flamme rouge apparut. Omos remarqua que la cire ne fondait pas, il passa rapidement sa main sur la flamme, mais hormis provoquer un vacillement, Omos ne ressentit aucune chaleur.


- Bon, tu l’allumes ta bougie ?


- Mais elle est allumée la bougie, ouvres les yeux.


-C’est toi qui est aveugle, bon range moi tout ça et rejoins le réfectoire.


Ba’asard sortit de la pièce et Omos l’entendit dire quelque chose à propos


- Ils sont fous… Abruti… Devoir gérer un nouveau….


L’Ondin regarda la bougie et pensa qu’il s’agissait d’un objet magique qui éclairait les environs, mais seulement pour la personne qui tenait la dite bougie. Il eut une idée. Omos ne se rendit pas au repas du soir, il prit la direction du bâtiment qui s’occupait du service de la poste. Oiseaux, créatures volantes ou tout simplement lettres arrivant magiquement, tout se passait dans ce bâtiment. Depuis une semaine, un événement lié par le culte d’un aether qu’Omos ne connaissait pas, était organisé en accord avec l’école. Le but était de donner un cadeau et il était envoyé magiquement à une personne au hasard dans le monde. Faire acte de bonté pourrait lui rapporter des points pour ne plus être punis.


- Ah jeune homme, tu veux envoyer quelque chose ?


Une veille femme avec de grosses lunettes se tenait derrière un bureau en bois, derrière elle, des tubes partaient dans tous le sens et il y avait tout un tas de gens qui s’affairaient. Prenant des lettres et colis qui arrivaient par les tubes et en y mettant d’autres qui partaient dans l’autres sens vers des destinataires par-delà le monde.


- Oui j’ai une bougie, mais pas de papiers cadeau.


- Pas besoin mon garçon… Oh, c’est un Cierge de Lumière. Un cadeau idéal pour les filous.


Elle prit la bougie et l’envoya dans un tube, il eut un bruit de détonation puis le cierge disparut.


- Et voilà mon garçon.


Omos prit congé. C’était dommage, pensa-t-il. Un objet de ce genre aurait été bien utile pour l’Ondin. Etre le seul à pouvoir voir dans une pièce mais pas les autres, pouvait apporter un avantage considérable




Quelque part.

Il eut une petite détonation et un paquet apparut sur un lit dans une chambre. Une lettre y était attachée et on pouvait y lire


Erasme. Vous avez été choisi pour recevoir un cadeau dans le cadre de notre évènement. Un inconnu à décidé de vous envoyer ceci. Le Cierge de Lumière vous permettra de voir là ou les autres ne peuvent pas voir sans qu'aucune autre personne que vous puissiez voir. Faites en bon usage.


Au loin, on pouvait entendre des éclats de voix entre un petit garçon et une fille plus âgée.







Mots : 1802


Code:
Cierge de lumière : Une bougie qui permet à l'utilisateur d'éclairer son environement. La couleur de la flamme changnera en fonction de ce que la personne voudra. Il sera aussi le seul à bénéficier de la clarté qu'apportera la bougie. Les autres ne verront rien et seront obliger de s'éclairer par leur propre moyens.
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