Ce furent les pleurs d'Avetis qui te réveillèrent au milieu de la nuit. En un bond tu fus alors hors du lit, prêt à le rejoindre, et tout aussi rapidement tu atteins sa chambre pour rassurer le petit Humain. Pourtant tu dus marquer un temps en arrivant devant sa porte et pris appui sur le battant que tu n'eus pas même le temps d'ouvrir, soudainement pris d'un violent vertige, comme si l'on t'avait frappé brutalement derrière la tête avec un maillet de fonte ou quelque autre objet contondant de la sorte. Tu te pinças l'arrête du nez du pouce et de l'index et pris une profonde et lente inspiration que tu exhalas de même. Enfin tu te redressas et rejoins le lit de l'enfant en larme, avec quelques difficultés néanmoins. Tu avais la terrible impression que des tambours raisonnaient par milliers en un rythme cacophonique dans ton crâne. Mais tu essayas malgré tout de faire comme si de rien n'était afin de rassurer au mieux l'enfant. « Là. Là. Chuuut, ce n'est rien. Calme-toi, papa est là. Papa veille sur toi. » lui chuchota-tu tendrement à l'oreille comme tu le pris dans tes bras, le petit s'agrippant vivement à ta nuque. Il était effrayé, vraiment. Il était affreusement mal. Tu pouvais le sentir dans les soubresauts de son petit corps fragile. Caressant sa tête pour le rassurer, tu te dirigeais vers la fenêtre afin de t'asseoir sur le rebord et y trouver plus de confort. Ton regard se perdant dans le calme de la nuit, tu fronçais des sourcils en constatant qu'elle ne l'était pas tant que ça, en plus d'être terriblement sombre. Tu ne pus alors retenir une exclamation en y découvrant ma raison de cette noirceur. Phoebe s'était totalement effacée au profit de sa consœur maléfique, immense et terrifiante. Pourtant ce ne fut pas la peur qui t'habitas en constatant la scène, mais plutôt la colère et la rancœur. Vous aviez laissé à ces bâtards de Sorciers le droit de régner sur une partie de vos terres pour la raison qu'ils vous avaient aidé à en chasser les Démons. Quelle victoire ! Remplacer un envahisseur par un autre, pas moins pire qui plus est. Tu n'y voyais aucune réelle victoire bien que cette offensive eut le mérite de permettre le retour d'une majeur partie de la population angélique et la récupération d'une partie de la Terre Blanche. Tu aurais accepté n'importe quel moyen permettant de sauver les tiens, oui. Mais sûrement pas le recours aux Sorciers. Ceux-là étaient surement plus vils encore que les Démons qui n'étaient que des barbares sanguinaires. En fait, tu étais juste incapable de faire cette concession. Toutefois, il n'y avait rien d'objectif dans ce raisonnement, et tu en avais parfaitement conscience. C'était également pour cela que tu ne t'étais pas prononcé auprès des tiens lorsque le Prince Noir avait proposé son aide, et que tu n'avais pas proposé la tienne non plus auprès de Yüerell pour participer à cette campagne.

Après de longue minutes à bercer l'enfant contre toi, tu le recouchais lorsque celui-ci se fut rendormi, un air serein au visage. Tu te dirigeais alors en direction de la cuisine. Ce fut là ton attention première. Un étrange pressentiment te saisis au trippe, aussi changeais-tu de destination pour rejoindre le bureau. Là tu dégageais quelques livres de la bibliothèques, ces derniers camouflant un petit coffret. Au contact de tes doigts sur le cadenas, ce-dernier sauta, te laissant le loisir de détailler la bague qu'il contenait. Un anneau d'argent décoré d'un Cerfeuil. Ce dernier se mit à s'illuminer si tôt au contact des rayons lunaires obscurs. Tu la sortis de la boite pour la détailler de plus prêt. Souvenir de ta mésaventure sur le Continent Dévasté, tu avais eu l'information selon laquelle ton essence pouvait en changer grâce à elle, néanmoins tu avais toujours douté si tu en avais le choix où si elle t'étais imposé. A présent, tu en avais une petite idée. Tu songeas un instant à sortir et la jeter au sein du Lac Bleu. Pourtant, une idée folle s'insinua dans ton esprit. « Ne fait pas ça. ». Tu te tournas en direction de la voix, qui te lança cette injonction ferme. « Personne ne ressort de la Dévoreuse. Hormis les Sorciers. » - « Et tu es un Ange ! Par Ava, tu as imaginé une seconde les répercussions que ça pourrait avoir ?! ». Tu ne dis rien, reposant l'objet dans le coffret. « Tu n'as même pas voulu collaborer avec eux. D'un coup tu voudrais voir ce que c'est qu'en être un ? ». Un rictus se dessina sur tes lèvres. « Tu as raison. C'est ridicule. Il y a d'autres moyen moins fou. » répondis-tu enfin en refermant la boite avant de t'éloigner. Tu n'irais pas te coucher cependant. Ton esprit était trop embrumé de trop de choses.

Un silence s'imposa entre toi et Valuë tandis que tu attardas ton œil sur le portail menant aux nouvelles terres angéliques et sur les allées et venues de certains des vôtres. « Je suis étonnée que tu n'y ais pas participé. » commenta ton aïeule en suivant ton regard. Un rictus se dessina sur ton visage. « Je ne pouvais décemment pas partir alors que j'avais Avetis à m'occuper. » répondis-tu en posant un regard tendre sur l'enfant entre les bras de l'Ànjonú. « Est-ce vraiment la seule raison ? » répliqua-t-elle en te fixant longuement. Tu plongea tes iris dans les siennes avant de t'en détourner devant l'intensité de son regard. « Fais attention. Ils peuvent s'obstiner à le chasser, les Nadivh sont souillés de l'esprit du Mal. ». Tu l'interrogeas du regard. « On ne tourne pas de Magicienne à Sorcière en un si court laps de temps. ». Tu restas muet quelques instants, tes iris noircis de rancœur se perdant dans des souvenirs inoubliables comme ils étaient effroyables. « Ce n'était pas un simple changement d'essence. C'était un changement total d'identité. » - « Une possession. Ça laisse encore moins de place aux excuses. » - « A condition de ne pas avoir mis tout les moyens pour se défaire de cette femme. ». Ce fut à Valuë de marquer un temps de réflexion, posant un long regard curieux sur toi. « Tu essaies de trouver des excuses aux Nadivh ? ». Un rire bref et amer t'échappa. « Alors qu'ils nous ont interdit de nous voir, Shiva et moi, alors qu'on accusait juste la perte de notre troisième enfant ? Alors qu'ils n'ont jamais voulu me fournir aucune explications, alors que je découvrais que cela faisait plusieurs années que je partageais ma vie intime avec une psychopathe qui se cachait derrière l'esprit de ma femme ? Alors qu'ils m'ont accusé d'être le responsable de l'éveil de cette Sorcière et de la disparition de Shiva, alors même que je n'avais aucune connaissance de l'existence de la première et que je n'avais plus eu l'occasion d'adresser un regard, ni même un mot à Shiva depuis qu'ils me l'avaient enlevés ? » - « J'imagine que ça veut dire non ? » rétorqua Valuë d'un ton ironique suite à t'a tirade aigre. « En effet. » confirmas-tu d'un ton acerbe. Le lien avec la famille Nadivh avait été difficile à mettre en place. À présent, et qu'importerai l'issue de cette histoire, il était réduit à néant. Un long flottement suivi ta réponse. Finalement ce fut ton aînée qui brisa le silence la première. « Tu ne devrais pas t'obstiner ainsi. Tu risques plus de courir à ta perte en agissant de cette manière que de regagner la main de cette fille. » - « Pourtant les liens du mariage sont toujours présents. Shiva est toujours là, ce serait cruauté que l'abandonner. ». Valuë expira un souffle. « Ainsi soit-il. Je t'aurai mise en garde. » ajouta-t-elle néanmoins en te rendant l'enfant qui s'endormait dans ses bras. « Ça commence à faire un certain temps maintenant. Qu'est ce que tu comptes faire de plus ? Trouver plus d'espions encore ? ». Tu ne répondis pas immédiatement, ton regard rivé sur le visage rond d'Avetis. Elle savait, cela ne t'étonnait pas. « J'y réfléchis. Comme tu le dis, ça commence à devenir long. Chaque jour qui passe c'est risquer un peu plus de perdre Shiva. Je dois trouver une solution plus efficace que ce que j'ai pu tenter jusqu'à présent. » - « Je vois. Mais ne prends pas de risques inconsidérés. Je ne veux pas voir disparaître encore un de mes fils, d'autant plus s'il se sacrifie pour un autre peuple. » - « Ce ne serai pas pour un autre peuple, mais pour celle auprès de qui j'ai prêté serment devant Isahora. ». Un sourire se dessina sur les lèvres de ton aïeule avant qu'elle ne s'éloigne de toi. Tu la suivais du regard, en silence. L'avait-elle pressenti ? Depuis cette nuit terrible tu y songeais régulièrement avant de te résonner. Et si la solution la plus efficace c'était encore d'y être personnellement ? D'en être. C'était dangereux, c'était certain. Les Sorciers étaient aussi fourbes qu'ils étaient méfiants. Mais plus encore. Tu ignorais ce que pourrai donner le détonnant cocktail de ton essence angélique naturelle à celle factice de sorcière de l'artefact. D'ailleurs, ce n'était qu'une supposition. Tu étais bien incapable d'affirmer que, au final, cette bague te ferait devenir l'un de ces Mages Noirs. Peut-être serait-ce mieux que la chose n'arrive pas.

Tu refermais la porte de la chambre d'Avetis derrière toi en douceur, non sans un dernier regard protecteur sur l'enfant qui, doucement, sombrait dans le creux des bras d'Harabella, avant de rejoindre Sora qui t'attendais dans le salon. Celui-ci te détailla d'un œil sévère à ton entrée dans la pièce. Tu pus également constater le coffret que tu maintenais jalousement secret dans ton bureau présent, mis en évidence, au centre de la table basse en if et ébène massif. « C'est de ça que tu voulais parler, n'est-ce pas ? » fit-il le premier en tapotant de l'index la petite boîte sombre alors même que tu te tenais encore dans entrebâillement de la porte. Tu pus constater que le cadenas qui la maintenait fermé était absent. À l'évidence, il l'avait enlevé, ce qui ne fit que confirmer ce que tu songeais de plus en plus : il était entièrement devenu toi. Un rictus vint peindre la commissure de tes lèvres à cette pensée tandis que tu gardais le silence, t'approchant seulement d'un large vaisselier afin d'y récupérer deux verres que tu posais de chaque côté de la table. « Oui. C'est bien de ça que je voulais parler. » dis-tu enfin avant de faire demi-tour, allant chercher une carafe pleine sur le buffet. Tu pus entendre le Reflet soupirer. De la lassitude ? Ou de la résignation ? Peut-être les deux. Tu le saurai bien vite de toute manière. Tu rejoins ta copie, t'installant sur le fauteuil lui faisant face. « J'ai réfléchi. » commença-tu tandis que le Reflet rempli les deux verres d'eau. « Tu ne trouves pas ça curieux que, comme par hasard, un objet capable de modifier l'essence d'un être, en Sorcier qui plus est... » - « Ça tu n'en es pas certain. » te coupa-t-il en reposant la carafe avant de se saisir de son verre comme il s'enfonça dans son assise. Tu marqua un temps, te plongeant dans le miroir de ton regard. « Certes. » offris-tu en seule réponse. « Mais il y a de fortes probabilité, admets-le. » ajoutas-tu avant d'ouvrir la boite pour en sortir la bague et l'exposer aux rayons clairs de Phoebe. Rien ne se passa. Alors tu portas de nouveau ton attention sur Sora. « Tu as vu comment elle a réagit le soir du couronnement d'Elias Salvatore. Ce ne dois pas être une coïncidence. ». Le Reflet laissa échapper un nouveau soupir. « Certes. » concéda-t-il à son tour. « Mais je maintien qu'il n'y a aucune garantie. Et si je le dis c'est que je ne suis pas le seul à le penser. » répliqua-t-il durement. Un rictus se glissa sur les lèvres de l'Ange. Un point partout, balle au centre. « C'est vrai. Mais je préfère imaginer que c'est le cas. ». Tu marquais une pause, t'enfonçant dans le fauteuil, levant le regard vers une illusion que tu te rêvais. « J'en ai assez. J'y ai mis toute mon énergie et ça n'a mené à rien. Même les Nadivh, qui ont plus de moyens que moi, ne sont parvenus à rien. ». Tu expiras un long souffle las. « Elle me manque. Terriblement. Je donnerai n'importe quoi pour la revoir juste une fois. Juste une unique fois. ». Un long silence pesant suivi ta supplique. Portant à nouveau ton regard sur le Reflet, tu le voyais le regard au sol et les sourcils froncés. Tu savais à quoi il songeait. Lui l'avait vu une fois. Non pas Shiva, mais cette Sorcière qui vous avez causé tant de tort. Elle lui avait échappé et, avec, l'occasion de revoir ton épouse. « S'il faut que je mène moi-même l'enquête sur le terrain, alors je n'hésiterai pas. » lança-tu brutalement en te redressant, attirant l'attention du Reflet. « Et je ne peux pas te laisser faire. Je suis sensé te copier. Si tu deviens Sorcier... » - « Tu es suffisamment devenu moi. Inutile de me copier plus longtemps et de devenir le Sorcier, ou n'importe quelle autre Race que je pourrai devenir. » - « Est-ce que tu te rends au moins comptes de ce que tu dis ? » rétorqua Sora avec colère. Tu ne répondis pas immédiatement, marquant une pause, pesante. Enfin tu répliqua, ta phrase tombant commun couperet. « Oui. Si Shiva venait à mourir, je n'aurai aucune barrière pour faire payer cette Sorcière. ». Ton Reflet resta coi face à tes propos, ne sachant que répliquer pour te dissuader. Il n'était pas au courant de ces idées-ci et n'avait pas préparé de défense pour les contrer. « Et si j'essaye de te convaincre de me laisser la porter ? ». Nouveau silence. Puis il expira à nouveau.

Tu avais parfaitement ressenti les réticences de Sora lors de votre discussion. Une réticence plus importante que tu ne l'avais imaginé malgré tout, car tu n'avais simplement pas songé aux impacts que pourraient avoir l'artefact sur sa condition de Reflet. Lui si, évidemment. Mêlées à celles que tu exprimais toi, personnellement, il se montrait donc bien plus méfiant. Toutefois, tu étais résolu et il ne pourrait plus rien dire pour te faire changer d'avis alors que, à l'inverse, tu savais qu'un jour ou l'autre, que ce soit dans deux jours ou dans un mois, son avis finirait par s'aligner au tiens. Il était ton Reflet, c'était ainsi que les choses se passaient. « Est-ce que tu t'es au moins demandé si tu allais supporter tout ça ? » te questionna une nouvelle fois ton double, en désespoir de cause. Tu l'interrogeas du regard. « Tu sais très bien de quoi sont capable les Sorciers. Est-ce que tu supporteras une telle cruauté ? ». Il ancra son regard dans le tiens, espérant une réponse négative, tandis que tu te saisis du bijou. « Je l'ai déjà supporté ce genre de cruauté. Je la supporte encore aujourd'hui. » - « Tu esquives la véritable question. » répliqua-t-il avec un soupir agacé. Tu te levais en silence et tirais les rideaux après un regard sur la Lune qui avait retrouvé sa couleur pâle. « Je ne peux pas répondre à ta question. » commença-tu en te tournant vers Sora. « Comment ça ? » - « On ignore dans quelle mesure l'objet opère sa transformation. Est-ce que sa magie s'applique également sur l'esprit ? Si c'est le cas, je n'ai pas à me soucier de la cruauté de cette race de vermine. » - « Et si ton esprit n'est pas impacté ? Poses-toi ces questions pour l'avenir si ça ne fonctionnait pas comme tu le dis. Est-il possible de tuer humainement ? De voler ethniquement ? D'opprimer avec respect ? De frapper avec bienveillance ? D'abuser avec compassion ? ». Un long silence suivi la réprimande du Reflet. « Est-ce que tu attends sérieusement une réponse ? » l'interrogea-tu finalement. Il arqua un sourcil. « Pourtant ce seront là des dilemmes auxquels tu devras potentiellement faire face si ton âme garde la pureté de l'Ange que tu es. ». Il avait raison. Les ennemis des Sorciers étaient en majorité tes alliés. Si tu gardais ta mentalité... « On verra ça bien vite. ». Initiant le mouvement pour te mettre la bague au doigt, tu entendis le frottement du fauteuil qui reculait sous l'impulsion brutale des bras de Sora sur les accoudoirs qui se leva d'un bond, prêt à agir en cas d'imprévu. Expirant un long souffle tu terminas le geste. Le sort opéra immédiatement et c'est avec un râle douloureux que tu subis la magie des ténèbres contenue dans l'objet qui s'insinua dans tes veines, se mêlant à ta magie de lumière avec réticence et violence. La suite, tu fus simplement incapable de dire exactement ce qu'il en retourna tant ton esprit fut flouté par ce mélange brouillon de sentiments antagonistes qui n'avaient rien à faire à cohabiter.

Tu repris tes esprits un peu plus tard sur le canapé. Tu ignorais combien de temps s'était écoulé. Quelques minutes ou quelques heures, tu n'aurais su le dire. « Tu es content  ? Tu as essayé et comme tu le vois c'est un franc succès. » entendis-tu Sora te faire la morale tandis que tu ouvrais à peine les yeux. Tu te relevais pour t'asseoir, te pinçant l'arrête du nez du pouce et de l'index. « Il s'est passé quoi exactement ? Je ne suis plus certain ... ». Le Reflet te tendis un verre d'eau avant de se poster face à toi, les bras croisés. « C'était totalement irresponsable ce que tu as fais là. » te réprimanda-t-il sans répondre à ta question. « C'est probable. » répondis-tu avec un rictus désolé avant de tremper tes lèvres dans le liquide clair. « Ce n'est pas seulement probable, c'est absolument certain. ». Il exhala un souffle. « Je comprends pourquoi tu fais ça. Mais je me demande si nous ne sommes pas en train de dépasser une frontière sur laquelle il sera difficile, sinon impossible, de faire demi-tour. » - « Nous ? » - « Bien sûr. Je suis autant impliqué que toi pour ne pas t'empêcher de réaliser cet acte. Et je suis ton Reflet je te rappel. ». Tu esquissais un nouveau rictus. Il t'imita. « Tu ne m'as pas dis du coup. Qu'est ce qu'il s'est passé ? » te répétas-tu en levant les yeux sur le visage de ton double. Celui-ci alla chercher l'assise d'un fauteuil avant de prendre la parole. Là il s'installa dans un silence qu'il fît durer. Enfin il prit la parole.