Le deal à ne pas rater :
Nike : Jusqu’à 50% sur les articles de fin de saison
Voir le deal

Partagez
 

 Niveau VI | In nomine mater, et filii, et spiritus mali

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2
AuteurMessage
Pulsar Verhoeven
~ Magicien ~ Niveau II ~

~ Magicien ~ Niveau II ~
◈ Parchemins usagés : 744
◈ YinYanisé(e) le : 17/08/2018
◈ Âme(s) Soeur(s) : June Hautbourg | Magicienne | PNJ
◈ Activité : Organisateur de Soirées [Rang II]
Pulsar Verhoeven
Mar 11 Aoû 2020, 20:45


Illustration - Aimee Lynette
In Nomine Mater et Filii
Et Spiritus Mali

Candice avait entendu la nouvelle. Comment n'aurait-elle pas pu l'ignorer tant elle avait secouée Valera Morguis, tel un séisme où le plaisir était de détruire l'autre ? L'épouse du Talleb avait ouvertement usurpé son identité avant de s'en prendre au Prince Noir. Cette mascarade n'avait même pas durer longtemps, tant son comportement avait, semble-t-il, été prévisible par son adversaire. Cet homme, composé des ténèbres les plus vils, avait brillamment mis à jour le complot au même moment que la prise de la Terre Blanche. Rien que d'y songer, cela lui donnait le tournis. Il était réellement un exemple à suivre pour tous les Sorciers de sa génération, à l'inverse de la perdante, qui était une erreur à ne pas reproduire. Son procès était en cours, mais Candice n'avait pas pu se rendre jusqu'au coeur de la Capitale, laissant ce privilège à son aîné. Il y avait énormément à accomplir dans la demeure familiale. Selon sa Mère, la condamnation relevait de l'évidence et la Sorcière ne manquait pas de lui posé quelques questions, tant elle ignorait les tenants et aboutissants. Quelques temps plus tard, elle eu connaissance de la sentence et ne manquait pas d'en discuter avec ses amies. Les Sorcières se demandaient laquelle des tortures serait la plus terrible ? Celle de l'Humaine, qui pouvait être répété à l'infini sans le moindre oubli des douleurs ? Iu celle de la démone qui changeait constamment l'amour, si tant est qu'il y en est dans un coeur desséché ? En attendant, le nouveau Gouverneur était connu. Elle risquait fort de se perdre en tous ces Kaahls ...



Tout était terriblement silencieux. Quiconque aurait trahi ce silence religieux avec le froissement d'un tissu aurait eu quelques regards noirs à son encontre. Tout l'était. Dans ce délicieux Chaos d'ordre et de respect, ils étaient présents sur un terrain désolé, les visages similaires à des lieues à la ronde, la Magie qui s'excitât alors que le temps s'engrenait, au même titre que les frémissements de l'esprit. Personne n'aurait manqué ce Couronnement. Petits Moutons Noirs qu'ils étaient, attendant de manière disciplinée ce moment où le prochain monarque prendrait sa place sur le trône. Rare était les successions douces, ce qui marquerait d'autant plus l'Histoire. Candice observait les environs du regard, de ce que son Père lui avait énoncé, il était exceptionnel que de telles mesures soient prises. En vérité, cela ne s'était jamais vu ... du moins, pas de son vivant. Notables et esclaves s'étaient massés au coude-à-coude selon leur rang, avides ou terroriser d'assister à la passation de pouvoir. Comme bon nombre de ses pairs, la Sorcière était vêtue d'une tenue noire et élégante, se tenant aux côtés de ses frères et devant sa mère. L'attente, il n'y avait rien de pire que l'attente dans l'état actuel. Nerveuse, elle l'était assurément. Une envie de dégobiller prenait clairement de l'ampleur dans ses entrailles, non pas parce que cet événement la rebutait, mais parce que l'excitation grimpait le long de son estomac. Pourtant, la Sorcière ne laissait rien paraître de trop contraignant. Elle n'était pas une vulgaire Magicienne, comme les deux traînées qui suivraient probablement le cortège. C'était un silence glacé et en même temps ... Oh. Le voilà.

Les muscles de son visage prouvaient le sérieux de l'événement et sa cape prenait presque autant d'ampleur que sa prestance. Candice observait également la prochaine Impératrice Noire, remarquable dans ses atours, elle avait vraiment l'air taillée pour son rôle. C'était un peu ... rageant ? Qui n'aurait pas rêver être à sa place en cet instant. Malgré ces pensées qui devaient être commune à une grande partie du peuple, la jeune femme attendit la suite du couronnement, dans cette même position statique et impénétrable. Se tenant droite, les mains jointes et le visage incliné vers l'avant. Aujourd'hui, maintenant. Les choses allaient irrémédiablement changées.



La Lune Noire était étincelante. Prodigieuse. Elle irradiait d'un éclat envoûtant l'ensemble de cette célébration. Elle aurait certainement pu ronger toute la vie qu'il y avait sans que personne n'y trouve rien à redire. Sa beauté magnifiait les traits de tout un chacun. Comme dans un merveilleux cauchemar, elle sentait son corps se mouvoir sans qu'elle ne puisse rien y faire, elle sentait son esprit posséder par une douce frénésie. Candice aimait ça. Ils faisaient le Mal. Et ils le faisaient Bien.

730 mots - Gloire à l'Empereur !


◊ DC de Mancinia Leenhardt ◊
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t38148-pulsar-verhoeven-le
Babelda
~ Rehla ~ Niveau III ~

~ Rehla ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 772
◈ YinYanisé(e) le : 20/04/2015
Babelda
Dim 23 Aoû 2020, 09:17





La procession lugubre se déroulait sous ses yeux spectateurs. La jeune femme se trouvait bien loin de Nementa Corum – à vrai dire, elle était sur un autre continent – mais une part de sa conscience avait rejoint le couronnement de l’Utlimage des Ténèbres, propulsée par sa magie divinatoire. Invisible, intangible, elle observait l’ascension du nouvel élu du Chaos avec une attention accrue, presque nerveuse. Cette montée au trône était toute particulière – et pas seulement parce qu’il s’agissait d’une passation de pouvoir au lieu du bain de sang habituel, résultant à la naissance d’un nouveau souverain. Non : cet Empereur-Noir marquerait sans aucun doute l’Histoire de ces terres.  D’une façon que la jeune femme ne pouvait que regretter : ces individus-là n’étaient pas connus pour leur bonne âme. Son éducation et sa fausse identité magicienne lui donnaient une inclinaison naturelle pour se méfier de ce genre d’individus, à détester leurs œuvres malignes, à répudier tous leurs idéaux. Même dans cet état second, fictif, elle avait l’impression de ressentir ses poils se hérisser sur sa peau, comme une réaction naturelle de son anatomie pour repousser le Mal qui se dégageait de la scène. Elias Salvatore – ou quoi que fut son nom – marchait pour la seconde fois entre les haies d’honneur que formaient ses sujets. Il était plus effrayant encore que lors de son premier passage. Son apparence s’était nimbée de l’aura malfaisante de son peuple, le rendant plus repoussant encore aux yeux de la jeune femme. Elle aurait souhaité pouvoir intervenir : c’était impossible ; cette vision-là était dénuée de couleurs, de teintes et de nuances. La Rehla devait apprendre à canaliser cet instinct illégitime, à contenir cette morale qui n’était pas propre aux siens. Elle devait abandonner les valeurs qui l’avaient construite par le passé et embrasser la seule voie qui pourrait la préserver : celle de la neutralité la plus absolue. Elle avait encore du mal à se plier à ces règles. Heureusement, les siens veillaient à ce qu’elle ne fasse pas d’écart.

Babelda rouvrit les yeux. Elle se trouvait dans sa chambre, sur le navire de l’Empire. Pourtant, quelque chose clochait. Une douleur lacérait sa poitrine, comme si une main s’était agrippée à son cœur et l’enserrait dans une poigne mortelle. Le souffle coupé, la fausse magicienne tomba à la renverse. Elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait, provoquant l’affolement de son cœur : cercle vicieux qui ne faisait qu’accentuer la douleur et la panique qui la submergeait progressivement. Comme si elle pouvait y trouver une explication, la Caeli releva les yeux vers le ciel nocturne. Là-haut, une lune noire brillait, plus éclatante que jamais. Elle nimbait la terre de sa lueur mortuaire, tel le plus sinistre des présages : sous sa lueur, les pires atrocités pouvaient enfin se dérouler. La Voyageuse glapit en essayant de se relever. Était-ce la Magie Bleue courant dans ses veines qui rejetait cet Aura céleste ? Ou bien sa faible constitution ne lui permettait-elle simplement pas de résister aux affres des Mages Noirs ? Sans doute un peu des deux. Au bout de ses doigts, Babelda sentait la Magie des êtres de lumière affluer d’elle-même pour refouler ce poison qui s’infiltrait en elle. Pourtant, la maladie se propageait avec d’autant plus de virulence : la victime s’était mise à sécréter une bile noire, qu’elle recrachait par la bouche et les narines. Ses tympans s’étaient mis à siffler : bientôt, le bourdonnement muta en une nuée de voix aussi familières qu’intruses. La folie aurait facilement pu l’emporter, tant les échos s’entrechoquaient chaotiquement dans son esprit, essayant de lui susurrer des vérités et des mensonges qui se heurtaient sans qu’elle ne puisse discerner l’une de l’autre.

Une silhouette recouvrit son champ de vision. Le visage crispé d’Ulrich indiquait qu’il était également victime de ce fléau. Il réagissait néanmoins mieux que sa disciple, qui se tordait à présent de douleur, dans des gémissements pitoyables. Il s’empara du bras de la jeune Rehla et le passa autour de ses épaules. Il glissa un regard navré vers la loque qu’il devait transporter. Lui avait vu l’évènement arriver des lunes avant sa réalisation. La plus inexpérimentée, elle, s’était contentée d’être témoin du présent. Il avait eu le temps de se préparer là où la brunette avait subit les effets de plein fouet. Il n’avait rien pu dire : ils n’étaient pas censés être au courant de cette calamité. Si on les avait surpris à se préparer pour affronter ces désagréments, des soupçons auraient pu être levés. « Accroches toi encore un peu. Tu n'en a plus pour longtemps. » souffla-t-il.

Bravo en retard.


Merci Kyra nastae

Avatar : NIXEU
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t34452-babelda-tilluiel
Astriid
~ Ygdraë ~ Niveau II ~

~ Ygdraë ~ Niveau II ~
◈ Parchemins usagés : 2357
◈ YinYanisé(e) le : 03/04/2020
◈ Activité : Empoisonneuse
Astriid
Dim 30 Aoû 2020, 19:13

Niveau VI | In nomine mater, et filii, et spiritus mali  - Page 2 Saaz
Image par Natalia Drepina

In nomine mater, et filii,
et spiritus mali




En proie à une insomnie passagère, l'Ygdraë avait quitté son étroite couchette pour rejoindre l'air rafraîchissant du pont. Elle avait trouvé refuge à l'extrémité surélevée du bateau, allongée sur le dos. Là elle s'amusait à compter les étoiles, tâche assommante mais elle n'avait jamais aimé la méthode de compter les moutons, affreusement inefficace sur elle. Les étoiles avaient l'avantage d'être jolies et avec un peu de chance, elle aurait la chance de voir une étoile filante. Astriid avait préparé d'avance son vœu si cela devait arriver : participer à une expédition en des terres inconnues de tous. Le frisson du mystère, l'adrénaline d'un danger invisible - bien qu'elle soit incapable de se défendre ou même d'être en mesure d'attaquer quoi que ce soit - découvrir un nouveau peuple, tout cela l'exhaltait au plus haut point. Y penser accéléra les battements de son coeur et elle eut encore moins envie de dormir. Son imagination chevauchait, prise dans les limbes idéalistes et fausses de l'image qu'elle se faisait du monde extérieur mais auquel elle voulait croire le plus longtemps possible.
Pourtant, malgré une concentration inédite chez l'elfe rousse, elle ne parvenait qu'avec difficulté à voir les étoiles, et encore moins une étoile filante. Au dessus d'elle, le ciel nocturne était plus sombre que d'ordinaire, alourdi par des nuages que le vent ne semblait bouger qu'à contrecœur. L'éclat même de la lune était inexistant et Astriid avait l'impression de plonger dans le néant en observant ainsi le toit du monde et l'absence des éclatantes lumières dans le ciel la mit mal à l'aise. Bientôt, elle sentit plus qu'elle ne vit Piäh Nour la rejoindre, ses pattes griffues cliquetant sur le plancher en bois du bateau. L'Ygdraë sourit quand le Kinshäla vint renifler ses cheveux, lui chatouillant la nuque de son souffle chaud. L'animal était agité, ce qui était courant chez lui, mais cette fois semblait différente. Il se dégageait de ses allées et venues autour de l'elfe un stress qu'elle ne lui connaissait pas. Il était notoire que les animaux ont un instinct primitif que peu d'êtres humains possèdent, pressentant les événements à venir. Elle ne les enviait pas, préférant la douceur de l'innocence. Une personne intelligente avait un jour dit que c'était souffrir deux fois de s'inquiéter d'une chose à venir. Le Kinshäla émettait de légers grognements pour attirer son attention mais il n'était pourtant pas prévu de tempête en mer, selon l'équipage et Astriid tendit la main pour caresser son dos. Cherchant à être rassuré, le turbulent animal se lova contre sa maîtresse aussitôt. Contre son flanc, elle pouvait sentir le coeur battant follement du Kinshäla alors qu'elle lui câlinait le ventre, son endroit de grattouilles préféré.
Le vent se leva, déplaçant quelques mèches bouclées sur le front de l'Ygdraë qui releva les yeux vers la voûte sombre. Sa main dans la fourrure de Piäh Nour se figea et elle se redressa, certaine d'être victime d'une illusion. Au dessus d'eux, démesurée et aussi ténébreuse que le ciel qu'elle ornait, la lune s'offrait à leurs yeux dans sa robe la plus sombre. Le Kinshäla gémit et chercha à se rapprocher de l'elfe. Elle ne lui prêta aucune attention, hypnotisée par la vision mystérieuse. Une sensation de mal-être se propagea dans son coeur alors qu'elle se sentait presque avalée par l'astre et elle ouvrit la bouche, comme pour appeler à l'aide mais les mots restèrent coincés dans sa gorge. L'Ygdraë commença à se gratter presque inconsciemment le bras, cherchant à chasser l'insecte qui avait du la piquer pour provoquer une telle brûlure. La douleur cuisante s'amplifia au contraire et d'autres foyers apparurent sur son autre bras, son dos, ses jambes et même son visage. Aucune séquelle visible ne déformait sa peau, elle semblait se consumer de l'intérieur, une souffrance montant crescendo qui la fit bientôt gémir. Affolé, le Kinshäla venait lécher puis tirer sur ses vêtements avec ses dents pour la convaincre de fuir, n'importe où, quelque part avant de chercher à partir mais il revenait toujours, voulant protéger l'elfe de la menace invisible. Aux affres de tourments trop grands pour elle, l'esprit d'Astriid céda et elle s'évanouit ce qui paniqua Piäh Nour au delà de toute mesure. Il quitta sa maîtresse pour chercher de l'aide mais elle n'était pas la seule à subir les effets de la Lune Noire.


Avec beaucoup de retard mais le coeur y est, bravo Kaahl !


Niveau VI | In nomine mater, et filii, et spiritus mali  - Page 2 Aoyv
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t37828-astriid-celwun-la-f
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

Niveau VI | In nomine mater, et filii, et spiritus mali

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2

 Sujets similaires

-
» Spiritus Mortis [Lvl VI Milady]
» In Nomine Tenebris [Mitsuko]
» Passage niveau 3
» [Niveau III] - Les naufragés
» Serpent 2.0 Niveau 1
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Océan :: Continent Devasté - Ouest :: Nementa Corum-