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 [Q] - Qui épris qui croyait peindre | Solo

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Dim 11 Oct 2020, 21:35

[Q] - Qui épris qui croyait peindre | Solo  Pph7
« La balle aux prisonniers, ça consiste à toucher les testicules d'un détenu ? »


Intrigue/Objectif : Faust fait la rencontre d'un chasseur de Vampires aussi vif d'esprit que lui. Une bataille d'endurance qui entrera dans les légendes.



Mes yeux se posèrent sur ce panneau d’affichage sans que je n’en comprenne un broc. La bouche en « O », j’essayais de lire ce qui était inscrit dessus, notamment pour retrouver le chemin perdu. Peut-être que si je demandais à une agence spécialisée dans les biens égarés, ils pourraient m’aider à y voir plus clair. À l’origine, je cherchais juste à me nourrir d’une jeune femme qui sentait la vierge à plein nez, puis de but en blanc, je me suis ensuite fait distraire par un écureuil. Ben ouais, j’avais juré qu’il avait pris la parole pour me prier de le filocher, et même si j’étais persuadé que c’était quelque chose de pas très ordinaire, le fait est que je me suis laissé avoir comme un débutant. C’était la chance à pas de bol, en tout cas d’après ce qu’on dit. Qui que soit ce Paddbaul, il avait tout intérêt à ne pas recroiser ma route de sitôt. Quoiqu’il en soit, mon incapacité à lire le moindre mot me compliqua quelque peu la tâche. D’autant plus qu’à cette heure-ci, dans ce petit village en retrait, pas âme qui vive ne trainait dans les environs. Enfin, ça, c’était avant que je ne perçoive les odeurs gracieuses d’une proie.

En tournant sur moi-même comme une danseuse étoile, je scannais l’environnement afin de trouver le pêcheur qui osait me défier au jeu du chat et de la souris. Une ombre se profila derrière un bâtiment, visiblement pressé d’échapper à ma vigilance. Cela ne pouvait signifier qu’une chose, c’est qu’il m’avait vu. En augmentant la vitesse de mes enjambées pour éviter qu’il me fausse compagnie, je dérapais parfois au mauvais endroit, me contraignant dès lors à faire demi-tour pour emprunter la bonne route. Le temps m’était compté, et moi en pauvre ignare, je lui tendais une perche aussi grande que moi de sorte qu’il puisse se soustraire à mon piège parfaitement ficelé. C’était faux. Acculé contre une cloison impénétrable, il était à ma merci.  

« Ah ah ! Je t’ai eu, espèce de margoulin ! Tu pensais pouvoir fuir face au plus distingué des prédateurs ? »

Il se retourna, visiblement encore plus paumé que je ne l’étais.

« Ah, et bien euh… j’étais persuadé que je te pourchassais, mais il semble que je me sois planté. Bon, tant pis. C’est donc toi le fameux cannibale ? Tu es pris au piège, mouahahaha ! »

Quelqu’un de plus stupide que moi existait donc bel et bien ? C’était quelque peu fascinant.


440 mots | Post I
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Lun 12 Oct 2020, 22:04

[Q] - Qui épris qui croyait peindre | Solo  Pph7
« La balle aux prisonniers, ça consiste à toucher les testicules d'un détenu ? »


Intrigue/Objectif : Faust fait la rencontre d'un chasseur de Vampires aussi vif d'esprit que lui. Une bataille d'endurance qui entrera dans les légendes.


Normalement, les génies de mon acabit ne naissaient qu’une fois tous les millénaires. D’une certaine manière, je pouvais comprendre sa déception. Quand on est persuadé d’être unique et qu’on croise un de ses confrères au détour d’une situation aussi rocambolesque, ça pique un peu du côté de l’égo. Mon cœur en pâtissait. Les pauvres pulsations qu’il insufflait à mon organisme se firent de plus en plus discrets, comme s’il s’apprêtait à rendre un verdict que je n’étais pas prêt à entendre. J'avais lu un truc à ce sujet dans un vieux livre. Enfin, j'avais lu les images quoi. En revanche, qu’il soit plus stupide que moi ne l’immunisait pas d’une éventuelle morsure de ma part. La pitié et toutes ces choses, j’en avais un peu rien à battre. Surtout depuis ma rencontre avec la naine grimée à la craie. Elle m’avait comme qui dirait montré le chemin qui menait à la gloire, à l’infamie et au sens du devoir. Je devais l’abattre pour me nourrir, qui y’avait-il de plus simple à comprendre ? Interrogatif par rapport à sa mention, je le fixais avec de gros yeux bien ronds.

« Aucun cas et encore moins de balles ici. Juste un Vampire qui a une faim de cheval. Euh, un appétit de chauve-souris. Attends, parce que c’est pas très clair. Ce que je veux dire c’est que… »

« Cesse tes inepties, espèce de sale dévoreur de brebis ! J’ai été spécialement enrôlé pour mettre fin à tes agissements. Figure-toi que je suis un chasseur de Vampires. »

« On t’as vraiment engagé ? Trop cool ! »

« C’est-à-dire que… pas exactement. A la base, c’est mon père qui était missionné. Mais il se trouve qu’il est tombé malade en valdinguant dans un gros tas de bouse alors… »

« Oh. Félicitations quand même. »

« Qu’à cela ne tienne. Cela dit, fini de rigoler ! »

J’avais aucune idée de ce qu’il foutait avec son espèce d’arbalète. J’attendais un peu pantois qu’il réussisse à la charger, mais l’affaire était complexe. J’étais tombé sur la crème de la crème. Sûrement un champion hors catégorie qui disposait d’un palmarès à la hauteur de mes déboires. Même si mon intuition était franchement à la ramasse, cette fois je n’avais aucun mal à lui faire confiance. Je décidais de ne pas bouger d’un millimètre. Je le laissais faire son manège jusqu’où bout. Et j’eus entièrement raison, puisqu’au moment où il tira enfin son carreau, celui-ci fila à au moins un mètre de ma tête. J’en riais. Ce bonhomme était amusant.



468 mots | Post II
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Mar 13 Oct 2020, 23:08

[Q] - Qui épris qui croyait peindre | Solo  Pph7
« La balle aux prisonniers, ça consiste à toucher les testicules d'un détenu ? »


Avec mon ongle incurvé, je grattais ma tempe, l’air totalement benêt. Si j’avais eu quinze ans de moins, je me serais sans aucun doute marré comme une truie devant ses perpétuels échecs. Bon, c’est vrai que je rigolais à m’en faire péter le bide, mais il faut dire que c’était la septième fois qu’il s’y reprenait à essayer de me loger ce carreau d’arbalète entre les deux yeux. Cela dit, il s’agissait peut-être d’une technique ancestrale visant à me faire mourir de rire, auquel cas elle était particulièrement redoutable. Je devais me ressaisir avant l’heure fatidique. « Un peu de prestance bon sang ! » C’est la voix que j’entendis dans ma tête. Elle avait emprunté celle de ma Créatrice, comme pour me rappeler la marque rouge qui figurait sur ma joue. En me la représentant, un frisson parcourut mon échine, et presque immédiatement après son avertissement, je me redressais, le dos bien droit et le torse bombé. Si je m’y prenais bien, je pouvais me faufiler derrière lui pour lui éclater la tronche. C’est du moins l’approche que j’aurais eu en temps normal si je m’étais confronté à un adversaire à ma taille. Cependant, celui-ci venait clairement d’une autre dimension. La tête penchée, il me faisait presque de la peine. Enfin, il prit conscience qu’il n’avait plus la moindre munition. C’est alors que je m’avançais, histoire de lui faire savoir à qui il avait affaire.

« Att-Attends, tu vois pas que je suis occupé à chercher comment te pulvériser ? Tu veux pas rester sagement où tu es s’teuplait ? »

Quelque chose me disait qu’il avait reniflé une substance peu recommandée. J’avais déjà vu quelqu’un faire ça un jour où je me promenais dans les champs à la recherche d’une vache à qui vider son sang. Cette nuit-là, j’avais trouvé un type enveloppé dans un drap qui roulait dedans en rigolant, son nez saupoudré d’une matière blanche ainsi qu’un miroir à ses pieds. J’en étais alors venu à la conclusion que les herbivores rendaient fous. Et que je ne toucherais jamais à un miroir. Cette histoire n’a cependant aucun rapport avec le cas présent, puisque l’homme fut pris d'un symptôme identique à mesure où je m’approchais. Il décampa si vite que mon cerveau n’eut pas le réflexe de suivre le rythme.

« Pas question que je te laisse dans cet état. Ça, jamais. »

Ça y est. Il était devenu la proie, et moi le chasseur. J’adorais cette sensation. Je commençais même à l’aimer un peu trop. « Fuis » me répétais-je en boucle, un sourire diabolique en bouche.



448 mots | Post III
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