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 [Q] - Dans leurs yeux j'offre mon âme, dans leurs mains je confie mon avenir | Solo

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Astriid
~ Ygdraë ~ Niveau II ~

~ Ygdraë ~ Niveau II ~
◈ Parchemins usagés : 2357
◈ YinYanisé(e) le : 03/04/2020
◈ Activité : Empoisonneuse
Astriid
Ven 29 Mai 2020, 21:55

[Q] - Dans leurs yeux j'offre mon âme, dans leurs mains je confie mon avenir | Solo Qpdq
Dans leurs yeux j'offre mon âme, dans leurs mains je confie mon avenir




Partenaire : /
Intrigue/Objectif : Quête de niveau.
Après un certain temps passé à Dhrosca, Astriid est enfin jugée apte par ses professeurs à participer à la cérémonie qui l'amènera avec d'autres Eblaë à passer sous le regard des Enelyë. Elle se rend dans un temple dans la Forêt des Briaryës


Assise au milieu de la large vasque en pierre, Astriid laisse glisser ses doigts au dessus de l'eau parfumée, s'amusant à dessiner des arabesques avec les sillons. Un bras replié sur ses genoux relevés qui sortent de l'eau, sa tête reposant sur son bras, elle laisse son corps se détendre dans l'eau tiède et son esprit s'imprégner de la quiétude du moment. C'est la première fois qu'elle visite ce temple dédié à Estella et le calme qui règne en ce lieu sacré a su calmer ses ardeurs et seulement quelques minutes après son arrivée, l'Eblaë avait calqué son attitude sur la paix du temple.
Son coeur émet des battements constants et réguliers, elle est confiante sur la suite des événements, elle est prête à accepter la décision que prendra l'Enelyë après avoir plongé les yeux dans son âme. Ou presque. En réalité, une seule conclusion est inenvisageable pour Astriid. Ne pas pouvoir quitter Melohorë est hors de question mais son peuple ne l'entendrait pas de cette manière. Elle serait honorée de se savoir porteuse des cellules anciennes et sacrées d'Yggdrasil comme tout Ygdraë se respectant, mais elle a d'autres projets. Préférant ne pas réfléchir à ce qu'elle ferait si les elfes religieux décidaient qu'elle serait une Löth, elle prend une crème parfumée au magnolia pour s'en enduire lentement le corps, frottant pour effacer la crasse et la sueur accumulée en venant jusqu'au temple. La purification est un rite important à respecter avant la cérémonie et elle ne souhaite pas sentir le fauve pour un moment si important dans sa vie. Elle est sereine, ressentant presque physiquement les énergies bénéfiques qui habitent le temple et lui donnent son cachet si particulier, comme hors du temps. Un poids demeure toutefois, alourdit la poitrine d'Astriid et laisse un goût amer dans sa bouche, l'absence prolongée de Seïh jette une ombre sur l'habituelle bonne humeur de la jeune elfe. Malgré les paroles rassurantes de ses parents et de ses professeurs, son instinct ne saurait la tromper et elle ne trouvera la tranquillité qu'une fois son frère retrouvé. Aussi sûr que les Erëla ramèneront le printemps sur les différentes contrées de ce monde, Astriid sent au plus profond d'elle-même qu'il est arrivé malheur à son frère, son âme-soeur, sa chair. Chaque nuit, elle se réveille, les draps entortillés autour d'elle, absorbant ses sueurs froides et semblant l'empêcher de se lever et fuir Melohorë sur le champ, solution insensée et naturellement impossible. Son esprit encore embrumé de sommeil et d'inquiétude la pousse à finalement geindre doucement avant de se bercer comme si ses parents étaient à ses côtés pour la protéger des cauchemars et lui assurer que tout se passera bien. Quand elle ne parvient pas à retrouver le sommeil, elle allume la bougie à côté de son lit et fait ses devoirs. La nuit qui avait suivi la réception de la lettre de ses parents lui annonçant la disparition de Seïh, Astriid avait été si agitée qu'elle n'avait pas pu fermer l’œil et à l'aube, elle avait couru frapper à la porte des appartements de son professeur favori, Belaen. Les yeux fixant sans les voir les murs en pierre la salle de purification, ornés de fils d'or torsadés représentant des fleurs, la jeune Ygdraë se remémore son entretien.

«Kyemë Belaen! Kyemë Belaen! C'est important! Vite!» En maugréant, l'elfe avait ouvert sa porte et il prit le temps de mettre ses fines lunettes rondes pour pouvoir reconnaître la jeune elfe qui osait le déranger de si bonne heure. Il grommela pour la bonne forme avant de la laisser entrer avec un petit sourire. Astriid avait immédiatement commencé à jacasser, mélangeant tout, parlant de ses parents, de son frère, de ce qu'il faisait, d'où il était, où plutôt du fait qu'on ne savait pas où il était, de quitter Melohorë sur le champ, des Enelyë, de temples, de manque de temps. «Hauta jeune fille, tu vas prendre une tasse de thé et reprendre depuis le début et de préférence dans l'ordre et sans crier par Raanu. Certaines personnes ont besoin d'un petit temps d'adaptation au réveil.». L'Ygdraë avait accepté la tasse de thé et s'était assise en face de son enseignant, l'odeur de camomille qui se dégageait la calmant un peu et elle sentait ses mains cesser de trembler. Elle se laissa quelques secondes pour reprendre son souffle et mettre de l'ordre dans ses pensées avant d'expliquer à Belaen qu'elle voulait passer le regard des Enelyë immédiatement. Le vieil Ygdraë avait éclaté de rire, s'enfonçant dans son fauteuil jaune soleil. «Rien que ça. Mais ma pauvre enfant, on ne passe pas cette cérémonie comme on part chercher du pain! Il y a des règles, des étapes à suivre, des conditions à remplir. Par ailleurs, ce n'est pas toi qui décide quand tu passes le regard des Enelyë, c'est uniquement sur recommandations, quand nous t'estimons prête. Tu as l'âge de le passer mais tu as aussi la maturité d'un oisillon qui apprend à peine à voler. Prouve-moi que tu as tort et alors je te convoquerai dans mon bureau pour t'expliquer en détails cette cérémonie. Quand à ton frère, Seïh est plus capable que tu ne le crois de se débrouiller, fais donc confiance en tes parents et aux Eorbeth qui, j'en suis sûr, mettent tout en oeuvre pour découvrir où il se trouve. Tu sais avec les artefacts qu'ils recherchent, ce ne serait pas la première fois qu'un Eorbeth échappe à notre vue. Va donc manger un gâteau au miel, ça te fera du bien. Nous reparlerons de ton passage à l'âge adulte en temps voulu.»

Astriid sourit en repensant à son professeur. Il avait toujours su trouver les mots pour la rassurer et lui indiquer le chemin à prendre. Sur ses recommandations, elle avait redoublé d'ardeur sur ses études, rattrapant le temps perdu, elle craignait qu'on ne lui reproche son laxisme d'il y a quelques années quand elle ne pensait qu'à s'amuser. Son ami Valÿn avait été surpris du changement d'attitude et s'était fait rejeté quand il avait tenté de la taquiner et de la provoquer pour l'emmener jouer dans les ruelles de Dhrosca ou les salles de classe vides de l'école. Elle s'inquiétait beaucoup trop pour Seïh et imaginait milles et un scénarios dans lesquels son frère tombait aux mains cruelles des Sorciers, où il se faisait tuer dans une embuscade Alfar, où il glissait d'un ravin en cherchant à sentir une fleur, en éternuant trop fort et provoquant un arrêt cardiaque, en ratant une branche en courant dans les arbres pour se précipiter dans le vide. Le coup de coeur qu'elle ressentait pour Valÿn lui paraissait désormais bien futile ainsi que les questionnements que le jeune elfe provoquait en elle. Est-ce qu'elle l'aimait ? Probablement. Elle n'avait pas eu le temps de creuser la question mais assurément, elle réagissait différemment avec lui qu'avec les autres Eblaë qu'elle côtoyait. Allait-elle se poser des questions sans fin pour savoir si oui ou non elle allait lui avouer ses sentiments ? Certainement pas. Elle avait encore des centaines et des centaines d'années pour lui en parler. Seïh lui, n'avait peut-être pas tout ce temps s'il était en danger. L'autre raison, plus douloureuse, est qu'elle pressentait que Valÿn ne nourrissait pas de sentiments réciproques à son égard et elle craignait un rejet de sa part. Elle craignait aussi que sa famille ne voit pas d'un bon oeil que leur fils s'acoquine avec une villageoise mal léchée. Elle n'aurait pas supporté ni toléré un refus et elle n'avait pas de temps à consacrer aux émois de son jeune coeur. Le soudain sérieux de sa camarade semblait avoir aussi motivé Valÿn à travailler plus dur. Du même âge qu'elle, il souhaitait aussi passer la cérémonie avec elle afin de pouvoir quitter Melohorë ensemble.
Astriid avait mûri depuis son arrivée à Dhrosca, elle avait développé un esprit plus pratique au contact de ses professeurs, elle réagissait moins comme une enfant et était moins réticente à travailler. Elle commençait à penser qu'elle ne s'investissait pas plus auparavant par pur esprit de contradiction avec sa mère. Ne souffrant plus des distractions multiples de son village natal, elle pouvait pleinement s'investir dans ses études et enrichir ses connaissances. Si les premiers mois, elle jouait fréquemment avec Valÿn, cherchant à reproduire l'amitié qu'elle avait avec son ami d'enfance resté au village, on lui avait fait comprendre qu'il était mal vu que deux Eblaë soient vus si souvent occupés à des activités aussi oisives. Ils furent même traînés devant le directeur de l'école le jour où un des professeurs s'était rendu compte que les deux elfes taquins avaient remplacé les lourds manuels par des contes grivois venus d'au delà les frontières qu'ils avaient volé dans une librairie de Dhrosca. Le rythme scolaire de la Cité des Lettres était aussi plus intense et même en ne dormant que deux ou trois heures par nuit, la jeune elfe avait parfois du mal à rendre ses devoirs à temps. Elle était lente à comprendre certaines choses et lire un grimoire lui prenait plus de temps qu'à ses congénères car elle était facilement déconcentrée par les bruits qui l'entouraient, une mouche qui se posait sur les pages jaunies de son livre, une aisselle qui grattait, ses cheveux qui se détachaient de sa tresse pour venir chatouiller la page sur laquelle elle écrivait.
Notant la nouvelle énergie qu'Astriid montrait pour devenir une Ygdraë exemplaire parmi ses pairs, cherchant à combler ses lacunes par une volonté féroce, des murmures finirent par s'élever parmi les professeurs, au grand plaisir de Belaen qui tirait une fierté de son évolution.
Astriid se rappelle cette pluvieuse matinée en Aëril, le vent avait soufflé pendant plusieurs jours sur Dhrosca, faisant claquer les portes et décoiffant les Ygdraë qui mettaient le nez dehors avant qu'une pluie battante ne remplace les bourrasques. Ils avaient alors décidé d'effectuer leur séance de musculation dans la cour intérieure, couverte par un préau en pierre pour abriter les jeunes elfes. Astriid adorait l'odeur douce de la pluie, c'était une odeur propre, promesse de vie pour les plantes et elle remerciait Estella pour ce don de la nature. Valÿn maintenait ses pieds au sol tandis qu'elle tentait de se relever à la force des abdominaux, gainant le dos, les mains derrière la tête et grimaçant sous l'effort, elle détestait ces exercices qui avaient pour but de les renforcer physiquement. Elle avait alors entendu son nom, une jeune Eblaë lui annonçait qu'elle était convoquée dans le bureau de Belaen. Un large sourire avait mangé le visage d'Astriid alors qu'elle se relevait d'un saut de carpe, comprenant ce qu'une telle convocation signifiait. De joie, elle avait sauté au cou de son professeur une fois dans ses quartiers, elle était si enthousiaste qu'elle aurait pu engager une petite danse avec l'enseignant mais elle s'en était abstenue, ne cherchant pas à tester les limites de la tolérance du vieil elfe.
La jeune elfe sourit en se remémorant cet heureux souvenir. C'était le premier pas vers la liberté, le premier pas vers l'aventure, le premier pas vers Seïh. Elle avait souvent remarqué l'air dubitatif de son ami Dhavala quand elle lui confiait ses désirs de voyages et d'aventures, la considérant comme totalement fausse. C'était peut-être vrai, ou peut-être faux ou peut-être avaient-ils tous les deux raison. Elle se ferait sa propre idée elle-même.
L'eau devenue mousseuse commence à tiédir et elle se décide à choisir une fiole en verre transparent sur le rebord de la vasque. Elle la porte à son nez pour sentir l'huile essentielle, l'odeur délicieuse du citron et de la cannelle emplit ses sens et elle en verse quelques gouttes dans l'eau avant de reposer la fiole et de s'enfoncer dans l'eau, fermant les yeux et retenant son souffle pour passer la tête sous l'eau. Dans l'univers de silence qui l'entoure à présent, elle entend les battements de son coeur, en harmonie, elle ne doute pas.
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Astriid
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Astriid
Sam 30 Mai 2020, 16:12

[Q] - Dans leurs yeux j'offre mon âme, dans leurs mains je confie mon avenir | Solo Qpdq
Dans leurs yeux j'offre mon âme, dans leurs mains je confie mon avenir



L'encens termine de se consumer dans la salle de purification, les fumerolles qui s'échappent dans chaque coin se volatilisent, embaumant les lieux de leur odeur douceâtre. Astriid a passé plus de temps qu'elle n'aurait pensé dans le bain à réfléchir et à faire le point ainsi qu'à laisser son corps se détendre pour ouvrir son esprit au maximum. Il est capital que l'Enelyë n'ait pas le moindre doute à son sujet sinon elle est bonne pour rester dans cette prison dorée pour encore de longues années voire pour toujours. Après avoir soigneusement essuyé son corps avec une serviette en lin légère tissée certainement par les elfes du temple, elle s'examine dans le grand miroir qui orne un côté du mur en face de la vasque en pierre. Elle a encore grandi ces derniers mois, dépassant en taille beaucoup de ses camarades Eblaë. Sa poitrine s'arrondit légèrement mais le reste de son corps reste fin et élancé, modelé par son régime alimentaire et les exercices physiques réguliers auxquels sont soumis les jeunes Eblaë. Ses longs cheveux humides lui arrivent jusqu'en haut des fesses mais elle sait qu'une fois secs, les boucles rousses ne lui arriveront qu'au milieu du dos. Elle remarque que son visage a blanchi et ça la surprend, elle a toujours eu un teint hâlé mais depuis qu'elle avait quitté son village natal, elle ne passait plus beaucoup de temps dehors. Désormais, les longues heures passées sur les manuels d'études et l'inquiétude ont creusé de légères cernes sous ses yeux et elle doit s'approcher du miroir pour pouvoir discerner les tâches de rousseur sous ses yeux verts. Elle se détourne enfin de son profil pour aller se vêtir. Les elfes ont préparé à son intention une tenue traditionnelle pour la cérémonie, un ensemble complexe en soie d'une couleur unie mauve et Astriid tord la bouche, le violet va jurer horriblement avec ses cheveux et il semblerait que savoir comment enfiler la tenue est une épreuve en elle-même. Elle étudie les rubans de différentes tailles et l'étoffe souple pendant plusieurs minutes avant de se décider pour ce qui semble le plus logique et elle tente un premier essai. Quelques jurons plus tard, elle regarde le résultat dans le miroir, l'habit est grand ouvert dans son dos et il lui reste une ceinture non utilisée dans la main. Un soupir. Un autre soupir plus long. Cette cérémonie est déjà en train de la faire suer alors qu'elle n'a pas encore officiellement commencé. Elle aura l'air maline si elle arrive dans la salle de cérémonie comme ça, elle imagine d'ici la réactions des Enelyë : «Hors de question de laisser sortir cette cloche, elle ne sait même pas s'habiller, il en va de la réputation de la nation de la garder chez nous.» Sa motivation renouvelée, elle engage un second combat avec la tunique pour la mettre correctement, jurant entre ses dents quand le tissu soyeux lui glisse entre les doigts et ne tient pas en place le temps qu'elle serre sa taille avec les ceintures.
Elle entend soudain un discret toussotement derrière elle et Astriid se retourne, les joues rouges de frustration. Il s'agit d'une Enelyë portant une tenue similaire à la sienne mais d'une couleur grise. Elle retient un sourire devant la tenue de la jeune Eblaë. «Oh je vois que vous avez déjà commencé à vous habiller. Il est de notre devoir d'aider les Eblaë à se préparer pour la cérémonie, tenez, laissez-moi faire je vais ajuster votre tenue et vous coiffer.» Les yeux brillants de reconnaissance envers sa sauveuse, Astriid sourit et prend les mains de l'elfe en la remerciant avec ferveur pour son aide. L'elfe termine d'enlacer le tissu autour du corps d'Astriid et l'installe sur un petit tabouret pour s'occuper de ses cheveux. Elle passe d'abord un peigne dans ses cheveux pour les démêler avant de les lisser soigneusement avec de l'huile d'abricot pour leur donner du brillant et de la souplesse. Astriid se laisse faire, les yeux clos, appréciant le contact des doigts doux de l'elfe dans sa chevelure et cherche à lancer la discussion pour en savoir plus sur elle et sur la cérémonie. Bientôt, les deux elfes discutent comme si elles s'étaient toujours connues, riant aux facéties que raconte Astriid tandis que l'Enelyë forme trois tresses avec sa chevelure et y pique de petites perles colorées dans les mèches. Elle ramène ensuite les trois tresses pour former un chignon torsadé qui repose sur la nuque d'Astriid. «Et voilà vous êtes prête. Vous pouvez aller vous installer dans la pièce d'à côté sur votre droite, vous y retrouverez les autres Eblaë qui doivent passer le test et vous serez invités dans la salle de cérémonie quand vous serez tous prêts et que les Enelyë qui vous feront passer le test seront aussi là pour vous accueillir. Je vous souhaite bonne chance et j'espère que vous aurez la chance d'être une réincarnation d'Yggdrasil!» L'elfe fait un grand sourire et quitte la pièce tandis qu'Astriid cache sa grimace par un sourire avant de prendre l'autre porte pour rejoindre la pièce que l'Enelyë lui a désigné. Il s'agit d'une sorte de couloir illuminé par des lanternes diffusant une lumière bleue et où de petits bancs sont alignés des deux côtés. Astriid repère Valÿn et s'installe aussitôt à côté de lui en souriant. Il est presque livide et se mord les lèvres, anxieux de passer la cérémonie. Il porte la même tenue qu'elle et on lui a aussi huilé ses cheveux gris qui retombent en mèches ondulées sur ses épaules. En chuchotant rapidement avec lui, elle sent sur lui une odeur de cèdre et de citronnelle et elle se retient d'aller lui renifler le cou pour mieux s'imprégner de son odeur. Astriid elle n'est pas nerveuse, ses parents n'ont pas autant d'attentes que ceux de Valÿn et elle est confiante sur la suite des événements. Elle est même impatiente d'enfin entrer dans la salle pour la découvrir et rencontrer l'Enelyë qui effectuera le test sur elle. Est-ce que ça fera mal ? Ressentira-t-elle quelque chose ? Est-ce qu'ils allaient lui poser des questions et tester ses connaissances ? Elle avait hâte de connaître les réponses à ces questions et elle gigota sur son banc, se demandant encore combien de temps ils allaient devoir attendre.
Au bout de quelques minutes, elle jette un oeil aux autres Eblaë qui attendent sagement et elle repère une elfe qui la fixe du regard. Elle baisse les yeux au moment où Astriid croise son regard. Interloquée, elle observe un peu mieux la jeune elfe, elle a un teint diaphane et ses cheveux sont d'une couleur ivoire et lisses et font environ la même taille que les siens. Vaguement, Astriid se demande si elles se sont déjà croisées mais elle n'est pas très physionomiste et abandonne rapidement. Elle a des formes un peu plus rondes qu'Astriid et est aussi plus petite. Elle relève la tête pour regarder Astriid et fronce les sourcils, cherchant à se donner un air hautain et dédaigneux. Surprise, elle ne sait pas trop comment réagir de l'attitude un poil impolie de l'Eblaë, c'est la première fois qu'on la regarde ainsi sans raison. Elle commence à ouvrir la bouche pour interpeller la jeune elfe quand les hautes portes s'ouvrent sur un Enelyë en tenue de cérémonie qui les regarde chacun un par un, passant ainsi plusieurs secondes à plonger son regard dans les yeux de chaque Eblaë sans dire un mot. Il a de longs cheveux noirs, retenus par un cercle fin en fer et un air sérieux lisse son visage sans âge tandis qu'il les invite silencieusement à le suivre dans la salle circulaire après son étrange examen visuel.
Leurs pas résonnent sur la pierre pâle sous leurs pieds et leur regard est attiré automatiquement par l'édifice érigé au centre de la grande pièce. Montées sur un léger promontoire, des colonnes en pierre blanche forment un cercle et sont surmontées d'une fine architecture en acier mordoré. Des clochettes dorées y sont accrochées et frissonnent sous le vent qui passe par l'ouverture créée au plafond en émettant un son cristallin qui résonne dans la vaste salle. Astriid se rend compte avec retard qu'elle a la bouche ouverte ce qui lui donne un air très probablement stupide et elle la referme aussitôt, jetant des coups d’œil à gauche et à droite pour voir si son comportement est passé inaperçu. Personne ne prête en réalité attention à elle car les elfes présents dans la salle ont le regard baissé vers le sol et les mains jointes, en position de prière. Bien que ce soit un temple dédié à Estella, Astriid est surprise de voir qu'aucune fleur ni plante n'orne la salle, tout y est sobre et élégant mais rien n'est naturel. Le soleil tombe sur la coupole au centre et Astriid soupçonne que les Enelyë attendaient le moment propice où l'astre serait haut dans le ciel pour scintiller sur cet endroit précis pour donner un effet supplémentaire à la cérémonie. A part la source de lumière venant de l'ouverture dans le plafond, il n'y a pas d'autre lumières qui éclaire la salle et elle parvient difficilement à distinguer les autels sous les arcades autour de la pièce qui sont plongés dans l'ombre. A part les carillons des clochettes, le silence règne dans la salle tandis que l'Enelyë indique à chaque jeune elfe où il doit aller s'installer pour attendre son tour, chacun en rond autour de l'édifice, à intervalles réguliers et assis en tailleur. Rendue nerveuse par l'atmosphère pesante, elle retient un gloussement spasmodique et se dépêche de se composer un visage neutre pour ne pas attirer les foudres des religieux sur elle. L'Enelyë au long cheveux noirs qui semble être le Maître de la Cérémonie frappe dans ses mains pour avoir l'attention des Eblaë et des autres elfes présents dans la salle. Elle aperçoit alors deux elfes assis en tailleur qui ont gardé une tenue normale bien que toujours apprêtée pour l'occasion et elle devine qu'il s'agit de Cyraliel venus consigner la cérémonie en les voyant prendre des notes frénétiques dans un carnet sur leurs genoux. Le Maître de Cérémonie leur explique qu'ils vont d'abord prier Estella et qu'il appellera ensuite leur nom un par un ainsi que le nom de l'Enelyë qui aura la responsabilité de tester l'Eblaë. Instinctivement, les jeunes elfes se raidissent, certains pâlissent comme Valÿn, d'autres rougissent d'excitation, d'autres semblent indifférents comme la jeune elfe qui avait agressé Astriid du regard. Astriid se sent étrangement sereine, comme détachée des événements. Elle sent bien l'impatience au fond d'elle-même mais elle parvient à sa grande surprise à maîtriser ses émotions. Peut-être avaient-ils accentué la dose d'encens dans sa salle de purification et qu'elle était à moitié droguée. Elle sourit un peu à cette idée avant de fermer les yeux pour adresser ses prières à Estella, joignant sa voix au chant des elfes.
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Astriid
Lun 01 Juin 2020, 00:03

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Dans leurs yeux j'offre mon âme, dans leurs mains je confie mon avenir





L'Enelyë leva les bras dans un large geste élégant et étudié pour signifier la fin des prières. Les chants moururent sur les lèvres des elfes, devenant murmures avant de laisser place au silence. Les Eblaë, à présent sereins et en harmonie avec le rythme lent et révérencieux que l'Enelyë avait instauré, attendirent patiemment la suite des événements. Astriid avait l'impression qu'un lien invisible reliait chacun des elfes dans la salle, elle ressentait les émotions ressenties par ses camarades, un mélange de paix, d'excitation, d'impatience et de recueillement. Un des Cyraliel, un petit elfe aux cheveux mi-longs de la couleur des feuilles d'automne s'avança aux côté de l'Enelyë, un air solennel sur le visage. Il tenait un parchemin entre ses mains et leur expliqua la suite de la Cérémonie d'une voix claire qui résonna autour d'eux. «Dans un premier temps, j’appellerai un membre Enelyë de ce temple qui viendra signer le registre et ira s'asseoir au centre dans le cercle du Test. Dans un second temps j'inviterai l'un d'entre vous à venir également signer le registre avant d'aller rejoindre l'Enelyë qui vous testera et vous vous installerez face à lui. Vous n'avez pas de crainte à avoir, restez calme et sereins, ouvrez votre esprit afin de faciliter la magie de l'Enelyë. Je vous remercie de ne pas parler à l'Enelyë lorsque celui-ci vous testera afin de ne pas influencer sa décision ou de le déconcentrer.». L'Enelyë à ses côté qui menait la Cérémonie reprit ensuite la parole pour donner plus de détails sur la magie que les Enelyë allaient utiliser. C'était un rappel utile car Astriid, comme les autres Eblaë, n'avait pas encore étudié ni pratiqué la magie. Connaître la théorie et savoir qu'on allait pratiquer la magie sur elle était deux choses différentes. «La Magie du Divin est une magie réservée à notre Branche. Seuls ceux qui seront amenés à nous rejoindre en découvrirons les subtilités. Je ne vous révélerai donc pas le détail de cet enchantement. Sachez seulement que l'Enelyë qui vous testera vous prendra la main ou les deux selon sa préférence. Le mot d'ordre sera de respecter son test ainsi que sa décision. Au moindre doute, nous procéderons à une analyse approfondie avant de prononcer notre verdict. Sachez qu'il vous est interdit de quitter Melohorë si nous déterminons que vous êtes susceptible de porter en vous les signes qui désignent la réincarnation d'un Yggdrasil et vous resterez avec les Enelyë pour continuer vos études.» Astriid se tortilla un peu à ces mots, une angoisse sourde venant briser la sérénité qui l'habitait jusque là. La probabilité qu'elle fasse partie des Löth était infime mais le risque était toutefois là. Mais elle l'aurait senti si une entité ancienne sommeillait en elle. Non ? Elle se mordilla la lèvre nerveusement, cherchant à se rassurer. «Et maintenant, nous pouvons commencer. Puisses Yggdrasil sommeiller en vous.» termina l'Enelyë avec ferveur avant de s'effacer dans les ombres près des murs.
Le Cyraliel prit la suite des événements en main, le formalisme remplaçant le mystère et la théâtralité de l'introduction à la Cérémonie. Ce n'était visiblement pas sa première fois et il se tourna vers les Enelyë qui se tenaient agenouillés dans l'attente que leur nom soit prononcé. Il appela l'un d'entre eux, tous les Eblaë tournèrent un regard anxieux vers lui tandis qu'il signait le cahier du second Cyraliel avant d'aller s'asseoir dans le cercle avec grâce. Les jeunes elfes étaient si tendus qu'Astriid songea avec humour que si on les avait effleurés à cet instant, ils auraient bondit en glapissant de surprise. Elle aurait même ri à l'idée si elle n'était pas si angoissée elle-même. Elle n'avait jamais douté avant ni manqué de confiance en elle mais l'importance que revêtait cette cérémonie ainsi que ses conséquences pour elle la firent déglutir difficilement, une boule se formant dans sa gorge tandis que le Cyraliel parcourait sa feuille pour chercher le nom de l'Eblaë qui allait être appelé. Elle forma le vœu à toutes les divinités qu'elle connaissait de ne pas être la première. Elle craignait trop de se ridiculiser en se trompant dans le protocole à suivre, pourtant simple mais elle n'avait que du vent dans la tête en cet instant précis et elle se savait capable de faire l'idiote au pire moment qui soit. Un jeune elfe qu'elle ne connaissait pas fut appelé et Astriid lâcha un léger soupir tandis qu'il allait signer d'une main tremblante avant de marcher d'un pas incertain vers l'Enelyë qui l'attendait. La suite se révéla décevante car pas un mot ne fut échangé et elle n'arrivait pas à distinguer les deux elfes de là où elle était. Il se passa de longues minutes avant que l'Enelyë ne finisse par annoncer sa décision, sans doute car l'Eblaë était tendu. Le Cyraliel transcrivit aussitôt le résultat du test du jeune elfe dans son carnet, il serait amené à quitter Melohorë. Astriid le considéra avec envie, espérant que son test aurait la même finalité. Elle commençait également à s'ennuyer fermement, elle ne sentait plus ses jambes sous elle, engourdies de ne pas bouger pendant ce qui lui semblait être plusieurs heures maintenant et il n'y avait aucun intérêt à voir un échange muet et immobile se répéter devant ses yeux. Elle soupira et regarda autour d'elle, cherchant à deviner lequel des Enelyë présents serait celui qui allait la tester. Celui qui menait la Cérémonie prit un air revêche et incendia du regard la jeune Ygdraë qui se montrait si dissipée dans une Cérémonie d'une importance capitale. Il était de son devoir que tout se passe sans encombre et il ne tolérerait pas de faux pas. Cette Cérémonie était sa fierté et le peuple comptait sur son professionnalisme et son expertise pour guider les plus jeunes représentants de la race vers leur avenir. Avec un tel poids sur les épaules, qui l'enchantait autant qu'il l'empêchait de dormir la veille, il fut outré de voir l'Eblaë rousse se mettre à bailler ostensiblement juste sous son nez.
La moitié des jeunes candidats était déjà passée et Astriid réfléchissait à comment somnoler sans que personne ne s'en aperçoive en attendant son tour quand elle entendit son nom. Elle sursauta, comme piquée par une abeille et croisa le regard furieux du Maître de Cérémonie. Elle se ratatina, qu'avait-elle fait pour mériter une telle colère ? Est-ce qu'elle avait déjà raté le test ? Est-ce qu'on allait lui demander de rentrer à son village parce que finalement elle n'était pas prête ? Elle se dépêcha de se lever pour échapper au regard de l'Enelyë et rejoindre le Cyraliel pour signer son cahier. Elle aurait voulu marcher d'un pas assuré et confiant mais ses jambes étaient faibles et elle se retint de justesse de ne pas trébucher. Elle supplia mentalement ses jambes de la soutenir, se faisant violence pour ne pas grimacer quand les sensations revinrent dans ses membres engourdis. Astriid rejoignit ensuite l'Enelyë et lui adressa un grand sourire en s'asseyant en face d'elle. Elle chuchota sur le ton de la confidence : «Ca va ? Vous aussi vous avez mal aux jambes ? Oh non je n'étais pas censée parler n'est-ce pas ? Oops! Bon alors je vous donne une main, deux mains, mon pied, comment ça se passe ?». Les elfes les plus proches étouffèrent un rire tandis que le Maître de Cérémonie plongeait son visage dans ses mains, désespéré. L'Enelyë en face d'elle, une elfe au visage anguleux dont les longs cheveux noirs étaient tressés dans son dos sentit sa bouche frémir sous le début d'un sourire mais elle devait rester professionnelle et elle réussit à garder un visage neutre. Toutefois ses yeux brillaient et Astriid lui lança un clin d'oeil complice en lui tendant les deux mains, lui laissant le choix. L'Enelyë choisit de prendre une seule de ses mains et plongea ses yeux gris clair dans ceux vert émeraudes d'Astriid. Fascinée, la jeune Ygdraë remarqua qu'une sorte de brume ou d'aura à peine perceptible d'une couleur blanche nimbait la silhouette de l'Enelyë qui concentrait toute son attention sur Astriid. Elle se sentit graduellement apaisée par ce contact, comme si la magie de l'Enelyë la délestait de toutes ses angoisses, de ses peurs. C'était comme rentrer dans un bain chaud après un long entraînement dans le froid où comme aller dans son lit douillet après une journée passée à étudier. Astriid ne ressentait plus la douleur dans ses jambes ni l'impatience qu'elle avait ressentie plus tôt. Il ne restait plus que ce contact avec l'elfe, ce regard aux prunelles intenses qui formaient un lac gris perle sondant son âme et dans lequel Astriid se glissa, dénudant son être, se dépouillant de ses artifices, de l'apparence qu'elle offrait au reste du monde pour montrer ce qu'il y avait sous son enveloppe. Elle sentit imperceptiblement que l'Enelyë avait accès à autant d'informations sur elle que sa propre mère, peut-être même plus qu'Astriid elle-même. Ses mains enveloppaient la main d'Astriid sans exercer de pression et diffusaient une chaleur agréable. Il semblait que les brumes translucides s’épaississaient autour de leurs mains jointes qu'Astriid aurait volontiers regardé avec plus d'attention si elle n'était pas déjà figée dans le regard de l'Enelyë, comme si le contact visuel bloquait tout mouvement physique. Après ce qui lui sembla une éternité mais qui n'étaient en fait qu'à peine une minute, l'Enelyë cligna des yeux et reposa doucement la main d'Astriid sur ses genoux. «L'Eblaë Astriid Cëlwùn n'est pas une réincarnation d'Yggdrasil.» adressa-t-elle simplement au Cyraliel tandis qu'Astriid émergeait de son état second, confuse et ne réalisant pas tout de suite ce que l'elfe avait dit. Elle vérifia bêtement qu'elle avait toujours ses vêtements sur elle car la sensation d'être à nu avait été si forte qu'elle en était presque physique. Elles se levèrent en même temps et l'Enelyë retourna à sa place tandis qu'on indiquait à Astriid la sortie. Elle quitta la pièce circulaire sous le son des carillons, un son dont elle se rappellerait toute sa vie. Comme émergeant d'un rêve, elle reprit réellement conscience une fois dans la grande verrière attenante où elle vit ses parents qui l'attendaient. D'immense plantes vertes décoraient l'endroit ainsi que d'énormes fleurs aussi grandes qu'Astriid, elle reconnaissait mieux là la patte d'Estella. Seul un petit passage de galets blancs et noirs permettait aux elfes de se déplacer dans la verrière. Son angoisse évacuée, elle se sentait aussi légère qu'une plume et elle sauta de joie dans les bras de ses parents. Elle inspira profondément, s'imprégnant des odeurs rassurantes et familières de sa famille. Elle réalisa à quel point elle s'était sentie seule à l'intérieur du temple, seule et isolée . Elle avait tant de fois imaginé cette épreuve et maintenant qu'elle était passée, elle réalisa que ce n'était rien, elle n'avait rien eu à faire quasiment sinon prendre son mal en patience. Le plus dur avait été de gérer l'angoisse qu'elle avait éprouvé à faire partie des Löths prisonniers de Melohorë. Elle prit les bras de ses parents et entreprit de leur raconter en détails la Cérémonie en traversant la verrière. Une fois à l'air libre, elle éclata de rire, elle était si heureuse qu'elle aurait pu exploser, elle détacha en quelques gestes les liens qui retenaient sa coiffure pour relâcher ses cheveux qu'elle ébouriffa avec joie. Rayonnante, elle avait hâte de commencer à préparer ses bagages, de rencontrer les Eskëts qui allaient l'accompagner ainsi que le Braskä qui les guiderait pour enfin quitter Melohorë. Elle avait hâte de discuter avec son futur groupe de voyage pour savoir où ils iraient. En quittant définitivement le temple, elle ne manqua pas de remercier Estella silencieusement de lui avoir accordé son désir le plus cher, elle allait pouvoir se mettre à la recherche de son frère et découvrir le monde.
3e message - Fin
Merci à Ezechyel pour ses précisions sur cette cérémonie et pour son aide nastae

1810 mots sans compter les dialogues




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