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 [XI] Dormir, c'est pour les faibles [Tyrann]

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Ven 12 Avr 2019, 15:10

Catégorie de quête : XI. Mission temporaire
Partenaire : Tyrann
Intrigue/Objectif : Zack et Tyrann auraient pu passer une bonne soirée dans cette taverne d'Avalon. Ils ne se seraient jamais rencontrés. Cependant, une baston a éclatés dans cette même taverne, et les deux Déchus se retrouvent pris à partis dans une histoire qui, à l'origine, ne les concerne en rien.


La soirée avait plutôt bien commencé. Zack était venu se détendre un peu dans la taverne la plus proche, après avoir fait le grand ménage chez un Paresseux. Jamais il n’avait vu une maison aussi sale. Il avait cru mourir plusieurs fois de dégoût ou d’asphyxie, et désespéré le double quant à parvenir un jour à la finalité de ce travail monstrueux. Il ne savait pas comment il avait survécu. Il avait encore du mal à croire qu’il avait terminé, et, pour rajouter à sa satisfaction personnelle et à son soulagement, il avait été très bien payé. Ses muscles s’étaient détendus lorsqu’il était enfin rentré chez lui pour se laver. Son sourire s’était élargi lorsqu’il avait vu sa pinte arriver à sa table. Ses yeux s’étaient illuminés à la vue de la jolie jeune fille, trois tables plus loin, et dont il avait capté le regard. Elle s’approcha, et il fut plutôt surpris qu’elle se fût suffisamment intéressée à lui pour venir l’aborder. Zack s’éclaircit rapidement la voix, puis passa une main dans ses cheveux. C’était une sorte de tic nerveux qu’il n’aimait pas, et sur lequel il travaillait. Il n’avait pas encore fait le lien, mais il le faisait dès que quelqu’un lui faisait de l’effet, c’est-à-dire très souvent.

***

Cela faisait longtemps que Zack n’avait pas autant discuté avec une femme. A vrai dire, il la dévorait des yeux. Elle faisait mine de ne pas le remarquer, continuant la conversation comme si de rien n’était. Elle avait payé sa propre pinte sans lui laisser le temps de lui proposer de le faire. Le Déchu en avait été profondément déstabilisé, ne sachant comment s’y prendre pour lui faire comprendre ce qu’il pensait d’elle. Prenant son courage à deux mains, il inspira. Il y avait une question qui lui brûlait les lèvres depuis le début.

-Tu sais, je suis surpris que… tu t’intéresses à un gars comme moi ?

-Bah en fait, c’est assez simple. Tu vois le mec, là-bas ? J’étais avec lui et c’est un gros lourd. Je m’ennuyais à mourir, alors je cherchais une échappatoire. Quand je t’ai vu avec ta mine de déterré, j’ai tout de suite su que c’était toi. Mon échappatoire. Enfin, un mec sympathique, quoi.

-Ma mine de déterré ?

Lui qui pensait avoir l’air radieux depuis qu’il avait terminé son boulot… Elle venait de foutre un sacré coup dans son estime.

-Bah ouais. Enfin, t’as l’air fatigué.

Elle ne voyait pas où était le problème, visiblement. Les deux Déchus restèrent silencieux quelques secondes, la fille dont il ne connaissait toujours pas le nom regardant les gens, lui sa bière, qu’il buvait doucement. Dans la taverne, sans qu’ils ne s’en soient trop aperçus, le ton avait monté. Zack ne sortit de sa rêverie qu’au grincement tonitruant des tabourets. Au milieu de la pièce, trois hommes au charisme certain venaient de se lever. La seconde d’après, ils se battaient. D’autres clients se levèrent pour s’éloigner. Zack remarqua que la jeune femme le regardait, amusée. Il fronça les sourcils.

-Tu n’y vas pas ? Demanda-t-elle.

-Pour quoi faire ? Balbutia-t-il pour toute réponse, indigne du prince charmant qu’il aurait aimé être.

-Pour les séparer ?

Zack lui lança un regard interloqué. Elle plaisantait, au moins ? Il écarta légèrement les bras pour lui montrer à quel point il avait un corps de lâche. Mais d’après l’expression qu’elle affichait, ce n’était pas du tout une blague. Disons plutôt un divertissement. Elle s’approcha de son oreille.

-Il faut pourtant savoir protéger sa dame si l’on veut bien la séduire…

Il tressaillit. Sa raison était moyennement valable dans le sens où elle n’était absolument pas menacée par ces trois Colériques. Mais Zack n’avait ni l’intelligence, ni le recul nécessaire pour se le faire remarquer, et l’optique d’un peu de sport de chambre avec cette femme était très intéressante. Il soupira. A vrai dire, il était assez peu déterminé. Et puis, le tavernier et les serveurs pouvaient très bien s’en occuper… Décidément, cette journée était sous le signe du courage. Zack hésita, puis le prit de nouveau à deux mains. Il s’avança vers les trois hommes, toujours debout à se donner des torgnoles. Il se retourna vers sa potentielle future conquête. Il ne faisait vraiment pas le fier. Elle, ça la divertissait. Elle était assise et sirotait tranquillement sa boisson. Elle savait qu’il ne faisait pas le poids, qu’il risquait de s’en prendre plein la gueule vu le chiffon qu’il représentait face à ces voyous. Elle emmenait Zack à la mort, sa petite voix intérieure le lui criait, tout en répétant qu’il était vraiment l’homme le plus stupide de la terre.

-Toi !

Zack se fit bousculer. Il recula de quelques pas. Pourquoi deux des trois le regardaient comme ça ? Pourquoi le troisième était-il écrasé contre une table ? « Toi », c’était lui ? Pourquoi lui ?

-Oui, toi, le mec au corps de lâche avec ta mine de déterré. Et Orell, trouve-nous un autre pion.

Ses muscles étaient endoloris par la peur. Zack avait l’impression de pouvoir se changer en liquide d’une seconde à l’autre. En plus, c’était la deuxième fois qu’on lui disait qu’il avait une sale tronche. Il avait hâte de fuir ces types et de se précipiter sur le premier miroir qu’il trouverait. Ledit Orell trouva bientôt un homme de la même carrure que lui, c’est-à-dire qui ne faisait pas le poids face à ces deux hommes. Bon. A défaut d’être serein quant à ce qu’on allait leur dire, leur demander de faire, ou leur faire subir, Zack ne serait pas seul.


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Lun 29 Avr 2019, 14:48

Dans les plaines de Maübee, un déchu lévitait dans le ciel observant sa première destination : la grande Avalon. C'est sur cette terre que tout va commencer, qu'il va commencer. Ces rêves devenaient une obsession, la nuit ne le soulage plus, et le jour, il ne pense plus qu'a cela. Trouver la source du cauchemar devenait presque une priorité plus grande que de partir à la recherche de son passé. Bien que les deux puissent être liées, sa priorité était de se débarrasser de cette mystérieuse enfant, plutôt que de savoir qui il est.

Il ne pense même pas une seule seconde à ce que la vérité soit si troublante qu'elle pourrait l'affecter au point de le détruire. Tyrann par littéralement en guerre contre lui, contre ses souvenirs, contre ses rêves, contre son passé. Il ne part plus en quête le connaître, mais de s'en libérer.

Voilà deux jours qu'il sillonne la capital en se reposant sur les toits tant qu'on l'aperçoit pas trop. Il avait vendu deux des trois dagues de jet qu'il possédait en sortant de chez son maître, il ne lui en restais plus qu'un en plus de l'arme que ce dernier lui avait offert. Il n'avait que quelques pièces d'argent et il ne pouvait pas se permettre de les dépenser pour dormir quelque part. Il s'est déjà servi d'une partie au marcher pour acheter de quoi se nourrir. La question d'argent se faisait alors évidente, voir même urgente. Il n'allait pas pouvoir poursuivre ses recherches dans ce genre de situation. "Je suis parti trop vite..." Se disait-il, se rendant compte qu'il est venu sans ne rien connaître de la société déchus. Du moins, il connaissait dans les grandes lignes, mais il a vécu toute sa vie avec un repenti, il ne sait absolument ce qu'il attend. La seule chose qu'il connaît pour l'instant, hormis la base du peuple déchu, c'est la couleur de la monnaie qu'il pourra à présent reconnaître.

Il n'a absolument rien évaluer à l'avance.
Rien n'est plus humiliant d'avoir l'air de passer pour un touriste ou un étranger dans sa propre patrie. Il lui faut avant tout un travail, ou une chose qui s'en rapproche, qu'il puisse gagner encore de quoi vivre.
Perché sur le haut d'un toit, laissant le vent lui caresser le visage, il médita, ou du moins tenta, à une solution qui pourrait l'aider en ce jour. Il fait surtout cela pour garder son calme difficile à préserver. Il se demanda aussi si cette impatience et anxiété difficile à contrôler était un héritage de ses gênes, il fit alors un tour d'horizon de ce qu'il a connu : son maître repenti, les différents déchus lui rendant visite, ses rêves, encore ses rêves. Ne se rendant même pas compte qu'il s'était égaré dans ce qu'il cherchait, il se mit à penser, de plus en plus fort.

Et une image émana dans son esprit.


Il ne vit cependant qu'un simple toit d'un bâtiment dont il ne saurait définir l'origine. Mais cette émanation fut si forte, qu'elle lui fit passer par plusieurs émotions : la nostalgie, la crainte, l'angoisse, et plein d'autre...
Les souvenir continue de se former sur ce toit, distinguant une pointe tout en haut, mais cela s'arrêtait là.

Finalement, penser, méditer, n'a pas l'air d'être la bonne solution, il est toujours perdu, et n'a pas plus d'argent.
Il chercha alors les endroits où il pourrait récolter des informations sur les personnes qui auraient un travail à lui proposer.
Un soir, il trouve une taverne gorgé de monde, un endroit idéal pour quelqu'un qui chercherait un petit travail temporaire afin de régler cette affaire rapidement. Il entre donc, s'assoie et scrute chaque personne s'y trouvant si jamais une personne en particulier pouvait avoir un intérêt pour lui.

Cependant l'inquiétude le gagner encore, s'il ne survit pas à cette épreuve, il ne pourra jamais en savoir plus, et ces visions le hanteront toute sa vie. Il avait peur, dans un labyrinthe de penser dont il cherchait désespérément la sortie. Il continua à écouter autour de lui toute en repensant à cette émanation. Il tenta de se concentrer sur les sons autours, il s'y força encore, et encore. Jusqu'à qu'il se rend compte que s'il ne parvient pas à se concentrer d'avantage, c'est à cause d'un bruit venant de la table d'à côté... Un déchus un peut trop imbiber et faisant beaucoup de bruit "Tsss... Ne va-t-il pas se taire ?", pensa-t-il l'agacement lui montant au nez.
Il avait juste très envie d'y aller, utilisé son dernier couteau comme une menace pour le faire taire. Mais il hésitait, l'ivre n'était pas non plus de sa taille, et il n'est pas venu en Avalon pour se prendre un thoron d'ivrogne alors qu'il cherchait autre chose.
Mais il ne s'arrêta pas, et l'ivre fini par plaquer la serveuse sur la table, celle-ci commence à hurler de peur.
Ce hurlement était de trop, Tyrann doit focaliser une énorme attention pour entendre les bruits des déchus dans la taverne, et cette personne allait tout simplement l'en empêcher. La situation de Tyrann est bien trop urgente pour se faire gâcher par un alcoolique sans manière. Il se leva alors en partie, furieux en direction de ce déchu pour lui faire entendre assez radicalement sa plainte.

C'est alors que trois hommes dont la force n'est pas à prouver se leva et commencèrent à se battre, les trois hommes bousculèrent l'ivre sans s'en rendre compte, libérant la serveuse qui partit se cacher derrière le comptoir.
"Quelque chose me dit qu'elle va changer de métier celle-là. Se dit Tyrann en essayant d'éviter au mieux de s'en prendre une.

"Toi !"
Dès l'instant où il entendit ses mots, le temps s'arrêta dans la taverne, deux des trois colosses regardèrent en direction de l'origine de cette exclamation, diriger vers un déchu de carrure similaire à la sienne, ne faisant pas vraiment son fière.
"Oui, toi, le mec au corps de lâche avec ta mine de déterré. Et Orell, trouve-nous un autre pion."
"En voilà un qui passera un mauvais quart d'heure... Le pauvre... Ria-t-il "Je le plaint déjà...." À peine eu le temps de se repaître de cette vision, qu'une main lui agrippa le bras, un homme qui faisait semblant d'être endormie et qui leva sa tête en direction de Tyrann, l'air à peine réveiller.
"Navré, mais je ne suis pas intéressé... Il ne put finir sa phrase que l'homme le balança sur le déchu au fond s'étant fait interpeller plus tôt, il lui a bien jouer le mauvais coup de la personne faiblarde.
"Voilà... Je l'ai trouvé."
Tyrann eu du mal à se relever de la chute "Bien... Finalement, Avalon craint un peu.", marmonna-t-il agacé.
Il se releva, regarda en direction de l'autre déchu pris à parti, comprenant qu'ils allaient devoir passer un moment ensemble. Mais il garda un demi-espoir que cela puisse lui profiter, il reste alors debout, fixant Orell afin de se préparer à la moindre éventualité, même si au fond, il ne sait absolument pas comment il va faire pour s'en sortir. Le fait d'être deux allaient peut-être, être une chance pour lui.

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Lun 20 Mai 2019, 23:33

Zack lança un nouveau regard terrifié à sa compagne de table. Il cherchait désespérément de l’aide. Mais de l’extérieur, la situation devait être comique. Du moins, c’était ce qu’il en déduisait à la manière de cette femme à rire doucement. Plus qu’amusant même, ce devait être délectable. Et elle avait le culot de boire son verre à lui. Il se mit à la détester. Il était rouge de honte, en colère contre lui-même d’avoir été si idiot, d’avoir obéi à cette femme dans l’espoir d’assouvir ses pulsions charnelles plus tard dans la soirée. Ce n’était clairement pas la première fois qu’il se faisait avoir à cause de son péché, et pourtant, il continuait de recommencer, se disant certainement que la prochaine fois, il ne pourrait pas faire pire. Non, bien sûr qu’il ne pouvait pas, il avait déjà fait le pire. Cependant, il oubliait que le moins pire n’était pas non-plus très agréable. Le Déchu se détourna de la jeune femme et préféra s’intéresser à celui qui allait partager son sort. Les lèvres légèrement pincées, il affichait une mine compatissante, espérant recevoir une expression du même genre en guise de réponse. Une chose était sûre, il ne reviendrait dans cette taverne de sitôt. Les fréquentations y étaient plutôt mauvaises.

-Parfait. Allez, on sort. Vous deux, suivez-nous.

A peine le meneur eut-il terminé qu’il attrapa l’épaule de Zack et de son collègue pour les entraîner vers la sortie. Zack serrait les dents, parce que ce type lui faisait franchement mal. Il peinait à suivre la cadence et devait se concentrer pour ne pas trébucher à chacun des pas de géant du voyou. C’était un combat contre une humiliation totale qu’il menait avec ses pieds, et il priait pour qu’ils s’arrêtent bientôt. On les emmena dans la ruelle d’à côté, perpendiculaire à la voie passante, où on les plaqua contre le mur. La nuit avait commencé à tomber et il faisait frais. Malgré la quantité de Déchus qui marchaient à côté, cette ruelle était très calme. Leurs voix étaient couvertes par les rires et les conversations de ceux qui buvaient dehors. Le chef considéra une nouvelle fois les deux hommes, jeta un œil à Orell, puis marmonna un « ça devrait le faire » somme toute assez peu convaincu. Il était nerveux.

-Qu’est-ce que vous nous voulez, à la fin ? S’écria soudain Zack, qui avait finalement réussi à avoir du courage, le temps d’une demi-seconde.

Il reçut deux réponses consécutives. La première fut une gifle qu’il n’avait clairement pas vu venir. Un râle de surprise lui échappa.

-La ferme ! La prochaine fois… Orell posa brièvement une main sur son épaule. Il prit une inspiration pour reprendre un semblant de calme. Mais son ton n’en était pas moins sec. Bon, écoutez. Il ne vous arrivera rien si vous faites ce qu’on vous dit de faire. Le mec que je viens de tabasser, Jake, il a pas fait son boulot. Il était censé amener un paquet à un client, mais apparemment il a préféré ne rien foutre de sa journée. Donc vous allez me récupérer ce p**ain de paquet et vous allez vous en charger. Vous, vous êtes discrets. Personne vous connait. Ca veut pas dire que je vous fais confiance, juste que j’ai pas de temps à perdre. J’en ai déjà perdu trop et j’ai d’autres choses sur le feu. Alors je vous préviens : si vous vous foirez ou que vous essayez de me la faire à l’envers, ça va très, très mal se passer. Je n’aurai aucun mal à vous retrouver, soyez en sûrs. Autrement, je vous le dis, il ne vous arrivera rien si vous me faites ça correctement. Vous serez tranquilles. Et payés.

Zack jeta un œil à son collègue du soir. Il n’aimait pas ça. Il ne voulait pas se retrouver embourbé dans des histoires qui ne le concernaient en rien, encore moins lorsqu’elles étaient aussi peu nettes, voire illégales. Malheureusement, on n’avait pas l’air de leur laisser le choix. Du moins, Zack n’avait pas envie de risquer de s’en prendre une autre, car avec un peu de chance, celle-ci aurait été mal placée. Le chef leur tendit un morceau de parchemin. On pouvait déjà y voir quelques traits dessinés à la va-vite. Une carte, peut-être ?

-C’est compris ?

Le Luxurieux acquiesça vivement. Dans les grandes lignes, c’était compris. Mais s’il n’avait pas été aussi peureux, Zack lui aurait posé des tonnes de questions. A commencer par : qu’est-ce que c’était que cette histoire de paquet ? Pour aller où ? Voir qui ? Hm… Au final, ce n’était pas plus mal de ne pas savoir. En fait, rien depuis le début de cette entrevue n’était destiné à le rassurer. Comment tout cela allait-il finir ? Il voulait une vie tranquille, lui, sans embrouilles. Cet homme avait beau dire qu’ils ne risquaient rien, Zack n’y croyait pas une seule seconde.


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Ven 25 Oct 2019, 14:49

À peine eue le temps d'apercevoir le regard effrayer de celui qui allait dès lors partager son sort qu'il se fit prendre par l'épaule et traîné à l’extérieur. La colère commençait déjà à lui monter au nez : il est rongé par l'incertitude de l'issue de cette soirée, ce doute créa une peur en lui qu'il refusait tout simplement d'accepter, il devait se montrer fort dans une situation de crise financière et de manque de sommeil. Il n'avait décidément pas besoin de tout ça.
Retranché dans une sombre ruelle par Orell et son acolyte, Tyrann allait au moins avoir la satisfaction ce savoir les raisons de tout cela, ils n'allaient pas les prendre à partis tout les deux pour rien ? Un règlement de compte ? Ils ont oublié de confisquer son sabre, dont le tranchant pourraient les découper facilement. La raison allait être tout autre sûrement.
Mais alors qu'il semblait voir naître en lui une certaine assurance, un rapide regard vers l'autre déchu l'averti finalement qu'il se pourrait bien que l'issue soit pire que ce qu'il s'imagine. De la peur et de l'impatience envahissait son cœur, Tyrann est sur ses gardes comme un chien abandonner, ça aussi allait mettre son orgueil à mal. Il n'attend qu'une seule chose : qu'ils parlent, ou agissent, la seule chose qu'il désire à l'instant et de savoir les raisons de toute cette scène.

"Qu’est-ce que vous nous voulez, à la fin ?"

Cette question sortait comme une bénédiction à ses oreilles, et cet aussi à ce moment-là qu'il se rendit compte qu'il n'avait même pas eut la force de la poser.
"J'allais le dire...." Il ne put poursuivre avant d'entendre la familiarité de l'imposant déchu les sommant de se taire, pour finalement être repris par Orell.
Tyrann décida de les écouter attentivement.

Une récompense ? Voilà qui lui laissa penser qu'il pourrait tirer parti de cette soirée. Il se tourna vers son compagnon avec un léger sourire suffisamment discret pour qu'on ne le remarque pas, mais ce dernier n'avait absolument par l'air d'être ravi. Il pensa donc qu'il se doutait, à raison, d'un possible piège et dont le "payement" serait un appât grossier, mais il garda espoir, son seul espoir de poursuivre sa quête. Peut-être était-ce aussi pour ça qu'il souhaitait malgré tout y croire. Sa seule chance.

"J'imagine d'après vos dires... Que ça doit être assez urgent pour que vous dégotiez de nulle part deux jeunes gens aux hasards en leur promettant des pièces d'or pour un boulot que vous ne pouvait pas faire seuls. À mon avis, vous auriez sûrement envie que tout cela se passe sans accro, aussi, je pense qu'il serait sage de nous en dire un peu plus sur ceux client à qui nous allons avoir à faire mon ami et moi. Ne trouvez-vous pas ?" Même lui se dit qu'il est fou de se montrer aussi prétentieux, s'il montrait de la faiblesse, ils pourraient très bien revenir sur leurs dernières paroles. De toute manière soit cette récompense existe et il est sauvé, soit on s'est fichu de lui et lui aussi sera fichu, autant tenter le tout pour le tout et mettre toutes les chances de son côté.
C'est presque comme s'il n'avait à présent plus rien à perdre.

Les informations sur le paquet aussi seraient les biens venues, car les brigands ne leur tendirent qu'une simple carte, l'emplacement de l'endroit où ils devront retrouver le colis et celui du client peut-être ? Mais évidemment, il savait qu'il se ferait rosser s'il osait demander ce qu'était le paquet.
Tyrann se retourna vers l'autre déchu "Prends la, je suis nouveau sur Avalon.". La mine apeurée de ce déchu ne le rassura pas vraiment, la peur de l’échec et du non-empochement du fameux gains à la clef, s'il existe, le tétanisait, il avait tout intérêt à ce qu'il ne craque pas sous la pression qu'il semblait supporter. "Ne t'inquiète pas, ça n'a l'air d'être très dur ou très long. On en fini avec cette histoire et tout se passera bien." Il esquissait un léger sourire pour le mettre en confiance, mais c'est à peine s'il pouvait appliquer ses propres paroles.
Mais il va bien falloir qu'il fasse avec la situation, sans quoi, il pourra bien à nouveau se jeter d'une falaise, sans déployer ses ailes cette fois.

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Mar 10 Déc 2019, 21:50

Il jeta un coup d’œil à son compagnon de galère, partagé entre une forme de surprise et d’agacement. Il n’aimait pas vraiment sa manière de parler, que ce soit à ces crapules ou à lui. D’un côté, il craignait que son insolence les perdrait. De l’autre, il redoutait de recevoir régulièrement des commentaires condescendants de sa part. Zack n’était peut-être pas très brave, ni des plus charismatiques ou confiants de tous, mais il n’aimait pas se laisser marcher sur les pieds, et selon la carrure de son opposant, il pouvait très bien se défendre. Contrairement aux deux bougres, il se sentait donc tout à fait capable de faire face à son collègue. Cela étant dit, il espérait tout de même se tromper sur son cas.

De son côté et la mâchoire serrée pour éviter de coller une droite à qui que ce soit, la brute précisa la localisation dudit paquet, l’endroit où il devait être amené et quelques informations sur les bougres auxquels ils auraient affaire. Pour être tout à fait précis, ils n’étaient pas supposés avoir affaire à grand monde, pas même au client, dont on parlait pourtant depuis le début. Porter un colis d’un point A pour le déposer à un point B sans se poser plus de questions, cela avait tout d’un travail de facteur. Leur seul contact serait avec le livreur du point A. On ne leur donna aucun code, ni aucune instruction particulière concernant ce dernier. Juste, ils devaient se rendre à lui. Comment saurait-il s’ils sont les bonnes personnes ? Zack n’en savait rien, et à vrai dire, il ne se posa même pas la question. En revanche, ce qui le dérangeait, même si au fond il voulait en savoir le moins possible, c’était de ne pas savoir ce que contenait le fameux colis. Le Déchu s’inventait déjà tout un tas de scénarios macabres sur ce qu’il pouvait bien contenir. Il imaginait alors le lieu de dépôt, qui se trouvait non loin des Quartiers du Centre, comme une place interdite où se déroulaient les événements les plus lugubres d’Avalon. Cela le mettait très mal à l’aise, car il n’avait jamais pensé que l’endroit qu’on lui décrivait là pouvait être si inquiétant.

Les deux gars finirent par les laisser et Zack se détendit un peu. Tout le long de l’entrevue, il avait craint de se prendre un coup de poing dans la figure. Son interlocuteur en avait eu une envie si forte qu’il l’avait entendue. Seulement, son soulagement ne fut qu’éphémère, car il réalisa bien vite que maintenant, ils étaient livrés à eux-mêmes. Ils étaient pris au piège, forcés de faire quelque chose à laquelle ils n’avaient jamais vraiment adhéré. Qu’ils ne fassent rien ou qu’ils échouent, ils finiraient mal. Ils devaient juste réussir, en espérant qu’aucune conséquence ne retomberait sur leurs têtes à l’avenir. Finalement, ce travail de facteur n’était peut-être pas si simple. Le jeune homme se racla la gorge.

-Comment tu t’appelles ? C’était tout de même la moindre des choses. Il voulait commencer sur de « bonnes » bases. Moi c’est Zack.

Evitant quelque peu son regard, il replia la carte et la glissa dans l’une de ses poches. Ils n’en auraient pas besoin. C’était peut-être aussi un certain orgueil qui l’incitait à faire ça, car au fond, il aurait bien aimé garder un œil sur le chemin à prendre, pour s’assurer à l’arrivée qu’ils étaient bien devant la bonne maison. Mais c’était trop tard ; il l’avait rangée.

-Je pense savoir où c’est. Allons-y et finissons-en au plus vite.

Aussitôt dit, le Déchu prit une inspiration, déploya ses ailes et s’envola. Il regardait fréquemment par-dessus son épaule pour s’assurer que son collègue le suivait. Si, comme il disait, il était nouveau ici, mieux valait ne pas se perdre. La ville était un véritable labyrinthe pour tout nouveau venu, et elle le restait encore un peu pour les habitués. Le jeune homme volait suffisamment haut pour être écarté de la majorité de fêtards que l’on retrouvait en bas, autour des tavernes et des bordels. Il n’aimait pas le bruit lorsqu’il était nerveux. Il perdait son goût pour la musique, la jovialité et le plaisir des péchés. Il préférait de loin le calme, la fraicheur, et la silhouette sombre des bâtiments qui se dressaient autour d’eux.

Le trajet dura plusieurs minutes, qui parurent trop longues et trop courtes à la fois. Zack atterrit à l’adresse qui leur avait été indiquée. Il avait froid. Ce n’était pas dû à l’altitude, mais au stress. Qu’est-ce qui les attendait derrière cette porte et ces murs, somme toute banals, qui se dressaient devant eux ? Qui ? Ça lui donnait des frissons. Le Déchu regarda son compagnon de galère, inspira un nouveau coup pour se donner du courage, puis frappa à la porte.

Tout d’abord, ils n’entendirent rien, et Zack crut qu’il s’était trompé de porte et que personne n’était à l’intérieur. Mais avec un peu de patience, ils finirent par percevoir le grincement d’une poignée qu’on tire. Zack, qui s’était compulsivement mis à regarder le paysage – sombre – puis ses pieds, releva la tête.

-Salut ?


~850 mots~
Désolée pour mon temps de réponse ^^'
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Sam 14 Mar 2020, 14:20



Tyrann ne tarda pas à remarquer les regards que Zack lui lançait, qu'il interpréta comme un avertissement pour éviter de mettre en colère leurs deux employeurs. Ce à quoi il répondit par un simple clin d’œil, histoire de lui assurer que la situation était totalement sous contrôle.
Ce qui n'était absolument pas le cas, mais Tyrann préfère une illusion où il a le contrôle sur tout que de se faire marcher dessus et exploité dans ses premiers jours à la capitale. Simplement, car il a peur d'en prendre l'habitude.
Il va devoir faire attention à l'établissement qu'il fréquente.

Au moment où les deux brigands s'en allaient après avoir fourni les informations nécessaires, le soulagement fut la première penser de l’orgueilleux. Sa persuasion fut une réussite et le conforta à l'idée qu'il allait pouvoir à nouveau s'en servir pour se sortir de mauvaise passe, ou au contraire crée des opportunités.
"Tyrann. Se présenta-t-il à la suite de Zack. "Essayons de ne pas rater notre coup."
Lorsque ce dernier lui révéla qui connaissais la destination, un léger sourie se fixa sur son visage : pour la première fois depuis son arrivée à Avalon, la chance allait pourvoir tourné en sa faveur.
"Voilà une nouvelle alléchante, je m'en remets donc à toi mon cher collègue."
Tyrann déploya ses ailes avec assurance et se prépara à suivre son acolyte temporaire.

Mais entre voler dans des plaines dégagées et au sein de la cité d'Avalon, il y avait un fossé assez énorme. Tyrann manqua de heurter d'autre personne plus d'une fois, s'étant déjà fait suffisamment bousculer depuis son arrivée dans la taverne, il serait préférable d'éviter d'autre altercation. Heureusement, ceci ne dura pas puisse que Zack choisi une voie plus dégagé qui fut le bien venue.
Mais pendant leur traverser, Tyrann ne put s'empêcher une réflexion typique de son péché qui ne mets pas vraiment une bonne ambiance.
"Au fait ? Est-ce que tu penses que l'on pourrait négocier la paye qu'ils nous promettent ? Si elle existe.... J'aimerais éviter que tu te retrouves à me payer à leurs places, tu risquerais de ne faire aucun bénéfice dans ce cas !" Dit-il avant esquisser un rire narquois.


Sur le chemin, il finit par demander "Mhm... J'ai une suggestion un peu plus sérieuse ? Penses-tu que l'on peut faire payer nos services à celui dont nous allons rendre visite ? Ce n'es pas de l'avarice, c'est tout simplement que quitte à tremper dans des affaires illégales, autant que cela nous soit profitable. Je préfère ne pas te mentir, j'ai grand besoin d'argent."

Zack frappa à la porte... Personne... C'est un problème, Tyrann ne pense pas qu'il pourrait tenir plusieurs jours encore de cette manière, sans un sou pour acheter de quoi subvenir à ses besoins. Un petit air de panique l'envahi. Il ose même imaginer qu'à cet instant, après avoir révélé sa situation difficile, son collègue compatirait pour lui. La peur de l'échec de cette mince affaire le tourmente alors qu'il pensait que tout se réglerait très facilement. Passer de l’assurance à la peur aussi rapidement ne serait pas une preuve qu'il soit bipolaire au final ? Où cachait-il véritablement sa peur derrière une fausse assurance. En tout cas, c'est bien cette peur qui le fit douter de cette affirmation. On aurait dit un loup pris au piège qui n'a qu'une seule issus de sortie, mais qui doute d'y parvenir alors que le temps presse. Le temps, oui, manque-t-il vraiment d'autant de temps que ça ?

Il se mit à regarder Zack, sur le point de lui ordonner de défoncer la porte à coup de pied afin de remplir leur part du contrat, mais il eut été soulagé assez vite, car il lui semblait entendre un bruit à l’intérieur. Une dispute plus précisément. Une voix masculine mais pas aussi virile que les deux bourrus qui les ont ordonner semblant en désaccord avec une voix plus douce et féminine. Cette dernière fut celle qui s'avança vers la porte. "Enfin..." Se murmura-t-il.
Le grincement de la porte s'ouvrant au deux déchu se fit assez longuement pour que la présumée "livreuse du point A" puisse s'assurer de ce qui se trouve derrière.
Pour enfin révéler une très jolie jeune femme, sans ailes. La taille svelte et gracieuse. De gracieuses et élégantes courbes ornées d'un tissu qui certes ne fait pas "grande broderie", mais s'harmonisant parfaitement avec les traits de la jeune femme. Une petite poitrine délicate et des jambes et bras d'une grande finesse et a nue, sur ce dernier détail, on pouvait presque sentir la douceur de sa peau au toucher.
On pourrait même dire que sa beauté rendait n'importe quel vêtement magnifique sur elle, même des haillons sales et déchirés n'y changera rien.
Son visage est si doux, si agréable à regarder que Tyrann en perd presque l'envie de lui soutirer quelques sous pour la livraison, presque du moins. Même sa voix fit écho à ses traits, même si elle revenait d'une dispute l'ayant atteinte et laissait percevoir une émotion de tristesse et de frustration, lorsqu'elle salua les deux déchus, c'est une voix assez timide, mais très appréciables semblait plus les caresser involontairement comme un signe de bienvenue.
Une vision bien éloignée de leurs employeurs, eux qui était tout aussi rustre et robuste, elle, semblait si fragile et délicate qu'elle pourrait s'effriter au moindre courant d'air.

Ce qui d'un côté, est une chance pour Tyran qui, du coup, se dit qu'elle ne pourrait que difficilement émettre d'objection s'il souhaite lui faire payer sa course. Après tout, pour avoir été embauché malgré lui, ce serait une compensation légitime.

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Mar 31 Mar 2020, 23:57

Zack resta muet pendant quelques secondes, subjugué par la femme qui se tenait devant eux. C’était autant la surprise qui le clouait sur place que la somptueuse beauté de la concernée. Blonde, fine, délicate et la mine un peu contrariée, il ne lui manquait qu’un sourire et quelques centimètres en moins pour que Zack puisse la définir comme allégorie de la perfection à ses yeux. La race n’avait pas d’importance et quant au caractère, il était persuadé qu’il l’apprécierait. Il ne sut pas dire si la découverte de cette femme le détendit, car il préférait largement elle à une autre brute grincheuse, ou si elle le rendit encore plus nerveux, car il s’encombrait dès lors de la pression inutile qu’imposait le charme. En vérité, il y avait un peu des deux.

-Bonjour… ? Il sourit. Il avait du mal à réguler sa respiration. Il reprit une inspiration pour continuer, mais il était déjà essoufflé. Il avait l’impression d’avoir cinq ans et de répéter un poème devant tous ses camarades de classe. Nous avons un colis à récupérer ?

Toutes ses phrases se terminaient comme s’il posait une question. La femme leva un sourcil et les dévisagea tous les deux.

-Ah. Bon. Je reviens. Elle disparut en poussant la porte comme pour éviter qu’ils ne voient à l’intérieur. De loin, ils entendirent : pousse-toi, là. Donne-moi le machin.

Elle revînt quelques secondes plus tard avec un petit paquet et le tendit au hasard à Tyrann. Zack frissonna. Il aurait aimé qu’elle le remette à lui. Il aurait aimé toucher ses doigts fins. Ils avaient l’air tout doux.

-Vous êtes nouveaux ? Je ne vous ai jamais vus.

-On a été… embauchés à la va-vite.

-Oh, je vois. J’espère qu’Orell n’a pas été trop brut avec vous. Enfin, vous savez, les colériques. Il ne faut pas les prendre trop au sérieux.

-… En tous les cas, je crois qu’on avait remarqué qu’il l’était.

Il lâcha un petit rire pour paraître détendu. Elle sourit en retour pour paraitre amusée, mais on voyait bien qu’elle était encore contrariée. Zack entrouvrit la bouche, hésita un peu.

-Vous allez bien ?

Il savait que c’était sûrement une erreur, mais ça avait été plus fort que lui. La jeune femme redevint impassible.

-Oui, ça va très bien. Allez, je vous laisse vous occuper de ça. A plus tard.

Et elle ferma la porte. Zack resta stoïque un moment. Il se sentait stupide, et en même temps rempli d’espoir : elle avait dit à plus tard… Mais trop stupide pour exprimer sa joie à son camarade. Non seulement ils se connaissaient à peine, mais surtout, il ne souhaitait pas revenir sur le comportement qu’il venait d’avoir. Il avait agi comme un idiot, un débutant. D’habitude, il n’était pas comme ça. Il ne prétendait pas être l’homme le plus séduisant ni le confiant d’Avalon, mais il ne se laissait pas déstabiliser de la sorte. Il ignorait ce qui l’avait poussé à être aussi nerveux : la beauté de la femme, la présence de Tyrann, la fatigue, ou tout simplement le stress dans lequel il baignait depuis tout à l’heure. Cherchant de quoi se changer les idées, Zack posa ses yeux sur le colis qu’ils devaient apporter en se mordant l’intérieur de la joue. Le paquet était vraiment plus petit que ce qu’il avait imaginé. Pourquoi est-ce qu’ils devaient être deux pour ça ? A part pour se rassurer mutuellement, il ne voyait pas trop.

-… On devrait y aller… On a fait la moitié du travail.

Finalement, ce n’était pas si compliqué. En se faisant discret comme convenu, ils finiraient ça en un rien de temps et ils pourraient retourner à leur vie normale. Zack déplia de nouveau la carte pour se remémorer leur point de livraison. Il soupira. C’était à l’exact opposé de la ville. Ce n’était pas si étonnant qu’on leur délègue ce genre de boulot : c’était simple, mais un peu relou. Ils commencèrent à marcher. Zack se souvint de la proposition de Tyrann de demander une quelconque rémunération à leur livreuse. Il avait complètement oublié, mais dans tous les cas, la proposition ne lui avait pas vraiment plu. Bien que ce fut légitime, cela lui semblait assez insolent vis-à-vis de la situation délicate. Eviter de se faire tabasser pour ça l’arrangeait plutôt bien.

-Tu sais, j’ai une petite maison ici. Si tu as besoin d’argent, tu peux venir chez moi le temps de trouver un travail. Ça ne me dérangerait pas, j’ai déjà eu plusieurs colocataires catastrophiques, et…. Et… ça a été.

En réalité, ils étaient tous mort, mais techniquement, tout s’était bien passé jusqu’à leur mort. Zack se mordit la lèvre. Il commençait à faire son trop gentil et il parlait trop. Il fallait qu’il se reprenne en main. Malheureusement, la fatigue et le stress le faisaient toujours un peu déprimer, et fatalement, il se mettait à dire n’importe quoi à n’importe qui. Il repensa à la femme qui leur avait ouvert la porte. Il ne connaissait même pas son nom. Voilà une raison pour laquelle il fallait absolument qu’il la revoit. Et la raison numéro deux, c’était qu’elle ressemblait bien trop à… Elle

Le Déchu secoua la tête. Il fallait qu’il se sorte ces sales idées de la tête. Il avait autre chose à faire. Déployant ses ailes, Zack jeta un œil à Tyrann et prit son envol.


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[XI] Dormir, c'est pour les faibles [Tyrann]

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