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 [Q] - Les pontons du Lac de La Transparence

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Dim 29 Déc 2019, 19:54



But : Premiers mois d'apprentissage en tant que Gardien des Pontons
Partenaires : Moi et moi.


 Zéphérinus Galdénius était un homme souvent absent, que l'on voyait rarement arpenter les couloirs boisés de la Maison des Gardiens, une large structure en bois peint et en pierre blanche, qui longeait les berges du Lac de la Transparence non loin de Vervallée. Ses pas lents et lourds n'en étaient pas moins connus de tous les employés qui logeaient ici ou venaient y travailler dans la journée. Les Gardiens étaient divisés en plusieurs rangs selon leur expérience et leurs spécialités ; cependant tous devaient, tous les matins, subir le rituel de la « visite ». Monsieur Galdénius, renommé dans tous le royaume pour son rôle de Gardien des Pontons, ou un de ses collègues expérimenté, apparaissait dans la salle commune du chalet où tout le monde prenait son petit-déjeuner. Il prenait un chocolat chaud dans le silence général, s'avançait jusqu'à l'âtre de la cheminée et désignait d'un air grave un, deux, trois employés au hasard, qui devaient alors réciter tous les cycles en rapport avec un jour précis de l'année et répondre à diverses questions techniques. Ceux qui répondaient mal étaient de corvée générale pour nettoyer le bâtiment, déneiger, entretenir les pontons, ranger la bibliothèque ou recopier des passages de journaux scientifiques dans les bonnes archives. Ce court entretien public était la terreur des nouvelles recrues, qui se retrouvaient avec le travail barbant sur les bras au lieu d'accompagner leur mentor sur les berges du Lac. Despotique ? Oui. Juste ? Aussi. La Mémoire et la Justesse était deux qualités nécessaires, indispensables, indissociables du rôle qui leur incombait. Et si les étudiants Magiciens possédaient déjà de bonnes capacités cérébrales, il était au début très facile et d'ailleurs, plutôt normal, de se perdre dans les quarante-six tomes des Cycles du Lac de la Transparence, des bouquins épais de trois-cents pages chacun dont le contenu était à connaître sur le bout des doigts. Néanmoins, il y avait toujours que la dureté du métier et la sévérité du mode d'apprentissage ne semblait pas atteindre. Aujourd'hui, Monsieur Galdénius était de retour après une longue mission. Il avait les traits fatigués et semblait avide d'en finir avec cette réunion, tout en se demandant comment ses recrues avaient pu progresser pendant son absence.

« Troisième jour du douzième mois ? » « Le sixième ponton Est mène à Avalon. » « Et le cinquième mène dans le Néant, il ne faut surtout pas le prendre. » « Oui, bon ! Je retiens les trucs utiles avant le reste, veux-tu ! » Les deux garçons éclatèrent de rire. Ils courraient dans les nombreux couloirs du bâtiment principal, tentant de remettre en ordre et de boutonner correctement leurs uniformes d'apprentis : des blouses bleues, un pantalon et des bottes blanches. Engagés depuis quelques mois seulement dans la brigade des Gardiens, leur tâche se bornait à lire, réciter et subir les apprentissages approfondies de Magie Bleue en combat et situation dangereuse. Pas même n'avaient-ils le droit de sortir pour marcher sur les pontons et voir leurs mentors plonger, ni d'assister aux créations de pentacles déterminant des Cycles. « Trentième jour de huitième mois de l'année bissextile, à quinze heure frappantes ? » « Ouverture du ponton pour Basphel ! Deuxième jour du premier mois ? » « Je ne sais plus !  Pas Suris ! » « J'ai oublié le livre des directions astrales dans les vestiaires ! » « Ah, débrouille-toi Julius ! On a déjà assez de retard ! Tu peux être sûr que la Visite tombe sur nous si on arrive comme des fleurs cinq minutes après le début de l'entrevue. » Le coupable hésita quelques secondes à repartir en arrière, puis finit par se résigner à la fatalité d'une future punition pour son oubli. Mieux valait ne pas aggraver leur cas plus que nécessaire... Ils allaient franchir une des portes d'entrée de la salle commune lorsque Ignatius jura. « Zut ! J'ai pas regardé l'état de la lune aujourd'hui ! » « Oh bah hier soir, c'était pleine à trois quart, à vue de nez. Je l'ai justement regardé depuis ma fenêtre alors que-» « A vue de nez ? » Une voix moqueuse venait de les interrompre. Il était vrai que les calculs lunaires s'effectuaient en degrés avec une précision à un centième près. « A vue de nez, vous allez passer un mauvais quart d'heure. » continua la jeune fille aux cheveux flamboyants. « Carlotta ! Et la compassion !? » « De rien. Il y a des gâteaux au chocolat dans la cuisine, pour après la Visite. » répliqua-t-elle pendant qu'Ignatius fixait bizarrement les courbes de son uniforme écarlate.

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Lun 30 Déc 2019, 16:23





Ses yeux noisettes regardaient les grains de poussières flotter dans l'unique rayon de soleil froid qui passait à travers le hublot de la bibliothèque. Les bancs en bois n'étaient pas très confortable et la lumière manquait, mais l'ont pouvait s'armer de lampes à huile afin de ne pas éprouver ses yeux. Ignatius relut pour la troisième fois le grand paragraphe du chapitre un du Guide pour les Novices. Il existait trois différents types de spécialisations chez les Gardiens des Pontons. Tout d'abord, les Plongeurs, qui comme l'indiquait leur nom, exploraient tous les pontons à différent moments des cycles pour en déterminer la destination ; la partie la plus dangereuse du métier puisque l'on pouvait se retrouver dans des endroits sauvages, des mondes inconnus et mortels. Il fallait à la fois être endurant, maîtriser les arts du combat et les techniques magiques. Le mage devait avouer que leur fonction était autant floue et mystérieuse qu'alléchante à ses yeux. Beaucoup de jeunes étudiants venaient ici dans l'espoir de plonger un jour, eux aussi. Ensuite les Techniciens qui étudiaient les cycles et leurs comportements géographiques sur la carte du monde connu, en fonction des différents pontons du Lac, de la position du soleil, des étoiles et de la lune. Pour ces scientifiques, la mémoire, l'intelligence, la vivacité d'esprit et une connaissance parfaite de la magie du Lac étaient de mise. Les Techniciens travaillaient main dans la main avec les Plongeurs, l'un se concentrant sur la partie théorique et l'autre sur ses applications. Parfois, des duos ou même des trios se formaient pour les voyages les plus dangereux. Enfin, les Douaniers, les seuls en contact avec le public, qui s'occupaient de d'accueillir les voyageurs et de vérifier la météo du jour et de l'horaire de départ, avant de les guider au bon ponton ; probablement la partie la plus sûre mais aussi la plus barbante du métier. Il ferma ses yeux, déjà fatigué de sa lecture. Carlotta Vaughan, à quelques tables de lui, recopiait des schémas astraux sur un parchemin, pour son Maître. En plus d'être éblouissante, cette femme occupait déjà le rang supérieur à lui et Julius. Son uniforme flamboyant -le orange était la couleur des Techniciens- lui allait à la perfection et faisait ressortir ses mèches blondes, et ses fesses. Il fixa de nouveau son propre livre d'un air morose. Il fallait pourtant qu'il s’imprègne de l'organisation de la Brigade jusqu'à tout pouvoir citer les yeux fermés. « Tu ne m'as pas l'air bien concentré. » dit la jeune femme sans quitter des yeux son parchemin. Le simple mauvais geste pouvait gâcher tout son schéma. « C'est ta faute. Le grattement de la plume me déconcentre. » mentit-il avec mauvaise foi. Ce n'était pas tout à fait faux.

Les Novices comme lui, étaient en dessous de la pyramide. Ils subissaient une série de cours et de leçons à la fois théoriques et techniques, destinées à montrer dans quel domaine auront-il le plus de chance de faire leurs preuves. Une rude patience leur était demandé, ainsi qu'une volonté sans faille d'atteindre la perfection. L'organisation de leurs journées était faîte pour leur montrer le vrai visage de ce métier ; beaucoup abandonnait rapidement sans franchir cette première étape et c'était fait exprès. Le métier de Gardien des Pontons suscitait maints rêves fantasques et fantasmes irréels auxquels il serait dangereux de s'accrocher pour les nouveaux employés de la Brigade. Ignatius arrivait au stade où il découvrit que tout ce qu'il s'était imaginé était terriblement différent de la vraie vie. Mais il n'était pas déçu, seulement un peu plus intrigué par la véritable nature de ce corps de métier. Heureusement, la quantité astronomique à apprendre ne lui faisait pas froid aux yeux, bien qu'il douta de ses capacités de concentration, surtout en présence de la gente féminine.

Lorsque leur mémoire était enfin bourrée des connaissances nécessaires, leurs corps entraîné et leur maîtrise magique suffisante -cela pouvait prendre plusieurs mois comme des années- les Novices choisissaient une spécialité. Sous le regard sévère d'un Maître qu'ils suivaient partout, ils pouvaient alors accomplir des tâches plus significatives pour aider leur mentor et apprendre les véritables rouages du métier à ses côtés. Les premières années se déroulaient cependant cachées à l'ombre du Maître, qui lui seul pouvait décider du moment où son apprenti devra faire ses preuves. L'examen pouvait prendre n'importe quelle forme. Plonger pour la première fois, déterminer un Cycle entier, protéger plusieurs Pontons des yeux curieux et malintentionnés. S'il était réussi, l'Apprenti devenait Jeune Maître, puis Maître, puis Maître Expert si sa valeur était suffisante. Beaucoup finissaient cependant par abandonner ce métier au profit d'un autre moins exigeant avec lequel ils pourraient accorder plus de temps à leur vie privée ; ou bien certains disparaissaient au saut d'un ponton pour ne plus jamais revenir.


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Dim 09 Fév 2020, 17:37





« Non, Madame, vous ne pouvez pas passer sans votre passeport. » Le Douanier marqua une pause et haussa un sourcil, imperturbable. « Même si vous êtes sur le point de me dire que vous l'avez oublié dans le tiroir de votre table de chevet. » Il était devenu plutôt bon à lire dans les pensées des autres pour les devancer dans leurs justifications inutiles. Les gens inventaient toutes sortes d'excuses, parfois. Plusieurs hommes en uniformes blanc et bleu roi brodés en fils d'argent, la main droite posée sur le pommeau de leur épée, vérifiaient les papiers de voyages pour le ponton qui allait à Basphel, créant un brouhaha général. Babylas, le Douanier qu'Ignatius devait accompagner aujourd'hui dans une sorte de sortie scolaire, était aussi rigolo qu'une porte de prison. Le visage fermé et neutre, il s'adressait d'une voix monocorde tour à tour aux voyageurs de la file, après avoir écouté leurs demandes. « Vous devez vous enregistrer au bureau de la douane, pour récupérer votre passeport. Il vous servira pour tout vos voyages.» Lequel sera tamponné pour chaque passage, à chaque plongeon. Ce n'était pas les archives, ni les statistiques que la sécurité qui importaient aux Magiciens. Sécurité, à la fois des voyageurs, mais aussi des territoires sur lesquels ils donnaient une porte d'entrée facile. Après tout, ils garantissaient un voyage sans aucun danger ni risques, d'une rapidité excessive, à des prix parfois gratuits ou raisonnables, en tout cas moins que la somme qui serait demandée par un mage téléporteur... Mais la situation géopolitique était bien plus complexe. Lorsqu'un ponton reliait le Lac Bleu à une ville ou un territoire habité, le gouvernement propriétaire avait le droit d'imposer une taxe de passage, ou bien des clauses sur les voyageurs. D'autres souhaitaient au contraire rester ouvertes au plus de monde possible... Un fouillis incroyable et complexe de régulations entourait chaque ponton. Toutes ces précieuses informations étaient contenues dans le code du Douanier, qui se mettait à jour automatiquement. Basphel, Avalon, Sceptelinost, toutes les grandes destinations avaient leur ponton attitré, voire plusieurs pour assurer des liaisons plus régulières.

Toutes ces négociations incombaient aux Douaniers. Ces derniers avaient inventé tout un système de vérifications qui se basait sur la magie psychique et sur la détection des mensonges. Le respect des frontières est une certaine vision globale de la situation mondiale leur étaient nécessaires. Ignatius trouvait cela d'un ennui mortel, mais se garda bien de le montrer à Babylas. L'esprit du jeune élève restait pourtant tourné vers les pontons qui menaient dans l'inconnu, vers d'autres mondes inexplorés. Il se fichait bien de savoir que Madame Cocorico avait oublié ses papiers pour aller voir son petit-fils, Gérard. Lui, il voulait voyager, explorer, les vrais pontons. Ceux-là n'étaient évidement pas ouvert au grand public...  Le magicien contourna la foule de voyageurs et sortit pour prendre l'air car il se sentait étouffer dans la pièce.

Jouxtant le grand chalet des Gardiens, le bureau des Douaniers était un grand hall carré pouvant contenir plusieurs centaines de personnes. De l'autre côté de l'énorme entrée qui débouchaient en escaliers vers la rive, dans les entrailles du bâtiment, se trouvaient des rangées de guichets, là où les Douaniers tamponnaient l,es passeports et guidaient les voyageurs. Des affiches indiquaient les cycles des pontons et les dates des prochaines liaisons. Ce petit monde était ensuite dirigé vers les deux côtés du hall, où des myriades de portes en bois débouchaient sur des passerelles, qui s'arrêtaient devant un portail bleu. En passant à travers, l'on se retrouvait sur le bon ponton. En effet, ces derniers se trouvaient parfois à plusieurs kilomètres de l'autre côté du Lac, à plusieurs jour de marche d'ici.

Non loin plus au sud, se trouvait justement le ponton pour Basphel. Ignatius se rapprocha, curieux et un peu jaloux des voyageurs. Lui n'avait pas le droit de sauter, alors qu'il passait toutes ses journées ici à ruminer sur des bouquins d'astronomie de mille pages ! Sur le ponton, un dernier garde rassurait les voyageurs et surveillait le plongeon. L'on plongeait un par un, à l'exception des enfants qui pouvaient tenir les mains des adultes. «Les pontons ouverts au public sont testés dès leur ouverture par nos Plongeurs, monsieur. » assurait l'homme en uniforme. « Eh bien j'ai quand même entendu que si on se rate, on peut se faire désagréger ! » Ignatius ne pût s'empêcher de pouffer. Ah, les Magiciens et leurs rumeurs...


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Dim 09 Fév 2020, 19:31





Les Plongeurs... Cette légion mythique qui faisait rêver petits comme grands. Explorateurs par définition, ils portaient aussi le nom honorifique des Argonautes, préféré à la première dénomination purement militaire. De pourpre et d'or, leur uniforme enveloppe des carrures taillées pour l'endurance, la survie et le combat. Pour la plupart lourdement armés, ils seraient capables de réagir à n'importe quelle situation. Ceux qui ont le malheur de ne pas l'être ne reviennent jamais. Un ponton peut mener au paradis comme en enfer, chez le voisin ou bien dans un monde inconnu, modelé par un Æther dans le secret le plus noir. Le troisième surnom des Plongeurs est donc les Survivants, comme on le murmure dans les rumeurs croustillantes, ou on le chante dans les hymnes qui glorifient leurs péripéties. Beaucoup portent les cicatrices et séquelles de leurs voyages, physiques ou psychiques. Leur peau est marquée par les tatouages symboliques de chacun de leurs plongeons. En effet, les membres de cette section ne sont pas nombreux et disparaissent parfois des dizaines d'années dans des mondes dont ils n'arrivent pas à revenir et dont il taisent tout. Excellents combattants, mais aussi mages et diplomates, les Argonautes se doivent d'avoir toutes les possibles cartes en main pour ne pas mettre en péril leur mission primaire : Exploration, Analyse, Retour. Pour cela ils doivent se fondre dans le décor, se défendre et assurer leurs arrières. Ils agissent par groupe de trois ou cinq. Ils se reconnaissent par leur uniforme, leur renommée, mais aussi par le port des insignes au dos de leur cape et tatoué au bas du cou : l'aigle de Yanna combattant le dragon Suris, entre les colonnes du Temple mythique de Dasha. L'on raconte qu'ils seraient en possession de sors et d'artéfacts liés aux déplacements dans l'espace et le temps, des magies antiques qui ne sont pas connues ni utiles aux autres mages bleus. L'on raconte aussi que pas seulement des Magiciens seraient acceptés dans les rangs des Argonautes. Les murmures les plus osés parlent des Enfants de Yanna ou des Maîtres du Temps. Toujours est-il que chaque Plongeur voue fidélité seulement à l'Impératrice Blanche auquel il offre sa vie. Le retour de mission se termine par un rapport détaillé à l'Impératrice, par voie orale, sans témoin. Après cela, le Plongeur ne livrera plus aucune information à personne d'autre. Des fous disent qu'ils auraient tous des capsules de poisons à avaler en cas de torture. Seule la royauté est en droit d'utiliser les informations récolées, qu'il s'agisse d'un nouveau ponton débouchant dans un territoire connu ou d'un saut vers un autre espace aussi dangereux que prometteur. C'est bien pour cela que seuls les contes et légendes circulent à leur sujet, sans que personne ne puisse affirmer la vérité. Oui, les Argonautes sont la mine d'or de la mythologie, des fantasmes, des rêves des petits enfants qui regardent les étoiles et se demandent si elles sont autant d'autres mondes à explorer que de petits points brillants dans l'espace.

Sauf en cas de mission confidentielle, la Plongée des Argonautes déclenche une véritable folie, comme une traînée de poudre qui prendrait feu. Tous les habitants des villages alentours se rassemblent pour assister à la scène. Moment particulièrement solennel et sérieux dans la vie parsemée de bal et de fêtes, les Plongées n'en restent pas moins adorées par les mages bleus, pour le mystère qu'elles permettent d'entrevoir, à travers les yeux déterminés et clairs de ces soldats encapuchonnés dans leurs capes pourpres, sur lesquelles leur sang ne se verra pas. Même s'il ne s'agit que d'une Plongée de contrôle sur un ponton déjà bien utilisé et connu -procédure obligatoire avant l'ouverture du ponton aux voyageurs, au début de chaque Cycle, les habitants s'imaginent facilement plonger vers d'autres contrées bien plus excitantes, lorsqu'ils admirent les pirouettes des Survivants qui fondent sur l'eau cristalline et disparaissent. En cas de Plongée depuis un ponton neuf, la cérémonie est beaucoup plus officielle et parfois interdite au public. Les Plongeurs sont triés sur le tas et possiblement encouragés par l'Impératrice Blanche en personne.

La section se décompose en trois parties qui correspondent au niveau de dangerosité du ponton. Le voile de Dasha, un artéfact reproductible par certains Gardiens, permet de refléter lorsqu'il est placé dans l'eau, une partie plus ou moins véridique de la destination. Ainsi, il est possible d'y reconnaître les palais ou les emblèmes des cités connues. Si le reflet est réaliste et qu'il s'agit d'un ponton déjà utilisé, les novices peuvent être envoyés. Si le reflet est flou, un doute oblige des Plongeurs plus expérimentés à les accompagner. Si le tissu transparent se tinte de pourpre, alors la destination est hors du monde connue et appelle les Maître dans ses eaux. Les Techniciens possèdent aussi un autre artéfact : la carte de Suris : une image du lac gravée dans le marbre qui indique les pontons stables, instables, ouverts et fermés, ainsi que les endroits où la magie bleu peut créer de nouveaux passages. Enfin, les larmes de Yanna permettent quand à elle de guider les porteurs vers les possibles sorties des mondes qu'ils explorent. Elles sont enchantées avec des sors de protections et de localisations géographiques et murmurent au Gardien des informations utiles sur son environnement. Vous l'aurez compris, la survie des Argonautes tient autant de leur équipement que de leurs entraînements. Les trois Ætheri guides, Dasha, Suris et Yanna sont priés jours et nuits. Ils sont là pour chercher, découvrir ces terres porteuses de menaces, de refuges, de guerres ou de paix. La portion de pontons ouverts au public ne sert que de couverture. En réalité, notre rôle est de veiller sur ces passages secrets qui nous permettent de savoir, de surveiller, de veiller. Oh, et puis, méfiez-vous... Les Gardiens vantards et avides de gloire finissent toujours mal... Oui, c'est à toi que je m'adresse, Ignatius.



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