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 [Q] - Rencontre en eaux troubles. feat Aylivæ

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Lun 03 Fév 2020, 22:37

Spoiler:


- C’est une mauvaise idée et puis tu es même pas sûr que ce collier fonctionne. En plus, ma maman m’a dit que les sirènes aimaient bien manger les gens tout crus.


Omos poussa un long soupir et commença à se diriger sur le pont pour rejoindre le capitaine qui était à la barre.  La petite fille qui s'inquiétait était d’une lourdeur assez exceptionnelle. Elle se pensait suffisamment sage pour prodiguer des conseilles au jeune homme sur la dangerosité des mers. L’Ondin avait trouvé un navire qui faisait s’occupait de transporter les voyageurs d’un continent à l’autre, le capitaine avait fait courir le bruit que son navire était béni par Aylidis en personne, chose qui faisait bien rire Omos, mais il s’était retint de toute remarques car le navire empruntait un itinéraire bien précis et passez par la fameuse Mer Miroir. Il avait donc demandé au capitaine, moyennant finance, s’il pouvait faire un arrêt de quelque heures afin qu’il puisse explorer les environs sous-marins. Pour ne pas éveiller les soupçons et éviter d’être jeté aux fers ou tué à cause de sa nature, il avait acheté au capitaine une amulette censée permettre à son porteur de respirer sous l’eau, ce dernier racontait toujours que les amulettes avaient été bénies par une haute prêtresse de la déesse des mers et océans.


- Mais non … Tout vas très bien se passer. Ces eaux sont reconnues pour être calmes et sans dangers. C’est quoi qui te fais peur ?



- Bah les Sirènes et puis penses à la chose qui a détruit ce continent … On raconte que c’est le Kraken qui a tout détruit.


- La Dame des Abysses n’a pas besoin de ça pour prouver sa puissance marmonna Omos


- Quoi ?


-  Hein ? Je disais qu’on était bientôt arriver. Capitaine ! Cria Omos Vous pouvez vous diriger vers l’ouest ?


- Je ne vais pas pouvoir, il faudrait pas que vos explorations ne nous fassent trop décaler de notre itinéraire, vous n’êtes pas mon seul passager et les autres aimeraient bien arriver à bon port et sans trop de retards.


- Ne vous inquiétez pas. Pouvez-vous jeter l’ancre ici-même ?



La Mer des Miroir portaient bien son nom. L’eau était tellement clair qu’Omos pouvait apercevoir certains bâtiments plus bas, il croyait même apercevoir ce qui avait était une immense allée pavées, mais cela restait quand même difficile de discerner quelque chose à cause de la végétation et de la vie sous-marine qui avait envahit les lieux. Le capitaine demanda à ces matelots de faire jeter l’ancre, tandis qu’Omos se déshabillait afin de ranger ses vêtements dans son petit sac en bandoulière. Ses affaires resteront mouillés, mais au moins il ne les laissait pas sur place et ne prendrais pas le risque de les perdre si le capitaine décidait de partir sans prévenir. Le capitaine s'approcha alors qu’Omos s'apprêtait à sauter dans l’eau.


- Monsieur ? Vous avez oubliés de mettre de votre amulette.


- Ah ? Oui … L’amulette. Voilà ... eh bien à tout à l’heure.


- Loin de moi l’idée de vouloir vous contredire, vous êtes le client et vous avez payé, mais pourquoi …


- Justement j’ai payé. Fin de la discussion


.- Monsieur. Je continue à dire que c’est une mauvaise idée …


- Bon écoute-moi bien.  J’étais polie jusqu’à maintenant, mais là tu commence à m'ennuyer. Est-ce que tu réalises que tu m’es aussi utile qu’un trou du cul à cet endroit là ? Enchaîna Omos en montrant son coude à la petite fille


La petite fille fût bouche bée et le capitaine posa une main sur l’épaule de l’Ondin.


- Mon garçon … Cette petite fille ne fait que s'inquiéter pour vous c’est tout. Dépêchez-vous de sauter, je ne voudrais pas traîner plus de temps que nécessaires.


- Maudits Gælyan ...


- De quoi m’avez-vous ...


Et Omos sauta dans l’eau sans entendre la suite. Le contact avec la mer disparaître ses jambes et une queue de poisson apparut à sa place,  des écailles bleue ciel et vert pomme se mêlant en torsade la taille du garçon. Des écailles se perdaient jusqu'à dans le milieu du dos, ses cheveux flottant au gré des courants marins. Il remonta à la surface et regarda avec amusement la tête du capitaine et des marins qui s’était penchés par dessus le bastingage.


- Alors t’es l’un des leur ? Traître !


- Ça va … Vous êtes en vie non ? Le voyage s'est bien passé pour le moment ? Pas d’attaque ?


- Euh oui … C’est grâce à toi ?


- Evidemment et si vous me laissez, la puissance d’Aylidis déferlera sur vous ! D’ailleurs reprenez votre bibelot dit-il en lançant le médaillon.


- On n’en fera rien, allez à vos affaires.


Omos replongea, trident en main vers le fond de la mer en direction des ruines. Bien évidemment que non, sa présence sur le navire n’avait rien à voir avec l’absence d’attaque et s’il l’abandonner eh bien il aura juste à nager prudemment jusqu’à la prochaine terre. Les Gælyan étaient si crédules que s’en était presque hilarant. Les eaux étaient effectivement claires par ici, pas la moindre impuretés pour gâcher la vue. Il fût surpris de voir que la vie marine s’était parfaitement mêlée aux bâtisses de pierres de la ville en ruine, il nagea pendant un moment en compagnie d’un banc de poissons particulièrement joueurs. Omos vit au loin un immense bâtiment dont le toit était à moitié détruit, l’ondin s’y engouffra, si cela se trouve, il allait tomber sur des artefacts anciens et puissants, mais ce qu’il ne vit pas, c’était l’ombre des nuages qui s'amassaient au-dessus dans les cieux, ainsi que de deux vicieuses créatures



Mots : 932
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Dim 29 Mar 2020, 12:53


The Golden Mermaid by Dave Arredondo
Rencontre en eaux troubles
[Aylivæ]

L’eau était claire. La vie était animée. Pourtant, l’ambiance semblait tendue. Légèrement au-dessus du fond marin, la Sirène nageait doucement et prudemment. Il ne fallait pas qu’elle se fasse repérer. Les différentes plantes et algues qui tapissaient le sable dissimulaient l’éclat doré et nacré de ses nageoires. Ses yeux bleus, eux, guettaient le moindre mouvement. Un courant marin balaya ses longs cheveux vers la droite. D’un mouvement délicat de la main, elle empêcha ses mèches noires de lui cacher la vue.  Un navire passait au-dessus d’elle. Rapidement, la Sirène leva ses yeux avant de regarder de nouveau devant elle. Il ne fallait pas un instant qu’elle soit inattentive à ce qu’il se passait autour d’elle.

Des avertissements, de plus en plus nombreux étaient parvenus à la Sirène. Aylivæ y avait prêté attention. Elle avait reçu nombre de courriers de sa famille lui disant de se méfier des eaux claires de la Mer Miroir par les temps qui couraient. Bien qu’elle n’ait pas répondu à ces lettres par simple rancune, elle savait, grâce à leurs efforts, qu’elle devait se montrer prudente. À chaque seconde, la Sirène devait être aux aguets. Un petit groupe d’Enetaris circulait-il vraiment entre les décombres du Continent du Matin Calme ? La brune ne voulait pas vraiment le savoir. Plus elle était loin de cette punition divine, mieux elle se portait. Cependant, elle nageait bien ici, et non ailleurs. Ce n’était pas par insouciance, ni par témérité. Ce n’était que par intérêt et cupidité. Elle avait été élevée dans une société où l’opportunisme était une qualité et elle ne pouvait décemment pas manquer une telle occasion. La Mer Miroir recelait de trésors et d’antiquités en tous genres. En temps normal, ces reliques étaient pillées par les siens. Aujourd’hui, il ne semblait y avoir personne. C’était une opportunité en or.

Elle s’avança doucement. Son cœur battait rapidement. Elle avait conscience de la dangerosité de la situation. Seuls les fous risquaient de s’aventurer là où les Enetaris chassaient. Devait-elle donc douter de sa santé mentale ? Elle avait quelques raisons d’y croire. Tout d’abord, elle cauchemardait toutes les nuits. Ensuite, elle s’était entichée d’un Sorcier. Et, enfin, elle avait finalement décidé de rompre ses fiançailles avec l’un des Princes des Mers et des Océans…

Un bruit résonna à sa gauche. D’un coup de nageoire, elle rejoignit une roche blanche, reste d’un bâtiment qui avait un jour existé. Aylivæ observait son environnement, cachée par la pierre. Avec ses cheveux qui formaient une aura autour de sa tête, elle ressemblait à une pieuvre noire. Elle plissa ses yeux, se focalisant sur un point devant elle. Le sable se dispersait à cet endroit, signe que quelque chose l’avait effleuré. Elle chercha cette chose mystérieuse. Une ombre passa plus loin. Elle se baissa en silence. Écoutant les vibrations que les courants menaient à elle, son ouïe se fit plus fine,. Elle essaya de faire abstraction du dialogue qui avait lieu au-dessus de la surface. Un Gælyan était assez stupide pour venir se baigner en pleine mer ? Non… Ce n’était pas ça qui l’intéressait. Elle continua de faire travailler son ouïe. Oui, voilà… Ce qu’elle cherchait se précisa doucement. Elle entendait quelques mots d’un dialecte inconnu. Les voix étaient assurément féminines et mélodieuses. Des Enetaris…. Aylivæ se déplaça doucement vers une colonne en marbre, mis à terre par l’engloutissement de l’ancien continent. De nouveau à couvert, elle continua d’écouter. Seules deux personnes semblaient parler. Étaient-elles plus nombreuses ? La Sirène posa sa main sur le grappin enroulé en travers de son buste. Des sentiments néfastes commençaient à bouillonner dans sa poitrine. La haine appelait la vengeance. Ces créatures avaient décimé sa fratrie. À cause de ces immondices, Aylivæ était seule. Elle referma sa main sur l’arme, prête à la dégainer. Cependant, l’instant d’après, elle arrêta son geste. Il fallait qu’elle contrôle ses sentiments. Céder à leur appel signifier se mettre en danger. Ce n’était pas ce qu’elle était venue chercher. Non… C’était autre chose.

Elle allait reprendre son chemin discrètement et s’éloigner des – semble-t-il – deux monstres qui étaient dans les parages. Cependant, un bruit sourd lui fit tourner la tête. Les mots que s’échangeaient les Enetaris se coupèrent. Là, à la surface, une jeune Sirène venait de plonger. C’était un homme. Forcément… Il fallait être stupide pour faire preuve d’une telle imprudence. Plonger ainsi dans une eau possiblement infestée ? Il n’avait eu personne pour l’avertir du danger ?

Les Enetaris s’échangèrent quelques mots avant de bouger. Aylivæ s’enfonça derrière sa colonne pour ne pas se faire repérer. Cela fonctionna et les créatures passèrent à côté, les yeux rivés sur le pauvre homme qui venaient de se jeter dans la gueule du kraken sans le savoir. Imbécile. Elle se déplaça furtivement pour suivre les deux créatures – à distance plus que raisonnable – qui traquaient discrètement la jeune Sirène. La Song aurait dû s’éloigner et ne pas prendre part à ce qui allait forcément se produire. Cependant, même si le bon sens lui disait de partir et même si elle était censée être égoïste au possible, il était de son peuple. Il était de son sang. Elle ne pouvait pas le laisser seul contre ces choses dévastatrices. Elle ne le pouvait vraiment pas…

L’Ondin s'approcha un bâtiment qui avait miraculeusement survécu à la Dévoreuse. Qu’était-ce ? Une ancienne église ? Un manoir ? Un musée ? Le lieu avait été tellement rongé par le corail et l’érosion qu’il n’avait plus vraiment d’identité. Son toit s’était effondré et offrait une entrée parfaite à tous ceux qui le souhaitaient. Sous le regard aiguisé des deux Enetaris, l’homme s’engouffra dans le lieu. Il ne semblait vraiment pas avoir conscience du danger qui le survolait. Aylivæ se cacha derrière un mur, seul reste d’une ancienne maison. A sa droite, un squelette – dont la tête avait été entraînée plus loin par le courant – reposait, à moitié enseveli par le sable. La Sirène regardait les Enetaris tout en mettant en place un plan. Elle n’était pas guerrière et savait que, pour espérer se sortir de là vivante, il fallait qu’elle use de sa malice. Discrètement, elle dénoua le grappin qui été enroulé autour son buste nu. Son unique atout était de prendre les ennemis par surprise. Il fallait pour cela qu’elles fassent le premier pas.

Ce dernier ne tarda pas à arriver. Les Enetaris pénétrèrent dans l’édifice, sûres d’elles. La Sirène, jusque-là dissimulée, leur emboita furtivement le pas. Les créatures, plus rapides qu’elle, étaient déjà sur place, aux côtés de l'autre Næphina. Aylivæ ne s’inquiéta pas de l’état de ce dernier. Le combat avait-il déjà commencé ? Était-il acculé ? Avait-il pris conscience qu’il se faisait traquer ? Tant de questions mais le temps n’était plus à la réflexion.

Aylivæ accrocha furtivement la corde de son grappin sur les restes d’une alcôve qu’elle pensait solide. Elle l’était. La Sirène visa ensuite le dos de l’Enetaris qui lui semblait être la plus dangereuse. En se servant d’un pouvoir de vitesse, elle lança son arme aiguisée avec puissance. Elle visa mal. Cependant, loin d’avoir joué de malchance, l’un des pics du grappin se figea non pas entre les omoplates de l’ennemi mais dans son crâne. L’Enetaris s’effondra sur le coup. Rester l’autre qui avait compris qu’elles s’étaient faites attaquer à revers. Aylivæ se dissimula en se plaquant derrière l’alcôve et essaya de se concentrer sur son pouvoir d’illusion. Elle maîtrisait mieux cette magie chimérique que les autres. Pourtant, l’usage de ses pouvoirs avait déjà commencé à la fatiguer. Elle n’était vraiment pas une Sirène de combat. Mais peu importait : l’Enetaris restante suivait la corde de l’arme qui avait tué son égal. Aylivæ savait que, si elle la trouvait, elle ne ferait pas le poids face à elle.

La Sirène ferma les yeux, calmant les battements de son cœur. Ils nuisaient à sa concentration. Quand ils se stabilisèrent légèrement, elle rouvrit ses paupières et créa une illusion légèrement vacillante. L’illusion en question était une Næphina – portant ses propres traits. Cette dernière, par des coups de nageoires, se mit à fuir le lieu pour s’engouffrer dans un bâtiment voisin, à quelques mètres à gauche de cela. Aylivæ essaya d’accentuer sa concentration pour donner un mouvement plus naturel aux cheveux de l’illusion. Elle n’avait jamais poussé le réalisme aussi loin. Aussi, elle sentait que son énergie se vidait rapidement. Mais elle ne lâcha pas l’illusion. C’était une question de vie ou de mort. Et, finalement, les efforts payèrent. Alors que l’Enetaris n’était plus qu’à deux mètres de la véritable Sirène, elle changea de direction pour partir à la poursuite de la chimère. À présent, c’était une question de secondes avant qu’elle ne se rende compte de la tromperie. En effet, après avoir rapidement fouillé le bâtiment voisin sans plus trouver l’illusion, elle allait revenir s’occuper du pauvre Ondin qu’elle avait prévu de tué avec sa défunte sœur.

Aylivæ sortit rapidement de sa cachette improvisée et dénoua le grappin de l’alcôve. Ensuite, elle se précipita sur le cadavre qui était accroché à l'autre extrémité. « Vous : Venez ! » Son ordre était un chuchotement autoritaire en direction de l’homme sirène. Elle lutta un peu pour déloger la pointe de son arme du cerveau de l’Enetaris morte mais finit par y arriver. Concentrée sur sa tâche, elle ne fit guère attention à l’armure magique qui commençait à apparaître sur son corps.

En nouant vulgairement le grappin à son buste, elle leva les yeux pour surveiller les parages. Malheureusement, ceux-là tombèrent sur l’infâme créature qui revenait vers eux, prête à les anéantir. Avec précipitation, Aylivæ attrapa le jeune garçon par le bras et posa sa main sur son propre pendentif : une clé magique. Celle-ci s’illumina rapidement et téléporta les deux Næphina un peu plus loin. Dans la seconde suivante, les bras de l’Enetaris se refermèrent sur les bulles d’oxygène laissaient après la téléportation de ses deux proies.

« J’aurais espéré apparaître plus loin » pesta la brune en chuchotant. Ils étaient encore dans les eaux claires de la Mer Miroir, peut-être plus à l’Ouest cependant si l’on en croyait les courants marins. Elle ne reconnaissait pas les lieux. Tous deux étaient à l’entrée d’une sorte de… petite grotte sous-marine. « Il ne manquerait plus que l’on croise des Oryanis, à présent. » Avec les nuages qui avaient assombri le ciel, c’était une éventualité à ne pas écarter. Aylivæ enleva sa main de son pendentif. Elle avait trop usé de sa magie pour nourrir suffisamment l’objet. Celui là n'avait donc pas pu les téléporter trop loin. Cependant, même si elle ne l’avouait pas, elle était tout de même heureuse de ne pas s’être retrouvé à moitié téléportée dans un rocher.

Reprenant soudainement conscience de la présence de l’autre Næphina, elle jeta sur lui un regard sévère. « Êtes-vous fou ou inconscient ? » Son emprise sur son bras s’affermit avant de se relâcher soudainement. Elle s’occupa de nouer plus soigneusement le grappin autour de son haut. Une grande partie de la corde de l’arme avait été sectionnée par la téléportation. Soudainement, la Sirène fronça les sourcils en prenant conscience de l’armure qui protégeait sa poitrine. Elle était lourde. Avec l’adrénaline, elle l’avait complètement occultée. Aylivæ nota aussi que le jeune homme avait une armure presque identique. « Cela est de votre fait ? » Elle chuchotait toujours, pas très certaine d’être à l’abri d’une nouvelle attaque d’Enetaris. Elles devaient être à leur recherche à présent.

Post I | 1898 mots
Désolée pour la longueur, j'essayerais de faire moins long la prochaine fois xD

Les pouvoirs/armes/artéfacts utilisés :
- Audition décuplée
- Contrôle des Illusions
- Un grappin sur lequel est gravé un flocon de neige
- Une grande clé en or sertie de diamants : Permet à son possesseur de se téléporter.

- L'arme de Quetzalcoatl

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Ven 10 Avr 2020, 05:39

Omos entra doucement dans l'ancien édifice. La luminosité baissa lentement et il lui fallut quelques instants pour s'y habituer. Le bâtiment semblait être une ancienne bibliothèque, il voyait de grandes formes ressemblant vaguement à des étagères, mais cela était dur à estimer, car depuis le temps, le bois avait pourris et était recouvert d'algues, de coraux et autres végétaux marins. Avec les mouvements des nuages à la surfaces, un mince filet de lumière réussit à se frayer un passage jusqu'aux ruines. Au fond de la salle, quelque chose se mit à briller lorsque le rayon du soleil passa dessus, attirant de ce fait l'attention de l'Ondin. Omos s'approcha et il vit un objet qui s'était mystérieusement bien conservé. Il ne savait pas ce que c'était, ni même comment cet objet avait pu échapper au ravage du temps et surtout à l'environnement marin. Du bout de son trident, le jeune Næphina essaya de dégager l'objet, ce dernier résista quelques secondes, jusqu'à ce que l'objet se décoince. Omos s'apprêtait à le récupérer quand il discerna un bruit.


- …


Quelqu'un chantait, mais dans une langue inconnue. Sur le coup, Omos ne se posa de question. Il ne savait rien de cet ancien continent et il était probable que de phénomènes étranges et magiques s'y produise, de plus, le chant avait commencé au moment même où il avait réussi à décrocher l'objet. Puis un second se fit entendre, se mêlant ainsi au premier. C'était très beau à entendre et Omos se retourna pour voir dans quelle direction venait le bruit et son visage se décomposa en une fraction de seconds. À chemin entre la Næphina et le Gælyan , les deux créatures se tenaient à quelques mètres de lui. Elles étaient étonnamment belles, mais Omos le savait de par les histoires racontées par les siens : les Enetaris n'étaient pas vraiment des créatures de charmes, il s'agissait d'un peuple guerrier, voir même barbare, leur apparence était le seul détail pouvant contrecarrer ce qu'on lui avait dit sur elles. Omos recula légèrement sans quitter des yeux les deux prédateurs, car c'était bien de ça dont il était question en ce moment : de prédateurs jouant avec leur proie. La seule échappatoire de possible était l'entrée par laquelle il était passé, avec un peu de chance, il serait en mesure de les dépasser et de regagner le bateau s'il était encore là.


Rapidement, il se saisit de l'objet et le lança en direction des Enetaris, espérant les distraire et nagea aussi rapidement que possible. Hélas, c'était se bercer d'illusions. Une des deux créatures se mit à sourire, dévoilant un sourire carnassier qui aurait put faire pâlir des démons de l'Enfer. Elle leva une de ses mains et fit un geste, comme si elle venait de jeter quelque chose. Soudainement, Omos fût projeté en arrière tel un boulet de canon et heurta un mur, sous la violence du choc, quelque chose se passa pour l'Ondin. La sensation réelle d'une mort imminente, le choc du combat, tous ces éléments déclenchèrent un changement en lui. Ses cheveux blonds devinrent de petits serpents jaunes, des écailles se mirent à apparaître à certains endroits du haut de son corps et notamment autour de ses yeux. Ses globes oculaires subirent eux aussi une transformation, ce n'était plus des yeux normaux, mais des yeux de reptiles, de serpents. Il se mordit la lèvre et ne fit presque pas attention à la mince douleur que ses crocs lui provoquèrent. Omos n'était plus vraiment un Ondin normal, il était la créature que les marins craignaient. Seulement, il en avait que l'apparence. Les deux Enetaris se gaussaient de cette tentative d'intimidation et il le savait, ils allaient vivre ces dernières instants loin de tout.


Ce qui suivi étonna tout le monde. Celle qui avait précédemment jeté le sort se retrouva avec le crane transpercé par l'arrière par une sorte de pique. Sa comparse et Omos regardèrent incrédules le cadavre tomber lentement. L'Ondin aperçut une corde tendue qui remontait jusqu'à une alcôve. Avait-il halluciné ? Non, c'était bien réel et l'autre ennemie l'oublia bien vite et se mit à la recherche de la chose qui avait pris la vie de sa soeur. Elle allait dépasser un rocher quand il se passa quelque chose de surprenant : une sirène apparut et disparût en direction de la sortie de la ruine, suivi de près par l'Enetaris. Au même moment, la même sirène sortie d'une cachette, dénoua la corde et se précipita sur lui.


- Je …


Elle le coupa sec, son visage lui disait quelque chose, mais quoi. Elle récupéra son arme qui s'avérait être un grappin, elle se retourna vers l'entrée des ruines et Omos suivi son regard, l'Enetaris revenait à la charge, le regard enragé. Il ne restait que quelques secondes avant le contact, que son sauveteur le saisit et l'instant d'après ce fût le trou noir.


Ils étaient dans une petite grotte sous-marine. Il fallut quelques instants à Omos pour réaliser : il venait de se téléporter, enfin, cela était surement du ressort de la sirène. En la regardant, il remarqua qu'une armure avait recouverte son corps. Maintenant que la situation s'était plus apaisé, l'Ondin pouvait prendre plus de temps pour l'observer.


- Hein ? On ne m'avait pas dit que les Enetaris étaient dans les environs … Je n'ai plus trop de contact avec ma famille. Ni avec n'importe quels autres Naephina d'ailleurs. Mes parents m'ont plus ou moins indiqués qu'il était temps de partir explorer le monde et de surtout chercher la Perle. Mais je me demande si … Oh ça ? Non, je n'y suis pour rien … Mais eh ?! Moi aussi ?


Effectivement, une armure similaire avait recouvert Omos, Il remarqua aussi qu'il avait récupéré une apparence normale.


- Je n'avais pas remarqué …


Ses yeux s'écarquillèrent, sa bouche s'ouvrit.


- Mais … vous ? Vous êtes … ! Par Aylidis ! Pardonnez-moi !


Aussitôt, il recula et s'inclina. Aylivæ Song était devant lui. Quelles étaient les chances de pouvoir la rencontrer et surtout la rencontrer en ces circonstances et en ce lieu. C'était la première aussi qu'il parlait avec un membre des Grandes Dynasties et surtout avec une personne qui avait remporté une épreuve de la Coupe des Nations. Sa mère lui avait toujours dit leur montrer un grand respect.


- Si je peux faire quelque chose pour vous remercier madame Song. Je ne sais pas faire beaucoup de choses, mais je peux vous servir si vous le désirez …


Il releva légèrement la tête.


- J'en fais pas trop j'espère ?





Mots + Pouvoirs, Artéfacts ...:
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Mer 22 Avr 2020, 21:34


The Golden Mermaid by Dave Arredondo
Rencontre en eaux troubles
[Aylivæ]

« Relevez-vous. Nous n’avons pas le temps pour de telles formalités. » D’un geste de la main, la sirène l’invitait à se redresser entièrement. Même si elle n’en montrait rien, elle notait cependant son respect envers sa personne. Il avait été bien élevé et savait se mettre à sa place. C’était sage. Pour le moment, il ne lui faisait en rien regretter la décision de l’avoir sauvé. « Je ne désire rien de vous. Nous ne sommes pas encore tirés d’affaire. Cependant, il serait bien avisé de penser que vous avez une dette envers moi. Nous aurions pu y rester... Tous les deux. » Aylivæ regardait le triton. C’était vrai : il n’avait pas encore sa perle. Il était donc jeune. C’était presque normal qu’il soit aussi inexpérimenté. Il n’était qu’au début de son voyage. Il lui restait un long chemin à parcourir. Mais, pour cela, il lui fallait survivre. Il devait apprendre. Le visage de la brune se durcit avant qu’un soupir de lassitude ne vienne balayer son expression sévère. Elle n’était pas sa mère. Ce n’était pas à elle de le réprimander.

« Qui êtes-vous ? » La sirène levait un sourcil interrogateur qui aurait pu être méprisant si elle l’avait voulu. Cependant, là n’était pas son but. Elle était simplement curieuse d’en savoir plus sur l’identité de cet imprudent. « Et que faisiez-vous là ? Vous avez dit rechercher votre Perle ? » La brune regardait autour d’eux, s’assurant que le danger ne revenait pas les chercher. Pour le moment, ils étaient à l’abri. Mais pour combien de temps ? Les Enetaris étaient un fléau organisé. Sans doute devaient-elles être à leur recherche à présent. Il leur fallait être prudents.

Un bruit se fit entendre à leur droite. Alertée, l’Aerchise Song tournait rapidement son buste pour pouvoir faire face au danger. Cependant, ce n’était qu’une petite pieuvre qui venait d’attraper un crabe. Rassurée, elle posait ses mains sur le plastron qui couvrait sa peau. « Si ce n’est pas vous et si ce n’est pas moi, voici quelque chose de fâcheux. » Elle touchait l’armure, à la recherche d’une explication quant à son apparition. Même si elle était lourde, sa facture était raffinée. « Il me semble avoir vu un travail similaire quelque part… Et vous ? » Elle réfléchit légèrement. « Mais bien sur… L’arme… » La sirène plongeait son regard dans celui du triton. « J’ai reçu une arme récemment – un arc – et la manufacture est plutôt semblable… » Elle plissait un peu le front, une chose lui échappait : pourquoi était-elle apparue soudainement ? Et sur leurs deux corps ? Étaient-ils liés tous les deux ? Aylivæ était à la limite de montrer un visage plus que contrarié. Le Destin était un vilain farceur pour l’avoir lié à un homme aussi imprudent et insignifiant. Était-ce un pari sur le long terme ? Allait-il finir par lui être utile un jour ? Elle regardait le triton de la tête aux nageoires. « C’est un artéfact magique. » finissait-elle par dire, le visage neutre. « Avec un peu de concentration, vous devriez parvenir à la faire disparaître. » Elle fermait les yeux, pour se concentrer sur le restant de sa propre magie et, peu à peu, l’armure s’évapora. Voilà, c’était plus léger.

L’Aerchise se reconcentrait sur le triton. « Il va nous falloir quitter ces eaux infestées par ces immondes créatures. » La sirène grimaçait, ne cherchant pas à cacher à quel point elle détestait les Enetaris. Elle levait les yeux vers la surface de l’eau. Plus loin, à l’Est, une silhouette, aussi minuscule qu'un grain de sable, attendait. C’était le bateau qui avait amené l’homme ici. « Je vous déconseille de retourner au navire… Vous serez une cible facile. » Le bateau et ses occupants étaient déjà perdus. À chaque seconde qu’il restait à stagner sur ces flots clairs, le destin funeste se rapprochait. Les Enetaris allaient surement s’occuper de leur cas. Elles détruisaient tout. Tout. « Avez-vous un endroit où aller ? Savez-vous vous y rendre sans le bateau ? » Aylivæ porta sa main à son deuxième collier – celui-ci était plus près de son cou et plus discret que celui à la clé sertie de diamant. Le pendentif qui l’ornait était sa propre perle. « Si vous n’aviez pas d’autres options que le navire pour retourner d’où vous venez… Je vous autorise à rester près de moi. Je pourrais retenter une autre téléportation plus tard, lorsque j’aurais regagné un peu d’énergie magique… Pour le moment, c’est bien trop dangereux. » La brune colla son dos contre la paroi de la caverne, se servant du support pour reposer un peu sa nageoire. « Nous pouvons aussi partir tous les deux. La téléportation reste un déplacement très périlleux – peu importe les conditions - et on ne compte plus les récits qui ont mal tourné... » Aylivæ laissa reposer sa voix puis plissa soudainement les yeux. « C’était la première fois que vous rencontrez des Enetaris ? »

Post II | 801 mots
T'as vu ? J'ai fais moins long comme promis B) Je me sens fière XD
Tu réponds quand tu veux !  nastae

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Mar 07 Juil 2020, 22:46


La noble lui demanda de se relever, ce qu’il fit, mais en tenant une certaine distance. Jamais Omos n’avait été aussi proche d’un membre d’une lignée noble et encore moins d’une des grandes lignées. Elle semblait en colère, ce n’était pas étonnant, car ils avaient failli perdre tout les deux la vie, encore lui ça allait, il n’était qu’un roturier, mais elle était d’une toute autre échelle sociale et elle avait quand même risqué sa vie pour le sauver. C’est pour que lorsqu’elle signala qu’il avait une dette, il ne pût qu'acquiescer. Omos se ré-inclina brièvement une seconde fois pour se présenter dans les formes.


- Je m’appelle Omos Nasatraé, Madame. Mes parents sont des prêtres au temple de Mæhilda à Mynayiænis et je suis comme qui dirait en pèlerinage pour découvrir le monde et surtout… Pour trouver ma Perle. Comment ? Non pas vraiment, à la base, j’étais là, car j’avais espoir de trouver des artefacts… Cependant, pour ce qui est de la Perle… Je ne sais même pas si j’y arriverai un jour, je n’entends même pas les murmures de l'Océan alors…


Un mouvement sur leur droite les firent sursauter, mais ce n’était qu’un animal marin qui était passé près d’eux et en les voyant, avait pris la fuite, surement parce qu’il ne s’attendait pas à les voir ici et si c’était un espion des Enetaris ? Omos secoua la tête, c’était absurde.Les deux Ondins discutèrent par la suite des étranges armures magiques qui avaient recouverts leur corps, Omos lui confia qu’il avait effectivement reçu une épée et un bouclier, le plus étrange, c’est qu’il avait cru au début à une farce, il les avait donc apporté à des autorités compétentes et il était reparti. Deux jours plus tard, l’épée et le bouclier étaient réapparus mystérieusement sur son lit. N’ayant pas la force de les porter, il avait donc pris le choix de les placer dans une cachette, en attendant le jour où il serait en mesure de pouvoir s’équiper sans transpirer de ces cadeaux mystiques.


- Eh bien, si vous me permettez de rester auprès de vous, c’est un avec un immense honneur que j’accepte, je vous promets de ne pas être un poids mort … Mais. Omos jeta un regard inquiet en direction de l’endroit où était censé se trouver le navire qui l’avait amenée ici. Il était déjà sûrement parti, cependant la Mer Miroir n’était pas vraiment une petite étendue d’eau. Dame Song… Ne devrions-nous pas les avertir ? Qu’ils se préparent au moins à se défendre ?


Mais cette dernière lui répondit que cela serait trop dangereux de nager jusqu’au navire. Omos pria intérieurement Aylidis de donner une chance à ces étrangers.


- Je n’ai pas d’endroit en particulier non. Je n’ai pas d’endroit proche en tout cas. Quand je suis parti de la Capitale, je suis d’abord allé à Port Diraella où je suis resté quelques mois en tant qu’apprenti apothicaire auprès d’une vénérable Sirène. J’ai tout claqué à la suite d’une vision envoyé en rêve… Qui m’a conduit tout droit chez les Déchus où avec une troupe de mercenaires, j’ai combattu un Wëltpuff qui suite à une tempête avait été transformé en une sorte de version démoniaque de ce qu’elle était et ensuite, j’ai décidé de venir ici. Donc, non, je n’ai pas d’endroit où aller et je ne pense pas être le bienvenu chez mes parents, de toute manière Mynayiænis est bien loin … Et vous ? Vous étiez en mission spéciale ? C’est pour ça que vous êtes ici ? Vous êtes super courageuses !

Omos se tut. Il se rendit compte qu’il avait beaucoup parlé pour juste répondre à une question : avait-il un endroit où aller ? Aylivæ Song lui indiqua qu’ils devraient bientôt se déplacer, l’Enetaris restante devant s’être mis activement à leur recherche et elle était peut-être accompagnée d’une autre sœur ou d’un frère ? Il y avait-il des hommes au seins de créatures des abysses ?


- Humm ? Oui, c’est la première fois.. C’est vrai ce que l’on dit ? Ca serait des sortes de cousines éloignées ? Des Naephina maudites ? Quand j'étais à l'université, j'ai même entendu dire que ça serait une punition divine. On a fait quelque chose de mal Dame Song ?


Une autre question lui vint en tête. Une personne du rang social aussi élevé que Aylivæ Song devait forcément ….

- J’aurai une autre question… Vous avez déjà rencontré l’Impératrice ?




Mots : 731
Désolé pour le temps que j'ai mis à rédiger la réponse ^^
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Lun 10 Aoû 2020, 16:10


The Golden Mermaid by Dave Arredondo
Rencontre en eaux troubles
[Aylivæ]

Omos Nastraé… La Sirène ancra cette information dans son esprit. Elle ne l’oublierait pas. Ce nom lui servira à retrouver le triton lorsqu’elle en aurait besoin. Un demi-sourire marqua ses lèvres quand il se présenta et expliqua la raison de sa présence en ces lieux que les Enetaris avaient investis. « L’Océan viendra à votre oreille en temps et en heure, Nymphê. Son calme laissera place à un Appel déchaîné. Alors, il sera temps pour vous de chercher votre Perle. » disait-elle presque solennellement pour le rassurer, légèrement avant que la pieuvre ne vienne les déranger.

Elle écouta attentivement son histoire concernant les armes magiques. Le récit répondit à ses questionnements internes. Tous deux étaient bel et bien liés pour une raison qu’elle ignorait encore. Seuls les évènements suivants allaient pouvoir éclaircir la situation. En attendant, elle ne cherchait pas à en savoir plus et poursuivit la conversation. « Très bien. Nous resterons donc ensemble. » finit-elle par dire en fronçant légèrement les sourcils quand il proposa de prévenir le navire qui l’avait conduit ici. Son visage dure n’était que faux-semblant. Elle se préoccupait des occupants de ce bateau mais la mission était trop suicidaire et elle ne connaissait pas assez le triton pour oser mettre sa vie en danger pour des Gaelyan. Et s’ils survivaient et que le jeune homme venait à propager la nouvelle ? Elle ne voulait pas que l’on sache qu’elle n’était pas complètement insensible aux sorts des personnes de la Surface. Aylivae aurait peut-être mieux fait de rejoindre Prismée. Cependant, elle était à Anésidora, comme la majorité de sa famille, et il était de son devoir de faire parler son cerveau avant son coeur. C’était ainsi.

« Eh bien, en voilà une épopée. » avait-elle fini par répondre au long discours du triton. Sa voix n’était pas sarcastique, au contraire. Elle regardait autour d’elle. « Port Diraella est un endroit magnifique pour faire ses premiers pas à la Surface. Tout cela est désormais un souvenir lointain pour moi. En fait… Mon véritable voyage a débuté ici. » Des yeux, elle balayait le sol de la Mer de Cristal pour signifier qu’elle avait foulé le territoire quand celui-ci était encore un continent émergé. Ses yeux bleus revinrent ensuite sur Omos. « Vous avez des soucis avec vos parents ? Ou bien ne veulent-ils vous revoir que lorsque vous aurez obtenu votre Perle ? » Elle eut un demi-sourire. « Si vos relations sont compliquées, ne vous en préoccupez pas. Lorsque vous serez prêt, un Ot’Phylès deviendra votre véritable famille. Avez-vous déjà une préférence ? Les individus masculins choisissent majoritairement l’Ot’Phylès Phratrie. » Elle pensait à son groupe en se disant qu’elle n’y était pas encore très investie. Peut-être le moment était-il venu d’arranger cela…  

Elle se décolla doucement de la paroi de la caverne. « Nous ferions mieux de nous éloigner d’ici. Je ne sais pas combien de temps mettra ce fléau à deux pattes à nous retrouver. » Elle saisit l’homme par la main, s’assurant ainsi qu’il nagerait à sa hauteur et qu’elle ne le sèmerait pas par mégarde. Discrètement, elle émergea de la caverne en le tirant à ses côtés. Se servant des algues et du reste de la flore qui tapissaient la sol de la mer, elle commençait à nager à couvert. Son regard était alerte. « Non. Je n’étais pas en mission spéciale. » finit-elle par murmurer pour répondre à son ancienne question. « Pas vraiment. Ma mère est gravement malade alors j’avais espoir de trouver ici un artefact pouvant la sauver. » Sa mâchoire se contracta légèrement, signe de sa contrariété. « Mais c’était stupide. Je n’aurais pas dû venir... » Elle s’arrêta rapidement en entendant un bruit près d’eux ; ce n’était qu’une crevasse dans le sol qui recrachait de l’oxygène.

« Pour répondre à vos interrogations sur les Enetaris… Je ne souhaite en aucun cas en avoir une pour cousine éloignée. » La Sirène sourit, amère. « Elles nous ressemblent, certes, mais elles ne sont pas comme nous. Elles ne vivent que pour détruire, tandis que nous protégeons l’Océan. Nous ne connaissons que peu de choses sur elles mais, ce que nous savons, en revanche, c’est qu’elles ne sont qu’un fléau qui ne fait que se répandre et se répandre…  Ce que nous avons vécu, tout à l’heure, était un véritable miracle. Si mon grappin n’avait pas tué par surprise l’Enetaris de tout à l’heure, nous ne serions sans doute plus de ce monde, vous et moi. » La Sirène continuait de regarder autour d’elle. La faune semblait plus rare qu’à l’accoutumée. Elle se demandait donc si les Enetaris s’en prenaient à cette dernière. « Une rencontre avec l’un de ces monstres est normalement fatale. C’est pour cela que nous, les Naephina, ne sommes pas encore parvenus à les éradiquer de nos flots. Elles ne cessent de se reproduire – bien que je n’aie jamais eu vent d’individus mâles les concernant – tandis qu’elles réduisent nos rangs. Ma fratrie a succombé par leur faute, à leur apparition. Cette dernière s’est produite peu après que Sympan, le Dieu-Roi, ait remporté la victoire contre les Aetheri. Nous soutenions ces derniers à l’époque… Alors oui, je pense que tout ceci est une punition divine. » Inconsciemment, elle affermit sa poigne sur la main d’Omos, sans pour autant lui briser les doigts. « Vous n’étiez pas né à l’époque, pas vrai ? C’est injuste que vous en subissiez les conséquences. » Elle se tut un instant, continuant à nager prudemment, les sens en alerte. « Ai-je répondu à vos questions concernant ce peuple ? Je n’en sais pas bien plus mais peut-être ai-je oublié quelques précisions. » chuchota-t-elle.

Elle tourna ses yeux vers le triton. « Concernant la Dame des Abysses… Pourquoi voulez-vous savoir cela ? Simple curiosité de votre part ? » L’Aerchise retint un sourire amusé. Elle avait été – et été toujours – curieuse au sujet de la Souveraine, véritable légende sous les flots. « Je l’ai déjà rencontré, oui, mais ne lui ai jamais vraiment parlé. C’est une femme occupée vous savez et, même si je suis une Song, je n’ai pas encore eu ce privilège. » Et elle avait choisi de s’en détourner en rompant ses fiançailles avec le petit-fils de la Khaeleesi, après mûres réflexions. Le sujet n’allait sans doute pas tarder à se faire connaître dans les cités bulles. L’Aerchise n’avait rien à se reprocher puisqu’elle avait pris cette décision après avoir appris que son promis butinait à droite et à gauche. Si elle pouvait s’autoriser des amants, son futur lui n’y aurait pas droit. Elle voulait être l’Unique. « L’avez-vous déjà aperçue, vous ? » murmura-t-elle. La conversation devenait plus légère mais elle ne perdait pas de vue que leurs vies étaient en danger. Elle levait d’ailleurs les yeux vers la Surface. « Omos ? Si vous apercevez un îlot avant moi, faites le moi savoir. Je n’ai jamais entendu parler d’Enetaris se déplaçant sur la terre et il doit bien y avoir une raison à cela. Bien que ce soit plutôt curieux puisqu’elles possèdent des jambes... »

Post III | 1150 mots
T'inquiète, je t'ai dis de répondre quand tu veux alors pas de pression ! nastae

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Jeu 29 Oct 2020, 20:11


Omos écouta dans un silence presque religieux ce que lui disait la noble. Premièrement, parce qu'un roturier n'a pas à coupé la parole d'un membre de la noblesse et encore moins si cette dernière appartient à l'une des grandes familles de son peuple. La deuxième raison qui poussait le jeune Ondin à ne pas interrompre son interlocutrice était d’une nature plus gênante pour le roturier. Dame Aylivæ Song était une femme à la beauté sesisante, mais surtout et maintenant que la situation s’était quelque peu calmée, il avait put mieux observer sa sauveuse, Omos ressentait comme une sorte d’aura. La personne qui se tenait à côté de lui et qui l’avait sauvé d’une mort bien horrible en se mettant elle-même en danger était une personne importante, il était naturel pour une simple personne pour lui d’être sous le charme.


- Qu’est-ce que vous voulez dire par c’est ici que … Puis il se souvint de la région dans laquelle il se trouvait. - C’est vrai ! Il s’agit d’un ancien continent ! Comment s'appelait-il déjà … J’ai oublié… Mais vous y étiez ? C’était comment ? Ca date d’il y a longtemps je crois en plus.


Quand elle évoqua ses parents. Il eut une légère grimace. Elle lui ajouta que cela avait que peu d’importance, car l’Ot’Phylès qu’il intégrera deviendra sa nouvelle famille, mais cela ne l'aida pas vraiment.

- J’aimerais bien rejoindre Cala’Tiare à vrai dire Madame. Après, je vous avouerai que je crois que je n’aurai pas trop le choix. Ma famille m’a fait comprendre que je devrais les rejoindre, pour eux, envisager de rejoindre un autre clan serait comme trahir la famille.


Il se passa quelques minutes de silence. Omos était obligé des mouvements de nageoire plus conséquent pour rester à hauteur de la noble et elle le remarqua à un moment. Elle lui prit la main et ses joues s’empourprèrent. Il tourna la tête en espérant qu’elle ne le remarquerait pas.


- Je vous souhaite sincèrement de trouver un remède pour votre mère. Nul doute que vous y arriver. Aylidis veille sur ses enfants.


Il esquissa un grand sourire et retint un rire quand elle déclara ne pas vouloir d’une Enetaris comme cousine. Elle confirma ce qu’il redoutait.


- C’est bien une punition divine, mais dès lors : comment pouvons-nous battre contre des êtres envoyés par une puissance supérieure ? Et surtout.... Pourquoi Aylidis ne nous aide pas ? Avons-nous commis une faute envers la Mère des Océans ?


Elle changea ensuite le sujet sur sa question sur l’Impératrice.


- Je n’ai pas eu cet honneur madame. Je ne suis que le fils de serviteurs de Mæhilda. Et ce n'est pas des hauts-prêtres. Quoique… Maintenant que j’y pense si ! Je devais avoir six ans à l’époque, c’était à la capitale et il y avait un grand événement très important et avec des amis, on avait fait une bêtise et on était punis. Pendant que toute la classe était partie voir l’événement avec notre professeur, nous avons fait le mur pour aller voir. Nous étions arrivés trop tard… Mais je me souviens parfaitement avoir vu, du haut de muret que j’avais escaladé, une chevelure aussi éclatante qu’un lever de soleil et une couronne qui avait l’air d’être fait avec des morceaux d’étoiles… Je n’ai vu ni son visage, ni même un bout de sa peau, mais à ce jour, il s’agit de mon meilleur souvenir.


Il reprit son souffle.


- Mais vous Dame Song. Vous avez été en sa présence ? La chance… J’ai une question qui vient d'apparaître dans son esprit. C’est quelque chose qui travaille depuis un moment. Je suis désolé de vous importuner avec des dilemmes moraux qui je me doute doivent être de maigre importance pour un membre de la haute noblesse, mais voilà… Si vous deviez choisir entre votre devoir familial et votre devoir envers la couronne ?


Au bout d’une heure à serpenter entre les algues. Omos remarqua effectivement une bande de terre au loin. Ils arrivèrent à la bande de sable et jugèrent si cela l’endroit avait l’air tranquille. L'îlot n’était qu’une petite bande de sable avec en son centre un rassemblement de plusieurs arbres et ce qu’il semblait être l’entrée d’une grotte. Omos se rappela subitement quelque chose.


- Dame Song … Je ne peux pas sortir de l’eau. J’avais laissé mes vêtements sur le navire en croyant pouvoir y retourner. Un bruit le fit sursauter. Un orage était en train d’éclater à quelques kilomètres de là et il remarqua que le soleil allait pas tarder à disparaître.



Mots : 758
Je répond enfin !
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Mer 10 Fév 2021, 16:54


The Golden Mermaid by Dave Arredondo
Rencontre en eaux troubles
[Aylivæ]

« Le Continent du Matin Calme. » répondit-elle à la question du triton. « Il s’appelait ainsi. Et ce que je peux vous dire, jeune homme, c’est qu’il était tout sauf calme. La vie l’habitait mais était d’une simplicité déconcertante. Les races – enfin celles qui le souhaitaient – se mélangeaient et cohabitaient ensemble. C’est du moins le souvenir que j’en ai. Le continent a sombré peu après mon arrivée. Aylidis a avalé de nombreuses vies ce jour-là. Je n’ai jamais vraiment compris pourquoi mais ce que je sais, c’est que, contrairement à ce l’on raconte sous l’Océan, ce n’était pas un jour heureux. » Le visage de la Song était d’un sérieux redoutable. Elle repensait à cette période. Si elle était lointaine, le souvenir était aussi vif qu’hanté. « Tout cela s’est passé… Oh… Il y a une bonne centaine d’années. Je ne suis pas aussi jeune que l’on pourrait le croire. » La Naephina avait en effet arrêté de compter ses années depuis longtemps. Elle avait cependant observé la réaction de l’Ondin à ses mots, prête à se vexer aux moindres sourcils de travers. Il n’en montra rien, semblant boire ses paroles sans penser à mal. Il faisait bien. Ainsi, elle pouvait l’apprécier de plus en plus.

Aussi, quand elle le vit réagir à l’évocation de sa propre famille. Aylivæ fut touchée. Elle-même avait du mal avec ses géniteurs – même si elle savait qu’elle leur était loyale. Le discours d’Omos semblait faire écho à son propre vécu. Cependant, son visage restait impassible. Ses problèmes familiaux ne devaient pas être connus. Une famille désunie était facilement attaquable. Ces pairs devaient croire qu’elle était aussi soudée à ses proches que jamais. Ensemble, ils étaient plus forts. Ensemble, ils pouvaient accaparer plus de pouvoirs. Mais, elle aussi avait eu la même pression familiale que le jeune triton. Les Song rejoignaient Anésidora. Point. Aussi, était-elle devenue membre de cet Ot’Phylès. Regrettait-elle cette décision ? Elle refusait de se poser cette question. Son destin était conjoint à celui de sa famille. « Si cela peut vous rassurer, jeune Naephina, Cala’Tiare est un choix plus qu’honorable. Les dangers se multiplient malgré la protection que nous offre Aylidis. Vous pourriez bien un jour faire la différence. »

Aylivæ, concentrée à prendre garde où ils mettaient les nageoires, ne remarquait pas que le triton rougissait au contact de sa main dans la sienne. De plus, sous l’eau, il était impossible de détecter une paume moite. Pourtant, elle tourna la tête quand Omos lui souhaita le rétablissement de sa mère. « Merci. » Elle hésitait à en dire plus. Cependant, elle se reteint ; ne voulant pas provoquer le mauvais sort en se nourrissant d’espoir. Pourtant, son cœur battait légèrement plus rapidement ; les mots de l’Ondin l’avaient émue. Elle changea de sujet en lui parlant des Enetaris.

« La seule faute que nous ayons commise envers Notre Mère est celle de ne pas l’avoir assez aidé face à Sympan. Aujourd’hui, elle souffre tout comme nous de cette malédiction. Ces flots sont saccagés, ses créatures se meurent et nous, filles et fils d’Aylidis, nous ne saisissons pas encore l’ampleur de la catastrophe. Ce n’est pas à elle ne nous aider. C’est notre devoir. Nous sommes censés être ses protecteurs mais… J’ai l’impression que bien des Næphina n’ont pas encore prises conscience de la menace… » La brune avait soudain un ton amer. Elle était en colère contre ses pairs mais aussi contre elle. Si simplement elle cessait de faire ses enfantillages en fuyant sa famille comme la peste, alors peut-être pourrait-elle se servir de leur influence pour transmettre la nouvelle. Elle se sentait soudain lâche.

N’aimant pas particulièrement ce sentiment, la sirène essayait de le balayer d’un revers de la main. Elle enchaina donc en parlant de l’Impératrice, un sujet bien plus léger. Pourtant, en écoutant le récit d’Omos, une petite pointe de tristesse la saisit. « Votre meilleur souvenir ? » Légèrement surprise, elle ralentit la cadence de ses nageoires. N’y avait-il donc rien d’autre de bien heureux dans son existence ? N’avait-il jamais goûté aux premiers émois, nagé avec des baleines, jouer avec les raies Mobula, participer à la semaine d’Aylidis, fait couler son premier navire ? Son meilleur souvenir était-il vraiment de n’avoir vu qu’un bout de crâne de l’Impératrice ? Aylivæ lui accorda un sourire chaleureux. « Elle est très belle, c’est vrai. » Elle ne voulait pas entacher son souvenir en le rabaissant ouvertement. Pourtant, elle n’en pensait pas moins. « J’espère que je vous laisserais aussi un bon souvenir. Enfin… Même si nous avons failli nous faire dévorer. » finit-elle sur une note d’humour, en retroussant légèrement son nez inconsciemment, fière de sa blague.

L’instant de la plaisanterie s’estompa bien vite quand Omos lui posa une question plus morale. « Eh bien… » Elle réfléchit. Son cœur lui dictait de choisir le devoir familial. Elle avait été éduquée comme cela, même si ce devoir était pesant. « Je pense qu’il est essentiel de choisir son devoir envers la couronne. Après tout, les impératrices et empereurs sont les élus d’Aylidis. Leur désobéir, c’est désobéir à Notre Mère. Et je ne pense même pas à ce que les trahir impliquerait. » Aylivæ, sondant soudain Omos, plissa les yeux. « Et un Cala’Tiare doit une entière allégeance à la couronne, n’est-ce pas ? » Soupçonnait-elle à présent la famille d’Omos d’envisager de tourner le dos à l’impératrice ? Légèrement. Il n’aurait pas posé la question autrement. « Mais je suis certaine que vous réussirez à faire le bon choix le moment venue. » finit-elle par dire, la voix calme. Elle n’oublierait cependant pas cette conversation. Peut-être devrait-elle suivre attentivement les aventures de cet Ondin, s’assurant ainsi de son bon choix.

Après cet interlude sérieux, les deux Næphina nagèrent continuellement, prenant garde à ce qui les entourait. Alors qu’Aylivæ commençait à désespérer, Omos l’alerta : une terre était en vue. Il était plus que temps, la brune avait eu peur que le jeune triton ne finisse par se fatiguer en nageant autant. Aussi, elle ne traina pas et nagea droit vers l’îlot. S’il était petit, il fournissait une protection miraculée.

Rapidement, elle s’extirpa de l’eau pour rejoindre la plage. Le sable collait à ses écailles et était particulièrement désagréable lorsqu’elle avait cette forme. Sans tarder, elle usa d’un minuscule jet de magie pour faire glisser l’eau loin de ses nageoires afin qu’elle retrouve ses jambes plus rapidement. En fait cela, elle entendit subitement les protestations d’Omos. Elle ne put retenir le rire clair qui échappa à ses lèvres. Il n’avait rien de sinistre ou de cruellement moqueur. Au contraire, il était lumineux et chaleureux. « Haha. Si la nudité vous fait peur, vous devriez détourner les yeux. Je n’ai moi-même pas ramené de vêtements de rechange. » Elle avait un grand sourire. Déjà ses écailles disparaissaient pour laisser place à des parcelles de peau de plus en plus grandes. « Si cela peut vous rassurer, j’ai déjà vu plus d’un homme nu, croyez-moi. » D’un geste de la main, elle créa un minuscule courant pour pousser le triton sur la plage. Ses réserves magiques s’étaient légèrement ravivées depuis la bataille. « Faites moi confiance, si vous ne voulez pas que je vous regarde, je ne le ferais pas. » insista-t-elle. Elle tendit sa main en avant, attendant qu’Omos la saisisse pour l’aider à sortir de l’eau. Une fois que ce fut fait, elle utilisa une nouvelle fois sa maîtrise de l’élément pour enlever les gouttes d’eau des nageoires vertes pomme et bleues ciel de son acolyte.

Le temps s’écoula lentement après ça. Comme promis, elle se garda de glisser un regard vers la partie inférieure du corps d’Omos. Cependant, elle se demandait si elle lui faisait de l’effet. La brune se gardait de formuler cette pensée. Dès qu’ils eurent tous deux retrouvé leurs jambes, ils partirent vers la caverne pour se protéger de l’orage qui continuait d’avancer. « Je vais fermer les yeux quelques instants, Omos. Il me faut encore un peu plus de magie avant de risquer de nous téléporter autre part. Je dois me concentrer. » expliqua-t-elle doucement. Le vent et la fraicheur nocturne commençaient à arriver. Cependant, cela ne dérangeait pas l’Ondine. Au contraire, elle trouvait cette atmosphère apaisante. Ses paupières se fermaient et sa respiration devint profonde. Elle était assise sur la paroi rocheuse.

Quand ses mires bleues se reposaient sur Omos, la nuit était complètement tombée. « Je suis prête. » dit-elle simplement. Elle avait choisi l’endroit exact où elle voulait se conduire. Sans prévenir, elle lui prit une nouvelle fois la main. « Lorsque nous arriverons à destination, je vous prie de ne pas faire de bruit. » À la fin de sa phrase, elle n’attendit pas ; sa main se posait sur son collier en forme de clé et tous deux disparurent de la grotte pour arriver dans un lieu mille fois plus raffiné. Un lit reposait près deux. « Nous sommes dans ma chambre. Au manoir Song. » chuchota-t-elle. Aylivae se dirigea directement vers une armoire après avoir lâcher la main d’Omos. « Tenez. J’espère que cela vous ira. » Elle lui tendait une chemise blanche en soie, portant les armoiries de la famille Song, ainsi qu’un pantalon brun tout autant raffiné. Ce n’étaient pas des vêtements qu’elle affectionnait, préférant mille fois des robes et kimono. Cependant, pour un roturier, ils avaient une énorme valeur. De son côté, elle s’enveloppa dans une robe fluide et rose, couvrant dignement ses courbes.

Dès qu’ils furent tous deux habillés, la brunette lui ordonna de la suivre. Dans le silence que la nuit avait plongé sur le manoir, ils empruntèrent l’escalier de service pour ensuite rejoindre les jardins magnifiques de la propriété. « Ne faites pas attention à mon comportement. Je n’ai simplement pas envie que ma famille me sache ici. Pour des raisons tout à fait personnelles. » finit-elle par dire, la voix légèrement froide. Elle soupira avant de sourire chaleureusement d’un coup. « Eh bien, je crois qu’il est venue temps de mettre fin à cette aventure. Nous sommes actuellement dans la cité de Synæde. Mynayiænis est un peu plus au nord. » D’un mouvement de la main, Aylivæ pointa la direction suggérée. « Au revoir Omos. Sachez que vous pouvez m’écrire à tout moment. Vous pourriez bien prendre goût à me voir vous venir en aide. » Elle sourit avant de s’approcher et d’embrasser la joue de l’homme. C’était un signe certain d’affection qui prouvait qu’un lien s’était créé entre les deux Næphina. Que voulez-vous, survivre à une attaque d’Enetaris, cela rapprochait.

Fin

Post IV | 1700 mots
C'est à moi de m'excuser pour le temps d'attente !
J'espère que ma réponse te plaira !  [Q] - Rencontre en eaux troubles. feat Aylivæ 1628  

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