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À toi qui se cache dans l’ombre

~ La scène se passe tout juste après le RP Transparence

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Partenaire : Solo ~
Intrigue/Objectif : Isiode et Isley ont reçu des lettres particulièrement étranges, loufoques, et pour certaines, quelque peu inquiétantes. Ils vont répondre à ces dernières, mais tenteront de mener leur propre enquête, qui les dirigera, d’abord et avant tout, à Bouton d’Or.

« Comment en êtes-vous arrivés à cela? »

Isley me jetait un regard en biais alors que mes yeux, fixes, ne lâchaient pas l’œil sévère de notre capitaine. Ce dernier, les bras croisés, s’était appuyé contre le bois de son bureau, attentif à notre plaidoirie qui tardait, selon lui, à venir.

« C’est comme nous venons de vous l’énoncer, chef : nous nous sommes un peu emballés au cours de l’entraînement.

- Je n’appelle pas ça « un peu s’emballer » lorsque deux de mes soldats sont vus en train de se frapper jusqu’au sang, grogna Hayden en plissant le front, ses yeux s’aiguisant en deux fentes minces au-dessous de ses sourcils. Alors, laissez-moi me répéter – et il s’agira, ici, de ma dernière intervention – qu’est-ce qui s’est passé, soldats Yüerell? »

Une fois de plus, Isley tourna son visage dans ma direction. Une, puis deux, puis trois secondes s’écoulèrent avant que je ne ferme les yeux et que je penche mon buste vers l’avant, avec lenteur et solennité.

« Loin de nous l’idée de vous manquer de respect, capitaine, mais il s’agit de la stricte vérité : nous nous sommes emportés et n’avons pas mesuré la force de nos coups tout comme les conséquences de nos actes. Nous n’aurions pas dû laisser la fièvre du moment nous aveugler de la sorte. Nous en sommes profondément désolés. »

À ma suite, Isley joignit le geste à mes paroles en adressant une basse révérence à l’endroit de notre supérieur, qui balayait nos silhouettes de son regard incandescent. Puis, après un moment, il finit par relâcher un soupir, posant ses doigts de chaque côté de l’arête de son nez, visiblement plus déçu qu’épuisé.

« Je vais en toucher un mot à l’Imperio Militia quant à votre punition. »

Une fois de plus, un soupir s’exhala d’entre ses lèvres pincées.

« Vous pouvez disposés. »

Instantanément, nous nous redressâmes légèrement, toujours penchés cela dit, mais notre poing touchait désormais notre poitrine à l’endroit où se situait notre cœur.

« Oui, capitaine! »
« Oui, capitaine! »

Et, sans attendre, nous nous éclipsâmes du bureau des supérieurs, alignant, côte à côte, des pas et des bruits qui nous accompagnaient dans cet impénétrable et oppressant silence. Ni Isley, ni moi-même voulions revenir sur ce qui s’était passé, un peu plus tôt, sur le terrain d’entraînement, à la vue de tous les autres miliciens. Les raisons de ce soudain besoin de défoulement nous était encore flou et imprécis, l’adrénaline et la frénésie de l’instant ayant complètement embrouillés nos pensées, mais le fait est que frapper le visage de l’autre semblait nous avoir soulagés, l’énervement qui s’était accumulé et accumulé au fils des mois, voire des années, s’étant finalement libéré des chaînes dans lesquelles nous l’avions nous-mêmes entravé. Refouler sans cesse ce qui bouillait au plus profond de soi était dangereux, l’explosion occasionné pouvant être aussi douloureux que dévastateur. Aujourd’hui, nous avions été arrêtés par l’intervention de Travis, mais que ce serait-il passé si personne n’était arrivé pour nous stopper?

« Je vais faire un détour, voir si nous avons reçu du courrier, m’annonça Isley en déviant de trajectoire pour s’engager dans un nouveau couloir.

- Bien », lui répondis-je sur le même ton, ne ralentissant aucunement ma démarche pour poursuivre dans le corridor.

Ce furent les seules paroles que mon frère et moi s’échangeâmes avant qu’il revienne dans notre chambre, quelques lettres en main. Pendant qu’il était parti, j’avais pris quelques minutes pour défaire mes bottes, mouvant mon corps de manière à ne pas laisser les blessures et les contusions me faire mal. La Magie était efficace, peut-être pas instantanée, surtout pour des lésions de cette envergure, mais elle avait apaisé et soigné la majorité de nos maux avant que l’infirmier, qui nous avait pris en charge, nous accorde la permission de quitter nos lits de convalescence. À présent, des bandages recouvraient nos poitrines et nos bras, là où les Lames Fantômes avait écorché et fendu notre peau. Des ecchymoses marquaient désormais notre corps et nos visages de quelques taches bleuâtres, mais rien de bien méchant : tout ce qu’il nous fallait faire, c’était de ne pas trop forcer, et je l’avais plus ou moins bien compris lorsque j'avais fait ma révérence devant le capitaine Endeover, les brûlures de mes plaies ravivant soudainement la douleur jusqu’au plus profond de ma moelle. Si j’étais parvenu à refréner une grimace, mon visage, néanmoins, avait trahi un violent et désagréable lancinement à ce moment précis.

« Tiens, c’est pour toi. »

La main tendue, mon jumeau me donna mes lettres tandis qu’il alla s’installer sur son propre lit, délaçant ses bottes. D’un geste automatique, je tendis ma main vers notre table de chevet, extirpant un coupe-papier de l’un des tiroirs.


◆ 788 mots | Post I

« Bitem, Sérieux et Grand Chaman? »

Les sourcils de mon frère se soulevèrent, tandis que ses yeux lisaient le reste des lignes. Il resta silencieux un moment jusqu’à mon intervention.

« Ça sonne comme une escroquerie, laissais-je simplement tomber en analysant le pamphlet que j’avais entre les mains.

- Tu trouves?

- Parce que tu te poses vraiment la question? »

Je relâchais un soupir, roulant des yeux devant l’air sceptique de mon frère, qui semblait étrangement accorder du crédit à ce qu’il pouvait lire sur ce bout de papier qui, selon moi, promouvait une très mauvaise publicité, lancée par un escroc sans scrupule. Enfin, Isley était un grand garçon, et j’étais persuadé qu’il ne ferait rien d’absurde à propos de cette invitation. C’est pourquoi, après un instant, je détachais mon regard de mon frère pour me reconcentrer sur la brochure du livre « Étreinte fraternelle » qui hérissa mes cheveux lorsque je pris connaissance de son résumé, une grimace s’esquissant sur la passivité de mes traits.

Sentant un frisson courir le long de ma colonne, je chiffonnais le communiqué avant d’attraper une nouvelle lettre, simplement pliée en deux, et dont l’apparence avait été relativement négligée. Intrigué, j’ouvris la missive, relisant à plusieurs reprises les deux lignes qui composaient le message en raison des nombreuses fautes orthographiques de l’expéditeur.

« Eh bien, il y a une lettre qui est loin de chez elle… » Ironisais-je en étirant un rictus, déposant la missive sur le coin de notre table de chevet.

Tarak… Tarak, Tarak… Mais pourquoi ce nom me paraît diablement familier? Je n’arrivais pas à mettre le doigt dessus et, le questionnement en tête, je finis néanmoins par tendre ma main vers une nouvelle épître, dont le parchemin craqua rapidement sous les assauts du coupe-papier. L’enveloppe était… vide. Mon front se plissa, signe de mon incrédulité, jusqu’à ce que je remarque une petite carte collée à l’une des parois du parchemin. Elle ressemblait beaucoup à une carte de visite, comme les professionnels se plaisaient à produire pour donner leurs coordonnées à leurs clients. Cependant, cette carte-ci n’était en rien celle d’un professionnel, invitant plutôt le porteur de cette carte à participer à une soirée à relation ouverte. Une fois de plus, j’exhalais un gros, gros soupir. C’était ridicule comment nous pouvions être bombardés de pourriels de nos jours. D’un geste, ne prenant même pas la peine de vérifier le reste des informations, je rejetais la carte sur la table de chevet, qui commençait vraiment à s’accumuler avec tous ces déchets. Ayant mis de côté le fameux courrier du supposé « Sérieux et Grand Chaman, Bitem », Isley porta enfin son attention sur le reste du courrier.

« Ne te fatigues pas : il y a une brochure publicitaire qui parle d’un livre valorisant l’inceste – par ailleurs, ne m’appelle plus jamais Castor –, une lettre perdue et une invitation à rejoindre d’autres personnes au cours d’une relation non-monogame…

- Pourquoi veux-tu que j’arrête de t’appeler « Castor? » C’est ton surnom depuis toujou– »

Le visage de mon frère rougit, puis pâlit, au fur et à mesure qu’il lisait le pamphlet qu’il venait de déplier. Pendant ce temps, tranquillement, j’ouvrais l’avant-dernière lettre qui m’était adressée.

« Oh… Laissa-t-il tomber, la main tremblante, en échappant une sorte de rire nerveux qui m’indiquait, sans mal, le malaise qui lui enserrait désormais la poitrine. C’est… affreusement…

- Oui, tranchais-je brusquement. Fin de l’histoire. »

Isley battit des cils, intérieurement choqué et troublé par la trame du récit. Dans mon cas, je ruminais mentalement, ne sachant quel esprit pervers avait pu penser à une telle histoire, mais peu importe cette Petunia Murik – quand bien même il s’agissait de son pseudonyme d’écrivaine ou bien de sa véritable identité – devait être sévèrement atteinte.

« Si-Sinon, euh… on devrait renvoyer ce rapport d’inventaire chez les Réprouvés. »

J’acquiesçais d’un hochement de tête, sans plus, ouvrant ma lettre.

« Cela dit… Tarak… Pourquoi ce nom me dit quelque chose? »

Une seconde, je relevais les yeux vers mon frère, fixant son expression.

« Je ne suis pas le seul, on dirait. »

Pendant plusieurs secondes, nous restions silencieux. Connaissions-nous un dénommé Tarak qui travaillait sur les terres réprouvées?

« Hum? Cette carte est bizarre… Mentionna alors Isley, faisant référence à la carte d’invitation.

- Aucun intérêt », l’avertissais-je en reprenant ma lecture.

Isley me jeta un coup d’œil avant de gratter minutieusement la surface de la carte. Pas que le fait de participer à une relation libre l’intéressait, mais il trouvait cela étrange qu’il n’y ait aucune adresse pour une invitation. Soudainement, il suspendit son geste, fixant la carte. Puis le rapport d’inventaire des récoltes de Bouton d’Or. Puis, la carte de nouveau. Longtemps. Longuement.

« Je… Je suis… »

Mon soudain balbutiement arracha Isley à ses réflexions, tandis qu’il me lança un regard en biais.

« Quoi?

- La Coupe des Nations, parvins-je à souffler. J’ai été choisi pour participer à l’Épreuve des Réprouvés. »


◆ 803 mots | Post II

« La Coupe des Nations? » S’étonna mon frère en se redressant sur son lit.

Lentement, j’acquiesçais d’un hochement de la tête, prêtant ma lettre à Isley pour qu’il puisse la lire intégralement.

« Si je me fie à la date d’envoi, il me faudra partir dans quelques jours pour Bouton d’Or. »

Je marquais ma phrase d’une brève hésitation, me remémorant la dernière fois où j’avais posé les pieds sur ce territoire. Isley devait s’en rappeler lui aussi, compte tenu de la rencontre que nous y avons faite là-bas… À ces réminiscences, un long et profond soupir s’échappa de ma bouche, les visages de ce Réprouvé malicieux et de sa compagne rousse traversant indubitablement mon esprit. Ce qui s’était passé à cette époque… Comment l’expliquer? Tellement de choses s’étaient produites, en ces quelques jours à peine, qu’il serait difficile de vous en faire un résumé succinct, mais comprenez simplement que nous étions là-bas d’abord pour enquêter sur une affaire de Démons et, qu’ensuite, nous avons été entraînés dans cette histoire de Nemencla, une bactérie que l’on disait si ravageuse qu’en quelques jours à peine, elle serait en mesure de détruire une culture dans son intégralité. L’affaire était sérieuse, mais nous ne pouvions décemment faire quoi que ce soit sans l’aide d’un personnage en particulier, un antagoniste de notre passé qui s’était promis d’aider la communauté en trouvant une solution au problème à l’aide de l’alchimie et de la science, Pendrake Hrafninn. Cependant, nous avons compris que les Démons que mon frère et moi-même recherchions étaient les instigateurs de tout ce foutoir, allant même jusqu’à pénétrer dans la maison, que nous avions momentanément investie pour les recherches et la concoction de l’antidote, pour détruire ce dernier. Si nos instincts angéliques avaient rapidement pris le dessus, étonnamment, les propos de Pendrake nous avaient lentement ramenés à la raison. Nous avons, dès lors, pris notre envol pour aller quérir l’aide des gardes réprouvés afin qu’ils puissent s’occuper des saboteurs. L’affaire fut bouclée, nos témoignages écoutés, malgré la méfiance locale et le fait que nous ayons été soupçonnés, pendant un moment, d’être la raison de la venue de ces Démons, mais à l’instant où les pourparlers concernant les dommages matériels avaient été abordés – la maison ayant malencontreusement explosée au cours de l’action – ce renard et sa partenaire s’étaient discrètement éclipsés, nous laissant en plan pour nous occuper des dégâts. Non, vraiment, me remémorer tout cela m’épuisait plus que cela m’irritait en réalité.

« Je retournerais voir le capitaine pour lui parler de ce sujet, concluais-je, attrapant la seconde lettre qui m’était adressée.

- Tu penses que l’on pourra t’accompagner? Me demanda Isley d’une voix étrange.

- Il n’est écrit nulle part que nous ne pouvons pas amener avec soi quelques invités », lui fis-je savoir tout en ouvrant la dernière enveloppe du colis, qui dégagea presque instantanément une odeur printanière, une odeur de fleur qui éclot à l’ouverture de son bourgeon.

Le parfum était délicat, et il sentait bon également, mais pourquoi parfumer une missive? La réponse était évidente. Isley, qui était encore en train de lire la lettre sur la Coupe des Nations, releva la tête dans ma direction, curieux.

« Qui est la jeune demoiselle qui t’envoie tout cet amour? » Se moqua mon frère.

Je le fusillais du regard, extirpant la lettre, l’ouvrit sans me préoccuper de mon jumeau et me figeais instantanément lorsqu’un tissu tomba sur mes genoux.

« … »
« …!!! »

Un silence gêné suivit cette apparition, le parfum s’étendant dans l’intégralité de la pièce.

« … Qu’est-ce que c’est… que… ça…?

- De la lingerie féminine.

- MAIS JE SAIS, ÇA! S’exclama mon frère, sa voix montant soudainement dans les aigües tandis que ses yeux s’étaient écarquillés comme des soucoupes. Ce que je veux dire, c’est POURQUOI il y a… Ç-ÇA dans cette enveloppe?! »

Vif, Isley attrapa la culotte en dentelle qu’il se mit à agiter sous mon nez. Sincèrement, croyait-il vraiment que je ne l’avais pas suffisamment vu? Lentement, je lui retirais la lingerie des mains, exhalant un soupir.

« Calme-toi…

- Je savais que tu avais des… des… admiratrices, mais… pas de cet acabit…

- Moi non plus… »

En apparence, je pouvais paraître distant et indifférent, peu atteint par cette provocation, mais c’était bien la première fois que l’on m’envoyait une telle chose, la surprise faisant plisser mes yeux. Certes, depuis ma venue au Lux In Caelum, j’avais bien été interpellé par quelques femmes, mais je refusais leur invitation, leur indiquant qu’aux vues de la situation angélique, je me devais de m’occuper de mon peuple. Étrangement, cela semblait les émouvoir plus que les irriter et elles me laissaient finalement tranquilles, sans plus de cérémonie. Si ces épisodes se faisaient rares, je m’étais toutefois déjà confrontés à eux. Cependant, jamais l’une d’entre elles était allée aussi loin.


◆ 798 mots | Post III

Relisant sa réponse, Isiode fixa les deux Anges qui se trouvaient devant lui et, sans détour, les informa de la situation. Pourtant persuadé qu’il s’agissait d’un traquenard, Yüerell ne pouvait s’empêcher de craindre le pire, de craindre que tout ce que cette femme avait rédigé soit vrai. C’est pourquoi, lorsqu’il eut terminé la rédaction de sa réponse, qu’il était parti à la recherche de deux miliciens de la Compagnie, deux Patrouilleurs dont les mérites n’étaient plus à prouver depuis des années. Il leur faisait confiance pour leurs capacités et pour leur discrétion, conscient que s’il se mettait à marcher sur la mauvaise corde, une bombe à retardement pourrait alors être enclenchée. Surtout s’il envoyait ce genre de réponse à cette malade mentale. Parce que oui, il la voyait comme telle : folle, démente, une femme qui ne pouvait se permettre de se promener de la sorte dans les rues de Caelum alors qu’elle avait du sang d’innocents sur ses mains – si, bien sûr, tout ce qui était écrit dans sa lettre était bien la vérité. Quoi qu’il en soit, qu’il s’agisse d’une très mauvaise blague ou d’une véritable alerte à la psychose obsessionnelle, Isiode se sentait peu rassuré, convaincu qu’une fois les autorités mises au courant, qu’il serait peut-être possible de retrouver cette femme, cette auto-proclamée rousse adorée. Étrangement, après avoir lu cette signature, la tête de l’Immaculé s’était remplie d’images du passé, apercevant à travers ses réminiscences le visage et la chevelure de cette rousse aux sourires espiègles et aux yeux remplis de malice sans véritable malveillance. En soit, malgré tout ce que son frère avait pu lui dire à l’époque, jamais Isiode l’avait vu comme une menace, ses allusions osées ou son caractère n’étant, selon lui, que des plaisanteries reflétant son esprit taquin et joueur. C’est pourquoi l’Ange s’imaginait très peu qu’il puisse s’agir de cette dernière : Carmine n’avait pu tomber aussi bas, n’est-ce pas? À moins qu’elle n’ait été influencée par quelques esprits tordus… N’a-t-il pu s’empêcher de songer lorsque le visage de Pendrake apparut devant lui. Et puis, Carmine, cette Carmine, aurait-elle véritablement décidée de s’installer dans un coin tranquille pour vivre d’air pur et d’eau fraîche avec son homme et ses enfants? À cette pensée, Isiode soupira, tendant les lettres à l’un des deux soldats.

« Messieurs, pouvez-vous me faire cette faveur, s’il-vous-plaît? »

L’Ange releva son visage, ancrant ses deux pupilles céruléennes dans les regards de ses partenaires.

« Prenez ces missives et emportez-les avec vous à Caelum. Je ne pourrais pas vous affirmer que vous trouverez des réponses sur la situation, là-bas, mais je n’ai aucune autre piste pour commencer. »

Le Fantassin aux cheveux blancs se tut, reprenant :

« Allez voir les autorités compétentes à la capitale et montrez-leur la lettre de cette femme. Je veux savoir s’il s’est passé quoi que ce soit de cette nature sur le territoire. »

D’un mouvement commun, les deux Patrouilleurs baissèrent le buste en signe de salutation et prirent leur envol pour rejoindre les terres magiciennes. Isiode se pinça les lèvres, incertain. Aurait-il été mieux de la jouer un peu plus finement, entrant dans le jeu de la demoiselle en espérant qu’elle puisse nous fournir plus d’informations quant à sa position et ses véritables intentions? Ou, au contraire, ne rien faire? Le soldat soupira de nouveau, fixant un point dans le vide. Il espérait avoir des réponses rapidement afin que l’on puisse découvrir qui était cette farceuse ou cette instable aliénée.


◆ 791 mots | Post IV | Du coup, Isiode va envoyer deux de ses 30 PNJs espions de LVL III qui iront à Caelum pour poser des questions aux autorités magiciennes quant à ce fameux meurtre. Ils iront également porter la lettre d’Isiode à l’adresse laissée par l’expéditeur.