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 Était-ce une si bonne idée de l’envoyer ? [Caïn]

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Mar 05 Mar 2019, 17:33



« Maric ? » Sa voix encore plus aiguë que d’ordinaire ne semble pourtant pas alerter son frère. Leur demeure pour la nuit n’est pas des plus étendue, cependant le sorcier trouve toujours le moyen de se dissimuler de sa jumelle et cela lui déplait énormément. Ses moments de rébellion sont rares pour être signalé, mais bien plus fréquent qu’auparavant. « Maric ! Ou es-tu bon sang ? » Le claquement de ses talons se fait de plus en plus rapide signe d’une croissance à la fois de son énervement et de son impatience. Malgré le bruit, le jeune Maenwen ne parait pas remarquer tout le remu ménage engendré par une femme si frêle et petite que sa sœur. Les secondes passent, puis les minutes et enfin, après une interminable recherche, Saphira retrouve son frère cacher derrière une armoire bien trop lourde pour être déplacée et ne laissant que peu de place entre son bord et le mur, pour que la surprise d’y retrouver son frère soit véritable. Comment un corps aussi grand que le sien a-t-il bien pu passer ? Une question qui en d’autres circonstances mériterait réponses mais qui pour l’heure n’est rien comparée à la contrariété de la sorcière. « Bon sang Maric ! Cela fait des heures que je te cherche ! Ce que tu peux être empoté et cruche de te cacher ici, sors dont de là, que l’on puisse parler comme des personnes … des personnes civilisées ! » L’homme semble enfin prendre conscience de la présence d’une autre personne, ses yeux bleus masqué par un rideau de cheveux aussi blanc que la neige sont fixés sur une femme qui n’a plus de secret pour lui à présent. Son regard à elle, n’exprime que colère alors que le sien n’est rien de plus qu’ennui d’avoir été ainsi dérangé. « Oh, je t’en prie, ne me regarde pas comme ça. Avec cette tête de chien battu, cela me donne encore plus envie de te frapper. » Passant une de ses mains dans ses cheveux longs, Saphira se décale sur le coté afin de laisser sortir son frère de sa cachette.

La dépassant d’une bonne tête, il n’en demeure pas moins le plus fragile et le plus craintif des deux. A peine se retrouve-t-il face à elle, que la voilà partie sur les chapeaux de roues. La sorcière se lance dans un véritable monologue, entrecoupé d’insultes et de remarques méprisantes en tout genre à son encontre. « Tu es un idiot Maric. Je t’appelle et tu ne viens pas… Ce n’est pourtant pas bien compliqué … même pour toi mon frère. » Posant son index gauche sur le front de ce dernier, la demoiselle plante lentement son ongle dans la peau d’abord blanche puis rougie par l’attaque afin d’appuyer ses paroles. « Mets-toi bien ça dans le crâne. Jusqu’à preuve du contraire, je … donc moi, décide de ce que tu fais et quand tu le fais. Je n’ai nullement le temps de te courir après et encore moins de te chercher. » S’éloignant de quelques pas, les bras croisés sous sa poitrine et très légèrement tourné sur le côté, elle se contient d’en faire plus. Le jeune homme d’abord hésitant se rapprocher d’elle. Il pose lentement une de ses mains sur l’épaule délicate de la sorcière, puis la remonte pour venir caresser la peau qu’il trouve toujours si douce, au creux de son cou. Ce geste d’une infinie tendresse ne laisse pas la demoiselle indifférente. Ses yeux se ferment et sa tête se penche doucement pour venir un peu plus à la rencontre de sa main. « Tu es agaçant, et encore le mot n’est pas assez fort pour décrire ce que je ressens en ce moment. » La tempête semble passée, du moins pour l’instant. « J’ai besoin que tu ailles faire une course pour moi … »

La surprise se lit instantanément sur les traits du sorcier. Voilà bien longtemps qu’il n’est pas sorti, tout du moins seul. Sortir afin de profiter de l’air frais dans ses cheveux, des rayons du soleil sur son visage, lui a tant manqué, qu’il trépigne déjà d’impatience. Sentant l’excitation le gagner, Saphira reprends part dans la réalité, et retrouve son air hautain voir indifférent. « Je n’ai pas envie de sortir aujourd’hui, je ne me sens pas bien. » Et à y regarder de plus près, ses traits semblent plus tirer, sa coiffure bien moins soignée que d’ordinaire, sa posture plus voutée, sa voix plus enrouée à certains moments et le fait qu’elle est acceptée si facilement un geste d’affection, aurait dû le mettre sur la voix. Elle lui tend un papier, déchiré par endroit d’une main tremblante. « Tu n’as pas besoin de savoir lire, et encore moins de savoir parler.» Elle rit à cette réflexion. « Donne simplement ceci à la personne et elle sera certainement quoi en faire. Pour ce qui est de la payer … sert toi donc dans ce pot qui me sert de fourretout. Je me fiche du prix, j’ai besoin de ce qu’il y a sur la liste … Tu n’as qu’à suivre le chemin … tu finiras bien par trouver la boutique … enfin je l’espère. »

Sans plus de précision, la voilà partie, laissant son frère seul et quelques peu désemparé. Le papier toujours en main, il ne réfléchit pas plus longtemps. Mieux vaut ne pas la faire attendre. Il ne garde que peu de souvenir du trajet le menant jusqu’à la fameuse boutique car bien trop fatigué pour s’en rappeler. Le sorcier s’est arrêté un nombre incalculable de fois, souvent à bout de souffle, et quelques fois, attiré par on ne sait quels bruits. Son fruit luisant de transpiration, sa respiration saccadée, ses cheveux emmêlées d’avoir trop souvent passés ses mains dedans, voilà l’état dans lequel il finit par arrivée. L’animation extérieur quoi que rafraichissante ne l’a pas complètement désorientée.

A peine a-t-il franchi les portes, que ses yeux sont attirés ici et là par tout ce qui l’entoure. La curiosité ne lui a jamais fait défaut, surtout dans un lieu comme celui-ci. Tant de choses aux couleurs et aux aspects différents … à quoi tout cela peut-il dont servir ? Maric déambule maladroitement, pas le moins du monde attentif au monde extérieur.


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Mer 20 Mar 2019, 17:41


Aujourd'hui j'aide ma mère dans sa boutique, elle me confie des tâches assez simples comme ranger l'arrière-boutique. Je m'efforce de ne pas trop me plaindre devant elle de la lourdeur des caisses à transporter. D'habitude le caractère de ma mère est assez doux, néanmoins dans son magasin je peine à la reconnaître quand elle me donne des ordres et me gronde quand j'ose me plaindre de la moindre chose. Pendant que je range les fioles vides sur une étagère je l'entends taper du poing sur une table laissant un juron sortir de sa bouche. Un peu étonné de l'entendre s'énerver dans son coin je penche la tête pour essayer de l’apercevoir un peu plus loin. Elle rentre dans l'arrière-boutique en me cherchant du regard, puis une fois dans son champ de vision je peux lire la détresse dans son regard. Le problème est qu'un chariot de livraison sensée approvisionne le magasin à eux un accident en ville, surement à cause du poids de la marchandise transporté si j'écoute ma mère.

- Je te laisse la boutique, tu sais quoi faire.

La voilà déjà partie, elle me pense à la hauteur de cette tâche alors que je ne sais absolument pas comment m'y prendre pour gérer un magasin. Et à peine le temps d'y réfléchir que j'entends la cloche sonnée m'indiquant que quelqu'un vient d'entrer dans le magasin.

- Bonjour Bienvenue chez Belialuin !

J'arrive derrière le comptoir avant de me rendre compte qu'il s'agit de Flora qui me regarde avec un sourire amusé de me voir m'affoler pour rien. Elle s'approche avec un drôle d'objet entre les mains, elle le dépose devant moi avant de m'adresser la parole.

- Bonjour Caïn, voici un cadeau de ma mère pour la tienne. D'ailleurs je suis surprise de pas l'avoir entendu quand je suis rentré.

- Une urgence en ville, je me retrouve seul à gérer la boutique.

Elle rigole quand je parle de m'occuper de l'endroit tout seul, puis elle reprend son objet avant le caché derrière le comptoir et saisir un uniforme de la boutique. Je n'ai pas besoin de lui demander ce qu'elle peut avoir en tête quand je la vois s'attacher les cheveux.

- Pourquoi tu me regard comme ça ?

- Pour rien, fais comme chez toi.


Depuis le début de notre relation j'ai appris une chose importante au sujet de Flora, jamais la contredire. Surtout quand elle propose son aide sans vraiment demandé quelque chose en retour. Je l'accompagne dans l'arrière-boutique pour lui dire exactement quels lots à besoin d'être examiné. Je m’apprête à repartir quand elle me pose une question que j'ai surement entendu pas mal de fois depuis que je suis enfant.

- Tu comptes reprendre la boutique de ta mère un jour ?


- Je ne sais pas, peut-être. Je peux aussi ouvrir ma propre boutique après avoir terminé mes études. Et toi, tu me parle jamais vraiment de tes intentions après nos études.

- Je dois te faire un enfant voyons, l'accord de nos familles est très clair, qu'après nos études je vais accomplir ce devoir. Dit-elle en se forçant à rigoler.

- Si tu as des projets on peut en parler à nos familles pour repousser ce ...


- Changeons de sujet veux-tu ?
Je n'ai pas envie de parler de ça ici.

La relation entre nos deux familles est très bonne, malgré tout j'ai pu voir que Flora n'aime pas trop ses parents et particulièrement sa mère. Parfois j'ai même l'impression qu'elle vient voir ma mère pour avoir une discussion mère-fille quels ne pourrait pas avoir avec la sienne. Après plusieurs minutes dans le silence le plus total à ranger les étagères et passer un coup de balai la cloche retenti dans la pièce.

- Bienvenue chez Belialuin Messieurs. En quoi puis-je vous aider ?

Je l'observe avec intention, son regard semble balayer la pièce surement à la recherche d'un ingrédient très précis. Il n'a même pas répondu à mon accueil, cet homme ne doit pas être très bavard, j'imagine que dire le minimum dans les conversations est la meilleur approche. Il semble savoir ce qu'il cherche, rien qu'a l'idée qui puisse demandé quelque chose que j'ignore totalement me laissent des sueurs froides à l'idée de la colère que ma mère pourrait avoir si je ternis l'image de sa boutique.

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Dim 08 Sep 2019, 15:33



Il ne sait pas quoi regarder, ni même vraiment ou poser on regard. Tout l’attire, chaque lumière sur un bocal donne une nouvelle dimension à ce qu’il contient. Les différentes odeurs lui prennent le nez, mais ne le dérange pas. Tout ceci est nouveau pour lui, ainsi il pourrait passer des heures dans cet endroit sans jamais vraiment s’ennuyer. Chaque étagère regorge de milles et un trésor, chaque pot possède un attrait qui lui est propre, toutes les couleurs et substances ce mélange pour former un véritable tableau dont il semble prendre plaisir à regarder. Comment peut-on se mouvoir dans un tel endroit sans avoir peur de tout casser ? Ses pas n’ont jamais été aussi sur, il n’a jamais été aussi déterminé. Il déambule dans les différentes allées donnant sans aucun doute l’impression de savoir ce qu’il fait ou encore ce qu’il cherche. Rien encore n’a été cassé, pourtant Maric n’est pas quelqu’un que l’on pourrait qualifier d’adroit, bien au contraire, mais ici il fait attention à tout ce qui l’entoure. Il ne se sait pas observer, le sorcier est seul dans son monde, comme bien souvent. C’’est un être à part, à n’en point douter.

Pourtant, à un moment le visage de sa sœur fait son apparition dans son esprit. Le jeune homme n’est pas venu en ce lieu pour satisfaire une curiosité, morbide dans son cas. Le jumeau détourne le regard d’un bocal contenant ce qui a l’origine devait être une vulgaire grenouille, pour regarder le papier dans sa main. Cependant, dans ses mains il n’y a plus rien. Ou est ce fichu papier ? Ses mains fouillent frénétiquement chaque recoin de ses poches, dans l’espoir vain d’y trouver une cachette ou serait la liste des médicaments pour sa sœur. Rien, pas même un trou qui pourrait expliquer la parte de l’inventaire. Son regard se porte sur le sol, peut-être l’a-t-il simplement laissé tomber. Ses yeux font des allers-retours, fouillant chaque recoin de la pièce dans laquelle il se trouve. Le blond refait le tour de la boutique, croyant l’avoir perdu en cours de route. Mais toujours rien. Peut-être est-il devant le magasin ?

Il sort précipitamment, bousculant au passage une famille passant par là. « Vous êtes fou ? Regardez un peu ou vous allez crétin ! » Mais l’homme n’en a que faire. S’il ne retrouve pas le papier, que va-t-il faire ? Il ne peut rentrer chez lui pour le signaler à sa jumelle, elle risquerait de le tuer ... Littéralement. Le Maenwen est essoufflé de chercher partout, il bouscule de nouveau des individus, se cognant les épaules à quiconque se trouve sur son chemin, mais rien n’y fait, pas de morceau de feuille en vue. Que faire ? La situation lui parait désespéré. Il ne peut refaire le trajet en sens inverse, il serait bien incapable de reprendre le même chemin.

Soudain, une chose chaude et au gout métallique lui rempli la bouche. Portant ses doigts à ses lèvres, ils en reviennent teintés de sang. Il ne s’était pas rendu compte que ses dents avaient entaillé sa peau, signe évident de son anxiété. S’essuyant du regard de la main, le jeune homme décide de rentrer à nouveau dans la boutique, et de se diriger vers ce qui semble être la caisse. Deux personnes y sont installées. Les cheveux en bataille, leur agar, la bouche parsemé de sang, le voilà fou. Comment faire maintenant ? Comment se faire comprendre ? Il reste quelques minutes immobiles, seuls les mouvements de sa cage thoracique et le clignement de ses yeux, laisse présager que ce n’est pas un homme mort, pas encore. Certain que son idée va marcher, il se met à mimer ce dont il a besoin. Maric ne sait pas ce qu’il y avait sur la liste, ne sachant ni lire ni écrire, mais ce dont il est sûr c’est que la lettre comportait quatre lignes, qu’il se représente par un nombre de doigt.

Il ne sait pas si l’assembler est attentive à ce qu’il fait mais peu importe il n’a pas d’autre choix. Le jeune sorcier montre son premier doigt, est indique sa peau aussi blanche que de la craie, tout en faisant quelques grimaces de souffrance. Il observe les deux individus et continu son manège, sur de lui. Son deuxième doigt montré, il désigne sa gorge et tente de parler en montrant une certaine difficulté. Le troisième il l’associe à une posture cassée, il se penche un peu plus en avant minant de nouveau des douleurs, et pour le quatrième doigt, il pose le dos de sa main contre son front signé d’une température élevée. Jamais il ne serait cru capable de faire tout ceci. Lui d’ordinaire si réservé. Pourtant l’idée de rentrer sans les produits lui est impensable. Peut-être n’est-il pas si idiot que cela finalement.

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