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 [IX] Le travail d'équipe. [Avec Toupinou]

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Dim 17 Fév 2019, 17:34

Catégorie de quête : IX. Apprentissage
Partenaire(s) :Toupinou
Intrigue/Objectif :Le travail d'équipe.


J'avance à grands pas dans les couloirs, l'enseignante de la matière de botanique ma retenue trop longtemps pour quelque chose de futile au sujet de ma mère. Elle a beau être une amie, me dérange pas pour lui transmettre un message aussi ridicule que des salutations. Tu commandes quelque chose au moins. Je dépasse finalement la porte de la salle de classe, le professeur me regarde d'un air curieux.

- Pardon du retard, voici la raison de mon retard.

Je glisse le papier qu'explique la raison de mon léger retard sur son bureau.

- D'accord, aujourd'hui travail de groupe. Mets-toi en binôme avec un des élèves restants.

Je me retourne sans hésitation de voir Flora m'attendre dans un coin pour l’exercice quand je l'aperçois en présence d'un autre garçon. Leur conversation semble assez agitée, dans quoi mon binôme a encore mis les pieds .

- Il n'est pas présent, met toi avec moi Flora. Dit-il.

- Pourquoi me mettre avec une andouille pareil ? Réponds Flora.

Quand je m'approche dans le dos de la demoiselle je ne pouvais pas me retenir de sourire à sa réplique envers son camarade de classe. D'ailleurs celui-ci se rend compte de ma présence pourtant il feint l'ignorance avant de rétorquer à l'insulte qu'il a subie.

- Il y a une rumeur à votre sujet, un mariage arrangé. Tes parents ont vendu ton corps à un homme que tu dois suivre
à l'école comme une esclave. Je suis certain qu'une fois la nuit tombée tu le laisses te faire des obscénités comme ...

Je le dis toujours Flora est une jeune femme intelligente, bien plus que moi. Pourtant la colère l'empêche de réfléchir correctement. Le jeune homme eut à peine le temps de continuer sa phrase sur des propos infondés que le son d'une gifle retenti dans la pièce.
Le professeur s'aperçoit du conflit dans la classe, les deux concernés vont être convoqué dans une pièce pour recevoir leur châtiment. La première leçon que tu apprends par toi-même dans cette école est qu'ils se fichent de celui qu'a commencé. Flora se retourne, en me voyant son regardé me fuit comme la peste. Je me retrouve en binôme avec un inconnu pour ce travail, le résultat fut si désastreux qu'a la fin de l'heure l'enseignant me retiens pour en parler.

- Caïn, ton résultat est médiocre. Je m'attends à davantage de ta part. Pour la peine tu vas venir ce soir à cette salle pour remédier à ton incompétence pour ton travail d'équipe.

Il écrit rapidement sur un bout de papier les indications sur le lieu de ma retenue. Une fois dehors je laisse un long soupir sortir de ma bouche. La journée se déroule normalement après cet incident, je me dirige vers la fameuse salle quand je croise Flora dans le couloir. Elle dissimule ses mains dans son dos comme si je n'avais pas compris pourquoi.

- Caïn, je suis désolé pour tout à l'heure.

- Pourquoi tu t'excuses ? Montre moi tes mains.

Elle refuse dans un premier temps, j'insiste du regard pour qu'elle cède à ma requête.

- Ils vont croire les paroles de cet idiot à propos de ...

J'examine ses mains pendant que Flora essaye de formuler une phrase sans revenir à l'obscénité des propos de son
camarade de classe de tout à l'heure. Je ne sais pas qui l'a puni mais ses mains sont dans un sale état, des coups de règle peut-être ? Et je remarque de l'encre noire, écrire avec des mains dans un état pareil à dû être compliqué. Ils sont vraiment sadiques de la plus petite punition à la plus extrême.

- Notre relation ne concerne personne d'autre que nous, ne t'énerve pas pour des diffamations aussi stupides. Passe à la boutique de ma mère, elle doit avoir quelque chose pour apaiser la douleur. Et dit-lui que le professeur de botanique lui passe le bonjour.

- Tu ne rentres pas avec moi ?

- J'ai une retenue.

Je laisse Flora sur ses paroles avant de reprendre ma route. Je finis par me trouver devant la porte de la salle de retenue. Un pied dans la pièce je ressens comme un malaise, ma tête tourne tellement que je crois que le haut et le bas s'inverse. Le deuxième pas m'achève, les ténèbres m'envahies et tel un cauchemar je prie Ethelba pour que tout cela cesse enfin.
Au réveille ma tête bourdonnée encore, mais pourquoi ? J'essaye de me souvenir de la dernière chose que j'ai pu faire. J'étais sur le point d'ouvrir mon livre de botanique, l'enseignante voulait que je vienne la voir à la fin de l'heure. De quoi elle voulait me parler et surtout où suis-je ? Au début j'ai juste voulu me relever pour voir la flore qui m'entoure, mais étrangement mon corps refuse de bouger. Quand je comprends l'origine je me demande comment je n'ai pas su le remarquer plus vite. Une jeune fille est endormie au niveau mon ventre, je tente de la faire bouger, de la réveiller et rien à faire. J'observe rapidement l'environnement, aucun bâtiment en vue, juste des arbres et encore des arbres. Que quelqu'un m'explique ce cirque.

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Mer 20 Fév 2019, 13:43


Sous l’emprise de la colère, je regarde mon camarade tombé au sol. Le coup que je lui ai porté ne lui sera pas mortel – j’y ai veillé – mais je sais d’expérience qu’il devra rester quelques jours alité. Après tout, il l’avait mérité.

D’une main habile, j’essuie mon petit poignard ensanglanté sur ma manche et le range à son emplacement sur ma ceinture, sans quitter des yeux ma victime. Il a de la chance que j’ai décidé de ne pas mettre fin radicalement à ses jours. Avec les crimes qu’il avait commis, je n’aurai eu aucun mal à le tuer.

A l’heure actuelle, je n’ai aucun mort sur la conscience mais cela ne serait tardé. Étant une sorcière, je devrais un jour ou l’autre décider du sort d’un être vivant, si je souhaitais continuer à faire des études poussées en sorcellerie. Comment le tuerais-je ? Pour quelles raisons le ferais-je ? Ce sont des questions sans réponses à ce jour, auxquelles je compte bien y répondre bientôt. Pour l’heure, il n’est pas encore question de meurtre. Mon coup de couteau était réfléchi et orchestré depuis quelques jours à présent. Depuis ce jour où je l’avais vu agresser sans raison cet humain dans les cachots de l’école. L’esclave en question était jeune. Mon âge sûrement. Il avait ce regard un peu naïf et ce sourire énigmatique qui me faisait penser à Loyd. Je n’aurais pas pensé que ma rencontre avec mon ami est pu changer ma façon de voir les choses. Et pourtant … Depuis lors, mon regard envers les humains n’est plus le même. J’avais déjà auparavant éprouvé de la pitié envers eux, lorsque je les rencontrais au détour des couloirs de l’école. Mais je n’avais pas compris pourquoi cela me gênait. Et puis j’ai rencontré Lyod, son frère et son ami. Ces humains avec qui j’avais partagé une aventure dans une taverne et qui n’avaient pas hésité à m’aider, m’avaient fait réfléchir à la condition humaine en tant qu’esclave. A travers eux, j’avais pu comprendre que je n’aimais pas blesser des humains gratuitement. Avec cette constatation, d’autres questions m’ont embrouillées l’esprit quelques temps. Serais-je entrain de ma radoucir ? De devenir bonne ? Était-ce de cela que nos professeurs nous mettaient en garde ? Allais-je me transformer en Magicienne ?

Et là, encore, une rencontre m’avait permis de trouver ma voix. Caleb. Ce déchu avait réussi à percer ma carapace et saisis mon questionnement, mes peurs et les choix que je devais faire. Avec lui, j’avais compris une chose. J’étais et je resterais mauvaise. Je n’étais pas ni toute noire ou toute blanche. J’étais un mélange des deux couleurs. Mais avec une tendance naturelle pour le mal. Je m’en délectais. J’adorais ça. Ainsi, quand j’avais vu mon comparasse sorcier blessé gravement cet esclave, ce n’était qu’un prétexte pour libérer ma colère et me permettre d’étancher ma soif de vengeance.

J’avais mis quelques heures à mettre au point mon plan. S’assurer qu’il soit seul. Dans un lieu peu fréquenté. Et planter soigneusement mon poignard entre ses reins. Pas de blessures mortelles mais une belle cicatrice, petit souvenir qu’il gardera de ma part. Il restera alors marqué par mes soins.

Ainsi, lorsque je me retourne, le laissant agonisant et hurlant dans une petite marre de sang, je ne m’attends pas à tomber sur le professeur Alarik. Il me foudroie des yeux et je comprends que la punition qui va s’en suivre sera une des plus cruelles que j’ai eu l’occasion d’avoir. Cela valait le coup.

Alarik me demande froidement de le suivre, ce que je fais après avoir hausser les épaules. J’essaie de garder une attitude nonchalante, mais à l’intérieur, je suis sur le qui-vive. Quand je me retrouve dans le bureau du Mage Noir, la peur s’insinue en moi et je frissonne malgré moi. Le professeur pose sa main sur mon épaule et le contact de sa peau contre la mienne me fait l’effet d’une brûlure à laquelle je ne peux pas m’échapper. J’aimerais me retirer mais c’est comme si ma peau était collée à la sienne.

« Vous me décevez, DeToupe ! » me dit-il d’une voix lointaine.

Sous la douleur, je ferme les yeux jusqu’à ce qu’elle disparaisse. J’attends peut-être une dizaine de minutes avant que je ne ressente plus rien. Mais je n’ose pas encore ouvrir les yeux. J’ai peur de constater l’état dans laquelle est mon épaule. Et j’ai peur de trouver Alarik devant moi, prêt à une autre série de torture brûlante. Cependant quelque chose m’intrigue lorsque je comprends que la main du professeur n’est plus sur mon épaule mais semble prendre tout mon ventre. Comment cela est-il possible ?

J’ouvre un œil et ai la surprise de me retrouver couchée sur le ventre sur un autre sorcier. Il s’agit de Caïn quelque-chose. Je l’ai déjà vu dans quelques-uns des cours que je suis. Je l’avais déjà repéré parce qu’il est aussi grand qu’une échelle pour moi. Je ne lui ai jamais vraiment parlé pourtant. Je n’ai jamais vraiment cherché.

Je me redresse et me lève, le libérant de mon poids. Je regarde mon épaule. Elle n'a rien. J’observe ensuite où nous nous trouvons. J’ai l’impression que nous sommes à l’extérieur. Il n’y a aucun bâtiment autour de nous, mais la végétation est très présente. Des arbres nous entourent et il m’est impossible de savoir si nous sommes dans une forêt ou simplement à la lisière. Je comprends que tout ça n’est qu’une illusion visant à nous punir. Je ne sais pas de quoi Caïn est fautif mais nous sommes tous les deux captifs de ce monde.

« J’avais pas prévu d’aller faire une balade champêtre aujourd’hui … mais bon, j’imagine qu’on l’a mérité hein ? » je demande à Caïn afin d’engager la conversation. « Alors pourquoi tu te retrouves ici ? Qu’as-tu fait pour être puni ? »

Je fais quelques pas vers les arbres à notre droite, cherchant un élément nous permettant de nous diriger. Il est difficile de voir le ciel.

« Ça va être compliqué de s’orienter. » fais-je plus pour moi que pour mon compagnon d’infortune.

J’ai déjà voyagé seule, mais j’avais toujours de quoi me retrouver et n’étais jamais très loin d’une personne plus compétente que moi, pour me sortir d’un mauvais pas. Ici, j’ai peur de ce que l’on va trouver derrière chaque arbre.

« Il faut se préparer pour la nuit. » je lance à Caïn en espérant qu’il m’écoute. « D’abord, de l’eau , puis un coin pour dormir. » j’énumère avec mes doigts. « Et ensuite, si on a de la chance, on va  voir si on peut chasser quelque chose. »

Je reporte mon attention vers l’intérieur de la forêt. Je déglutis en croisant les doigts pour que Caïn ne voit pas à quel point je suis morte de trouille.

« Allez, on y va ! »
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Jeu 21 Fév 2019, 16:12

Encore combien de temps je vais devoir attendre pour que cette fille se réveille ? Je regarde les branchages, les feuilles qui bougent dans le vent et j'aperçois même un peu le ciel bleu à travers tout ce bazar. Le temps défile lentement, en temps normal avec un air aussi agréable je peux m'endormir assez facilement. Malheureusement avec le poids sur mon ventre et de ne toujours pas savoir comment j'ai pu finir ici l'envie me passe très vite.
La princesse des rêves trouve enfin l'envie de s'éveiller pour me faire le plaisir de me rendre ma mobilité. Pour la première fois j'arrive à voir son visage, elle me dit quelque chose et pourtant impossible d'y mettre un nom. Peut-être nos chemins se sont croisé dans l'école à un moment. La demoiselle engage la conversation avec une remarque étrange avant d'en venir à une punition. Les paroles dissipent soudainement ma zone d'ombre de mes souvenirs, je me souviens de la claque de Flora envers son camarade de classe et le désastre qui suivit pour le travail de groupe.

- J'ai eu du mal avec le travail d'équipe lors d'un cour, le résultat est un tel désastre que j'ai eu droit à une retenue. D'ailleurs nous sommes vraiment en retenue . J'imaginais les retenues plus ... terrifiantes quand je vois certains élèves en revenir.

La fin de ma phrase me rappelle l'état des mains de Flora après la sienne. Dans mon esprit j'avais prévu d'avoir un châtiment presque similaire, en tout cas pour une première retenue je trouve cela plutôt agréable.

- Et toi ?

J'imagine que l'origine de sa retenue se rapproche de la mienne. Puis elle ne semble pas trop stupide, elle sait déjà quoi faire et dans un ordre bien précis. C'est rassurant d'avoir quelqu'un qui semble avoir l'habitude de l'extérieur, je n'ai jamais vraiment mis les pieds en dehors d'Amestris quand j'y pense.
Notre petit duo improvisé s'avance dans la forêt, la progression est difficile à cause de la végétation. Il est très facile de se tordre une cheville si t'avance trop vite, autant jouer la prudence et prendre son temps. La fatigue commence à se ressentir assez rapidement, je ne suis pas quelqu'un de spécialement physique. Mais que cette sortie en plein air me serve de leçon, je dois pas négliger les activités physiques. Par chance je vois au loin quelque chose qui ressemble à une grotte, le prétexte parfait pour faire une halte. Je tape légèrement sur l'épaule de ma partenaire en lui montrant du doigt la direction de ma découverte.

- Il y a quelque chose qui ressemble à une grotte dans cette direction.

Je reprend mon souffle pendant quelques secondes. Une fois sur place la grotte devient plus un creux dans la roche, suffisamment pour protéger du vent et pour qu'un feu tienne chaude la nuit. Étant rarement sortie dans la nature sauvage je doute quelques secondes pour me dire que cette formation rocheuse est une chance trop belle. Je me ravis assez vite me disant que je manque d'expérience dans le domaine et je suis peut-être un poil paranoïaque.

- L'endroit semble idéal pour faire un campement. Qu'en pense-tu ? ...

À peine ma phrase terminait que mon ventre laisse un grognement qui dévoile ma faim au grand jour. C'est bien ma veine d'avoir sauté le repas du midi car je n'avais pas spécialement faim, je regrette vraiment à présent. Dans les histoires de mon père je me souviens bien de ses conseils sur l'utilisation du bois sec qui brûle facilement, mais je n'ai pas de souvenir qu'il me raconte comment il capture son repas dans la nature. Je pense que je vais devoir me contenter de mes faiblesses connaissance en botanique que je dois à ma mère pour le coup.
J'essaye de rester positive, la nature est généreuse il suffit d'avoir l’œil. La question est de savoir combien de temps nous allons pouvoir tenir dans ces conditions. Les plantes ne sont pas si nourrissantes et rien qu'à l'idée de devoir dépecer un animal, retiré les entrailles me donne la nausée.

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Ven 22 Fév 2019, 12:40


Quand il me demande pour quelles raisons je me trouve ici, je dois avouer que je ne sais pas quoi lui répondre. Dois-je lui dire la vérité ? Ou mentir. Je décide de couper la poire en deux et de rester quelques peu évasive : « Un désaccord avec l’un de mes camarades. »  fais-je en battant nonchalamment l’air de ma main. « Je me suis sentie obligée de lui montrer mon point de vue. »  Je repense au corps de ce dernier et à son cri de douleur. Je ne peux alors m’empêcher de sourire de contentement.

Nous avançons dans la forêt. L’air est sec. Il est difficile de continuer à parler lors de notre marche.  Quelques minutes s’écoulent avant que je me rende compte que mon compagnon du jour se fatigue de notre avancée. C’est vrai que la végétation dense nous complique la tâche. J’ai l’impression quelques fois de devoir me contorsionner pour parvenir à mettre un pied devant l’autre.

Soudain, Caïn m’annonce qu’il voit une grotte dans la direction qu’il me montre du doigt. Méfiante, je décide de le suivre jusqu’à l’abri. Cela me paraît étrange que nos professeurs ai placé cette grotte sur notre chemin. Je suis même étonnée que nous n’ayons pas croisé quelques atrocités prêtes à nous dépecer. Sur place, nous nous rendons rapidement compte qu’il s’agit plus d’une anfractuosité à même la roche, pouvant nous abriter si jamais le vent apparaît.

A la remarque de Caïn, j’observe un peu plus cet abri infortune, essayant de faire rapidement le point sur l’éventualité de l’utiliser comme campement. « Pour l’instant, je suppose que ça pourra servir. C’est pas l’idéal non plus ! » tranchais-je. « Le problème, c’est que nous n’avons pas d’eau. Sauf, qu’ici, je pense que nous allons en avoir besoin bientôt. Regardes comme tu souffles déjà comme un phoque ! Et impossible de savoir s’il y a un cours d’eau à proximité. La végétation est trop dense. Et je n’entends pas d’eau couler. Ton ventre gargouille trop fort. »

J’essaie d’être la plus sympathique qu’il m’est possible. Mais, je suis vraiment embêtée par ce contre-temps. J’aurais nettement préféré être dans ma petite chambre que de devoir subir une autre punition. Surtout celle-ci. J’ai l’impression qu’il peut nous tomber tout et n’importe quoi sur le coin du bec. Cela m’angoisse et la seule solution qui me soulage est celle d’évacuer ce trop-plein d’anxiété en lançant quelques piques bien senties.

« Bon, si tu veux te reposer, t’as qu’à rester ici. De toute façon, j’me fiche. »

Impatiente, je tourne sur moi-même, cherchant la prochaine marche à suivre.

« Je préfère aller chercher un point d’eau. J’ai pas envie de mourir de soif. »

Je décide de m’enfoncer de nouveau dans la forêt. Je ne sais pas si Caïn est venu avec moi. Mais je n’en ai que faire. De toute façon, c’est chacun pour soi. Pourquoi les professeurs ont décidé de nous punir ensemble, j’en ai rien a faire. Le mieux est de rester en vie et d’attendre qu’ils nous libèrent de leur sort.

Heureuse de ma nouvelle résolution, j'essaie de me concentrer sur les alentours afin de trouver ce fameux cours d’eau. J’ai la boule au ventre, en pensant que peut-être les Mages Noirs nous ont installés dans un monde sans eau. Si tel est le cas, nous allons avoir du mal à survivre. Je croise les doigts pour que la punition ne dure pas trop longtemps.

Je m’arrête devant un arbre qui présente des feuilles énormes. Ces dernières sont aussi longues que mon bras. Est-ce que nous pourrions manger ces feuilles, espérant quelles soient comestibles ? Après tout, il y a de l’eau dans les feuilles et elles sont tellement grandes qu’elles pourraient peut-être nous suffire ? Je détache une des grandes feuilles et la plie. Je la coince dans ma ceinture. Si je n’ai plus d’autres solutions, je serais peut-être contente de devoir manger ce végétal. Cela pourra peut-être me sauver la vie.

Je continue mon chemin en prenant soin de marquer les arbres avec mon petit poignard. Par chance, j'ai transporté mon couteau avec moi dans ce monde. Je ne sais pas si je retournerai à l’abri trouvé par Caïn. Je préfère, cependant me laisser quelques options, au cas où. Et il est toujours préférable d’avoir quelques points de repères dans une végétation aussi luxuriante. Je regrette de ne pas avoir porter avec moi la croix du sud qui m’avait été offerte par Lyod. Je ne sais pas si elle aurait fonctionnée ici, mais j’aurais peut-être pu m’orienter plus convenablement avec. Ici, j’ai l’impression de tourner en cercle. Et quand je recroise un de mes marquages sur les arbres, je sens la résignation m’envahir. Comment allons-nous nous sortir de cette illusion ?

Derrière moi, j’entends un bruit. Comme un bruissement.
799 mots.
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Sam 23 Fév 2019, 02:35

Je n’apprécie pas vraiment les remarques de la sorcière, mais à cause de la triste vérité de ses mots acérés comme des lames de rasoirs je passe l'éponge pour le moment de ses piques sur ma condition physique. Elle semble bien trop fière de sa personne, le genre de d'individu avec qui j'ai souvent du mal à communiquer malgré ma préférence à faire une caresse dans le sens du poil. Avec elle je n'y arrive pas vraiment. Ai-je vraiment envie après tout ? Elle s'en va en me laissant ici prétextant trouvé un point d'eau pour ne pas mourir de soif. Au fond j'ai l'impression qu'elle ne soit pas non plus enchantée de me rencontrer, un premier point en commun entre nous."Je t'en prie déguerpie que je puisse respirer tranquillement" est surement la phrase que j'aurais sortie si j'avais son caractère. Néanmoins je ne veux pas avoir un conflit avec cette fille, pas dans cette situation en tout cas. Je la laisse donc filée dans le silence, je me laisse glisser contre la roche pour m'asseoir dans le creux de la roche.

Quelques minutes s'écoulent dans le silence le plus total, je pense avoir bien récupéré de ma fatigue accumulé. J'ouvre doucement les yeux, je relève le nez pour voir si la langue de vipère est revenu. Malheureusement la chose devant moi n'a rien d'amical en comparaison avec la sorcière. Il s'agit d'un canidé énorme, je n'arrive même pas à savoir de quelle race il peut provenir tellement mon regard terrifié est plongé dans le sien. Après quelques secondes l'animal démarre au quart de tour et me fonce dessus, je me relève d'un coup et je lance mon sort de Necromantia immédiatement. Il me saute dessus et me plaque d'un coup contre le sol, mes mains saisies sa gorge pour le retenir de me déchiqueter la trachée. Le cadavre réanimé est finalement là, debout derrière cette chose qui veut ma mort. Pourquoi ne m'aide-t-il pas cette andouille ?

- Immobilise le !

Sur mon ordre il s’exécute immédiatement, mes mains libres à présent je sors ma dague puis la plante dans le torse de la bête, puis je tire vers le bas pour l'entailler au maximum. Le sang se répand sur moi, mon visage, mon torse baigne dedans au point que je ne vois plus rien. J'en ai même dans la bouche bon sang. Je fais basculer l'animal sur le côté, le corps tombe brutalement sur le sol. Pourtant il bouge encore, il essaye même de ce relevé. Je n'hésite pas une seconde et je plante ma dague dans la tête cette fois-ci. Il s'écroule immédiatement les boyaux littéralement à l'air. Je recrache le sang de la créature, je vois son cadavre et l'envie de vomir me prend. Je me retiens autant que possible, mon estomac est déjà bien vide et je ne veux pas ressortir le peu de contenus qu'il possède.
Malheureusement ce n'est pas la fin de mon malheur, quand je me relève j'aperçois plus loin quatre créatures qui ressemblent beaucoup à la première. Je n'ai aucune chance d'en ressortir vivant, la première fois fut de la chance et ne je n'avais qu'un seul à gérer.

- Toi, occupe les le plus longtemps possible !

Je prends mes jambes à mon cou, je savais que la spécialité de Necromantia me servirait dans ce but un jour, mais je pensais pas de sitôt. J'avance rapidement dans la végétation, elle me semble bien plus praticable que tout à l'heure. La terre est plus plate . Mon imagination me joue peut-être des tours je m'enfuis pour sauver ma vie après tout. En passant non loin d'un arbre j'aperçois une marque sur celui-ci. Surement laissée par l'autre sorcière comme repaire. Je me retourne pour savoir si j'ai encore de l'avance. Les créatures me regardent au loin, ni une ni deux je m'élance dans la direction du repère laissé par mon collège de retenue. Le cadavre n'aura pas retenu longtemps ses créatures, combien temps j'aurais tenu contre elle ? L'idée me terrifie, je me concentre sur ma course.

Je sens la fatigue me reprendre, mes jambes sont de plus en plus lourdes. Je sais que m'arrêter signifie mon arrêt de mort donc je me force de continuer malgré tout. Je traverse un buisson et tombe pile devant la sorcière. Surpris je freine ma course pour ne pas lui rentrer dedans, à cause de la fatigue je tombe malgré tout à un mètre devant elle. Je me retourne brusquement la dague à la main. Le buisson déformé par mon passage forcé me donne un champ vision suffisant pour voir à quelle distance sont les créatures. L'oeil grand ouvert je remarque qu'aucune bête me poursuit. C'est une blague. J'ai distancé ses monstres. Impossible. Dans ma course je pouvais les entendre me suivre de si près que chaque seconde je pensais que la mort me tapotait le dos pour m'annoncer mon funeste destin.
Je laisse un soupir de soulagement sortir de ma bouche, je me relève en constatant que le sang de ma victime est toujours bien présent sur mes vêtements. Celui-là je ne l'ai pas imaginé au moins. Sans me retourner je prononce quelques mots à destination de ma camarade.

- Avec ce que je viens de vivre je suis limite content de te revoir toi et ta langue de vipère. À croire qu'ils ne veulent pas qu'on se sépare.

Sans le vouloir j'ai résolu la raison de notre retenue, le travail d'équipe pour suivre. Pourtant je ne m'en rends même pas compte pour l'instant. Je n'oublie pas de lui faire souligné que je n'ai pas oublié ses propos sur ma respiration et le bruit de mon estomac. Naturellement je m'arrête dans ma phrase sans lui donner aucune explication de ce qu'il vient de m'arriver. Si elle demande je lui explique ce que je viens de traversée, sinon elle peut toujours rêver si elle croit que je vais lui faire mon rapport comme un gentil petit soldat de ma propre initiative.

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Mar 26 Fév 2019, 10:02


Derrière moi, Caïn surgit de nul part et s’écroule à un mètre de moi. Il dégaine un couteau et fixe le buisson duquel il vient d’apparaître. Il est essoufflé et semble préoccupé. Il a le visage en sang. A priori, il a vécu quelques aventures de son côté, pendant que je cherchais un point d’eau.

A mon tour sur le qui-vive, je mets mon poignard devant moi, prête à frapper et à en découdre. Seulement rien de vient. Je renifle, agacée. Si ce sorcier veut seulement faire l’intéressant, qu’il le fasse en cherchant de l’eau ou à manger. Je n’ai pas besoin de traîner un boulet dans ces lieux. J’ai déjà fort à faire avec moi-même.

Cependant, lorsqu’il me dit que les professeurs veulent nous garder ensemble, mes yeux regardent les marques que j’ai faite sur les arbres. Depuis combien de temps tournais-je en rond ? Est-ce parce que les Mages Noirs souhaitent nous voir évoluer ensemble ? J’essaie de peser le pour et le contre et j’en viens à la conclusion que Caïn a probablement raison. Mais qu’il ne compte pas sur moi pour le lui avouer.

J’hésite cependant à lui demander ce qui s’est passé. Prenant en considération qu’il vaut mieux être prévenue de ce qu’il a vécu afin d’être préparée pour la suite, j’ose, les dents serrées, le questionner : « Qu’est-ce qui t’es arrivé ? »

J’attends sa réponse, puis j’espère que les Mages Noirs n’ont pas d’autres surprises de la sorte, même si j’en doute fortement. J’essaie de me creuser les méninges pour savoir qu’est-ce que nous devons faire pour pouvoir sortir d’ici, mais à part – comme l’a noté plus tôt Caïn – rester ensemble, je n’arrive pas à mettre le doigt dessus.

« Ne restons pas ici, veux-tu »  commençais-je en demandant à Caïn de me suivre.« Je pense toujours qu’il faille trouver de quoi boire et manger. Nous ne savons pas pendant combien de temps nous devrons rester ici. Et je suis certaine qu’ils vont nous faire souffrir le plus possible. Si on a de quoi survivre, ça ira déjà mieux. » Me rendant compte que je suis tout de même un peu directive, j’ajoute un :« Tu ne crois pas ? » purement décoratif. Je ne prends même pas la peine d’écouter sa réponse, et commence à poursuivre mon chemin dans la forêt. « Allez, suis-moi. Vu que nous devons rester ensemble. »

La marche qui s’en suit dure quelques minutes. Le jour décline rapidement, si bien qu’il fait nuit très vite. J’ai du mal à y voir clair et avancer devient risqué. Devons-nous nous arrêter ? Continuer ? J’avoue que je ne sais pas quoi choisir. Nous n’avons ni eau, ni nourriture, ni abri. Mais nous ne pouvons pas continuer à moins d’avoir une vision nocturne, ce qui n’est pas mon cas. Je m’arrête et attrape la chemise de mon compagnon. « Je pense qu’on devrait s’arrêter, non ? »

Je ne vois pas à dix centimètres devant moi, et les contours du visage de Caïn ne sont pas nets. Si je n’avais pas attrapé son haut, je ne sais même pas si j’aurais su qu’il était à côté de moi.

Je sens quelque chose me chatouiller le bras alors je me retourne. De la main, je tâtonne dans le vide à la recherche de ce qui aurait pu me toucher. Les doigts glissent soudain sur un objet lisse et fin. Il est à ma hauteur. J’essaie d’en délimiter les contours et comprends rapidement qu’il s’agit de quelque chose de large. Je jugerais presque je sens des mouvements respiratoires sous mes doigts. Intérieurement, je sens mon sang se glacer. Si jamais il y a quelque chose en vie à nos côtés à cet instant, je prie Ethelba, pour qu’il soit inoffensif. A l’heure actuelle, nous sommes beaucoup trop vulnérables.

« Caïn, je crois qu’il y a ... » Mais je n’ai pas le temps de terminer ma phrase, car que je sens un liquide chaud m’éclabousser le visage. Surprise, je ne sais pas comment réagir. Cela ne dure que quelques secondes, mais quand je ressens une vive chaleur se répandre dans mes yeux, je commence à m’essuyer la face comme je peux, en poussant des petits cris de douleur. La bestiole qui vient de me cracher dessus ne me semble plus être la priorité, tellement la douleur s’intensifie. Je m’effondre au sol, et ne cesse de répéter : « Me faut de l’eau. De l’eau. » en espérant que Caïn comprenne. Je n’y vois réellement plus rien. Le liquide visqueux dans mes orbites m’a retiré toute chance d’y voir quelque chose. Je suis dans le noir complet. En me relevant difficilement, je cherche des mains Caïn pour qu’il m’aide à avancer dans cet environnement jusqu’à ce que j’arrive à retirer ce que j’ai sur le visage.
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Ven 01 Mar 2019, 21:42

Ma poursuite avec ses monstres m'a bien secoué, retrouvé la présence agaçante de la sorcière est un moindre mal. Elle me demande qu'est qui m'arrive et la façon dont elle demande sans vraiment se soucier de la personne que je suis m'agace légèrement. Je ne dois pas m'attendre à de la compassion d'une étrangère, surtout quand il s'agit quelqu'un d'aussi froide et avec une langue de vipère. Malgré tout un petit "ça va ?" aurait suffi largement.

- Je vais bien, merci de demandé. Pour répondre à ta question des créatures ont surgi de nulle part après ton départ. J'ai réussi à en tuer une de justesse, mais d'autres sont arrivés. J'ai donc pris la fuite avant de finir devant toi.

La sorcière n'aime pas trop visiblement l'idée de rester dans les environs prétextant à nouveau le manque du minimum de vivre pour survivre. J'acquiesce de la tête avant de la suivre. Je réfléchis encore à ses paroles, ils vont nous faire souffrir . Les Mages Noirs ? Même après avoir dit de la suivre elle rajoute que nous sommes contraints de nous supporter. Petit à petit je réalise les détails pourtant troublant depuis le début de cette mauvaise blague du nom de retenue. Pourquoi être deux dans une forêt ? Les coïncidences s’enchaînent trop vite. Et surtout je semble m'être habitué d'avancée dans cette végétation ou le sol est devenu plus praticable subitement .

L'obscurité prend place doucement autour de nous jusqu'au point de ne plus voir à quelque centimètre devant soi. Quelque chose m'agrippe la veste tirant dessus, il ne s'agit que de la petite sorcière qu'indique de s'arrêter. Je n'aime pas trop l'idée, ne rien voir revient à être vulnérable. Si par malchance notre route recroise les mêmes créatures que tout à l'heure c'est la mort assurée. Peut-être devrions-nous grimper aux arbres pour s'abriter du danger ? Alors que je songe à notre abri de fortune pour la nuit ma partenaire essaye de m'avertir de quelque chose avant de se mettre à hurler de douleur. Je sors immédiatement ma dague et tente de distinguer les formes dans le noir. C'est terriblement stressant de ne rien voir, pourtant aucune attaque ne se reproduit, la chose aurait-elle fui ? D'après les petits cris de douleur je comprends qu'elle est au sol, le genou à terre je cherche à la saisir pour savoir vaguement sa position. Nos mains se trouvent par hasard et s’agrippent comme pour ne plus jamais se dénouer. Je range mon arme, puis je tâtonne dans le noir pour la toucher. Mon premier contacte ressemble à son épaule, je laisse mes doigts suivre son cou puis son visage. Au contact de sa joue mes doigts sont recouverts d'un liquide chaud, je finis par comprendre qu'elle a reçu quelque chose dans les yeux. Je me relève en attrapant son poignez pour l'aider à se relever, je suis ses yeux maintenant en quelque sorte. Je tourne la tête de gauche à droite avant de m’apercevoir une lueur un peu plus loin. Après tout si cette histoire est dirigée par les mages l'invitation est plus que claire. J'avance à une vitesse régulière, n'hésitant pas à tirer sur le bras de la sorcière pour l'aider à se redresser si elle trébuche. Chaque pas qui me rapproche de la source de lumière me laisse entendre davantage le bruit de l'eau qui se déverse d'une hauteur. Une fois sortie de la végétation j'aperçois une petite cascade, d'un sourire je ne pense qu'à m'abreuver avant de me souvenir qu'il y a plus urgent pour l'instant. Je la guide jusqu'à l'eau avant de lui dire quoi faire.

- Il y a une petite cascade, je vais te placer juste en dessous.

Je l'aide à rentrer dans l'eau, je peux la sentir me monter jusqu'au genou. Mais à cause des galets glissant je me concentre pour guider ma camarade petit à petit. Une fois en dessous j'attrape sa main pour lui tendre sous le jet pour qu'elle se débrouille toute seule pour la suite.

J'étanche finalement ma soif, je goutte tout d'abord l'eau d'une petite gorgée avant d'ouvrir la bouche en grand pour en boire une grande quantité. J'ai l'impression de revivre, je vais le regretter plus tard je m’être trempé alors que la nuit commence à peine. Je m'en moque royalement pour l'instant, le plaisir de simplement boire me suffit. Mon regard se comble de bonheur quand j'aperçois un arbre au pied de la rivière rempli de fruit comestible, il y a plus aucun doute que quelque chose semble prévoir les choses au fur et à mesure qu'on avance dans ce périple. J'avance rapidement dans l'eau, laissant derrière moi ma camarade se débarbouiller.

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Dim 03 Mar 2019, 13:48


La douleur est terrible. Je n’arrive même pas à la décrire tellement les sensations se mêlent les unes aux autres. La chaleur. Le froid. Pendant quelques secondes, j’ai l’impression que mes yeux veulent sortir de leurs orbites et l’instant d’après, c’est plutôt le contraire. J’essaie d’éviter de me gratter les yeux de peur de faire plus de dégâts mais la tentation est bien là. Je sens Caïn m’aider à me soulever et à presque me porter pour continuer d’avancer. Je suis obligée de lui faire totalement confiance pour tenir debout. Je me prends quelques branches sur le visage qui laissent quelques griffures mais la douleur n’est pas comparable avec celle qui me rongent les yeux. Ma souffrance prend la main sur mon cerveau. Je retiens difficilement mes cris et laissent mon compagnon sorcier me guider à travers la végétation. Le peu de lucidité qui me reste m’aide à suivre ses pas et lorsque je m’égare, il n’hésite pas à me tirer sur le bras pour me faire revenir sur le bon chemin. Je vais lui devoir une fière chandelle ! Dans d’autres circonstances, je lui aurais peut-être cracher au visage, mais à présent, je suis presque heureuse qu’il soit là, heureuse que je n’ai pas à endurer cette punition seule. Je ne le lui dirai sûrement jamais … J’espère seulement qu’il sait où il va et qu’il ne nous mène pas directement dans un autre piège. Je ne suis pas en état de l’aider ou de simplement assurer mes arrières.

Soudain, j’entends sa voix. Il me dit qu’il voit une cascade. La douleur est si intense que je n’ai même pas entendu le bruit de l’eau ni même fait attention à l’humidité nouvelle. Soulagée et presque rassurée, je laisse Caïn m’amener à la cascade. Il m’aide à rentrer dans l’eau. Elle est froide mais je n’en ai que faire. Je sens Caïn lâcher mon poignet et j’en profite pour plonger la tête sous l’eau. La douleur se fait plus sourde. Je souris intérieurement. Je ressors la tête de l’eau et commence à me frictionner les yeux. Le liquide visqueux qui recouvre mon visage est plus tenace qu’il n’y paraît et je prends une longue inspiration et remets la tête sous l’eau pour mieux le retirer. Je frotte le plus fort possible. La douleur a presque disparu. J’essaie d’ouvrir les yeux et ce que je vois me surprend tellement que je manque de m’étouffer avec l’eau de la rivière. Abasourdie, je ressort la tête de l’eau et cherche Caïn du regard. Est-ce le liquide qui a endommagé ma vue ? Pour me faire voir de telles choses sous l’eau ? Ou est-ce une nouvelle farce des Mages Noirs ? « Caïn, où es-tu ? »  fais-je en chuchotant. Je n’ai pas oublié qu’il y a une bestiole qui m’a crachée à la figure et j’imagine que si elle ne nous a pas encore attaqué cela ne saurait tardé. « Caïn ? » Je m'avance un peu plus profondément dans l’eau. Je m’arrête au moment où je sais que je n’aurais plus pied. Je n’ai toujours pas appris à nager et j’ai toujours ce sentiment de malaise lorsque arrive le moment où l’eau doit me porter. Je sais qu’il ne s’agit que d’une illusion et que ce n’est pas de l’eau de mer. Pourtant, il m’est impossible d’aller plus loin. « Caïn ? Il faut absolument que tu viennes voir ça ! Je crois que c’est la prochaine étape ! » J’en suis presque sûre à présent. Je remets la tête sous l’eau afin de revoir le paysage étrange que j’avais aperçu quelques minutes plus tôt. La lumière y est toujours aussi éclatante et me fait plisser les yeux. Pourtant je vois nettement les pavés d’une rue. Il ne s’agit pas d’une rue provenant d’une ville sous-marine, mais réellement d’une ville terrienne. Comme si l’eau n’était qu’un passage pour passer d’un monde à l’autre. Je pense que Caïn et moi devons plonger sous l’eau – même si cela me terrifie – pour laisser ce monde derrière nous.

Je ressors la tête de l’eau et appelle de nouveau Caïn. « Dépêches-toi ! Il faut aller par là ! Il y aura peut-être moins de dangers là-bas. »  J’en doute, mais j’espère que cela suffira pour que le sorcier me suive. Au moins nous serons dans un environnement moins inconnu et pourront évoluer plus rapidement et sortir de ce cauchemar en deux temps, trois mouvements. Je l’espère vraiment. « Caïn, je crois vraiment qu’il faut y aller ! » Je suis divisée entre l’abandonner derrière moi ou l’emmener avec moi. Pourquoi traîne-t-il autant ? Il faut qu’il me fasse confiance et que nous avancions. Je suis certaine que si nous restons ici trop longtemps, les Mages Noirs vont nous ressortir la bestiole cracheuse ou encore les créatures que le jeune sorcier a dû faire face tout à l’heure. Il faut prendre une décision. Et vite !  

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Dim 03 Mar 2019, 16:49

J'examine minutieusement les fruits, il n'y a pas de danger n'est ce pas . J'en décroche un avant de le regarder sous tous les angles. C'est une simple pomme, je ne vais pas mourir en croquant dedans tout de même. J'entends ma partenaire qui m'appelle, je n'y prête pas vraiment attention. Elle avait peut-être peur que je m'en vais trop loin la laissant dans sa cécité. Malheureusement pour mon estomac la sorcière m'annonce une découverte, je soupir dans mon coin. Quand je me retourne je peux la voir immergé dans l'eau, est-ce vraiment une bonne idée de prendre un bain maintenant. Pourtant ce qui semble l'intéressé se trouve sous l'eau. J'avance dans sa direction en arrivant dans son dos, trop occupé à voir sa découverte aquatique elle ne semble pas m'avoir aperçu non loin d'elle. Pour preuve elle crie qu'il faut y allers comme si j'étais très loin d'elle.

- Je suis derrière toi, pas besoin de crier.


Je finis par être au même niveau qu'elle, la différence de taille me permet d'avancer de quelques pas supplémentaires comparés à elle, néanmoins je perdis pied subitement et mon unique reflexe fut d'attraper la main de la sorcière. Quelque chose m'attire vers le fond, je ne sens rien qui m'agrippe la jambe, il s'agit peut-être d'un courant qu'attire vers le fond. La sensation fut très désagréable, les tympans qui subit la pression à force de s'enfoncer sous l'eau, cette sensation de froid a glacé le sang et cette idée de mourir après tous mes efforts pour survivre aux épreuves précédentes.

J'ouvre doucement les yeux et ses mauvaises sensations avaient disparu. Je pouvais sentir le soleil qui me réchauffait le visage et quelque chose de dur retenir ma tête en dehors de l'eau. J'avais encore cette douleur au niveau du ventre et cette drôle d'impression de déjà vu. La première chose que je peux voir est une chevelure blonde qui s'appuye sur mon torse. La situation m'était beaucoup trop familière. Alors que je pensais sortir de mon mauvais rêve je ne fais que le poursuivre, je secoue légèrement la fille qui semble me prendre pour son oreiller pour la seconde fois.

- Hey, réveilles-toi.

Je commence à comprendre ce qui m'entoure, je suis allongé sur le dos dans une fontaine avec une fille endormie sur moi. Je remarque la présence des personnes qu'observe la situation un peu plus loin laissant parfois leur parole sèche me parvenir jusqu'à mes oreilles.

- Maman pourquoi les messieurs il prend un bain avec la madame ? Dit un enfant à sa mère.

- C'est incroyable les jeunes de nos jours n'a plus aucune indécence. Dit une femme.

L'avantage d'une forêt est que personne n'avait pu faire des commentaires stupides. D'ailleurs personne n'avait eu l'idée de venir vérifié si nous allions bien . Pourquoi avons-nous fini sans prévenir dans cette fontaine ? Les gens n'ont que faire de ce genre de détail et préfèrent admirer la misère des autres.

- Excusez-moi. Vous allez bien ? Vous allez attraper froid à faire trempette, j'ai de quoi sécher vos vêtements en un clin d'oeil dans ma boutique venez.

Surpris de l'aide généreuse de cet homme je sors de l'eau en le suivant ne sachant pas si ma partenaire a aussi confiance que moi de suivre un inconnu. Mais l'idée de me balader trempez-m'énervé beaucoup donc je n'hésite pas. Une fois dans une pièce de l'arrière-boutique le propriétaire explique comment procédé pour la suite.

- Il y a une rune, déposé vos vêtements mouillés dessus ils vont sécher très vite. Je reviens, je vais vous chercher un paravent.

L'homme sort de la pièce avec le sourire, personnellement je n'attends pas et je retire mes vêtements de sorcier avant d'essorer le maximum d'eau avant de la déposer sur la rune. Et effectivement les vêtements sont devenue secs ont vu d'oeil. Elle est bien pratique celle-ci, je pense qu'une fois de retour chez moi ... Minute, suis-je dans la réalité ou sommes-nous toujours retenues dans une illusion.

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Mar 05 Mar 2019, 17:49


Il me rejoint enfin dans l’eau et passe à côté de moi. Soudain, il est attiré vers le fond et m’attrape la main. Comme si j’allais pouvoir le retenir ? Me voilà entraînée à sa suite, n’ayant même pas pu prendre une dernière bouffée d’air. C’est donc ainsi que je vais mourir. Noyée. Entraînée stupidement par mon binôme de punition.

Je ferme les yeux attendant que l’eau pénètre dans mes poumons, mais c’est la voix de Caïn qui me surprend lorsqu’il me demande de me réveiller. J’ouvre les yeux et me retrouve de nouveau sur lui au bord d’une fontaine. Je me relève et regarde autour de nous. Nous sommes bien au centre d’un petit village aux rues pavées où des passants s’affairent se moquant bien de voir deux étudiants se retrouver ici aussi soudainement. Je me demande quels pièges cachent ce nouveau monde et je n’ai pas le temps d’y réfléchir vraiment car je vois mon compagnon se lever et partir de son côté. « Hey ! Attends-moi ! » J’ai l’impression qu’il ne m’entend pas. En tout cas, il ne montre aucun signe qui me permettrait de dire s’il m’écoute ou non. Un peu énervée, je décide tout de même de le suivre. J’ai l’impression, comme pour le premier monde, qu’il va falloir rester uni ici. Il n’est qu’à quelques pas devant moi et je vois bien qu’il suit quelque chose. J’ai beau essayer de le rattraper, et regarder devant lui, je ne vois rien. Que se passe-t-il ici ?

Tout à coup, les passants autour de nous deviennent de plus en plus nombreux et il m’est difficile de garder la distance avec Caïn. J’ai beau jouer des coudes, je n’arrive plus à faire le moindre pas. C’est comme si la foule essayait de nous séparer. « Excusez-moi ! » fais-je en tentant de demander poliment aux gens de me laisser passer. Rien ni fait. Sur la pointe des pieds, j’essaie d’apercevoir le sorcier, mais je l’ai perdu de vue. Mon cœur s’affole. Tout ça ne me dit rien qui vaille. Et si Caïn avait des ennuis ? Pourrais-je seulement retourner dans la réalité ? Il vaut mieux que je le retrouve. Et s’il a des problèmes, et bien, je suppose que je devrais l’aider.

Résolue, j’essaie de trouver une solution pour avancer à travers la foule et retrouver Caïn. J’ai beau pousser de toute mes forces, il y a toujours quelqu’un qui me force à m’arrêter voire à reculer. Je commence à m’épuiser. Entre l’anxiété de la situation et la peur de ne pas retrouver mon compagnon, j’utilise ma valse destructrice sur les gens autour de moi. Je n’aime pas blesser les gens de façon aussi gratuite, mais quelque chose me dit qu’ils ne sont pas réels. Et même s’ils l’étaient, ma mission actuelle est de retrouver mon binôme pour sortir d’ici. Qu’importe le prix à payer ! Quelques passants proches tombent au sol en hurlant. Mais cela ne suffit pas. Il y a tellement de personnes que j’aurais épuisé toute ma magie avant de faire dix mètres.

Je décide d’utiliser alors les grands moyens. Je me concentre et crée une boule de feu au creux de ma main. Je la lance sur la première personne que je vois. Cette dernière tombe au sol en poussant un cri terrible. Bien qu’horrifiée par la situation, je ne perds pas en vue mon but et contrôle cette boule de feu humaine. Je la fais grossir de telle sorte que la foule autour est obligée de s’écarter sur son passage, me laissant la possibilité d’avancer. Je crée d’autres boules de feu tout le long de mon chemin, embrasant les hommes et les femmes qui me bloquent. Et j’arrive finalement devant une devanture d’un magasin. Il s’agit d’une boulangerie. Je décide d’entrer dedans. Peut-être que Caïn est ici. En tout cas, il en prenait la direction. Lorsque je referme la porte derrière moi, j’entends un petit « clic » qui me laisser présager le pire. J’essaie d’actionner la poignet, mais impossible de rouvrir la porte. Bon. Il y a peut-être un autre sortie. Je sors mon poignard et avance précautionneusement. Je suis prête pour l’attaque au moindre bruit. Peut-être qu’enfin mes cours de défense et d’attaque me serviront. Je passe à côté du présentoir où des petits pains de toutes tailles sont entreposés. Derrière, je vois l’arrière-boutique. Il y a sûrement une autre porte là-bas pour les livraisons, non ? J’avance à petits pas. Je passe à côté des fours allumés et soudain, j’entends du bruit derrière une porte. Pour me rassurer je lance un « Caïn, c’est toi ? » en chuchotant. Dans ma tête, j’espère que c’est lui, sinon je crois que je vais être obligée de mettre en pratique mes compétences d’attaque au couteau.  
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Mer 30 Oct 2019, 17:25

Il est difficile de voir la différence entre une illusion et la réalité. Comme un idiot après avoir vu d'autres personnes que ma compère sorcière j'avais déduis que nous avions refait surface dans la réalité. Alors pourquoi ce sentiment désagréable me colle-t-il à la peau ? Je dois en avoir la certitude, sinon je pense que je vais perdre l'esprit à me questionné à ce sujet.

Je remet mes vêtements un par un, leur douce chaleur est si agréable que j'en oublie mes soucis l'espace d'un instant. Je me demande si Toupinou à suivi le pas quand j'ai décidé de venir ici pour me sécher, quand je la regarde je l'imagine très facilement ce lié d'amitié avec Flora. J'ai presque un sentiment de peur à visualisé le duo dans les rues de la ville. Une fois mes vêtements complètement remis je m'avance vers la porte par où je suis venue pour repartir, je l'ouvre puis je continue jusqu’à la suivante. Au bout de la troisième porte je commence à me demande si j'ai pris le bon chemin, après tout je n'ai pas fais attention quand je suis passé la première fois tellement ma hâte de redevenir sec était pressante.

Je fini par m'égaré totalement dans une drôle de pièce, des pantins par dizaine accrochez contre les murs. Un détail anormal me laisse une sueur froide, ils sont tous habillé de belle longue robes d'un blanc impeccable en apparence. Pourtant sur chacune d'entre-t-elle à un couteau dans le cœur. Et le plus étrange est la couleur rouge autour de l'objet tranchant, pour des pantins de bois il est étrange d'avoir des saignements. Au fond de moi-même je relativise en me disant qu'il doit s'agir d'une teinture ou quelque chose qui s'en rapproche, pourtant mon malaise ne disparaît pas. Je perd mon sang-froid petit à petit, puis j'entend une voix familière  dans le fond de la pièce. Je vais dans la direction du son que j'ai entendu avant de finir devant une porte en bois. Cette fois-ci j'entend la voix clairement, sans aucun doute il s'agit de la sorcière qui m'accompagne depuis quelque temps. J'ouvre finalement la porte, ce fut difficile à cause de sa taille mais je parviens malgré tout à entrer pour y voir quelqu'un debout me tournant le dos. A la couleur des cheveux je soupir de soulagement de voir quelqu'un avec un visage connu.

- Qu'est que tu fabrique ici ? Je croyais te ...

Je ne pouvais pas affirmé connaitre cette fille comme je peux connaitre Flora, mais surgir dans son dos sans prévenir et elle ne réagit pas est très étrange. Je pose ma main sur son épaule, au touché je me rend compte du problème. Mon autre main tire doucement sur les cheveux blonds avant qu'ils ne tombent au sol. Un vulgaire pantin avec une perruque, une blague de très mauvais goût. La main toujours sur l'épaule du pantin je balaye mon regard dans la salle à la recherche d'une autre porte ou d'une trappe. Un détail me glace le sang, le pantin à la texture de bois est devenu subitement tendre comme de la chair, je regarde la tête de celui-ci et les cheveux blond sont à nouveau à leur place. J'ai énormément de mal à comprendre comment cette situation à pu avoir lieu, mais Toupinou est devant moi. Je pris la parole pour lui prié de ne pas me planter quelque chose dans le corps ou de simplement me frapper, mais ma voix semble être déformé. On peut la décrire comme le soupir d'un damné, j'essaye de prendre du recule mais aucun mes muscles refuse de ce mouvoir. Pourquoi elle ne bouge pas non plus ? J'ai le sentiment que quelque chose s'enroule autour de mon cou pour s'étouffé, aussi fin qu'une toile d’araignée. Suis-je devenu un simple pantin comme s'eux dans les pièces précédentes ? J'en est plus qu'assez de ce jeu morbide, j'ai envie de dormir pour que ce cauchemar ce termine une fois pour toute. Je vais juste fermer les yeux quelques minutes pour me reposer.

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Quelque précision:
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Ven 06 Déc 2019, 09:42


J’en ai plus qu’assez ! Vraiment ! Pourquoi donc nous faire subir cela ? L’appréhension d’attendre qu’on sorte d’ici me rend plus que nerveuse. Mes sens sont en ébullition. Je guette le moindre bruit et j’ai le sentiment que si une mouche venait me toucher? je la réduirais sûrement en charpie, tellement mes nerfs sont à vif. « Caïn ? » chuchotai-je de nouveau. C’est vraiment agaçant. Pourquoi ne m’a-t-il pas attendu celui-là ? Ah, les garçons ! Toujours à penser que ce sont eux qui détiennent la vérité sur tout. Je ne lui aurais jamais avoué mais j’aurais préféré qu’il reste à mes côtés. Nous aurions alors pu trouver ensemble une issue à cette punition. Maintenant, je suis seule de mon côté avec mon poignard, pendant que lui est je-ne-sais-où. Je n’ai aucun moyen de communication avec lui et cela m’embête au plus au point. « Caïn ? » Que dois-je donc faire ? Dois-je aller ouvrir cette porte ?

Je n’ai pas le temps de prendre une décision que je sens une main me toucher l’épaule. Instinctivement, je me retourne en jetant mon bras armé vers la présence. Je ne m’arrête qu’à quelques centimètre de son œil. « Caïn ! Putain, mais t’étais où ? Ça fait trois plombes que je t’appelles ! Merde ! » J’hésite entre l’étrangler ou l’égorger. Bien sûr que je suis soulagée de le revoir … mais cela m’énerve tellement qu’il ait pu partir sans moi. « A partir de maintenant, on reste ensemble d’accord !? » Je n’ose pas le dire à voix haute, mais j’ai peur. Ce lieu est tellement plus complexe que ceux où j’ai l’habitude d’aller lors de mes anciennes punitions. Cette fois-ci, nos professeurs ont fait fort ! « Je n’ai pas envie de passer la moitié du temps à te rechercher ! » dis-je pour faire bonne figure. Je n’allais sûrement pas lui dire que j’avais été morte d’inquiétude de ne pas le trouver. Certainement pas. « Je pense qu’on doit vraiment rester ensemble ! Je ne sais pas ce qu’ils attendent de nous. Et je ne sais pas pourquoi, mais je pense qu’ils veulent que l’on reste ensemble d’une manière ou d’une autre. Peut-être veulent-ils que nous travaillons ensemble pour sortir d’ici. » Je ne sais pas vraiment d’où tout cela me venait, mais plus je parle et plus je trouves cela logique. « Qu’en penses-tu ? » J’espère vraiment qu’il est de mon avis. Je ne souhaite en aucun cas continuer seule. Ce monde est beaucoup trop imprévisible pour moi et je n’aime pas lorsque je ne contrôle plus rien. « Avant que tu n’arrives, j’ai entendu quelque chose derrière cette porte, crois-tu que nous devons y aller ? » Depuis que je le connais, c’est vraiment la première fois que je laisse libre court à mes doutes devant lui. Je pense même que c’est la première fois que son avis m’importe.

Cette punition sera assurément gravée dans ma mémoire. Pas de doute là dessus. Je n’ai aucune envie de rester plus longtemps ici et pourtant nous devons trouver la porte de sortie seuls. Est-ce qu’un travail d’équipe sera suffisant ? J’imagine que le temps ici ne s’écoule pas de la même façon que dans la réalité. Si cela se trouve, nous ne sommes partis que depuis deux secondes … alors que j’ai l’impression que cela fait presque une journée où nous nous battons sur ce que nous ne comprenons pas. J’ai besoin de repos. Mon corps me le dit. Et ma magie s’amenuise également. Je ne pourrais sûrement pas refaire le coup des boules de feu humaines tout à l'heure. Cela serait beaucoup trop dangereux pour ma santé. Ça me révulse presque mais je prends réellement conscience que j’ai besoin de Caïn pour sortir de là. « Écoutes, je suis crevée d’accord ? Qu’est-ce que tu as sur toi qui pourrait nous protéger ? Quels sort connais-tu également ? Peut-être que l’un deux nous permettra de sortir d’ici … Je ne sais vraiment plus quoi faire, là ! » Il faut vraiment que je me repose. Je vais devenir folle si nous continuons à ce rythme. Il faut qu’on s’arrête. J’espère que Caïn le comprendra, sinon, je devrais faire avec, je le sais. Parce que si, moi-même, j’ai besoin de lui, il a besoin de moi également. Durant cette punition, lui et moi sommes liés. Que cela nous plaise ou non. J’espère toutefois que nous sortirons un jour d'ici … et vivant si possible.
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Dim 08 Déc 2019, 21:09

Ce cauchemar sans fin me décourage au point de vouloir simplement fermer les yeux. Malheureusement la pointe d'une arme qui s'arrête non loin de mon œil me réveille aussitôt. J'entend vaguement mon prénom alors que je fixe l'objet pointue qui s'éloigne doucement. J'abaisse mon regard pour suivre le son de la voix, la surprise de revoir un visage familier me ravie pendant quelque seconde avant de me rendre compte qu'il s'agit de la tête blonde et que le cauchemar est encore d'actualité. Je l'écoute, comme un enfant ce fessant disputé par sa mère de s'être égaré bêtement. La réflexion de ma camarade sorcière sur le travail d'équipe me fait sourire, vu sous cette angle elle ressemble à une vérité pur et simple.

- Je trouve que le travail d'équipe est une corvée, devoir m'accordé avec quelqu'un pour accomplir une tâche est vraiment pénible. Donc j'imagine que tu as raison sur ce point. A partir de maintenant on ne se lâche plus d'une semelle.

L'idée me déplaît, mais dans ce genre de situation, depuis la première seconde de notre rencontre ce choix n'a jamais pu nous appartenir réellement. Quand elle suggère d'emprunté la porte je la regarde de la tête au pied et elle ne semble pas vraiment en forme. Je dois surement pas être très beau à voir, mais je pense être moins atteint qu'elle pour le moment. Qui sait quels genre d'absurdité son esprit à du affronté pour parvenir ici même. Quelque seconde après elle l'avoue elle-même ce qui me surprend un peu.

- Nécromancie, invisibilité, télékinésie et ma dague. Je ne suis pas un sorcier très utile en combat, je m'étonne moi même quand je repense à certain moment depuis notre arrivé. Mais avant d'agir on va s'asseoir deux seconde, qui sait combien temps va durée notre prochaine mésaventure après cette porte.

J'indique l'endroit dit idéale pour un brève repos, une fois assis notre proximité d'épaule contre épaule révèle bien notre inquiétude de l'endroit qui nous entoure. Je brise le silence très rapidement car ce calme ne me rassure pas. Je ne réfléchis pas au sujet de conversation je laisse mes premières pensées sortir.

- Toupinou, j'espère qu'une fois dehors nos chemin ne vont jamais se réunir à nouveau. Sinon je crois qu'à la prochaine rencontre on va devenir parano sur le monde qui nous entoure.

Je rigole à ma propre blague, même si dans le fond il y a un peu vérité dans celle-ci. Je lève mon bras, la main tendu, je me concentre en fermant les yeux puis je récite à voix haute.

- Lux in Tenebris. Necromancia. Lève-toi et surveille cette porte.

On peut entendre quelque bouger en-dessous de nous, puis les dalles se soulève laissant d'abord apparaître une main qui se débat pour sortir. Après quelque seconde un cadavre fixe la porte comme je l'ai ordonné. Je suis bien content que ce sort me soit utile ici, j'avais peur de passé pour un abruti fini.

- Ma mère est une alchimiste, elle tient une boutique en ville. Dis-lui que tu viens de ma part, selon son humeur tu peux avoir une réduction qui sait.

Je parle pour dire n'importe quoi, j'ai cette ferme impression que si j'arrête je risque de m'endormir. En temps normal ce doux sentiment me plait, mais maintenant j'ai peur de me fermer les yeux quelques seconde. J'espère que je n'aurais pas de traumatisme à ce niveau la.

Après plusieurs minute à regardé dans le vide, je souris de mon exploit d'avoir tenue bon contre mon petit plaisir de la sieste. Je me lève sans me soucié de Toupinou, à vrai dire je l'avais complètement oublié que nous étions l'un à côté de l'autre. Je m’étire les bras vers l'avant, j'entend le craquement de mes doigts quand je les tords dans tout les sens pour produit ce petit bruit.

- Bon ouvrons cette porte, prions pour ne pas être déposé à nouveau dans une forêt au milieu de nulle part. De ce retrouvé pourchassé ou ce faire cracher dessus par une créature, noyé sous les eaux et de sortir de ce labyrinthe. Quelque chose à ajouté avant d'ouvrir cette porte ?

Le cadavre ambulant se rapproche de la porte pour pouvoir l'ouvrir à mon ordre,

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[IX] Le travail d'équipe. [Avec Toupinou]

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