[[VI] L'épreuve d'Asgösth [ft. Lexie]

Jeu 11 Avr 2019, 14:59

Le jeune démon ouvrit les yeux. Le plafond était bas, fait d’un vieux bois pourri et on y voyait de nombreuses toiles sales et poussiéreuses, depuis longtemps délaissées par leur propriétaire. Dans la pièce, tout était silencieux, on entendait seulement le souffle léger de la demoiselle allongée à côté d’Azraël. Il tourna la tête et sur son visage se dessina un sourire satisfait. Sans trop de délicatesse, il prit le bras de la jeune femme qui était posé sur son torse et s’en dégagea. Il se leva en prenant son temps alla jeter un oeil par la fenêtre sans se soucier de sa nudité. La pluie de la veille avait cessé et le soleil commençait à émerger à l’horizon. Il était temps pour Azraël de reprendre la route. Passant d’abord une main dans sa longue chevelure, il ramassa ensuite ses vêtements et s’habilla sans se presser. Pour terminer, il plaça son bras d’armure sur sa peau brûlée et s’affaira à l’attacher correctement sans attendre. Depuis le temps, la blessure n’était plus douloureuse mais la vue de son bras et de sa peau de lézard le répugnait toujours autant. Fin prêt, il attrapa sa cape d’un geste rapide et ouvrit la porte de la chambre. Sans se retourner, il passa l’encadrement d’un pas assuré.

La seconde suivante il levait la main à hauteur de son visage pour protéger ses yeux de cette lumière si soudaine et intense. Sans comprendre, il eut rapidement très chaud. Il dû cligner plusieurs fois des yeux pour habituer sa vue à cette luminosité soudaine.

-Qu’est-ce que…

Il se retourna brusquement. La porte, la chambre, la taverne avaient disparues. Il tourna sur lui-même se demandant s’il était en train de devenir fou ou s’il était victime d’un mauvais sort. Autour de lui il n’y avait plus rien. Rien à part du sable à perte de vue. Le jeune démon continua de tourner en tous sens, cherchant du regard une explication. Il y eut un bruit sourd derrière lui, il bondit. Une malle de bois et de métal, d’une taille respectueuse, avait émergé du sable. Méfiant, le démon préféra reculer d’un pas. Il plissa les yeux en observant l’objet. Finement sculptée, la malle devait avoir une certaine valeur. Dans un cliquetis soudain, la malle s’entre-ouvrit. Prêt à contre-attaquer, le démon aborda une posture défensive. Il resta ainsi une bonne minute au moins. Rien ne se passa, à part qu’il commençait à transpirer sous sa cape et sa tenue trop épaisse pour un désert.

Sans quitter le mystérieux coffre, il retira sa cape, sa chemise et son plastron pour être tors-nu. Il ne garda que son bras d’armure. Il décida finalement de s’approcher de la malle. Toujours rien. Azraël observa l’horizon. Que lui arrivait-il ? Comment avait-il fait pour se retrouver là ? Est-ce que la jeune demoiselle était en réalité une sorcière et, vexée qu’il quitte la chambre, elle lui avait jeté un mauvais sort ? Résigné, il s’agenouilla et ouvrit la malle. Le jeune être maléfique y trouva un parchemin scellé par un sceau qu’il ne connaissait pas mais qui semblait quand même lui évoquer quelque chose. Délicatement et prudemment, le démon ouvrit le parchemin.

L’écriture était fine et délicate. Azraël ne reconnût pas la langue et fut incapable de lire. Puis, quelques secondes plus tard, les lettres se transformèrent, comme si l’encre était vivante et le démon pu enfin déchiffrer le mystérieux parchemin.

« Toi, Azraël le jeune démon,

Tu as été choisi pour être mis à l’épreuve par le Dieu d’Asgösth.

Pour regagner ta liberté, cette épreuve tu dois remporter.
Dans sa grande bonté, le choix d’une arme t’est autorisé.

Pour toute attaque, tu n’as pas le droit de faire appel à la forme démoniaque.
Selon le destin, les indices viendront sur ton chemin.

Pour bien commencer, celui qui rôde dans le sable il faudra trouver.
Pour y arriver, le soleil pourra t’aider. »

De rage, le démon referma sa main sur le parchemin, froissant le papier. Déjà que les seigneurs démons prenaient un malin plaisir dans leurs jeux, le voilà pris au piège par un autre Dieu dans une partie qu’il n’avait pas du tout envie de jouer. Il se redressa et envoya un grand coup de pied dans la malle. Mauvaise idée, son pied eut bien plus mal que le coffre. Il sautilla en insultant le Dieu, la boîte, le parchemin et le monde entier. Il lui fallut quelques minutes pour se calmer et reprendre son souffle. S’agiter de la sorte lui avait donné d’autant plus chaud. Azraël devait se concentrer car il réalisa qu’il n’y avait rien à boire ni à manger à des kilomètres à la ronde et tout contrarié soit-il, il allait devoir se plier aux exigences de ce nouveau Dieu pour pouvoir s’en sortir. Une fois son calme retrouver, il jeta un œil à la malle et remarqua trois figurines représentant chacune une arme ; une lance, un katana et un arc. Bien que sa préférence allait pour la lance, il préféra choisir le katana, ne sachant pas ce qui l’attendait dans cette quête surprise. Il prit donc dans la main la miniature représentant le katana. Celle-ci s’illumina et pris alors la forme et la taille d’un vrai katana. Il sorti l’arme de son fourreau et la lame brillante refléta le soleil, éblouissant le démon. C’était une belle arme, Azraël dû reconnaître le fin travail d’un bon forgeron. Satisfait, il plaça l’arma à sa hanche.

-Le soleil pourra m’aider hein…

Faisant un peu la moue, Azraël décida d’avancer en direction du soleil, ne sachant trop quoi faire d’autre. Il laissa derrière lui la malle, son plastron et sa cape.

-Pourvu que ce soit vite terminé… marmonna-t-il en levant les yeux vers le ciel.

960 mots

Ven 12 Avr 2019, 10:21

Catégorie de quête : XXIX. Fuite
Partenaire(s) : Azraël Argór
Intrigue/Objectif :Alors que Lexie passe une journée normal sur les terres blanches, sa routine va être totalement chambouler par une téléportation dans un lieu hostile et inconnu.
Visiblement, quelqu'un se joue d'elle, mais dans cette mésaventure, elle ne sera pas seul, car un autre démon va croisée sa route.

M ais où ce que j’étais ? Mon regarde balayais l’étendue désertique sans réellement comprendre. Je me baissais et de ma main je ramassais une poignée de sable chaud, le laissant glisser entre mes doigts. L’environnement était silencieux, ça en était limite oppressante. Je continuais à regarder autour de moi, mais je ne voyais rien qui pouvait m’indiquer l’endroit ou je me trouvais. Mais je ne voyais pas non plus le moindre être vivant. En même temps, comment est ce que j’aurais pu croire que quelqu’un d’autre serais ici ? Je ne savais même pas ou je me trouvais moi-même. «Mais qu’est-ce que c’est que ce merdier ? »

Pourtant, ma journée avait commencé normalement, je m’étais levée et j’avais été m’entrainer comme d’habitude avec mon oncle. Et comme d’habitude il m’avait mis la misère avant même que je ne puisse l’approcher à moins de quelques centimètres. A se demander si je ne lui servais plus de défouloir plutôt que de réellement partenaire d’entrainement… Et il me disait se retenir, ben tien c’était facile à dire quand je me retrouvais à manger la poussière du sol. Vu le sourire qu’il avait tendance à afficher lors de ces combats, c’était plutôt un amusement pour lui.
Après j’étais partie me lavée et j’avais demander à l’autre emplumée de refermée mes blessures et j’avais été déjeuner tranquillement.
Après cela, j’avais passé ma journée à trainer sur ces terres que j’espérais quitter bientôt et pour autre chose que de simple petite mission que me donnais mon oncle. Surtout que j’en avais marre de lui servir de pigeon voyageur. Mais bon accepter ce genre de travail me permettais de pouvoir m’éloignée quelques instants de lui et je m’arrangeais toujours pour arriver à trainer un peu en chemin et pouvoir faire ce que je voulais.
Et après ? J’avais eu envie d’aller me reposer un peu, vu que je n’avais plus rien à faire de la journée pour le moment.

Mais mon réveil c’était beaucoup moins bien passée de ce que je l’aurais cru. D’un temps doux et agréable, voilà qu’une chaleur écrasante me réveilla. Alors que je m’étais coucher sur un matelas moelleux, voilà que je m’étais retrouvée sur une entendue de sable brulant.
Bon, ça n’allait servir à rien que je reste ici trop longtemps, je ne savais pas où j’étais ? Soit, autant que j’essaye d’en savoir un peu plus en continuant d’avancer, je trouverais peut-être quelque chose… Ou je finirais par mourir de soif.

Mais alors que je me retrouvais à avancer sans réellement savoir vers ou je me dirigeais, voilà que j’entendis un bruit derrière moi. Me retournant de manière prudente, je remarquais un coffre à l’endroit où je m’étais trouvée quelque instant auparavant.
Je m’étais alors approcher de lui, ne montrant aucune prudence quand je l’ouvris. Dedans, il y avait un parchemin que je lu rapidement. Qu’est-ce que ça voulait dire tout ça ? Qui était ce dieu que je n’avais jamais entendu parler ? Asgösh était ce le nom du lieu ou du dieu ? En plus non seulement je n’avais pas mes armes, mais en plus je ne devrais pas utiliser une de mes capacitée ? Bon en même temps je ne pouvais pas dire que je la maitrisais, mais quand même, c’était quelque chose d’assez frustrant.
De plus, ça parlait de quelque chose que j’allais devoir trouver tout en m’aidant du soleil. Mon regard se tourna vers l’astre bien que je ne puisse je regarder réellement. «Ben tien, me faire aider par quelque chose que je ne peux même pas regarder… C’est quoi toute ces conneries ?»
Je pris alors la hallebarde qui se trouvait dans le coffre, ce n’étais pas une arme que j’avais souvent manier, mais c’était ce qui ressemblait le plus à la mienne, autant faire avec ce que j’avais sous la main, même si ca ne me plaisait pas réellement. Puis je refermai brusquement le coffre qui disparu aussi tôt.

Je me remis alors en route en direction du soleil, tendant l’oreille au cas ou une nouvelle surprise viendrai à arriver. Celui qui rode dans le sable… Mouai, ce n’est pas comme s’il y avait qu’une étendue de sable à perdre de vue, je pouvais seulement espérée qu’il n’aille pas qu’un seul spécimen, car sinon je pouvais être certaine de mettre des mois à y arriver.
Mais alors que je marchais tranquillement sous cette chaleur écrasante, je remarquais quelque chose, une silhouette marchait dans ma direction. D’où j’étais, je n’arrivais pas vraiment à voir ce que ça pouvait être. Ça me semblait humanoïde, mais sans plus à cette distance. Est-ce que c’était de ça qu’avait parler le parchemin ? Ça me semblait un peu facile mais si c’était le cas je n’allais pas m’en plaindre non plus.
Cependant, je préférais restée prudente et bien que je ne stoppais pas l’allure, je continuais à marcher vers lui, peut-être qu’il aurait des réponses à mes questions ? S’il savait parler bien évidement.

822mots

Jawilsia sur Never Utopia

Sam 13 Avr 2019, 19:45

On aurait pu croire que parce qu’il était habitué à la douce chaleur de l’enfer, Azraël serait à l’aise dans un désert. Mais cette chaleur-là était étouffante, écrasante et lui, jeune être maléfique, n’était pas assez résistant pour tenir bien longtemps dans un tel environnement. Plus le temps passait, plus le démon avait l’impression de manquer d’air. Sa respiration devenait plus lente et plus profonde, sa gorge était sèche et irritée. Il avait conscience qu’il devait faire vite pour trouver « celui qui rôde dans le sable » car s’il s’attardait trop, la chaleur finirait par avoir raison de lui. Ce trop-plein de lumière qui l’éblouissait ne lui facilitait pas la tâche et il était obligé de plisser les paupières pour protéger ses yeux sensibles. Cela devait faire près d’une bonne demi-heure qu’il marchait péniblement, chacun de ces pas s’enfonçant dans le sable brûlant, ce qui lui demandait d’autant plus d’effort et d’énergie. Autour de lui il n’y avait que du sable, des dunes de sables et encore du sable à ne plus en finir. Fatigué physiquement et mentalement par la chaleur caniculaire, il s’arrêta pour souffler tout en poussant des injures. Cela ne l’aidait pas mais au moins il se défoulait comme il pouvait. Azraël attacha sa longue chevelure pour découvrir sa nuque, ne supportant plus la chaleur cuisante. Son bras d’armure qui reflétait le soleil depuis un moment était brûlant et il sentait son bras chauffer petit à petit. Supporter cette chaleur et les picotements sur son bras était de plus en plus difficile mais il n’arrivait pas à se résoudre à enlever la seule chose qui cachait les horribles marques de brûlures sur sa peau.

La vue diminuée par puissante lumière que dégageait le soleil, il mit quelques minutes pour apercevoir la silhouette sombre qui s’était dessinée au loin. Déformée par la chaleur qui émanait du sol, le démon ne parvint pas à définir de quoi il s’agissait. Une personne ? Un animal ? Un mirage ? Avec le soleil qui lui réchauffait la tête depuis un moment, il ne serait pas surpris de commencer à avoir des hallucinations. Mais non, la silhouette semblait avancer dans sa direction. Déglutissant douloureusement, il reprit sa marche sans quitter l’ombre du regard de peur qu’elle ne disparaisse. Il n’espérait qu’une chose ; qu’il s’agisse de « celui qui rôde dans le sable ». Motivé par l’idée de trouver une échappatoire pour fuir cet endroit il se força à accélérer le pas mais ce n’était pas chose aisée dans le sable. Au bout de quelques minutes, Azraël pu affirmer qu’il s’agissait d’une personne et cette certitude le soulagea. Il n’avait qu’une hâte, quitter cet endroit !

Il n’était plus qu’à une vingtaine de mètres de la silhouette mais il passait avoir deviner qu’il s’agissait d’une femme par la démarche et la corpulence. Il eut un petit sourire au coin des lèvres quand il en fut certain et se mit à espérer qu’elle soit belle et à son goût. Sa journée prendrait enfin une tournure plus agréable. Il continuait d’avancer mais avait ralenti l’allure pour prendre le temps d’analyser la femme qui lui faisait face. Elle avait l’air d’être plutôt à son goût ; une jolie brune aux allures de guerrière. Ils n’étaient plus qu’à quelques mètres l’un de l’autre et Azraël, sur ses gardes tout de même, posa doucement une main sur le fourreau de son katana. Il s’arrêta à environ cinq mètres de l’inconnue et la dévisagea de la tête au pied sans la moindre gêne.

-Très jolie, se fit remarquer le démon sans prendre la peine d’être discret.

Il garda tout de même sa main sur son arme, ne sachant pas encore si l’inconnue était une alliée ou une ennemie. Il resta d’abord silencieux, toisant la femme du regard tout en attendant de voir si quelque chose d’inattendu ou d’anormal se produisait. Rien. Il jeta un œil aux alentours, rien non plus. Tout était toujours pareil : du sable, du sable et encore du sable. Souffrant toujours de la chaleur, il soupira et reporta son attention sur la belle inconnue.

-Mon nom est Azraël et il parait que je dois trouver quelqu’un qui « rôde dans le sable ». Et comme je ne vois personne d’autre ici à part nous, j’en déduis que c’est de toi qu’il s’agit. Alors dis-moi, qui es-tu ? Est-ce que c’est toi qui m’a amené ici ? Je dois dire que ça ne m’amuse pas du tout et que j’ai bien mieux à faire !

741 mots

Dim 30 Juin 2019, 18:57

P lus on s'avançait l'un vers l'autre, plus je reconnaissais une silhouette plutôt masculine, c'était déjà un bon point je dois dire, au moins il aurait une langue et j'espérais qu'il accepterait de la délié pour répondre au nombreuse question que je me posais, mais surtout me dire comment sortir de ce fichu endroit.
Quand l'homme fut au plus près, je remarquais que sa main était posée sur le fourreau d'un katana, je ne peu m'empêcher de rapidement analyser cela, me disant que de toute manier une hallebarde avait plus d'allonge qu'un katana, bien que ce soit une arme assez longue malgré tout. Cependant, mon oncle m'avait toujours bien fait comprendre que la portée d'une arme ne faisait pas tout, pour exemple quand il m'avait battu avec une simple dague alors que j'avais la même arme qu'aujourd'hui.
Et je poussais un soupir quand je l'entendis parler, certes c'était plutôt un compliment, mais je n'étais pas réellement d'humeur à être complimentée en ce moment. Bon je le regardais aussi à vrai dire il n'était pas beaucoup plus grand que moi, mais à part ça la seule chose qui le démarquait vraiment, c'était cette couleur rouge qui caractérisais ses yeux et ses cheveux. Je me demandais alors à quel peuple il pouvait appartenir et surtout, est ce que c'était un ennemi ? Ou quelqu'un qui pourrais potentiellement me permettre de quitter ce fichu endroit ?

Quand il rouvrit la bouche, je compris qu'au moins ce n'était pas le genre de personne pleurnicharde ou encore à subir les événements, il était direct et c'était quelque chose qui ne me déplaisait pas car au moins on n'allait pas perdre trop de temps. Le seul bémol, c'est que l'ont étaient définitivement dans les mêmes ennuis, du coup il n'avait pas non plus la solution malheureusement. «On peut dire que tu ne perds pas de temps, c'est plutôt pas mal au vue de la situation. Mon nom est Lexie et non, je ne suis pas celle qui ta enmener ici, si ça avait été le cas, j'aurais fait joujou avec toi avant de me montrer. Non… pour faire simple toi et moi sommes dans la même galère. Est-ce que l'on peut vraiment dire que je rodais ? Je suppose que oui. Mais bon, a part avoir une certaine compagnie, je ne voie pas réellement ce que ça peut nous apporter de nous êtes tombée dessus.» Bien qu'il ne semblait pas être une vulgaire larve gisant au sol, derrière il ne me semblait pas non plus spécialement fort. Bon, je n'étais pas vraiment quelqu'un de bien puissante non plus… Pour le moment.

«Bon, vu que l'on est dans le même pétrin, je suppose que travailler ensemble pour sortir d'ici serais plutôt une bonne idée. Après faut-il encore qu'ont sachent quoi faire maintenant et ça, je suppose que tu en a pas la moindre idée. Mais est-ce que tu aurais des infos sur l'endroit où nous nous trouvons ?» Tout en connaissant, en tout cas a mon avis, une partie de ses réponses, je regardais tout autour de moi. Mais a part du sable il n'y avait pas vraiment grand-chose d'autre.
A moins que… Était ce la chaleur qui me jouais des tours ? Tout en l'écoutant, j'avançais pour regarder quelque chose sur le sol, un morceau plus foncé se démarquais du sable clair, avec mon pied, je dégageais le sable et je fini par trouver une toute petite boite. Intriguée, mais néanmoins prudente, j'ouvris alors cette fameuse boite dedans se trouvais de nouveau un simple parchemin, mais il était vraiment tout seul cette fois ci. Dommage, si on avait pu avoir un peu d'eau en plus je n'aurais pas dit non.

Voyageur égarée,
Dans ce désert vous errée,
Pour survivre l'oasis vous devrez trouver,
Mais les indice, serez-vous les décelez ?

C'était une blague là ! «Ah ben tien, vous vous trouver dans une étendue qui semble sans fin, y a une oasis, des indices pour la trouver, mais à part cela vous vous demerder. Alors je ne sais pas qui nous a enmener ici, mais si je lui mets la main dessus, autant dire qu'il passera un mauvais moment ! Comme si j'avais pas d'autre chose à faire sérieusement.» Bon, en vérité, non je n'avais rien de spécial à faire et d'un cotée ca me permettais de ne pas restée avec mon oncle. Mais en même temps cette personne semblait jouer avec nous et je n'aimais vraiment pas cela. Il fallait vraiment que j'arrive à sortir d'ici rapidement ou si non il serait clair et net que mes nerfs n'allaient pas tenir encore bien longtemps.

762mots

Jawilsia sur Never Utopia

Jeu 11 Juil 2019, 07:59

En observant la jeune femme de plus près, le démon avait commencé à comprendre qu’elle n’était pas la personne, ou l’Entité, qui l’avait conduit en ce lieu désertique. Selon ce qu’il avait pu lire plutôt, c’était le dénommé « Dieu d’Asgösth » qui s’était amusé l’amener dans cet endroit. Mais même si elle n’était responsable de son malheur, Azraël avait tout de même espéré qu’elle en sache plus que lui. Qu’elle puisse lui apprendre quelque chose qu’il ignorait, qu’elle lui donne un indice, un petit quelque chose qui lui permette d’avance, de comprendre, mais il n’eut fut rien. Et il était fort à parier que la jeune femme avait espérer la même chose de son côté. Contrarié, le démon s’humecta les lèvres en essayant de réfléchir mais il n’avait tout bonnement aucune idée de ce qu’il fallait faire pour sortir de cet endroit. De plus, la chaleur commençait à être étouffante ce qui ne l’aidait pas à raisonner efficacement. Azraël aurait payé cher pour un peu d’eau, et même un peu plus pour un peu de vin.

D’habitude plutôt solitaire, l’idée de devoir faire équipe avec une inconnue ne l’emballait pas, mais avait-il vraiment le choix ? Les instructions qu’il avait trouvées plus tôt lui demander de trouver « celui qui rôde dans le sable ». De toute évidence, il n’avait pas d’autre choix que de résoudre l’épreuve en binôme.

Lexie. Elle s’appelait Lexie, et même si le jeune démon ignorait totalement de quel peuple elle faisait partie, elle n’était sûrement pas une chose fragile au vue de sa manière de parler. Bon, en soit, elle ne donnait pas non plus l’impression d’être une magicienne aux pouvoirs démesurés ou une sorcière à la puissance redoutable. A première vue, elle devait au minimum savoir se battre et au maximum… Azraël n’aurait su le dire, il était pas assez connaisseur. Néanmoins, elle paraissait avoir du caractère et semblait débrouillarde. Tant mieux, car si le démon devait s’en encombrer d’une partenaire, autant qu’elle ne représente pas un poids pour lui. Lorsqu’elle lui demanda s’il avait une idée d’où ils se trouvaient, il se contenta d’hocher de la tête en signe de négation. Elle ne parut pas surprise de sa réponse.

En observant les alentours, elle sembla trouvé quelque chose. Silencieux mais intéressé, le démon lui emboîta le pas. Sans l’ombre d’une hésitation, elle ouvrit la boîte qu’elle trouva. Azraël, de nature méfiante, n’eut pas le temps de l’en dissuader alors il recula d’un pas, juste au cas où.

-Alors ? demanda-t-il en s’approchant.

Il lut par-dessus l’épaule de Lexie. Blasé, il soupira. La jeune femme sembla tout autant contrariée. Azraël se laissa tomber paresseusement au sol. Il n’était pas spécialement endurant, il fallait qu’il économise son énergie. Il soupira une seconde fois. Il fallait chercher des indices dans cette étendue de sable pour trouver des indices. Très bien ! Mais s’ils avaient pu avoir des indices pour trouver les indices, ça n’aurait pas été de refus !

-Bon, ok. Avant de se lancer bêtement sans savoir où aller, il faudrait déjà essayer de définir comment trouver les indices. Et peut-être même tenter d’imaginer quels types d’indices on peut trouver.

Assis en tailleur comme s’il méditait, le démon avala le peu de salive qu’il avait dans l’espoir d’étancher sa soif, mais en vain.

-On doit trouver une oasis, ok, ok. Comment on trouve une oasis ? De quoi on a besoin pour trouver une oasis ?

Azraël pensa à l’eau. Dans une oasis il y avait de l’eau. A cette pensée, il senti que tout son corps le suppliait de trouver cette oasis. La chaleur devenait de moins en moins supportable, comme si chaque minute la température augmentait. Ou alors était-ce juste une impression ? De l’eau. Il lui fallait de l’eau. Il scruta l’horizon.

-Décelez les indices…

Il se tourna vers Lexie.

-Peut-être que les indices sont sous nos yeux mais qu’on ne les voit pas ?

En s’entendant parler, il eut l’impression que ses propos ne voulaient rien dire. Cela avait semblé plus logique dans sa tête. Il commença à douter de lui. En fixant les dunes de sable qui s’étalaient devant lui, il avait l’impression d’être perdu au milieu de l’océan en pleine tempête, lorsque les vagues se ressemblent et qu’elles vous empêchent de vous repérer.

-Une idée ?

712 mots