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 [RP de groupe] Sous la neige et les étoiles

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Lun 10 Déc 2018, 15:27

Sous la neige et les étoiles



Freyja était sortie. Elle avançait au milieu des flocons qui virevoltaient en silence. Le bas de son épaisse cape glissait sur la neige immaculée et nouvelle. Ses pas crissaient doucement. Elle regardait Elijah, perché en haut de sa petite échelle, allumer la dernière bougie. Elle ne pouvait s’empêcher de sourire doucement.

-C’est joli. J’espère que ça leur plaira.

Le temps des préparatifs, le village avait changé. C’était comme si elle le redécouvrait avec des yeux d’enfants. Les maisons étaient décorées, ornées de petites guirlandes multicolores et de bougies. Les quelques devantures étaient elles aussi sous leur meilleur jour. Pendant quelques jours, Easkir allait briller comme plein de petites étoiles. Elle ne trouvait qu’un adjectif pour définir le décor : vivant.

-Bien sûr que ça leur plaira. S’ils cherchent un peu de paix, c’est ici qu’ils la trouveront.

Oui, certainement. Il devait avoir raison. On pouvait se demander qui allait s’amuser à gâcher les futiles réjouissances d’un village perdu dans la neige. Mais au-delà des apparences, elle restait nerveuse. Au-delà de sa minutie et de son perfectionnisme, elle avait peur que cela tourne au désastre. Il pouvait suffire d’un dérapage pour qu’à peu près tout se casse la figure… C’était peut-être parce qu’elle était Lyrienn : consciente des tensions sur l’archipel, elle devait elle aussi tout voir en négatif.

-Tout va bien se passer, Freyja.

Elijah la connaissait trop bien. Il la regardait avec bienveillance et pour la millième fois, elle se disait que cet homme était vraiment formidable. Il avait beau avoir une trentaine d’années de plus qu’elle, il était de loin son meilleur ami. Peut-être même le seul. Sans lui, jamais elle n’aurait osé se lancer dans l’organisation de cette petite fête à peine connue, mais pourtant si significative à ses yeux. Elle serait restée chez elle, timide, à laisser s’échapper une autre journée, à préférer rêver les belles histoires qu’elle pourrait vivre si elle en avait seulement eu le courage. Sans lui, elle n’en serait certainement pas là… Freyja accrocha son bras à celui de son ami pour qu’il l’accompagne dans sa promenade. Plutôt que de songer au passé, elle préférait s’assurer que tout allait pour le mieux ici. Ils marchaient sur le côté des rues, en silence. Personne ne les voyait. On semblait les avoir oubliés.

Les locaux profitaient déjà de l’évènement, et ça suffisait amplement à combler la jeune femme. Ils discutaient comme ils ne le faisaient jamais d’habitude, leurs mains jointes autour d’un verre de boisson chaude qu’on servait exceptionnellement. Pour une fois, ils souriaient et prenaient le temps, celui de partager et de profiter. Quelques marchands venus pour l’occasion avaient étalé leurs produits. Ils attendaient qu’on s’approche, qu’on constate les beaux artefacts de l’un, ou l’agréable tissu de l’autre. Comme tout le monde, ils appréciaient la douce musique des musiciens, installés au niveau de la place. Les enfants du village étaient la seule chose habituelle. La plupart tentaient de s’attraper, dans des jeux dont eux seuls connaissaient les règles. Ils dansaient, criaient, et construisaient des bonhommes de neige en plein milieu de tout. D’autres avaient pris leurs patins à bois et s’amusaient à glisser malgré le peu de pente qu’il pouvait y avoir ici. Ces derniers prévoyaient déjà d’en former une à l’extérieur du village. Ainsi invitaient-ils tous les adultes qu’ils croisaient à les suivre dans leur ambitieux projet. Pour ceux qui le voulaient, à la tombée de la nuit, Freyja avait prévu des chants pour célébrer le solstice et réchauffer les cœurs. C’étaient des chants qu’on connaissait bien à Easkir. Elle les aimait beaucoup : ils lui rappelaient son enfance.

Les deux amis avaient croisé quelques soldats, auxquels Freyja avait souri discrètement. Maintenant qu’elle était près d’Elijah, elle se sentait presque bête de leur avoir demandé de veiller. Elle était trop anxieuse. Mais lui ne l’était pas assez. Elle avait été incurable sur ce point : elle avait organisé cette fête pour égayer les siens, se détendre et oublier un tant soit peu la morosité du froid. Elle voulait qu’on se réunisse, qu’on partage un bon moment ensemble, le temps d’oublier ses différends. Il était hors de question que quelque chose se passe mal. Elle avait déjà peur que cela se produise, alors ce n’était pas sans sécurité qu’elle se sentirait mieux. Elijah avait respecté son choix. C’était elle qui décidait, après tout. Lui n’était que son conseiller. Il ne faisait que l’accompagner et n’était rien d’autre que cela : un accompagnateur. Il ne comptait plus le nombre de fois où elle lui avait dit qu’il était formidable ; il ne comptait plus le nombre de fois où elle s’était trompée : c’était elle, qui était formidable. Il n’avait fait que le lui montrer.

Règles et explications


Coucou tout le monde !

Alors concrètement ici, on fête le solstice d’hiver :D. Ça se passe à Easkir, qui est un village bâti par des Lyrienns, donc vous y retrouverez majoritairement ces derniers. C’est l’occasion de faire un petit event sur le thème de Noël, bien qu’officiellement, c’est pas Noël ici xD. Juste une fête tranquillou. Il y a quelques activités du type essayer les patins à bois, il y a des enfants (je sais pas pourquoi je dis ça), des musiciens, quelques marchands qui sont venus pour l’occasion, etc… La nuit sera belle parce que le village sera illuminé <3 et en plus, vous pourrez chanter. Vous pouvez inventer les chants si vous voulez, participer/inventer/initier les gens à d’autres activités tant que l’activité en question ne consiste pas en commettre un meurtre xD. Donc voilà, c’est très libre.

Pour les Lyrienns qui seraient là, malgré l’ambiance festive, vous pouvez mettre en jeu les tensions entre les différents éléments (et les autres, vous pouvez ressentir ces tensions bien sûr, éventuellement faire vos curieux, réconcilier des gens ou au contraire envenimer les choses xD). Sachez juste que si ça va trop loin, les soldats vont intervenir. Ça peut aller d’une simple séparation à une vraie arrestation alors attention :D.

Qui peut participer : techniquement, à peu près tout le monde, tant que votre présence est cohérente.

Vos messages devront faire 720 mots minimum et vous avez jusqu’au 28 février pour RP et avoir les gains. Libre à vous de continuer ensuite ^^
Gains


Une bougie parfumée qui ne s’épuise jamais OU une guirlande multicolore pour la participation.
+1 point de spé tous les 3 messages

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Sam 15 Déc 2018, 01:24

[RP de groupe] Sous la neige et les étoiles E4m9
Sous la neige et les étoiles


Lothar fixait le vin chaud, perdu dans ses pensées. Autour de lui, les êtres étaient heureux. Lui ne ressentait qu’un vide, une tristesse. L’Élue des Cieux avait péri peu de temps auparavant, dans des circonstances non encore élucidées. De nombreuses rumeurs s’étaient élevées depuis, des rumeurs dont il ne savait que penser. Il n’avait pas envie de s’impliquer émotionnellement parlant dans cette histoire. Il avait trop donné, déjà. Il sentait simplement ce gouffre au fond de son cœur, un gouffre qui l’incitait à construire un mur entre lui et les autres. Néanmoins, s’il était ici, dans ce village dont il ne connaissait rien auparavant, c’était en tant qu’ébéniste. Il avait accepté d’apprendre en compagnie d’un Ange plus expérimenté, celui-ci ayant proposé ses services pour la fête qui se tenait à Easkir. Il l’avait suivi. Les doigts qui tenaient le verre étaient rudes. Il était un homme de la forêt et son apparence rustre ne lui donnait pas l’air d’un Ange. Un Réprouvé, c’était généralement ainsi que les inconnus le désignaient lorsqu’un tiers espiègle demandait à l’assistance de deviner son essence. Il s’en foutait. La perte de sa famille avait créé chez lui une fracture qu’il n’arrivait pas à réparer.

Comme les deux hommes avaient un peu de répit, le plus âgé s’approcha de son apprenti, le regardant avec une sorte de tendresse. Il comprenait ce qu’il ressentait et essayait de l’aider au mieux. D’un geste amical et franc, il posa sa main sur l’épaule droite de Lothar. « Les jours heureux reviendront, ne t’inquiètes pas. ». L’autre leva ses yeux bleutés vers son maître. Il ne dit rien, ni ne sourit. Pourtant, l’ébéniste en chef avait appris à reconnaître les signes subtils émanant de son élève. Il but son propre verre de vin avant d’expirer. Les temps n’étaient pas favorables à leur peuple. La Guerre des Dieux avait créé une rupture, les privant d’une descendance viable. L’attaque des Démons avait plongé la race dans l'horreur. Depuis, rien n’allait plus. Beaucoup d’Anges ne s’étaient pas remis. Les blessures physiques étaient relativement gérables mais les séquelles psychologiques demeuraient plus complexes à traiter. En soi, ils pouvaient tout guérir mais beaucoup ne le souhaitaient pas, simplement pour se souvenir, pour ne pas oublier ce que les Vils leur avaient fait. Les extrémistes se servaient de ces émotions pour justifier certains actes douteux. Les pacifiques désiraient simplement les conserver et se murmurer, encore et encore, « Plus jamais ça. ». Lothar n’était pas extrémiste, pas plus que son maître. Le dernier évitait de songer à la politique. Il ne voulait pas se préoccuper des affaires des Grands mais plutôt aider ceux qu’ils connaissaient et apporter quelque chose, à son niveau. Le premier ne disait jamais rien à ce sujet. Il pensait mais ne partageait pas ses sentiments. Il se réveillait la nuit, en sueur, mais ne se confiait à personne sur la teneur de ses cauchemars. Il évitait de créer des liens avec autrui, des fois que les Ætheri souhaitent de nouveau le torturer en lui arrachant ceux qu’il aimait.

« Tu t’es lavé, c’est bien. » remarqua le maître. Lothar avait eu plusieurs réflexions sur le sujet. Parfois, il partait, seul dans la forêt, et oubliait totalement son corps. Parfois, il aurait même aimé s’oublier totalement. Il n’était pas suicidaire mais en faire l'hypothèse n'était pas dénué de sens. « Tu aurais pu te raser cependant… ». Sa barbe n’était pas bien taillée, hirsute et capricieuse. Jadis, lorsque sa femme était encore en vie, il s’entretenait correctement. Il adorait alors voir briller dans ses yeux un désir qui aurait été luxure si elle ne l’avait pas aimée. Il l’aimait aussi, plus que tout, plus que sa vie. Plus d’une fois, en repensant à la Terre Blanche, il avait prié pour que les Dieux remontent le temps ; qu’il puisse mourir à sa place, à la place de ses enfants. Cette demande ne lui avait jamais été accordée. Celle qu’il avait choisi pour épouse avait, en un sourire, le pouvoir d’illuminer son existence. Il était même certain que ses lèvres auraient pu illuminer le monde entier. Il soupira, amenant le verre à présent tiède à ses lèvres. Il devrait reprendre son travail, bientôt, afin de confectionner quelques figurines en bois de plus. Il aurait aimé qu’elle soit là, qu’elle puisse apprécier ce que ses doigts pouvaient créer. Elle se serait sans doute moquée, pour rire, des formes parfois abstraites qu’il façonnait sur un modèle concret, mais elle l’aurait soutenu, accompagné et encouragé. Il n’arrivait pas à faire son deuil. Il était passé par bien des stades, pourtant. Seulement, elle le hantait la plupart du temps. En de rares occasions, il arrivait à penser à autre chose, mais cela ne durait jamais longtemps.

784 mots

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Dim 16 Déc 2018, 17:19

Spécialités :
- Agilité : 8
- Force : 7
- Charisme : 5
- Intelligence : 9
- Magie : 10

Physique : Elle possède un grand manteau blanc, avec des bottes en cuir marrons. Ces cheveux sont argentées et détachées dans son dos. Elle possède un petit poignard près de sa cuisse.

Pouvoirs :
- Qyndily Mantris - Ramav [Foudre]
- Qyndily Aenör - Sowo [Air]
- Insensibilité à la magie noire et blanche
- Télékinésie
- Soigner les blessures
- Lire l'avenir




Après de longues mois de voyage pour revenir au berceau cristallin, Atheria était enfin de retour dans son territoire favori. Cela faisait du bien de savoir qu’elle était de retour chez elle, même si elle n’avait pas retrouvé sa famille. Sa mère lui manquait énormément, mais elle ne pouvait pas le crier à tout le monde puisqu’elle était recherché par la couronne. Elle devait rester discrète sur ces actions, et sur ce qu’elle disait. Par contre, elle devait réaliser la cérémonie de révélation, donc, elle devait retourner dans les archipels d’Aeden, sur l’île de Ramav. Et elle n’avait pas envie du tout d’y aller … Elle allait se retrouver toute seule, avec une population qui n’avait pas connu le régime avant la grande Guerre. Elle n’avait pas envie de les côtoyer, mais elle avait envie d’intégrer ce clan et d’évoluer encore, de gagner en puissance et d’influence.

Mais la route était longue et elle le savait très bien. Sa mère ne pouvait rien faire pour elle, elle n’avait plus d’influence avec cette population différente d’eux, des Anciens. Quant à son père, elle ne voulait même pas en parler. Elle n’a jamais été en bon terme avec lui, elle avait du mal à le comprendre et à savoir ce qu’il était réellement dans notre famille. Atheria ne pouvait pas dire de lui de bonnes ou de mauvaises choses le concernant. Elle ne le connaissait pas réellement et elle n’avait pas envie d’en savoir plus … Seule sa mère lui manquait et l’intéressait. La jeune femme voulait la retrouver et être en sécurité ensemble. Elle versa quelques larmes avant de les sécher avec sa manche. Elle marcha dans la neige avec ces bottes en cuir. La neige craqua sous ses pieds. Elle marcha doucement pour prendre le temps de réfléchir à ce qu’elle allait devenir maintenant. Elle devait trouver un métier pour vivre et gagner de l’argent. Mais pour le moment, elle n’avait pas envie de penser à tout ça ! Juste de revenir dans son foyer et profiter de sa famille, si elle était encore présente sur le territoire.

Alors qu’elle arriva profondément dans le berceau cristallin, elle entendit de la musique, des cris d’enfants et des personnes qui marchaient dans la neige. Elle vit aussi de la lumière, du feu et des claquements. Atheria s’approcha doucement de cette agitation pour en savoir plus. Elle comprit rapidement qu’il s’agissait d’une fête organisée par des Lyrienns et d'autres personnes extérieure. Son visage rayonnait de lumière, lorsqu'elle vit tout cela. C'était quelque chose d'exceptionnelle pour elle ! Elle n'avait jamais pu participer à ce genre d'événement, mais aujourd'hui tout était possible donc elle décida d'y aller et peut être de trouver quelques personnes. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas eu une vraie conversation avec une autre personne. Elle descendit de la petite colline pour aller voir de plus près. Qui sait ? Elle trouverait une personne à son gout !

Une fois en bas de la colline, elle découvrit qu'il y avait plus de monde qu'il n'y parait ! Des enfants jouaient dans la neige sous le regard attentif de leur parent. Il y avait beaucoup de lyrienns et Atheria avait peur des tensions que cela pourrait engendrer. Mais elle s'enfichait un peu, elle voulait juste goût au plaisir de cette fête une fois dans sa vie. Elle décida de partir de faire du patin à glace sr le lac non loin de d'eux et des stands. Il y avait déjà des personnes qui patinaient dessus, mais il était quelqu'un, à peine une dizaine. Elle décida de prendre des patins pour se promener sur ce lac. Elle espérait seulement, qu'elle n'allait pas tomber dedans et elle ne voulait pas tomber devant toutes ces personnes. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas patiner et elle avait perdu la mécanique de faire. Atheria commença de patiner, mais le destin en avait décidé autrement. Dès les premiers pas, elle tomba directement et avec sans aucune grâce ! "Je suis toujours aussi nulle pour faire ça, on dirait !"
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HS:
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Mar 18 Déc 2018, 20:52


[RP de groupe] Sous la neige et les étoiles Aiyann11

Je suis toute excitée ! Nous allons enfin voir le Berceau Cristallin, territoire Lyrienn dont notre mère nous a si souvent parlé. Elle nous a même annoncé, plus tôt dans la matinée, qu'au village d'Easkir se tient une fête en l'honneur du solstice d'hiver. Ce qui m'a enchanté le plus, c'est que l'on y va tous ensemble, en famille ! Ma maman va en profiter pour vendre des petits chatons vraiment trop adorables, avec un petit nœud autour du cou. Mon oncle Altaïr, pour faire des spectacles de vol avec des oiseaux du froid, supervisé par son maître éleveur. Quant à mon autre oncle, Axel, y va pour proposer des tours en chiens de traîneau aux gens.

Me voilà enfin prête ! Je me suis vêtue d'une longue robe dorée et blanche, bien chaude, avec une petite cape en fourrure et à capuche. Ce qui me faisait sourire c'est qu'avec ma cousine et ma petite sœur, on s'est toutes vêtue pareil. Sauf que celle de Seïla est toute blanche et celle d'Astrid, elle est bleu nuit et blanche. Par contre, ce qui m'attriste, c'est le petit visage triste d'Astrid. Elle s'en voulait par rapport à la mort de notre petit frère Théodore. J'ai prit Astrid dans mes bras en la réconfortant. « Ce n'est pas de ta faute, tu ne pouvais pas prévoir ce qu'il allait arrivé. Même s'il n'est plus là, il reste tout de même présent dans notre cœur. » J'ai prit son visage entre mes mains en essuyant ses petites larmes tièdes avec mes pouces. J'ai déposé un doux baiser sur son front et aperçut un léger sourire de sa part. « On y va, maman doit certainement nous attendre ! » On finit par se décider à descendre des escaliers. Ma maman nous attendait juste en bas, avec mes oncles et ma tante, Carla. « Nous sommes prêtes mère ! » annonçais-je en faisant la révérence devant ma mère, Alyska. Elle était si belle dans sa robe pourpre aux reflets violets et sa longue cape en velours, très chaude. Elle a changé son apparence en arborant une très longue chevelure toute blanche et ondulée. Elle nous a prit dans ses bras chacune notre tour avant de nous annoncer. « On va bientôt partir, montez dans le traîneau ! » Je la regarde, mes yeux pétillants de joie.

Avec ma sœur et ma cousine, on s'est mit à courir vers le traîneau pour voir qui sera la première arrivée pour monter devant, à côté de notre oncle Axel. « Première ! » Criais-je, en montant devant. « C'est toujours toi la première » a râlé Astrid. « Ne te plains pas, tu vas être à côté de maman ! » lui dis-je en souriant. Pendant que tout le monde prenait place à bord du traîneau, on entendit soudainement une voix masculine crier : « Attendez moi ! » C'est la voix de Linfaël, le cousin de maman qui courrait vers nous. « Tu t'es finalement décider à nous accompagner ? » lui demande Alyska. Tout en prenant place à côté d'Astrid, il lui répond à court de souffle « Oui, je ne voudrais pas manquer cette petite sortie en famille. » Ma maman s'est tournée vers l'avant du grand traîneau pour faire apparaître un portail de téléportation. Axel a donné l'ordre à ses chiens d'avancer droit sur lui pour que l'on puisse arriver à destination en un instant.

Quant on est arrivé de l'autre côté, c'est à dire au Berceau Cristallin, proche du village d'Easkir, j'ai été totalement éblouie par la beauté des lieux. Aucun mot n'est assez puissant pour décrire ce lieu tellement qu'il était magnifique ! Encore plus beau que dans mon imagination ! Et le petit village, n'en parlons même pas. Mon oncle Axel a donné l'ordre à ses chiens de s'arrêter au centre du village, sur la plus grande place. « Aller, tout le monde descend ! » s'écrit-il avec joie. Je fais un câlin à mon oncle avant de poser pied à terre, dans la neige fraîchement tombée. Ma merveilleuse maman s'est approchée pour nous donner quelques consignes. « Les filles, je compte sur vous pour être sages. » Elle a sortit plusieurs petites bourses en cuir, pleines de pièces d'or. « Tenez, vous pourrez vous faire plaisir. » dit-elle en nous souriant. Maman s'est dressée ma tante. « Carla, prends bien soin d'elle. » Elle lui a tendu aussi une bourse d'or. « Toi aussi tu as bien le droit de te faire plaisir après tout ! » Mais elle lui en a donné d'autres en lui murmurant. « Si jamais tu croise mes autres enfants, tu pourras leur donner. » Carla a accepté en faisant un signe de tête. Maman nous a embrassées, Astrid, Seïla et moi, sur le front avec bienveillance avant de partir pour installer son stand d'adoption de petits chatons. Mon oncle Altaïr a embrassé sa femme Carla et nous a salué en nous souhaitant une bonne sortie entre filles. Il est parti rejoindre son maître dresseur pour l'aider à réaliser le spectacle de vol. Mon grand cousin Linfaël est finalement resté avec Axel pour l'assister, pour prendre en charge l'accueil des gens qui souhaitent faire un tour de traîneau.

Je me suis avancée la première dans les ruelles en manifestant ma joie. « Je veux tout voir ! Je veux profiter de ce moment ! » Je me suis mise à tourner sur moi même avant de m'arrêter pour offrir mon visage aux flocons de neige qui tombaient du ciel. C'est vraiment une sensation très agréable de sentir ces tous petits brins de neige se déposer délicatement sur sa peau chaude avant de fondre.


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Jeu 27 Déc 2018, 17:05

Elle était venue pour changer d’air. Les festivités lui manquaient. Cela faisait longtemps qu’elle en rêvait. C’était une part de son âme d’enfant qu’elle avait gardé, qu’elle avait profondément enfoui dans son être pour ne pas la perdre. Cette part avait refait surface dès qu’elle avait entendu parler du petit évènement, et l’idée d’y aller ne l’avait plus quittée. Elle s’était absentée de l’archipel sans trop rien dire à grand monde, si ce ne fut le fait qu’elle s’absentait. Fait assez rare, mais qu’on avait respecté. Comme avec tout le monde, on lui avait juste dit de faire attention.

En réalité, elle avait mis du temps à se décider. Autant les festivités lui manquaient, autant elle n’aimait pas trop se retrouver à converser avec des inconnus. Justement à cause de ça : converser. C’était toujours délicat d’expliquer qu’on ne parlait pas sans passer pour une tarée aux premiers abords. Les gens n’étaient pas habitués à ses gestes, parfois grands, parfois extravagants parce qu’il fallait mimer. Puis elle s’était dit que s’il n’y avait que ça, autant rester dans sa grotte à rien faire. Or, Elh n’aimait pas trop les grottes.

Elle avait atterri à quelques centaines de mètres d’Easkir et avait terminé à pieds. La douce ambiance qui régnait dans les rues lui plaisait déjà. Elh contemplait les décorations, un sourire ornant ses lèvres. Ses yeux pétillaient d’une vivacité nouvelle. La simple vue des décorations et des lumières la rendait heureuse. Les enfants qui couraient dans ses jambes et tout autour la rendaient heureuse. Elle était même tentée de les rejoindre, mais avant ça, elle voulait faire un petit tour des lieux.

La Lyrienn avait croisé pas mal de monde, mais n’avait pas prêté particulièrement d’attention à qui que ce fut. Elle le faisait, d’habitude. Mais aujourd’hui était un jour à part. Elle avait totalement délaissé son pouvoir d’empathie. Elle ne voulait pas savoir si on l’observait ou non, si, pour une quelconque raison, on avait discerné son élément et décidé de l’apprécier ou de la haïr. De toute façon, elle avait bien vu les soldats qui déambulaient çà et là. Ils feraient leur travail. Elh préférait rêvasser en parcourant les stands des marchands. Elle ne disait rien et ne faisait que regarder, par curiosité. Elle était assez impressionnée par la diversité des produits pour une fête qui s’était voulue modeste. Peut-être que justement, comme elle, on avait attendu l’arrivée d’un tel évènement, peu importait sa taille. On allait des tissus aux bijoux, en passant par une multitude de jouets, d’objets de décoration, et même d’un peu de nourriture. Elh s’était arrêtée devant l’étalage d’un ébéniste. Les deux marchands exposaient des figurines en bois, et Elh, du haut de ses vingt-deux ans, les aimait bien. A vrai dire, elle voulait en acheter une, celle qu’elle venait de prendre pour mieux l’examiner. C’était une chouette. Et elle aimait bien les chouettes. Ces animaux faisaient partie de ceux qui la fascinaient le plus. Mais d’un côté, elle se sentait stupide. Une voix en elle lui répétait qu’elle n’était plus une gamine. Venir ici était une chose, avoir des jouets à son âge en était une autre. Et puis, qu’en ferait-elle, de cette statuette ? Pas grand-chose. Elle resterait sûrement dans un coin sombre à prendre la poussière. Elle l’oublierait. C’était inutile. Mais elle la voulait vraiment. Elh avait parfois des pulsions : elle aimait posséder tout ce qui lui était symbolique. Elle était matérialiste. Un comble, semblait-il, pour une Lyrienn de l’Air. Elle leva une seconde les yeux vers les deux marchands – des Anges. Allait-elle la prendre ? Elle savait qu’on allait finir par venir lui adresser la parole, la persuader. C’était le rôle du vendeur. Elle, elle n’allait pas répondre, comme toujours. La jeune femme soupira doucement et reposa la figurine. Elle resta encore un moment avant de s’arracher à l’étalage, où, elle était sûre, elle finirait par retourner. Elle continua sa visite comme elle l’avait commencée. Cependant, tout semblait fait pour la faire craquer. Plus loin, d’adorables petits êtres l’attendaient. La Lyrienn s’approcha vite pour admirer les chatons. Elh souriait avec tendresse. Elle échangea un regard avec la femme qui tenait le stand. C’était une grande femme, aux longs cheveux blancs. Pouvait-elle les caresser ? Elle passa une main timide sur la tête de l’un des félins, regarda la femme avec un air interrogateur. Non, elle n’en adopterait pas un. Il fallait qu’elle résiste à cette tentation. Elle voulait juste un peu de douceur dans ce monde de brute.


~749 mots~

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Jeu 10 Jan 2019, 15:36

Cramique avançait lentement au milieu de la neige du Berceau Cristallin. Elle était chaudement couverte, la fourrure de son manteau empêchant le froid des temps glacés de caresser son corps. Ses parents avaient préféré ne pas venir. Elle-même n’était pas forcément attirée par le côté festif. Sur l’île de Su, les émotions étaient palpables. La jeune femme n’était pas apathique mais elle préférait les démonstrations d’affection plus contenues, plus sobres. Toutes ces décorations, ces lumières, elle les trouvait légèrement inutiles, des fioritures qui n’étaient pas nécessaires. Ce qui l’avait attirée ici n’était pas les rires des enfants ou la possibilité de faire la fête mais plutôt l’artisanat. Les contrées du Berceau Cristallin étaient également plus arides en termes émotionnels, des vacances appréciables pour l’Asgjë. Aussi, depuis son arrivée, elle allait de stand en stand, s’arrêtant de longues minutes à chaque fois pour poser des questions diverses et variées aux artisans. Cramique avait de la chance, pour le moment, car elle n’avait pas encore procédé à sa révélation. Elle avait une vague idée des tensions qui régissaient son peuple – comment ne pas en avoir ? – mais elle ne les ressentait pas encore. Elle savait que le temps viendrait, du moins elle l’espérait car rien n’était garanti, cependant, elle n’était pas si pressée. D’un point de vue extérieur, le peuple Lyrienn lui faisait une impression schizophrénique. Les clans se déchiraient entre eux, au sein de la même race. Elle n’était pas encore stratège mais elle écoutait régulièrement les discussions autour de la table familiale. Ses parents et quelques amis se réunissaient souvent pour discuter politique. Un jour, une femme avait soulevé le fait qu’il semblait peu envisageable que les Lyrienns retrouvent une cohérence aux yeux des autres peuples s’ils se battaient entre eux en interne. Elle avait trouvé la remarque juste, à condition qu’ils souhaitent s’ouvrir au monde. Cramique ne connaissait pas grand-chose pour l’instant mais la question qu’elle se posait était la suivante : avaient-ils vraiment besoin des autres races ? Légèrement essoufflée par la marche, elle arriva près d’une étale de sculpture sur bois. Ses yeux parcoururent les objets et elle en prit quelques-uns entre ses doigts. Attendant que sa respiration redevienne stable, elle fit un signe de la main. Elle avait pris l’habitude qu’on ne la remarque pas forcément au premier abord et usait donc de plusieurs stratégies. « Est-ce que si je vous paye, vous pourriez m’apprendre à en façonner une ? ».

L’homme avançait, une capuche sur le haut de sa tête, couvrant ses traits. Il prenait un risque mais les événements récents lui semblaient propices à ce genre de sorties. Il le sentait, là où d’autres l’ignoraient encore. D’ici quelques temps, il entrerait au cœur d’Aeden pour prendre le palais. Ses rêves étaient ponctués de scènes détaillées et, à moins qu’il ne soit devenu fou entre temps, il était certain que ce qu’il y voyait s’était réalisé ou allait se réaliser. Il avait vu une ombre planer au-dessus de Gabriela et l’emporter avec elle. Il s’était convaincu par il ne savait quelle méthode que la Reine était morte et que la personne qui se trouvait actuellement au sommet de la race n’était qu’une illusion, savamment orchestrée. Il attendait, néanmoins. Il ne savait quoi… Un signe ? Une parole ? Un rêve de plus pour le convaincre de se lancer ? Sans doute se rendrait-il au cœur du temple de Tokë dans quelques jours. Le Titan le guiderait peut-être sur la voie. Ce qu’il savait, c’est que les choses allaient bientôt évoluer. Seulement, il ne voulait pas risquer la vie de ceux qui le soutenaient. Il avait des responsabilités et en était conscient. Sa cape, qui couvrait la plupart de son corps, n’enlevait rien à sa silhouette athlétique. D’une stature haute, ses épaules étaient larges et carrées. Il n’avait pas toujours été Lyrienn, après tout. Quelques mèches brunes s’échappaient de sa capuche. Alors qu’il avançait, il se retrouva confronté à une chute qui le fit sourire. Il ne s’accordait guère beaucoup de moments de plaisir ces derniers temps mais savait apprécier les choses simples. Il tendit machinalement la main vers la Lyrienne, bien qu’une certaine tension s’immisce au sein de son être. Il était néanmoins assez fort pour y résister. Il travaillait depuis longtemps dans un objectif d’harmonie et savait composer. Son élément aidait également. « Je suis certain que si vous y passez du temps, vous finirez par maîtriser cet art. ». Il semblait se préoccuper d’elle. « Le tout c’est d’y aller à votre rythme mademoiselle. ».

754 mots
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Kyra Lemingway
~ Déchu ~ Niveau III ~

~ Déchu ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 4728
◈ YinYanisé(e) le : 22/03/2016
◈ Activité : Tenancière d'un Bar à vin (rang I) ; Négociatrice (rang I) ; Brasseur (rang I) ; Reine du monde des contes à mi-temps
Kyra Lemingway
Ven 25 Jan 2019, 00:16



Il gèle et des arbres  pâlis de givre clair
Montent au loin, ainsi que des faisceaux de lune ;
Au ciel purifié, aucun nuage ; aucune
Tache sur l'infini silencieux de l'air.
Le fleuve où la lueur des astres se réfracte
Semble dallé d'acier et maçonné d'argent ;
Seule une barque est là, qui veille et qui attend,
Les deux avirons pris dans la glace compacte.

Sous la neige et les étoiles


Le navire avançait doucement sur les flots à la lueur du soleil levant. Les cales pleines de marchandises, il faisait route vers les froides contrées du Berceau cristallin depuis trois jours déjà. Le vent n'était pas en leur faveur, mais c'était bien le seul problème qu'ils avaient rencontrés lors de leur voyage. Il n'avaient donc pas de quoi se plaindre. Yovan attrapait des sacs chargés que lui tendait un autre voyageur depuis la cale, que lui-même envoyait à ses différents compagnons de voyage. « Voilà les derniers ! ». Les affaires remontées, le borgne retournait près de sa couche pour défaire le package de vêtement épais. Les terres étaient déjà visible à l'horizon et la température commençait déjà à se faire plus fraiche. Yovan entendit une voix l'appeler sur le pont supérieur. « J'arrive ! ». Rejoignant la demoiselle, il la retrouvait à l'avant du bateau à fixer ces terres qui lui était nouvelle. « T'y a déjà été toi ? ». Yovan fixa Nephtys un instant. Elle semblait rêveuse. Mais aussi perdue. Elle découvrait et redécouvrait le monde depuis qu'elle avait décidé de les rejoindre. Parfois, il se demandait s'il avait bien fait de la laisser venir avec eux. « Oui, une fois il y a quelques temps déjà. Avant que notre peuple ne se transforme. » - « A quoi ça ressemble ? » - « Imagine le Désert. Le sable chaud, le souffle de l'air brûlant sous un soleil aride. ». Cette fois c'est la jeune femme qui le dévisagea. Elle ne comprenait pas pourquoi son aîné lui parlait du Désert. En voyant ce regard, un sourire se posa sur les lèvres de ce dernier. « Et bien c'est un peu pareil. Sauf que ce sont des étendues de neige glacée et un soleil incapable de réchauffer l'air froid ambiant. ». Tout en haussant un sourcil, un frisson parcouru le corps de l'Humaine à la seule description des lieux. « Ça a rien à voir alors... ».

Une fois amarrée, une partie des marchandises furent débarquées et solidement attachées sur des traîneaux. « Vous allez à Easkir ? », fit l'un des conducteurs. Ce à quoi tous répondirent par la négative. « Pourquoi ce village en particulier ? » - « Ça me semblait logique... Mais bon. » - « Pourquoi ça ? » - « Vous savez pas ? Une fête est organisée là-bas. ». Tous restèrent silencieux, avant que la matriarche ne reprenne la parole, annonçant qu'un groupe irait à Easkir avec l'un des traîneau de marchandise. Quand tous furent prêt, trois traîneaux prirent la direction des festivités à pleine allure.

Nephtys, dont le visage était à peine visible cachée derrière une épaisse écharpe de fourrure, avait les yeux qui brillaient à la vision des lumières qui illuminaient ce paysage enneigé. « On peut faire un tour ? ». Elle passait ses iris de jade sur chacun de ses comparses, attendant une réponse positive de ces derniers. Finalement Samuel trancha la question. « Allez-y tous. Je reste ici. ».Yovan se saisit d'un sachet de safran. « On en prend un peu. Au cas où. ». Ce à quoi l'Humain lui répondit par l'affirmative avant que chacun ne prenne une direction différente.

Yovan sillonnait les allées, silencieux, tournant la tête à chaque nouvel étalage pour mieux en observer les détails. Un étal attira son attention. Une diversité de tissu, richement décoré était exposé autour d'une femme. Après plusieurs minutes de discussion, il réussi enfin à troquer trois pièces de soie. Repartant avec les morceaux de tissus sous le bras, il reprit son chemin avant de s'arrêter en plein milieu de la route prit d'un affreux mal de crâne. Fermant les yeux, Yovan essaya de faire passer la douleur en se massant la tempe, sans grand succès. Il leva alors les yeux dans le ciel nocturne avant de soupirer.

Nephtys s'amusait à marcher dans les pas des gens. Elle était comme une enfant à sautiller sur ce manteau blanc qui recouvrait les terres du Berceau Cristallin. Elle ne faisait même plus attention aux marchands et à ce qu'ils présentaient. En vérité, il y avait quelque chose qu'elle avait vu un peu plus tôt et qu'elle avait terriblement envie d'essayer. Aussi elle alla chercher des patins à glace pour s'y essayer à son tour. Chaussée et préparée, elle s'élança... Pour finir par essayer de se rattraper vainement dans une danse ridicule et inutile puisqu'elle termina finalement par chuter et s'étaler sans la moindre grâce sur la glace du lac. Dans son inertie, non seulement elle emporta quelqu'un avec elle, mais en plus elle buta dans une autre qui semblait déjà en peine. Se mettant à quatre patte, elle jeta des regards assassins aux enfants qui commençaient à se moquer d'elle. Elle finit finalement par se tourner vers les deux autres protagonistes qui avaient subit sa lamentable chute. « Désolé, je maîtrise pas trop ça. C'est pas le genre de loisir qu'on pratique par chez moi. ».

L'Humaine avançait d'un pas mesuré, suivant le rapace du regard. Un hibou, en plein milieu d'un festival ? Elle prenait la direction où elle avait vu décoller l'oiseau en même temps qu'elle tressait sa chevelure d'argent. Oui c'est bien ce qu'elle pensait. Elle aurait aimé que Taemane soit là pour voir si ce hibou était domestiqué jusqu'au bout des griffes ou s'il avait gardé un minimum son instinct d'oiseau sauvage. Quoi que... Avec ces gardes ça n'aurait pas été une bonne idée. Un rictus naissait sur ses lèvres en même temps qu'elle s'approchait du spectacle. « Est-ce que vous savez aussi faire voler les dindes ? » demanda-t-elle à l'homme en sortant un œuf en chocolat de sa sacoche lorsqu'elle fut assez proche pour être entendue de tous. Elle marqua une pause, un rictus amusé sur les lèvres en même temps qu'elle croquait dans l’œuf.
Les fêtes n'existent que pour colorer les angoisses

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Mar 05 Fév 2019, 05:55


Le froid. La neige. Il détestait ça. Vraiment, il trouvé ça sans âme. La neige c’était fait d’eau, ça rendait tout moche et poisseux quand ça fondait. Il en avait plein les cheveux, ça le gavé. Weï observait donc les flocons tombé avec haine et dégout. On aurait pu croire que c’était un enfant qui boudait, mais non, c’était un homme qui ronchonné tout seul dans son coin contre l’hiver. Il ne comprenait pas pourquoi son peuple faisait la fête. Enfaite-il ne comprenait pas pourquoi il était là. Il baissa les yeux sur le godet entre ses doigts. Ah oui ! Le vin et les femmes. Ses yeux trainèrent sur la foule. Oui… sur tout pour le vin. On ne pouvait pas dire que c’était la folie pour le reste. Oui, il était odieux et alors ? Il ne disait rien à personne, il le pensait tout seul dans son coin. Puis il avait chaud. Pourquoi faisait-il toujours aussi chaud ? Le Lyrienn de feu avait une furieuse envie de se déshabiller pour sauter dans la neige, mais il faisait un effort, il y avait des enfants ici. Des enfants… Il détesté les enfants. Les détestait-il vraiment ? Hum c’était à voir.

Finissant a peine son godet, il alla en remplir un autre. La vérité c’était qu’il était déjà légèrement soul. Il avait enchainé les verres depuis qu’il était arrivé, sentant déjà à l’ambiance festive qu’il aurait due resté chez lui. Seulement vous voyez on lui avait conseillé de sociabilisé plus. Que c’était bon pour lui. Un conseil qu’il aurait mieux fait de ne pas suivre. Qui lui avait dit ça déjà ? Il ne s’en souvenait plus. C’était bien la peine d’écouter les conseils de quelqu’un d’dont il ne se souvenait plus. Maintenant qu’il y pensé vraiment, n’était-ce pas une de ses filles qu’il avait vu l’autre jour ? Ou peut-être une qui était passer dans son lit ? Qui sait, de toute façon il ne se souvenait ni de leurs visages, ni de leur nom. A quoi bon, elles n’étaient pas là pour ça de toute façon…

« Dite Monsieur ! » Weï baissa lentement son regard sur la petite gamine qui lui tirait le bras, entre timidité et détermination. Si ses joues étaient rosies par le froid, une fois le regard sombre de l’homme sur elle, elles devinrent d’un joli rouge framboisé. « Vous marchez sur ma robe. » légèrement sonné par cette petite bouille boudeuse, Weï regarda ses pieds là où la petite fille pointé sa robe et en effet il était coupable. Confus le lyrienn du feu retira son pied en grognant une maladroite excuse. La petite lui sourit timidement avant de partir en courant comme si tien ne c’était passer. Peut-être que les enfants n’étaient pas si démoniaque finalement, il devait l’avoué.

Il se surprit a observé la gamine aller jouer avec ses amis sur la glace. Une étrange affection pour ses enfants insouciants des réalités de ce monde. Nostalgique d’une enfance qu’il n’avait pas eux. Il était misérablement envieux de leur innocence. C’est ainsi qu’il finit cul sec son nouveau verres de rouge avant d’en reprendre un. L’homme qui servait au stand à côté de là où il c’était installé commencé à voir d’un mauvaise œil ce client un peu trop assoiffé. Weï était à deux doigts de lui dire de se mêler de ses affaires avant qu’il ne finisse par carrément lui donner une bouteille, espèrent peut-être ce débarrasser de lui. Il ne dit pas non, embarquant avec lui son trophée de la victoire. Il trouva un banc pas loin de la zone gelée qui servait de patinoire et continua d’observait les gens s’amuser en ronchonnant dans sa barbe. Il ouvrit la bouteille avec ses dents, et eux la délicatesse de se servir dans son godet et non de boire directement au boulot, alors qu’il aller certainement être le seul à partager. On pouvait toujours dire qu’il n’avait pas de manière, mais il n’avait pas non plus envie de ressemblait a un pauvre poivrot. Puis finalement il n’était pas si mal assis là sur son banc avec son petit vin pour lui tenir compagnie. Il ne connaissait pas le froid, était assez près pour entendre la musique et les rire, mais trop loin pour être agacer par la joie de vivre de tous ces imbéciles. C’était parfait finalement. Même si il aurait préférait une plage avec du sable chaud et du soleil, il imaginait qu'il ne fallait pas trop en demandé non plus...

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Sam 09 Fév 2019, 16:30

Rê trainait dans les rues, les mains dans les poches. Il rusait ses pieds dans la neige, mais évitait de shooter dans les constructions des enfants, même s’il en avait terriblement envie. Il avait beau être con, il savait ce que ça lui couterait, et il n’avait pas envie de payer. Les emmerdes, les emmerdes, il était très fort là-dedans. Il se disait qu’il devrait en faire son métier. Seulement, aujourd’hui, la motivation n’y était pas. Easkir ne le réussissait pas. Il était morose et fatigué. Il faisait froid. Il n’avait pas l’énergie suffisante pour faire autre chose que de marcher dans ces rues remplies de gens niais, tout en songeant qu’ils étaient plus détestables les uns que les autres. Des plaies. Voilà ce qu’ils étaient tous. Des idiots sans nom qui ne pouvaient même pas imaginer à quel point sa haine envers eux était gigantesque. Il ne savait même pas pourquoi il restait là, à les fréquenter. Rien que d’entendre les quelques bouts de phrase qu’il pouvait capter lui donnait envie de leur dire de la fermer, avant de laisser la violence prendre le contrôle de ses gestes. Ce désir s’accentuait au fur et à mesure qu’il restait parmi eux. En bref, il était plus sage qu’il s’éloigne un peu avant de faire des choses regrettables qui, en plus, finiraient par lui retomber dessus. Là-bas, un homme buvait seul, assis sur un banc. Là-bas, il y avait un banc. Et de l’alcool. C’était deux activités qui lui plaisaient bien et qui lui suffirent pour aller s’asseoir près de l’inconnu. Il gardait tout de même ses distances, posté à l’autre extrémité du banc. Seulement, ça n’empêchait pas son regard d’être capté pas la bouteille de vin qui trônait dans les mains de l’homme. Il parcourut des yeux les différents étalages de marchand à la recherche de celui ou celle qui distribuait le saint breuvage. Lui aussi était décidé à gagner une bouteille entière.

-Non mais c’est pas vrai, je vais pas vous en donner une à vous aussi ! On n’est pas chez les alcoolos ici ! Je veux pas de problèmes.

-Fallait pas donner à l’autre si vous voulez pas qu’on vous harcèle après. Maugréa Rê.

Mais le marchand tenait bon. Rê n’était pas persuasif de par son ton désagréable et sa prestance pas des plus exceptionnelles. Comme tout le monde, il n’eut le droit qu’à un seul verre et pour couronner le tout, la commerçant lui déclara qu’il surveillerait sa consommation. C’est donc en ronchonnant que Rê revînt s’asseoir auprès du Lyrienn bourré. La première gorgée détendit un peu les muscles de sa gorge. Penché en avant, appuyé sur ses genoux, il laissa sa colère se dissiper un peu avant de s’intéresser de nouveau à son voisin de banc. Il cogna son verre à moitié vide contre celui du Lyrienn.

-Santé. On avait oublié.

*

Elle et Elijah avaient fait le tour complet du village et il semblait que tout se passait à merveille. Elijah était parti à ses propres affaires, laissant la jeune femme seule. Elle continuait de déambuler çà et là. Elle s’arrêtait parfois pour discuter avec les marchands. Elle prenait le temps, toujours dans le souci de bien faire. Avant de partir, Elijah lui avait dit de prendre aussi un peu de temps pour elle, ce qu’elle n’avait toujours pas fait. Elle ne se le permit qu’après avoir fait deux tours de village supplémentaires.

Ses pas la dirigèrent naturellement vers la glace. Enfant, elle avait beaucoup patiné. Malheureusement, l’adolescence, puis l’âge adulte l’avaient arrachée à cette activité pour qu’elle se consacre plus aux passe-temps « d’adultes ». Freyja fit quelques premiers pas hésitants sur la glace. Cette sensation de glisse la faisait sourire. Elle était empreinte d’une profonde nostalgie. Bientôt, elle prit de l’assurance, ses pas devinrent plus souples et elle s’élança sur le lac gelé. Elle effectua quelques spirales, rien de trop compliqué. Elle voulait juste glisser, aller vite, sentir le vent froid caresser ses joues. Elle dépassait aisément ceux qui s’essayaient pour la première fois à la pratique. Nul ne pouvait l’attraper. Du moins, c’est ce qu’elle pensa avant qu’une force ne l’entraine par terre. Ses jambes firent quelques moulinets dans le vide dans l’espoir de la rattraper, mais elle était déjà par terre, la joue contre la glace. Freyja se redressa aussitôt. Elle avait un peu mal à l’épaule à cause du choc, mais elle s’inquiétait plutôt pour les deux jeunes filles, sur lesquelles elle craignait être tombée.

-Tout va bien ? Vous n’avez rien de cassé ?

Elle leur tendit une main pour les aider à se relever.

~767 mots~

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