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 Un magicien, une lyrienne se bousculent dans un marché .... [Gabrielle Blaise]

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Mer 21 Nov 2018, 04:08

Catégorie de quête : XXIV. Situation de crise/conflit
Partenaire :  Gabrielle Blaise
Intrigue/Objectif : Suite à l'arrive en fin de journée de Théodorus à Vervallée pour une réunion de famille avec des cousins, Théodorus passe un peu de temps seul dans le marché et bouscule une femme.



Vervallée était loin, très loin. Le voyage dura tout une journée. La famille de Théo partit à l’aube en calèche et ils arrivèrent en début de soirée chez des cousins de la famille. Théodorus comprenait le but du voyage : son père voulait revoir sa soeur qui habitait dans la cité principale des magiciens, mais ce qu’il ne comprenait pas, c’était pourquoi utiliser un moyen de transport normal ? Il savait que ses parents pouvait se téléporter sur de grandes distances et ainsi passer le voyage classique. Mais non, ses parents avaient insistés, pour eux la magie ne devait pas être utiliser à outrance.


Le voyage dura toute la journée sous un ciel bleu magnifique, l’air de la campagne était agréable, Théodorus devait bien le reconnaitre. Ils traversèrent plusieurs petits villages, essentiellement des bourgs d’agriculteurs et de petits artisans, la vie filait bien dans les terres magiciennes. Ils s'arrêtèrent dans un petit hameau quand le soleil fût haut dans le ciel et que les ventres de la famille réclamaient à manger. Ils avaient pris des petites rations pour le petit déjeuner car les parents avaient prévus de faire une halte. Le choix de s'arrêter dans le village de Val’anyr n’était pas prévu car le père de Théodorus avait sauvé la récolte de blés du village d’une terrible catastrophe plusieures années plus tôt et le patriarche ne voulait pas faire un arrêt ici, car il était toujours trop bien accueillis en remerciement à son gout et cela le gênait.


De ce qu’on lui raconta, une tempête faisait rage ce jour-là, les nuages étaient tellement noirs qu’il était difficile en réalité de faire la différence la nuit et le jour. Son père s’était mit à l’abri dans l’auberge du village, regardant la terrible averse. Profitant du feu de cheminée pour se réchauffer en compagnie d’autre personne dans la même situation trempée que lui, un homme entra dans l’auberge faisant grand bruit et demandant de l’aide : La pluie s’était tellement intensifiée qu’elle avait créé une marée de boue qui menaçait de détruire l'entrepôt de récolte qui se trouvait juste l’entrée de Val’anyr. Son père se leva d’un coup, suivie par un autre homme qui se trouvait là pour aller l’aider, ils étaient les deux seuls magiciens présents et ils ne pouvaient laisser ses pauvres voir le fruit de leur dur labeur réduit à néant. Ils se précipitèrent dehors et analysèrent vite la situation : La grange était en bois et elle ne résisterait pas longtemps. Ils se trouvaient sur de la terre rendu boueuse. Le lieu à protéger était assez important. La solution vint du père de Théodorus, utiliser la force de la Valse créatrice sur le sol lui-même pour créer un rempart de terre de plusieurs épaisseurs sur la partie nord de la grange, car c’était là que la marée de boue allait frapper. Les deux hommes synchronisèrent leurs mouvements pour lancer un sort combiné, l’orage et le tonnerre donnait une allure apocalyptique à la scène. Au début il n’y avait rien, puis petit, un grondement sourd se fit ressentir tout autour, des émanations bleutées apparurent sur les deux lanceurs de sorts en plein effort et sur l’endroit visé par le sort combiné. Les villageois qui avait assistés à la scène virent un mur de terre et de roche se former au moment même où la marée de boue aurait dû frapper de plein fouet la réserve. Les deux enchanteurs eurent assez de force pour créer une extension afin de dévier la boue et la diriger vers l’extérieur du village.


Suite à cela, son père et l’autre personne furent toujours le bienvenue dans le village et reçut avec de grands honneurs. Ils essayèrent bien de se refuser la gentillesse du village en signalant qu’ils avaient fait ça car c’était normal, ils ne l’avaient pas fait pour recevoir une quelconque compensation. Ce fût donc avec un sentiment de gêne que le père du petit magicien accepta l’hospitalité qu’on lui offrit pour sa famille. Ils mangèrent bien et après un au revoir, repartirent en début d’après-midi pour la destination finale du voyage.


Ils arrivèrent enfin à Vervallée, la capitale des magiciens. La famille traversèrent un marché dans lequel Théodorus vit un étal où étaient présentés des livres avec une apparence anciennes. Il demanda à ses parents s’il pouvait s'arrêter et le rejoindre plus tard, après avoir reçu l’autorisation, il prit ses affaires et sauta de la calèche. Il rejoignit en petites foulées l’endroit qu’il l’intéressait, mais sur le chemin, il bouscula une femme qui fit tomber des affaires.


- Je suis désolé ! Laissez-moi vous aider !



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Dim 09 Déc 2018, 19:45


Un moment de répit était toujours quelque chose que j'appréciais, ne pas avoir à me soucier de l'heure ou des obligations du quotidien. J'avais besoin de prendre du temps pour moi, de me faire plaisir et oublier l'espace d'un petit voyage les responsabilité de la vie. Toute ces histoires de rébellions me bousillaient l'esprit de jour en jour, la finalité de tout ceci était incertaine bien que les efforts étaient présent sur de nombreux front. J'y voyais l'image d'un combat entre un nain et un géant, l'espoir contre la dictature qui bouleversait les moeurs et la sécurité des Lyrienns de tout horizons. Si seulement tout était plus simple, si cela n'engageait pas directement ma famille que je venais à peine de retrouver, je ne sentirais pas le poids de l'obligation d'unir ma force à la leurs. Non pas que je suis contre la rébellion mais je suis froide de nature, tout ces contacts avec les autres, ces discours et motivation qui ne me ressemble pas. Cette impression de mentir à moi-même pour le bien d'autrui, après tout, cette reine Gabriella ne m'avait rien fait, ni menacé de quelconque façon. Je fais mon apprentissage de forgeronne et fourni une lame à quiconque veut payer le prix de mon labeur. Mais pour l'heure, il était temps que je pense juste à moi, à me faire plaisir et de me couper de tout pour reprendre des forces.

Mes pas me guidèrent sur les terres du Lac Bleu, ce lieu paisible sous la protection des magiciens. Je n'avais nul besoin d'avoir recours à ma magie, me faisant passer pour une simple voyageuse et son animal de compagnie, un paquetage sur le dos pour y accumuler mes trouvailles. Quoi de mieux que de profiter des marchés dans les petits villages pour trouver de véritables trésors, allant de la sculpture au bijou, de la tenue de rêve au manuscrit ancien et précieux. Collection personnelle dans certains cas, d'autres pour échange ou une revente à prix d'or dans des lieux plus achalandés. Il en revenait à chacun de tirer son avantage de chaque transaction, que ce soit par la satisfaction du bien acquis ou l'entrée pécuniaire pour renflouer la bourse.

C'est ainsi que je me baladais avec quelques bricoles dans les bras, je n'avais pas pris la peine de ranger dans mon sac au fur et à mesure de mes achats. Parfois je négociais de façon rude et impitoyable tout comme je me laissais emporter par cette pulsion et cette satisfaction de me procurer tout items qui me plait, sans me soucier du prix ou de mettre le pain sur la table le lendemain. Je dois avouer que je n'étais pas toujours sage sur ce point et j'en subissais les effets mais je l'assumais. J'avais donc à la main une statuette pour laquelle j'avais eu le coup de foudre pour son socle, son originalité m'avais tapé dans l'oeil et pour être franche, je ne savais même pas qui elle représentait. Une robe plié sur le bras que j'avais acquise un peu plus tôt, tenue qui me serais fort utile si une invitation quelconque à un bal venait à voir le jour. J'aimais me faire à l'idée que le peuple avait aussi droit à des célébrations dignes des mieux nantis.

Mais vous demandez bien plus que nécessaire pour cet ouvrage !
Je l'ai obtenu à prix fort, il me faut récupérer mon investissement.
Investissement ? Vous vous êtes fait escroquer oui !
C'est une manuel rare et ancien, il vaut son prix.
Foutaise, regardez tout les défauts dans la couverture. Certes solidifiée d'une ceinture métallique, mais sa qualité est médiocre. Je vais devoir faire la réparer pour m'assurer qu'elle ne brise pas à la moindre ouverture. Vous savez ce que sa coûte un bon forgeron et qui ne brûlera pas le livre en prime ?
J'argumentais du mieux que je pouvais pour négocier et faire diminuer le prix, je pouvais aisément m'occuper de la restauration du livre mais le marchand n'en savait strictement rien. Un peu de concentration et le métal retrouverait tout son éclat et sa force, sans la moindre chaleur ou flamme qui pourrait détruire l'ouvrage. Le vendeur essayait de comprendre et voir les défauts dont je parlais, il hochait de la tête sans grande conviction. Je lui pointais ici et là ce que jugeais à refaire, provocant une douce confusion pour le convaincre de réduire son prix. C'était sans compter l'intervention d'un jeune garçon qui me percuta avec suffisamment d'élan pour me faire échapper le dit livre et tout le reste tandis que je tombais à genoux sous l'effet de surprise.

Je restais dans cette position, tentative de retirer la poussière sur le tissus de ma nouvelle robe pour ne pas qu'elle reste tâchée par cet accident. Je tournais la tête vers le coupable qui s'excusait et offrait son aide, il attrapait la statuette et le livre sur le sol. Je levais les yeux vers lui.
En voilà une façon d'aborder les gens jeune garçon ! J'espère pour toi que le livre n'est pas brisé sinon je te le fais payer !

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Jeu 20 Déc 2018, 16:38

Théodorus se confondait en excuse, il venait de bousculer une personne et de faire tomber ses affaires, notamment une robe de soirée, une statuette et un ouvrage. La personne qu'il venait de bousculer était une jeune femme blonde qui était tombée à genoux suite à sa rencontre, il prit la statuette et le livre, les posa sur une caisse à côté et il proposa son aide la jeune femme à se relever. La robe était vraiment sale, mais la statue et l'ouvrage étaient en bon état. Enfin, pour Théodorus qui avait passé une partie de sa vie dans des livres, l'ouvrage de la jeune femme n'était pas vraiment dans un bon état. Un livre en bon état, même s'il est ancien, c'est quand un livre n'a aucune page déchirée, n'a pas subi de griffonnage ou bien que la reliure soit restée dans un état de conservation proche du moment où il était fait. L'ouvrage qu'avait tenue la jeune femme et qui était tombé par terre par la faute de Théodorus, n'était pas en bon état. La couverture était abîmée, une grossière ceinture métallique qui était cabossée et rouillée, fermée les pages qui ne semblaient pas être dans une condition dès plus enviable. En regardant les pages jaunies par le temps entre les deux couvertures, Théodorus avait plus l'impression de voir un homme se faire écraser par deux mains de géant, la métaphore bien que grotesque était bien ce que reflétait l'état de pensée du jeune magicien.


- Si je puis me permettre mademoiselle, j'espère que vous ne venez pas de faire l'acquisition de ce livre, il tendit l'objet en question et il remarqua le titre … Art et techniques des maîtres forgerons de l'ère de la Scission de la Couronne … Ils sont si peu nombreux à être présent de nos jours, du moins de ceux qui ont étaient recensés. Mais comment un tel livre a-t-il put traverser les âges dans les mains d'un simple marchand ! C'est une véritable antiquité ! Bien entendus nous avons trouvé des écrits datant d'anciennes périodes, mais en voir un vrai ! Vous devriez le faire authentifier pour voir si c'est un vrai.


Les yeux pétillants de Théodorus ne quittait pas le volume qu'il avait entre les mains, pas étonnant qu'il soit dans un état pareil, il avait dû passer de propriétaire en propriétaire, être perdu maintes fois. Cependant, bien que ne maîtrisant pas correctement la magie pour le moment, il pouvait sentir une sorte … D'émanations se dégager du recueil. Cela pouvait expliquer que les pages ne s'étaient pas désagrégées au fil des siècles, mais l'enchantement devait faibli, des pages jaunies et de la rouille présente sur la ceinture, normalement une simple formulation du sortilège devrait suffire. Enfin, tout cela était envisageable si le livre n'était pas un faux. N'importe qui avec une certaine débrouille magique pouvait faire un enchantement et faire croire qu'un livre était ancien alors qu'il vient tout juste d'être édité. Il se rendit compte qu'il venait de passer une petite minute à regarder le livre sans rien dire.


- Je suis vraiment désolé pour vos affaires je m'appelle Théodorus. Je me dirigeai vers une étal remplie de livres et j'ai dû être un peu trop enthousiaste. La jeune femme semblait contrariée, elle avait un air dur comme de l'acier et la remarque qu'elle vit au sujet de ses affaires ne fit que confirmer ses pensées. Eh bien votre ouvrage n'est pas abimé, du moins il n'est pas abimé suite à notre rencontre, car en le regardant, il est peut-être vieux, mais ses anciens propriétaires n'ont pas dû en prendre soin.


Théodorus espérait que la jeune ne lui en tiendrais pas rigueur, même si après tout c'était une bousculade dans un jour de marché, mais ses parents l'avaient bien éduqués et renversé une personne avec ses affaires n'était pas vraiment une chose gentille. Cependant, Théodorus avait le sentiment qu'il devait faire plus, la personne avait l'air vraiment contrarié, peut-être pas au point de faire une esclandre devant le marché mais tout de même.


- Je peux faire quelque chose pour me faire pardonner ? N'hésitez pas ! J'ai senti que cet ouvrage sur la forge antique dégageait de la magie, mes parents sont très perspicace, si je leur explique la situation ils pourront examiner votre livre. Il laissa planer un court silence et rajouta … gratuitement. Il avait proposé ça sans trop y penser. Il était encore loin avant qu'il fasse nuit, mais le soleil commençait tout doucement à descendre.



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Lun 11 Fév 2019, 04:55


Je regardais le garçon étudier l'apparence du livre avec une certaine minutie, comme si c'était normal pour lui de faire ce genre d'observation sur les ouvrages aux allures anciennes. Les propos qu'il avait tenu semblait abonder en ce sens, ce qui me rendait plutôt curieuse. Ma statuette était sur le table, ma robe dans un sale état et le livre m'intriguait un peu plus. Je n'aurais pu certifier la valeur ni l'authenticité mais cet incident me l'offrait sur un plateau d'argent pour la plus agréable des ardoises... rien ! Je me relevais en douceur pour placer la robe dans mon sac, j'aviserai plus tard sur son état, j'attrapais ensuite la statuette pour la glisser au coeur du tissus et éviter quelconque dommage. Je posais les mains sur le livre sous le regard attentif du marchand qui n'avait rien manqué de cette suggestion de valeur et d'ancienneté. Le gamin avait peut-être un peu trop parlé en parlant d'antiquité, son enthousiasme faisait plaisir à voir mais parfois la vérité n'est pas toujours bonne à dire à tous. «Théodorus, c'est bien ça ? Tu sembles t'y connaître malgré ton jeune âge, un métier qui te mène au coeur des livres sans aucun doute.»

Je tendis la main pour lui ébouriffer les cheveux avec un sourire en coin. «Je vais devoir accepter ton offre pour en savoir plus sur ce livre mais laisse moi régler une petite chose d'abord.» Je me tournais vers le vendeur de l'ouvrage avec un air malicieux. «Alors vous avez entendu cet expert ? Son état est lamentable et vous osez le vendre à prix fort. » Je pigeais dans ma bourse pour en tirer quelques pièces et les poser sur la table devant le grincheux qui n'appréciait pas du tout de se faire escroquer dû à un gamin tout à fait innocent. Il ne cherchait qu'à être sympathique et réparer son erreur, pour moi ce fut utile mais le marchand y voyait une perte. «Marché conclue si j'en juge votre silence, qui ne dit mot consens n'est-ce pas ?» Je rangeais le manuel des maîtres forgerons dans mon sac avec le reste, il y serait plus en sécurité dans l'attente de cette rencontre qui m'indiquerait à quel point j'ai fait une bonne affaire. Surtout que ce n'était pas sa valeur qui m'importait mais bien son contenu, ce savoir qui ne demande qu'à être partagé.

«Allez viens Théo, marchons et allons voir cet étal rempli de livres qui a provoqué cet incident. Je suis sûr que tu y trouveras quelques chose à ton goût. Après il ne faudrait pas passer à côté d'une rare parution d'un récit ou d'un savoir ancestral. » Je me mis à marcher en direction de l'endroit en question que j'avais aussi vu en arrivant dans cette zone du quartier mais donc la trop grande variété m'avais repoussé au premier abord. Il y avait un petit muret à quelques pas de ce vendeur, j'y prenais place bien assise avec mon sac entre les jambes. «Fais moi signe si tu en trouve un à ton goût, je t'attends ici.» Il n'y avais plus d'animosité dans ma voix, j'avais pris le bon côté des choses et au final ce jeune me semblait bien sympathique.

Je sortis de nouveau le livre pour le poser sur mes genoux, Glissant mes doigts sur la couverture de métal, ce qui faisait partir la rouille sous la légère friction de mes doigts.  Je poussais le matériel à repousser cette attaque que l'eau avait commise, lui redonnant son éclat à mesure que j'en lissais de nouveau la surface. Je travaillais lentement, avec minutie et patience pour ne pas rater la restauration, il me suffisait d'une distraction pour devoir tout recommencer. Théo fouinait d'un étalage à l'autre, une pile s'allongeant dans ses bras de ce qui pouvait être des achats potentiels. «J'ai dit un.... pas dix ! » Ma voix avait repris une certaine froideur, je voulais bien lui en procurer un mais la pile au complet risquait de coûter une fortune. Je jetais un dernier coup d'oeil à mon oeuvre, le métal n'avait plus la moindre trace, c'était étincelant. Je le remis dans mon bagage, il n'en ressortirait que pour l'évaluation des parents de Théodorus. Je me levais pour le rejoindre et discuter avec lui de ses choix.

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Mer 20 Mar 2019, 01:55

La femme ne s'était toujours pas présentée, elle n'avait même rien dit pendant toute l'analyse de Théodorus, elle s'était seulement relevée et l'avait écouté. A la fin de son explication, la femme s'approcha de lui et tout en lui reprenant le livre des mains lui adressa des paroles, il répondit aussitôt

- Oui Théodorus. De la famille Halloy et non, je suis qu'un magicien, un Disciple Blanc à vrai dire, cependant plus tard quand j'aurai terminé mes études pourquoi pas, je ne sais pas encore quoi faire après …

Elle l'interrompit en passant sa main de la main dans ses cheveux. Elle se retourna ensuite vers le marchand, en voyant le visage du marchand se décomposer, Thédodorus se demanda s'il n'avait pas fait une bêtise, il venait de faire perdre de causer du tort à quelqu'un, mais tomber sur un livre aussi rare, le risque que ce soit une contrefaçon était présente évidemment, seulement des contrefaçons avec un niveau aussi puissant d'enchantement était rare. Le jeune magicien se mit à rougir quand elle l'appela expert devant le marchand, il bomba légèrement le torse. Après avoir payé le marchand en pièces sonnantes et trébuchantes, elle rangea l'ouvrage dans son sac en compagnie en compagnie de la robe et de la statuette. Théodorus se demandait s'il devait aussi dire qu'on pourra surement laver le vêtement qu'elle venait d'acheter, déjà permettre une analyse gratuite était honnête, cependant l'analyse du manuel des maîtres forgerons prendrait quelques heures et connaissant ses parents et sa tante, la jeune femme sera surement invité à rester manger et à dormir, donc la fameuse robe pourrait surement être remise à neuf.

Elle l'invita ensuite à se rendre vers l'étal de livre que Théodorus avait aperçu quelques minutes plus tôt. Il lui restait encore un peu de temps, les marchands commençaient à ranger leurs marchandises tout en concluant les dernières ventes avec les passants encore présents. Elle s'installa pas très loin tout en lui disant qu'elle resterait ici le temps qu'il regarde les différents choix présenté, elle allait très certainement regarder de plus près le précieux ouvrage. Théodorus espérait que la jeune femme allait le laisser faire une copie de ce livre une fois qu'elle-même l'aurait étudié, bien entendu dans l'optique de si ce livre était authentique, ce n'est pas tant pour le savoir qu'il contenait, mais plus pour le plaisir et la satisfaction d'avoir une copie d'un vrai manuscrit venant des temps oubliés, d'autant plus, il aurait la possibilité d'étudier les techniques d'écritures de l'époque en vue d'une possible dissertation pour son professeur d'histoire. Ce dernier donnait souvent des bonnes appréciations pour les élèves rendant des copies personnelles en plus des devoirs qu'ils avaient déjà à faire.

Il tomba sur plusieurs livres très intéressants, ses parents lui avaient donné une bourse de pièces d'or bien remplis pour ce faire plaisir pendant le marché. Théodorus trouva notamment sur un roman : La vie trépidante du magicien sans peur. Une sorte de bibliographie sur l'histoire la fameuse école de Basphel, un manuel sur les sorts de boucliers. Alors qu'il fouillait assez rapidement, car le marchand commençait à ranger, il fit tomber un petit livre par terre. En le ramassant il remarqua qu'il n'était pas très bien épais, une centaine de pages environ, c'est quand il retourna pour regarder le titre qu'il eut un nouveau rougissement : Les ballades érotiques de maître Kasquier. Il resta planté là pendant quelques minutes jusqu'à ce que la voix de sa partenaire le ramène à ses esprits.
Le jeune magicien se rendit auprès du vendeur pour procéder aux achats quand il fut rejoint par l'inconnue du marché, ne sachant toujours pas comment elle s'appelait, il avait décidé de la baptiser ainsi pour le moment. Elle arriva au moment où il rangeait ses achats, elle se pencha pour voir ce qu'il avait pris et il rangea précipitamment le recueil des ballades et à la place, sorti le reste pour avoir son avis.

- Par contre, on va devoir s'avancer, le ciel commence à tomber et je ne suis pas très à l'aise la nuit, par contre tu ne t'es toujours pas présentée. Comment dois-je t'appeler ?

Ils filèrent dans les rues de la capitale, jusqu'à ce qu'ils arrivent devant des grilles de la maison de la tente de Théodorus. Il eut à peine le temps de frapper à la porte pour annoncer sa venue, que l'entrée s'ouvrit sur un homme qui l'invita à entrer. Il le reconnut tout de suite, c'était Jimiel, un vieil ange qui aidait sa tante, quand elle tomba malade, il y a de cela plusieurs années, un lien s'était formé entre les deux et ils finirent par tomber amoureux, il en était même devenu à devenir l'oncle de substitution de Théo. Le petit Halloy fit les présentations et Jimiel se pencha pour murmurer à l'oreille de son neveu que ses parents étaient occupés à parler des derniers troubles politiques avec sa tante. Il se redressa et regarda l'invitée qui était derrière, Théodorus lui raconta l'histoire et ce dernier eu le droit à un petit clin d'oeil assez lourd en guise de réponse.

- Je vous en pris mademoiselle, faites comme chez vous. Vu l’heure qu’il est, vous pouvez rester dormir ici, nous avons plusieurs chambres d’amis, en attendant que les parents de Théo soient disponibles vous pouvez prendre un bain, l’eau est encore chaude, puis nous passerons à table et je pense qu’après le souper, votre manuel pourra être le centre de l’attention.



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Un magicien, une lyrienne se bousculent dans un marché .... [Gabrielle Blaise]

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