Partagez
 

 [VI] - Les œuvres interdites (Blanche-Lune)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Adam Pendragon
~ Déchu ~ Niveau V ~

~ Déchu ~ Niveau V ~
◈ Parchemins usagés : 1022
◈ YinYanisé(e) le : 13/01/2015
Adam Pendragon
Jeu 09 Aoû 2018, 21:42

    Catégorie de quête : VI. Recherche
    Partenaire : Blanche-Lune  nastae
    Objectif : Adam est à la recherche de livres afin de nourrir sa bibliothèque. Les ouvrages qu'il cherche, particulièrement rares, se nomment Les œuvres interdites et ont été écrits il y a plusieurs ères par un auteur inconnu. Il demande à son Orine de l'aider à chercher, un jour où une foire aux livres est organisée dans la cité autour de Basphel.

    Je souris, ma bouche contre son oreille. La vitre qui se trouvait devant nous n’était plus transparente, les traces de notre respiration ayant réduit à néant le travail des domestiques. C’était ça qui me faisait sourire. Ça et le fait que les étudiants qui se trouvaient plusieurs étages en dessous de nous n’avaient strictement aucune idée des assauts qu’avait subi ma partenaire, contre cette même vitre. Prendre des risques de temps en temps était bien meilleur.

    La question du consentement de mon Orine ne me taraudait plus depuis bien longtemps. Au début de notre relation, je ne m’en souciais même pas. Elle ressemblait à la Vénus et le simple fait de penser à cette femme m’obligeait à descendre quelque peu mes livres de cours ou à m’asseoir derrière mon bureau afin d’éviter que le monde entier sache à quoi mon esprit perverti pensait exactement. Le Lien avait fait de moi le décisionnaire des faits et gestes de cette femme et autant préciser que je l’avais obligée à bien des choses. Oui, au début, je la culbutais presque tous les jours : entre deux cours, lorsque mes pensées m’amenaient vers le corps sublime de Lily-Lune, lorsque j’avais envie, au beau milieu de la nuit même, parfois. Blanche-Lune était sans doute celle qui m’avait sauvé du licenciement. Sans elle, la plupart des étudiantes seraient passées sous mon bureau pour satisfaire mes pulsions contre de bonnes notes et je serai forcément retourné dans mon bordel à gagner ma vie à me faire sauter par les clients d’Avalon. Je devais beaucoup à cette femme, donc.

    Quelques minutes plus tard, après l’avoir portée et étalée sur le bois de mon bureau, en envoyant au sol mes crayons et mon emploi du temps, ma bouche frôla son nombril. Le temps avait fait de moi un homme différent, plus patient, moins égoïste, peut-être même plus joueur.

    Adam : « Interdiction de gémir. »

    Je souris de nouveau. Il y a quelques années, je ne voyais en elle que le moyen de coucher avec Lily-Lune par procuration. Le temps faisant son office, tout comme l’Ange qui avait hanté mes pensées quelques années, la silhouette de la Plus Belle Femme des Terres du Yin et du Yang avait fini par se ternir légèrement. La dureté de mon entre-jambe à son évocation ne s’estompa jamais mais disons que Blanche-Lune prit une autre valeur à mes yeux. Je l’appréciais pour elle, pour ce qu’elle m’offrait et ce que je pouvais lui offrir.

    Je descendis mes lèvres, bien décidé à la faire désobéir à mon ordre. Si j’avais joui plus tôt, je considérais le sexe comme une activité à plein temps. La jouissance de l’un pouvait succéder à la jouissance de l’autre et les femmes avaient ce petit avantage qui faisait qu’elles pouvaient continuer à l’infini. Je ne me lassais pas. J’essayais de contrôler ses sens en même temps, pour la pousser au bord du gouffre. C’était un peu pervers mais la contempler dans ces moments ne faisait qu’attiser de nouveau la flamme. Quant à l’éthique, oui, je m’étais déjà demandé si c’était bien, ce que je lui faisais. Elle ne pouvait pas me désobéir de sa propre volonté. Était-elle consentante quand mes dents venaient s’incruster dans son cou ? Quand mon bassin venait rejoindre le sien, plus ou moins brutalement ? La complexité de la question avait fini par me donner mal au crâne et j’avais conclu que ses gémissements répondaient pour elle.

    Plus tard, je remis ma chemise, la laissant entrouverte exprès. Il y avait des choses que j’aimais qu’elle fasse, comme boutonner mes vêtements après l'amour. D’ailleurs, je n’avais jamais dit à quiconque qui était Blanche-Lune pour moi, laissant les rumeurs se répandre. À part sur nos parties de jambes en l’air, je n’étais pas un maître exigeant. Elle avait une liberté assez grande, du moment qu’elle était là pour répondre à mes besoins. Seulement, aujourd’hui, j’avais envie de sortir en sa compagnie.

    Adam : « Je dois donner un cours d’ici… En fait ça fait cinq minutes que j’aurai dû commencer ce cours. »

    Ça m’arrivait mais les étudiants n’étaient jamais très regardants. Certains étaient tellement studieux qu’ils avaient déjà appris tout le programme de l’année, par cœur, ne comprenant pas que la beauté des lettres était leur capacité à faire ressentir les choses. D’autres étaient contents de grappiller quelques minutes.

    Adam : « J’aimerais que tu m’accompagnes ensuite. J’ai envie d’acquérir des livres et il y a une sorte de braderie aujourd’hui. Tu pourras m’aider et me dire s’il y en a qui te plaisent. J'ai envie de te faire un cadeau et je trouve les femmes qui lisent excitantes. »

    En même temps, je trouvais toutes les femmes, ou presque, excitantes. Il y avait toujours un petit quelque chose.

    Adam : « Tu n’es pas obligée. C’est seulement si tu veux. Considère ça comme une sorte de rendez-vous galant, le truc qui aurait dû précéder la première fois où on a… tu sais quoi. »

    Je lui murmurai alors où je voulais la rejoindre et tournai les talons, en bonnes conditions pour donner mon cours sur la littérature chez les Déchus : un peu fatigué mais heureux.

    828 mots


[VI] - Les œuvres interdites (Blanche-Lune) Ezpg
[VI] - Les œuvres interdites (Blanche-Lune) 1844408732 :
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t34469-adam-pendragon
Invité
Invité

avatar
Ven 17 Aoû 2018, 23:09


Elle était appuyée sur le rebord du bureau, les doigts occupés à doucement boutonner la chemise de son amant. Elle chérissait cette intimité, autant que les innombrables moments où ils couchaient ensemble. Chaque instant était précieux, d’une manière ou d’une autre. Elle aurait du mal à nier son penchant pour la sauvagerie d’une partie de jambes en l’air endiablée, mais appréciait autant la douceur des caresses ou l’extase d’une attention bien placée. Brutal ou tendre … Peu lui importait. Elle aimait le sentir au creux de ses reins. Elle était simplement heureuse. Elle avait besoin de cette proximité. Cette existence était dépravée, mais c’était la sienne et elle lui plaisait. Elle se moquait des regards indignés des autres Orines, ou des quelques rumeurs qui couraient à son sujet. Elle préférait vivre de cette façon libre et débauchée, plutôt que de continuer à suivre les préceptes strictes et sévères de Maëlith. Elle désapprouvait les mœurs de son peuple, car c’était les traditions de son village natal qui avait failli lui coûter la vie. « Hum … D’accord. » claironna-t-elle avant de se pencher pour attraper les lèvres du Déchu. Elle avait encore les joues rouges, pas encore tout à fait remise de ce qu’il lui avait fait, quand elle était allongée sur le meuble. Elle n’avait pas pu obéir à sa consigne. Elle avait même plaqué ses propres mains sur sa bouche, pour s’empêcher de gémir mais cela n’avait pas suffit à retenir tous les cris. C’était un excellent amant. Elle aimait qu’il s’occupe d’elle. « Ne tarde pas trop, Adam … » murmura-t-elle. Elle peinait à s’écarter de lui et continuait à agripper son col, à embrasser sa gorge et ses lèvres. « Je n’aime pas être délaissée. » Elle était plutôt comblée d’avoir l’occasion de passer encore plus de temps en sa compagnie, même si elle doutait de sa capacité à résister à son corps. Être lié à un Luxurieux était plutôt grisant. Elle ressentait toujours le besoin d’être proche de lui, de le toucher, et de s’adonner à des pratiques moins publiques. Elle envisageait même de lui faire rater davantage de son cours mais cela n’aurait pas été raisonnable. A contre cœur, elle quitta l’étreinte. « Je vais me faire belle. » décréta-t-elle, puisqu’elle était complétement nue et que ses longs cheveux noirs ne ressemblaient plus à rien, malgré la tresse supposée maintenir un semblant d’ordre. « A toute à l’heure ! » Elle contempla sa silhouette, qui disparaissait dans le couloir, avant de devoir se préparer. Elle attrapa une serviette et entreprit de se rafraichir avec un peu d’eau froide, puis passa plusieurs longues minutes à démêler sa chevelure. Elle se coiffa rapidement, avant de mettre un peu de poudre sur ses joues, un trait de noir pour ses yeux et du rouge sang sur les lèvres. Toujours nue, elle rangea la pièce : les crayons, la paperasse ainsi que la masse informe de ses vêtements qui gisaient par terre. Ils allaient devoir être lavés. Elle les posa sur une chaise avant de prendre une autre tenue – un kimono léger et coloré – pour l’enfiler.

Un rendez-vous galant … L’idée était séduisante. Rien n’était ordinaire, entre une Orine et son Maître. Cela n’empêchait pas la jeune femme de nourrir des rêves simples, d’avoir des désirs anodins. Elle avait lu assez d’histoires pour avoir la tête remplie de pensées romantiques. Pensées qu’elle oubliait rapidement, dès qu’il était question de lingerie fine et de faire plaisir à son Maître. Elle avait même oublié les vieilles rancœurs. Elle avait été blessée par l’intérêt d’Adam, d’abord attiré par sa ressemblance avec sa sœur. Ce n’était plus d’actualité, aujourd’hui. Du moins, elle voulait croire qu’elle avait réussi à se faire apprécier à sa juste valeur. Elle ne connaissait pas Lily-Lune et préférait éviter de croiser sa route. Cependant, elle avait entendu assez d’histoires au sujet de sa jumelle pour comprendre qu’elle n’était pas forcément agréable à vivre et qu’il lui arrivait d’être exécrable. Elle était peut-être considérée comme la plus belle des femmes des Terres du Yin et du Yang, mais personne ne disait qu’elle était la plus sympathique. Blanche-Lune avisa l’heure. Il était temps de se rendre au point de rendez-vous. L’Orine flâna dans les rues de la petite cité près de Basphel, frôlant la frontière du début de la foire aux livres. Il y avait du monde, visiblement. « Tiens … Bonjour Blanche-Lune. » - « Esmée. » la salua-t-elle. Elle travaillait dans l’école. Elles se croisaient de temps en temps. « Tu … attends Adam Pendragon, je suppose ? » Elle avait visiblement très envie d’en savoir davantage sur leurs relations. « Oui. » se contenta-t-elle de répondre, un léger sourire aux lèvres. Elle ne ressentait pas le besoin de se justifier. Les commères pouvaient continuer à parler. « Cette queue est impressionnante … » commenta-t-elle, surprise de voir une interminable file d’attente devant un stand.

812 mots
Revenir en haut Aller en bas
Adam Pendragon
~ Déchu ~ Niveau V ~

~ Déchu ~ Niveau V ~
◈ Parchemins usagés : 1022
◈ YinYanisé(e) le : 13/01/2015
Adam Pendragon
Lun 04 Fév 2019, 21:04

    Adam : « Merci. »

    Un sourire à la fois franc et amusé trônait sur mon visage. Le timing avait été parfait. J’étais assez fier de mon commentaire. Cela dit, bien que mon pénis représente une grande partie de ma vie, je n’étais pas non plus assez idiot pour le prétendre impressionnant. L’important n’était pas spécialement l’esthétique de ma virilité mais plutôt la façon dont je la maniais, sans oublier que certaines femmes n’étaient pas spécialement fanatiques de la pénétration. Je m’adaptais.

    Mon sourire s’agrandit lorsque je remarquai la présence d’Esmée. Je la regardai un instant, parcourant son corps d’un air songeur. Je n’avais pas envie d’elle, actuellement. J’étais plutôt en train de réfléchir sur ce qu’il convenait de faire. J’avais envie de jouer un peu, d’être à l’origine de folles rumeurs. Puisque cette femme avait tendance à colporter les ragots, elle tombait bien. J’aimais le fait que personne ne sache exactement les tenants et les aboutissants de ma relation avec Blanche-Lune. J’avais conscience aussi que certains étudiants fantasmaient sur elle, lorsqu’ils la croisaient à mon bras, dans les couloirs. Puisque j’étais moi-même perverti par de nombreuses images, je savais, mieux que quiconque, repérer les signes d’une pensée érotique. D’ailleurs, il me suffisait de poser les yeux sur l’Orine pour avoir immédiatement envie de ses lèvres, sur les miennes mais pas que.

    Adam : « Bonjour Esmée. »

    Quelques secondes plus tard, je ne la calculais plus vraiment, à dessein. Mes yeux étaient rivés sur la brune. Elle s’était maquillée. J’espérais secrètement que l’autre pense que je filais le parfait amour avec mon Orine. Ce n’était pas idiot, dans le fond. Blanche-Lune pourrait, éventuellement, me servir de couverture, à l’avenir. Ou pas. Je n’avais pas réellement envie de lui demander des choses qu’elle pourrait ne pas désirer. Le problème, avec elle, c’est que j’avais beaucoup de mal à savoir où s’arrêtait le lien. En tant que professeur de littérature mais également intéressé par la philosophie, je ne pouvais nier me poser tout un tas de questions éthiques sur ma relation avec l’Orine. Le pouvoir, le désir, le choix, la volonté, tout ceci représentait des thèmes récurrents. Étais-je un monstre lorsque je lui demandais de me faire plaisir ? Est-ce que je la forçais ? Et, si oui, avait-elle conscience d’être forcée ?

    Adam : « Je suis vraiment désolé mais je vais vous soutirer Blanche-Lune. »

    Je souris, avançant ma main pour faufiler mes doigts entre ceux de la jeune femme.

    Adam : « Elle et moi avons beaucoup de choses à faire. »

    Je me prenais moi-même à mon propre jeu. J’avais, à présent, envie de faire des choses. Incorrigible Luxure, toujours prête à frapper. Pourtant, ce n’était pas le moment. Je savais par expérience que j’aurai pu la prendre sous un étale ou discrètement au prochain croisement. Il donnait sur un cul de sac et l’architecture des maisons attenantes permettait de se dissimuler aux yeux des passants, derrière une sorte de muret. Mauvaise idée, très mauvaise idée.

    Adam : « Bonne journée. »

    Je me mis à penser littérature tout en tirant Blanche-Lune vers la foire. Me réciter quelques vers, quelques répliques, aidait mon entre-jambe à retrouver un état normal. Ce n’était pas tous les jours facile mais à force d’être moi, j’avais développé plusieurs techniques pour faire baisser mes ardeurs. Certaines étaient plus horribles que d’autres. Celle-ci était légère. Je finis donc par retrouver mon calme et décidai de m’occuper de mon Orine d’une façon plus… disons, courtoise.

    Adam : « J’ai eu une idée pendant mon cours. »

    J’arrêtai de marcher quelques mètres plus loin, de façon à ce qu’Esmée puisse nous voir. Ma main libre flirta avec les cheveux de Blanche-Lune.

    Adam : « Je ne sais pas si c’est possible mais j’aimerais. Tu es mon Orine et c’est très bien mais j’aimerais qu’aujourd’hui, ce soit toi qui me commandes. Dans cette optique, on ferait exclusivement ce que tu voudrais et je me mettrais à ton service. »

    Je tournai les yeux vers Esmée. C’était trop facile. Elle nous observait, précédemment, et avait détourné le regard à l’instant même où j’avais bougé la tête. Légèrement rougissante, elle venait de faire quelques pas. Je souris à la jeune femme, légèrement amusé.

    Adam : « J’espère que tu n’as pas un petit-ami caché, sinon il risque d’être jaloux. Je doute qu’Esmée nous décrive comme des amis dans ses prochaines conversations. »

    Je lui fis un clin d’œil.

    Adam : « Alors, qu’en dis-tu ? Je peux même t’appeler maîtresse si ça te fait envie. »

    758 mots


[VI] - Les œuvres interdites (Blanche-Lune) Ezpg
[VI] - Les œuvres interdites (Blanche-Lune) 1844408732 :
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t34469-adam-pendragon
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

[VI] - Les œuvres interdites (Blanche-Lune)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Océan :: Continent Naturel - Est :: Basphel-