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 [XXXII | RP dirigé] Les désastreuses aventures d'Ignis a l'orphelinat [Solo]

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Dim 30 Sep 2018, 13:06

Catégorie de quête : XXXII. Autre -> RP Dirigé
Partenaire : /
Intrigue/Objectif : « La famille est sacrée, selon certains. Elle est ce qui forme notre identité. Alors, comment faire lorsque cette famille n'existe pas ? ». La mission consiste à venir en aide à un orphelinat. La maison a besoin de nombreux travaux et c'est un travail bénévole qu'il faut accomplir, en présence des jeunes, afin d'améliorer la charpente, de repeindre les murs, de boucher les fissures, de trouver des fournisseurs pour le matériel, des donateurs etc.

A series of unfortunate events réalisée par Brett Helquist

Un souffle chaud sur le coin de sa joue. Mais ce fut surtout cette sensation froide et humide d'une langue quelque peu râpeuse venant lui lécher cette même parcelle de peau qui fit ouvrir les yeux à Ignis. La première chose que son regard capta, ce fut les naseaux d'un cheval à quelques centimètres de son visage. Il poussa un grognement. L'animal respira bruyamment avant de lui donner un nouveau coup de langue. Le Déchu râla tout en repoussant la tête de la bête d'une main en essayant en même temps de se redresser. Les derniers souvenirs qui lui revenaient en tête le firent grimacer. Toutes ses voix qui s'étaient disputé une place sous son crâne. Heureusement, c'était fini. Son regard vadrouilla autour de lui et il reconnût le lieu. Il était de retour. Chez lui. Enfin, sur son lieu de travail, là où il se trouvait avant d'être transporté sur l'île des Chamans. La porte de la grange s'ouvrit et une ombre courtaude se découpa en contre jour.

Mais où est-ce que tu étais passé, par tous les Dieux ?!! Tu disparais comme ça sans un mot pendant plusieurs jours, en emportant en plus mon matériel et tu reviens comme par magie, pouf ! Tu mériterais que je te renvoie, espèce de malotru ! J'espère que tu as une bonne explication pour tout ça.

Le Calciné cligna des yeux en fixant le tavernier et propriétaire des lieux, le regard un peu hagard. Tout ceci commençait à être un poil trop pour lui. La seule chose qu'il trouva à dire était quelque peu déplacée dans une telle situation.

J'ai votre fourche.

Il la brandit mollement devant lui pour la montrer. Il ne savait comment, mais à son réveil, elle s'était retrouvée à côté de lui. Au moins, il n'avait plus à s'inquiéter pour ce point là. Par contre, il allait peut être avoir de plus gros problèmes si le tavernier mettait à exécution sa menace de le renvoyer. Ignis avait assez galéré pour trouver ce travail, son sale caractère n'aidant jamais vraiment pour qu'il garde ses emplois précédents.

Je suis désolé.

Il trouvait que c'était une bonne chose à dire dans une situation. Un début de tentative pour tenter d'amadouer le propriétaire. Parce qu'en réalité, outre ça, il était pour le moment totalement désorienté. L'homme à la porte devait s'en être rendu compte car il poussa un soupir.

Viens. Je crois que tu as besoin d'un bon remontant. … Et tu peux laisser cette fourche ici.

Rajouta – t – il quand il vit que le Déchu commencer à venir avec l'outil dans la main. Ce dernier la rangea donc à sa place avant de rejoindre l'homme qui avait déjà quitté la grange pour regagner la taverne. Il fit signe au brûlé de s'installer sur l'un des tabourets face au comptoir avant de poser devant lui un verre d'eau-de-vie.

Bois ça. Et ensuite tu m'expliqueras ce qui t'es arrivé. Sans omettre un seul détail.

Même s'il était généralement rustre et bourru, le tavernier et sa femme avaient fini par se prendre d'affection pour leur employé. Evidemment, ce n'était pas pour autant qu'ils cédaient à tous ses caprices et notamment à ses crises de colère. Mais là, l'homme sentait que c'était tout autre chose qui avait eu lieu. Comme si les esprits commençaient à revenir au Colérique, celui-ci releva brusquement la tête en regardant l'homme en face de lui.

Lemon !

Ne t'inquiète pas. Ada s'en est occupée pendant ton absence. Maintenant, racontes moi tout.

Ada était la femme du propriétaire. Elle et son mari n'avaient jamais pu avoir d'enfants. Quand le bébé avait été déposé devant la porte du Déchu, même si ce n'était pas elle qui était devenue de facto parent, elle avait reporté toute son affection de mère sur le petit bout de chou. Ignis n'avait donc aucun doute quant au fait que le mioche avait été très bien choyé pendant son absence. Il but d'une traite le verre qui lui avait été servi, grimaçant quand le liquide lui brûla l’œsophage avant de tout déballer d'une traite, concernant l'histoire abracadabrantesque qu'il venait de vivre. En s'écoutant parler, lui-même se demandait s'il n'était pas tout simplement un fou en train d'affabuler. Mais au fond de lui, il savait que ce n'était pas le cas. Le tavernier l'avait écouté sans dire un mot. Quand il eut finit son récit, il se contenta juste de pousser vers lui une enveloppe cachetée.

On a reçu ça pour toi peu de temps après ta disparition. Quelque chose me dit que toute cette histoire n'est pas terminée.

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Post I
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Dim 30 Sep 2018, 16:46


A series of unfortunate events réalisée par Brett Helquist

Alors qu'Ignis foulait les terres du Lac Bleu, il se répétait une énième fois depuis son départ d'Avalon, que toute cette histoire était une connerie. Et pourtant, il était là. C'était son patron qui l'avait poussé au cul pour faire ce que la lettre lui demandait. « La famille est sacrée, selon certains. Elle est ce qui forme notre identité. Alors, comment faire lorsque cette famille n'existe pas ? ». C'était la première phrase qu'il avait lu. Rien que ce charabia était sibyllin pour lui. D'ailleurs toute cette histoire n'avait ni queue ni tête. On lui balançait une phrase sur la famille et son absence et ensuite, on lui disait de se rendre dans un orphelinat spécifique sur les terres magiciennes. Ca n'avait absolument aucune logique. Il n'y avait pas à douter que ça avait un lien avec cette aventure en mer mais il avait beau cherché, il ne trouvait pas lequel. Il s'était aussi demandé si cela pouvait avoir un rapport avec Lemon. Après tout, pour lui, l'enfant était un orphelin tant qu'on ne connaissait pas son histoire d'avant qu'on le dépose chez le Déchu. Le pire qui l'énervait, en fait, c'était probablement le fait que son patron avait cautionné tout ça en lui intimant limite l'ordre de suivre les consignes du fichu message.

Il était enfin arrivé à destination. Devant lui se trouvait les portes d'une demeure de moyenne corpulence. La façade de cette dernière laissait visiblement à désirer même si elle paraissait être entretenue au mieux. Il entendait, étouffés, des cris et rire d'enfants. Une plaque, fixée à droite de la porte, ayant besoin d'un bon coup de nettoyage, annonçait « Orphelinat des perdus». Il haussa un sourcil, se demandant bien qui pouvaient être ses perdus. Puis finalement, il frappa à la porte. Ne sachant pas pourquoi sa présence était requise ici, il n'avait pas emmené grand chose avec lui. En fait, juste le strict nécessaire pour faire le voyage. Il dut s'y reprendre à trois reprises avant que quelqu'un ne vienne lui ouvrir la porte. En fait, il était sur le point de faire demi-tour et de repartir quand il entendit le grincement du bois en train de pivoter.


Oui, c'est pour quoi ?

Ignis revint en arrière pour se porter devant la femme qui se tenait dans l'embrasure de la porte.

Oh, c'est vous ! On vous attendait. Venez, entrez.

La femme à l'allure de petite grand-mère, fit demi-tour et regagna l'intérieur de la demeure. Le Déchu rentra machinalement.

N'oubliez pas de fermer la porte derrière vous.

Le Calciné s'exécuta avant de rattraper la dame en deux trois grandes enjambées.

Excusez moi, mais comment ça, vous m'attendiez ?

Oh, ne vous en faites pas, vous n'êtes pas en retard. De toute façon, il y a toujours des choses à faire ici. On nous avait prévenu de votre venu.

Il soupira.

Une lettre anonyme, je présume.

Tout à fait. Un bon samaritain qui souhaite probablement rester anonyme. Ca arrive parfois.

Ca, il voulait bien le croire. Quoiqu'en fait, il s'en fichait un peu. Ce qui lui importait, c'était plutôt la raison de sa présence ici. Et pour le moment, il n'en avait toujours aucune idée, même si les quelques mots qu'avait lâché la dame ne présageaient rien de bon à ses yeux.

Il y avait des précisions quant à la tâche que je dois accomplir ici, dans cette lettre ?

Non. Mais n'ayez pas d'inquiétude pour cela.

Ils venaient d'arriver à l'orée d'un petit jardin où des enfants s'ébattaient dans la joie et la bonne humeur. Il y en avait de toutes les tailles et de tous les âges. Visiblement, c'était l'heure de la récréation pour eux. Quelques adultes étaient en train de les surveiller. Ils saluèrent Ignis d'un signe de la tête tandis qu'un homme se dirigeait vers eux.

Monsieurs Ignis. Enchanté de faire votre connaissance. Je suis Mr Kind, le directeur de l'orphelinat. Vous savez manier le pinceau ?

It tendit la main au Déchu. Ce dernier la lui serrant, mettant peut être un peu plus de pression que nécessaire, toute cette histoire commençant quelque peu à l'agacer. Il tenta toutefois de rester poli.

Moi de même. Comment ça ?

Nous avions prévu aujourd'hui de repeindre la façade du bâtiment, côté cours. Vous avez certainement remarqué que l'endroit, même si bien entretenu, n'est pas de toute première jeunesse. Il a besoin de petits travaux de temps à autres.

Et ce fut ainsi que le brûlé se retrouva à faire de la peinture en compagnie d'une ribambelle de marmaille. Une partie des gosses était retournée en classe, principalement les plus jeunes. Les plus grands, quant à eux, donnaient un coup de main pour l'entretien des lieux. C'était l'occasion pour eux d'apprendre quelque chose de manuel, autre que tout ce qui était la théorie enseignée en classe.

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Dim 30 Sep 2018, 19:07


A series of unfortunate events réalisée par Brett Helquist

En moins de temps qu'il n'en faut pour demander à un enfant de manger son bonbon, Ignis se retrouva tâcher de peinture. Même s'il avait un tant soit peu de talent dans le dessin, ce n'était pas le cas avec un pinceau à la main. Heureusement en fait que le directeur des lieux avait imposé à tout le monde de porter une blouse. Le Déchu avait refusé au début mais Monsieur Kind lui avait rétorqué qu'il devait montrer l'exemple aux jeunes qui bosseraient avec lui. En fait, le pire dans tout ceci, outre l'humiliation d'être affublé ainsi, c'était que le Colérique ne pouvait même pas jurer et râler à outrance comme il avait l'habitude de le faire. Quand il avait commencé à le faire, il avait rapidement été rappelé à l'ordre par l'un des adultes chargé de la surveillance des enfants, rabroué lui même comme un gosse à qui on devrait apprendre les bonnes manières. Il était là en tant que bénévole ; il se devait donc de respecter les règles établies. De plus, cet endroit était peut être un orphelinat, mais c'était surtout un endroit de vie où les jeunes apprenaient tout ce qui ferait d'eux par la suite de bons citoyens. Et cela passait évidemment par le langage.

La façade était bien plus grande à badigeonner qu'il n'en paraissait en réalité au premier abord. Cela était aussi peut être dû à la mauvaise volonté que le Calciné mettait dans la tâche. Quoiqu'il en soit, il semblait bien amuser les orphelins à être ainsi maculé. Au moins, ainsi, on pouvait dire que certains s'amusaient bien par cette après-midi au cours de l'activité. C'était au dépend d'Ignis, soit, mais ce n'était pas faite dans une intention mesquine. L'Abjecto avait même remarqué certains adultes s'occupant de cet endroit, sourire en voyant l'état dans lequel il était. A un moment, l'envie folle de leur vider un pot de peinture sur la figure lui prit mais il se retint. Il avait réussi jusqu'à présent, par il ne savait quel miracle, à ne se mettre personne à dos. Même s'il ne comptait pas refoutre les pieds ici après son départ, ça aurait été bien qu'il ne laisse pas partout où il allait, des gens qui le détestaient ou auraient du ressentiment envers lui. Pas qu'en réalité, il ne se souciait de ce que l'on pouvait penser de lui, mais quand il regardait autour de lui, il se disait que cet endroit n'avait pas besoin de telles émotions.


Dites moi monsieur, vous avez des enfants ?

Une jeune fille d'une dizaine d'année, à la tignasse rousse attachée en deux petites tresses coquettes lui tombant sur les épaules et au visage constellé de tâches de rousseur, venait de s'adresser à lui. Elle était à ses côtés en train de peindre le mur elle aussi. D'ailleurs, une tâche de couleur trônait sur le bout de son nez. Elle lui souriait de ses dents un peu en avant, tout en continuant son activité. Le Colérique l'observa quelques secondes avant de finalement lui répondre.

Non … Enfin si .. Mais ce n'est pas le mien.

Pas le votre ?

Non. On l'a abandonné devant ma porte un beau matin.

Oh ! Mais alors, vous l'avez adopté !

Non.

La gamine fronça les sourcils en le regardant, essayant de comprendre sa dernière réponse. Si le monsieur s'occupait du garçon, pourquoi disait-il qu'il ne l'avait pas adopté. Elle n'y comprenait pas grand chose. Finalement, au lieu de continuer à se torturer l'esprit avec cette question, elle préféra la lui poser. Quand à lui, il pensait avoir réussi à mettre un terme à la discussion. On ne pouvait pas dire que jusque là, ses réponses aient été très ouvertes.

Dites, pourquoi vous dites que vous ne l'avez pas adopté si c'est vous qui vous en occupez ?

Le Déchu soupira en posant son regard sur elle. Elle le fixait de ses yeux bleus enfantins, attendant sa réponse comme si c'était le plus beau cadeau qu'elle pouvait lui faire.

Parce que je ne lui ai pas donné mon nom.

Pourquoi ?

Ah, les enfants et leur « pourquoi ». Ignis était heureux que Lémon ne soit pas encore en âge de parler et de le harceler avec des « pourquoi », « comment » et autres questions du même genre.

Parce que je n'en ai pas.

Il aurait été plus vrai de dire « parce que j'ai renoncé au mien », mais il imaginait déjà la gamine lui demander « pourquoi » et il n'avait pas envie de se lancer dans de telles explications. Il était donc plus simple de réponse ainsi. Et puis, présentement, c'était véridique étant donné qu'il ne se faisait connaître et appeler que sous l'appellation d'Ignis.

Je crois qu'on a finit !

Et c'était bien vrai. Heureusement que la bâtisse était de plein pied. Mais la journée, elle, était loin d'être terminée !

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Dim 30 Sep 2018, 21:38


A series of unfortunate events réalisée par Brett Helquist

Ignis détestait l'auteur de la lettre. Il le haïssait au plus point même s'il ne le connaissait pas. Après avoir terminé de repeindre le mur, il pensait en avoir fini ici et pouvoir rentrer chez lui, même si avoir fait tout ce trajet juste pour une façade avait de quoi déjà assez l'énerver. Mais alors qu'il était en train de se débarbouiller pour enlever le plus gros de la peinture qu'il avait sur lui, le Directeur était venu le voir pour lui dire que sa chambre était prête et qu'ils y avaient monté ses affaires. Le Déchu n'avait pas compris sur le coup, en lui disant que c'était une probablement une erreur. Jusqu'à ce que monsieur Kind lui montre la fameuse lettre annonçant sa venue non pas pour une journée mais pour toute une semaine. Il s'était retenu à juste peine de réduire le morceau de papier en petits bouts illisibles. Car il savait à présent qu'il allait devenir pendant une semaine, plus ou moins l'homme à tout faire de l'orphelinat. Et ce n'était pas les tâches qui manquaient, loin de là.

Le Calciné aurait certainement pu finir par s'accommoder de toute cette histoire. Il n'aimait pas vraiment le fait qu'un inconnu se servait ainsi de lui en l'envoyant où bon lui semblait, un coup sur une île plein de fous, un autre sur un navire perdu en mer, dans un monde parallèle où tout le monde entendait les pensées de tout le monde ou encore, dans un orphelinat sur les terres magiciennes. Mais il y avait les enfants. Chaque activité qu'il faisait était perpétrée en leur présence. Il n'aurait jamais imaginé que des gamins puissent être aussi bavard et curieux. Même ses quelques piques de colère n'avaient pas eu le pouvoir de calmer leurs ardeurs. C'était donc résigné qu'il entreprenait aujourd'hui de faire des trous dans le jardin pour planter des arbres. Au cours des jours écoulés, il s'était retrouvé à être charpentier, maçon, couvreur, bûcheron et j'en passe et des meilleurs. Le Directeur avait bien tenté de lui donner la mission de trouver des donateurs pour l'orphelinat mais en voyant la façon désastreuse dont cela s'était passé avec les premières personnes rencontrées, il avait vite abandonnée l'idée.


Elles vous font mal, vos brûlures ?

C'était encore la gamine rousse. En fait, elle ne l'avait pas quitté d'une semelle depuis le premier jour. Et elle n'avait pas non plus arrêté de lui poser des questions à tout va, sur tout et n'importe quoi. Parfois, ça le concernait lui, comme celle qu'elle venait d'énoncer. D'autres fois, c'était de l'ordre du général comme quand elle lui avait demandé si les clous avaient mal quand on tapait dessus avec un marteau … Alors qu'il venait de s'écraser le doigt justement sous un marteau. Heureusement, la charpente n'en avait pas pâti. Il ferma les yeux et prit une bonne inspiration. Il savait qu'il n'avait pas d'autres choix que de lui répondre. Il avait essayé de la gronder, de l'ignorer, de lui faire peur. Rien n'y avait fait. Tout ce qu'il avait récolté, c'était quelques regards désapprobateurs et un petit rappel à l'ordre de la part du directeur. C'était même d'ailleurs étonnant que ce dernier ne lui ait pas d'ailleurs tout simplement dit de s'en aller.

Non.

Et avant qu'elle ne pose invariablement la question « pourquoi » ou encore « comment », il enchaîna de lui-même.

Cela fait longtemps. Je ne sens plus rien.

Même si la douleur était toujours gravée dans son esprit tout comme les souvenirs. Il enfonça un peu plus profondemment sa pelle dans le sol avant d'en retirer la terre. Ce devait normalement être le dernier trou de la journée. Il fallait à présent le remplir avec les arbustes qui étaient destinés à pousser ici.

Vous savez, votre bébé, quand il pourra parler, il vous les posera, toutes ses questions.

Surpris, Ignis suspendit son geste pour regarder la gamine. Elle continuait tranquillement à désherber la petite plate bande de terre qu'on lui avait laissé.

Vous êtes son papa. Sa famille. Même si vous ne portez pas de nom de famille. Il voudra obligatoirement en savoir plus sur vous, en grandissant et s'inquiétera certainement aussi pour vous.

Le Déchu en resta sans voix. En réalité, il n'avait jamais imaginé les choses ainsi, ni même sur une si longue période dans l'avenir. Dernièrement, il vivait plutôt au jour le jour, en tentant de garder la tête hors de l'eau. L'enfant, ne l'entendant plus, se retourna pour lui sourire.

Alors, on le plante, cet arbre ?

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