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 [IX] - Echange autour d'un feu de camp | Atheria

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Sam 23 Juin 2018, 01:52

Catégorie de quête : IX. Apprentissage
Partenaire(s) : Atheria
Intrigue/Objectif : C'est une rencontre durant laquelle Nim et Atheria vont chacun découvrir les spécificités de la race de l'autre, selon un nouveau point de vue. C'est un simple apprentissage de la vie, qui pour la première fois pour Nim, se fait autrement que via ses tuteurs.


Sans être avare de précautions, Nim se pencha vers le cinquième pentacle, son couteau prêt à graver le bois une nouvelle fois. Sur son visage était vissée une paire de lunettes à verres épais, sensée le protéger des éclats et des lueurs trop fortes, et à vrai dire, il avait dû apprendre à la dure leur pleine utilité. Ses doigts se portèrent instinctivement à la fine cicatrice qui se démarquait encore à la base de son menton, quand quelques années plus tôt, une expérience avait mal tourné. Mais il était plus mature, désormais, et plus patient. Voilà bientôt trois jours qu’il travaillait sur ce projet, et il ne comptait pas tout saccager à la dernière minute. L’objet sur lequel il s’acharnait était un bloc de bois parfaitement cubique, qu’il avait extrait d’une souche de chêne. Quatre des six faces étaient décorées du même pentacle alambiqué, dont il avait un exemplaire de l’original dessiné sur un parchemin, épinglé contre le mur derrière lui. Il apportait la touche finale à l’avant dernier, et une fois la sixième face décorée, il devrait en théorie pouvoir témoigner de la puissance de son artefact. En théorie. Ces deux mots résumaient tristement la plupart de ses petites expérimentations, tant les prononcer semblait jeter le mauvais œil sur la suite des évènements. Une énième fois, il alla examiner le modèle attentivement, et revint graver un symbole, puis un autre. Le processus était long et fastidieux, et la moindre erreur l’obligeait à remodeler entièrement la face sur laquelle il travaillait, son manque de maitrise de la Valse l’empêchant d’agir à plus fine échelle. Il lui avait fallu s’y reprendre à cinq fois avant de terminer la seconde face, et ce juste après avoir brillamment fini la première sans le moindre accroc : ne jamais se laisser gagner par la confiance. Lorsqu’il fut convaincu que son pentacle était complet, il reposa doucement le cube et s’écarta de deux bon pas avant de soupirer profondément, extenué.

Le Magicien ôta ses lunettes, cligna des paupières et jeta un regard circulaire sur son atelier. C’était en réalité une vieille grange abandonnée dans laquelle il stockait une multitude d’outils d’occasion, trouvés, achetés pour un prix ridicule, qu’il rénovait ensuite jusqu’à les rendre à nouveau fonctionnels. S’y entassaient également de nombreux projets avortés, planches brûlées et parchemins griffonnés, parfois empilés maladroitement, parfois simplement jetés dans un coin. Au milieu trônait une table grossière probablement tirée d’un gros rocher, et plantée là depuis plusieurs années. Assis sur un tabouret, Nim se frotta les yeux, et réajusta son tablier. Il y rangea son premier ciseau pour en sortir un autre, plus large, et s’approcha à nouveau de sa création, pour entamer le dernier pentacle. Du dehors de la grange, on ne voyait ni n’entendait que de rares éclats métalliques, et il était de toute manière rare que quiconque ne s’en approche, le bâtiment étant assez excentré par rapport au village. Des quelques qui savaient où il se trouvait et ce qu’il faisait, aucun ne jugeaient nécessaire de le surveiller activement, il était donc tranquille une grande majorité du temps, et la tranquillité était un facteur non négligeable quant à la réussite de ses expériences.

Quelques heures plus tard, le soleil se couchait à peine derrière les montagnes, et le jeune homme profita des derniers rayons de lumière pour porter un point final à son projet. Un dernier coup de ciseau, et soudain, il ne toucha plus à rien, observant longuement la dernière face, afin de s’assurer qu’elle était belle et bien finie. Au bout de quelques minutes, n’y trouvant rien à redire, il sourit, et se redressa. Le cube était complet. Chaque face gravée du même pentacle, l’objet s’illuminait maintenant d’une lueur bleutée uniforme. Il le saisit par les coins, et le disposa sur un petit piédestal en pierre, avant de commencer à doucement incanter les quelques paroles supposées activer le tout. Pendant un instant, il ne se passa rien, et un voile de doute couvrit le regard usé du Magicien, puis soudainement, le cube s’éleva de quelques centimètres dans les airs, comme repoussé par son réceptacle. Réprimant difficilement un sourire triomphant, Nim alla toucher du bout du doigt l’artefact en suspension, et celui-ci pivota sur lui-même, libéré de l’attraction terrestre. Alors le garçon l’attrapa, et le lâcha au-dessus du sol. Le cube tomba normalement, puis ralentit et s’arrêta à un pied du sol, avant de rouler dans une direction indéterminée. Cette fois-ci, il laissa échapper une exclamation victorieuse, ravi. Il alla pour le saisir de nouveau, et un claquement sonore se fit entendre, le faisant brusquement sursauter. Le cube vrilla sur lui-même et se mit à tourner de plus en plus vite, puis fila vers un mur. Le sourire s’évanouit sur les lèvres de Nim, et une expression paniquée se dessina sur son visage tandis que l’objet se mit à rebondir sauvagement de surface en surface, sans jamais toucher réellement le sol ou les murs, de plus en plus vite. Dans un dernier violent élan, l’artefact jaillit vers son créateur, se nichant au creux de son ventre et l’envoyant valser au travers de la vieille porte en bois qui servait d’entrée à la grange.

Quand Nim revint à lui, il du reprendre difficilement sa respiration, et il roula à quatre pattes pour tenter de vomir, sans succès. Il frappa le sol du poing : encore une expérience ratée. Quelque chose avait dû lui échapper quant à l’équilibrage des forces. Relevant les yeux, il aperçu une paire de chaussures étrangères, et il leva un regard interrogateur en direction de la nouvelle venue.

« Vous n’avez pas tout vu, si ? »

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Jeu 28 Juin 2018, 11:06

Spécialités :
- Agilité : 8
- Force : 7
- Charisme : 5
- Intelligence : 9
- Magie : 10

Physique : Elle possède un grand manteau blanc, avec des bottes en cuir marrons. Ces cheveux sont argentées et détachées dans son dos. Elle possède un petit poignard près de sa cuisse.

Pouvoirs :
- Qyndily Mantris - Ramav [Foudre]
- Qyndily Aenör - Sowo [Air]
- Insensibilité à la magie noire et blanche
- Télékinésie
- Soigner les blessures
- Lire l'avenir



Maintenant qu’Atheria avait trouvé le bon chemin pour retourner au berceau Cristallin, elle avait décidé d’en profiter pour quelques croquis de paysage. Même si elle avait que trois lunes pour rentrer chez elle, selon la Reine, elle prit son temps. Sa mère lui avait toujours dit qu’elle devait profiter de la vie, au lieu de se presser de réaliser quelque chose d’irréalisable. « Ma foi, peut-être qu’elle a raison… » Après avoir traversé les terres d’Emeraude et de rencontre un Lyrienn de métal, elle avait repris la route en direction du nord.

À force de marcher pendant des jours, à chasser de petits gibiers, elle était arrivée dans un endroit inconnu. Au centre de ce lieu, un lac majestueux s’imposait à tout. La jeune Lyrienn n’avait jamais vu cela auparavant. À Aeden, en fouillant dans ses anciens souvenirs, ne se rappelait pas d’avoir vu ce genre de paysage. Elle resta en émerveillement pendant quelques secondes, avant de reprendre ses esprits. Elle se disait qu’elle avait bien fait de partir de son territoire, pour aller découvrir le monde de ses propres yeux. Elle sourit et décida de continuer son chemin dans ce nouveau territoire. Elle se demande qui pouvait vivre dans cet endroit tellement lumineux et différent de tout ce qu’elle avait vu dans le passé. Elle prit le temps de bien tout regarder : les fleurs, le lac scintillant, les animaux et la population harmonieuse. Tellement différent de son peuple, qui s’était divisés après la grande guerre des Dieux. Elle souffla et priait intérieurement que son peuple redevienne ainsi.

Cependant, cet espoir était presque inexistant à l’heure actuelle. Personne ne voulait se rebellait contre elle… Atheria continua de marcher dans l’herbe grasse et tendre. Elle enleva ses chaussures pour mieux sentir cette sensation si agréable. Alors qu’elle regardait cet environnement, elle se disait que le continent Naturel était à l’opposé du continent Dévasté. Tellement lumineux et respectueux de la Nature avec un peuple uni. Elle profita de la balade pour essayer de récupérer des informations sur la nature de ce lieu. Mais tout la population travaillait dans les champs, et ne voulut pas les déranger. Autour d’elle, il y avait beaucoup de temples pour prier les dieux. En parlant de ça, cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas prié, mais elle avait perdu un peu la foi avec toutes les conséquences de ces dernières années. La prière l’aidait quand même à trouver un peu de lumière dans sa vie et de la rassurer. En ce moment, elle se sentait désespérer par sa situation. Elle était seule, bien trop seule, sa famille lui manquait. De plus, elle avait un projet : devenir dessinatrice, mais aussi de créer un livre du monde sous forme de dessins pour ceux qui ne peuvent pas voyager dans ce monde.

De plus, elle souhaite dessiner des contes pour les enfants et pour les adultes. Mais elle devait s’améliorer en dessin pour commencer ce projet. Ces voyages lui donnaient beaucoup d’idées et elle avait toujours sur elle, son carnet de dessin. Lorsqu’elle avait le temps, ou lorsqu’elle en avait envie, elle s’asseyait sur un rocher ou dans un arbre avec le meilleur angle de vue pour commencer à dessiner. Elle pouvait rester des heures à dessiner sur son carnet blanc. Elle s’arrêtait uniquement quand le soleil se couchait ou qu’elle n’avait plus de crayons de disponible de son sac en cuir. Aujourd’hui, elle avait envie de récolter des informations sur ce nouveau territoire. Donc, elle marcha le long des chemins faits de terres et elle vit une maison non loin d’elle avec une belle grange. Vue de loin, la maison était simple, pas de décoration superficielle, pas de grandeur, mais juste une maison confortable. En y réfléchissant bien, elle n’avait jamais eu de maison à proprement parler. Elle avait une famille plutôt disloquée dans le monde, mais jamais un vrai foyer. La seule personne qui l’accompagnait tous les jours, était son frère jumeau. Mais il n’était plus là et elle devait faire tout, toute seule malheureusement. Elle aimerait, si elle a des enfants plus tard, avoir un vrai foyer et une vraie famille qui sera présente et heureuse.

Une petite larme vint couler sur sa joue, mais disparut aussitôt. Elle n’aimait pas monter ses faiblesses devant des personnes inconnues. Elle s’avança vers ces bâtiments. Soudain, une porte explosa. Atheria releva la tête soudainement, pour savoir ce qu’il se passait. Elle pressa le pas en voyant une personne à terre et ne se relevant pas immédiatement. Puis, la personne se mit à quatre pattes, mais il ne semblait pas vouloir se relever. Alors, la jeune Lyrienn décida de s’avancer de lui tendre la main pour l’aider. La personne semblait être un homme et ce dernier lui lâcha une phrase assez drôle : « Ah, je suis assez désolé de vous dire que j’ai tout vu, malheureusement. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, dans votre grange, mais j’espère que vous n’êtes pas blessé. » Je lui souris et j’avais gardé ma main tendue vers lui. Je me demandais s’il allait me la prendre ou non. Je repris la parole avec une pointe de curiosité : « Vous faisiez quoi au juste, si je peux me permettre de vous poser la question ? »

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Mar 03 Juil 2018, 00:10

Le Magicien pivota sur lui-même, et attrapa la main qui lui était tendue. En se redressant, il épousseta la sciure et la terre sur son tablier. Il s’inclina pour signifier sa gratitude, et se massa l’arrière du crâne là où il avait heurté le sol.

— « J’essayais de bricoler… De mettre au point un objet non soumis à la friction. Un cube flottant, en gros. »

En le disant, il réalisa que son projet semblait bien inutile. L’idée était surtout de mettre au point une technique, une technologie exploitable dans de plus importantes inventions, le cube en lui-même n’avait qu’une utilité relative, démonstrative. Et il n’avait pour l’instant démontré que son instabilité – le procédé était à revoir. Il adressa un large sourire à la jeune femme, étudiant une fraction de seconde sa chevelure argentée malgré son apparente jeunesse. À vrai dire, elle tranchait avec le reste du décor, et la lune naissante la faisait se découper sur la forêt sombre. Un instant, il demeura debout, avant que ses leçons de bienséance ne viennent le rappeler à la raison.

— « Mais j’en oublie mes plus élémentaires devoirs : il se fait tard, partagerez-vous votre repas avec moi ? J’ai un petit brasier encore allumé dans l’arrière-cour. »

Il l’entraîna vers la grange, en ramassant la porte au passage en usant de sa télékinésie. Elle flotta doucement jusqu’aux gonds qui l’avaient supporté, et il la laissa reposer contre le mur, se promettant de la réparer le lendemain. L’intérieur de la bâtisse était plongé dans l’obscurité, et il traça un rapide pentacle sur sa paume pour produire une petite sphère lumineuse afin de guider son invitée entre les outils et les restes d’inventions qui trainaient partout. Il ne voulait pas franchement qu’elle risque de se planter le pied sur un clou, ou qu’elle s’érafle à une scie mal rangée, aussi il tâchait de déminer le chemin au fur à mesure de sa propre progression. La lueur de son foyer encore rougeoyant filtrait depuis la porte arrière, et lorsqu’ils y parvinrent, il essuya ses mains sur un torchon qui pendait là, avant d’ouvrir pour laisser passer la jeune femme en premier.

L’arrière-cour était un ancien jardin qui, la journée, se prélassait à l’ombre d’un vieil arbre. Elle donnait sur le lac, et on y trouvait un cercle de pierres noircies par le feu, au milieu desquelles se débattait quelques braises. Il alla prestement chercher deux bûches, et les disposa au milieu, projetant une gerbe d’étincelles. Quelques instants plus tard, les flammes jaillissaient de nouveau. Il s’assit sur l’un des bancs qui bordait le foyer, et soupira en s’étirant.

— « Belle soirée pour un feu de camp n’est-ce pas ? »

Il l’observa un instant, avant de se pencher en avant.

— « Vous n’êtes pas du coin, je me trompe ? » Un sourire. « Cela se voit à votre façon d’être émerveillée par ce qui nous entoure. On en vient parfois à s’habituer, même si quelques secondes à contempler le lac peuvent ramener n’importe qui à la beauté du lieu. »

Ça et le fait que ni sa tenue, ni sa coiffure ne s’apparentait à quoi que ce soit que l’on puisse trouver sur les terres du Lac Bleu. À son regard et en imaginant la tête que son professeur de bienséance aurait s’il le voyait ici et maintenant, il s’éclaircit la gorge.

— « En ce qui me concerne, je m’appelle Nim, Nim Sharuum. J’ai dix-sept ans révolus et en dehors de mes études, je bricole ici ; j’essaye d’inventer quelque chose d’utile, qui me permettra de… Enfin, quelque chose d’utile. Pour l’instant, j’ai beaucoup de bricolages, peu d’utile. Mais j’ai du temps, et de l’énergie à revendre, donc je ne désespère pas. »

Le bois craqua, et du bout du pied, il repoussa une des bûches qui tentait de rouler hors du cercle.

— « Et vous ? Parlez moi un peu de vous. Ce n’est pas si souvent que j’ai l’occasion de parler avec autre chose que des Magiciens, entre les cours, mon atelier, le lac… »

Tout en l’écoutant, il se redressa pour aller chercher dans un panier quelques légumes à faire cuire au-dessus du feu. Il enroba une pomme de terre dans une feuille de palmier et la glissa sous les cendres. À défaut d’être le meilleur des hôtes, il connaissait quelques astuces en cuisine et comptait bien lui faire découvrir les spécialités du coin.

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Lun 16 Juil 2018, 15:22

Spécialités :
- Agilité : 8
- Force : 7
- Charisme : 5
- Intelligence : 9
- Magie : 10

Physique : Elle possède un grand manteau blanc, avec des bottes en cuir marrons. Ces cheveux sont argentées et détachées dans son dos. Elle possède un petit poignard près de sa cuisse.

Pouvoirs :
- Qyndily Mantris - Ramav [Foudre]
- Qyndily Aenör - Sowo [Air]
- Insensibilité à la magie noire et blanche
- Télékinésie
- Soigner les blessures
- Lire l'avenir



Atheria était assez perturbée par cette nouvelle rencontre. C’était la première fois qu’elle allait vers une personne, qu’elle entamait une conversation afin de créer un lien ou un semblant de conversation sociale. Elle n’avait pas l’habitude de parler à tout le monde, elle ne faisait pas grandement confiance en dehors de sa famille. Elle avait peur que tout le monde soit son ennemi, comme la Reine des Lyrienns voulait absolument tuer la vérité et donc les personnes qui propageaient cette vérité. La jeune femme voulait se faire petite, passer inaperçue pendant qu’elle essaya de retrouver sa famille. Mais était-ce une bonne solution ? Ne serait-il pas mieux de prouver sa force devant la reine au lieu de se cacher et d’attendre le bon moment ? Elle haussa les épaules furtivement avant de revenir sur la situation avec le jeune homme. Il était toujours à terre et elle se demandait pourquoi il tardait à se relever. Avait-il été blessé par son invention ? Qu’est qu’elle devait faire au juste dans ces moments précis ?

Puis, cette même personne lui prit la main doucement avant d’enlever toute la poussière accumulée lorsqu’il était à même le sol. L’homme était de la même taille que la jeune femme, voir un peu plus petit. Il avait des yeux bleus comme le lac scintillant et ses cheveux clairs avaient une drôle de forme. Atheria ne put détacher son regard sur ses cheveux en bataille. Elle ne put s’empêcher de rire en les fixant encore une fois. Enfin, elle essaya de se retenir un minimum, pour ne pas l’humilier et pour être respectueuse envers lui. Elle se retient franchement en essayant de se pincer les cuisses pour créer de la douleur. Elle essaya aussi de penser à autre chose et de regarder ailleurs pour ne pas empirer la situation. Au bout de quelques minutes, elle put atténuer le fou rire qui était en elle. En même temps, elle écouta le récit du jeune homme. L’homme avait failli créer quelque chose d’exceptionnelle, mais la pauvre Atheria ne comprenait rien du tout au terme qu’il employait. Elle n’avait pas l’habitude de parler dans un langage aussi complexe et pointu. Mais elle ne pouvait pas tout connaitre de ce monde et ces spécificités. Elle lui sourit car il était vraiment gentil avec elle, et elle aimait ça dans un certain sens.

L’homme lui proposa de l’accompagner autour d’un repas. Elle fut surprise : « Avec plaisir ! Cela fait bien longtemps que je n’ai pas mangé avec une personne. Cela ne me ferait pas de mal, d’avoir un peu de compagnie. Hihi ! » Elle arbora un jolie sourire, qui était extrêmement sincère pour une fois. Elle pouvait se comporter comme elle le voulait, et de ne pas feindre le contraire. Elle le suivit dans la grange, et elle le regarda ramasser ses affaires en usant de son pouvoir. Hum. Ce n’était pas un humain pensa-t-elle subitement. Il créa peu de temps après une sphère lumineuse pour me guider à travers tout ce bazar. Une fois arrivée, un feu de camp était prêt pour nous, comme par magie. Elle l’amusa, mais elle se sentait bien auprès de cette personne. C’était un peu bizarre … Elle n’avait jamais connu ce genre de relation, elle ne connaissait pas le terme « ami » ou même « compagnon ». C’était une grande découverte, et elle n’allait pas passer cette chance. Elle sourira et joua avec le feu avant de répondre à ses interrogations. « Non tu as parfaitement raison. Je me suis retrouvée ici par le plus grand des hasards. On va dire qu’une grande personne s’est jouée de nous et je me suis retrouvée sur le continent naturel au lieu d’être sur le continent dévasté. Mais ça n’est pas plus mal, je trouve. Je découvre de nouveaux paysages et de nouvelles personnes au cours de ma route. Oh, moi c’est Atheria Blaise, ravie de te rencontrer en ce jour. Bah euh moi, je ne fais rien de spécial dans ma vie, je voyage pour l’instant et j’attends quelques chose … »

Elle n’osait pas en lui dire plus, car il pourrait se retrouver dans une guerre qui n’est pas la sienne et elle n’aimait pas embarquer des personnes inconnues. Elle serra un peu de ses genoux, avant qu’entendre la suite de la conversation. Le terme « Magicien » tilta dans son esprit et se releva doucement. « Attends ! Tu es en train de me dire que je me trouve sur le territoire des magiciens et que tu es un magicien ?? Oh mon dieu, ce n’est pas bon ça, vraiment pas bon pour moi ça ! Faut que je parte d’ici ! Je ne peux pas rester ici, c’est trop dangereux ! Sinon je pourrais piquer une crise… » Atheria n’avait pas envie de devenir une furie sur le territoire des magiciens, car leur loi n’était pas très sympathique pour ceux qui étaient hostiles. Elle fallait qu’elle se calme et rapidement. Elle s’éloigna rapidement de Nim et se mit en boule pour calmer un peu son élément et son fichu caractère.


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