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 | Description des Terres de Melohorë |

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Mitsu
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◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Dim 10 Juin 2018, 22:13


Image réalisée par Redbeatha

Les Terres de Melohorë


Les Terres de Melohorë sont un havre de paix sur le Continent dit « Mystérieux ». Auparavant territoire neutre, les Ygdraë l’annexèrent au début de l’Ère de la Conciliation, quittant leur ancienne cité : Earudien, maintes fois détruites par les sombres desseins de certains. Aujourd’hui, Melohorë semble fournir la protection adéquate à ses habitants. Outre le fait que le territoire est particulièrement vaste, la nature y est omniprésente et très peu domptée, fait qui procure aux voyageurs non habitués de nombreuses difficultés que le peuple de la forêt n’a pas. En effet, les Ygdraë se déplacent rapidement et agilement entre les feuillages, comme aidés par les Ætheri à chacun de leurs pas. Les arbres et les différentes plantes présentes semblent communiquer entre eux et les grands frênes, chênes, séquoias et cyprès sont de loin les maîtres des bois. Sur les Terres de Melohorë, l’équilibre règne, une harmonie apaisante pour ceux qui y vivent et pour les races proches de leur environnement naturel. La biodiversité y est riche et la beauté emblématique du paysage. Pourtant, la nature peut se montrer hostile envers ceux qui ne la comprennent pas, qui ne la ressentent pas. Pire, elle est capable de tuer les êtres qui auraient à l’idée de piétiner le sanctuaire qu’elle a mis si longtemps à construire. Les Terres de Melohorë sont ainsi protégées de plusieurs façons : par la flore, par les Ygdraë eux-mêmes et, enfin, par les Braskä.

Il existe, au cœur des Terres de Melohorë, plusieurs petits villages, le plus souvent entourés de champs aux teintes jaunes et orangées. Les Ygdraë ne se servent pas d’êtres vivants pour construire leurs maisons. Ainsi, le bois n’est jamais utilisé, du moins, pas s’il doit être coupé. Cela serait vu comme une offense à la nature. De ce fait, la plupart des habitations sont en pierres. Pour autant, le peuple n’a rien de rustique, les connaissances de ce dernier lui permettant d’entreprendre des travaux mêlant habilement les éléments et les matériaux pour donner de somptueuses créations aux détails raffinés et se fondant parfaitement à la nature. Ainsi, de manière générale, le voyageur inexpérimenté remarque un village surtout à cause du bruit des poules et des chiens qui s’y trouvent. Si ces derniers n’existaient pas, sans doute passerait-il devant l’habitat elfique sans s’apercevoir de sa présence. Élément caractéristique également : les villages ont souvent été construits aux abords des ruisseaux ou des nombreuses rivières qui sillonnent Melohorë. On trouve plusieurs petites cités sur les Terres elfiques, comme par exemple Droskir, Iräel, Idraïl, Nyë ou encore Thalyä. La capitale, Dhrosca, est particulièrement protégée du fait de la présence des Löth et il est très rare pour un étranger de pouvoir y pénétrer. Des exceptions sont possibles mais sous haute surveillance et pour une bonne raison. Les Ygdraë ne prennent pas la protection du peuple à la légère et puisque certains Löth sont possiblement des Yggdrasil, la mort du perturbateur peut être vue comme une possibilité, bien que la race soit, de base, pacifique et qu'elle cherche toujours à régler les difficultés autrement que par la violence.

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Mitsu
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◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Dim 10 Juin 2018, 22:14



Informations


Qui peut fouler le territoire ? : Depuis l'Ère de la Conciliation, les Ygdraë sont extrêmement méfiants envers les étrangers. Ainsi, si, en théorie, n'importe quel individu peut fouler les Terres de Melohorë, celui-ci serait bien mal avisé de se croire seul. Les Ygdraë savent tout ce qu'il se passe chez eux car la Nature les prévient, car les Braskä et les Enök veillent. De ce fait, le moindre faux pas, la moindre offense, suffit à provoquer la réaction du peuple. Cette réaction n'est, souvent, que très peu violente. Pour autant, elle est ferme. Si les Ygdraë chercheront à discuter, il ne faut pas se méprendre : le peuple est assez intelligent pour comprendre quand on lui ment, assez fort pour repousser n'importe quel envahisseur. La nature est reine sur les Terres de Melohorë et particulièrement encline à défendre ceux qui la chérissent. Plus un étranger s'approchera de la capitale, plus il sera surveillé, voire sommé de bien vouloir faire demi-tour.

Niveau de dangerosité :
■■□□□□□□□□ : Les Terres de Melohorë ne sont pas un endroit dangereux pour les Ygdraë qui y vivent, bien au contraire. Il y fait bon vivre et le climat est favorable à une vie riche et paisible. Pour autant, les choses sont légèrement différentes pour les étrangers, surtout ceux qui foulent le sol des plaines et forêts dans de mauvaises intentions. Les Elfes ont beau être bénéfiques, ils savent également se défendre. Certains maléfiques finissent en prison ou assassinés par la nature, très peu encline à pardonner les écarts de conduite.

Saisons :
Aëril : Aëril commence et se termine avec une mousson. Le climat est à la fois venteux, chaud et humide pendant quelques lunes avant de se transformer progressivement pour devenir plus doux. C'est une période pendant laquelle la Nature est vénérée, sous toutes ses facettes, clémente comme colérique, jusqu'à la seconde mousson qui amène la sécheresse.
Eliël : Eliël correspond à l'hiver. La Nature s'endort pour revêtir un blanc manteau sur lequel se dessinent les formes des branches dénudées. Raanu est particulièrement priée durant cette période que la plupart des Ygdraë passent à étudier.
Liraën : Liraën est, de loin, la saison la plus agréable. Les Ygdraë y font renaître le printemps, un printemps qui devient de plus en plus chaud et ensoleillé. Particulièrement importante, elle est la plus longue et celle pendant laquelle se déroule un grand nombre de cérémonies et de festivités. Estella est vénérée, ainsi que beaucoup d'autres Ætheri. Un nombre non négligeable d'Ygdraë naissent durant cette période, comme si le froid d'Eliël rapprochait les corps.

Langues : Les langues des Ygdraë est l'Hyriël. Pour autant, le peuple est capable de parler différents dialectes et s'adapte, de ce fait, aux étrangers qui foulent les Terres de Melohorë en paix. Les Cyraliel ne manqueront cependant pas de faire comprendre à leurs interlocuteurs à quel point ils sont peu cultivés si ces derniers sont incapables de parler l'Hyriël.

Économie : Sur les Terres de Melohorë se trouve une partie de l'économie des Ygdraë. Aussi, il n'est pas rare pour un promeneur de rencontrer quelques ruches, parfaitement alignées. Le peuple de la forêt cultive en effet le miel. Dans les parties de plaines, de grands champs s'étendent à perte de vue. Beaucoup de céréales sont plantées et récoltées mais la couleur dominante reste le jaune, représentant les champs de tournesols et de colza. La zone forestière comporte beaucoup d'arbres mais surtout des noisetiers, reconnaissables à leurs feuilles dentelées. Aux abords des villages présents ici et là, il est possible d'entendre des poules et des chiens. Le plus souvent, les petites cités sont entourées de groseilliers qui en colorent les abords lorsque la saison des groseilles est arrivée.

Monnaies : Les Ygdraë utilisent les pièces d'or et d'argent.

Religions : Bien que vouant un véritable culte à la Nature, les Ygdraë sont de fervents adeptes d'Estella et de Raanu. Il n'est d'ailleurs pas rare de croiser des sculptures un peu particulières servant à vénérer les deux Déesses. Il s'agit de constructions en bois auxquelles sont accrochées des carillons qui émettent un son grave, aigu ou doux selon les caprices du vent. Passer en dessous de la construction est considéré comme une offense aux Divins, signe d'une malédiction à venir, malédiction qui se réalise le plus souvent. Des temples plus imposants se trouvent éparpillés sur les Terres de Melohorë, le plus souvent construits de façon à se fondre presque dans la végétation. Enfin, Yol’vaëch ou « Le Palais des Valeureux », est un lieu éminemment sacré et protégé qu'aucun étranger ne peut approcher.

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