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 | Déclaration de compagnon | Du 03/08/2021 au 02/10/2023 |

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Mitsu
♚ Fondatrice ♔

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◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Dim 05 Jan 2020, 11:52



Déclaration de compagnon


Ce sujet regroupe vos gains de compagnon, d'où qu'ils proviennent (intrigues, événements, concours etc). Ici, vous posterez les compagnons que vous avez gagné. Vous devrez remplir le formulaire et aller chercher le code de la fiche de compagnon qui correspond à la fiche de votre personnage afin de le remplir. Vous posterez ensuite deux fois : une fois pour que la fiche de compagnon soit visible et donc lisible et une fois sous la balise code afin que nous puissions placer ledit compagnon directement dans votre fiche.

Étant donné le mode de validation, j'ai décidé de fusionner les deux déclarations de compa vu que ça n'a plus aucun intérêt de séparer Vanille et moi.

Code:
[b]Lien du ou des sujets[/b] : Lien de votre message ; utilisez le (#) en haut à gauche de votre message pour obtenir l'url exacte.
[b]Gains[/b] : Le ou les gains que vous avez gagné
[b]Lien vers sa fiche[/b] : Lien vers la fiche de présentation.

[b]Statut[/b] : Ne pas remplir. Réservé à l'administration.


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Kaahl Paiberym
~ Sorcier ~ Niveau VI ~

~ Sorcier ~ Niveau VI ~
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◈ YinYanisé(e) le : 25/06/2015
◈ Activité : Professeur
Kaahl Paiberym
Mar 03 Aoû 2021, 20:03

Yo  | Déclaration de compagnon | Du 03/08/2021 au 02/10/2023 | 2289842337

Ce serait juste pour remplacer la fiche d'Ilias dans ma fiche s'il vous plaît.

Validation - Oky by Mancy nastae

Ilias Olivarius Paiberym

Nom : Paiberym
Prénoms : Ilias Olivarius
Surnom : Ili
Sexe : Masculin
Titre : Élu des Portes
Taille : Adulte, 1m80
Âge apparent : Enfant, moins de 11 ans
Apparences : Enfant - Adolescent - Adulte
Ère de naissance : L'Ère de la Conciliation
Race : Magicien
Métier : X

Niveau : I (Niveau I à partir de 1287 points)

Armes :  
- Une rapière
- Un arc

Spécialités :
- Agilité : 5
- Force : 5
- Charisme : 4
- Intelligence : 5
- Magie : 10

Pouvoirs :
- Umbra in Lucem (Sana)
- La Valse Créatrice
- La Magie des Pentacles
- Contrôle des émotions
- Empathie

Gain de niveau 2
- X

Gain de niveau 3
- X

POUVOIRS
- X

ARMES
- X

ARTEFACTS
- X

~ Formes de magie
- La Magie Bleue
- La Magie de la Lumière

~ Patrimoine et réputation
- X

~ Intrigue
- L'impossibilité pour quiconque de trouver le secret énoncé : Nous (Ilias et Sjar) sommes frères.

Particularité : C'est un enfant adopté, fils d'Ësse'Aellun. Il fera partie de la Maison Sahwelia chez les Enfants de Yanna.

Physionomie : Jadis, les cheveux de mon fils étaient d’une couleur bleutée. Bleus ternes avant ses quatorze ans, la teinte s’est ravivée lorsque l’adolescence l’a enserré et que sa magie a commencé à se développer. Néanmoins, ce qui aurait dû se maintenir dans les tons azurés, notamment du fait de l’Eau, s’est peu à peu changé en ciel grisonnant, comme si cette même Eau menaçait d’inonder le monde sous une pluie torrentielle, tout droit descendue des cieux et de la colère de Lyë. Ce qui ne changea jamais, malgré les années, est la couleur de ses yeux : un bleu profond, clair, perçant parfois. Si, enfant, la discrétion le tint à l’écart des regards curieux, en grandissant, une aura à la fois studieuse et fantasque commença à se former autour de lui. Son style vestimentaire, malgré son évolution, demeura le même, avec un goût prononcé pour les couleurs claires et les matières douces. Adulte, du fait de sa morphologie, il devint bien plus élégant et élancé, comme si une certaine grâce s’était progressivement installée durant sa croissance.  

Psychologie : Je pense que les préférences de mon fils n’ont jamais changé. Ainsi, il apprécie toujours les mêmes endroits, ceux emplis de nature, avec de l’eau et sans autres bruits que ceux de la faune et de la flore. Il a horreur des sons stridents, de ce qui lui agresse les tympans. C’est exactement la même chose pour sa vue. Toutes les teintes trop vives le mettent mal à l’aise. Sans doute est-ce le lot quotidien de tous les hypersensibles. De cette façon d’être, le mode de vie d’Ilias s’est développé. Il ne côtoie pour ainsi dire que les individus calmes, comme lui, même si je sais qu’il possède un monde à lui et des fantasmes et des rêves à profusion. C’est une scientifique dans l’âme mais pas pour le seul plaisir de la science. Sans doute a-t-il en tête de faire de ses rêves des réalités, et je ne peux que l’y encourager. Il est gentil, empathique, cette dernière caractéristique n’étant pas sans danger. À force de s’inquiéter pour les autres, il a fini par développer une forme d’anxiété qui, heureusement, s’est atténuée durant sa croissance, au fur et à mesure qu’il a été capable de faire face. Il a toujours été timide, comme s’il préférait d’abord observer avant d’accorder sa confiance et de sortir de son cocon. Il aime écrire des histoires, dessiner des croquis, rédiger un cahier de bord et se cultiver dans les différentes sciences. Il a un amour prononcé pour la médecine, qu’il a décidé de pratiquer en devenant adulte, en plus de ses autres activités. Il adore les serpents et, bien qu’il ne soit pas réellement mon fils, a hérité de ma minutie et de mon goût pour l’ordre et la propreté. Il n’a aucune passion pour les activités physiques.    

Histoire : Il y avait de l’agitation, ce qui me sortit de ma sieste. Je m’étais endormie à côté de Rosalie, partageant avec elle la couverture douce qui lui avait été récemment offerte. Le nombre d’enfants au château Paiberym ne cessait de se multiplier. Depuis que Kaahl avait décidé d’adopter, Gustine courrait partout, suivie de près par Cendre qui secondait la vieille Magicienne dans sa tâche lorsqu’elle n’était pas en train d’étudier. Même si j’avais une mission spécifique, je ne pouvais pas ignorer les autres bébés. Ils étaient tellement mignons. Aussi, je me plaisais à égayer leur quotidien, à tous. Ils grandiraient sans doute ensemble et s’ils étaient heureux, Rosalie le serait davantage. Je m’approchai du bambin. C’était le quatrième. Le Baron était déjà reparti mais avait chargé les deux Magiciennes de prendre le relai et d’installer l’enfant correctement. Il ressemblait étrangement à Lucius. La seule différence était leurs yeux, verts pour l’un, bleus pour l’autre. J’étais curieuse et il me tardait d’en savoir plus sur ce petit être. Il me suffisait, pour ça, d’écouter les conversations entre Cendre et Gustine. « C’est vraiment malheureux. » commenta la vieille Magicienne en regardant le bébé d'un air navré. « Qu’est ce qui est malheureux ? » Cendre n’était pas très intelligente. Elle avait du mal à faire les liens logiques entre les événements et il valait mieux lui préciser sa pensée. « Le fait qu’il y ait des enfants qui soient apparus comme ça, de nulle part. Ça a vraiment gonflé le nombre d’orphelins. Ilias en fait partie, je ne sais pas si Kaahl te l'a dit. » « Non je ne savais pas. En même temps, si jamais ça m’arrivait, je ne pourrais pas le garder. Enfin… ce serait tellement soudain… » Gustine sourit à la blonde. « C’est vrai. Tout le monde ne peut pas se permettre de garder un enfant apparu aussi soudainement. C’est un gros changement de vie mais quand même... Ah la la, j'espère qu'ils trouveront tous des parents adoptifs. » « Oui, moi aussi. Je me demande comment ça se fait… Je veux dire, c’est vraiment mystérieux. » Je savais que ce n’était pas un événement isolé. Rosalie était apparue ainsi, sous le sapin du château. C’était le cas d’Ilias apparemment. Ilias. Je me mis sur son torse, debout, et lui fit un petit geste de la main qui provoqua un sourire sur son visage. Il y avait beaucoup de rumeurs, notamment relayées par Gustine quand elle invitait des amies à prendre le thé. Apparemment, des Humains étaient apparus de nulle part à Haute Terre, des Humains avec des ailes. J’avais vraiment envie de voir ça, même si ma magie ne fonctionnait pas à leur contact. C’était curieux.

Cendre souleva le couffin dans lequel était installé Ilias pour l’amener dans une grande chambre à l’étage. J’étais dedans et dus me tenir pour ne pas tomber. Finalement, je choisis de m’asseoir sur le ventre du bébé. Quelqu’un avait dû voir le petit garçon sous son sapin et l’amener à l’orphelinat, incapable de s’en occuper. « C’est peut-être un Æther. » supposa Gustine après un petit silence. « J’ai vu beaucoup de choses dans ma vie mais ça… Enfin, de toute façon, une enquête va sans doute être menée et nous saurons bien vite le fin mot de cette histoire. » Alors que nous passions près d’un buffet, je distinguai Odile. La Fae ne me voyait pas. J’avais déjà essayé de prendre contact mais elle n’avait pas gardé son âme d’enfant. Il m’était également difficile de la distinguer. Les adultes ne la distinguaient pas non plus. Elle était discrète et ne parlait pour ainsi dire jamais. Elle regarda Ilias avec intérêt, son corps en forme d’étoile scintillant doucement. « Peut-être que ce sont des enfants d’Ësse’Aellun. » « Ësse’Aellun ? » Le Dieu n’était pas très connu encore. Gustine en savait beaucoup sur lui pour s’être rendue à Boraür et avoir développé une véritable passion pour lui. « C’est l’Æther de la famille. À Boraür il y a beaucoup de symboles qui lui sont attachés et le sapin en fait partie. C’est pour ça que je dis ça, bien que ça m'étonne qu'il puisse employer ce genre de méthodes. Tu devrais venir avec moi un jour. J’ai vraiment envie d’y retourner. Je devrais en parler à Kaahl quand il reviendra. Ça serait bien pour les enfants d’y aller avant qu'ils ne commencent leur scolarité ou plus tard, pendant les vacances. Tout le monde est tellement gentil là-bas ! » La vieille Magicienne avait les yeux qui brillaient. Elle adorait l’endroit et son amour transparaissait. « J’aimerais bien y aller si Kaahl y va. » Je savais que Cendre ressentait une sorte d’attachement démesuré pour le Baron, un attachement qui n’était pas réciproque. Comme les adultes ne me voyaient pas, j’assistais souvent à des scènes amusantes. Lorsque la jeune femme était là, Kaahl se montrait plus prudent. Il vérifiait méticuleusement que la voie était libre avant de se rendre dans telle ou telle pièce. Dès qu’il entendait Cendre au loin, il faut dire qu’elle n’était pas discrète, il se débrouillait pour partir faire quelque chose. Je la trouvais attendrissante, même si je comprenais que son côté petite sœur collante puisse faire fuir n’importe qui. « Oh je ne sais pas, mon petit. Le Baron m’a prévenue qu’il aurait beaucoup de choses à faire prochainement et qu’il ne pourrait passer que de temps en temps. » « Ah. » Sa réaction montrait sa déception. Je souris. Peut-être qu’il finirait par l’aimer, même si je sentais qu’il cachait quelque chose. J’étais partie du principe que ça ne me regardait pas. Tant que son amour pour Rosalie était authentique, peu importe ce qu’il faisait en dehors, ce n’était pas grave. Cet amour était authentique. Quand il posait les yeux sur elle, il semblait clair à tout le monde qu’il en était fou. La tendresse transparaissait dans son regard. Il ne lui voulait que du bien et, en tant que Lumia, ça me suffisait amplement.

Les grandes personnes continuèrent à parler, tout en installant la chambre. Gustine fit démarrer un objet magique produisant une musique entrainante afin de se donner davantage de motivation. J’aimais vivre ici. Mon attention se reporta sur l’enfant. Je me demandais ce qu’il deviendrait plus tard. Serait-il un scientifique ? Un guerrier ? Un sportif ? C’était difficile à dire mais j’avais un temps considérable devant moi pour imaginer tous les possibles. Je m’allongeai sur son ventre, fixant sa bouille. Lui aussi me regardait. Il devait se demander qui j’étais. « Bonjour Ilias. Tu as dû vivre pleins d’aventures avant de te retrouver ici. Ne t’inquiète pas. Ce n’est pas parce que les gens chez qui tu es apparu ont préféré te confier à un orphelinat que tu n’es pas digne d’être aimé. Ils ne pouvaient simplement pas s’occuper de toi. Maintenant que tu es ici, tu vas voir, ça va être génial. Il y a plein d’enfants, comme toi. Il y a Rosalie, c’est la petite fille dont je m’occupe. Elle est gentille. Elle a de jolis yeux bleus, un peu violets et elle aime bien s’agripper aux tissus. Il y a Lucius aussi. Ce qui est drôle c'est que vous avez un petit air de famille tous les deux. » Je réfléchis un instant. Ce n’était pas possible. Je savais que Lucius était le fils de Kaahl. Je l’avais vu, le jour où cette femme était venue le lui confier. Nous autres les Lumias, pouvions avoir accès à beaucoup d’informations. C’était une aubaine d’être invisible dans certains cas. « Il raffole de sa peluche dragon. Il y a Justinien aussi. Il pleure beaucoup. Il a été adopté, comme toi, à l’orphelinat. De ce que j’ai compris, quelqu’un l’a trouvé dans un parc, au milieu de vêtements d’adulte. » Je souris à l’enfant. Avec mes joues roses, j’avais toujours bonne mine. « Tu vas voir, tu vas être bien ici. » lui redis-je doucement. « Tu auras plein de jouets, des frères et sœurs avec qui grandir et t’épanouir. Je serai là aussi. » Quoi de mieux pour rendre un Lumia heureux que de le placer dans une famille nombreuse ? Je n’avais aucune idée du nombre d’enfants que le Baron voulait adopter. S’il continuait sur cette lancée, il y aurait une dizaine de bambins ici prochainement. Il n’en avait pas parlé de façon explicite. Il avait juste confié son désir d’adoption et, depuis, il avait pris contact avec l’orphelinat du Duché. « Ça te dit de jouer à un jeu ? » lui demandai-je. Il ne pouvait pas répondre parce qu’il était trop petit mais j’étais certaine qu’il aimerait. Je concentrai ma magie pour faire apparaître des petites formes plus ou moins bien réussies qui se déplacèrent doucement devant ses yeux. Ses mains gesticulèrent pour essayer de les attraper.



Code:
<div id="wrappper"><div class="titreprez cellule">Ilias Olivarius Paiberym</div>
<div class="cellule"><img src="https://www.zupimages.net/up/21/29/30ap.png" style="float:right;padding-left:5px" />[b]Nom[/b] : Paiberym
[b]Prénoms[/b] : Ilias Olivarius
[b]Surnom[/b] : Ili
[b]Sexe[/b] : Masculin
[b]Titre[/b] : Élu des Portes
[b]Taille[/b] : Adulte, 1m80
[b]Âge apparent[/b] : Enfant, moins de 11 ans
[b]Apparences[/b] : [url=https://zupimages.net/up/19/52/z7rp.bmp]Enfant[/url] - [url=https://zupimages.net/up/21/31/hhp2.bmp]Adolescent[/url] - [url=https://www.zupimages.net/up/21/29/30ap.png]Adulte[/url]
[b]Ère de naissance[/b] : L'Ère de la Conciliation
[b]Race[/b] : Magicien
[b]Métier[/b] : X

[b]Niveau[/b] : I (Niveau I à partir de 1287 points)

[b]Armes[/b] :  
- Une rapière
- Un arc

[b]Spécialités[/b] :
- Agilité : 5
- Force : 5
- Charisme : 4
- Intelligence : 5
- Magie : 10

[b]Pouvoirs[/b] :
- Umbra in Lucem (Sana)
- La Valse Créatrice
- La Magie des Pentacles
- Contrôle des émotions
- Empathie

[b]Gain de niveau 2[/b]
- X

[b]Gain de niveau 3[/b]
- X

[b]POUVOIRS[/b]
- X

[b]ARMES[/b]
- X

[b]ARTEFACTS[/b]
- X

[b]~ Formes de magie[/b]
- La Magie Bleue
- La Magie de la Lumière

[b]~ Patrimoine et réputation[/b]
- X

[b]~ Intrigue[/b]
- L'impossibilité pour quiconque de trouver le secret énoncé : Nous (Ilias et Sjar) sommes frères.

[b]Particularité[/b] : C'est un enfant adopté, fils d'Ësse'Aellun. Il fera partie de la Maison Sahwelia chez les Enfants de Yanna.

[b]Physionomie[/b] : Jadis, les cheveux de mon fils étaient d’une couleur bleutée. Bleus ternes avant ses quatorze ans, la teinte s’est ravivée lorsque l’adolescence l’a enserré et que sa magie a commencé à se développer. Néanmoins, ce qui aurait dû se maintenir dans les tons azurés, notamment du fait de l’Eau, s’est peu à peu changé en ciel grisonnant, comme si cette même Eau menaçait d’inonder le monde sous une pluie torrentielle, tout droit descendue des cieux et de la colère de Lyë. Ce qui ne changea jamais, malgré les années, est la couleur de ses yeux : un bleu profond, clair, perçant parfois. Si, enfant, la discrétion le tint à l’écart des regards curieux, en grandissant, une aura à la fois studieuse et fantasque commença à se former autour de lui. Son style vestimentaire, malgré son évolution, demeura le même, avec un goût prononcé pour les couleurs claires et les matières douces. Adulte, du fait de sa morphologie, il devint bien plus élégant et élancé, comme si une certaine grâce s’était progressivement installée durant sa croissance.  

[b]Psychologie[/b] : Je pense que les préférences de mon fils n’ont jamais changé. Ainsi, il apprécie toujours les mêmes endroits, ceux emplis de nature, avec de l’eau et sans autres bruits que ceux de la faune et de la flore. Il a horreur des sons stridents, de ce qui lui agresse les tympans. C’est exactement la même chose pour sa vue. Toutes les teintes trop vives le mettent mal à l’aise. Sans doute est-ce le lot quotidien de tous les hypersensibles. De cette façon d’être, le mode de vie d’Ilias s’est développé. Il ne côtoie pour ainsi dire que les individus calmes, comme lui, même si je sais qu’il possède un monde à lui et des fantasmes et des rêves à profusion. C’est une scientifique dans l’âme mais pas pour le seul plaisir de la science. Sans doute a-t-il en tête de faire de ses rêves des réalités, et je ne peux que l’y encourager. Il est gentil, empathique, cette dernière caractéristique n’étant pas sans danger. À force de s’inquiéter pour les autres, il a fini par développer une forme d’anxiété qui, heureusement, s’est atténuée durant sa croissance, au fur et à mesure qu’il a été capable de faire face. Il a toujours été timide, comme s’il préférait d’abord observer avant d’accorder sa confiance et de sortir de son cocon. Il aime écrire des histoires, dessiner des croquis, rédiger un cahier de bord et se cultiver dans les différentes sciences. Il a un amour prononcé pour la médecine, qu’il a décidé de pratiquer en devenant adulte, en plus de ses autres activités. Il adore les serpents et, bien qu’il ne soit pas réellement mon fils, a hérité de ma minutie et de mon goût pour l’ordre et la propreté. Il n’a aucune passion pour les activités physiques.    

[b]Histoire [/b]: Il y avait de l’agitation, ce qui me sortit de ma sieste. Je m’étais endormie à côté de Rosalie, partageant avec elle la couverture douce qui lui avait été récemment offerte. Le nombre d’enfants au château Paiberym ne cessait de se multiplier. Depuis que Kaahl avait décidé d’adopter, Gustine courrait partout, suivie de près par Cendre qui secondait la vieille Magicienne dans sa tâche lorsqu’elle n’était pas en train d’étudier. Même si j’avais une mission spécifique, je ne pouvais pas ignorer les autres bébés. Ils étaient tellement mignons. Aussi, je me plaisais à égayer leur quotidien, à tous. Ils grandiraient sans doute ensemble et s’ils étaient heureux, Rosalie le serait davantage. Je m’approchai du bambin. C’était le quatrième. Le Baron était déjà reparti mais avait chargé les deux Magiciennes de prendre le relai et d’installer l’enfant correctement. Il ressemblait étrangement à Lucius. La seule différence était leurs yeux, verts pour l’un, bleus pour l’autre. J’étais curieuse et il me tardait d’en savoir plus sur ce petit être. Il me suffisait, pour ça, d’écouter les conversations entre Cendre et Gustine. « [color=#ff3399]C’est vraiment malheureux.[/color] » commenta la vieille Magicienne en regardant le bébé d'un air navré. « [color=#3366ff]Qu’est ce qui est malheureux ?[/color] » Cendre n’était pas très intelligente. Elle avait du mal à faire les liens logiques entre les événements et il valait mieux lui préciser sa pensée. « [color=#ff3399]Le fait qu’il y ait des enfants qui soient apparus comme ça, de nulle part. Ça a vraiment gonflé le nombre d’orphelins. Ilias en fait partie, je ne sais pas si Kaahl te l'a dit.[/color] » « [color=#3366ff]Non je ne savais pas. En même temps, si jamais ça m’arrivait, je ne pourrais pas le garder. Enfin… ce serait tellement soudain…[/color] » Gustine sourit à la blonde. « [color=#ff3399]C’est vrai. Tout le monde ne peut pas se permettre de garder un enfant apparu aussi soudainement. C’est un gros changement de vie mais quand même... Ah la la, j'espère qu'ils trouveront tous des parents adoptifs.[/color] » « [color=#3366ff]Oui, moi aussi. Je me demande comment ça se fait… Je veux dire, c’est vraiment mystérieux.[/color] » Je savais que ce n’était pas un événement isolé. Rosalie était apparue ainsi, sous le sapin du château. C’était le cas d’Ilias apparemment. Ilias. Je me mis sur son torse, debout, et lui fit un petit geste de la main qui provoqua un sourire sur son visage. Il y avait beaucoup de rumeurs, notamment relayées par Gustine quand elle invitait des amies à prendre le thé. Apparemment, des Humains étaient apparus de nulle part à Haute Terre, des Humains avec des ailes. J’avais vraiment envie de voir ça, même si ma magie ne fonctionnait pas à leur contact. C’était curieux.

Cendre souleva le couffin dans lequel était installé Ilias pour l’amener dans une grande chambre à l’étage. J’étais dedans et dus me tenir pour ne pas tomber. Finalement, je choisis de m’asseoir sur le ventre du bébé. Quelqu’un avait dû voir le petit garçon sous son sapin et l’amener à l’orphelinat, incapable de s’en occuper. « [color=#ff3399]C’est peut-être un Æther.[/color] » supposa Gustine après un petit silence. « [color=#ff3399]J’ai vu beaucoup de choses dans ma vie mais ça… Enfin, de toute façon, une enquête va sans doute être menée et nous saurons bien vite le fin mot de cette histoire.[/color] » Alors que nous passions près d’un buffet, je distinguai Odile. La Fae ne me voyait pas. J’avais déjà essayé de prendre contact mais elle n’avait pas gardé son âme d’enfant. Il m’était également difficile de la distinguer. Les adultes ne la distinguaient pas non plus. Elle était discrète et ne parlait pour ainsi dire jamais. Elle regarda Ilias avec intérêt, son corps en forme d’étoile scintillant doucement. « [color=#ff3399]Peut-être que ce sont des enfants d’Ësse’Aellun.[/color] » « [color=#3366ff]Ësse’Aellun ?[/color] » Le Dieu n’était pas très connu encore. Gustine en savait beaucoup sur lui pour s’être rendue à Boraür et avoir développé une véritable passion pour lui. « [color=#ff3399]C’est l’Æther de la famille. À Boraür il y a beaucoup de symboles qui lui sont attachés et le sapin en fait partie. C’est pour ça que je dis ça, bien que ça m'étonne qu'il puisse employer ce genre de méthodes. Tu devrais venir avec moi un jour. J’ai vraiment envie d’y retourner. Je devrais en parler à Kaahl quand il reviendra. Ça serait bien pour les enfants d’y aller avant qu'ils ne commencent leur scolarité ou plus tard, pendant les vacances. Tout le monde est tellement gentil là-bas ![/color] » La vieille Magicienne avait les yeux qui brillaient. Elle adorait l’endroit et son amour transparaissait. « [color=#3366ff]J’aimerais bien y aller si Kaahl y va.[/color] » Je savais que Cendre ressentait une sorte d’attachement démesuré pour le Baron, un attachement qui n’était pas réciproque. Comme les adultes ne me voyaient pas, j’assistais souvent à des scènes amusantes. Lorsque la jeune femme était là, Kaahl se montrait plus prudent. Il vérifiait méticuleusement que la voie était libre avant de se rendre dans telle ou telle pièce. Dès qu’il entendait Cendre au loin, il faut dire qu’elle n’était pas discrète, il se débrouillait pour partir faire quelque chose. Je la trouvais attendrissante, même si je comprenais que son côté petite sœur collante puisse faire fuir n’importe qui. « [color=#ff3399]Oh je ne sais pas, mon petit. Le Baron m’a prévenue qu’il aurait beaucoup de choses à faire prochainement et qu’il ne pourrait passer que de temps en temps.[/color] » « [color=#3366ff]Ah.[/color] » Sa réaction montrait sa déception. Je souris. Peut-être qu’il finirait par l’aimer, même si je sentais qu’il cachait quelque chose. J’étais partie du principe que ça ne me regardait pas. Tant que son amour pour Rosalie était authentique, peu importe ce qu’il faisait en dehors, ce n’était pas grave. Cet amour était authentique. Quand il posait les yeux sur elle, il semblait clair à tout le monde qu’il en était fou. La tendresse transparaissait dans son regard. Il ne lui voulait que du bien et, en tant que Lumia, ça me suffisait amplement.

Les grandes personnes continuèrent à parler, tout en installant la chambre. Gustine fit démarrer un objet magique produisant une musique entrainante afin de se donner davantage de motivation. J’aimais vivre ici. Mon attention se reporta sur l’enfant. Je me demandais ce qu’il deviendrait plus tard. Serait-il un scientifique ? Un guerrier ? Un sportif ? C’était difficile à dire mais j’avais un temps considérable devant moi pour imaginer tous les possibles. Je m’allongeai sur son ventre, fixant sa bouille. Lui aussi me regardait. Il devait se demander qui j’étais. « [color=#cc3399]Bonjour Ilias. Tu as dû vivre pleins d’aventures avant de te retrouver ici. Ne t’inquiète pas. Ce n’est pas parce que les gens chez qui tu es apparu ont préféré te confier à un orphelinat que tu n’es pas digne d’être aimé. Ils ne pouvaient simplement pas s’occuper de toi. Maintenant que tu es ici, tu vas voir, ça va être génial. Il y a plein d’enfants, comme toi. Il y a Rosalie, c’est la petite fille dont je m’occupe. Elle est gentille. Elle a de jolis yeux bleus, un peu violets et elle aime bien s’agripper aux tissus. Il y a Lucius aussi. Ce qui est drôle c'est que vous avez un petit air de famille tous les deux.[/color] » Je réfléchis un instant. Ce n’était pas possible. Je savais que Lucius était le fils de Kaahl. Je l’avais vu, le jour où cette femme était venue le lui confier. Nous autres les Lumias, pouvions avoir accès à beaucoup d’informations. C’était une aubaine d’être invisible dans certains cas. « [color=#cc3399]Il raffole de sa peluche dragon. Il y a Justinien aussi. Il pleure beaucoup. Il a été adopté, comme toi, à l’orphelinat. De ce que j’ai compris, quelqu’un l’a trouvé dans un parc, au milieu de vêtements d’adulte.[/color] » Je souris à l’enfant. Avec mes joues roses, j’avais toujours bonne mine. « [color=#cc3399]Tu vas voir, tu vas être bien ici.[/color] » lui redis-je doucement. « [color=#cc3399]Tu auras plein de jouets, des frères et sœurs avec qui grandir et t’épanouir. Je serai là aussi.[/color] » Quoi de mieux pour rendre un Lumia heureux que de le placer dans une famille nombreuse ? Je n’avais aucune idée du nombre d’enfants que le Baron voulait adopter. S’il continuait sur cette lancée, il y aurait une dizaine de bambins ici prochainement. Il n’en avait pas parlé de façon explicite. Il avait juste confié son désir d’adoption et, depuis, il avait pris contact avec l’orphelinat du Duché. « [color=#cc3399]Ça te dit de jouer à un jeu ?[/color] » lui demandai-je. Il ne pouvait pas répondre parce qu’il était trop petit mais j’étais certaine qu’il aimerait. Je concentrai ma magie pour faire apparaître des petites formes plus ou moins bien réussies qui se déplacèrent doucement devant ses yeux. Ses mains gesticulèrent pour essayer de les attraper.

<!-- NE PAS SUPPRIMER CETTE BALISE DIV A DROITE --></div></div>


Fiche : Ilias

Merci d'avance | Déclaration de compagnon | Du 03/08/2021 au 02/10/2023 | 943930617
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http://yinandyangpower.forumactif.com/t38028-kaahl-paiberym-elia
Shanxi
~ Ange ~ Niveau II ~

~ Ange ~ Niveau II ~
◈ Parchemins usagés : 873
◈ YinYanisé(e) le : 06/01/2019
◈ Âme(s) Soeur(s) : Qui ?
◈ Activité : Architecte [Rang II]
Shanxi
Mar 01 Fév 2022, 00:39

Lien du ou des sujets : [Q] - Il y a des histoires qui ne se couchent que sur un journal | Solo
Gains : Un compagnon (4*1800)
Lien vers sa fiche : Ici

Validation - Oky by Mancy nastae

Merci !  nastae

Lhænore Lyancith

Nom : Lyancith
Prénom : Lhænore
Surnom : Lhæna, Nora, ça dépend.
Sexe : Féminin
Taille : 1,70
Âge apparent : Une trentaine d'années.
Ère de naissance : Ère de la conciliation
Race : Vampire
Lignée : Gabor
Créateur : Eurielle Nadej [PNJ]
Métier : X

Niveau : I (Niveau I à partir de 474 points)

Armes :  
- Un couteau
- Un pique à viande

Spécialités :
- Agilité : 4
- Force : 4
- Charisme : 6
- Intelligence : 6
- Magie : 5

Pouvoirs :
- Aliénation
- Contemple ton ombre
- Le lien du sang
- Lire dans les pensées
- Régénération accrue

Gain de niveau 2
- X

Gain de niveau 3
- X

POUVOIRS
- X

ARMES
- X

ARTEFACTS
- X

~ Formes de magie
- Magie des Ténèbres
- Magie du Sang

~ Patrimoine et réputation
- X

Particularité : Est atteinte de myopathie depuis l'enfance.

Physionomie : Elle ne le porte pas sur elle. Sa silhouette est frêle, certes, mais comme n'importe quelle autre finalement, et même son teint de porcelaine ne saurait être un indicateur pour l'inconnu qui la regarde. Ce petit sourire qu'elle revêt - duquel elle vient de chasser une mèche de ses cheveux d'ébène - comme si elle attendait la chute d'une blague, ou simplement celle de la petite vieille à l'autre bout de la rue. Et l'avez-vous déjà vue sourire ou même rire quand cela arrive ? Vous savez, ce sourire de garce bien distinctif qu'une poignée d'entre nous porte si bien. Ces mêmes personnes qui vous poussent à tout remettre en question, lorsque vous posez une seconde fois les yeux sur leur visage pour voir un air faussement innocent couvrir leur moquerie honteuse. Et ceux qui trouvent leur bonheur dans l'intrusion de la psyché de ces personnes peu honorables sont bien pires. Comme Lhænore, par exemple. Ses petits yeux noisettes n'existent que pour entrer dans votre intimité. Heureusement, ce qu'elle y voit, elle ne le rapporte qu'à moi. Imaginez devoir ajouter le commérage à la longue liste de ses qualités. Cela ferait d'elle une personne exécrable.

Psychologie : S'il y a bien une chose sur laquelle Lhænore vous fera vous méprendre, malgré elle ou non, c'est cette audace caractéristique qui l'anime très probablement depuis qu'elle a arrêté de se baver dessus. Hélas, la petite vampire des mers a beau avoir grandi et être devenue une belle vampire des terres, elle manie malgré tout cette qualité comme un enfant manie un bâton dans une fourmilière. Beaucoup prennent alors son comportement pour de l'impertinence, d'autres l'auront même qualifiée de « petite garce effrontée ». Il n'y a pourtant aucune trace de rébellion dans son esprit. Elle connaît le respect, et elle sait à qui elle le doit. Certains ont d'ailleurs pu remettre son instinct d'auto-préservation en question, moi la première, lorsque je l'ai rencontrée. Lhænore a pourtant depuis maintes fois démontré qu'elle était suffisamment intelligente pour renoncer à son amour du choix et de la liberté pour son propre bien. Mourir une seconde fois juste parce que la tête de ce Sëhnvors de la lignée Jolan ne lui revenait pas serait quand même bien dommage, après tout le mal qu'elle s'était donné pour en arriver là.

Histoire:
Ere de la conciliation, Entrée n°7 :
Les jours se ressemblent tous. Rien ne change. Mon père continue de me dire qu’il va trouver une solution, mais il préfère mettre ses efforts à profit pour garder la face. Je suis tombée hier, juste devant lui. J’aurais pu l’empêcher bien sûr, mais je n’en avais pas envie. Non, je voulais percer cette petite bulle dans laquelle il s’était mis. Je voulais qu’il y fasse quelque chose. Il m’a relevée, avec l’aide de mon frère, et… c’est tout. Rien n’a changé. Il s’est passé qu’une journée depuis, bien sûr. Mais je le connais, s’il n’a pas cherché à y remédier depuis, c’est qu’il ne va pas le faire. Je réessaierai plus tard. Mon départ approche, et après ça, je serais seule.

Ere de la conciliation, Entrée n°36 :
C’est le grand jour. C’est aujourd’hui que je quitte ma famille. Ma sœur m’a confié qu’elle ne savait pas trop où aller, et qu’elle allait probablement commencer par les eaux proches de notre foyer. Elle m’a demandé si j’avais une destination en tête. Je pense qu’elle connaissait déjà ma réponse quand je la lui ai donnée, ou elle devait au moins s’en douter. Elle n’a pas eu l’air surprise en tout cas. De toute ma famille, je savais déjà que ce serait celle qui réagirait le mieux. Mon père, mon frère, ou même ma mère… Je ne sais pas ce qu’ils en auraient pensé au fond, mais je sais une chose : je n’ai pas besoin de connaître la réponse. Quelle qu’elle fut, je ne changerai pas d’avis. Je pars pour Amestris. Enfin, pas trop loin. Ansech, le sorcier qui prépare mes remèdes depuis des années m’a donné rendez-vous là-bas. Il pourra renflouer mes réserves pour mes voyages futurs, en espérant que les quelques fioles qui me restent suffiront le temps que je m’y rende.

Ere de la conciliation, Entrée n°37 :
Ce voyage commence décidément très bien. Ansech m’avait parlé du marais qui séparait Amestris du patelin dans lequel il veut que je le retrouve, mais je ne pensais pas que ce bourbier serait aussi grand. Tout s’y ressemble, c’est impossible de s’y retrouver. Il m’a dit que le village n’était qu’à quelques heures de marches de la ville. Soit il s’est bien foutu de moi, soit je suis perdue. Je ne sais pas quelle solution est la meilleure, vraiment.

Ere de la conciliation, Entrée n°44 :
Cela fait que quelques semaines que j’ai commencé à voyager, mais j’ai l’impression d’avoir déjà tout vu. Et mes jambes… Personne ne m’avait dit que ça faisait aussi mal. Je ne sais même plus d’où vient cette douleur, à force. Je préférais encore avoir mal, mais avoir ma queue. Là j’ai mal, et je me retrouve avec ces jambes faiblardes et inutiles. Je ne peux pas marcher trois heures sans qu’elles ne me fassent regretter l’eau. Enfin, aujourd’hui je dois rencontrer un médecin, un magicien. J’espère que ça se passera mieux qu’avec ces barbares d’Amestris. Il ne me resterait plus une écaille si je les avais écoutés.

Ere de la conciliation, Entrée n°188 :
Huit ans, huit ans sur cette foutue terre, et toujours rien ! A croire que personne ne l’a, cette solution. Je repense de plus en plus souvent à ce que m’a suggéré Ansech. Je commence à me dire qu’il a peut-être raison. J’ai épuisé toutes les solutions potentielles les plus simples. Aucun médecin ne pourra m’aider. Il faut que je sorte des sentiers battus. Je vais me rendre au Fjörd, et prier Aylidis une dernière fois de m’accorder mon souhait.





Code:
<div id="wrappper"><div class="titreprez cellule">Lhænore Lyancith</div>
<div class="cellule"><img src="https://zupimages.net/up/21/32/1s3w.bmp" style="float:right;padding-left:5px" />[b]Nom[/b] : Lyancith
[b]Prénom[/b] : Lhænore
[b]Surnom[/b] : Lhæna, Nora, ça dépend.
[b]Sexe[/b] : Féminin
[b]Taille[/b] : 1,70
[b]Âge apparent[/b] : Une trentaine d'années.
[b]Ère de naissance[/b] : Ère de la conciliation
[b]Race[/b] : Vampire
[b]Lignée :[/b] Gabor
[b]Créateur :[/b] Eurielle Nadej [[url=https://zupimages.net/up/22/05/bvxt.bmp]PNJ[/url]]
[b]Métier[/b] : X

[b]Niveau[/b] : I (Niveau I à partir de 474 points)

[b]Armes[/b] :  
- Un couteau
- Un pique à viande

[b]Spécialités[/b] :
- Agilité : 4
- Force : 4
- Charisme : 6
- Intelligence : 6
- Magie : 5

[b]Pouvoirs[/b] :
- Aliénation
- Contemple ton ombre
- Le lien du sang
- Lire dans les pensées
- Régénération accrue

[b]Gain de niveau 2[/b]
- X

[b]Gain de niveau 3[/b]
- X

[b]POUVOIRS[/b]
- X

[b]ARMES[/b]
- X

[b]ARTEFACTS[/b]
- X

[b]~ Formes de magie[/b]
- Magie des Ténèbres
- Magie du Sang

[b]~ Patrimoine et réputation[/b]
- X

[b]Particularité[/b] : Est atteinte de myopathie depuis l'enfance.

[b]Physionomie[/b] : Elle ne le porte pas sur elle. Sa silhouette est frêle, certes, mais comme n'importe quelle autre finalement, et même son teint de porcelaine ne saurait être un indicateur pour l'inconnu qui la regarde. Ce petit sourire qu'elle revêt - duquel elle vient de chasser une mèche de ses cheveux d'ébène - comme si elle attendait la chute d'une blague, ou simplement celle de la petite vieille à l'autre bout de la rue. Et l'avez-vous déjà vue sourire ou même rire quand cela arrive ? Vous savez, ce sourire de garce bien distinctif qu'une poignée d'entre nous porte si bien. Ces mêmes personnes qui vous poussent à tout remettre en question, lorsque vous posez une seconde fois les yeux sur leur visage pour voir un air faussement innocent couvrir leur moquerie honteuse. Et ceux qui trouvent leur bonheur dans l'intrusion de la psyché de ces personnes peu honorables sont bien pires. Comme Lhænore, par exemple. Ses petits yeux noisettes n'existent que pour entrer dans votre intimité. Heureusement, ce qu'elle y voit, elle ne le rapporte qu'à moi. Imaginez devoir ajouter le commérage à la longue liste de ses qualités. Cela ferait d'elle une personne exécrable.

[b]Psychologie[/b] : S'il y a bien une chose sur laquelle Lhænore vous fera vous méprendre, malgré elle ou non, c'est cette audace caractéristique qui l'anime très probablement depuis qu'elle a arrêté de se baver dessus. Hélas, la petite vampire des mers a beau avoir grandi et être devenue une belle vampire des terres, elle manie malgré tout cette qualité comme un enfant manie un bâton dans une fourmilière. Beaucoup prennent alors son comportement pour de l'impertinence, d'autres l'auront même qualifiée de « petite garce effrontée ». Il n'y a pourtant aucune trace de rébellion dans son esprit. Elle connaît le respect, et elle sait à qui elle le doit. Certains ont d'ailleurs pu remettre son instinct d'auto-préservation en question, moi la première, lorsque je l'ai rencontrée. Lhænore a pourtant depuis maintes fois démontré qu'elle était suffisamment intelligente pour renoncer à son amour du choix et de la liberté pour son propre bien. Mourir une seconde fois juste parce que la tête de ce Sëhnvors de la lignée Jolan ne lui revenait pas serait quand même bien dommage, après tout le mal qu'elle s'était donné pour en arriver là.

[b]Histoire[/b]:
[i]Ere de la conciliation, Entrée n°7 :
Les jours se ressemblent tous. Rien ne change. Mon père continue de me dire qu’il va trouver une solution, mais il préfère mettre ses efforts à profit pour garder la face. Je suis tombée hier, juste devant lui. J’aurais pu l’empêcher bien sûr, mais je n’en avais pas envie. Non, je voulais percer cette petite bulle dans laquelle il s’était mis. Je voulais qu’il y fasse quelque chose. Il m’a relevée, avec l’aide de mon frère, et… c’est tout. Rien n’a changé. Il s’est passé qu’une journée depuis, bien sûr. Mais je le connais, s’il n’a pas cherché à y remédier depuis, c’est qu’il ne va pas le faire. Je réessaierai plus tard. Mon départ approche, et après ça, je serais seule.

Ere de la conciliation, Entrée n°36 :
C’est le grand jour. C’est aujourd’hui que je quitte ma famille. Ma sœur m’a confié qu’elle ne savait pas trop où aller, et qu’elle allait probablement commencer par les eaux proches de notre foyer. Elle m’a demandé si j’avais une destination en tête. Je pense qu’elle connaissait déjà ma réponse quand je la lui ai donnée, ou elle devait au moins s’en douter. Elle n’a pas eu l’air surprise en tout cas. De toute ma famille, je savais déjà que ce serait celle qui réagirait le mieux. Mon père, mon frère, ou même ma mère… Je ne sais pas ce qu’ils en auraient pensé au fond, mais je sais une chose : je n’ai pas besoin de connaître la réponse. Quelle qu’elle fut, je ne changerai pas d’avis. Je pars pour Amestris. Enfin, pas trop loin. Ansech, le sorcier qui prépare mes remèdes depuis des années m’a donné rendez-vous là-bas. Il pourra renflouer mes réserves pour mes voyages futurs, en espérant que les quelques fioles qui me restent suffiront le temps que je m’y rende.

Ere de la conciliation, Entrée n°37 :
Ce voyage commence décidément très bien. Ansech m’avait parlé du marais qui séparait Amestris du patelin dans lequel il veut que je le retrouve, mais je ne pensais pas que ce bourbier serait aussi grand. Tout s’y ressemble, c’est impossible de s’y retrouver. Il m’a dit que le village n’était qu’à quelques heures de marches de la ville. Soit il s’est bien foutu de moi, soit je suis perdue. Je ne sais pas quelle solution est la meilleure, vraiment.

Ere de la conciliation, Entrée n°44 :
Cela fait que quelques semaines que j’ai commencé à voyager, mais j’ai l’impression d’avoir déjà tout vu. Et mes jambes… Personne ne m’avait dit que ça faisait aussi mal. Je ne sais même plus d’où vient cette douleur, à force. Je préférais encore avoir mal, mais avoir ma queue. Là j’ai mal, et je me retrouve avec ces jambes faiblardes et inutiles. Je ne peux pas marcher trois heures sans qu’elles ne me fassent regretter l’eau. Enfin, aujourd’hui je dois rencontrer un médecin, un magicien. J’espère que ça se passera mieux qu’avec ces barbares d’Amestris. Il ne me resterait plus une écaille si je les avais écoutés.

Ere de la conciliation, Entrée n°188 :
Huit ans, huit ans sur cette foutue terre, et toujours rien ! A croire que personne ne l’a, cette solution. Je repense de plus en plus souvent à ce que m’a suggéré Ansech. Je commence à me dire qu’il a peut-être raison. J’ai épuisé toutes les solutions potentielles les plus simples. Aucun médecin ne pourra m’aider. Il faut que je sorte des sentiers battus. Je vais me rendre au Fjörd, et prier Aylidis une dernière fois de m’accorder mon souhait.[/i]


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Holà, je viens déclarer le compagnon gratuit de ce compte | Déclaration de compagnon | Du 03/08/2021 au 02/10/2023 | 1929536143

Lien de la fiche : ICI (à mettre après celle de Wakiya ; si possible, enlever la fiche du "Maître", elle ne me sert plus à rien /o)


Isaris Kaesra

De temps en temps / les nuages nous reposent / de tant regarder la lune





Code:
<div id="wrapperSER"><br><div class="spoiler"><center><div id="titreSER">Isaris Kaesra</div>
<div id="citationSER">De temps en temps / les nuages nous reposent / de tant regarder la lune</div>
<img src="https://i.servimg.com/u/f26/12/70/68/13/banni119.png" class="imgSER"></center>
<div class="spoiler_content hidden"><div class="cadreHIS">[b]Nom[/b] : Kaesra
[b]Prénoms[/b] : Isaris Deklan
[b]Sexe[/b] : Masculin
[b]Taille[/b] : 1,85
[b]Âge apparent[/b] : Vingt
[b]Ère de naissance[/b] : Le Chaos du Cristal
[b]Race[/b] : Lyrienn
[b]Élément[/b] : Eau
[b]Métier[/b] : X
[b]Particularités[/b] : Isaris est malchanceux comme pas possible : des événements aléatoires et très aberrants peuvent lui tomber dessus à tout moment. Cette fatalité ne concerne, d'ordinaire, que lui et non son entourage. Aucun phénomène extérieur peut altérer cette légendaire guigne, ce qui pourrait presque faire croire qu'il ait attiré le mauvais œil d'un Æther. Aussi, il est toujours accompagné d'un petit nuage qui reflète ses émotions intérieures ; ce tendre compagnon se nomme Nuaz.

[b]Niveau[/b] : I [64 points]

[b]Armes[/b] :  
- Serenitas | Épée
- Ordo | Trident

[b]Spécialités[/b] :
- Agilité : 4
- Force : 4
- Charisme : 5
- Intelligence : 6
- Magie : 6

[b]Pouvoirs de base[/b] :
- Qyndily Mantris [Qiln]
- Qyndily Aenör [Qiln]
- Kölge Nazaret
- Scoumoune : Durant un certain temps, Isaris peut transmettre sa malchance à autrui. Ce don ne lui permet pas de se soustraire de sa propre guigne.
- Éternité du Phoenix

[b]Gains de niveaux[/b]
Niveau II : X

[b]Pouvoirs[/b] :
- X

[b]Armes[/b] :
- X

[b]Artefacts[/b] :
- X

[b]Formes de magie[/b]
- La Magie de Jade
- La Magie Élémentaire

[b]Patrimoine et réputation[/b]
- X

[b]Physionomie[/b] : À tout âge, Isaris s'avérait être un grand garçon, d'une taille assez remarquable bien que trop peu intimidant. Il possède une corpulence fine et élancée, des épaules peu larges et des muscles guère développés. On aurait presque l'impression qu'il ondule au fil du vent. En réalité, du fait de son élément intérieur, ses mimiques le rendent assez passif et il suit le courant de son entourage. Son visage est doux, son expression souvent apaisante ou, si ce n'est pas le cas, absente afin de renfoncer son faux côté apathique. Sa peau est blanche, légèrement rosée. Ses iris claires tirent vers le bleuté lavande et infligent le sentiment de nager dans un étang isolé. Ses cheveux tirent vers l'immaculé, bien qu'un succinct bleu a tendance à ressortir au fur et à mesure de son éveil élémentaire. Son panel vestimentaire tire généralement vers les tons cristallins, n'appréciant que peu les couleurs agressives, raffolant des tenues amples pour lui laisser un maximum de liberté.

[b]Psychologie[/b] : Tout comme ses comparses Lyrienns de l'Eau, Isaris est quelqu'un de manifestement très calme et de peu extravagant. Il est en apparence bienveillant, ses émotions les plus fortes étant illustrés par son petit cumulus de compagnie, Nuaz ; ce dernier est la manifestation de ses sentiments les plus puissants, mais également les plus sincères. En effet, Isaris peut se montrer le plus souvent détaché des événements, l'esprit trop rêveur et vagabond. Même en pleine interaction sociale, il est assez difficile de lire à travers ses yeux doux et son léger sourire de courtoisie. Ce cas peut être d'autant plus déstabilisant lorsqu'il subit sa malchance et qu'il a l'air de continuer d'être heureux, optimiste. Au moins, malgré cette insensibilité chimérique, ou cette paresse absolue, le Lyrienn se préoccupe tout le temps d'autrui et de leurs aspirations. S'il se focalise sur lui-même, il remet en lumière ses propres rêves, dont celui le plus tangible : pouvoir un jour nager dans les nuages. En termes de goûts, il est quelqu'un qui apprécie les boissons à sa juste valeur, tout ce qui tire de l'eau en outre, afin d'accompagner ses méditations à l'ombre d'un arbre ou près d'un lac. Étonnamment, il adore être spectateur de sports, ayant une large connaissance des domaines et acteurs du milieu, tel que les Coupes des Nations.

[b]Histoire[/b] : Quel sentiment singulier avait épris Leonhard Marx Kaesra en serrant le minuscule corps du poupon, pour la seconde fois ? Cette perte fut si... ridicule, gaguesque. Comment pouvait-on mourir en glissant sur une flaque d'eau ? Était-ce la providence pour ce jeune Ange ou le signe avant-coureur d'une pénible existence, un cycle dont il ne pourra pas réchapper ? Son père adoptif l'ignorait à l'époque, scrutant avec un air perplexe et confus la réincarnation de l'angelot en bébé. Ce visage, ces prunelles claires, l'enfant ressemblait trait pour trait au descendant de son petit-frère, celui-ci n'étant plus que l'ombre de lui-même. Tout comme cet enfant ne saura renouer avec la lumière.

Isaris Deklan n'est pas le fils de Leonhard, mais de Béor Roman Kaesra et de Tia Deslyce. Peu de temps avant de rendre l'âme, cette dernière donna naissance à leur troisième fils. Ne pouvant supporter la perte de son amour, son père négligea ce reliquat de Tia et le confia à son grand-frère ; de grands projets hantaient son esprit au sujet de ses premiers jumeaux. Leonhard éleva alors le cadet comme son fils, au même titre que ses deux autres enfants. Isaris grandit avec un père et une mère de substitution, un frère et une sœur fictifs. On lui cacha la vérité durant tout ce temps et l'Ange s'épanouit au même titre que sa génération, simplement éloigné de ses véritables liens de sang. Son oncle s'assura de lui offrir une vie heureuse et instructive, afin qu'il soit – au contraire de son véritable paternel – un homme exemplaire, une inspiration à suivre. Hélas, comme évoqué plus tôt, alors qu'Isaris était un adulte bien portant, il décéda de manière foudroyante et sans gloire. Nous n'étions qu'aux prémices d'une pente glissante, la fin de l'ère de la Renaissance du Dieu-Roi...

Son histoire aurait pu s'arrêter ainsi. Son oncle assista pourtant à son retour, reconnaissant ce bébé qu'il élevât à la place de Béor. Le phénomène l'avait perturbé, même s'il était au fait de certaines réincarnations, de légendes qu'on contât au sujet des Phoenix... Malgré tout, Leonhard saisit cette chance, la perte de son fils adoptif l'ayant rongé, dévoré par la culpabilité de ne pas lui avoir confié la vérité avant son trépas. Cette fois, avec cette nouvelle vie, Leonhard décida d'être franc dès le départ et de révéler très tôt à ce garçon si mature qu'il n'était pas son fils. Qu'il n'était, peut-être, pas un Kaesra.

Lors de cette nouvelle vie, démuni des souvenirs de la précédente, Isaris ne grandit que très peu aux côtés des Anges, en proie à de drôles d'événements impliquant l'eau, de manière générale. Leonhard craignant un éternel recommencement, Isaris fut choyé et protégé à foison. Cela ne l'empêcha pas de faire la connaissance de Nuaz – adorable zozotement de "nuage" – le cumulus apparaissant quelques fois aux côtés du petit garçon, tel un ami imaginaire, fruit de sa propre production. Une magie élémentaire étant de toute évidence à l'œuvre, son oncle lui fit rencontrer des spécialistes à Aeden pour étudier son cas. Durant cette période, Isaris semblait avoir perdu ses ailes, celles-ci s'étant rétractées pour toujours ; son aura bienveillance s'était également atténuée. Le phénomène intrigua les Lyrienns qui recueillirent l'enfant d'à peine quelques années. Lorsque Leonhard quitta l'archipel, le glas du génocide des Anges sonna.

Bien qu'il pensât bien souvent aux Kaesra, le jeune Isaris s'acclimata très vite à sa seconde famille d'adoption, les Amaranthinos. L'enfant semblait trouver une paix toute singulière sur l'île de Su, auprès d'eux. Au même titre que les Élémentaires non éveillés, il reçut une éducation propre aux enfants de la Conciliation. Les Vertus s'éteignirent peu à peu en lui pour laisser place aux Émotions de Lyë, son caractère originel pourtant en phase avec les ondulations de l'Æther. Le garçon se fondit dans le moule, impatient de retrouver un jour son ami Nuaz, certain que son élément intérieur les réunira à nouveau. Parfois, son oncle venait lui rendre visite, mais lui épargnait les détails sordides de leur situation à l'extérieur. Ce ne fut que bien plus tard, lorsque les Anges se levèrent de leur cauchemar, qu'il fut honnête avec lui... et lui révéla entre autres qu'il était le fils de Béor Kaesra, et par extension le petit-frère des Yuërell, Isley et Isiode.

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Bonjour. 8D

Lien du ou des sujets : Le concours bestiaire - oui je suis plus encore plus en retard que Kyky
Gains : première place (mange rêve) : Trois animaux au choix dans le bestiaire général + La carte de localisation [Eiko]
deuxième place (Noshnaï) : Deux animaux au choix dans le bestiaire général + La carte de localisation [Bellone]
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Ven 06 Mai 2022, 11:35

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Lien vers sa fiche : Entre Piäh Nour et Douceur, merci :3

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<div class="wrapperfille"><br><div class="spoiler"><center><div class="titrefille">Les abeilles</div><img src="https://zupimages.net/up/22/18/s4uw.jpg" class="imgCOMPF"></center><div class="spoiler_content hidden"><div class="cadrefille"><img src="https://zupimages.net/up/22/18/h5ww.jpg" class="avafille"><fc>Prénoms</fc> : Sucre (Kitoe), Miel (Ellie), Bisou (Jude), Carnage (Kraa), Bonbon (Lia)
<fc>Surnom</fc> : Les chouquettes
<fc>Sexe</fc> : Bisou est un mâle, les autres sont des femelles.
<fc>Race</fc> : Abeilles

<fc>Pouvoirs</fc> :
- [b]L'éternité du Phénix[/b] : Lorsque tuées, elles ressuscitent un jour plus tard.
- [b]Cacophonie[/b] : Elles communiquent avec Astriid par télépathie.
- [b]L'essaim[/b] : Abeille dominante, [b]Sucre[/b] a un statut de reine qui lui permet si elle le désire d'attirer à elle toutes les abeilles dans un rayon de cinq cent mètres et de les envoyer sur la cible désignée.
- [b]Antidote[/b] : La substance contenue dans le dard de [b]Miel[/b] est un antidote aux poisons et infections mineurs.
- [b]Amnésie[/b] : Le dard de [b]Bisou[/b] a un effet amnésique, la personne touchée oubliera ce qu'il s'est passé dans les quinze minutes précédant la piqûre.
- [b]Paralysie[/b] : Le dard de [b]Carnage[/b] a pour effet de paralyser temporairement sa cible pour autant de minutes que la magie a la victime.
- [b]Bonbons[/b] : [b]Bonbon[/b] peut faire naître une pluie de bonbons sur une cible dans un rayon de dix mètres.

<fc>Particularité</fc> : Conséquences du pacte liant Kitoe et Astriid, les abeilles sont apparues dès que celui-ci a été signé. Depuis, elles tournoient en permanence autour d'Astriid, considérant ses cheveux comme leur ruche personnelle bien qu'Astriid ait confectionné un petit abri qui leur est dédié et qu'elle a accroché à sa ceinture.
Chacune représente une personnalité de Kitoe : Sucre - Kitoe ; Miel - Ellie ; Bisou - Jude ; Carnage - Kraa ; Bonbon - Lia.

<fc>Notre Histoire</fc> : [i][url=http://yinandyangpower.forumactif.com/t39367-quete-avec-ou-sans-chamallows-kitoe-co]RP lié[/url][/i]
[justify]
Une légère vibration sur son nez tira Astriid des bras de l'inconscience. Elle grommela, et fronça les sourcils, refusant de s'éveiller complètement en serrant les paupières si fort que tout son visage s'en trouva crispé. Elle était allongée, bien au chaud sous une couette moelleuse qui remontait jusque sous son menton. Des petites pattes parcoururent avec légèreté son front et au bourdonnement soudain près de son oreille, l'Ygdraë ouvrit un oeil, puis un autre, louchant sur l'insecte bicolore posé sur son nez. [i][color=#DE3163]« Coucou ! »[/color][/i] Pépia une petite voix dans sa tête. Une abeille exécuta quelques figures concentriques au dessus de la rousse. [i][color=#007FFF]« On attendait que tu te réveilles ! C'est nous qui veillons sur toi en son absence. »[/color][/i] Perplexe, l'Elfe clignait des yeux. [color=#009900]« Bonjour... »[/color] Fit-elle d'une voix hésitante. Frottant ses yeux, ce qui fit fuire les apoïdes qui s'envolèrent dans la pièce, elle s'assit sur le lit, tournant la tête de part et d'autre. À mesure qu'elle reconnaissait la chambre, les souvenirs refluaient. Ses mâchoires se serrèrent, dans l'anticipation de l'angoisse, mais maintenant qu'elle était seule, tout paraissait n'avoir été qu'un rêve. La pâle clarté du soleil livide de l'Edelweiss se déversait dans la pièce et Astriid songea à Raïm et les autres qui ne l'avaient pas vue revenir depuis la veille au soir et la panique s'empara d'elle. Oubliant Kitoe, Neah, et sa signature griffonée sur un morceau de vélin, elle fit voler couvertures et abeilles pour se dépêcher de les retrouver avant qu'ils ne retournent le village en entier pour la rechercher.
[...]
Exaspéré au bout d'à peine trente secondes, Raïm balaya d'un geste impatient de la main les insectes qui tournoyaient près de la tête de l'Eskët. [color=#008080]« C'est quoi ces conneries ? »[/color] [i][color=#048B9A]« Malpoli. »[/color][/i] Siffla Miel. [i][color=#007FFF]« Est-ce qu'il va nous priver de dessert ? »[/color][/i] S'inquiéta Bonbon. [i][color=#CC5500]« Et si on le piquait ? »[/color][/i] Proposa Carnage. Enervées, les abeilles bourdonnaient tout près du Boräk désormais et Astriid gloussa nerveusement. [color=#009900]« Je ne sais pas trop, elles me suivent partout depuis tout à l'heure et elles me parlent. »[/color] [color=#008080]« Elles quoi ? »[/color] [i][color=#DE3163]« Ce goujat croit qu'on est juste des animaux. »[/color][/i] S'offusqua Sucre. [i][color=#9683EC]« Montrons-lui dès maintenant le respect qu'il nous doit ! »[/color][/i] Rouspéta Bisou, prêt à en découdre. [color=#009900]« Arrêtez ! Il est là pour me protéger, vous feriez mieux de coopérer avec lui ! »[/color] Paniqua Astriid en constatant que ses abeilles gonflaient de colère. [color=#008080]« Hein ? »[/color] Décontenancé, Raïm se gratta la ligne de la mâchoire avant de fixer avec méfiance les insectes qui tournoyaient de plus en plus près de lui. [color=#008080]« Qu'est-ce que t'as foutu cette nuit exactement ? »[/color] Dansant d'un pied sur l'autre, Astriid répondit avec toute la candeur dont elle était capable. [color=#009900]« Mais rien du tout. Je t'assure que je ne comprends pas plus que toi. »[/color] [color=#008080]« Ah très bien, donc on peut s'en débarrasser ? »[/color] [color=#009900]« Ça va pas non ? »[/color] D'un geste protecteur, Astriid rassembla ses nouvelles amies qui vinrent se suspendre dans la masse bouclée de ses cheveux.
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<!-- NE PAS SUPPRIMER CETTE BALISE DIV A DROITE --></div></div>
</div></div>


Les abeilles



| Déclaration de compagnon | Du 03/08/2021 au 02/10/2023 | Aoyv
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Styvan Khanis
~ Vampire ~ Niveau II ~

~ Vampire ~ Niveau II ~
◈ Parchemins usagés : 148
◈ YinYanisé(e) le : 16/01/2022
Styvan Khanis
Mar 31 Mai 2022, 18:13

Hello, je viens déclarer le premier compagnon de Styvan. Apparemment, on en a un gratuit alors je saute sur l'occasion !
Lien vers sa fiche : Styvan Khanis

Statut : C'est validé <3

Herman Khanis

Nom :Khanis
Prénom : Herman
Surnom :
Sexe : Homme
Taille : Un mètre quatre-vingt-treize
ge apparent : Dix-sept ans
Ère de naissance : Ère de la conciliation
Race : Vampire
Lignée : Dalemir
Créateur : Niklaus Khanis
Métier : X

Niveau : I (Niveau I à partir de 55  points)

Armes :  
-
-

Spécialités :
- Agilité : 2
- Force : 10
- Charisme : 5
- Intelligence : 6
- Magie : 2

Pouvoirs :
- Aliénation
- Contemple ton ombre
- Le lien du sang
- Clonage
- Superforce

Gain de niveau 2
- X

Gain de niveau 3
- X

POUVOIRS
- X

ARMES
- X

ARTEFACTS
- X

~ Formes de magie
- Magie des Ténèbres
- Magie du Sang

~ Patrimoine et réputation
- X

Particularité : Il possède un tatouage de dragon à l’encre noir sur le flanc gauche de son crâne.

Roleplay : Styvan venait de finir de lui conter sa vie de magicien ainsi que l’intégralité de ce qu’il s’était passé de la nuit de sa transformation jusqu’à leur rencontre à Myngrimu… Herman fut stupéfait, en tant qu’ancien sorcier, apprendre que son ami était anciennement un ennemi l’avait quelque peu déboussolé. Son cousin attendait néanmoins qu’il lui raconte son passé également.

Est-ce que je me souviens du jour de ma transformation ? Pour être honnête ? Ça va, même si j’ai quelques trous, notamment les premières semaines en tant que vampire. Sinon avant, je me souviens quasiment de tout. Attends pousse-toi le nain, laisse-moi une petite place à côté de toi, je vais te raconter mon histoire.

C’était il y a moins longtemps que toi, peut-être environ cinq ou six mois, ça fait surtout un moment que j’ai arrêté de calculer. Déjà, je tiens à te dire que ça changera rien à notre lien ? D’accord ? Bon. J’étais un jeune disciple noir parti une fois de plus en expédition avec quelques camarades et des sorciers plus expérimentés. À vrai dire, nous devions juste échanger des cargaisons de charbon contre du bois aux abords de Myngrimu. C’est très rare, mais l’école avait jugé bon de mettre un petit groupe de disciple surdoué à chaque troc avec cette scierie, histoire de nous montrer un peu du continent dévasté et de nous préparer à devenir utile à l’avenir. On ne nous faisait pas confiance pour autant, on avait l’interdiction de parler à des étrangers, nous devions juste observer et rester sage tout le long du trajet. Enfin, on… Davantage moi. J’étais particulièrement détesté du groupe puisque mon oncle avait ruiné la réputation de ma famille en devenant magicien. Alors il me voyait un peu comme l’instable capable de devenir un con de traitre du jour au lendemain. Enfin un con… Navré cousin, tu m’as compris quoi, c’est un vieil automatisme, ça partira avec le temps. Il n’y a plus aucune raison de garder mes anciennes aigreurs. Tu sais… Moi et mon père… On pensait vraiment qu’en allant vivre à la capitale, les commérages de mon ancienne ville ne nous suivrait pas. Tu parles… C’était encore pire là-bas. Malgré tous mes efforts à l’école et sur le terrain, on continuait de me traiter comme une merde. Et dire que j’avais étudié comme un acharné dans le seul but de déménager. C’était à se demander si on voulait réellement de moi dans cette société.

Je m’égare désolé, j’ai pas envie de donner l’impression de me plaindre. Surtout que ça n’a pas dû être facile pour toi aussi, en tant qu’orphelin. J’en étais où déjà avant de m’apitoyer sur mon sort ? Ah oui les expéditions, merci. Lors des expéditions, je me rappelle que j'étais tellement heureux quand on me demandait de porter des charges lourdes avec les sorciers. Je voulais tant être accepté que j’étais prêt à faire n’importe quoi. Même s’il m’utilisait juste à cause de ma carrure et en aucun cas pour me lier au groupe, je prenais du plaisir à le faire. Il est vrai que j’étais quand même plus costaud que la majorité des étudiants, puis ma grande taille aidait bien aussi je dois l’avouer. Bref, pour revenir sur l’expédition. Je sais que j’étais réellement pressé d’arriver au point de rendez-vous puisque j’aimais beaucoup le vampire qui nous recevait. J’avais un plan précis à chaque fois, vu qu’on ne pouvait pas demander de pause toilette quand on le voulait sur le trajet, je mimais toujours une grosse commission. Ensuite, lorsque les sorciers étaient occupés avec les marchands, je me faufilais derrière un buisson avant de m’enfoncer quelques arbres plus loin pour rejoindre ce gars. Je l’aimais beaucoup puisqu'il se montrait toujours intéressé et souhaitait tout savoir sur moi. Mon tatouage de dragon sur le crane, de qui j’ai hérité de cette tignasse blonde, mon histoire, ma famille, mes amis. Sur certains points, c'était assez rapide parce que je n’avais pas d’ami à cause de mon oncle. Et pour la famille, il ne me restait plus que mon père qui, suite au départ de ma mère dévastée par la trahison de son frère, avait ses yeux noirs, dont j’ai hérité, vitreux à cause de son addiction. On parlait que de légères minutes, mais il me réconfortait mieux que qui que ce soit. Il aimait bien mes principes, mon côté un peu brut et loyal. Quand on entend ce genre de choses alors que le monde qui t’entoure t’humilie, forcément ça fait du bien et on s’attache. Le vampire m’avait aussi parlé de lui et de sa grande famille. Il me disait qu’il pourrait m’apprendre le métier de bucheron si je restais avec lui. Mais aussi, que sa petite sœur Lilia venait d’avoir un fils qui avait à peu près mon âge. Il était certain que je m’entendrais bien avec. Il s’était pas trompé apparemment puisque je lui raconte actuellement mon histoire. À chaque fois que je repartais, mon esprit me hurlait d’accepter sa proposition. C’était absurde, surtout parce que je ne le connaissais pas vraiment finalement, mais petit à petit je devenais obsédé par lui. À chaque expédition, je faisais toujours partie des volontaires dans le seul but de le revoir. À l’école, je sentais son parfum composé d’un mélange de sang et de sciure de bois, le même que le nôtre quoi. Avant de m'endormir, j’avais l’impression de le voir me regarder au pied de mon lit et ça me réconfortait d’imaginer que ce soit vrai. Dans mes rêves, je n’étais pas épargné, je le voyais constamment se jeter sur moi, plantant ses canines dans mon cou. Tout était clair dans mon esprit, je savais pertinemment que ce voyage se devait d'être mon dernier en tant que sorcier. Mon destin était de m’enfoncer dans ces bois sans jamais rebrousser chemin. C’est ce que j’ai fait. Vu l’estime que ces idiots avaient de moi, je suis sûr qu’ils ont dû croire que j’avais suivi les traces de mon oncle. Bon débarras, ont-ils dû penser. Ils ont raison, bon debarras.



Code:
<div id="wrappper"><div class="titreprez cellule">Herman Khanis</div>
<div class="cellule"><img src="https://zupimages.net/up/22/22/kbw2.jpg" style="float:right;padding-left:5px" />[b]Nom[/b] :Khanis
[b]Prénom[/b] : Herman
[b]Surnom[/b] :
[b]Sexe[/b] : Homme
[b]Taille[/b] : Un mètre quatre-vingt-treize
[b]ge apparent[/b] : Dix-sept ans
[b]Ère de naissance[/b] : Ère de la conciliation
[b]Race[/b] : Vampire
[b]Lignée[/b] : Dalemir
[b]Créateur[/b] : Niklaus Khanis
[b]Métier[/b] : X

[b]Niveau[/b] : I (Niveau I à partir de 55  points)

[b]Armes[/b] :  
-
-

[b]Spécialités[/b] :
- Agilité : 2
- Force : 10
- Charisme : 5
- Intelligence : 6
- Magie : 2

[b]Pouvoirs[/b] :
- Aliénation
- Contemple ton ombre
- Le lien du sang
- Clonage
- Superforce

[b]Gain de niveau 2[/b]
- X

[b]Gain de niveau 3[/b]
- X

[b]POUVOIRS[/b]
- X

[b]ARMES[/b]
- X

[b]ARTEFACTS[/b]
- X

[b]~ Formes de magie[/b]
- Magie des Ténèbres
- Magie du Sang

[b]~ Patrimoine et réputation[/b]
- X

[b]Particularité[/b] : Il possède un tatouage de dragon à l’encre noir sur le flanc gauche de son crâne.

[b]Roleplay[/b] : [i]Styvan venait de finir de lui conter sa vie de magicien ainsi que l’intégralité de ce qu’il s’était passé de la nuit de sa transformation jusqu’à leur rencontre à Myngrimu… Herman fut stupéfait, en tant qu’ancien sorcier, apprendre que son ami était anciennement un ennemi l’avait quelque peu déboussolé. Son cousin attendait néanmoins qu’il lui raconte son passé également. [/i]

Est-ce que je me souviens du jour de ma transformation ? Pour être honnête ? Ça va, même si j’ai quelques trous, notamment les premières semaines en tant que vampire. Sinon avant, je me souviens quasiment de tout. Attends pousse-toi le nain, laisse-moi une petite place à côté de toi, je vais te raconter mon histoire.

C’était il y a moins longtemps que toi, peut-être environ cinq ou six mois, ça fait surtout un moment que j’ai arrêté de calculer. Déjà, je tiens à te dire que ça changera rien à notre lien ? D’accord ? Bon. J’étais un jeune disciple noir parti une fois de plus en expédition avec quelques camarades et des sorciers plus expérimentés. À vrai dire, nous devions juste échanger des cargaisons de charbon contre du bois aux abords de Myngrimu. C’est très rare, mais l’école avait jugé bon de mettre un petit groupe de disciple surdoué à chaque troc avec cette scierie, histoire de nous montrer un peu du continent dévasté et de nous préparer à devenir utile à l’avenir. On ne nous faisait pas confiance pour autant, on avait l’interdiction de parler à des étrangers, nous devions juste observer et rester sage tout le long du trajet. Enfin, on… Davantage moi. J’étais particulièrement détesté du groupe puisque mon oncle avait ruiné la réputation de ma famille en devenant magicien. Alors il me voyait un peu comme l’instable capable de devenir un con de traitre du jour au lendemain. Enfin un con… Navré cousin, tu m’as compris quoi, c’est un vieil automatisme, ça partira avec le temps. Il n’y a plus aucune raison de garder mes anciennes aigreurs. Tu sais… Moi et mon père… On pensait vraiment qu’en allant vivre à la capitale, les commérages de mon ancienne ville ne nous suivrait pas. Tu parles… C’était encore pire là-bas. Malgré tous mes efforts à l’école et sur le terrain, on continuait de me traiter comme une merde. Et dire que j’avais étudié comme un acharné dans le seul but de déménager. C’était à se demander si on voulait réellement de moi dans cette société.

Je m’égare désolé, j’ai pas envie de donner l’impression de me plaindre. Surtout que ça n’a pas dû être facile pour toi aussi, en tant qu’orphelin. J’en étais où déjà avant de m’apitoyer sur mon sort ? Ah oui les expéditions, merci. Lors des expéditions, je me rappelle que j'étais tellement heureux quand on me demandait de porter des charges lourdes avec les sorciers. Je voulais tant être accepté que j’étais prêt à faire n’importe quoi. Même s’il m’utilisait juste à cause de ma carrure et en aucun cas pour me lier au groupe, je prenais du plaisir à le faire. Il est vrai que j’étais quand même plus costaud que la majorité des étudiants, puis ma grande taille aidait bien aussi je dois l’avouer. Bref, pour revenir sur l’expédition. Je sais que j’étais réellement pressé d’arriver au point de rendez-vous puisque j’aimais beaucoup le vampire qui nous recevait. J’avais un plan précis à chaque fois, vu qu’on ne pouvait pas demander de pause toilette quand on le voulait sur le trajet, je mimais toujours une grosse commission. Ensuite, lorsque les sorciers étaient occupés avec les marchands, je me faufilais derrière un buisson avant de m’enfoncer quelques arbres plus loin pour rejoindre ce gars. Je l’aimais beaucoup puisqu'il se montrait toujours intéressé et souhaitait tout savoir sur moi. Mon tatouage de dragon sur le crane, de qui j’ai hérité de cette tignasse blonde, mon histoire, ma famille, mes amis. Sur certains points, c'était assez rapide parce que je n’avais pas d’ami à cause de mon oncle. Et pour la famille, il ne me restait plus que mon père qui, suite au départ de ma mère dévastée par la trahison de son frère, avait ses yeux noirs, dont j’ai hérité, vitreux à cause de son addiction. On parlait que de légères minutes, mais il me réconfortait mieux que qui que ce soit. Il aimait bien mes principes, mon côté un peu brut et loyal. Quand on entend ce genre de choses alors que le monde qui t’entoure t’humilie, forcément ça fait du bien et on s’attache. Le vampire m’avait aussi parlé de lui et de sa grande famille. Il me disait qu’il pourrait m’apprendre le métier de bucheron si je restais avec lui. Mais aussi, que sa petite sœur Lilia venait d’avoir un fils qui avait à peu près mon âge. Il était certain que je m’entendrais bien avec. Il s’était pas trompé apparemment puisque je lui raconte actuellement mon histoire. À chaque fois que je repartais, mon esprit me hurlait d’accepter sa proposition. C’était absurde, surtout parce que je ne le connaissais pas vraiment finalement, mais petit à petit je devenais obsédé par lui. À chaque expédition, je faisais toujours partie des volontaires dans le seul but de le revoir. À l’école, je sentais son parfum composé d’un mélange de sang et de sciure de bois, le même que le nôtre quoi. Avant de m'endormir, j’avais l’impression de le voir me regarder au pied de mon lit et ça me réconfortait d’imaginer que ce soit vrai. Dans mes rêves, je n’étais pas épargné, je le voyais constamment se jeter sur moi, plantant ses canines dans mon cou. Tout était clair dans mon esprit, je savais pertinemment que ce voyage se devait d'être mon dernier en tant que sorcier. Mon destin était de m’enfoncer dans ces bois sans jamais rebrousser chemin. C’est ce que j’ai fait. Vu l’estime que ces idiots avaient de moi, je suis sûr qu’ils ont dû croire que j’avais suivi les traces de mon oncle. Bon débarras, ont-ils dû penser. Ils ont raison, bon debarras.
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Min Shào
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Min Shào
Mar 26 Juil 2022, 11:51

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Statut : Ok ! Hâte de le voir visiter Drosera ^w^


Wao Ming


Nom : Ming
Prénom : Wao
Sexe : Masculin
Âge : Dix-sept ans
Taille : 1m71
Ère de naissance : Ere de la Conciliation
Race : Orine
Maître :  N/A
Métier : N/A
Niveau : I [Niveau I à x points de RP]

Armes :
- Un bâton
- Une corde fine

Spécialités :
- Agilité : 4
- Force : 4
- Charisme : 5
- Intelligence : 6
- Magie : 6

Pouvoirs :
- Le Lien
- Art Divin [Peinture à l'huile]
- Invocation Céleste
- Création de l'eau
- Contrôle de l'eau

Niveau II : N/A
Niveau III : N/A
Niveau IV : N/A
Niveau V : N/A

~ Quêtes
-N/A

~ Evènements
-N/A

~ Intrigues
-N/A

~ Formes de magie
- La Magie d'Argent
- La Magie de Perle

~ Couronnes
-N/A

~ Doubles nationalités
-N/A

~ Patrimoine et réputation
-N/A

~ Autres
-N/A

Physionomie : Nul besoin de s'approcher très près de Wao pour discerner son apparence d'Orine. Sa silhouette longiligne, bien que de petite taille, est toujours drapée de ses vêtements traditionnels faits de couleurs douces propres de sa région à Onikareni, où qu'il se trouve. Ils sont en harmonie avec sa peau laiteuse et ses cheveux noirs de jais, qui encadrent un visage aux traits doux et ronds trahissant sa jeunesse.

Si la grâce de ses mouvements et de sa démarche pourraient attirer l'attention de n'importe quel étranger, Wao est loin d'être remarquable au sein de son peuple. Il s'efforce d'incarner le Beau autant que possible : ses gestes sont mesurés, ses expressions calculées, dans une retenue permanente. C'est comme une seconde nature pour lui. Min compare généralement Wao à un ruisseau de tranquillité par la mesure de ses gestes et la douceur de ses formes. Mais il ne faut pas s'y tromper : quand un torrent d'émotions rompt ses barrages et le submerge, ce voile de douceur est balayé par un regard glaçant annonciateur d'une colère froide qui peut être destructrice.

*

Psychologie : A Onikareni, les Orines vivent au rythme de la nature. Comme ses congénères, Wao apprécie les choses simples de la vie ; en particulier la nourriture. Il favorise le calme et la tranquillité aux envies d'aventures palpitantes. Cela ne l'empêche pas d'aspirer à de plus grands horizons ; Wao est instinctivement attiré par tout ce qui est différent, qu'il semble hideux ou non, inspiré par la vision artistique particulière que sa mère lui inculque. Ayant grandi dans une famille élitiste et stricte, l'Orine n'accorde aucune place à l'imperfection, que ce soit pour lui ou les autres, par ricochet. Il a un sens aigu de ce qui lui paraît juste, avec des opinions marquées, souvent à contre courant de ses proches. Et en cas de conflit, son réflexe est de s'en éloigner et de durcir son masque, quitte à mettre fin à de précieuses relations. Pourtant, le partage de ces opinions est une activité qu'il affectionne : Wao aime se lancer dans de grands débats sur le monde et sa politique, même s'il n'en comprend qu'une infime partie. Il aime imaginer mille versions du monde comme il pourrait l'être, comment il pourrait devenir plus beau. Contrairement à beaucoup de ses congénères, il n'a nulle peur du changement, qu'il estime être un outil d'évolution. Comme le courant des mers, ses émotions sont changeantes et imprévisibles ; tout comme ses opinions. La méditation, l'art et sa famille de cœur sont les rochers qui le stabilisent.

*

Histoire : « Hm. A ce rythme-là, Wao, tu seras à peine un professeur de peinture pour enfants. Il va falloir bien plus travailler si tu comptes devenir un grand Peintre. » Le ton de sa mère est froid. Elle énonce un simple fait qui n'appelle à aucune contestation. Wao est touché en plein cœur par sa remarque, mais il n'en laisse rien paraître. D'un regard sans vie, il toise sa peinture, qu'il pensait magnifique une minute plus tôt. Maintenant, la jeune Orine aimerait la brûler.

« Oh ! C'est très bien, Kang. Je suis fière de toi. Viens voir », ordonne-t-elle à Wao en lui tendant sa main brûlée. Comment a-t-elle eu cette blessure ? Elle ne leur a jamais dit. Sa mère est nimbée de mystère. Parfois, il a l'impression de ne rien partager d'autre que son sang. « Oui, mère », répond machinalement Wao. Il s'approche et admire la toile de Kang, son cadet de cinq ans. Il est déjà plus doué que lui : ses traits sont plus riches, ses couleurs plus subtiles, son dessin plus précis. Mais ce n'est pas qu'une question de technique... ses toiles sont imbues de quelque chose de Divin. C'est impossible à expliquer : cela se ressent. L'Orine admire son frère, mais quand sa maternelle elle là, il le déteste aussi. Quand sa mère revient de Drosera pour le voir, son cœur s'emballe. Puis les critiques fusent, et il se dessèche toujours un peu plus.

« C'est très beau, Kang », lui avoue Wao. « Pourquoi tu n'as pas utilisé cette technique pour les traits ? Et tes couleurs auraient dû avoir plus de teintes différentes, comme il l'a fait ici. » « Oui, mère. » « Je m'attends à voir du mieux de ta part quand je reviendrai. Prenez soin de vous. » Une cascade de cheveux de jais chutent sur le visage de son petit frère quand sa maternelle lui embrasse la tête. Elle n'a aucun geste pour lui. Elle invoque un portail de téléportation et y disparaît. Comme d'habitude, ils ne savent pas quand elle sera de retour.

Laissés seuls dans le sous-sol à la lumière des lanternes, pièce de choix du foyer Ming pour peindre, le cœur des deux frères s'allège aussitôt. Kang n'apprécie pas non plus cette muraille de comparaisons érigée par sa mère, mais il n'en parle jamais. Sa seule façon de communiquer son affection à Wao est de lui demander conseil, en particulier pour la cuisine –un artisanat auquel son aîné excelle. « Et voilà, on est libres ! Plus de devoirs aujourd'hui. Peux-tu m'apprendre à bien plier les raviolis ? S'teuplaît ! » Il tire Wao d'un flot de pensées tumultueuses. « Tu veux le faire aujourd'hui ? Très bien. Que dis-tu d'aller prendre du tofu fumé chez les Shào ? On pourrait amener la pâte et les faire ensemble. Avec Min... et Tao, peut-être, s'il est revenu de son voyage à Caelum. » A la mention du nom de Tao, les yeux de Kang s'illuminent. Le foyer des Shào est comme une seconde maison pour eux, qui se sentent si seuls à l'écart du village d'Onikareni. C'est une maison bruyante et toujours pleine de vie ; tout ce qui leur manque dans leur terrain lové au pied des montagnes.

« Oui, allons-y ! Je vais préparer mes affaires ! » Kang saute comme si une guêpe l'avait piquée. Wao lui emboîte le pas et se dirige vers la cuisine. Dans leur foyer, tout est propre et à sa place, soigneusement nettoyé et rangé par leurs aînés quand ils passent à la maison. Beaucoup viennent, mais peu restent longtemps. Wao a parfois l'impression que cet endroit draine sa vie à petit feu. Mais un jour, les choses seront différentes. Quand il sera lié à son Aisuru, il sera enfin apprécié pour son art. Il peindra des portraits de cette personne tous les jours. Il sera avec lui à chaque moment, et plus jamais il ne se sentira seul. C'est ce rêve qui le tire du lit le et le fait avancer. Plus qu'une aspiration, c'est sa raison de vivre.




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<div id="wrapperSER"><br><center><div id="titreSER">Wao Ming</div><br /><img src="https://i.imgur.com/GK0yqkE.jpg" class="imgSER"></center>
<div class="cadreHIS">[b]Nom[/b] : Ming
[b]Prénom[/b] : Wao
[b]Sexe[/b] : Masculin
<strong>Âge : </strong>Dix-sept ans
<strong>Taille : </strong>1m71
<strong>Ère de naissance :</strong> Ere de la Conciliation
<strong>Race : </strong>Orine
<strong>Maître :</strong>  N/A
<strong>Métier : </strong> N/A
<strong>Niveau :</strong> I [Niveau I à x points de RP]

<strong>Armes : </strong>
- Un bâton
- Une corde fine

[b]Spécialités : [/b]
- Agilité : 4
- Force : 4
- Charisme : 5
- Intelligence : 6
- Magie : 6

<strong>Pouvoirs : </strong>
- Le Lien
- Art Divin [Peinture à l'huile]
- Invocation Céleste
- Création de l'eau
- Contrôle de l'eau

<i>Niveau II :</i> N/A
<i>Niveau III :</i> N/A
<i>Niveau IV :</i> N/A
<i>Niveau V :</i> N/A

<strong>~ Quêtes</strong>
-N/A

<strong>~ Evènements </strong>
-N/A

<strong>~ Intrigues</strong>
-N/A

<strong>~ Formes de magie</strong>
- La Magie d'Argent
- La Magie de Perle

<strong>~ Couronnes</strong>
-N/A

<strong>~ Doubles nationalités</strong>
-N/A

<strong>~ Patrimoine et réputation</strong>
-N/A

<strong>~ Autres</strong>
-N/A

<strong>Physionomie</strong> : Nul besoin de s'approcher très près de Wao pour discerner son apparence d'Orine. Sa silhouette longiligne, bien que de petite taille, est toujours drapée de ses vêtements traditionnels faits de couleurs douces propres de sa région à Onikareni, où qu'il se trouve. Ils sont en harmonie avec sa peau laiteuse et ses cheveux noirs de jais, qui encadrent un visage aux traits doux et ronds trahissant sa jeunesse.

Si la grâce de ses mouvements et de sa démarche pourraient attirer l'attention de n'importe quel étranger, Wao est loin d'être remarquable au sein de son peuple. Il s'efforce d'incarner le Beau autant que possible : ses gestes sont mesurés, ses expressions calculées, dans une retenue permanente. C'est comme une seconde nature pour lui. Min compare généralement Wao à un ruisseau de tranquillité par la mesure de ses gestes et la douceur de ses formes. Mais il ne faut pas s'y tromper : quand un torrent d'émotions rompt ses barrages et le submerge, ce voile de douceur est balayé par un regard glaçant annonciateur d'une colère froide qui peut être destructrice.

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<strong>Psychologie</strong> : A Onikareni, les Orines vivent au rythme de la nature. Comme ses congénères, Wao apprécie les choses simples de la vie ; en particulier la nourriture. Il favorise le calme et la tranquillité aux envies d'aventures palpitantes. Cela ne l'empêche pas d'aspirer à de plus grands horizons ; Wao est instinctivement attiré par tout ce qui est différent, qu'il semble hideux ou non, inspiré par la vision artistique particulière que sa mère lui inculque. Ayant grandi dans une famille élitiste et stricte, l'Orine n'accorde aucune place à l'imperfection, que ce soit pour lui ou les autres, par ricochet. Il a un sens aigu de ce qui lui paraît juste, avec des opinions marquées, souvent à contre courant de ses proches. Et en cas de conflit, son réflexe est de s'en éloigner et de durcir son masque, quitte à mettre fin à de précieuses relations. Pourtant, le partage de ces opinions est une activité qu'il affectionne : Wao aime se lancer dans de grands débats sur le monde et sa politique, même s'il n'en comprend qu'une infime partie. Il aime imaginer mille versions du monde comme il pourrait l'être, comment il pourrait devenir plus beau. Contrairement à beaucoup de ses congénères, il n'a nulle peur du changement, qu'il estime être un outil d'évolution. Comme le courant des mers, ses émotions sont changeantes et imprévisibles ; tout comme ses opinions. La méditation, l'art et sa famille de cœur sont les rochers qui le stabilisent.

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<strong>Histoire </strong>: «[color=#003366] Hm. A ce rythme-là, Wao, tu seras à peine un professeur de peinture pour enfants. Il va falloir bien plus travailler si tu comptes devenir un grand Peintre. [/color]» Le ton de sa mère est froid. Elle énonce un simple fait qui n'appelle à aucune contestation. Wao est touché en plein cœur par sa remarque, mais il n'en laisse rien paraître. D'un regard sans vie, il toise sa peinture, qu'il pensait magnifique une minute plus tôt. Maintenant, la jeune Orine aimerait la brûler.

« [color=#003366]Oh ! C'est très bien, Kang. Je suis fière de toi. Viens voir[/color] », ordonne-t-elle à Wao en lui tendant sa main brûlée. Comment a-t-elle eu cette blessure ? Elle ne leur a jamais dit. Sa mère est nimbée de mystère. Parfois, il a l'impression de ne rien partager d'autre que son sang. « [color=#663399]Oui, mère[/color] », répond machinalement Wao. Il s'approche et admire la toile de Kang, son cadet de cinq ans. Il est déjà plus doué que lui : ses traits sont plus riches, ses couleurs plus subtiles, son dessin plus précis. Mais ce n'est pas qu'une question de technique... ses toiles sont imbues de quelque chose de Divin. C'est impossible à expliquer : cela se ressent. L'Orine admire son frère, mais quand sa maternelle est là, il le déteste aussi. Quand sa mère revient de Drosera pour le voir, son cœur s'emballe. Puis les critiques fusent, et il se dessèche toujours un peu plus.

«[color=#663399] C'est très beau, Kang [/color]», lui avoue Wao. « [color=#003366]Pourquoi tu n'as pas utilisé cette technique pour les traits ? Et tes couleurs auraient dû avoir plus de teintes différentes, comme il l'a fait ici.[/color] » « [color=#663399]Oui, mère. [/color]» « [color=#003366]Je m'attends à voir du mieux de ta part quand je reviendrai. Prenez soin de vous.[/color] » Une cascade de cheveux de jais chutent sur le visage de son petit frère quand sa maternelle lui embrasse la tête. Elle n'a aucun geste pour lui. Elle invoque un portail de téléportation et y disparaît. Comme d'habitude, ils ne savent pas quand elle sera de retour.

Laissés seuls dans le sous-sol à la lumière des lanternes, pièce de choix du foyer Ming pour peindre, le cœur des deux frères s'allège aussitôt. Kang n'apprécie pas non plus cette muraille de comparaisons érigée par sa mère, mais il n'en parle jamais. Sa seule façon de communiquer son affection à Wao est de lui demander conseil, en particulier pour la cuisine –un artisanat auquel son aîné excelle. « [color=#003366]Et voilà, on est libres ! Plus de devoirs aujourd'hui. Peux-tu m'apprendre à bien plier les raviolis ? S'teuplaît ![/color] » Il tire Wao d'un flot de pensées tumultueuses. « [color=#663399]Tu veux le faire aujourd'hui ? Très bien. Que dis-tu d'aller prendre du tofu fumé chez les Shào ? On pourrait amener la pâte et les faire ensemble. Avec Min... et Tao, peut-être, s'il est revenu de son voyage à Caelum. [/color]» A la mention du nom de Tao, les yeux de Kang s'illuminent. Le foyer des Shào est comme une seconde maison pour eux, qui se sentent si seuls à l'écart du village d'Onikareni. C'est une maison bruyante et toujours pleine de vie ; tout ce qui leur manque dans leur terrain lové au pied des montagnes.

« [color=#003366]Oui, allons-y ! Je vais préparer mes affaires ! [/color]» Kang saute comme si une guêpe l'avait piquée. Wao lui emboîte le pas et se dirige vers la cuisine. Dans leur foyer, tout est propre et à sa place, soigneusement nettoyé et rangé par leurs aînés quand ils passent à la maison. Beaucoup viennent, mais peu restent longtemps. Wao a parfois l'impression que cet endroit draine sa vie à petit feu. Mais un jour, les choses seront différentes. Quand il sera lié à son Aisuru, il sera enfin apprécié pour son art. Il peindra des portraits de cette personne tous les jours. Il sera avec lui à chaque moment, et plus jamais il ne se sentira seul. C'est ce rêve qui le tire du lit le et le fait avancer. Plus qu'une aspiration, c'est sa raison de vivre.

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Priam et Laëth
~ Ange ~ Niveau III ~

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◈ Activité : Berger [III], traducteur [II], diplomate [I] | Soldat [III], violoncelliste [I]
Priam et Laëth
Sam 20 Aoû 2022, 18:04


On n'y croyait plus, on la pensait PNJ pour toujours, condamnée par les problèmes déclaratifs de sa joueuse... mais la voici, ouaaaaaaaaais /sbaf

Lien du ou des sujets : L'âge de sagesse - Première apparition d'Yngvild
Gains : 8 x 720 > un compagnon, Yngvild Belegad
Lien vers sa fiche : Sous Dastan ; s'il n'y a pas de place, mettez-la n'importe où puisque je dois refaire ma fiche, ça n'a pas d'importance =)

Statut : Oki By Mitsu o/

Yngvild Belegad

Nom : Belegad
Prénom : Yngvild
Sexe : Femme
Taille : 1m85 une fois adulte
Âge apparent : Cinq-six ans
Ère de naissance : Ère de la conciliation
Race : Réprouvée
Métier : X

Niveau : I (Niveau I à partir de 0 point)

Armes :  
- Un lance-pierre
- Une hache

Spécialités :
- Agilité : 5
- Force : 5
- Charisme : 5
- Intelligence : 5
- Magie : 5

Pouvoirs :
- L’Invocation du Divin Chaos
- Sul Vulon
- Pruzah Aus
- Absorber l'énergie d'autrui
- Télékinésie

Gain de niveau 2
- X

Gain de niveau 3
- X

POUVOIRS
- X

ARMES
- X

ARTEFACTS
- X

~ Formes de magie
- La magie de la Lumière (native)
- La magie des Ténèbres (native)

~ Patrimoine et réputation
- X

Particularité : Kiir’Sahqon, sœur adoptive de Priam, Laëth et Dastan.

Roleplay : Les sourcils froncés, Dastan scrutait le petit être rouge et criard, lorsqu’une série de pas précipités se firent entendre. Il se retourna : depuis le bout du couloir, sa mère se dirigeait vers lui. Il la regarda venir sans rien dire. Il était tellement stupéfait que lorsqu’il parvint à articuler quelque chose, elle tenait déjà l’enfant dans ses bras. « C’est quoi, ça ? » Le biberon glissa entre les lèvres de la pleureuse, qui cessa aussitôt toute protestation. « Ta petite sœur. » L’adolescent fronça le nez et recula d’un pas, comme si elle venait de lui porter un coup. « J’ai pas de petite sœur. » - « Maintenant, si. » - « J’en veux pas. » Asha releva vivement la tête et le foudroya du regard. Il se sentit transpercé par une sensation étrange, quelque chose qu’il n’avait jamais ressenti jusqu’ici et qu’il haït immédiatement. « Tu n’as pas le choix. » - « Vous ne m’avez même pas prévenu ! » s’exclama-t-il. « Je sais, ça s’est décidé hier soir, dans le feu de l’action, et tu n’étais pas là. » Le rouquin secoua la tête. « Vous auriez dû m’attendre ! Vous n’avez pas le droit de… » - « De quoi ? De prendre des décisions sans toi ? À ce que je sache, c’est encore ton père et moi qui décidons de ce qui se passe dans cette maison ! » Sentant la colère qui envahissait la pièce telle une ombre destructrice, la petite fille se remit à geindre. « Mais pas ça ! » cria Dastan, les larmes au bord des yeux. « Pourquoi ? Qu’est-ce que ça peut faire ? Tu devrais être content d’avoir une petite sœur, bon sang ! Priam était ravi d’en avoir une, lui ! » Il secoua encore la tête, recula encore. Quelque chose, en lui, capitulait. Une foi qu’il croyait inébranlable. Un pan d’univers, absorbé par un néant délétère. Quand l’esprit n’a plus les mots, c’est le cœur qui crie. « Vous n’avez pas le droit de me remplacer ! » La honte lui mordit l’estomac et ses larmes dévalèrent ses joues. D’une impulsion, il pivota et partit en courant. C’étaient des mots d’enfant, des mots plein de douleur et de peur.

Il ne revint que tard le soir, pour l’heure du repas. Il pénétra dans le corps de ferme, les pieds traînants, les épaules voûtées, la silhouette lourde et chagrinée. Ses parents débutaient tout juste leur dîner. Il se laissa tomber dans une chaise et fixa le bout de table devant lui. On n’avait même pas mis son assiette. Une main empoigna son cœur et sembla vouloir l’arracher. Les larmes menacèrent de revenir. Il se releva, attrapa ses couverts, une assiette et un verre et plaqua tout sur le bois avec fracas, avant de se rasseoir. « Doucement. » souffla Vrael. Le Kiir’Sahqon leva les yeux vers son père, mais ne dit rien. Personne ne dit rien. Le silence s’agglutina, eau trouble, noire et épaisse qui écrase et étouffe. Finalement, Dastan demanda : « Elle s’appelle comment ? » - « Yngvild. » Il regarda sa mère, avec des yeux d’ombre et de colère. « Tu aurais mieux fait de l’appeler Freyja. » L’indésirable, l’indésirée ; c’était bien là un nom qui lui seyait à merveille. Asha serra le poing et se pencha vers lui ; Vrael leva la main. « Dastan. » Furieux, il aboya : « Quoi ? » - « Ta mère m’a dit, pour ce matin. » - « Et alors ? » rétorqua-t-il en se renfonçant dans son siège, les bras croisés, sur la défensive. « On est désolés que tu aies découvert la présence d’Yngvild comme ça. On comptait te le dire dès que tu rentrerais. » Le rouquin, les iris rivés sur son père, n’ouvrit pas la bouche. Il se contentait de le fixer avec intensité. « Nous l’avons adoptée, comme nous t’avons adopté. Ça ne change rien : tu restes notre fils et on t’aime autant qu’avant. D’accord ? » Silence, cette fois sec et tranchant, solide ; un silence buté. « Vous auriez dû me demander d’abord. » finit-il par lâcher. « Oui. Désolés de ne pas l’avoir fait. » Les mâchoires de l’adolescent se contractèrent. « On pensait pas que ça te ferait de la peine ou que ça te mettrait en colère. » Pas de réponse. Il détourna le regard. Vrael soupira, puis inspira. « Ça ne veut pas dire qu’on te remplace. Vous êtes deux personnes différentes et on le sait très bien. Tu m’entends ? » - « Hum. » Asha renifla bruyamment. Dastan ne regarda ni l’un ni l’autre de ses parents. Il se pencha vers le plat, le tira à lui et se servit. Il n’avait pas faim, mais se gaver l’empêcherait peut-être de pleurer.



Vrael essuya son front humide d’un revers de main et leva les yeux vers sa fille. Elle était occupée à gratter énergiquement le chanfrein de Drem, l’une de leurs juments de trait. Un large sourire fendait son visage et il devinait que son regard vert pétillait de malice. L’équidé la poussait de temps à autre du bout de son nez, avec cette délicatesse si inadéquate qu’ont parfois ces grands animaux. Vrael sourit. Au même moment, la Kiir’Sahqon se tourna vers lui. L’expression de joie qui marquait son visage s’intensifia encore. Elle courut vers lui et lui sauta dessus. Il l’attrapa au vol et la porta à bout de bras, avant de tourner sur lui-même. Yngvild rit aux éclats. « Encore ! Encore ! » Il la souleva à nouveau et recommença son manège. Les bras écartés, elle criait de joie. « Encooooooooooooore ! » Sa suspension dura un peu, puis tranquillement, elle perdit de son élan : son père ralentit jusqu’à s’arrêter tout à fait. Il la ramena contre lui. « Encore, papa ! » Il secoua la tête. « Il faut que je travaille, Yngvild. Les récoltes ne vont pas se faire toutes seules, et c’est pas toi qui risques de m’aider si je prends du retard. » La fillette baissa le menton et fit la moue. Blottie contre le torse de son père, elle faisait jouer ses doigts sur le col de son vêtement. « Ce soir, alors ? » - « Si je suis pas trop fatigué. » La gamine fronça le nez. « Bon, d’accord. » Sagement, elle se laissa être reposée au sol. « Je peux aller voir Razhul ? » - « Ouais, si tu veux. Mais restez dans le coin, d’accord ? Et vous approchez pas de la rivière. » - « Oui papa ! » - « Si je vous y chope, je vous y noie ! » La petite fille rit et s’en alla en lui faisant de grands signes de la main. « Et sois là pour le dîner hein ! » Elle cria quelque chose, mais il ne l’entendit pas. Ensuite, elle pivota et s’en alla à toutes jambes pour retrouver son amie.



Code:
<div id="wrappper"><div class="titreprez cellule">Yngvild Belegad</div>
<div class="cellule"><img src="https://images2.imgbox.com/a0/05/G0rKnqI3_o.jpg" style="float:right;padding-left:5px" />[b]Nom[/b] : Belegad
[b]Prénom[/b] : Yngvild
[b]Sexe[/b] : Femme
[b]Taille[/b] : 1m85 une fois adulte
[b]Âge apparent[/b] : Cinq-six ans
[b]Ère de naissance[/b] : Ère de la conciliation
[b]Race[/b] : Réprouvée
[b]Métier[/b] : X

[b]Niveau[/b] : I (Niveau I à partir de 0 point)

[b]Armes[/b] :  
- Un lance-pierre
- Une hache

[b]Spécialités[/b] :
- Agilité : 5
- Force : 5
- Charisme : 5
- Intelligence : 5
- Magie : 5

[b]Pouvoirs[/b] :
- L’Invocation du Divin Chaos
- Sul Vulon
- Pruzah Aus
- Absorber l'énergie d'autrui
- Télékinésie

[b]Gain de niveau 2[/b]
- X

[b]Gain de niveau 3[/b]
- X

[b]POUVOIRS[/b]
- X

[b]ARMES[/b]
- X

[b]ARTEFACTS[/b]
- X

[b]~ Formes de magie[/b]
- La magie de la Lumière (native)
- La magie des Ténèbres (native)

[b]~ Patrimoine et réputation[/b]
- X

[b]Particularité[/b] : Kiir’Sahqon, sœur adoptive de Priam, Laëth et Dastan.

[b]Roleplay [/b]: Les sourcils froncés, Dastan scrutait le petit être rouge et criard, lorsqu’une série de pas précipités se firent entendre. Il se retourna : depuis le bout du couloir, sa mère se dirigeait vers lui. Il la regarda venir sans rien dire. Il était tellement stupéfait que lorsqu’il parvint à articuler quelque chose, elle tenait déjà l’enfant dans ses bras. [color=#ff6600]« C’est quoi, [i]ça[/i] ? »[/color] Le biberon glissa entre les lèvres de la pleureuse, qui cessa aussitôt toute protestation. [color=#666699]« Ta petite sœur. »[/color] L’adolescent fronça le nez et recula d’un pas, comme si elle venait de lui porter un coup. [color=#ff6600]« J’ai pas de petite sœur. »[/color] - [color=#666699]« Maintenant, si. »[/color] - [color=#ff6600]« J’en veux pas. »[/color] Asha releva vivement la tête et le foudroya du regard. Il se sentit transpercé par une sensation étrange, quelque chose qu’il n’avait jamais ressenti jusqu’ici et qu’il haït immédiatement. [color=#666699]« Tu n’as pas le choix. »[/color] - [color=#ff6600]« Vous ne m’avez même pas prévenu ! »[/color] s’exclama-t-il. [color=#666699]« Je sais, ça s’est décidé hier soir, dans le feu de l’action, et tu n’étais pas là. »[/color] Le rouquin secoua la tête. [color=#ff6600]« Vous auriez dû m’attendre ! Vous n’avez pas le droit de… »[/color] - [color=#666699]« De quoi ? De prendre des décisions sans toi ? À ce que je sache, c’est encore ton père et moi qui décidons de ce qui se passe dans cette maison ! »[/color] Sentant la colère qui envahissait la pièce telle une ombre destructrice, la petite fille se remit à geindre. [color=#ff6600]« Mais pas [i]ça[/i] ! »[/color] cria Dastan, les larmes au bord des yeux. [color=#666699]« Pourquoi ? Qu’est-ce que ça peut faire ? Tu devrais être content d’avoir une petite sœur, bon sang ! Priam était ravi d’en avoir une, lui ! »[/color] Il secoua encore la tête, recula encore. Quelque chose, en lui, capitulait. Une foi qu’il croyait inébranlable. Un pan d’univers, absorbé par un néant délétère. Quand l’esprit n’a plus les mots, c’est le cœur qui crie. [color=#ff6600]« Vous n’avez pas le droit de me remplacer ! »[/color] La honte lui mordit l’estomac et ses larmes dévalèrent ses joues. D’une impulsion, il pivota et partit en courant. C’étaient des mots d’enfant, des mots plein de douleur et de peur.

Il ne revint que tard le soir, pour l’heure du repas. Il pénétra dans le corps de ferme, les pieds traînants, les épaules voûtées, la silhouette lourde et chagrinée. Ses parents débutaient tout juste leur dîner. Il se laissa tomber dans une chaise et fixa le bout de table devant lui. On n’avait même pas mis son assiette. Une main empoigna son cœur et sembla vouloir l’arracher. Les larmes menacèrent de revenir. Il se releva, attrapa ses couverts, une assiette et un verre et plaqua tout sur le bois avec fracas, avant de se rasseoir. [color=#996633]« Doucement. »[/color] souffla Vrael. Le Kiir’Sahqon leva les yeux vers son père, mais ne dit rien. Personne ne dit rien. Le silence s’agglutina, eau trouble, noire et épaisse qui écrase et étouffe. Finalement, Dastan demanda : [color=#ff6600]« Elle s’appelle comment ? »[/color] - [color=#666699]« Yngvild. »[/color] Il regarda sa mère, avec des yeux d’ombre et de colère. [color=#ff6600]« Tu aurais mieux fait de l’appeler Freyja. »[/color] L’indésirable, l’indésirée ; c’était bien là un nom qui lui seyait à merveille. Asha serra le poing et se pencha vers lui ; Vrael leva la main. [color=#996633]« Dastan. »[/color] Furieux, il aboya : [color=#ff6600]« Quoi ? »[/color] - [color=#996633]« Ta mère m’a dit, pour ce matin. »[/color] - [color=#ff6600]« Et alors ? »[/color] rétorqua-t-il en se renfonçant dans son siège, les bras croisés, sur la défensive. [color=#996633]« On est désolés que tu aies découvert la présence d’Yngvild comme ça. On comptait te le dire dès que tu rentrerais. »[/color] Le rouquin, les iris rivés sur son père, n’ouvrit pas la bouche. Il se contentait de le fixer avec intensité. [color=#996633]« Nous l’avons adoptée, comme nous t’avons adopté. Ça ne change rien : tu restes notre fils et on t’aime autant qu’avant. D’accord ? »[/color] Silence, cette fois sec et tranchant, solide ; un silence buté. [color=#ff6600]« Vous auriez dû me demander d’abord. »[/color] finit-il par lâcher. [color=#996633]« Oui. Désolés de ne pas l’avoir fait. »[/color] Les mâchoires de l’adolescent se contractèrent. [color=#996633]« On pensait pas que ça te ferait de la peine ou que ça te mettrait en colère. »[/color] Pas de réponse. Il détourna le regard. Vrael soupira, puis inspira. [color=#996633]« Ça ne veut pas dire qu’on te remplace. Vous êtes deux personnes différentes et on le sait très bien. Tu m’entends ? »[/color] - [color=#ff6600]« Hum. »[/color] Asha renifla bruyamment. Dastan ne regarda ni l’un ni l’autre de ses parents. Il se pencha vers le plat, le tira à lui et se servit. Il n’avait pas faim, mais se gaver l’empêcherait peut-être de pleurer.

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Vrael essuya son front humide d’un revers de main et leva les yeux vers sa fille. Elle était occupée à gratter énergiquement le chanfrein de Drem, l’une de leurs juments de trait. Un large sourire fendait son visage et il devinait que son regard vert pétillait de malice. L’équidé la poussait de temps à autre du bout de son nez, avec cette délicatesse si inadéquate qu’ont parfois ces grands animaux. Vrael sourit. Au même moment, la Kiir’Sahqon se tourna vers lui. L’expression de joie qui marquait son visage s’intensifia encore. Elle courut vers lui et lui sauta dessus. Il l’attrapa au vol et la porta à bout de bras, avant de tourner sur lui-même. Yngvild rit aux éclats. [color=#ff3300]« Encore ! Encore ! »[/color] Il la souleva à nouveau et recommença son manège. Les bras écartés, elle criait de joie. [color=#ff3300]« Encooooooooooooore ! »[/color] Sa suspension dura un peu, puis tranquillement, elle perdit de son élan : son père ralentit jusqu’à s’arrêter tout à fait. Il la ramena contre lui. [color=#ff3300]« Encore, papa ! »[/color] Il secoua la tête. [color=#996633]« Il faut que je travaille, Yngvild. Les récoltes ne vont pas se faire toutes seules, et c’est pas toi qui risques de m’aider si je prends du retard. »[/color] La fillette baissa le menton et fit la moue. Blottie contre le torse de son père, elle faisait jouer ses doigts sur le col de son vêtement. [color=#ff3300]« Ce soir, alors ? »[/color] - [color=#996633]« Si je suis pas trop fatigué. »[/color] La gamine fronça le nez. [color=#ff3300]« Bon, d’accord. »[/color] Sagement, elle se laissa être reposée au sol. [color=#ff3300]« Je peux aller voir Razhul ? »[/color] - [color=#996633]« Ouais, si tu veux. Mais restez dans le coin, d’accord ? Et vous approchez pas de la rivière. »[/color] - [color=#ff3300]« Oui papa ! »[/color] - [color=#996633]« Si je vous y chope, je vous y noie ! »[/color] La petite fille rit et s’en alla en lui faisant de grands signes de la main. [color=#996633]« Et sois là pour le dîner hein ! »[/color] Elle cria quelque chose, mais il ne l’entendit pas. Ensuite, elle pivota et s’en alla à toutes jambes pour retrouver son amie.

<!-- NE PAS SUPPRIMER CETTE BALISE DIV A DROITE --></div></div>

Merci beaucoup nastae




| Déclaration de compagnon | Du 03/08/2021 au 02/10/2023 | 1628 :


| Déclaration de compagnon | Du 03/08/2021 au 02/10/2023 | 2289842337 :
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Min Shào
~ Orine ~ Niveau II ~

~ Orine ~ Niveau II ~
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◈ Âme(s) Soeur(s) : Elle m'attend quelque part.
Min Shào
Dim 04 Sep 2022, 12:45

Hello ! C'est mon dernier compagnon pour compléter le trio des artistes | Déclaration de compagnon | Du 03/08/2021 au 02/10/2023 | 014

Lien du ou des sujets : Fêtes et confessions
Gains : 8x720 = un compagnon : Chuan Ming
Lien vers sa fiche : Min

Statut : Oki By Mitsu ^^


Chuan Ming


Nom : Ming
Prénom : Chuan
Sexe : Féminin
Âge : Quinze ans
Taille : 1m61
Thème musical : The Azim Steppe
Ère de naissance : Ere de la Conciliation
Race : Orine
Maître :  N/A
Métier : N/A
Niveau : I [Niveau I à 74 points de RP]

Armes :
- Un sabre
- Un arc et des flèches

Spécialités :
- Agilité : 5
- Force : 7
- Charisme : 5
- Intelligence : 4
- Magie : 4

Pouvoirs :
- Le Lien
- Art Divin [Wushu]
- Invocation Céleste
- Soigner les blessures
- Fabriquer des potions

Niveau II : N/A
Niveau III : N/A
Niveau IV : N/A
Niveau V : N/A

~ Quêtes
-N/A

~ Evènements
-N/A

~ Intrigues
-N/A

~ Formes de magie
- La Magie d'Argent
- La Magie de Perle

~ Couronnes
-N/A

~ Doubles nationalités
-N/A

~ Patrimoine et réputation
-N/A

~ Autres
-N/A

Physionomie : « Vous cherchez Chuan Ming au beau milieu de la steppe et vous savez même pas à quoi elle ressemble ? Ha ! Bon courage. » Héliana tempéra Blaine d'un geste de la main, lâchant la prise sur la crinière de son pégase. Elle était plus affable que son frère. « Pour la faire courte, c'est une fille petite, plutôt jolie, avec des yeux couleur noisette, en forme d'amande... un regard vif, un sourire radieux ! Et elle a des cheveux de jais magnifiques.  Soyeux, brillants... » « C'est ça que t'appelles la faire courte ? Ecoutez, Chuan est vraiment petite, genre... elle m'arrive même pas au cou, là. Elle est toute fine, mais elle a aussi des épaules bien musclées. En tous cas, vous la remarquerez, parce que... comment vous expliquer... » « Sa façon de marcher. Rien à voir avec une Lyrienne, vous le verrez tout de suite. Pleine de grâce, de majestuosité... c'est une Orine, après tout. Elle sera habillée en blanc, comme nous, mais ses vêtements sont vraiment différents. Elle ne fait qu'un avec le tissu, avec des manches longues et des rubans qui dansent dans la brise. » « Ouais ! C'est un peu comme un peignoir. » « Plus grâcieux qu'un peignoir... » « D'accord, bon ! Je pense qu'on vous a fait le portrait. Mais j'espère que votre tente est résistante, parce que Chuan, elle est pas là, mais de passage à Onikareni. Pas de chance ! Elle est là la moitié du temps. Elle reviendra dans trois lunes. » « Pour boire, on a un lac là-bas. Pour manger... hum, vous devriez pouvoir trouver quelques insectes sur la route ! Bien à vous. »

Psychologie : Dans le calme ancestral qui règne en maître dans les montagnes d'Onikareni, Chuan est une petite tornade d'énergie. Inspirée par la vie effrénée et téméraire des Anephel chez les Lyrienns, famille de l'Aisuru de sa mère, l'Orine est active du matin au soir. A ce titre, elle favorise les arts du corps tels que la danse, le chant et surtout les arts martiaux. Elle affectionne aussi la transformation de la matière via l'artisanat, comme la couture et le tissage. Sa mère lui a inculqué de nombreux talents, comme celui de la fabrication de potions et de la médecine, afin d'aider de toutes les manières possible son futur Aisuru, au-delà de l'Inspirer. Cette variété de talents fait aussi que Chuan n'excelle en pas grand chose, d'autant qu'elle peine à persévérer dans une voie unique.

Son dynamisme fatigue parfois son entourage et ils lui font savoir. Mais même si c'est contre sa nature, Chuan a la capacité de tempérer ses ardeurs si nécessaire : après tout, les Orines sont Maîtresses dans l'art de la tranquillité. Elle a aussi ses moments d'introversion qui la ressourcent, que ce soit dans le silence de la Montagne à Onikareni ou à dos de pégase à Hava. Ouverte à la critique et à la différence, Chuan est (trop) curieuse : elle cherche à tout savoir et à découvrir de nouveaux endroits propices à l'aventure. Entière, cette dernière instigue tout autant d'énergie dans ses relations. Amitié, famille, amour... elle fonctionne par obsessions, qui deviennent parfois dévorantes. Mais elle préfère y laisser des plumes que de se clouer au sol.

Histoire : « Je... je suis arrivée ! » m'exclamai-je, le souffle court. J'enlevai mes pieds des étriers et manquai de tomber en sentant le choc de mes jambes sur le sol. Mon corps tout entier était engourdi ; j'avais beau m'entraîner tous les jours avec la famille Anephel, ces courses étaient toujours aussi éreintantes. « Qui a gagné ? » Car ce n'était certainement pas moi, encore une fois arrivée la dernière. « Eh ! T'as été plus rapide, cette fois. » Je m'esclaffai ; Héliana avait eu la gentillesse de ne pas employer les mots 'moins lente'. « Encore un peu d'entraînement et je te dépasserai, fais attention à toi ! » Je lui donnai une tape amicale de l'épaule puis dirigeai le pégase fatigué vers le pré. « Alors... il y a eu une quasi-égalité entre deux participants... mais il y a bien un gagnant ! » S'écria Jën. Le Lyrienn s'éleva dans les airs, les bras écartés, pour attirer l'attention de toute la famille.

Je m'empressai de retirer le licol de Stan. « Merci, mon grand. » Il avait fait du très bon travail ; je n'aurais pu avoir de meilleur compagnon pour faire la course d'archers. Jën allait annoncer le gagnant : je me tournai vers lui et posai mon arc et carquois avec les autres, avant de les rejoindre. « Le gagnant est le grand... le magnifique... Blaine ! » J'applaudis avec la foule. Aucune surprise : c'était le meilleur. « Triple champion de tir à l'arc à pégase ! Le meilleur de la famille, sans distinction ! Tu te rapproches du record familial, tu le sais, ça ? » Jën remit les pieds au sol et alla remettre le trophée à Blaine : un filon doré qu'il pourrait entourer sur son arc fétiche. En jetant un regard de biais à Héliana, je remarquai son énorme déception.  « Tu vas pouvoir te faire une collection, hein, Blaine ? » Lui dis-je en applaudissant. « Tu me donneras encore quelques cours ? Je sens que j'y suis presque, là ! » « Ouais, totalement », me répondit-il sur un ton indiquant qu'il n'avait pas compris mon second degré. « Mais avant, célébrons ! Venez, on va chercher les carottes de récompense pour nos équidés ! » Héliana confirma : « Allons-y ! »

Nous nous dirigeâmes vers les sacs de carotte, installés au chaud près du pré. Notre famille de nomades s'était installée au cœur de l'île des Lyrienns de l'air, Hava, pour une occasion particulière : toute la famille s'était réunie pendant une lune, et ce n'était pas une mince affaire. Les enfants revenaient de Basphel ; les adultes de leurs voyages ; et moi, je revenais d'Onikareni. J'y passais la majorité de mon temps en ce moment, afin d'accélérer mon apprentissage. Mais j'adorais revenir chez les Anephel, à raison de quelques lunes chaque année : Darimaa, ma mère, estimait que la double-culture était un cadeau. Quand je venais, elle jouait le rôle de ma mentor personnelle. Une grande partie de la famille me traitait bizarrement, comme si j'étais une statue de porcelaine. Mais Héliana se fichait de tout ça : pour elle, j'étais une Anephel comme les autres. Blaine aussi était normal -il faisait même mine d'être supérieur à moi... et, pour sa gouverne, c'était le comportement qu'il adoptait avec tout le monde.

« Dépêchez-vous, les enfants ! On a un festin qui nous attend et ça va être froid ! » nous cria Khanna, la matriarche de la famille. « D'accord. Le dernier arrivé est une autruche mouillée ! » lança Blaine. Et sur ce, il se lança dans une course effrénée vers la tente de réserves. Héliana emboîta son pas. J'essayai de me joindre à eux, mais mon corps était trop fatigué pour cet effort supplémentaire et je m'étalai sur l'herbe humide de la steppe. « Ha ! Et une tombée au combat ! » En se retournant pour me narguer, Blaine trébucha sur le pied de la tente et tomba à son tour. « Tiens, c'est mérité ! » criai-je en me relevant avec peine. Ma sœur de cœur disparut dans la tente et en ressortit le dos chargé d'un panier de carottes. J'avais encore perdu. Mais voir Héliana avec ce sourire, c'était tout de même une petite victoire.




Code:
<div id="wrapperSER"><br><center><div id="titreSER">Chuan Ming</div><br /><img src="https://i.imgur.com/oSROruG.jpg" class="imgSER"></center>
<div class="cadreHIS">[b]Nom[/b] : Ming
[b]Prénom[/b] : Chuan
[b]Sexe[/b] : Féminin
<strong>Âge : </strong>Quinze ans
<strong>Taille : </strong>1m61
<strong>Thème musical :</strong> [url=https://www.youtube.com/watch?v=Aw5XqnD6WwQ]The Azim Steppe[/url]
<strong>Ère de naissance :</strong> Ere de la Conciliation
<strong>Race : </strong>Orine
<strong>Maître :</strong>  N/A
<strong>Métier : </strong> N/A
<strong>Niveau :</strong> I [Niveau I à 74 points de RP]

<strong>Armes : </strong>
- Un sabre
- Un arc et des flèches

[b]Spécialités : [/b]
- Agilité : 5
- Force : 7
- Charisme : 5
- Intelligence : 4
- Magie : 4

<strong>Pouvoirs : </strong>
- Le Lien
- Art Divin [[url=https://www.youtube.com/watch?v=Kw1QJ4Ost00]Wushu[/url]]
- Invocation Céleste
- Soigner les blessures
- Fabriquer des potions

<i>Niveau II :</i> N/A
<i>Niveau III :</i> N/A
<i>Niveau IV :</i> N/A
<i>Niveau V :</i> N/A

<strong>~ Quêtes</strong>
-N/A

<strong>~ Evènements </strong>
-N/A

<strong>~ Intrigues</strong>
-N/A

<strong>~ Formes de magie</strong>
- La Magie d'Argent
- La Magie de Perle

<strong>~ Couronnes</strong>
-N/A

<strong>~ Doubles nationalités</strong>
-N/A

<strong>~ Patrimoine et réputation</strong>
-N/A

<strong>~ Autres</strong>
-N/A

<strong>Physionomie</strong> : « [color=#006600]Vous cherchez Chuan Ming au beau milieu de la steppe et vous savez même pas à quoi elle ressemble ? Ha ! Bon courage. [/color]»[i] Héliana tempéra Blaine d'un geste de la main, lâchant la prise sur la crinière de son pégase. Elle était plus affable que son frère[/i]. « [color=#660066]Pour la faire courte, c'est une fille petite, plutôt jolie, avec des yeux couleur noisette, en forme d'amande... un regard vif, un sourire radieux ! Et elle a des cheveux de jais magnifiques.  Soyeux, brillants... [/color]» « [color=#006600]C'est ça que t'appelles la faire courte ? Ecoutez, Chuan est vraiment petite, genre... elle m'arrive même pas au cou, là. Elle est toute fine, mais elle a aussi des épaules bien musclées. En tous cas, vous la remarquerez, parce que... comment vous expliquer...[/color] » « [color=#660066]Sa façon de marcher. Rien à voir avec une Lyrienne, vous le verrez tout de suite. Pleine de grâce, de majestuosité... c'est une Orine, après tout. Elle sera habillée en blanc, comme nous, mais ses vêtements sont vraiment différents. Elle ne fait qu'un avec le tissu, avec des manches longues et des rubans qui dansent dans la brise. [/color]» «[color=#006600] Ouais ! C'est un peu comme un peignoir.[/color] » « [color=#660066]Plus grâcieux qu'un peignoir...[/color] » « [color=#006600]D'accord, bon ! Je pense qu'on vous a fait le portrait. Mais j'espère que votre tente est résistante, parce que Chuan, elle est pas là, mais de passage à Onikareni. Pas de chance ! Elle est là la moitié du temps. Elle reviendra dans trois lunes. [/color] » « [color=#660066]Pour boire, on a un lac là-bas. Pour manger... hum, vous devriez pouvoir trouver quelques insectes sur la route ! Bien à vous.[/color] »

<strong>Psychologie</strong> : Dans le calme ancestral qui règne en maître dans les montagnes d'Onikareni, Chuan est une petite tornade d'énergie. Inspirée par la vie effrénée et téméraire des Anephel chez les Lyrienns, famille de l'Aisuru de sa mère, l'Orine est active du matin au soir. A ce titre, elle favorise les arts du corps tels que la danse, le chant et surtout les arts martiaux. Elle affectionne aussi la transformation de la matière via l'artisanat, comme la couture et le tissage. Sa mère lui a inculqué de nombreux talents, comme celui de la fabrication de potions et de la médecine, afin d'aider de toutes les manières possible son futur Aisuru, au-delà de l'Inspirer. Cette variété de talents fait aussi que Chuan n'excelle en pas grand chose, d'autant qu'elle peine à persévérer dans une voie unique.

Son dynamisme fatigue parfois son entourage et ils lui font savoir. Mais même si c'est contre sa nature, Chuan a la capacité de tempérer ses ardeurs si nécessaire : après tout, les Orines sont Maîtresses dans l'art de la tranquillité. Elle a aussi ses moments d'introversion qui la ressourcent, que ce soit dans le silence de la Montagne à Onikareni ou à dos de pégase à Hava. Ouverte à la critique et à la différence, Chuan est (trop) curieuse : elle cherche à tout savoir et à découvrir de nouveaux endroits propices à l'aventure. Entière, cette dernière instigue tout autant d'énergie dans ses relations. Amitié, famille, amour... elle fonctionne par obsessions, qui deviennent parfois dévorantes. Mais elle préfère y laisser des plumes que de se clouer au sol.

<strong>Histoire </strong>: «[color=#90B5CB] Je... je suis arrivée ! [/color]» m'exclamai-je, le souffle court. J'enlevai mes pieds des étriers et manquai de tomber en sentant le choc de mes jambes sur le sol. Mon corps tout entier était engourdi ; j'avais beau m'entraîner tous les jours avec la famille Anephel, ces courses étaient toujours aussi éreintantes. « [color=#90B5CB]Qui a gagné ?[/color] » Car ce n'était certainement pas moi, encore une fois arrivée la dernière. «[color=#5C48BD] Eh ! T'as été plus rapide, cette fois. [/color]» Je m'esclaffai ; Héliana avait eu la gentillesse de ne pas employer les mots 'moins lente'. « [color=#90B5CB]Encore un peu d'entraînement et je te dépasserai, fais attention à toi ![/color] » Je lui donnai une tape amicale de l'épaule puis dirigeai le pégase fatigué vers le pré. «[color=#5C48BD] Alors... il y a eu une quasi-égalité entre deux participants... mais il y a bien un gagnant ![/color] » S'écria Jën. Le Lyrienn s'éleva dans les airs, les bras écartés, pour attirer l'attention de toute la famille.

Je m'empressai de retirer le licol de Stan. « [color=#5C48BD]Merci, mon grand. [/color]» Il avait fait du très bon travail ; je n'aurais pu avoir de meilleur compagnon pour faire la course d'archers. Jën allait annoncer le gagnant : je me tournai vers lui et posai mon arc et carquois avec les autres, avant de les rejoindre. «[color=#5C48BD] Le gagnant est le grand... le magnifique... Blaine ! [/color]» J'applaudis avec la foule. Aucune surprise : c'était le meilleur. «[color=#5C48BD] Triple champion de tir à l'arc à pégase ! Le meilleur de la famille, sans distinction ! Tu te rapproches du record familial, tu le sais, ça ? [/color]» Jën remit les pieds au sol et alla remettre le trophée à Blaine : un filon doré qu'il pourrait entourer sur son arc fétiche. En jetant un regard de biais à Héliana, je remarquai son énorme déception.  «[color=#90B5CB] Tu vas pouvoir te faire une collection, hein, Blaine ?[/color] » Lui dis-je en applaudissant. « [color=#90B5CB]Tu me donneras encore quelques cours ? Je sens que j'y suis presque, là ! [/color]» « [color=#5C48BD]Ouais, totalement[/color] », me répondit-il sur un ton indiquant qu'il n'avait pas compris mon second degré. « [color=#5C48BD]Mais avant, célébrons ! Venez, on va chercher les carottes de récompense pour nos équidés ! [/color]» Héliana confirma : « [color=#5C48BD]Allons-y ![/color] »

Nous nous dirigeâmes vers les sacs de carotte, installés au chaud près du pré. Notre famille de nomades s'était installée au cœur de l'île des Lyrienns de l'air, Hava, pour une occasion particulière : toute la famille s'était réunie pendant une lune, et ce n'était pas une mince affaire. Les enfants revenaient de Basphel ; les adultes de leurs voyages ; et moi, je revenais d'Onikareni. J'y passais la majorité de mon temps en ce moment, afin d'accélérer mon apprentissage. Mais j'adorais revenir chez les Anephel, à raison de quelques lunes chaque année : Darimaa, ma mère, estimait que la double-culture était un cadeau. Quand je venais, elle jouait le rôle de ma mentor personnelle. Une grande partie de la famille me traitait bizarrement, comme si j'étais une statue de porcelaine. Mais Héliana se fichait de tout ça : pour elle, j'étais une Anephel comme les autres. Blaine aussi était normal -il faisait même mine d'être supérieur à moi... et, pour sa gouverne, c'était le comportement qu'il adoptait avec tout le monde.

«[color=#5C48BD] Dépêchez-vous, les enfants ! On a un festin qui nous attend et ça va être froid ! [/color]» nous cria Khanna, la matriarche de la famille. «[color=#5C48BD] D'accord. Le dernier arrivé est une autruche mouillée ! [/color]» lança Blaine. Et sur ce, il se lança dans une course effrénée vers la tente de réserves. Héliana emboîta son pas. J'essayai de me joindre à eux, mais mon corps était trop fatigué pour cet effort supplémentaire et je m'étalai sur l'herbe humide de la steppe. « [color=#5C48BD]Ha ! Et une tombée au combat ![/color] » En se retournant pour me narguer, Blaine trébucha sur le pied de la tente et tomba à son tour. «[color=#90B5CB] Tiens, c'est mérité ![/color] » criai-je en me relevant avec peine. Ma sœur de cœur disparut dans la tente et en ressortit le dos chargé d'un panier de carottes. J'avais encore perdu. Mais voir Héliana avec ce sourire, c'était tout de même une petite victoire.

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Susannah
~ Sirène ~ Niveau I ~

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Bonsoir  | Déclaration de compagnon | Du 03/08/2021 au 02/10/2023 | 950593777

Je viens déclarer mon compagnon gratuit sur Susannah avec Méduz  Pouple

Lien du ou des sujets : Pour vous revoir
Gains : Premier compagnon gratuit
Lien vers sa fiche : Ici svp  nastae

Méduz

Prénom : Méduz
Surnom : /
Sexe : Femelle
Race : Méduse

Pouvoirs :
- L'éternité du Phénix
- Création de la foudre
- Contrôle de la foudre
- Elasticité : Permet à Méduz de modifier la taille de sa cloche, qui pourra prendre un volume lui permettant de recouvrir jusqu'à deux personnes
- Invisibilité
- Cloche Protectrice : Permet à Méduz de se protéger, elle et la personne qu'elle recouvre, contre les coups ou de toxines dans l'air (avec modération, ce n'est pas un bunker).
- Comme un poisson dans l'air : Afin de survivre en dehors de l'Océan, Méduz doit régulièrement se réhydrater et, en l'absence de point d'eau à proximité, elle ira ponctionner de l'eau à l'être vivant le plus proche en plaquant sa bouche contre lui comme une sangsue, au risque de le dessécher jusqu'à la mort.

Particularité : Méduz n'est pas venimeuse et ses flagelles sont inoffensifs. Il n'y a que quand elle fait usage de la foudre qu'elle peut faire des dégâts (ou quand elle a soif).

Mon Histoire : RP lié
Susannah commençait à discerner l'aspect tranchant des feuilles fines de sauge, accrochées aux tiges entrelacées les unes aux autres pour former un filet impénétrable, quand une ombrelle de nacre lui barra le passage. Surprise, la Sirène s'immobilisa pour ne pas rentrer de plein fouet dans la méduse. Elle la contempla un moment qui se laissait désormais porter comme si de rien n'était, ses flagelles comme de la dentelle fine flottant sans volonté propre devant son nez. Fronçant les sourcils, elle chercha à la dépasser par la gauche. Sa tentative fut à nouveau bloquée par l'invertébré qui démontrait un acharnement stupéfiant à contrarier son avancée. La bleue montra les dents et agacée, tenta de jouer de vitesse pour passer par dessus, préférant éviter d'entrer en contact avec les filaments translucides urticants. La méduse déjoua aisément son plan et cette fois, l'ombrelle irisée effleura la poitrine de la Basphélienne et fit mine de la pousser pour la convaincre de reculer. Qu'est-ce qu'elle me veut ? Intriguée par le comportement inhabituel de l'animal, mais peu désireuse de perdre davantage de temps, Susannah repoussa du coude le capuchon mou et appuya fortement dessus pour prendre appui dessus et rejoindre la barrière qui la séparait des siennes. Aussitôt, l'animal revint à la charge et cette fois, modifia sa stratégie. Ses filaments parmes s'enroulèrent autour du bras de l'adolescente, qui tressaillit en redoutant la brûlure urticante. Ses sourcils se haussèrent quand rien ne se passa. Cette stupide bestiole est aussi inoffensive qu'une moule mais aussi agaçante qu'un poulpe. Grogna-t-elle en pensée et elle essaya de se dégager brutalement de son emprise en secouant le bras et en cherchant à la détacher avec sa main libre. Cela parut agacer son assaillante qui frissonna soudainement. Un éclair d'un bleu aveuglant illumina son corps translucide et Susannah poussa un hurlement de douleur mêlé de surprise en sentant la décharge électrique foudroyer ses nerfs. Horrifiée, elle baissa les yeux sur son bras. L'épiderme avait gonflé et avait pris une vilaine teinte écarlate, ceinturée de blanc, comme si la méduse l'avait brûlée. « Saloperie ! » Jura la bleue, des larmes de douleur se mêlant à la mer. Voyant que la nuisance ne desserrait pas sa prise, elle leva la main pour la frapper avant de se retenir à mi-chemin. Et si la méduse l'attaquait de nouveau ? Son bras la lançait affreusement et elle l'agita dans l'espoir de se débarrasser de l'animal. Impassible, celle-ci ne lâcha Susannah que lorsque celle-ci fit mine de s'éloigner de la barrière de sauge. « C'est une plaisanterie. » Lâcha Susannah, aussi amusée que si on venait de lui annoncer qu'elle était en fait un mâle et qu'un pénis venait de lui pousser entre les jambes. Silencieux, l'animal se contenta de rebondir en douceur sur son épaule. Constatant qu'elle ne cessait d'insister, Susannah jeta un dernier regard sur l'enchevêtrement végétal plongé dans une pénombre sinistre. Les échos entendus à son sujet se paraient de reflets effrayants et elle n'eut plus tant envie que ça d'en éprouver la solidité. L'épuisement remplissant sa tête de laine et elle n'arrivait plus à réfléchir correctement. Certaines hypothèses tendaient vers un empoisonnement de l'eau entourant les plantes, ce qui expliquait l'absence de faune autour. À regrets, Susannah battit de la queue pour prendre de la distance et échapper aux coups que lui portaient la méduse à la volonté d'acier. Celle-ci exprima son ravissement en encerclant le cou de la Sirène avec ses flagelles. Susannah glapit de frayeur et rentra le cou entre les épaules, craignant de se prendre une nouvelle salve foudroyante mais la méduse se contenta de s'installer confortablement autour de son cou, rapetissant sa taille afin de trouver une place sur sa nuque sous ses cheveux. Avec son passager clandestin, l'Ondine refit le chemin inverse, beaucoup plus lentement qu'à l'aller, et beaucoup plus pensive aussi. L'inquiétude lui mordait le ventre. Allait-elle un jour revoir sa famille, ses amis demeurés sous l'Océan ? Était-elle condamnée à vivre sur terre ?

Quand elle réussit à se hisser sur le pont, dégoulinante et à moitié morte de fatigue, le soleil était déjà haut dans le ciel. Indifférente à la vive désapprobation des professeurs et à leurs promesses de représailles, elle ne réagit pas davantage quand on jeta une couverture sur ses épaules tremblantes. Elle perçut toutefois un mouvement sur sa nuque et une flagelle vint effleurer le lobe de son oreille, soutien silencieux qui ne réussit pas à combler le gouffre béant de son échec à retrouver les siens. L'échange n'avait pas besoin de mots et de grosses larmes rejoignirent les gouttes salées qui s'échappaient de ses mèches sur son visage. Elle avait gagné une amie en échange de l'assurance que sa famille était en vie et en sécurité derrière leur barreaux de sauge. L'échange ne paraissait pas équitable mais c'était tout ce qu'elle réussirait à arracher d'Aylidis semblait-il. Maudissant la cruauté des Ætheri, la Sirène passa un doigt sur le dôme gluant de l'animal qui frémit à son contact. Contre toute attente, l'étonnante créature qui s'était soudée à elle survivait à l'air libre et elle se promit de la chérir pour garder en vie cet ersatz de la mer.



Code:
<div id="wrappper"><div class="titreprez cellule">Méduz</div>
<div class="cellule"><img src="https://zupimages.net/up/22/42/76ux.jpg" style="float:right;padding-left:5px" />[b]Prénom[/b] : Méduz
[b]Surnom[/b] : /
[b]Sexe[/b] : Femelle
[b]Race[/b] : Méduse

[b]Pouvoirs[/b] :
- L'éternité du Phénix
- Création de la foudre
- Contrôle de la foudre
- Elasticité : Permet à Méduz de modifier la taille de sa cloche, qui pourra prendre un volume lui permettant de recouvrir jusqu'à deux personnes
- Invisibilité
- Cloche Protectrice : Permet à Méduz de se protéger, elle et la personne qu'elle recouvre, contre les coups ou de toxines dans l'air (avec modération, ce n'est pas un bunker).
- Comme un poisson dans l'air : Afin de survivre en dehors de l'Océan, Méduz doit régulièrement se réhydrater et, en l'absence de point d'eau à proximité, elle ira ponctionner de l'eau à l'être vivant le plus proche en plaquant sa bouche contre lui comme une sangsue, au risque de le dessécher jusqu'à la mort.

[b]Particularité[/b] : Méduz n'est pas venimeuse et ses flagelles sont inoffensifs. Il n'y a que quand elle fait usage de la foudre qu'elle peut faire des dégâts (ou quand elle a soif).

[b]Mon Histoire :[/b] [url=http://yinandyangpower.forumactif.com/t39754-quete-pour-vous-revoir#753537]RP lié[/url]
Susannah commençait à discerner l'aspect tranchant des feuilles fines de sauge, accrochées aux tiges entrelacées les unes aux autres pour former un filet impénétrable, quand une ombrelle de nacre lui barra le passage. Surprise, la Sirène s'immobilisa pour ne pas rentrer de plein fouet dans la méduse. Elle la contempla un moment qui se laissait désormais porter comme si de rien n'était, ses flagelles comme de la dentelle fine flottant sans volonté propre devant son nez. Fronçant les sourcils, elle chercha à la dépasser par la gauche. Sa tentative fut à nouveau bloquée par l'invertébré qui démontrait un acharnement stupéfiant à contrarier son avancée. La bleue montra les dents et agacée, tenta de jouer de vitesse pour passer par dessus, préférant éviter d'entrer en contact avec les filaments translucides urticants. La méduse déjoua aisément son plan et cette fois, l'ombrelle irisée effleura la poitrine de la Basphélienne et fit mine de la pousser pour la convaincre de reculer. [i]Qu'est-ce qu'elle me veut ?[/i] Intriguée par le comportement inhabituel de l'animal, mais peu désireuse de perdre davantage de temps, Susannah repoussa du coude le capuchon mou et appuya fortement dessus pour prendre appui dessus et rejoindre la barrière qui la séparait des siennes. Aussitôt, l'animal revint à la charge et cette fois, modifia sa stratégie. Ses filaments parmes s'enroulèrent autour du bras de l'adolescente, qui tressaillit en redoutant la brûlure urticante. Ses sourcils se haussèrent quand rien ne se passa. [i]Cette stupide bestiole est aussi inoffensive qu'une moule mais aussi agaçante qu'un poulpe.[/i] Grogna-t-elle en pensée et elle essaya de se dégager brutalement de son emprise en secouant le bras et en cherchant à la détacher avec sa main libre. Cela parut agacer son assaillante qui frissonna soudainement. Un éclair d'un bleu aveuglant illumina son corps translucide et Susannah poussa un hurlement de douleur mêlé de surprise en sentant la décharge électrique foudroyer ses nerfs. Horrifiée, elle baissa les yeux sur son bras. L'épiderme avait gonflé et avait pris une vilaine teinte écarlate, ceinturée de blanc, comme si la méduse l'avait brûlée. [color=#067790]« Saloperie ! »[/color] Jura la bleue, des larmes de douleur se mêlant à la mer. Voyant que la nuisance ne desserrait pas sa prise, elle leva la main pour la frapper avant de se retenir à mi-chemin. Et si la méduse l'attaquait de nouveau ? Son bras la lançait affreusement et elle l'agita dans l'espoir de se débarrasser de l'animal. Impassible, celle-ci ne lâcha Susannah que lorsque celle-ci fit mine de s'éloigner de la barrière de sauge. [color=#067790]« C'est une plaisanterie. »[/color] Lâcha Susannah, aussi amusée que si on venait de lui annoncer qu'elle était en fait un mâle et qu'un pénis venait de lui pousser entre les jambes. Silencieux, l'animal se contenta de rebondir en douceur sur son épaule. Constatant qu'elle ne cessait d'insister, Susannah jeta un dernier regard sur l'enchevêtrement végétal plongé dans une pénombre sinistre. Les échos entendus à son sujet se paraient de reflets effrayants et elle n'eut plus tant envie que ça d'en éprouver la solidité. L'épuisement remplissant sa tête de laine et elle n'arrivait plus à réfléchir correctement. Certaines hypothèses tendaient vers un empoisonnement de l'eau entourant les plantes, ce qui expliquait l'absence de faune autour. À regrets, Susannah battit de la queue pour prendre de la distance et échapper aux coups que lui portaient la méduse à la volonté d'acier. Celle-ci exprima son ravissement en encerclant le cou de la Sirène avec ses flagelles. Susannah glapit de frayeur et rentra le cou entre les épaules, craignant de se prendre une nouvelle salve foudroyante mais la méduse se contenta de s'installer confortablement autour de son cou, rapetissant sa taille afin de trouver une place sur sa nuque sous ses cheveux. Avec son passager clandestin, l'Ondine refit le chemin inverse, beaucoup plus lentement qu'à l'aller, et beaucoup plus pensive aussi. L'inquiétude lui mordait le ventre. Allait-elle un jour revoir sa famille, ses amis demeurés sous l'Océan ? Était-elle condamnée à vivre sur terre ?

Quand elle réussit à se hisser sur le pont, dégoulinante et à moitié morte de fatigue, le soleil était déjà haut dans le ciel. Indifférente à la vive désapprobation des professeurs et à leurs promesses de représailles, elle ne réagit pas davantage quand on jeta une couverture sur ses épaules tremblantes. Elle perçut toutefois un mouvement sur sa nuque et une flagelle vint effleurer le lobe de son oreille, soutien silencieux qui ne réussit pas à combler le gouffre béant de son échec à retrouver les siens. L'échange n'avait pas besoin de mots et de grosses larmes rejoignirent les gouttes salées qui s'échappaient de ses mèches sur son visage. Elle avait gagné une amie en échange de l'assurance que sa famille était en vie et en sécurité derrière leur barreaux de sauge. L'échange ne paraissait pas équitable mais c'était tout ce qu'elle réussirait à arracher d'Aylidis semblait-il. Maudissant la cruauté des Ætheri, la Sirène passa un doigt sur le dôme gluant de l'animal qui frémit à son contact. Contre toute attente, l'étonnante créature qui s'était soudée à elle survivait à l'air libre et elle se promit de la chérir pour garder en vie cet ersatz de la mer.

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Statut : Ok par Kyky

Merci beaucoup  | Déclaration de compagnon | Du 03/08/2021 au 02/10/2023 | 4116475107


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Mer 02 Nov 2022, 21:49


Hand up ! Je viens vous braquer pour mon compagnon gratuit ! 🔫

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Statut : Ok par Kyky

Merci pour votre travail. nastae

Sæl Song

Nom : Song
Prénom : Sæl
Surnom : Sel
Sexe : Féminin
Taille : 1m53
Âge apparent : Quatorze ans 
Ère de naissance : Conciliation
Race : Orisha
Métier : X

Niveau : I (Niveau I à partir de 34 points)

Armes :  X

Spécialités :
- Agilité : 5
- Force : 5
- Charisme : 2
- Intelligence : 6
- Magie : 7

Pouvoirs :
- Saäba'Lohu
- Nesh'Baäsa
- Hanha'Thü
- Contrôle de l'eau
- Chant envoutant

Gain de niveau 2
- X

Gain de niveau 3
- X

POUVOIRS
- X

ARMES
- X

ARTEFACTS
- X

~ Formes de magie
- La Magie de Jade
- La Magie de l’Enclave

~ Patrimoine et réputation
- X

Particularité : Enfant d'Ësse'Aellun, qui sera attiré par Boraür dès qu'il atteindra l'âge de raison.

Rôle Play : Assise au bord de la grande piscine de son école, Sæl regardait un moment les alentours. Il y avait quelques élèves, qui jouaient entre eux, mais personne ne faisait attention à elle. Elle avait l'habitude. L'écho des rires et des voix lui semblait lointain. Son regard était distant, porté sur l'horizon. Seul le remous de l'eau l'atteignait. Elle baissait ses deux yeux noisettes pour observer ses pieds faire de légers mouvements à la surface de la piscine, s'y enfonçant parfois. Ils étaient petits et potelés.

Sæl avait toujours été enrobée, bien qu'elle ne mangeât pas tellement. Aussi, elle avait prit l'habitude de porter de longues robes foncées, capable de cacher son corps, et qui accentuaient sa toute petite taille. Elle laissait aussi sa longue chevelure bouclée, d'un marron plus que banal, toujours détachée. Ses cheveux étaient comme son ultime protection contre les autres et contre le monde entier. Elle avait pris l'habitude, dans un geste parasite, de toujours ramener une mèche devant sa bouche, des plus charnues, quand elle était concentrée.

Elle pencha sa tête sur le côté, comme si elle était soudainement trop lourde. Puis, elle sortit un de ses pieds de l'eau, regardant les gouttelettes caresser sa peau avant de retomber dans la piscine. Sur son visage constamment rêveur, il était difficile d'y lire une expression ou une émotion. Ses deux lèvres s'entrouvrirent pour laisser échapper un soupir long et mélancolique. Elle réfléchissait à sa maison. Elle pensait à sa mère. Elle s'inquiétait.

Sa petite main basanée attrapa une de ses mèches et la glissa jusqu'à sous son nez épaté. Elle laissa son pied retomber dans l'eau. Cet élément l'apaisait et lui rappelait sa mère : une Ondine du nom d'Aylivæ Song. C'était elle qui l'avait élevée à Boräur jusqu'à l'envoyer à Basphel. Depuis peu, Sæl n'avait plus aucune nouvelle d'elle. Son caractère de nature calme abritait depuis une véritable tempête. Elle avait envie de quitter l'école pour partir à la recherche de la figure maternelle. Cependant, Sæl n'était pas sotte et son caractère était celui d'une adolescente réfléchie. Partir n'était pas un plan. Il fallait d'abord une destination, qui était surement au cœur de l'océan, et Sæl n'était ni dotée de branchies, ni d'armes pour se protéger. Il fallait aussi des finances, pour subvenir à sa faim, et l'argent de poche que lui donnait mensuellement Aylivæ s'épuisait inlassablement. Partir n'était donc point au rendez-vous. Elle devait attendre et se nourrir de l'espoir que sa mère reviendrait magiquement la voir.

Un adolescent sauta en bombe dans l'eau, près d'elle. Bien qu'elle eût brandit ses bras en avant dans l'objectif vain de se protéger, Sæl se fit arroser par une énorme giclée. Elle fronçait les yeux en direction du coupable mais celui-ci avait déjà nagé au loin, sans s'excuser. En vérité, elle savait que l'individu ne l'avait pas fait par méchanceté. Il ne l'avait juste pas remarquée. Cela lui arrivait souvent. Les professeurs, eux-même, oubliaient de citer son nom durant l'appel matinal. Avait-elle un visage si banal, qu'il n'était aucunement mémorable ? Ou était-ce parce qu'elle était simplement trop silencieuse et discrète ?

Elle passa ses deux mains sur son visage, pour l'essuyer un maximum. Quand ses doigts touchèrent son front, elle pensait à sa véritable apparence : celle où son œil gauche n'était pas noisette mais azur, et où un cristal translucide était incrusté à son front. Sa mère lui avait appris tôt que ce n'était pas normal, et qu'elle devait l'être. Elle s'était donc fondue dans cette illusion de normalité. Cela la rendait malade parfois, de se cacher ainsi. Aylivæ lui avait dit qu'elle était une Orisha mais, en réalité, elle ignorait ce que cela signifiait. Ses pouvoirs lui étaient méconnus, comme son histoire. Bien qu'elle pût se targuer d'avoir un air de famille avec la Sirène, elle savait qu'elle n'était pas réellement sa fille. Elle n'était celle de personne, si ce n'était de celui que l'on appelait : Ësse'Aellun. Et, elle ne considérait pas cette entité comme son parent.

En réalité, Sæl avait toujours eu du mal avec le fait qu'elle ait été adoptée. Elle aurait voulu entretenir des liens du sang. Les liens étaient importants. Celui du sang était incassable. Si elle avait vraiment été la fille d'Aylivæ, alors elle n'aurait pas eu à vivre cachée de la famille de cette dernière. Sæl ne les avait rencontrée qu'une fois, quand elle eut onze ans, mais cela ne s'était pas vraiment bien passé. Au moins, ils s'étaient simplement contentés de l'ignorer, au lieu de la tuer sur place... Finalement, la rencontre n'avait peut-être pas été si mal.

La basanée se levait. Elle était trempée et devait changer de vêtements avant d'attraper froid. Dans un monde où elle n'avait pas su trouver sa place dans sa famille, dans sa race, ou dans sa classe, elle devait s'adapter. Elle était faite comme l’Étain de son département.




Code:
<div id="wrappper"><div class="titreprez cellule">Sæl Song</div>
<div class="cellule"><img src="https://zupimages.net/up/22/44/fdsj.png" style="float:right;padding-left:5px" />[b]Nom[/b] : Song
[b]Prénom[/b] : Sæl
[b]Surnom[/b] : Sel
[b]Sexe[/b] : Féminin
[b]Taille[/b] : 1m53
[b]Âge apparent[/b] : Quatorze ans 
[b]Ère de naissance[/b] : Conciliation
[b]Race[/b] : Orisha
[b]Métier[/b] : X

[b]Niveau[/b] : I (Niveau I à partir de 34 points)

[b]Armes[/b] :  X

[b]Spécialités[/b] :
- Agilité : 5
- Force : 5
- Charisme : 2
- Intelligence : 6
- Magie : 7

[b]Pouvoirs[/b] :
- Saäba'Lohu
- Nesh'Baäsa
- Hanha'Thü
- Contrôle de l'eau
- Chant envoutant

[b]Gain de niveau 2[/b]
- X

[b]Gain de niveau 3[/b]
- X

[b]POUVOIRS[/b]
- X

[b]ARMES[/b]
- X

[b]ARTEFACTS[/b]
- X

[b]~ Formes de magie[/b]
- La Magie de Jade
- La Magie de l’Enclave

[b]~ Patrimoine et réputation[/b]
- X

[b]Particularité[/b] : Enfant d'Ësse'Aellun, qui sera attiré par Boraür dès qu'il atteindra l'âge de raison.

[b]Rôle Play[/b] : Assise au bord de la grande piscine de son école, Sæl regardait un moment les alentours. Il y avait quelques élèves, qui jouaient entre eux, mais personne ne faisait attention à elle. Elle avait l'habitude. L'écho des rires et des voix lui semblait lointain. Son regard était distant, porté sur l'horizon. Seul le remous de l'eau l'atteignait. Elle baissait ses deux yeux noisettes pour observer ses pieds faire de légers mouvements à la surface de la piscine, s'y enfonçant parfois. Ils étaient petits et potelés.

Sæl avait toujours été enrobée, bien qu'elle ne mangeât pas tellement. Aussi, elle avait prit l'habitude de porter de longues robes foncées, capable de cacher son corps, et qui accentuaient sa toute petite taille. Elle laissait aussi sa longue chevelure bouclée, d'un marron plus que banal, toujours détachée. Ses cheveux étaient comme son ultime protection contre les autres et contre le monde entier. Elle avait pris l'habitude, dans un geste parasite, de toujours ramener une mèche devant sa bouche, des plus charnues, quand elle était concentrée.

Elle pencha sa tête sur le côté, comme si elle était soudainement trop lourde. Puis, elle sortit un de ses pieds de l'eau, regardant les gouttelettes caresser sa peau avant de retomber dans la piscine. Sur son visage constamment rêveur, il était difficile d'y lire une expression ou une émotion. Ses deux lèvres s'entrouvrirent pour laisser échapper un soupir long et mélancolique. Elle réfléchissait à sa maison. Elle pensait à sa mère. Elle s'inquiétait.

Sa petite main basanée attrapa une de ses mèches et la glissa jusqu'à sous son nez épaté. Elle laissa son pied retomber dans l'eau. Cet élément l'apaisait et lui rappelait sa mère : une Ondine du nom d'Aylivæ Song. C'était elle qui l'avait élevée à Boräur jusqu'à l'envoyer à Basphel. Depuis peu, Sæl n'avait plus aucune nouvelle d'elle. Son caractère de nature calme abritait depuis une véritable tempête. Elle avait envie de quitter l'école pour partir à la recherche de la figure maternelle. Cependant, Sæl n'était pas sotte et son caractère était celui d'une adolescente réfléchie. Partir n'était pas un plan. Il fallait d'abord une destination, qui était surement au cœur de l'océan, et Sæl n'était ni dotée de branchies, ni d'armes pour se protéger. Il fallait aussi des finances, pour subvenir à sa faim, et l'argent de poche que lui donnait mensuellement Aylivæ s'épuisait inlassablement. Partir n'était donc point au rendez-vous. Elle devait attendre et se nourrir de l'espoir que sa mère reviendrait magiquement la voir.

Un adolescent sauta en bombe dans l'eau, près d'elle. Bien qu'elle eût brandit ses bras en avant dans l'objectif vain de se protéger, Sæl se fit arroser par une énorme giclée. Elle fronçait les yeux en direction du coupable mais celui-ci avait déjà nagé au loin, sans s'excuser. En vérité, elle savait que l'individu ne l'avait pas fait par méchanceté. Il ne l'avait juste pas remarquée. Cela lui arrivait souvent. Les professeurs, eux-même, oubliaient de citer son nom durant l'appel matinal. Avait-elle un visage si banal, qu'il n'était aucunement mémorable ? Ou était-ce parce qu'elle était simplement trop silencieuse et discrète ?

Elle passa ses deux mains sur son visage, pour l'essuyer un maximum. Quand ses doigts touchèrent son front, elle pensait à sa véritable apparence : celle où son œil gauche n'était pas noisette mais azur, et où un cristal translucide était incrusté à son front. Sa mère lui avait appris tôt que ce n'était pas normal, et qu'elle [i]devait[/i] l'être. Elle s'était donc fondue dans cette illusion de normalité. Cela la rendait malade parfois, de se cacher ainsi. Aylivæ lui avait dit qu'elle était une Orisha mais, en réalité, elle ignorait ce que cela signifiait. Ses pouvoirs lui étaient méconnus, comme son histoire. Bien qu'elle pût se targuer d'avoir un air de famille avec la Sirène, elle savait qu'elle n'était pas réellement sa fille. Elle n'était celle de personne, si ce n'était de celui que l'on appelait : Ësse'Aellun. Et, elle ne considérait pas cette entité comme son parent.

En réalité, Sæl avait toujours eu du mal avec le fait qu'elle ait été adoptée. Elle aurait voulu entretenir des liens du sang. Les liens étaient importants. Celui du sang était incassable. Si elle avait vraiment été la fille d'Aylivæ, alors elle n'aurait pas eu à vivre cachée de la famille de cette dernière. Sæl ne les avait rencontrée qu'une fois, quand elle eut onze ans, mais cela ne s'était pas vraiment bien passé. Au moins, ils s'étaient simplement contentés de l'ignorer, au lieu de la tuer sur place... Finalement, la rencontre n'avait peut-être pas été si mal.

La basanée se levait. Elle était trempée et devait changer de vêtements avant d'attraper froid. Dans un monde où elle n'avait pas su trouver sa place dans sa famille, dans sa race, ou dans sa classe, elle devait s'adapter. Elle était faite comme l’Étain de son département.

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Ammon Bethralas
~ Déchu ~ Niveau I ~

~ Déchu ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 89
◈ YinYanisé(e) le : 22/01/2022
Ammon Bethralas
Sam 05 Nov 2022, 11:45

Hello ! Comme ma voisine du dessus, je passe pour le compa gratuit qui va bien !   | Déclaration de compagnon | Du 03/08/2021 au 02/10/2023 | 2289842337

Merci nastae


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Statut : Ok par Kyky


Rodd Svãragh

NomSvãragh
Prénoms : Rodd
Surnom : -
Sexe : Masculin
Taille : 1m80
Âge apparent : Adolescent, 15 ans
Ère de naissance : L'Ère de la Conciliation
Race : Démon
Métier : Basphelien

Niveau : I (Niveau I à partir de 10 points)

Armes :  
- Poignard

Spécialités :
- Agilité : 2
- Force : 6
- Charisme : 6
- Intelligence : 6
- Magie : 5

Pouvoirs :
- Pacte démoniaque
- Le reflet de l'autre
- La tentation du diable
- Contrôle de la magie noire
- Absorber l'énergie d'autrui

Gain de niveau 2
- X

Gain de niveau 3
- X

POUVOIRS

ARMES
- X

ARTEFACTS
- X

~ Formes de magie
- Magie Pourpre
- Magie des Ténèbres

~ Patrimoine et réputation
- X

~ Intrigue

~Particularité

Histoire : Si l’Enfer est pavé de bonnes intentions, alors l’auteur malavisé de ce proverbe n’a jamais mis les pieds sur le territoire de Nastra. Épicentre du pêché, l’air vicié de l’endroit s’est imprégné pendant des millénaires des relents entremêlés de stupre et de pestilence des démons s’adonnant à leurs lubies perverses décomplexés. Le prix de la chair constituant bien souvent le tribut le plus prosaïque dans un pari où les parties vont jusqu’à mettre leur existence dans la balance. Des lamentations plaintives des esclaves à l’euphorie obscène débridée des diables eux-mêmes, tout ici se mélange dans un cocktail détonnant où tous n’observent qu’une seule et même loi : celle du jeu et du divertissement. De la plus petite mesquinerie triviale à la liesse des jeux les plus démesurés, rien ne peut entraver l’ingéniosité des démons pour charrier les âmes et implanter le pêché au plus profond des esprits les plus rétifs à en accepter l’idée. La Tentation est innée, latente, intrinsèque à chacun et pourtant immuable à tous. Délibérément honnie parce qu’elle demeure le trait qui lie tous les êtres, elle n’a pas besoin d’objet pour exister, son attraction s’exerce au-delà du temps et de l’espace et quel artifice est le plus à même d’en révéler toutes les facettes que la teneur d’un pari ? Car c’est dans l’audace de la mise et dans le risque encouru que que se forgent les destins impérieux des plus illustres tentateurs. Car c’est dans la duperie du corrupteur le plus malin que s’écrit le prestige des émissaires les plus diaboliques.

Doué d’une volonté propre, Nastra étire son emprise invisible pour attirer dans ses serres démons et individus de tous horizons par la promesse d’un gain facile et rapide. Nombreux étaient ceux qui, précédés par leur légende, avaient su se tailler une réputation ici bas. On raconte que le Bhūta Rāja Ludwig Macaria aurait séjourné ici des siècles durant et qu’il aurait amassé un magot si exorbitant qu’aucun autre monarque après lui ne serait parvenu à s’accaparer des richesses aussi faramineuses. La réputation d’Eldorado du territoire était savamment entretenue par les meilleurs éléments de la hiérarchie démoniaque qui tiraient une manne conséquente de tout ce qui finissait tôt ou tard par être mis en jeu. On prétend que quelques hauts gradés très en vue d’Ārthika tirent les ficelles de cette affaire extrêmement lucrative et que les seigneurs liés touchent une copieuse rétribution sur tout le pactole collecté.

Toutefois, si la fortune sourit aux plus fourbes, le menu fretin vient aussi y tenter sa chance en nourrissant l’espoir vain d’une ascension rapide dans la hiérarchie infernale. La fièvre des jeunes Mādiga est si patente que leur hubris emporte dans son sillage toutes leurs velléités outrancières. Les germes de la corruption s’immiscent sans peine dans le terreau fertile de leurs esprits instables pour les faire vaciller dans le chaos. Ils se font le plus souvent cueillir par leurs congénères plus habiles qui, plutôt que de les tailler en pièces ou de leur offrir une mise à mort longue et douloureuse, préfèrent s’en servir comme main d’œuvre bon marché pour s’occuper de leur sale boulot par les pactes qu’ils tissent avec les malheureux infortunés. Lorsque Rodd Svãragh pénétra ce jour là dans l’antichambre du jeu pour parier le fastidieux larcin qu’il était parvenu à compiler, il allait apprendre à ses dépens à lire scrupuleusement les très petits caractères figurant en bas du contrat qu’il venait de parapher avec Lord Grath. Le fil d’une lame courbe sur la carotide a tôt fait de convaincre le plus récalcitrant des idiots à céder aux exigences de celui qui les décrète.

"Sage décision, tu te montres enfin raisonnable !" déclara le Suḷḷu en roulant consciencieusement le parchemin fraîchement marqué de l’hémoglobine de son nouveau débiteur.

"Dooooonc selon les termes du contrat ici présent...Hmmmh...attends" lâcha t’il nonchalamment avant de s’emparer de son binocle dans sa poche de veste et de les chausser sur l’arrête de son nez.

"Rassure moi tu sais lire au moins ?" lança t’il l’air faussement détaché.

"Evid-"

" Je rigole, je m’en fous." l'interrompit t’il en ricanant.

"Eu égard des obligations professionnelles des parties respectives, tu me dois le paiement d’un service substantiel pour acquittement d’une dette de 40 000 Kaṇiv."

" 40 000 ?" Comment le Mādiga avait t'il pu perdre une telle somme en un laps de temps si court ?

"Oui, je trouve ça maigrelet également. C’est la faute de ces verres, à croire que ma vue a encore baissé. C'est très contrariant." renchérit t’il désabusé en prenant soin de frotter les verres.

" Qu’est ce que je disais déjà ? Ah, Oui ! Nous étions donc à 4 000 000 Kaṇiv pardon"

"Essaye pas de m-" trancha son opposant avant de ployer au sol de par l’aura de domination de son vis-à-vis.

"Tu es dans l’impossibilité de t’acquitter de cette somme, je suppose ?" ajouta t’il désabusé.

"Simple question rhétorique"

"Très bien, tu vas donc te rendre utile en échange . Je souhaite que tu ailles me dénicher la relique Praestigiis daemonum qui d’après les rumeurs serait gardée dans les archives secrètes de Basphel sur les îles suspendues et que tu me la rapportes."

"J’y serais bien allé moi même mais ma puissance est bien trop aberrante pour ne pas éveiller les soupçons de ceux qui tiennent les rênes de cette institution. Alors que toi tu...as vraisemblablement les qualités requises."

"Tu trouveras bien assez tôt ce que recèle cet artefact mais tu auras du mal à mettre la main dessus. On dit que les profondeurs de Basphel sont gardés par des monstres ancestraux." ponctua t’il d'un sourire ourlant ses lèvres.

"Débrouille toi pour me la ramener en un seul morceau et nous serons quitte"

"Maintenant dégage ! Et arrange toi pour incorporer les rangs de l’une de leurs promotions, il te sera plus facile d’effectuer tes recherches en tant qu’élève dans les couloirs." conclut t’il avant de faire apparaître un portail dimensionnel pour y projeter son nouveau sous-fifre.


Code:
[size=13]<div id="wrappper"><div class="titreprez cellule">Rodd Svãragh[/size][size=10]</div>[/size]
[size=13]<div class="cellule"><img src="https://i.postimg.cc/wTPTP52Q/Demon15.png" style="float:right;padding-left:5px" />[b]Nom[/b] : [/size][size=13]Svãragh[/size]
[size=13][b]Prénoms[/b] : Rodd[/size]
[size=13][b]Surnom[/b] : -[/size]
[size=13][b]Sexe[/b] : Masculin[/size]
[size=13][b]Taille[/b] : 1m80[/size]
[size=13][b]Âge apparent[/b] : Adolescent, 15 ans[/size]
[size=13][b]Ère de naissance[/b] : L'Ère de la Conciliation[/size]
[size=13][b]Race[/b] : Démon[/size]
[size=13][b]Métier[/b] : Basphelien[/size]

[size=13][b]Niveau[/b] : I (Niveau I à partir de 10 points)[/size]

[size=13][b]Armes[/b] :  [/size]
-[size=13] Poignard[/size]

[size=13][b]Spécialités[/b] :[/size]
[size=13]- Agilité : 2[/size]
[size=13]- Force : 6[/size]
[size=13]- Charisme : 6[/size]
[size=13]- Intelligence : 6[/size]
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[size=13][b]Pouvoirs[/b] :[/size]
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[size=13]- Magie Pourpre
[/size][size=13]- Magie des Ténèbres[/size]

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[size=13][b]~ Intrigue[/b][/size]

[size=13][b]~Particularité[/b] : [/size]

[size=13][b]Histoire [/b]: Si l’Enfer est pavé de bonnes intentions, alors l’auteur malavisé de ce proverbe n’a jamais mis les pieds sur le territoire de [b]Nastra[/b]. Épicentre du pêché, l’air vicié de l’endroit s’est imprégné pendant des millénaires des relents entremêlés de stupre et de pestilence des démons s’adonnant à leurs lubies perverses décomplexés. Le prix de la chair constituant bien souvent le tribut le plus prosaïque dans un pari où les parties vont jusqu’à mettre leur existence dans la balance. Des lamentations plaintives des esclaves à l’euphorie obscène débridée des diables eux-mêmes, tout ici se mélange dans un cocktail détonnant où tous n’observent qu’une seule et même loi : celle du jeu et du divertissement. De la plus petite mesquinerie triviale à la liesse des jeux les plus démesurés, rien ne peut entraver l’ingéniosité des démons pour charrier les âmes et implanter le pêché au plus profond des esprits les plus rétifs à en accepter l’idée. La Tentation est innée, latente, intrinsèque à chacun et pourtant immuable à tous. Délibérément honnie parce qu’elle demeure le trait qui lie tous les êtres, elle n’a pas besoin d’objet pour exister, son attraction s’exerce au-delà du temps et de l’espace et quel artifice est le plus à même d’en révéler toutes les facettes que la teneur d’un pari ? Car c’est dans l’audace de la mise et dans le risque encouru que que se forgent les destins impérieux des plus illustres tentateurs. Car c’est dans la duperie du corrupteur le plus malin que s’écrit le prestige des émissaires les plus diaboliques.

Doué d’une volonté propre, [b]Nastra[/b] étire son emprise invisible pour attirer dans ses serres démons et individus de tous horizons par la promesse d’un gain facile et rapide. Nombreux étaient ceux qui, précédés par leur légende, avaient su se tailler une réputation ici bas. On raconte que le [i]Bhūta Rāja[/i] Ludwig Macaria aurait séjourné ici des siècles durant et qu’il aurait amassé un magot si exorbitant qu’aucun autre monarque après lui ne serait parvenu à s’accaparer des richesses aussi faramineuses. La réputation d’Eldorado du territoire était savamment entretenue par les meilleurs éléments de la hiérarchie démoniaque qui tiraient une manne conséquente de tout ce qui finissait tôt ou tard par être mis en jeu. On prétend que quelques hauts gradés très en vue d’[b]Ārthika[/b] tirent les ficelles de cette affaire extrêmement lucrative et que les seigneurs liés touchent une copieuse rétribution sur tout le pactole collecté.

Toutefois, si la fortune sourit aux plus fourbes, le menu fretin vient aussi y tenter sa chance en nourrissant l’espoir vain d’une ascension rapide dans la hiérarchie infernale. La fièvre des jeunes [i]Mādiga[/i] est si patente que leur hubris emporte dans son sillage toutes leurs velléités outrancières. Les germes de la corruption s’immiscent sans peine dans le terreau fertile de leurs esprits instables pour les faire vaciller dans le chaos. Ils se font le plus souvent cueillir par leurs congénères plus habiles qui, plutôt que de les tailler en pièces ou de leur offrir une mise à mort longue et douloureuse, préfèrent s’en servir comme main d’œuvre bon marché pour s’occuper de leur sale boulot par les pactes qu’ils tissent avec les malheureux infortunés. Lorsque Rodd Svãragh pénétra ce jour là dans l’antichambre du jeu pour parier le fastidieux larcin qu’il était parvenu à compiler, il allait apprendre à ses dépens à lire scrupuleusement les très petits caractères figurant en bas du contrat qu’il venait de parapher avec [i]Lord Grath[/i]. Le fil d’une lame courbe sur la carotide a tôt fait de convaincre le plus récalcitrant des idiots à céder aux exigences de celui qui les décrète.

[color=#4B0082]"Sage décision, tu te montres enfin raisonnable !"[/color] déclara le [i]Suḷḷu[/i] en roulant consciencieusement le parchemin fraîchement marqué de l’hémoglobine de son nouveau débiteur.

[color=#4B0082]"Dooooonc selon les termes du contrat ici présent...Hmmmh...attends"[/color] lâcha t’il nonchalamment avant de s’emparer de son binocle dans sa poche de veste et de les chausser sur l’arrête de son nez.

[color=#4B0082]"Rassure moi tu sais lire au moins ?"[/color] lança t’il l’air faussement détaché.

[color=#A0522D]"Evid-"[/color]

[color=#4B0082]" Je rigole, je m’en fous."[/color] l'interrompit t’il en ricanant.

[color=#4B0082]"Eu égard des obligations professionnelles des parties respectives, tu me dois le paiement d’un service substantiel pour acquittement d’une dette de 40 000 Kaṇiv."[/color]

[color=#A0522D]" 40 000 ?"[/color] Comment le [i]Mādiga[/i] avait t'il pu perdre une telle somme en un laps de temps si court ?

[color=#4B0082]"Oui, je trouve ça maigrelet également. C’est la faute de ces verres, à croire que ma vue a encore baissé. C'est très contrariant."[/color] renchérit t’il désabusé en prenant soin de frotter les verres.

[color=#4B0082]" Qu’est ce que je disais déjà ? Ah, Oui ! Nous étions donc à 4 000 000 Kaṇiv pardon"[/color]

[color=#A0522D]"Essaye pas de m-" [/color]trancha son opposant avant de ployer au sol de par l’aura de domination de son vis-à-vis.

[color=#4B0082]"Tu es dans l’impossibilité de t’acquitter de cette somme, je suppose ?"[/color] ajouta t’il désabusé.

[color=#4B0082]"Simple question rhétorique"[/color]

[color=#4B0082]"Très bien, tu vas donc te rendre utile en échange . Je souhaite que tu ailles me dénicher la relique [i]Praestigiis daemonum[/i] qui d’après les rumeurs serait gardée dans les archives secrètes de Basphel sur les îles suspendues et que tu me la rapportes."[/color]

[color=#4B0082]"J’y serais bien allé moi même mais ma puissance est bien trop aberrante pour ne pas éveiller les soupçons de ceux qui tiennent les rênes de cette institution. Alors que toi tu...as vraisemblablement les qualités requises."[/color]

[color=#4B0082]"Tu trouveras bien assez tôt ce que recèle cet artefact mais tu auras du mal à mettre la main dessus. On dit que les profondeurs de Basphel sont gardés par des monstres ancestraux."[/color] ponctua t’il d'un sourire ourlant ses lèvres.

[color=#4B0082]"Débrouille toi pour me la ramener en un seul morceau et nous serons quitte"[/color]

[color=#4B0082]"Maintenant dégage ! Et arrange toi pour incorporer les rangs de l’une de leurs promotions, il te sera plus facile d’effectuer tes recherches en tant qu’élève dans les couloirs."[/color] conclut t’il avant de faire apparaître un portail dimensionnel pour y projeter son nouveau sous-fifre.
[size=10]<!-- NE PAS SUPPRIMER CETTE BALISE DIV A DROITE --></div></div>[/size][/size]


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Kyra Lemingway
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Kyra Lemingway
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Lien du ou des sujets : Calendrier de Noël - Jour III
Gains : Un Dragon Lotus


Kamala


Prénom : Kamala
Surnom : Kami
Sexe : Féminin
Race : Dragon Lotus

Pouvoirs :
- Identité | Le Dragon Lotus copie l'identité d'Eiko. La réplique est surtout physique mais peut également devenir psychologique, au point d'en être particulièrement troublant.
- Décor caméléon | Si les caméléons ont la capacité de se fondre dans le décor, le Dragon Lotus adapte le décor à lui, en le rendant rose.
- Création de fleurs de lotus | Les fleurs de lotus agissent sur le Dragon Lotus comme de l'herbe à chat sur un chat. Il les adore et adore également se rouler dedans.
- Pluie de fleurs | Lorsqu'il pleut, le Dragon Lotus peut changer les gouttes de pluie en pétales de fleurs.
- Paroles | Le Dragon Lotus est capable de discuter à la façon des humanoïdes
- Traverser la matière
- Boules arc-en-ciel | Le Dragon Lotus crache parfois des boules mélangeant plusieurs matières dont des poils de son pelage et des fleurs de lotus. Ces boules peuvent être tricotées et sont d'une douceur sans égale. De plus, lorsqu'il pleut et qu'il y a du soleil, elles forment des arc-en-ciel.

Particularité : Cette espèce de dragon ne vit qu'aux alentours de Basphel à l'état naturel. La plupart niche sur les bases des îles suspendues. On en trouve également à Adraha. Lié à Aurel

Physique : Environ un mètre cinquante de haut à quatre pattes et trois mètres de long. Pelage rose. Pas d'écailles. Yeux bleus. Cornes mauves.

Psychologie : Cela dépend du spécimen. Adore les fleurs de lotus.



Lien vers sa fiche : Par là


Lotoa
Prénom : Lotoa
Surnoms : Lily
Sexe : Femelle
Race : Dragon Lotus

Pouvoirs :
- Identité | Le Dragon Lotus copie l'identité de Laëth. La réplique est surtout physique mais peut également devenir psychologique, au point d'en être particulièrement troublant.
- Décor caméléon | Si les caméléons ont la capacité de se fondre dans le décor, le Dragon Lotus adapte le décor à lui, en le rendant rose.
- Création de fleurs de lotus | Les fleurs de lotus agissent sur le Dragon Lotus comme de l'herbe à chat sur un chat. Il les adore et adore également se rouler dedans.
- Pluie de fleurs | Lorsqu'il pleut, le Dragon Lotus peut changer les gouttes de pluie en pétales de fleurs.
- Paroles | Le Dragon Lotus est capable de discuter à la façon des humanoïdes
- Traverser la matière
- Boules arc-en-ciel | Le Dragon Lotus crache parfois des boules mélangeant plusieurs matières dont des poils de son pelage et des fleurs de lotus. Ces boules peuvent être tricotées et sont d'une douceur sans égale. De plus, lorsqu'il pleut et qu'il y a du soleil, elles forment des arc-en-ciel.

Particularité : Cette espèce de dragon ne vit qu'aux alentours de Basphel à l'état naturel. La plupart niche sur les bases des îles suspendues. On en trouve également à Adraha. Lié à Oriane

Physique : Environ un mètre cinquante de haut à quatre pattes et trois mètres de long. Pelage rose. Pas d'écailles. Yeux bleus. Cornes mauves.

Psychologie : Cela dépend du spécimen. Adore les fleurs de lotus.



Lien vers sa fiche : Avec les bestiaux


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