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 | Tribu : Delawam [Agriculture ; Médecine] |

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Mitsu
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◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Mar 05 Sep 2017, 13:50

| Tribu : Delawam [Agriculture ; Médecine] | 763882IMMUABLE
:copyright: Devaraj S. Taiji





Delawam


Loin des violences guerrières, le grenier chamanique se fait discret et pacifique. Détenteurs des savoirs botaniques nécessaires à la survie de la race, Delawam est une grande tribu, qui préfère la compagnie des créatures de Phoebe à celle des humains. Admirateurs des myriades de vies qui s'écoulent dans la nature, les membres de Delawam sont réticents à vouloir provoquer tout conflit. Ils aiment la sérénité, n'acceptent les remous que s'ils sont d'origine météorologique. Delawam est la partie blanche, paisible et tranquille de l'équilibre survolant l'ensemble des tribus chamaniques.

Delawam regroupe les agriculteurs, les éleveurs, les cueilleurs, les guérisseurs, les accoucheurs, ainsi que tout ceux ayant un amour particulier pour la Nature, l'envie d'apprendre à soigner autrui ou de connaître les plantes.

☨ Æther majeur : Ghanem (Croissance)

☨ Ætheri mineurs :  Hidenori (Sagesse), Edel (Vie), Phoebe (Nature),  Jeriel (Jour), Cléophée (Nuit), Estella (Saisons)

☨ Symbole de la tribu : Un rectangle vert et un chêne vert poussant au milieu (symboles de la protection, la guérison, la vie et de l'Æther de le Croissance)

☨ Rituels & croyances spécifiques :

Le premier plant :
Il symbolise la fin de la formation et le début des responsabilités. Le premier plant est un chêne dont le gland est donné au chaman, qui doit aller le planter dans un endroit qui lui est cher. Cet arbre sera son totem de Ghanem, qu'il pourra embellir, tailler, moduler à son goût. Si la plantation du gland échoue, si l'arbre meurt ou tombe malade, le chaman est comme maudit; il doit trouver un moyen de se purifier, par un pèlerinage ou par des sacrifices. Réciproquement, si le plant prospère de façon étonnante, le chaman est considéré avec respect.

Habits :
Les membres de Delawam portent majoritairement des vêtements aux teintes blanches ou couleurs claires, dont la forme s'adapte évidement au milieu dans lequel ils vivent. Leurs cheveux sont longs, agrémentés de toutes les coiffures et parures possibles.

Rituel de bénédiction d'un malade :
On recouvre son visage d'un baume à choisir, puis de feuilles de chêne (fraiches si possible), puis le soigneur trace un carré blanc sur la poitrine du malade.

Rituel pour planter :
En cercle dans, ou autour du champ à l'aube, les chamans nus et peints en blanc tournent pendant deux cents coups de tambours, puis un grand feu d'herbes hallucinogènes est allumé pendant tout le jour. Les chamans peuvent danser, fumer, boire, coucher. Ce rituel est effectué pour célébrer le début du cycle et implorer une bonne plantation, l'absence de gel tardif, d'orages de grêles, d'incendies, d'inondations, de sécheresses, etc...

Rituel pour récolter :
En cercle autour du champ au crépuscule, les chamans nus et peints en noir tournent pendant deux cents coups de tambours, puis un grand feu d'herbes hallucinogènes est allumé pendant toute la nuit. Les chamans peuvent danser, fumer, boire, coucher. Ce rituel est effectué pour célébrer la fin du cycle, remercier dans le cas d'une bonne récolte ou implorer la grâce divine en cas de mauvaise récolte.

Divergences & mœurs :
Delawam compte beaucoup de groupuscules ayant des particularités diverses, certains sont végétariens, d'autres pacifistes au point de promulguer des lois interdisant à leurs membres de frapper un autre être humain ou de se défendre en cas de danger, d'autres encore ont pour habitude de fumer de façon excessive, manger des aliments vraiment incongrus, parler aux plantes comme d'égal à égal, etc....

La médecine chamanique :
Elle comporte trois grands pans : les sages-femmes et sages-hommes pour les accouchements, les nourrissons et le cycle de gestation; les guérisseurs pour les blessures et maux communs; les fabricants qui s'occupent des onguents de soin mais aussi de toute une panoplie d'huiles, de baumes de fertilité, d'infertilité, aphrodisiaques, anti-douleur, hallucinogènes, tout ce qui est utilisé par l'ensemble du peuple selon les mœurs et divers rituels.

Mode de vie :
En médecine ou à propos des méthodes pour cultiver la terre et élever les bisons, tout est de tradition orale, sans aucun écrit. Toutefois, il n'est pas rare que ceux voulant devenir médecin de métier, se procurent des livres afin de compléter leurs savoirs, et qu'ils apprennent au moins à lire, voire à écrire la langue commune. Comparée aux autres tribus, Delawam compte donc un peu moins d'analphabètes. Quoiqu'il en soit, beaucoup de membres se tournent sérieusement vers des métiers liés à la biologie, faune et flore confondues, à la culture de la terre ou à l'élevage. Ce sont des personnes très proches de la nature, qu'ils respectent et protègent. Les agriculteurs, particulièrement, se plaisent à vivre en petites communautés entourées d'étendues sauvages, loin des carnages sanglants perpétrés par certains de leurs congénères. Ils peuvent construire des petits villages et s'y installer car leurs mœurs sont moins nomades qu'ailleurs. Leurs habitions sont en bois et en terre sèche, longues de trente ou quarante mètres avec une allée centrale comportant une rangée de feux surmontés de cheminées. Ces petits villages sont protégées par des palissades et contiennent chacune un clan, une famille entière.

Notion de propriété :
Les chamans n'ont pas de notion de propriété privée à proprement parler. Un chaman occupe -seul ou à plusieurs- un morceau de terre pour leurs cultures, délimité par des pierres ou des piquets. A la mort du chaman et s'il était seul, le lopin redevient libre. S'il était accompagné dans l'exploitation, le lopin est toujours utilisable par les autres "propriétaires". Si un chaman ne veut plus de son terrain, il enlève les délimitations et fait passer le mot en signalant que son terrain est de nouveau libre. La seule règle est de ne pas empiéter sur un terrain pris. Il n'y a en aucun cas de location, ou de vente, ou d'héritages. La terre n'appartient pas à un chaman, il l'occupe et l'utilise simplement pendant un certain temps, et n'ira jamais imaginer que la nature fait partie d'un de ses biens personnels.

Produits de la tribu : les produits de fertilité et d'infertilité, les champignons [à cuisiner], les épinards, les tentes, la cannelle, le tribulus, la passiflore, les pipes, élevage de bisons.

Le bison :
Le bison signifie l'abondance. C'est un animal sacré que les chamans élèvent pour leur survie. En effet, un bison permet de fabriquer beaucoup de produits de la vie quotidienne. La peau tannée et le cuir donnent les tentes, les canoës, les habits. Les nerfs donnent du fils et de la corde. Les omoplates, des binettes pour remuer la terre, les os des hanches permettent de faire des pinceaux, les excréments servent de combustible, les cornes pour les bols, la laine pour les habits et les couvertures. Et enfin, la viande séchée, parfois réduite en poudre avec des baies et de la graisse, forme une nourriture capable de se préserver plusieurs années de suite. Tuer un bison se fait avec respect et gâcher une seule partie de son corps pourraient, d'après les rumeurs, lancer des malédictions sur le fautif.

Fonction & importance au sein de la race :
Delawam est une sous-partie majeure de la tribu Raoni. Sa population reste stable au fil des années. Delawam soigne, sème, cueille, élève et nourrit tout le peuple chamanique, d'où sa renommée est son importance. L'agriculture se fait sur l'Île Maudite et la Terre d'Edel, quant à ceux voulant se tourner vers les soins, ils accompagnent majoritairement les tribus guerrières et belliqueuses. Delawam possède presque tout le savoir de la race au niveau de la faune, la flore, et plus précieux, les médicaments et soins. Les mœurs de beaucoup de chamans produisent des effets secondaires parfois particulièrement violents, sources de nombreuses maladies, infections, indigestions, overdoses, fausses-couches, etc... Les Delawam ayant choisi la voie de la médecine œuvrent sans relâche pour limiter ces maux et il est impensable de les imaginer manquer de travail. Il est pour cela, très commun d'envoyer au moins un volontaire en formation dans cette tribu, afin qu'il puisse revenir -s'il le souhaite- dans sa famille avec le savoir nécessaire; particulièrement concernant les accouchements.

☨ Postes au sein de la tribu :

Delawam'Wa (niveau I-II) : Un Delawam'Wa est en formation. Il observe, effectue des tâches simples, écoute et doit retenir ce qu'on lui transmet. Il travaille et vie généralement avec ses aînés qu'il seconde. Pour passer au rang supérieur et gagner son indépendance, un Delawam'Wa doit en faire la requête auprès du Delawam'Ni qui le seconde. Si ce dernier accepte, le chaman peut partir avec la bénédiction du Delawam'Ni, qui lui fournira le gland de chêne pour son premier plant.

Delawam'Ni (niveau III-IV) : Un Delawam'Ni gagne donc le droit de s'approprier un morceau de terre libre pour y lancer sa propre exploitation, de partir en tant que guérisseur dans une autre tribu, ou encore de se grouper avec d'autres Delawam'Ni pour former une communauté. C'est la vieillesse du Delawam'Ni qui déterminera le respect qu'on lui doit. Les plus âgés passent en premier pour les avantages et les décisions. Un Delawam'Ni doit s'endurcir au fil des ans, s'assagir. Il doit engranger les connaissances liées à son activité, être capable de faire prospérer son exploitation, d'apporter des innovations, de faire évoluer de façon positive le travail de sa communauté. Il doit être capable de prendre des décisions très rapides et efficaces, de reconstruire dans un endroit plus favorable après une tempête dévastatrice, d’amputer une jambe sur un champ de bataille. Les Delawam'Ni aguerris sont des personnes qui ont vécu, ballotées au gré des caprices des saisons -particulièrement violentes sur l'île Maudite- et de la nature, qui ont vu les dégâts que la mort pouvait apporter de mille et une façons pour contrer leurs soins. Ils ne s'étonnent plus de rien, ils ont une expérience qui leur permet de réussir à détourner certains pièges et problèmes. Ils sont reconnus et écoutés par les plus jeunes.

Delawam (niveau V) : Delawam, le chef de tribu, vit sur l'île Maudite en compagnie des siens. Delawam est tout simplement le plus vieux des Delawam'Ni. Il est écouté comme un sage, connait les secrets des saisons. Selon son expérience, il favorisera forcement l'agriculture, l'élevage ou les groupes de soigneurs; mais il doit aussi veiller à ne pas donner un ascendant trop grand à une branche particulière de la tribu. Il est le gardien de l'équilibre et de la paix qui y règne, le juge des disputes internes, le diplomate des relations externes; car Delawam dépend à la fois des tribus marchandes pour sa survie économique et guerrières pour sa défense. Delawam a donc appris les subtilités économiques et sociales dont dépend sa tribu. Ce n'est pas un rôle facile et le relatif pacifisme de la tribu n'enlève rien à la difficulté de sa tâche. S'il y a une famine, il sera le responsable et devra trouver des solutions. Si le peuple est ravagé par des épidémies, c'est à lui que revient le rôle de conseiller, de proposer des décisions au souverain et d'organiser les rangs de sa tribu afin de venir en aide. Il doit aussi trouver des forces là où il n'y a que des faiblesses défensives, il doit rappeler qu'il représente le grenier et les soins de tout le peuple et qu'il serait donc malvenu de lui marcher sur les pieds.

☨ Liens et relations inter-tribus :
Tous les ingrédients de médecine sont importés quand il ne s'agit pas de plantes déjà disponibles dans l'économie chamanique, de même une partie des explorations agricoles est exportée ce qui implique une très forte collaboration avec les tribus marchandes. Delawam est souvent mal vue par les tribus moins pacifiques, qui les jugent trop mous, incapables de se défendre. A contrario les membres de Delawam déplorent souvent toute forme de violence et plus particulièrement, de cannibalisme. Mais leur nature altruiste et sereine les empêchera de formuler toute critique. Les tribus portent toujours une forme de respect entres-elles, comprenant parfaitement qu'elles sont dépendantes les unes des autres.

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