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 [Quête] - Tombé comme un flocon (PV Aerin)

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Jeu 08 Sep 2016, 13:29

Suite InRP du Réveil de la Chute:

Après cela, on me mena aux cachots pour purger ma peine. Celle-ci ne fus pas particulièrement dur à endurer, mais l’absence de végétation me faisait ressentir comme un vide, sensation assez désagréable à expérimenter. Malgré cela, j’étais plutôt heureux. En effet, grâce aux informations que la Reine m’avait transmise lors de notre entretien, je savais comment rejoindre la capitale elfique. Nous étions donc à l’aube d’un nouveau départ, qui je l’espérais, permettrais à Yui de retrouver ses souvenirs perdus.

Une fois sortis, je rejoignais Yui pour lui apprendre. Et c’est les larmes aux yeux qu’elle accueillit la nouvelle. Profondément émue, elle n’avait de cesse de me remercier, chose qui me paraissais tout à fait normal, mais qui visiblement la touchait énormément. Après avoir récupérer une carte, nous pouvions prévoir quelles étapes réalisées avant les monts de l’Edelweiss Enneigé. Varda était la première ville dans cette direction, et donc un point de passage obligatoire. Ensuite nous avions le choix entre Ethernoir et le repère des magiciens, mais rien qu’au nom le second ne nous disait rien qui vaille. On opta donc pour Ethernoir. Après cela, restait l’ascencion de l’Edelweiss Enneigé, la traversée de la forêt d’Eywa pour enfin arriver à Aerudien. Le périple serait long et sans aucun doute périlleux, mais pour rendre ses souvenirs à Yui, j’étais prêt à tout tenter.

On arriva à notre première étape, Varda, au bout d’une semaine. Peu de chose avait changé depuis mon passage avec les Thariannies et la Géranium, si ce n’est qu’elle était bien moins agitée qu’à ce moment là. Je profitais d’ailleurs de notre halte pour aller saluer l’aubergiste qui nous avait laissé profiter de son établissement. De très bonne humeur, celui-ci nous offrit à boire et l’on discuta longuement. Alors que le soleil tendait vers l’horizon, je lui réservais une chambre afin de pouvoir dormir dans un lit assez cossu cette nuit. La route restait longue mais chaque marquait un pas de plus vers l’accomplissement de ce voyage. Le lendemain, le soleil commençait tout juste son ascension dans le ciel lorsque nous repartions sur la route, en direction d’Ethernoir. Toute proche du lac de la Transparence où nous avions cherché l’ange Sanael Liddel, je n’eus aucun mal à reconnaître bien que je fus très surpris de voir que la mystérieuse brume avait disparut, chose qui rendait le lieu bien plus sympathique que lors de ma dernière venue.

On parvenait finalement à atteindre la cité en deux semaines et demie. Bien plus imposante que Varda, je remarquais un grand nombre de voyageurs, ce qui m’étonna d’abord, mais y avoir réfléchis, je me doutais que nous n’étions pas les seuls à entreprendre de traverser l’Edelweiss Enneigé. Après avoir était réserver une chambre dans une des auberges de la ville, nous partions acheter de quoi s’habiller plus chaudement car bien que le temps soit clément, celui-ci n’est en aucun cas identique dans la montagne. C’est ainsi que l’on revint de nos emplettes, avec pour moi: une paire de mitaines et une cape en fourrure dotée d’une capuche, mais aussi d’un long manteau, veste et pantalon ainsi que des gants et bottes pour Yui. On décida d’aller se reposer assez rapidement après cela, pour partir au plus tôt le lendemain matin. Malheureusement, lorsqu’on se réveilla, l’ascension de la montagne nous était, pour le moment, interdit pour cause de tempête. Il nous faudrait donc prendre notre mal en patience avant de se lancer à l’assaut des parois de la montagne. C’était vraiment frustrant mais mieux ne valait pas prendre de risques, la montagne étant déjà suffisamment capricieuse en temps normal. C’est ainsi que je me retrouvais seul à traîner au bar de notre auberge, Yui préférant rester dans notre chambre, une pinte de liqueur de fruits rouges à la main, essayant de tuer le temps.

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Dim 11 Sep 2016, 18:58


Aerin frictionna vigoureusement ses mains glacées, tentant de leur apporter un semblant de chaleur. Quelques heures plus tôt, en cheminant vers les régions de l’Edelweiss enneigée, elle avait eu le curieux sentiment d’avoir oublié quelque chose, sans néanmoins parvenir à mettre le doigt dessus. Maintenant, ce même doigt semblait décidé à le lui faire rappeler. Ses gants, voilà ce qu’il lui manquait ! Elle qui ne cessait d’user de ses mains, comment avait-elle pu négliger un tel élément ? Elle se réprimanda intérieurement. De plus, elle n’avait pas une bourse très conséquente sur elle. Elle lui suffirait à peine à s’offrir une nuit dans une auberge modeste. Tant pis, il était trop tard ! Elle dégoterait bien quelques marchands ambulants qui, si elle parvenait à se montrer rusée, pourraient lui en procurer pour une somme modique. Pour l’instant, il lui fallait trouver un lieu de gîte. Le froid s’imposait avec une fermeté telle qu’elle ne pouvait  continuer son avancée vers les chaînes de montagnes. Elle devait reporter son expédition au lendemain. Une bourrasque déchirante mordit ses joues blêmes, frigorifiant ses membres. Elle grommela. Le temps avait vraisemblablement décidé de lui refuser toute clémence. Enfonçant son visage dans son écharpe bleutée, elle accéléra le pas.

Un crissement attira son attention. Sur sa droite, une enseigne ébène, surplombant un large bâtiment aux teintes chaleureuses, se balançait avec violence. La partie inférieure du panonceau, recouverte d’une épaisse couche de givre, demeurait illisible. Toutefois, sur le haut de la pancarte grêle, le mot « AUBERGE » pouvait être déchiffré. Soulagée, la jeune femme s’en approcha, et actionna la poignée de fer. La porte boisée s’ouvrit dans un grincement douloureux. A peine eut elle posée la pointe de sa semelle sur le parquet chantant qu’une vague de chaleur l’envahit. L’air ambiant offrait un contraste surprenant avec le vent extérieur. Quelque peu déstabilisée, elle avança à pas lents vers l’aubergiste. Le lieu, aux allures de bar, lui parut plutôt accueillant. Quelques tables était disposée ça et là, refuges de divers groupes d’amis qui discutaient joyeusement, chopes à la main. Elle dépassa une large cheminée de pierre, où s’entrelaçaient maintes flammes vivaces. Devant elle, celui qu’elle devinait être l’aubergiste servait du haut de son comptoir un verre d’alcool à un client riant sous l’ivresse. Elle s’installa silencieusement sur un tabouret.

Le patron ne tarda pas à la remarquer, et s'enquit de ses besoins. Elle lui demanda une chambre pour la nuit, qu'elle, après quelques brèves négociations, parvint à acquérir pour un prix réduit. Jetant un bref regard à l’horloge, elle constata qu’il lui restait encore un bon nombre d’heures avant la venue de la lune. Il lui fallait s’occuper. Peut être l’aubergiste pourrait-il la renseigner sur son voyage du lendemain.

Un verre d’hypocras s’il vous plaît.

Elle observa l’homme remplir son verre du liquide rougeoyant, puis reprit.

Aujourd’hui, je comptais me diriger vers les sentiers de l’Edelweiss. J’ai, en effet, entendu maints récits sur les merveilles des hauteurs de ces montagnes, et je voulais en juger par moi-même. Cependant, le temps n’est pas suffisamment doux pour tenter une telle traversée de suite. Pensez vous que cela pourrait s’améliorer d’ici demain ?
Oh, vous voilà bien courageuse pour vous lancer dans une telle ascension ! Je pense que demain le blizzard se sera apaisé, en effet. Cependant, si je peux me permettre de vous donnez un conseil, il vous faudra redoubler de prudence si vous souhaitez vous lancer vers ces montagnes enneigées. Le terrain y est escarpé, et bien des dangers vous attendront. Y allez seule ainsi n’est, je trouve, point une idée très judicieuse. De plus, je vois que vous ne semblez guère habituée au climat local. Si vous voulez voyager en sureté, vous devriez essayer de trouver un groupe qui s’y rend et vous y joindre. Il y a toujours quelques personnes qui tentent de braver les dangers de ses hauteurs, cela ne devrait pas être trop compliqué.
Je vois, merci.

Le barman fut appelé un peu plus loin, et ils ne purent continuer leur conversation.
La jeune Rehla tritura le bout de son écharpe, pensive. Les remarques de l’aubergiste ne lui avait guère plut. Les dangers de la chaîne de montagnes semblaient pires que ce qu’elle avait imaginé, et elle ne savait si elle pourrait y faire face. Toutefois, elle voulait depuis si longtemps gravir les sommets enneigés qu’elle ne pouvait se résoudre à abandonner. En effet, dans son enfance, lorsqu’elle vivait encore dans son petit bourg du continent naturel, ses parents l’avaient parfois emmenée dans les villages religieux entourant les montagnes, pour y prier et méditer. Elle avait toujours été époustouflée par la vue l’Edelweiss, et s’était promise de s’y rendre un jour. Agacée, la jeune fille attrapa son verre et en but d’un seul trait le contenu.

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Dim 11 Sep 2016, 21:00

Toujours occupé avec ma pinte de liqueur, je me retournais pour observer l’horloge se trouvant au dessus de la cheminée. Bien que je m’y attende, la journée était loin d’être terminée, chose qui me désespérais. Même si cela ne faisait seulement deux jours que nous étions ici, l’ennui avais raison de ma volonté et seul la boisson me permettais d’étouffer ce cruel sentiment qui permet l’ascendant sur mon être. Alors que je redirigeais mon attention vers celle-ci, le porte de l’auberge s’ouvrit dans un grincement des plus strident. L’alcool aillant en partis pris ces quartiers dans mes parties sensorielles, ce bruit fus bien plus désagréable que s’y j’avais eu à l’attendre en n’étant pas alcoolisé. Mais la personne ayant ouvert la porte n’y était guère pour grand chose. Si seulement le patron faisait attention à ce genre de détail.

Soupirant, je regardais la jeune femme, qui entrait, marchant tranquillement vers le bar, avant de s’installer calmement sur un des tabouret qui lui faisait face. Le premier détail qui me frappa, fus la couleur de ces cheveux. De la même couleur que la neige, leurs teintes se différenciaient à peine de la couleur de sa peau, tout juste pigmentée au niveau de ses pommettes rebondies. Les traits de son visage, très harmonieux, faisant ressortir son nez, droit et fin qui mène à des lèvres petites et charnues, qui laissait ressortir un certain manque de confiance en soi, dû au fait que ces épaules soient enclins à s’affaisser. Malgré cela, son visage ovale semblait prendre de la profondeur lorsque j’apercevais ces iris d’un bleu océan. Bien différent du bleu de ceux de Yui, ces yeux, avec cette teinte, semblaient cacher des secrets millénaires. Seul fragment de couleur de son visage, l’intégralité de la physionomie de son visage les mettaient en avant. Alors que le patron s’approchait d’elle pour s’occuper de ses besoins, j’observais sa tenue. Composée, d’un robe blanche, elle était recouverte d’une grande cape aux teintes sombres, à laquelle était raccrochée une capuche. Après coup, je remarquais tout un armadas de bijoux semblant ornés de saphirs, remettant encore plus en valeur les yeux de la jeune femme. Je me demandais bien d’où est-ce qu’elle pouvait venir pour être aussi richement habillé et surtout ce qu’elle souhaitait faire ici. Non pas que j’ai un problème quelconque avec les personnes aisées mais je trouvais sa tenue était complètement déplacée compte tenue du lieu et du contexte dans lequel nous étions. N’aillant rien de plus à observer, je retournais à la contemplation de mon brevage, trouvant le temps plutôt long.

Écoutant d’une oreille distraite la conversation de la jeune femme, je fus surpris de l’entendre marchander pour diminuer le prix d’une chambre qu’elle voulait prendre pour la nuit. Comme quoi, l’habit ne fait pas le moine comme dirait certains. Mais dans mon cas, je me demandais plus pourquoi elle affichait une telle richesse, si c’était pour ensuite chipoter sur des détails. Enfin, ce n’était pas mes affaires et cela ne m’intéressais aucunement. Simple curiosité que je ne pouvais m’empêcher de remarquer. Une fois sa chambre obtenue, elle commanda une boisson et questionna le patron sur la possibilité de réaliser l’ascension de l’Edelweiss Enneigé. Celui-ci prisa son courage pour vouloir se lancer dans un tel périple mais lui conseilla d’attendre le lendemain et un groupe avec lequel faire le trajet avant de, ne serais-ce qu’envisager une telle chose. Sur le coup, je ne comprenais pas l’intérêt d’être en groupe, mais la morphologie frêle de la jeune femme me fis comprendre le sens de sa remarque. Visiblement troublé par la réponse du patron, celle-ci ne toucha pas tout de suite à sa boisson. Mais à peine la prit-elle qu’elle en vida le contenu d’une seul traite, chose qui m’étonna grandement venant d’une femme.

Malgré moi, ce qu’avait dit le patron me prenais la tête. En effet, même si elle et moi n’étions pas de même constitution, je ne devais pas oublier la présence de Yui. N’ayant jamais affronté les dangers de la montagne, je ne m’étais pas plus inquiéter que ça, mais visiblement, il le fallait car j’avais sous estimé la dangerosité de ces monts. Cela ne m’enchantais guère d’avoir à faire confiance à une étrangère, mais la situation m’y contraignais. Je me redressais donc sur mon tabouret et m’accouder au bar de manière à me tourner face à la jeune femme. Ne sachant trop comment engager la discussion, j’allais à l’essentiel: « Bonjour madame, ou mademoiselle, je dois avouer ne pas connaître votre situation, enfin bref. J’ai entendu votre conversation avec le patron et comme mon amie et moi comptons réaliser l’ascension de l’Edelweiss Enneigé, ce qui est également votre objectif de ce que j’ai compris, pourquoi ne pas vous joindre à nous ? ». Je laissais planer un léger silence avant de me reprendre, ne m’étant pas présenter: « Oh, d’ailleurs mon nom est Kaemon. Désolé, de ne pas avoir commencer par ça. ». Je n’étais pas réellement sûr quant-à sa réaction, mais j’espérais que sa décision soit la bonne, sans quoi je continuerais mon voyage avec Yui, comme jusqu’à présent.

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Mer 14 Sep 2016, 17:51


Aerin, se présenta-t-elle à son tour.

Avant de réagir à sa suggestion, la Rehla au teint de neige détailla brièvement l’apparence de son interlocuteur. La première chose qui la frappa fut sa chevelure peu commune. Écarlate et ébouriffée, elle lui rappelait les capucines de son jardin. Elle entourait un visage aux traits fins, à l’exception de son menton pointu. Sa petitesse et sa sveltesse semblables à celles d’un enfant contrastait quelque peu avec son expression plus mature et sérieuse. Il était habillé simplement, portant une tenue qui lui parut plus confortable qu’esthétique. En soit, son allure n’avait rien d’inquiétant.

Oui, ça pourrait être une bonne idée. Nous pouvons en discuter.

Il est vrai qu’il était contraire à ses habitudes prudentes de consentir si prestement à s’associer à un individu dont elle ne connaissait rien. Toutefois, dans ce cas précis, elle n’imaginait guère que le jeune homme puisse lui être d’un quelconque danger. Elle restait méfiante, mais pas suffisamment pour refuser sa proposition. En outre, unir leur forces ne signifiait pas être tenu d’accorder une confiance absolue à l’autre, et elle comptait bien préserver ses distances. Alors, même si elle n’était que peu rassurée par cette perspective d’alliance, elle s’était résolue à s’en accommoder. C’était sa seule chance de poursuivre sa route vers l’Edelweiss.

 En effet, sa bourse était des plus allégée, l’empêchant de séjourner une nuit supplémentaire à l’auberge. Il lui aurait donc fallu choisir le lendemain même sa prochaine direction : revenir sur ses pas pour trouver refuge dans la petite habitation d’un vieil ami de ses parents, ou continuer avec ses maigres provisions son ascension de la chaine de montagnes, et ainsi arriver quelques jours plus tard à l’orée de la Forêt aux milles clochettes. A ses abords, s’érigeait, si ses souvenirs n’avaient pas été floués par le temps, la demeure de ses lointains cousins. Cependant, il lui aurait été extrêmement difficile d’effectuer ce voyage seule dans son état. Principalement du fait de la dangerosité des lieux dont l'avait averti l’aubergiste, mais aussi de ses vivres insuffisants. Toutefois, si elle acceptait de se joindre à un groupe, son trajet serait sans doute moins laborieux. Elle pourrait peut être également grignoter de temps à autre une petite part de leur propre nourriture si la sienne venait à manquer.

Aerin retint un soupir en songeant à sa pauvreté. Elle devait s’accrocher comme une sangsue aux biens d’autrui pour être certaine de manger à sa faim, et cela ne lui plaisait guère. Il y a quelques jours seulement, sa bourse ne pouvait se fermer tant elle était chargée. Elle imaginait alors pouvoir passer de nombreuses lunes sans souffrir du moindre sentiment d’insuffisance. Malheureusement, les griffes crochues de la mauvaise fortune s’étaient aussitôt agrippées à elle, pour ne plus la lâcher. Elle s’était heurté à bien plus de maux lors de cette dernière semaine que durant les trois précédents mois réunis. La vie lui avait peut être souri, oui, mais d’un sourire jaunâtre et édenté. Entre rencontres regrettables et nature capricieuse, elle ne lui avait offert que des cadeaux empoisonnés.

Vous avez dit qu’une amie vous accompagnait. Je vois qu’elle n’est pas à vos cotés en ce moment. Est-elle déjà dans la ville ou faudra-t-il aller la rejoindre à un endroit particulier ?

Elle se demanda quelle genre de personne était cette femme. Avait-elle un physique aussi singulier que son ami ? Et, surtout, était-elle de nature accueillante? Elle se demandait si elle accepterait facilement l’ajout d’une étrangère à leur groupe. Elle craignait de se heurter à un refus qui l’amènerait à devoir poursuivre son chemin seule.

Concernant le départ, je pensais partir demain dès les premières lueurs l’aube, si le temps est indulgent et si nous parvenons à nous mettre tous trois d'accord d’ici là. Est-ce cela vous conviendrait ? La route est longue, et je pense qu’il serait appréciable de voyager le plus longtemps possible sous la lumière du jour.

Elle pensait alors plus à leur confort qu’au sien. La compagnie de la lune lui avait toujours été extrêmement plaisante, et il ne lui aurait été point rebutant de se mouvoir après la chute de l’astre du jour. Néanmoins, elle se doutait que ce serait pas une tâche aussi facile pour ses futurs compagnons de route, qui pourraient y perdre leurs repères.

Curieuse, elle aurait également aimé poser d’autres questions au jeune homme, notamment sur les raisons qui les poussaient, lui et son amie, à gravir l’Edelweiss. Cependant, elle estimait que cela aurait pu être mal perçu car trop indiscret, et avait préféré s’abstenir. D’autres occasions d’aborder le sujet lui seraient sans doute laissées au cours de leur périple.

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Ven 16 Sep 2016, 16:45

Me saluant, elle se présentait: Aerin. Elle mis quelques secondes à me répondre, semblant me jauger du regard, puis, sans doute après s’être décidé, elle reprit la parole. Bonne nouvelle, elle semblait être de mon avis, tout du moins pour le fait de former un groupe. Elle fit une légère pause avant de reprendre, me questionnant sur Yui. « Oh non, ne vous inquiétez pas, elle est dans notre chambre actuellement. J’irais la chercher un peu plus tard pour faire les présentations, ne vous inquiétez pas. » Sans doute satisfaite de ma réponse, elle enchaîna pour discuter des conditions de voyage cette fois-ci, notamment l’idée de partir au plus tôt le lendemain, afin d’éviter le désagrément que pourrait occasionner le voyage de nuit. Je n’y avais pas réellement pensé, mais cette idée me paraissant pertinente, notamment du fait de notre lieu de voyage, j’acquiesçais et me permettais de demander: « Je vois que vu avez dû beaucoup voyager, n’est-ce pas ? Car je n’aurais pas fait attention à ce genre de détails si vous ne me l’aviez pas fait remarqué. ». Il était vrai que jusqu’à présent, Yui et moi avions voyagé de manière assez tranquille, sans trop porter notre attention sur les risques et dangers que nous prenions, avançant au rythme qui nous correspondait le mieux, que ce soit de jour ou de nuit, nous reposant quand nos corps nous en faisait sentir le besoin. Mais si nous devions nous associer avec la jeune femme, ces éléments prenaient tous bien plus d’importance. C’est donc avec soulagement que j’accueillais cette remarque car cela prouvait la grande responsabilité d’Aerin, qui malgré sa jeunesse apparente, semblait déjà avoir vu et vécu bien plus de choses que moi.

N’aillant rien à rajouter, j’allais me détourner pour aller chercher Yui, quand une question importante me vint à l’esprit. Je me retournais donc et lui demandais: « Vous avez suffisamment de provisions pour l’ascension ? Pour notre part, je pense que cela devrait aller. Si ce n’est pas votre cas, on pourra voir pour s’arranger avec le patron, je ne pense pas que cela devrait le déranger. » Alors que je disais ça, mes yeux s’arrêtaient sur ces mains. Celles-ci semblaient fortement abîmée, chose qui m’inquiéta et j’enchaînais « Vous avez des gants ? Vos mains semblent assez fragiles, il serait préférable de les couvrir. Avec le temps que nous allons affronter, cela pourrait vous porter préjudice. ». Je ne savais pas si cela était causé par le climat ou autre choses, mais cela me préoccuper. Pris dans mes réflexions, je n’entendais pas la totalité de sa réponse mais répondais: « Très bien, on verra donc cela après alors. Je vais aller voir si Yui ne dort pas pour que vous puissiez faire connaissance. »

Une fois dans l’escalier menant à la chambre, je prenais conscience d’une chose qui m’avait totalement échappée jusqu’à présent. J’avais invité Aerin, mais est-ce que Yui serait d’accord pour qu’elle se joigne à nous ? En pensant à la possibilité de son refus, une goutte de sueur fis son chemin dans mon dos. J’espérais vraiment qu’elle ne m’en voudrais pas d’avoir décidé de tout cela sans la consulter, et accepterais la situation, sans quoi cela pourrait prendre une tournure des plus compliquée.

Lorsque j’entrais dans la chambre, je trouvais l’elfe somnolant sur sur le lit, en grande partie défait, laissant une partie de son corps visible. Souriant en découvrant la scène, je remettais en place la couverture, chose qui la réveilla, et m’asseyais sur le bord du lit, tandis qu’elle se redressait. « Bonjour, bien dormis ? » demandais-je « Bonjour, assez bien en effet, même si j’aurais bien aimé continuer un peu... » se lamenta-t-elle. « Désolé - dis-je en rigolant - J’avais à te parler. » Visiblement grognonne, elle préféra bouder plutôt que répondre. Je continuais donc: « J’ai rencontré quelqu’un avec qui on pourrait faire le voyage, cela ne te dérange pas qu’elle se joigne à nous ? ». Fronçant légèrement les sourcils, elle me regarda avant de demander: « Et qui est cette personne ? ». La partie la plus compliquée semblait se profiler à l’horizon: « C’est une jeune fille qui s’appelle Aerin et semble tout à fait sympathique. Le patron lui ayant conseillé d’éviter de partir seul, je lui ai donc proposé notre compagnie, chose qu’elle a acceptée. Je venais donc pour que tu ailles la voir, histoire de faire les présentations. ». Prenant un air sévère, elle me fixait avant de répondre: « Une jeune fille, hein ? Elle est plutôt jolie je suppose, non ? ». Totalement pris au dépourvu, je ne pus m’empêcher de rougir avant de reprendre: « Mais qu’est ce que tu racontes !? J’ai pas fait attention à ça avant de lui parler ! » « Menteur, va. Tes joues sont plus rouges encore que tes cheveux... » maugréa-t-elle. Outré et blessé par sa remarque, je la fixais quelques secondes avant de lui tournais le dos et d’ajouter: « Très bien, et bien dans ce cas là, je retourne la voir. Reste donc ici si ça te chantes, je m’en fiche. ». Après quoi, je sortais de la chambre en claquant la porte.

Je retrouvais Aerin au bar, sirotant sa boisson. Je m’asseyais à côté d’elle et sans la regarder, les joues toujours rougies par l’émotion qui m’avais pris quelques instants avant, je lui disais: « Yui arrive, comme elle dormait, je lui est laissé le temps de se changer avant de venir. » Je n’ajoutais rien après cela, ce qui pouvait être des plus mal vu mais ce n'était pas ce qui me préoccupais le plus. Je ne parvenais pas à comprendre la réaction de Yui. Comment pouvait-elle me reprocher une telle chose ? C’était incompréhensible. Malheureusement, ou non, je n’avais guère le temps de trop y réfléchir, car celle-ci descendait les dernières marches de l’escalier.

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Sam 17 Sep 2016, 14:41


Oui, il est vrai que j'ai souvent, très souvent même, voyagé. Voilà maintenant deux ans que je parcours diverses contrées de notre monde, pour mon propre plaisir.

Un sourire succinct fleurit sur ses lèvres, tandis que les souvenirs de ses plus belles aventures resurgissaient dans ses pensées. Chaque fois qu’elle se remémorait ses précieux moments passés, une chaleur rassurante l’embaumait.

Des provisions ? Je dois avouer ne pas être certaine d’en posséder suffisamment. Comme vous le conseillez, je vais essayer d’en parler à l’aubergiste dans la journée.

Ses yeux cherchèrent instinctivement ce dernier. Appuyé contre un table quelques mètres plus loin, il conversait joyeusement avec quelques clients. Son rire, un brin singulier, raisonnait dans le bar avec puissance et enthousiasme. Elle ne le connaissait que très peu, mais dès leur rencontre, il lui avait paru fort accueillant et charitable. Il n’avait pas émis la moindre protestation lorsqu’elle avait tenté de marchander le prix de sa chambre. Il ne serait sans doute pas difficile d’obtenir de l’aide de sa part, elle s’étonna de ne pas avoir eut cette idée plus tôt.
Reportant son attention sur Kaemon, elle poursuivit.

J’ai malheureusement oublié de m’en munir, lui répondit-elle. Mais la journée est loin d’être achevée, et dès que le vent se sera apaisé, je sortirais en acheter une paire.

L’utilisation du mot « acheter » n’était pas des plus représentatif de la manière dont elle allait s’en procurer. « Extorquer à un pauvre marchand » aurait été plus exact.
Elle acquiesça d’un mouvement de tête lorsqu’il annonça partir chercher son amie, et porta sa boisson à ses lèvres. Constatant que nul liquide ne rentrait en contact avec sa gorge, elle pencha un peu plus son verre. Ceci n’aboutissant à aucun résultat, elle observa avec perplexité son récipient. Vide. Elle se souvint alors de la vivacité avec laquelle elle avait ingéré l'hypocras quelques minutes plus tôt. Gênée par la stupidité de son geste, elle reposa promptement le contenant inutile sur la table ébène. Le patron, qui revenait au comptoir pour chercher de quoi servir ses nouveaux clients, pouffa en l’apercevant.

Tiens donc, vous êtes bien assoiffée, jeune fille !Voilà qui devrait vous désaltérer.

Joignant le geste à la parole, il servit une généreuse dose d’alcool à la Rehla.

C’est offert par la maison ! continua-t-il narquoisement.

Fuyant son regard moqueur, Aerin fixa les rainures du bois de la table, et tenta d’afficher une expression indifférente. En guise de remerciement, elle se contenta d'incliner brièvement son visage. Elle aurait voulu saisir l’occasion pour aborder avec lui le sujet de ses provisions, mais n’osait pas prendre la parole, gênée et quelque peu vexée.
Alors qu’il s’éloignait, la jeune femme aux cheveux neigeux observa le contenu de son verre, et s’approcha pour en capter les effluves. Elle grimaça. Cela lui semblait beaucoup plus alcoolisé que ce qu’elle avait l’habitude de consommer. Malgré tout, dans un élan de pure curiosité, elle se risqua à en avaler une gorgée. La boisson s’avéra plus fruitée et sucrée que ce qu’elle avait imaginé, et elle songea que son geste maladroit n’était finalement peut-être pas si regrettable.

Elle aperçut Kaemon revenir, seul, et lui lança un regard interrogateur. Elle émit un signe de tête compréhensif lorsqu’il lui expliqua que son amie, se changeant, ne tarderait pas à les rejoindre. Elle imaginait qu’il continuerait la conversation, mais il se tût aussitôt. La jeune fille crut déceler une légère rougeur sur ses joues. Son regard lui paraissait également plus absent et soucieux que lorsqu’il l’avait laissée, sept minutes plus tôt. Se contentant de hausser ses sourcils, elle ne lui posa aucune question, bien qu’elle conserva l’information dans un coin de sa mémoire.
Son attention fut attirée par le son de pas provenant de l’escalier dont avait émergé le jeune homme quelques secondes auparavant. Une femme à la longue chevelure grenadine apparut. Alors qu’elle s’avançait avec légèreté, Aerin la détailla d’un regard curieux. Fine et élancée, elle lui sembla emprunte d’une certaine douceur. Elle était trop éloignée pour qu’elle puisse distinguer clairement les traits de son visage pêchu, mais elle lui parut jolie. Un fin filet de lumière perça à travers une des fenêtre de la salle, illuminant ses iris bleutés. Croisant son regard, la Rehla esquissa un fugace sourire de politesse. Détournant son attention vers Kaemon, elle chercha à savoir si elle était l’amie dont il lui avait parlé.

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[Quête] - Tombé comme un flocon (PV Aerin)

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