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 La magie des contes (quête solo)

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Ven 26 Aoû 2016, 01:02

Edwina soupira pour la énième fois. Debout, face à l'unique fenêtre de la tour dans laquelle elle se trouvait, elle regardait le paysage somptueux qu'elle avait devant les yeux. Malheureusement, elle ne pouvait guère s'échapper de sa prison dorée. Elle avait laissé l'Archimage Nylmord la convaincre de trouver refuge dans un conte mais l'homme n'avait pas choisi le plus intéressant. Sans doute y avait-il un village par delà les collines qui entouraient ce petit coin merveilleux mais elle ne pouvait le savoir sans désobéir à celui qui ne voulait que son plus grand bien. La jeune femme savait pourquoi elle devait rester ici, loin du véritable Monde, mais elle ne pouvait s'empêcher de penser à cet homme. Il avait raison. Elle s'était endormie sur lui et il aurait pu la tuer ou bien pire. Pourquoi n'avait-il rien fait ? Et puis, le fait qu'il soit tombé si facilement lui paraissait suspect. Elle soupira de nouveau, prise dans un tourbillon d'idées qu'elle ne contrôlait pas. Ses pensées se mélangeaient sans cesse. Elle voyait à la fois ses bons côtés et ses mauvais. Parfois, elle arrivait à se convaincre qu'il était le mal le plus absolu mais... d'autres fois, elle ne pouvait s'empêcher de soulever l'hypothèse selon laquelle toutes choses en lui ne pouvaient être mauvaises.

La Reine Blanche finit par se détourner de la source de lumière, s'approchant de son lit pour se laisser choir sur ce dernier. Dos contre le matelas, elle fixa le plafond de la tour. Et s'il l'avait touchée pendant qu'elle dormait ? Elle se mordit la lèvre inférieure, traçant sur son corps le chemin qu'il aurait pu emprunter avec sa main d'un air distrait. Et s'il l'avait embrassée ? Elle remonta dans sa course, ses doigts touchant son cou. « Hum... ». Elle ferma les yeux. Elle l'imaginait glisser ses lèvres au creux de sa gorge. Elle le voyait avec une telle précision qu'elle en frissonna, penchant sa tête sur le côté pour laisser libre cours à l'avatar de ses propres envies. Elle se sentit soudain fiévreuse, prise dans un fantasme qu'elle ne voulait en aucun cas voir disparaître. Elle était seule et la tour lui donnait toute l'intimité nécessaire pour l'élaboration des scénarios qu'elle désirait. Sa bouche entrouverte, elle passa lentement son index sur sa lèvre inférieure  avant de rejoindre la supérieure en rougissant. Elle embrassa son doigt délicatement avant de le faire glisser avec une volupté qu'il était très rare de lui voir emprunter, laissant sur ce dernier une trace humide. La Belle descendit sa main sur son menton, celle-ci suivant son cours jusqu'à son cou qu'elle parcourut, ses ongles frôlant sa peau avec délice. Elle caressa l'une de ses clavicules, emportant dans sa course le tissu de sa robe qu'elle fit glisser de son épaule, le bruit presque imperceptible mais tout de même divin. Elle expira, pensant toujours à l'homme. Tout ce qu'elle faisait, elle espérait qu'il le lui fasse, peut-être. Le fait est que son imagination rendait la scène on ne peut plus réelle à ses yeux. À chaque fois qu'elle bougeait la tête et que ses cheveux embrassaient sa peau, elle avait l'impression qu'il s'agissait de son souffle. Le sien devint d'ailleurs plus profond. Et s'il l'avait attachée ? L'Ultimage remonta doucement ses bras sur le drap pour les porter au dessus d'elle, liant ses poignets d'un fil invisible. Soumise à son bourreau imaginaire, elle tourna de nouveau son visage sur le côté, embrassant son épaule nue avec langueur, grisée par la chimère qu'elle créait de toutes pièces. Dans le flot de ses divagations, elle écarta doucement les cuisses, imaginant le bassin du Monarque Démoniaque collé contre sien sans le moindre mal, la chaleur qu'aurait provoqué un tel contact l'envahissant dans un même temps. Les sensations qui s'étendaient dans son corps la plongeaient dans une douce torpeur, l'ombre du mâle assiégeant son esprit sans le moindre mal. Elle ne se touchait plus mais l'obsession qu'elle nourrissait à son égard était si palpable que ses sens s'en voyaient trompés. Elle finit par gémir, éprouvée par des désirs qu'elle n'était pas prête d'avouer. Elle les garderait pour elle. Il n'en saurait jamais rien. La jeune femme pencha la tête de l'autre côté, ouvrant alors les yeux. « Ah... ». Ses membres se tendirent légèrement alors qu'elle se redressait, essoufflée, une épaule dévêtue. Son corps était on ne peut plus éveillé, sans doute prêt à subir bien des délices. Pourtant, la Reine Blanche n'avait toujours fait qu'imaginer. Elle ne pouvait se résoudre à d'autres fantaisies.

« Ohé ! ». Edwina écarquilla les yeux. La voix provenait de l'extérieur.

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Sam 27 Aoû 2016, 23:12

Se levant en rougissant comme si elle venait de faire une bêtise, elle s'avança vers la fenêtre. « Lancez-moi vos cheveux. » dit un homme depuis la terre ferme. « Mes... ? ». La chose mit un certain temps avant de paraître claire dans l'esprit d'Edwina. Cependant, elle finit pas s'exécuter, lâchant sa longue chevelure par l'ouverture. Au lieu de monter par celle-ci, l'inconnu se téléporta. « Je plaisantais. » dit-il une fois qu'il fut en face d'elle, appuyant sur le front de l'Ingénue avec son index. Edwina le fixa un instant, indécise. Elle avait l'impression de le connaître depuis toujours mais, en même temps, elle était certaine de ne l'avoir jamais rencontré auparavant. « J'espère que vous allez bien. » commença-t-il en se dirigeant vers le milieu de la pièce où trônait une petite table et ses deux chaises. La Reine Blanche ne savait que faire. Visiblement, l'Archimage Nylmord s'était trompé en lui disant qu'elle ne rencontrerait personne en haut de sa tour. Il fit apparaître une théière et deux tasses avant de se raviser. « Oh. C'est vrai que vous n'aimez pas ça. Dîtes moi donc, qu'est ce qui vous ferait envie ? ». Il marqua une pause, un petit sourire en coin très discret apparaissant sur ses lèvres. « Hormis le Monarque Démoniaque, je veux dire. ». Elle écarquilla les yeux, devenant on ne peut plus écarlate. « Je plaisantais. Encore. Vous manquez un peu d'humour tout de même... ». Il rit légèrement, ajoutant comme si de rien n'était : « J'ai connu des Ultimages plus... plus... Non, en fait, vous êtes ma préférée. Asseyez-vous ! ». « Je euh... ». Elle s'exécuta. « Pour vous aider, je joue la Sorcière. Je suis censée vous avoir arrachée à vos parents, enfant, après que votre père ait cueilli une raiponce dans mon jardin sans ma permission. Vous devez normalement me dire que vous avez très envie de découvrir le Monde qui vous entoure. ». « C'est que... Vous êtes un homme... ». Il sourit. « Un dragon en fait mais je suis effectivement un homme à mes heures perdues. Vous préfériez une femme peut-être ? ». « Non je euh... J'aimerai découvrir le Monde qui m'entoure... » répéta-t-elle, ne comprenant strictement rien à ce qu'il disait. Plus vite ils en auraient fini, plus vite elle serait seule. Il soupira. « Zane. » dit-il, retrouvant sa joie de vivre. « Je euh... ». « Raeden alors... ». Elle ne savait plus où se mettre. « Zane... Zane... hum... Raeden... ». Il marqua une pause, tel un enfant constatant son œuvre. « C'est amusant, les traits de votre visage sont différents en fonction du nom que je prononce. ». Il continua. « Caliel... Aëran. Oh... Aëran. Serait-ce ses oreilles qui vous mettent dans cet état ? ». « Non c'est euh... vous. ». Il se leva puis s'approcha d'elle. Posant son coude sur la table, il lui sourit d'un air satisfait. « Je pourrai être tous ces hommes à la fois si cela était votre désir. ». « Ah non... Pas du tout... ». « De toute façon, vous ne pouvez pas aller découvrir le monde qui vous entoure. Je suis censé vous avoir enfermé ici petite et vous ne pouvez pas sortir de votre tour avant la fin de l'histoire. Vous savez, ces histoires de princes qui viennent chercher la princesse perdue sur leur beau cheval blanc. ». Il se redressa. « Cependant, quelque chose me dit que vous me préférerez au prince. Vous êtes plus de cette trempe là. Une femme qui, d'apparence, a tout de la parfaite petite princesse mais qui, en réalité, préfère côtoyer les monstres. Je me demande pourquoi... ». Il sourit, tournant les talons. « Malheureusement, je dois partir. J'aurai aimé continuer notre discussion mais il fait déjà nuit. ». « Que ? ». Il y avait à peine cinq minutes, le ciel était bleu et les rayons du soleil réchauffaient la pièce délicieusement. Edwina était troublée mais, il avait raison, il faisait nuit et elle se sentait fatiguée. Il s'arrêta de marcher, se retournant une dernière fois. « Zane. ». Puis il se mit à rire et disparut, laissant la Reine Blanche dans un embarra plus que palpable. Elle resta un long moment dans la même position, complètement perdue à cause de la discussion décousue qu'ils avaient entretenu, puis, finalement, prit l'initiative de se lever pour aller dormir. Ce conte était étrange. Cet homme était étrange. Comment la connaissait-il si bien ? Une fois allongée, c'est sur cette interrogation qu'elle s'endormit.

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Dim 28 Aoû 2016, 13:57

« Hum... ». Edwina commençait peu à peu à se réveiller. Sur le ventre, sa main était posée sur l'oreiller qu'elle serrait contre elle à l'aide de son autre bras. Dans son esprit embrumé se mélangeaient l'odeur d'un homme et la texture de son corps, si bien qu'elle aurait juré être tout contre lui. Elle sourit, caressant son torse avec ses doigts avant de se rendre compte de la méprise. D'un mouvement un peu brusque, elle se redressa vivement, fixant la literie comme si cette dernière était responsable de son trouble. Elle inspira, portant ses doigts à son cou avant d'expirer profondément. Elle était prisonnière ; et ce n'était pas de cette tour. Edwina se leva, ses cheveux la suivant lentement. Après un bref tour d'horizon, elle remarqua qu'un panier était posé sur la table. Il contenait de quoi se nourrir visiblement. Une enveloppe trônait entre deux pommes. Elle l'ouvrit et parcourut le mot.

« Chère vous,
Je ne pouvais décemment partir sans vous laisser quelques vivres. Je suis resté un peu plus longtemps que prévu à vos côtés. Vos songes semblaient mouvementés. Je vous ai glissé autre chose dans le panier. Je suis certain que vous l'essaierez. Ne vous inquiétez pas, la tour vous protégera des regards indiscrets, même si je suis certain qu'il n'y aurait pas un homme en ce Monde qui ne se damnerait pas pour vous admirer ainsi. Ce sera notre petit secret. La Sorcière. ».

La jeune femme pinça ses lèvres, avançant ses mains vers le panier pour fouiller à l'intérieur. Elle en sortit des fruits en tout genre, quelques légumes et une petite poche en soie. Elle l'ouvrit, la dentelle rencontrant ses doigts alors qu'elle se saisissait des pièces qu'il lui avait apporté. À peine eut-elle compris de quoi il s'agissait qu'elle remit le tout à sa place, se détournant du panier comme s'il avait soudain contracté une maladie contagieuse. Il était hors de question qu'elle essaye cela.

Après quelques secondes, elle alla chercher un couteau puis s'assit afin de se couper une poire. Concentrée sur son œuvre, ses pensées s'invitèrent néanmoins petit à petit. Depuis le début, les Archimages Eorane et Nylmord n'arrêtaient pas de lui vanter ces femmes sulfureuses qu'elle n'était pas. Mitsuko elle-même lui avait murmuré quelques mots qui avaient distillé en son esprit les possibilités qu'elle ne cherchait pourtant pas à s'octroyer. Définitivement, elle ne voulait pas être comme elle mais... Non. D'un autre côté... Ils avaient raison. Elle ne pourrait jamais rivaliser avec toutes ces femmes qui... « Par Sympan... » fit-elle en comprenant soudain le fil de sa pensée. « Je... ». Elle essaya de balayer tout ceci en mangeant la poire mais, en réalité, elle ne cessait d'y penser. Elle en était certaine, le Monarque l'avait ensorcelée. Il avait dû profiter de son sommeil pour réaliser des sortilèges démoniaques sur sa personne et c'était pour cette raison qu'elle... Elle se mordit la lèvre avant de secouer la tête. C'était idiot. Elle fixa le panier un instant. Rien ne lui interdisait d'essayer cependant... Après tout, elle était seule et personne ne la verrait. Embarrassée, elle se leva, prenant le parti d'enfiler la tenue. Elle l'enlèverai juste après et n'en entendrait plus jamais parler. Elle ouvrit de nouveau la poche puis sortit les pièces. « Bien... ». Elle inspira profondément, les disposant sur la table pour étudier un peu la tenue. « Hum... ». La jeune femme fit quelques pas pour vérifier qu'il n'y avait personne aux alentours puis, ferma le volet, laissant à peine la lumière filtrer. Là, elle se déshabilla, légèrement tremblante. Si elle voulait enfiler ça, elle ne devrait rien garder sur elle. Elle avait l'impression de trahir des principes qu'elle n'arrivait pourtant pas à définir. Elle était sûre qu'elle serait laide dans cette tenue et puis, si ça se trouvait, elle n'était même pas à sa taille.

Une fois nue, elle ferma les yeux un instant, ne se sentant pas à l'aise. Elle prit la pièce de dentelle, passant ses jambes à l'intérieur une à une avant de la remonter doucement. « Hum... ». Le fait que le tissu s'invite entre ses fesses la fit virer au rouge pivoine et elle manqua d'abandonner la manœuvre. Elle devait continuer. Ce serait la première et dernière fois. Elle prit la pièce suivante, la nouant autour de sa taille. Les lanières qui couraient maintenant sur ses cuisses devaient s'attacher aux bas. Edwina avait vu ce genre de tenues plus d'une fois mais elle s'était toujours convaincue qu'elles n'étaient pas faites pour elle mais plus pour les prostituées d'Avalon. Enroulant l'un des bas dans ses mains, elle passa son pied dedans avant de le poser sur l'une des chaises. Elle laissa glisser le tissu sur son mollet puis sur sa cuisse, doucement, ayant peur de trouer ce qui lui paraissait si fin, puis l'attacha maladroitement. Elle répliqua la manœuvre sur sa deuxième jambe avant de prendre du bout des doigts la dernière pièce qu'elle plaça sur ses seins. Un coup d’œil à son décolleté lui arracha un gémissement. Elle n'aimait pas sa poitrine et, ainsi, elle paraissait énorme. « Bon... ». Elle devait faire face au miroir. Elle prit une grande inspiration et se retourna, distinguant son corps dans la pénombre. Elle resta pantoise, ne se reconnaissant pas vraiment. « ... ». Son silence reçut une réponse. « Miaou. ». Un chat se trouvait à présent contre ses mollets, se frottant allégrement à elle en ronronnant. « Oh... » fit-elle attendrit tout en se baissant pour le caresser.

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