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 Air et Faucon [PV Helly]

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Lun 18 Juil 2016, 04:51



Mes voyages solitaires me font observer différents paysages. Mes jambes permettent à mes yeux d’observer les merveilles de la nature. Le rocher au clair de lune est l’un d’eux. De mon emplacement, je peux observer le gigantisme de ce roc. À plusieurs lieux à la ronde, je peux le voir. Il est un point de repère géographique pour calculer le nombre de jours de marche qu’il me reste lorsque je m’aventure dans cette région.

Ce qui est magnifique, c’est aussi la dense forêt qui l’entoure à des kilomètres à la ronde. Si j’arrive à trouver un bon lieu d’observation et au bon moment, je peux voir bouger les arbres comme les vagues de l’océan infini. Le voyage à travers cette forêt n’est pas difficile. Ce n’est pas une grande difficulté pour moi, si j’évite de monter en hauteur vers le sommet du rocher. La montée est faisable, à l’aide d’un guide. Étant un éternel solitaire, je n’ai jamais fait la montée. Je me souviens encore de la seule fois où j’ai tenté d’y aller. Je préfère garder la vie.

Je garde toujours un oeil ouvert dans cette région, conscient que c’est un territoire appartenant aux Béluas. Une fois, je suis allé à Dhitys. À force de vagabonder dans la forêt, j’ai trouvé un passage qui mène vers ce lieu de légende. Sa beauté m’a émerveillé, car j’ai eu l’impression que la nature et les habitants ont travaillée ensemble pour cohabiter. Quand je pense à cette ville, je pense que c’est le lieu idéal destiné à cette race.

C’est perdu dans mes pensées que je continue à m’aventurer parmi les arbres, le vent s’agitant autour de moi. L’air n’en fait qu’à sa tête. Autant qu’il peut être subtil que déchainer sa force pour montrer qu’il est plus qu’une force tranquille. Cela fait plusieurs jours que je suis dans ce coin et je me suis fait un camp temporaire. J’ai posé quelques pièges à lapins, car je dois me nourrir. De plus, je préfère éviter de me ravitailler dans la ville la plus proche. J’aime ma solitude.

Alors que le soleil est presque couché, je me suis retrouvé sur le chemin de retour vers mon camp. Au passage, j’examine un piège pour y trouver un lapin piège.

« Tu es trop petit. » dis-je en le détachant et le laissant détaler vers un buisson. J’ai un autre piège non loin où j’y trouve un lapin que je juge bon. D’un geste rapide, je le tue rapidement pour lui épargner une peur inutile. Rendu à mon camp, j’allume un feu pour pouvoir faire cuire ma prise. À l’aide de ma dague, je commence à dépecer l’animal. J’utilise la peau pour contenir les viscères. Dès que le feu est bien pris, j’embroche mon repas pour le faire rôtir. Je profite de ce temps pour faire brûler les entrailles. Je veux éviter qu’un prédateur s’aventure trop proche de mon camp.

merci pour cette chasse


dis-je à voix basse. Je continue de faire rôtir ma prise en écoutant les bruits de la forêt. Le bruissement des feuilles par le vent, la course des animaux nocturnes et les coups d'ailes de certains oiseaux. Cela me rend zen. C'est avec un sourire que je détache un morceau de viande pour vérifier sa cuisson. J'y goute et je juge qu'il est parfait. Je le retire du feu et le pose sur une peau séchée que j'utilise pour y mettre mes repas simples. J'arrache une cuisse et commence à manger. Délicieux.
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Jeu 21 Juil 2016, 02:50


Epuisée, Helly mettait ses dernières forces dans ce voyage sans retour. Elle avait fuit face à l'adversité, comme à son habitude. Une bien vilaine manie lorsque tout lui échappait et qu'elle ne se sentait plus la force de résister. Dés que son coeur devenait lourd ou que ses pensées s'obscurcissaient, elle volait loin de tout, abandonnant derrière elle ce qui la terrorisait tant. Les rapports humains étaient une chose avec laquelle elle avait bien du mal. Perdue dans ses pensées, rongée par ses idées noires et ses questionnements alambiqués, elle ne remarqua pas tout de suite ce curieux courant ascendant qui la fit dévier de sa route. Instinctivement, ses battements d'ailes l'avait conduite sur les territoires verdoyants des beluas. Étrange choix alors qu'elle ignorait encore tout de ce monde il y a peu. Et pourtant en quelques rencontres, elle avait appris bien plus sur elle ici, que ces dernières années à parcourir le monde.
Le vent tourbillonna étrangement autour d'elle, l'obligeant à descendre à pic. Il était vain de lutter contre les éléments et encore moins de résister à la fatigue. Helly survola la cime des arbres avant de tomber accroupie dans le sous-bois sous sa forme humaine. Ses mains s'étaient enfoncées dans le tapis mousseux dans une sensation si humide que cela l'avait fait frissonner de tout son corps. Avec de l'entraînement, elle avait fini par maîtriser ses atterrissages et ses transformations, tant et si bien que cela était devenu naturel. La seule ombre au tableau était la nudité, mais là encore, elle s'y était habituée trouvant toujours de quoi palier à ce désagrément. Ses longs cheveux blancs glissèrent sur ses épaules alors qu'elle se relevait avec maladresse. Elle avait volé des heures durant sans faire de pause, sans prendre le temps de se sustenter, à tel point que l'odeur qui chatouilla ses narines la fit emboîter le pas d'instinct. Elle écarta les branchages sur son chemin et força sur ses yeux pour percer l'obscurité à la recherche de cette source olfactive qui la mettait tellement en appétit.
Elle aperçut les lueurs d'un feu et se dirigea complètement hypnotisée par l'odeur alléchante des mets en cuisson. Cela arrivait rarement, mais lorsque l'animal en elle prenait le pas sur sa raison, elle n'était plus qu'un pantin asservi à ses instincts primaires.
D'un pas rapide et aérien, presque aussi légère qu'un courant d'air, elle se dirigea droit vers le foyer se laissant tomber à genoux devant le feu. Son regard hagard se releva vers l'homme assis en face d'elle. Il ne semblait pas vraiment hostile, mais dans l'état actuel des choses, il aurait tout aussi bien pu l'être sans qu'elle soit capable de se défendre. 
Elle n'attendit pas sa permission pour se servir et mordit à pleine bouche dans le morceau de viande encore brûlant. La sensation réconfortante qui découla de cette dégustation était telle qu'elle en laissa échapper un soupire de plaisir. Après deux autres bouchées, elle se redressa sur ses genoux dans une posture plus « humaine ».
Prenant enfin conscience de la situation, au fur et à mesure qu’elle reprenait des forces, elle baissa sa tête embarrassée dans une longue expiration.

- Je suis désolée… J'étais… À bout de force… Et l’odeur… tenta t-elle de se justifier d’une voix fluette.

Helly s'interrompit aussitôt. Elle avait appris qu'il valait mieux se méfier des étrangers. De simples excuses s'imposaient, mais de longues explications étaient inutiles. Si l'homme avait été offusqué, il était maintenant trop tard pour s'en inquiéter. Elle soupira d'agacement contre elle-même tout en relevant son regard vers l'inconnu. Elle se demandait ce qu’il en était, après tout « ici » toutes ses rencontres avaient été des expériences positives. Qu’en était-il exactement à présent? Est-ce que le vent avait tourné?
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Ven 22 Juil 2016, 05:51




J’écoute les branches des arbres se mouvoir sous la douce brise du vent. Autour de moi, il n’arrête pas de changer de sens comme si l’air est une entité vivante. Je mange ma cuisse de lapin, ne laissant aucun morceau de viande sur l’os. Je jette l’os dans le feu. Je prends la peine d’écouter le silence qui m’entoure. C’est durant cette pause que j’entends un léger bruit. Des bruits de pas. Est-ce un animal sauvage, attirer par l’odeur de la viande grillée ? Habituellement, le feu et l’odeur humanoïde éloignent les prédateurs. Grâce à ma vision nocturne, j’aperçois que c’est une personne qui s’approche de mon campement. Elle a le pied léger et ne semble pas me remarquer. Le rouge me monte aux joues, car la femme ne porte aucun vêtement.

À la lueur des flammes, alors qu’elle tend ses mains vers mon lapin, je peux apercevoir son regard bleu aux couleurs de l’océan qui reflète une autre envie : la faim. Son regard bleuté ne voit que le gibier cuit à point. Je ne peux pas l’arrêter et je n’ai pas envie. Je partage volontiers mon repas avec elle, mais mon regard continue de divaguer sur autre chose. Son corps. Ses longs cheveux blancs ne cachent pas les formes de son corps mince et féminin. D’une blancheur comparable à sa chevelure, l’attention que j’y porte dure une éternité dans mon esprit, mais c’est seulement quelques secondes en réalité. Je n’ai pas vécu avec une femme durant ma vie. Ma vie de solitaire me tient loin de la société et me fait un mauvais candidat comme futur mari.

Elle me jette un regard avant de prendre de la viande. Juge-t-elle que je ne suis pas un danger ? Lorsque nos regards se rencontrent, c’est à ce moment que je réalise que son visage est ce qui me marque le plus. Je peux me perdre dans la tempête océanique que sont les yeux de la jeune femme. Ses lèvres ont un attrait que je ne comprends pas encore. C'est encore le regard trouble que je détourne les yeux pendant qu’elle commence à manger avec voracité. C’est après avoir dévoré tout le reste du lapin qu’elle réalise sa position. Elle tente de se justifier, baissant la tête. Sa chevelure se déplace et cache une partie de son visage ainsi que le rouge qui lui monte aux joues. Je ne prends pas la peine de parler. Je ne sais pas si elle remarque que je suis gêné de sa simple tenue. C’est à ce moment que je tente de remédier à la situation. Ma gêne commence à agiter l’air d’une façon anormal.

Je me lève et fais le tour du feu pour m’approcher d’elle. D’un moment rapide et efficace, je détache ma cape pour le lui poser sur ses épaules. Ainsi, je peux lui redonner une certaine pudeur et m’occuper l’esprit à autre chose que sa peau nivéenne. Je m’approche de mon sac et je fouille à l’intérieur pour y trouver de vieux vêtements. Ils sont un peu grands pour la demoiselle, mais cela doit faire pour le moment. Je reviens vers elle puis pose le temps de vêtements à sa gauche.

« Vous pouvez finir le lapin. » dis-je avant de m’éloigner du camp. Je lui laisse le temps de se vêtir et en profite pour aller voir si un de mes pièges contient une prise.

Grâce à ma vision nocturne, il est facile pour moi de trouver ce que je cherche sur une certaine distance. En vérifiant piège après piège, je trouve une zone avec plusieurs conifères. Une de mes prises s’y trouve et le lapin est assez gros. D’un coup habile, je le tue pour ensuite l’attacher à l’aide d’une corde pour pouvoir l’accrocher à ma ceinture. Dans la zone, il y a aussi des branches mortes de sapin qui couvre le sol. J’en ramasse suffisamment pour en faire un lit de fortune et c’est difficilement que je retourne vers mon campement avec mon fardeau.

Je suis parti depuis une demi-heure environ. Je reviens et sans prêter attention à l’inconnue, je commence à faire un lit de fortune pour mon « invitée ». Ni trop proche du feu ni trop loin, je la plage également pour que je puisse l’avoir dans mon champ de vision. Chose faite, je reviens me placer auprès du feu pour commencer à dépecer le lapin. Chose faite, je l’embroche et le place au-dessus du feu pour le faire cuir. Mon élément s’acharne à tourner de subtils vents autour de la demoiselle, écartant sa chevelure pour que je puisse clairement voir son regard. Je tente de penser à autre chose, mais cela me reste en tête. Je veux de tout mon être plonger dans ses yeux et me perdre dans le roulement des énormes vagues d'une tempête océanique qu'est son regard. Mon coeur bat rapidement et c'est seulement le travail répétitif du dépeçage qui me permet de retrouver un semblant de calme.


reste tranquille sowo, ne te fais pas trop remarqué ...


pensé-je alors que je finis de faire brûler les abats de la bête. De légères brises s'acharnent à laisser son visage découvert.
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Sam 23 Juil 2016, 02:43

Le regard de l'inconnu sur elle finit par la faire rougir. Si au début sa nudité ne la dérangeait pas plus que cela, face au silence de l'homme et son sang froid, elle se sentit bien vite embarrassée. Elle détourna une nouvelle fois les yeux et soupira discrètement, ne sachant plus vraiment où se mettre. Elle hésitait à se relever, pour fuir bien sûr, lorsqu'il la devança, l'arrêtant net dans son élan. Ses yeux suivirent sa trajectoire alors qu'elle penchait un peu plus la tête sur le côté pour comprendre ses intentions.
Ce qu'il s'en suivi la laissa complètement perplexe. Elle avait gardé la position, plutôt sur ses gardes et prête à n'importe qu'éventualité, mais le désintérêt de l'homme l'avait désarmée. Le regard levait droit vers cet étrange inconnu, elle en resta sans voix.
Qui était-il? Et pourquoi ne disait-il rien?
Il revint vers elle la faisant sourciller. Son regard accrocha les vêtements posés sur le sol, ne lui laissant pas le temps de se manifester.
Il l'invitait à poursuivre son repas et lui offrait son hospitalité, voilà qui était… Intérressant.
Elle l'observa partir dans l'ombre de la nuit et s'empressa de passer les habits de l'inconnu. Maintenant qu'il s'était montré si prévenant à son égard, elle ne pouvait décemment plus fuir. Elle observa les flammes et après une brève hésitations poursuivit son repas. L'homme tardait à revenir laissant la bélua seule face aux nombreuses questions qui submergeaient son esprit. Sans savoir pourquoi, elle avait hâte qu'il revienne et qu'il réponde à ses interrogations. lorsqu'il réapparu les bras chargés, ses mots s'envolèrent la faisant hésiter à intervenir. Elle ignorait ce qu'il faisait mais l'aider en retour lui paraissait une bonne idée. Alors qu'elle se relevait, lui s'installait pres du feu. À genoux non loin de lui, elle s'installa à son tour en tailleur et regarda les tas qu'il avait formés visiblement à leur intention. Elle pencha sa tête dans une profonde réflexion et se retourna vers lui pour le dévisager. Devait-elle en conclure qu'il l'invitait à passer la nuit et partager la chaleur du feu?
Avec douceur et précaution, elle se pencha face à lui et posa sa main sur son poignet pour interrompre le dépeçage de la nouvelle proie qu'il avait ramené.

- Qui es-tu? Se risqua t-elle de demander.
Sentant le poux de son interlocuteur s'emballer, elle le relâcha dans un réflexe préventif avant de raviser sa posture. Toujours avec lenteur, elle s'installa à une respectable distance et pencha sa tête dans un sourire amical.

- Je m'appelle Helly, souffla t-elle. Je te remercie… Pour… Pour ton hospitalité.
Elle ne savait pas trop quoi dire et se demandait même s'il avait l'envie d'instaurer un dialogue. Peut-être qu'il ne voulait que l'aider?
Elle, elle le dévisageait à s'en brûler les yeux, le cour débordant de question face à cet inconnu qui se montrait si mystérieux.
Elle pinça ses lèvres en ramenant une mèche de cheveux derrière son oreille et repris en lançant un regard vers les vêtements d'emprunts.

- Ils sont un peu grands mais je trouve qu'ils me vont bien, tenta t-elle de le faire sourire. 
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Mar 26 Juil 2016, 04:59



D’un geste, elle ose plus loin que n’importe qui. J’aime ma solitude, sans pour autant dédaigner les gens. Quand je suis dans mes pensées, je vogue dans un autre monde. J’oublie la guerre, la misère et l’injustice. Il n’y a que moi. Personne d’autre. Aucune complication par rapport à ce que l’on dit aux autres. Cette vie n’est pas faite pour tous. On m’a toujours dit qu’il faut s’investir dans la communauté élémental. On reste souder, c’est le plus important. Si je commence un jour à m’entraîner, je peux être progresser. Je vais peut-être me faire remarquer. Est-ce que Aeden va s’attendre de moi à un investissement pour les plus faibles ? Toutes ces questions fourmillent dans ma tête. Une distraction pour tenter d’oublier son regard, mais elle balaye cela d’un geste. Sa main contre mon poignet, alors que je dépèce ce deuxième lapin.

Qui suis-je ? Blanche-Neige est arrivée nue comme un vers pour manger mon gibier sans demander permission. La douce chaleur de sa main commence à faire battre mon coeur de plus en plus rapidement. Je lui jette un regard, à ses beaux grands yeux. Je vois de grandes vagues, bousculer par les vents forts d’une tempête. Je sens une odeur. Je ne sais pas la décrire. Mon corps aime ça. C’est très nouveau et étrange pour moi. Cela dure quelques secondes. Elle retire rapidement sa main. Pourquoi ? A-t-elle senti quelque chose ? Se méfie-t-elle ? Je continue de dépecer le gibier. Elle reprend une certaine distance, ce qui me soulage et me rend triste à la fois. Pourquoi ?  

« De rien. La paillasse est pour vous. Vous semblez secoué et une nuit de sommeil directement sur le sol ne semble pas avisée. » dis-je plaçant l’animal dépecé sur un bâton pour le faire rôtir. Je sens son regard qui me brûle. Je lui jette un regard de temps en temps. Je la vois se pincer les lèvres et ramener une mèche de cheveux derrière son oreille. Est-ce qu’elle tente de me séduire ? De me faire sourire ? Je me sens stupide.

« Mon nom est Erik Agile. » soufflé-je sans trébucher dans mes mots. C’est en la regardant dans ses yeux que je lui révèle une partie de mon identité. Pendant quelques secondes, je me sentis attirer par ses yeux bleus. C’est difficile d’y résister, mais j’y arrive. À chaque fois, cela dure qu’une fraction de seconde, mais pour moi, cela dure une éternité.

Elle tente de détendre l’atmosphère en disant que mes vêtements lui vont bien.

« Je ne pouvais pas continuer à vous regarder ... sans ... vêtements ... » dis-je, trébuchant un peu dans mes mots. Je retourne mon regard vers le feu, en espérant que la lueur des flammes ne montre pas le rouge écarlate de ma peau. J’entends les branches des arbres autour de nous sous une grande bourrasque, comme si une tempête est en chemin. Grâce à ma vision nocturne, je peux bien voir qu’il n’y a aucun nuage dans le ciel. J’essaie de me calmer, mais ce n’est pas facile. Peu à peu, les vents se calment et j’espère que Helly ne se pose pas de question là-dessus.

calme sowo, calme toi ...


pensé-je dans ma langue maternelle
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Jeu 28 Juil 2016, 20:47

Helly s'était assise en ramenant ses jambes devant elle. Le nez enfouit derrière ses genoux, elle observait Erik silencieusement. Il n'était pas vraiment du genre bavard et même s'il s'était montré prévenant en l'invitant à partager le feu et son gibier, Helly ne pouvait s'empêcher d'entrevoir les limites de leurs interactions. Elle n'était pas vraiment à l'aise avec le fait de briser la glace à tout prix. Cela dépendait de bien des situations, mais ce forcer n'était pas vraiment dans ses habitudes. Elle soupira discrètement et commença à se balancer doucement.
La nuit était déjà bien entamée et seul le vent et les créatures nocturnes animaient maintenant le sous bois. Des branches craquèrent l'obligeant à redresser sa tête. Son regard croisa celui d'Erik sans qu'elle n'en comprenne le sens. Elle pencha son visage sur le côté tout en laissant ses doigts s'enfoncer dans la terre. 

- Alors… souffla t-elle avec hésitation. Qu'est ce qui vous amène en territoire Béluas?
C'était une question en tout point banale, mais vu les circonstances, sûrement moins anodine qu'il y paraissait à première vu. Helly gardait en tête que de nombreux individus aux desseins discutables arpentaient les terres du Yin et Yang.
Elle se mit à jouer avec la consistance du sol et le quitta des yeux pour observer l'étendue du ciel au- dessus des branches. Les cieux étaient étoilés et suffisamment dégageaient pour lui permettre d'en apercevoir toute l'immensité. 
Les problèmes qui l'avaient amené jusqu'ici étaient loin derrière elle à présent et cette brève piqure de rappel des circonstances qui avaient motivé sa fuite ne fit que la faire soupirer plus que de raison.
Si elle avait gardé son sac avec elle, nul doute qu'elle aurait eu de quoi fumer et rendre plus légère cette rencontre. Helly se laissa tomber sur le dos et croisa ses jambes en s'agitant nerveusement.

- Je repartirai chercher mes vêtements demain… Annonça t-elle à voix haute.
Ses mots soufflaient plus pour elle-même que pour son interlocuteur l'incitèrent à developper pour ne pas paraitre impoli.

- Avec un peu de chance, il seront toujours à la même place.
Un sourire se forma sur ses lèvres alors qu'elle se redressait pour s'accouder dans l'herbe molle.

- J’ai perdu un pari… Faites-vous des paris aussi Erik?
Ce qui venait d'illuminer le cerveau de la bélua était surement une étrange idée. Mais pour l'heure que pouvait-elle proposer de plus amusant?
Elle le regarda avec insistance en papillonnant des cils avant de se laisser à nouveau tomber sur le sol.

- Peut-être que je parle trop…
Peut-être que l'étranger ne voulait pas parler? Peut-être qu'il trouvait son intrusion forte impoli? Elle se résigna à garder le silence en continuant à observer les étoiles.
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Mar 09 Aoû 2016, 05:22

Son balancement est le seul bruit autour du feu de camp. Un silence grandit entre nous deux. Est-elle mal à l’aise ou simplement silencieuse ? Je continue à surveiller le feu, mangeant de temps en temps un bout du lapin cuit. Entre deux bouchées, Helly me pose une question.

« J’aime la région. De plus, j’ai toujours voulu aller au sommet du rocher, mais je ne suis pas stupide. Je ne connais pas assez la région pour m’y rendre sans risque. » dis-je simplement.

J’aime le silence. La vie bruyante ne m’attire pas particulièrement. Le bruit des animaux nocturnes et le vent contre les branches m’apaisent l’esprit. J’oublie de plus en plus cette femme à la beauté mystérieuse et mon élément semble se calmer, créant une douce brise sur mon campement. C’est lorsqu’elle parle de ses vêtements que je me rappelle immédiatement de sa peau nivéenne et de ses formes envouteuses. Même la couleur rose pâle de ses...

Je peux voir son sourire alors que je tourne la tête vers elle, alors que je tente d’imprimer dans ma mémoire son corps habillé, mais je vois que beauté malgré ses vêtements trop grands. Mes vêtements. Accoudée contre le sol, elle s’adresse à moi à nouveau avec sa voix qui sonne comme une mélodie. Pourquoi sa voix ne me dérange pas ? J’aime le silence. Habituellement, j’évite les autres humanoïdes si possible.

« Je voyage seul et parle peu, comme vous avez pu remarquer. Je ne pourrais pas vous dire la dernière fois que j’ai fait un pari. » dis-je simplement. Cette phrase coupe le sujet, tout simplement. Normalement, je garde silence et je laisse la soirée passée. Cela ne me dérange pas habituellement, mais ce soir est exceptionnel.

« Est-ce indiscret de vous demander quel est ce pari que vous dites avoir perdu ? » dis-je sans être trop insistant. C’est une tentative maladroite de faire la conversation.

« Vous ne me dérangez pas. Je ne suis pas habitué à ne pas être seul. Encore moins d’être en si... bonne compagnie. » dis-je en me ravissant à la dernière minute, à la place de dire jolie ou ravissante. Nous venons de nous rencontrer. Je ne sais rien d’elle, mais elle m’intrigue. Je veux la connaître un peu plus. Il est un peu injuste de l’avoir vu dans le plus simple appareil sans rien connaître d’elle. Quels sont ces sentiments ? Il ne peut pas s'agir d'amour. Cela est complètement stupide d'y penser. C'est seulement une gêne occasionnelle créer par la situation inhabituelle de notre rencontre. Je vais m'en remettre. Je dois m'y faire. Elle n'est pas la seule femme au monde.
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Sam 20 Aoû 2016, 03:18

Erik l'étonna par sa révélation. Elle écarquilla les yeux avant de plisser son nez dans une petite moue et de sombrer dans une profonde réflexion. Elle jouait à présent du plat sa main avec l'herbe et prenait son temps pour trouver les mots.

- Le rocher au clair de lune est sacré. Il est difficilement accessible par les… bipèdes, trancha t-elle plus pour prévenir des risques que le stigmatiser avec une discrimination raciale. Et vous pourriez tomber sur certains béluas plus que… Décidés à garder ces lieux saints, précisa t-elle sa pensée.
Un bref regard dans sa direction lui permit de vérifier de son agilité. C'était difficile de juger sur sa simple apparence et elle préféra se montrer prudente plutôt que lui donner de faux espoirs en se proposant de l'aider dans cette folie.

- Loin de moi l'idée de vous décourager dans cette quête, mais vous devriez prendre garde… Les troubles agitent ses terres et vous pourriez bien vous y trouvez mêlé contre votre volonté.
Elle relâcha les morceaux d'herbes qu'elles s'apprêtaient à arracher et soupira longuement en écoutant la confession de son interlocuteur. Ils semblaient partager la même solitude, ce qui ravisa un peu la distance qu'Helly avait instauré sans s'en rendre compte. Peut-être était-ce le silence la cause de cette appréhension, mais maintenant qu'Erik se confiait, c'était de plus en plus facile de baisse sa garde.
Il reprit la parole et elle s'étonna encore une fois de sa curiosité. Un bref sourire étira ses lèvres au souvenir du pari avant qu'elle ne reprenne la parole.
 
- Disons que rencontrer un démon est tout un récit…
Elle pinça ses lèvres comme pour se retenir de formuler le reste et étira un sourire malicieux. Assise en tailleur les bras le long de son corps, elle jugeait Erik d'un regard appréciateur alors que le foyer crépitait dans un nuage de braises incandescentes.
Elle ne comptait pas vraiment lui révéler les tenants et les aboutissants qui l'avaient conduit à croiser la créature démoniaque mais puisqu'il semblait s'intéresser et enfin prendre la parole, elle continua comme si de rien était en se redressant brusquement sur ses genoux.

- Et puis nous avons toute la nuit pour aborder les sujets sensibles…
Helly n'avait pas sommeil. Elle était étrangement en éveil avec une curieuse envie en tête. Ses longues minutes passées au coin du feu, lui avaient permis de se familiariser avec son hôte la confortant dans l'idée qu'elle ne risquait rien.
Elle leva son menton vers les cieux étoilés dans une profonde inspiration. Le vent souleva ses cheveux et elle s'empressa d'apprécier cette brise en fermant ses yeux.

- J'aime bien le vent, souffla t-elle dans une douce confidence. Ici c'est plus calme qu'ailleurs. Je comprends ce que vous ressentez…
Elle leva son bras et joua de sa main dans le courant d'air qui entourait le camp. Ses doigts pianoter le vide alors qu'elle penchait sa tête pour laisser la brise caresser son visage et s'engouffrer dans ses cheveux.

- C'est comme s'il me berçait et faisait glisser toutes mes idées noires loin de moi. Il me rend légère… 
 
Le vent fit craquer les branchages au-dessus de leurs têtes obligeant la bélua à relever son regard vers les hauteurs. Elle ferma les yeux en tendant les bras vers les cieux dans une invocation silencieuse qui fit s'agiter la faune autour d'eux. Des lucioles descendirent lentement des branchages créant une pluie luminescente qui alla se mêler avec les braises encore incandescentes qui remontaient dans le souffle du vent. Une étrange rencontre entre les forces de la nature et celle du vent, tournoyant sans fin jusqu'à se disperser autour d'eux. Un moment magique que la bélua ne s'attendait pas à voir en invoquant les esprits. Peut-être n'était-ce que le fruit du hasard ou bien était-ce toute autre chose, quoi qu'il en soit elle remercia les dieux en joignant ses mains et hochant sa tête avant de relever ses yeux pétillant d'intérêt vers Erik.

- Croyez vous au destin? Si je suis la nature… Qui êtes-vous donc Erik?
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Sam 17 Déc 2016, 09:07


Un temps de silence me donne un début de réponse sur mes envies d’explorations du rocher au clair de lune. C’est un endroit sacré aux béluas.  Découvrir ce lieu est donc à mes risques et périls, car je peux y laisser la vie. Il est donc peut-être préférable de ne pas s’y aventurer pour l’instant. Elle me jette un regard qui semble m’évaluer. Je n’y fais pas trop attention. Je garde le silence sur ses avertissements envers ma « quête ». Il n’y a rien à rajouter.

Elle me lance autre regard de ses yeux brillants et bleus. Elle semble apprécier mon intérêt pour son pari perdu. Un démon? Cela doit être toute une histoire. C’est avec un sourire malicieux qu’elle arrête de partager de détails là-dessus. Est-ce un jeu? Je ne suis pas pressé et la nuit ne fait que commencer.  Elle s’est brusquement levée et ses paroles rejoignent ce que je viens de penser. Nous étions décidément sur la même longueur d’onde à ce propos. Son arrivée inusitée à mon campement me tient toujours en éveil et je ne suis pas prêt à m’endormir en si agréable compagnie. C’est étrange. Je préfère être seul en général, mais sa compagnie ne me dérange pas. Je peux supporter parfois des gens et avoir d’agréables conversations, mais j’ai toujours cette volonté de partir au plus vite et de voyager. Être seul. Cela doit me venir de mon élément. Le vent va toujours dans la direction qu’il veut bien, sans attendre les autres. Pour revenir à la demoiselle à la peau d’ivoire, j’apprécie sa présence. Mon besoin de solitude est moins fort et voyager avec elle doit être distrayant. Sa voix n’est plus mélodieuse, mais je trouve un intérêt à l’écouter.

Son appréciation du vent me fait légèrement sourire. Elle ne s’est pas aperçue que c’est mon élémentaire qui fait des siennes.

« Le vent va où il veut bien. Il n’attend personne. C’est un indépendant et solitaire. » dis-je simplement, en étant énigmatique involontairement. Elle joue de la maison avec ce courant d’air et le vent commence à tourner légèrement autour de sa main, sans être brusque. Il ne fait que tourner lentement autour de son poignet pour venir glisser entre ses doigts. Il rebrousse chemin pour remonter son bras et venir caresser son visage alors qu’elle penche sa tête pour laisser la brise frôler sa joue. J’étais conscient que ma volonté influe sur mon sowo. Je lâche prise, laissant le courant d’air reprendre son chemin naturel, pour éviter un mal entendu. Je ne contrôle pas très bien mes pouvoirs, mais Helly ne le sait pas. Mieux vaut prévenir que guérir.

Un phénomène étrange s’est produit alors que la demoiselle ferme les yeux et lève ses bras vers le haut, profitant de la fraîche brise. Des petites lumières commencèrent à descendre du haut des arbres. Elles étaient très nombreuses, créant un spectacle époustouflant. C’est tout simplement magique et me fait encore plus apprécier la beauté de ses lieux. Est-ce que la femme à la peau nivéenne y est pour quelque chose? Mon questionnement s’arrête aussi tôt, car je veux seulement apprécier le spectacle. En ce moment, je suis sûr et certain que ce moment va rester graver dans mes mémoires. Je peux voir les petits insectes illuminer Helly, lui créant une aura lumineuse. J’ai le souffle coupé, car je suis surpris de voir autant de beauté, résultat d’une union temporaire de la nature avec une femme. C’est le genre de moment qu’un peintre veut capturer éternellement sur une toile. Je sors de ma rêverie lorsqu’elle joint ses mains et me lance un regard rempli d’étincelle. Elle me pose une bonne question. Je dois y réfléchir. Je me doute qu’elle est un bélua. Je réfléchis pendant quelques secondes, mais la réponse me vient aisément.

« Je ne vous connais point, mais vous êtes bien la nature. Vous semblez être très proche d’elle. Est-ce pour cela que mon besoin de solitude n’est pas aussi fort à vos côtés? Je ne sais pas. Il est simplement rare pour moi de rencontrer une personne intéressante sur ces terres. » dis-je sans toute fois répondre à sa question. Je garde le silence, en guise de suspense. J’ai un certain plaisir à prendre mon temps. Cela donne un air moins précipité. Nous avons toute la nuit devant nous.

« Je suis le vent, Helly. Je voyage toujours et je ne reste jamais longtemps au même endroit à moins d’y être obligé, ce qui n’arrive jamais. Pour être capable de me retenir, il faut grandement captiver mon intérêt et c’est extrêmement rare. Dans un moment comme cela, il est dur de croire que c'est simplement une coïncidence. » dis-je à la demoiselle. Mon regard brille d’intérêt pour cette conversation qui sort de l’ordinaire. Cette nuit ne fait que commencer et je l’apprécie grandement jusqu’à maintenant.
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Air et Faucon [PV Helly]

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