Latone ~ Orisha ~ Niveau I ~
 ◈ Parchemins usagés : 2248 ◈ YinYanisé(e) le : 24/05/2014 ◈ Activité : Horticultrice | Mer 13 Juil 2016, 01:35 | |
| Chansons |

Ici sont répertoriés quelques chants qu'on peut entendre à Ciel-Ouvert, ainsi qu'un peu partout dans le monde. Les bardes ont comme passion de traquer l'imagination dans des thématiques différentes, vous pourrez alors retrouver dans cette liste quelques vers adressés à une légende, un lieu, un dieu, un peuple, une famille, un couple... voire même à votre propre effigie.
Ciel-Ouvert (par Léto) Nuages noircis, smog envahisseur. Mon soleil, mon éternel chasseur, Ton étreinte, tes baisers écarlates. Telle une comète, le sauveur se hâte.
Les barreaux éclipsent la lueur du jour, La tyrannie ferrique m'enlace toujours. Avec moi, tous ensembles, frères de sang, Entonnons le chant le plus violent.
La voix des libérés déchire le voile, Dévoile les astres, cavaliers de l'hiver, Sans s'éteindre, elle accompagne nos étoiles, Elle te souhaite bienvenue à Ciel-Ouvert. Encore un Conseil ! (par Léto) Le doute m'envahit, lorsqu'une divine gamine s'invite. Couronné je suis, fou pourtant je ne le pensais pas ; Alors la Prophétesse me parle : l'urgence est tacite. Son omniscience me sert le temple comme appât. Je me joins aux esprits, j'enjambe le dégueuli ; Ils dressent les vingt fauteuils pourpres, je frémis.
On s'est fait dupé pour un autre Conseil des Chefs, Nous sommes la risée et la muse des troubadours. Qu'on m'indique la sortie s'il y a le moindre grief Car je redoute que notre sang bleu ne fasse qu'un tour…
Autour de la table, la discussion s'enflamme ; Ce sont les chamans, ils ont volé ma femme ! Ce sont les reines, elles ne sont même pas vierges ! Ce sont les humains, leur présence nous submerge ! Ce sont les magiciens, ils ne sont pas touchés ! Au diable le coupable, tant que je savoure mon thé.
Les problèmes s'entassent sous le nez des Aetheri : Notre magie décline, le printemps est compromis… On aimerait pourtant connaître le sexe de ce bébé, Se demander si le chat noir s'occupe du mobilier, S'imaginer la tête de nos ancêtres ressuscités. La migraine empire, les tasses se sont suicidées.
On s'est fait dupé pour un autre Conseil des Chefs, Nous sommes la risée et la muse des troubadours. Qu'on m'indique la sortie s'il y a le moindre grief Car je redoute que notre sang bleu ne fasse qu'un tour…
Le troupeau braille, il faudrait sortir le clairon. Avec la mage qui fait la sieste, je devrais m'éclipser, Mes os dorés me font défaut : l'émissaire m'a doublé. L'infamie commence à ternir notre réputation… La tension monte, adoptons la solution finale ! Ce bain de sang aura le mérite d'être original.
Claquante, la voix de la Raison nous gronde, Les souveraines tombent, s'engage la fronde. Autant dire que nous restons sur le séant… Mais d'autres le lèvent, nous barricadant l'océan. Les frontières s'effritent, chacun se doit d'être brave, Personne ne veut rentrer au bercail avec des entraves.
On s'est fait dupé pour un autre Conseil des Chefs, Nous sommes la risée et la muse des troubadours. Qu'on m'indique la sortie s'il y a le moindre grief Car je redoute que notre sang bleu ne fasse qu'un tour…
Du parfum flotte et une lumière nous maquille ; A chacun sa manière, dirons-nous, de faire la cour… Cette réunion, j'en ai fini las d'être chambré, Je fais le tour et attention à la jonquille. A cette statue dehors, je m'adresse, en ce jour Qu'on se souviendra tous : nous avons failli et sombré.
On s'est fait dupé pour un autre Conseil des Chefs, Nous sommes la risée et la muse des troubadours. Qu'on m'indique la sortie s'il y a le moindre grief Car je redoute que notre sang bleu ne fasse qu'un tour… Un parfum de Liberté (par Léto) Soif insatiable, j'étouffe au zénith. Conjurer ou réclamer la source bénite ; Je songe, lorsque mes doigts s'effritent.
Le vertige fleurit avec l'ascension des paliers. Impérieux tournis, le panel s'étend vers l'horizon Le long de cet arc-en-ciel, par-delà la prison. Aux côtés du transfuge, se dresse le voilier.
A fleur de peau, cette promesse d'une limite distante ; Fuite de l'hiver canonique et traque de l'été onirique. Les dévoreurs rampent sur une géhenne inconstante, Enivrés par l'envol de cette chimère lyrique.
Une longue épopée, jonchée de vils virages, De pages sans retour, d'affranchis avides. De leur union découle alors l'encre livide, Ce nectar qu'on ne peut réchapper au sevrage.
Soif insatiable, j'étouffe au zénith. Conjurer ou réclamer la source bénite ; Je songe, lorsque mes doigts s'effritent.
L’œuf d'Edwina (par Léto) De Caelum, je l'ai appris, croyez-moi, je vous le dis ! Edwina Nilsson, oui, notre Ultimage, enceinte ! Contre toute attente, elle n'a pas gobé l'œuf de Suris. Un ventre aussi rond, ce n'est pas l'œuvre d'une sainte. Mais alors, me direz-vous, qui est l'heureux élu ? Ah ça mes amis ! Ce mystère n'est point résolu…
Ça, c’est une Reine, une Reine comme je les aime ! Son parfum m'enivre, il me livre au blasphème ! Oh que je souhaite passer par cette fenêtre, Et que dans ses bras, je souhaiterai renaître !
Tel le maître de vos nuits, je viendrai hanter vos rêves ; Pour qu'à jamais de trêves, vous ne connaissiez d'ennuis. Tel l'homme qui a escaladé, votre tour cette nuit, J'aimerais vous posséder, dans le silence, amie !
Une tour, oui, le veinard est un Alfar ! Cette simple perspective, m'a rendu blafard. Emprunter la porte d'entrée ? Mais quelle idée… Optons pour le romantisme, visons le septième ciel ! Sachez-le d'autant plus, il ne fut pas le premier ! On la montera tous un jour, car elle est si belle !
Mais sa main, nombreux qu'ils étaient, à vouloir la ravir ! Des faiseurs de rêves, souhaitant combler ses désirs. Un chevalier fringant, des guerriers de tout poil. Le malandrin mal avisé, une canaille royale. Ou le mage de son état, mignon comme un chat. Et d'aller la voir, le Dædalus aussi s'empressa !
Pis n'oubliez pas, ce terrible événement, Où l'ambitieux Démon, s'adonna à l'enlèvement ! Notre douce Reine, en proie à ses griffes infernales ! Pour assurer son règne, il a dû la mettre à mal… A moins qu'elle l'ait voulu, elle-même le chevaucher ? Nous serons au taquet, lorsqu'éclatera la vérité !
Ça, c’est une Reine, une Reine comme je les aime ! Son parfum m'enivre, il me livre au blasphème ! Oh que je souhaite passer par cette fenêtre, Et que dans ses bras, je souhaiterai renaître !
Tel le maître de vos nuits, je viendrai hanter vos rêves ; Pour qu'à jamais de trêves, vous ne connaissiez d'ennuis. Tel l'homme qui a escaladé, votre tour cette nuit, J'aimerais vous posséder, dans le silence, amie ! Quand le rouge s'est terni (par Miles Köerta) C'était à l'aube d'une de ces nuits Où même la neige virait au gris C'était à l'aube d'une de ces nuits Où même le rouge s'était terni.
Le rouge s'était terni Ma vie suivait aussi À l'aube d'une de ces nuits Où la neige virait au gris.
On cognait à ma porte À l'aube d'une de ces nuits C'était mon voisin colporte Qui avait mal dormi.
À l'aube d'une de ces nuits On n'entendait que le silence À l'aube d'une de ces nuits Il n'y avait plus d'infime présence.
Car l'écarlate s'était terni À l'aube d'une de ces nuits Il faisait froid, c'tait pas une vie À l'aube d'une de ces nuits
C'était le plus profond silence Il en troublait même la danse C'était le plus profond silence Qui me surprenait, il me semble.
Mon voisin me tendit ses mains À l'aube de cette nuit Son regard, voilé, c'était certain Il avait mal dormi.
Il avait mal dormi À l'aube de cette nuit Il avait mal dormi Car le rouge s'était terni.
Sa paume ouverte, il présenta Pourquoi ce soudain silence Sa paume ouverte, il me scruta Prêt à annoncer la sentence
À l'aube de cette nuit Une plume s'éleva au firmament À l'aube de cette nuit La guerre émit son dernier chant. Morts aux Hérétiques et Gloire à Ezechyel ! (par Devaraj S. Taiji) Mes pieds furtifs foulent les terres hérétiques. Les tuer provoque une extase chaotique. Et avec fougue et horreur, ils nous envahissent. Ma foi, pureté et mon honneur, ils haïssent !
Péché honte et déchéances, ils connaîtront. Au delà de la mort nous leur résisteront. Ezechyel nous bénit, mais ceux qui nous trahissent, On les saignera pendant qu'ils se réjouissent !
Sanael dans son antre dort profondément. De la gloire aux Aetheri nous donneront. Nos Edel et Ezechyel ne sont pas dément, Avec douleur et force nous le prouveront !
Chante la Mort, Elle viendra te bercer à jamais. (par Wriir) De passage ou de garde, visiteur ou autochtone, A Ciel-Ouvert, le ton monte alors que les cloches résonnent. La musique se fait enivrante, les discours véhéments, Les accolades sympathisantes laissent place aux violents.
Entonnez votre chant le plus violent, voilà ce qui est dit ! Débarrassez-vous de vos peurs, criez vos envies !! Laissez vos instincts guider votre voix, Laissez votre raison commander votre Foi.
Il n'est pas rare ici et là, d'entendre les égarés, Pleurnicher leur pitié, quémander de l'intérêt, Prier des morceaux de pouvoir, quand sonne le retour de l'Unique ? Existe-t-il pareille bêtise pour être aussi pathétique ?
Soyez sûr d'une chose, à ceux plongés dans l'immobilisme, Trop couards pour ouvrir les yeux face au vrai héroïsme, Quand sonneront les hérauts de votre funeste destin, Vous regretterez amèrement de vous être dressé sur notre chemin. Les destins mystérieux (par Zéleph Shizuo Stark) Du crépuscule jusqu’au matin, Captif des desseins de mon cœur, Mon corps frémit sous tes mains, Faisant de toi l’assassin vainqueur.
De mes songes qui se voilent, De chants d’amour loin des bruits, Sous la lune et les étoiles, Le doux velours de la nuit.
Car la nuit engendre l’aurore, C’est une loi des cieux, Que les Terres fassent éclore, Des destins mystérieux.
Je te laisserais mon ténèbres amour, Des lueurs de ton souffle prier Edel, Quand viendra mon funèbre tour, De me libérer vers le ciel.
N’est pas peur de mon exil, Ezechyel dans la tourmente, De son ombre muette et vil, Sera ma compagne charmante.
Cherche-moi parmi les anges, Colombe, toute faite de lumière, Marquée par le sceau du mariage, Je t’attends solitaire.
(Interprétations IRL : Mitsuko) Les enfants de la nuit (par Reddas Von Wyvernzern) Mort du jour, mort du soleil, appel de la nuit Silencieux prédateurs, ils rodent sans un bruit Teinte vermeil, éclat de sang, flair aguerri Craignez, tremblez devant ces chasseurs accomplis
L’ombre guette, l’ombre cache, l’ombre glisse Maîtresse de l’effroi, infâme complice Elle joue, se délecte de vos angoisses, danse Secondant leurs desseins avec véhémence
Source de cauchemar, la mère des vampires Alimente la peur, occulte le pire Aliénation, manipulation, séduction
Canines dissimulées dans l’élocution Jusqu’à l’avènement : la morsure en action Les vampires traqueront vos vierges en perdition
La chanson de nos faiblesses (par Miles Köerta) C’était une petite fille qui pleurait sa maman. Elle l’appelait, tête haute, nez tourné vers le firmament. C’était une petite fille qui cherchait sa famille. Tête basse, désespérée, cœur rempli d’aiguilles.
Toutes deux se rencontrèrent un jour, au coin d’un carrefour, L’une les yeux rougis par la résignation, L’autre le visage blême par l’abandon, Mais lorsqu’elles se croisèrent, l’une d’entre elles murmura « bonjour »
« Bonjour, répondit la seconde, cherches-tu toi aussi l’amour? » Ce même amour qu’elles avaient crûes, perdu, Ce même amour qui les avait meurtries, disparu, « Oui! Oui! Ardemment, toi qui tiens le même discours! »
Elles s’étaient regardées, longuement, Puis elles avaient pleuré, tellement. Parce qu’elles avaient rencontrés quelqu’un comme elle, Comme toi, moi, comme un millier d’autres marmailles.
Et la petite fille qui cherchait sa maman se consola, Et la petite fille qui cherchait sa famille, d’un geste, modela, La chanson que je t’adresse; La chanson de nos faiblesses:
« Je t’ai enfin trouvé, toi qui me complète Je t’ai enfin auprès de moi, toi que je ne regrette Car je me sentais si seule sans toi Car je me sentais si vide sans tes bras. » La Scélératesse des Ailes (par Mancinia Leenhardt) Tant de bruits, tant de meurtres, Sans un bruit, sans un heurt. En portant le sigle aux ailes, Ils ont combattus les peines.
Ils ne volent pas dans le même ciel, Même en portant bien des ailes. La Vie laisse place à la Faucheuse. Ô conte-moi, Ange de Vœux.
Ces affrontements ont-ils tous cessés, Face à vos toiles d'araignée ? Vous n'avez d'yeux que pour la lumière, Alors que vos cœurs ne sont qu'un abîme de ténèbres.
(Interprétations IRL : Léandra) Engoulevent des montagnes (par Miles Köerta) Ce n’est pas l’honneur que vous voler, Mais c’est la Liberté que vous cherchez!
Vous explorez les montagnes, combattez l’hiver éternel Sans un sous en poche, vos casques sur la tête, Longeant les flancs de ces surfaces au lait maternel Écoutez! Tendez l’oreille! Je perçois une chanson qui se répète!
Partons! Partons! À l’affrontement des vents! Partons! Partons! Déployez-vous, engoulevent!
Elle s’élève jusqu’au ciel Embrassant les côtes généreuses des nuages, volages Vous appelant au loin, vos semelles craquellent Glissent sur la glace, tombent dans un accrochage.
Mais vous vous relevez, inébranlables L’hiver a beau vous tenailler, vous emprisonnez Vous émergez de ses bras, de ses voiles, insaisissables Courant rejoindre la note, mélodie chantée
Partons! Partons! À l’affrontement des vents! Partons! Partons! Déployez-vous, engoulevent!
Fourrures sur le dos, bêtes dans votre sillage Vous baissez la tête, mais vous gardez le cap Vous êtes des enfants jouant sur ces montagnes Rien ne vous arrête, rien ne vous handicape
Car vos ailes sont déployées et la montagne, elle-même Se permet de vous chanter:
Partons! Partons! À l’affrontement! Partons! Partons! Déployez-vous, engoulevent!
(Interprétations IRL : Mitsuko)
Sur le chemin (par Callidora) Paraît que dans ce monde-là y’a quelques guerres, quelques rois Mais la guerre ça dure pas, et les rois non plus Y’a des Vampires, des Démons, des Alfars, Et un tas d’autres peuples tout aussi bizarres.
Sur les routes du monde j’ai jeté mes godasses, Et sous mes pieds nus j’pouvais sentir la crasse, Le vent en poupe, j’suis devenu voyageur Il faut pas grand-chose pour trouver le bonheur.
Sors donc un peu de ta cabane dans les bois Va découvrir la vie et grimpe sur les toits Tu verras des choses que personne ne verra Tu sentiras la terre défiler sous tes pas.
Au détour d’un chemin tu croiseras un voleur Il voudra t’faire la peau, cet oiseau de malheur Suffit de t’lever et d’lui casser les dents Un p’tit combat ça fait du bien de temps en temps.
Entre deux paysages tu trouveras un ruisseau Et tu comprendras toute la valeur de l’eau. Jamais l’ennui ne frappera à ta porte Mais faut encore s’entendre avec les cloportes.
Paraît que dans ce monde-là y’a quelques guerres, quelques rois Mais la guerre ça dure pas, et les rois non plus Y’a des Vampires, des Démons, des Alfars, Et un tas d’autres peuples tout aussi bizarres. Holocauste (par Dzaal Ganaem) Par delà les Terres et les Mers Ô Êtres d'horizons divers Cessez donc toute hypocrisie Vos mensonges ne sont qu'hérésie.
Vous êtes fait de chair et de sang Et d'une âme vous animant Pourquoi poursuivre dans l'innocence Quand vous submerge la décadence.
Libérez-vous de vos chaînes De vos désirs, de vos peines Car voici venu la Tentation L'Ange de votre damnation.
En chacun la faiblesse règne Notre pouvoir alors vous l'enseigne Embrassez enfin vos Péchés Il ne vous restera plus qu'à signer.
Nous en faisons le serment Sans plus de sentiments Vos désirs seront comblés Votre vrai visage révélé.
Nous tiendrons alors dans nos mains Votre volonté, votre destin Et si votre âme sera damnée Comptez sur nous... pour en disposer. La promise aux chevaliers (par Loziel) Laissez-moi vous conter l’histoire D’un combat tout droit sorti du hasard D’une romance de génie À faire pâlir tous les marquis.
Lutter pour une reine dont on ne sait rien Se battre toujours, et frapper en vain Pas de repos pour un chevalier amoureux Seulement l’espoir d’une future vie à deux.
Tous étaient venus, répondant à l’appel D’une femme à la beauté éternelle Pour gagner sa vertu et le creux de ses bras Il fallait éviter le moindre faux pas.
Les hommes se battirent pour leur chère élue Et l’on vit se dresser comme de fières statues Les amants éperdus qui ne savaient que l’aimer Guidés par la promesse d’un jour l’épouser.
Lors de la nuit de sang, j’ai rencontré la belle Elle a le port plus gracieux qu’une hirondelle Une allure de princesse, des airs ingénus Elle a le regard chaud comme un soleil nu.
Chanson Végétale (par Toupinou) Ne t'en vas pas et écoute moi car dans ce lieu où je vis, Et où je grandis, je dois toujours m'adapter, car le temps est rude ici. Moi, alors, je dois trouver de quoi m'abreuver. Et bien qu'il y a longtemps, les vagues, ici, ont déferlés, N'oublie pas alors, qu'elles ont anéanties ce qui se trouvait sur leur passage : Toutes ces plages détruites, ainsi que les arbres, les prisonniers, et les sorciers. Attends ! Peut-être qu'ils l'avaient bien cherchés, ces sauvages !
C'est, aujourd'hui, une terre vaste, même si rien ne se ressemblent : Où, il y a des marais dangereux, des forêts aux arbres tordus qui tremblent Réellement, quoique je fasse, je suis destinée à survivre sur ces falaises où nombreux sont ceux qui s'y sont perdus. Usée, toujours à la recherche d'un peu d'eau, comme si le temps était suspendu, Moi, qui fait partie de cette végétation difforme, comme un rebut. Comptine Sorcière (par Toupinou) Les Alfars veulent dicter les lois, Mais ce qu’ils ne savent pas c’est que ce sont les Sorciers qui les conçoient.
Les Anges veulent sauver les âmes Mais ce qu’ils ne savent pas c’est que ce sont les Sorciers qui attisent les flammes.
Les Démons veulent détruire Mais ce qu’ils ne savent pas c’est que les Sorciers souhaitent les détenir.
Les Evershas sont loin d’être malins Et ce qu’ils ne savent pas c’est que les Sorciers ne font qu’un.
Les Humains sont peut-être les premiers-nés Mais ce qu’ils ne savent pas c’est que les Sorciers veulent les condamner.
Les Magiciens sont vraiment niais Mais ce qu’ils ne savent pas c’est que les Sorciers peuvent les broyer.
Les Ondins se croient la meilleure des nations Mais ce qu’ils ne savent pas c’est que les Sorciers veulent les mettre à cuire à court-bouillon.
Les Sorciers sont peut-être fiers Mais ce que vous ne savez pas c’est que les Sorciers influencent les ères.
(Interprétations IRL : Mitsuko) La chanson de l’amour (par Toupinou) Ah qu’il est beau, qu’il est beau ! Danser avec lui ce soir serait un beau cadeau Attendre ? Mais pourquoi alors que je peux toucher sa peau ! Même juste quelques minutes, je suis sûre qu’il est tout chaud !
Pourquoi m’en faire ? Alors qu’il est juste devant moi ? Et regarde-moi cet engin ! Qu’est-ce que j’aimerais qu’il soit à moi ! Ne me pousses pas toi ! J’étais devant toi ! Dis, tu veux vraiment que je t’écrase avec mon casse-noix ! Ravales ta salive, ma belle, il est à moi ! Adam, attends ne pars pas, je suis là moi ! Gardes-moi une place dans ton lit, mon futur conjoint ! Oh je suis à toi, tu peux me faire ce que tu veux, avec ton joli minois Nous resterons à jamais ensemble ! Quoi ? Tu ne veux pas ? Mais pourquoi ?
(Interprétations IRL : Léandra)
Chanson Populaire Sorcière (par Toupinou) V’la le beau temps, Allez les enfants ! Sortons dehors, Allons au mirador ! La vague est passée, Elle a tout décimé ! Mais nous sommes encore là, Et nous continuerons à œuvrer pour Ethelba ! Nous aussi nous décimerons, Nous aussi nous détruirons des Nations ! Le Baiser d'Aylidis (par Aylivæ) Sous les flots une femme t’attend, Laisse-toi enlacer doucement.
Ecoute la chanson de l’océan, Laisse-toi porter par le courant.
L’amour d’Aylidis est charmant D’un baiser tu t’endors sagement.
Sous les flots une femme t’attend, Laisse-toi enlacer doucement.
Ecoute la chanson de l’océan, Laisse-toi porter par le courant.
L’amour d’Aylidis est charmant D’un baiser tu t’endors sagement.
(Interprétations IRL : Mitsuko) Colibri emprisonné (par Aylivæ) Oh ! Que voici ! Un innocent colibri ! Que chante-t-il ? Une promesse subtile ?
L’amour ! L’amour ! Oh, toujours l’amour ! Dois-tu retrouver ton aimé ? N’as-tu pas assez cherché ?
Dois-tu danser pour lui ? Ne serait-ce pas une lubie ? Chante, petit colibri Tu chanteras pour la vie.
L’amour ! L’amour ! Oh, toujours l’amour ! N’est-il pas temps d’apprécier, Les bons moments comme les mauvais ?
Petit colibri ne serais-tu pas piégé, Dans une cage bien dorée ? Oh ! Mais regarde ma beauté, Je crois que tu en détiens la clé !
L’amour ! L’amour ! Oh, toujours l’amour ! Il est temps de voler. Il est temps de danser.
Le vent te portera. Mais n’oublie pas : A chacun de tes pas, Le choix te reviendra !
Tout ça changera (par Nostradamus) Au début, il y avait le temps des Supplices, Nous n’étions rien, simples victimes de leurs malices. Puis il y eut le sombre temps des Révoltes, Les Orishas s’affranchirent de leurs crimes désinvoltes.
Oh mais tout ça changea, Ouvre bien ton esprit, Ne te laisse pas avoir par ces duperies !
Enfin vint sonner l’inespéré temps des Grâces, Le lien d’esclave, il fallait qu’on s’en débarrasse ! Mais court il était, puisque suivit Öhema : Ca nous coûta cher quand la décadence prima !
Oh mais tout ça changea, Ouvre bien tes oreilles, Crois-moi, ces sages paroles sont sans pareil !
Bienheureux fut Cocoon, le Roi de la Gloire, Qui nous montra enfin la belle voie de l’espoir. Mais l’affreux Gaäva Leonsha créa la Ruine : Et la terreur de son ombre, elle me chagrine !
Oh mais tout ça changea, Ouvre bien l’troisième Œil, La vérité te gardera loin de l’orgueil !
Alors vous qui naissez dans la Prospérité, Ne faites pas d’erreur, écoutez nos Déités. Zénithaär, Kimahri et le grand Delta, Par leur grâce et par leur Œil ! Tous ça nous sauv’ra !
Oh et tout ça ne changera pas, alors sois sage Et souviens-toi toujours de respecter cet adage ! Le bal des crapauds (par Rosée du Matin) C’est au bal des crapauds Qu’elle fut un jour invitée Là-bas, on y joue du pipeau Et elle s’est joliment apprêtée Avec un gland pour chapeau Il était vraiment très beau Des cerises en boucles-oreille Elles avaient mûri au soleil Deux belles feuilles de mandarine Pour cacher sa p’tite poitrine Des pétales de roses blanches Pour couvrir ses jolies hanches Et des lianes comme souliers Elles n’étaient pas bien liées
C’est au bal des crapauds Qu’elle fut un jour invitée Là-bas, on y joue du pipeau Et elle s’est mise à danser Ses lianes pas bien liées Se sont vite dénouées Et elle a marché dessus Du nénuphar, elle a chu A éclaboussé les batraciens Était mouillée jusqu’aux seins S’est accrochée aux lucioles Qui dansaient la farandole Pour revenir sur son nénuphar Et quitter l’eau de la mare
C’est au bal des crapauds Qu’elle fut un jour invitée Là-bas, on y joue du pipeau Et elle a vite déchanté Les lucioles n’étaient pas assez fortes Même aidées de tous les colportes Dans l’eau, elle est retournée A fait trois pas sur le côté A bousculé le gentil cafard Qui jouait de la guitare Qui a fait tomber les lampions Qui ont mis le feu aux champignons Qui a brûlé les ailes des papillons Qui ont fait peur aux pucerons Qui se sont jetés dans la mare Qui ont effrayé les p’tits têtards Qui ont appelé leur p’tite maman Qui sont venues en coassant
C’est au bal des crapauds Qu’elle fut un jour invitée Là-bas, on y joue du pipeau Et elle a failli se faire écraser Par toutes les mamans grenouilles Qui ont fait rouler les citrouilles Qui ont culbuté les coccinelles Qui ont fait sauter les sauterelles Qui se sont accrochées aux poteaux Qui sont tombés sur les araignées d’eau Qui ont emporté toutes les fourmis Qui ont provoqué un tsunami Qui a plié tous les roseaux Qui ont frappé le souriceau Qui s’est aussitôt réfugié Sous les grands palétuviers Ils étaient vraiment très âgés Et toutes les branches ont craqués S’en est suivi une chute de nids Qui a provoqué une cacophonie Qui a dérangé une vieille chouette Qui a fait une pirouette Qui a mis fin à la p’tite fête En frappant la fée à la tête Qui est tombée en arrière Dévoilant son p’tit derrière Les deux jambes en l’air La tête dans les fougères Elle était bien embêtée Ne savait plus respirée C’est une gentille mouche Qui lui a fait du bouche- à-bouche
C’est au bal des crapauds Que les Faes s’en vont danser Là-bas, ils sont en travaux Petite Rosée a tout cassé… Hymne aux kangelas (par Rosée du Matin) Petite boule de poil adorable Ecoute bien cette petite fable Tu as de très belles oreilles On dirait deux petites ailes Tu es toute pelucheuse Tu es toute duveteuse Tu ressembles à un koala Mignon petit kangela Tu marches et tu voles Tu fais des cabrioles Et puisque tu aimes les chants Promenons gaiement dans les champs Tu seras toujours dans mon cœur Toi qui apprécies les chœurs Et j’irai où tu voudras Pour toi, ma voix raisonnera Nous danserons tous en rond Tout autour des champignons Promis, cette fois mes p’tits souliers A mes pieds, seront bien noués…
(Interprétations IRL : Mitsuko)
La bière royale (par Azaar) A la bière, à la bière, Rois de tout horizon, Que vous soyez libre ou bien serré, La bière vous attend dans vot’ salon !
Ce sera vot’ fidèle amie, Votre fidèle femme, Quelle soit brune, blonde ou bien royale.
A la bière, à la bière, Rois de tout horizon,
Vous partirez en quête, Avec vot’ bière faites maison ! Orges de bouton d’or, ou orges de saison, Tout en ajoutant à vot’ bière, Un goût de dévotion.
Ce sera votre fidèle amie, Votre fidèle femme, Qu’elle soit brune, blonde ou bien royale !
(Interprétations IRL : Léandra) Refaire l'Histoire (par Kaahl Paiberym) L’Ivoire désire refaire l’Histoire ! Les Justes, les Braves mais Extrémistes Ils finiront tous esclavagistes !
L’Obsidienne désire refaire l’Histoire ! Les Fourbes, les Vils mais Élitistes Ils finiront tous esclavagistes !
L’Acier désire refaire l’Histoire ! Apprendre, s’relever, s’réaliser C’est comme ça qu’on d’vient couronné !
L’Étain désire refaire l’Histoire ! Patience, Instinct, Diversité C’est comme ça qu’on d’vient couronné !
Le Charbon désire refaire l’Histoire ! Les fous, brutaux et affirmés Ils finiront tous esclavagés !
La Craie désire refaire l’Histoire ! Les Candides, naïfs et bienfaisants Ils finiront tous dans les champs ! Le Corbeau et l'Enfant (par Anya Eorgor) J’étais captive de mon ignorance, Enfant d’une famille imposante, Perdue dans cette abondance, Face à ces règles abrutissantes.
J’étais esclave de ma condition, Vide de mon insignifiance, Comme enfermée dans l'abomination, Prise dans les tourmentes de ma méfiance.
Je n’étais rien, qu’une insouciante Éduquée dans leurs préceptes, Une rebelle contrariante, Refusant de devenir adepte.
Et, pourtant, comme un fantôme, Je regardais le temps passer, Je n’étais pas autonome, Et chaque jour ne faisait que me lasser.
Un beau matin, pourtant, J’ai croisé le regard d’un corbeau, Noir et imposant, Maître des animaux.
Il me fixa et me dit : « Tu es libre, mon enfant Pourquoi ne point profiter de la Vie ? Car demain la Mort t’attend. »
Au fond de mon âme, je frémis, Et son image devint une obsession, De lui je me languis, Ne pouvant fuir cette impression.
Je n’étais déjà plus l’enfant, Celle aux lèvres scellées, Future mère de descendants, À jamais enchaînée.
Mon cœur s’était éveillé, Mon esprit voulu s’exercer, Avide du chemin de la liberté, Celui qui m’était jusqu’ici refusé.
Alors je me relevai, Forte de ma décision, Mes chaînes je les brisai, Les toisant avec dérision.
Elles n’étaient pas physiques, Juste le fruit de mon inaction, Le poids d’une pensée anémique, Confortée par leurs convictions.
La peur avait paralysé mes sens, Mais il était temps de sortir de l’inertie, Demain viendrait avec aisance, Sous un ciel éclairci.
Un pas après l’autre, lentement, Je m’engageais sur la voie, Celle qui me mènerait vers le firmament, Et qui me permettrait de rejoindre le convoi.
Chaque soir, seule, je priais, Je voulais le revoir encore. Et parfois ses frères riaient, Sachant qu’il reviendrait clore.
Alors, forte de ma Liberté, J’atteignis les sommets, M’élevant telle une Déité, Au-dessus de la marée.
Et, un jour, alors que je regardais l’Océan, L’oiseau majestueux vint se poser à mes côtés, Ses yeux semblaient refléter le Néant, Et il me sourit d’un air désolé.
Le silence nous lia puis, il me dit : « Le Temps est venu, je le crains, De rejoindre à jamais ce lit, Car ta Vie est sur le Déclin. »
« Corbeau, mon ami » commençai-je, « J’ai tant espéré te voir encore, Pour cela, j’ai tissé mille pièges, À t’attendre jusqu’à l’aurore.
Pourtant, à présent, il est trop tard, Tu ne peux m’emmener dans ton cauchemar, Car la Vie est mon seul rempart, Et c’est elle qui est mon Étendard. »
« Comment ? » répondit le Corbeau. « M’aurais-tu trompé de tes mensonges ? Ne serais-tu point condamnée à sombrer dans les flots ? Tout ceci ne serait qu’un songe ? »
« Je m’excuse, Corbeau » murmurai-je. « Je m’excuse car ce sera là notre malédiction, Conséquence d’un vaste sortilège. Veux-tu entendre l’ultime sanction ? »
Je n’attendis pas sa réponse, continuant : « Nous serons à jamais amoureux, Pourtant, peu importe notre agrément, Il nous sera impossible d’être heureux.
Jamais nous ne pourrons formuler nos vœux, Car je serai la Vie et toi la Mort, Nous nous frôlerons de nos Corps, Sans devenir aptes à y mettre le feu,
Crois-moi, lorsque je dis que tu m’es cher. Tu es celui qui me fit goûter à la Liberté La première fois, déjà, tu as marqué ma chair, Tant ton aura m’a affectée.
Mais si je veux être libre, Corbeau, Je ne peux te laisser emprisonner mon cœur, Car, alors, mon Monde partirait en flambeaux, Et il n’y aurait nul vainqueur. »
« Je t’écoute, ma chère. » répondit le Corbeau. « Pourtant, la Liberté n’est pas telle que tu la vois, Aimer ne peut s’apparenter au tombeau, Et tu te lances dans une mauvaise voie.
Tu nous as maudit, parfait, mais laisse-moi rectifier tes dires, À jamais tu me fuiras, mais pour toujours je te suivrai, Jusqu’à la nuit des temps, pour te faire grandir. Là, tu comprendras que j’étais dans le vrai.
L’amour n’a jamais enfermé la Liberté, au contraire, L’amour l’a fait naître et se magnifier. L’amour est une force à laquelle on ne peut se soustraire, Et en le niant tu ne fais que t’enchaîner.
Au plus haut de ta puissance, ma Déité, Tu sembles t’illustrer par ta stupidité. Pourtant, je t’aime et je vais te le prouver, Jusqu’à ce qu’à mes lèvres tu souhaites t’abreuver.
Jamais je n’aurai de répit, Pour te faire comprendre tes erreurs, Car je ne peux être qu’un charognard décrépi, Je serai aussi le dernier des Empereurs.
Alors, au dernier jour de l’humanité, Sur une terre détruite par tes sottises, Nous nous retrouverons pour décider, Lequel de nous deux a la plus grande expertise.
Celui qui aime et le confesse, Ou celle qui ressent et le masque. Je peux te garantir, noble princesse, Que tu paieras tes frasques. »
« Tu sembles bien sûr de toi, Corbeau » dit-elle, « Mais c’est de l’attente que naît le désir, Alors, ce jour où les Dieux deviendront Mortels, Et où nous célébrerons la mort des plaisirs
Peut-être reverras-tu ton jugement, Car ce baiser que tu attends, Je te l’accorderai tendrement, Avant de nous éteindre avec le Temps. »
« Tu sembles également certaine de tes charmes, Colombe » fit-il. « Crois-moi, tu ne pourras jamais patienter jusqu'à l’apocalypse, Pour consentir à nos échanges futiles. Mais, beau joueur, je t’accorderai quelques éclipses.
Alors, tu pourras venir goûter mes lèvres, Nous nous laisserons porter par la fièvre, Et la Vie et la Mort donneront naissance au Paradis, Le Berceau de tous les Interdits.
(Interprétations IRL : Vanille | Daé)
Comptine des étoiles (par Siruu Belhades) Ô mon petit gnome, avant que tu ne t’échappes Écoute, car je veux que tu sois préparé Le jardin regorge de beautés en journée Les petits n’y jouent que lorsque le soleil frappe
Mais, mon fils, il y a des trésors à toute heure Une fois grand, tu comprendras mon intérêt Oui, tu verras enfin les somptuosités Qui m’apparaissent lorsque le soleil meurt
Mon cœur, les lampyres ne brillent que de nuit Quand tes épaules seront assez élevées Les dons de Cléophée te seront révélés Et l’obscurité te fera goûter ses fruits.
(Interprétations IRL : Mitsuko) La ballade de la Ligne (par Daé Miirafae) Dors, Enfant des Etoiles Dors, couvre toi d’un voile Dors, Enfant de la Lune Dors, demain, on rallume.
A l’aube, tu te réveilleras Grâce à la Nuit de Dasha Viendront, Luxinreis, Eloqui Pour te voir ici
A l’aube, tu comprendras Qu’elles essaient de te dire Que tu seras là Avec quelque chose à accomplir
Dors, Enfant des Etoiles Dors, couvre toi d’un voile Dors, Enfant de la Lune Dors, demain, on rallume.
Au matin, peut-être Tu partiras loin Voir les dragons paître Les toucher de ta main
Au matin, d’instinct Tu t’en iras loin Voir les villes renaître Et trouver tes Maîtres
Dors, Enfant des Etoiles Dors, couvre toi d’un voile Dors, Enfant de la Lune Dors, demain, on rallume.
Mais dès midi, tu comprendras Qu’il n’y a de maître que celle qui Depuis des ères, nous voit là-bas Et nous dirige, et nous sourit
Tu pleureras devant la Lune Tu souriras devant la Lune Tu jouiras devant la Lune Tu seras seul avec la Lune
Dors, Enfant des Etoiles Dors, couvre toi d’un voile Dors, Enfant de la Lune Dors, demain, on rallume.
L’après-midi, tu vivras Dans des lieux infinis Des possibles à tour de bras Des histoires de paradis
Tu auras oublié Celleux qui t’ont élevé Tu auras détourné Les yeux de l’éternité
Dors, Enfant des Etoiles Dors, couvre toi d’un voile Dors, Enfant de la Lune Dors, demain, on rallume.
Au crépuscule, retourné Tu te verras rattrapé Par les mains murmurées Dans tes contes oubliés
Elles ne te laisseront pas Choisir de les suivre ou pas Loin de ton après-midi Tes journées seront bannies
Dors, Enfant des Etoiles Dors, couvre toi d’un voile Dors, Enfant de la Lune Dors, demain, on rallume.
Bientôt le soir, mon Somnae Le soir qui t’aura rattrapé Bientôt le soir, mon doux Daé Alors écoute les déités
Quand il sera l’après-midi Et que tu vivras des folies Garde toujours dans ton manoir Ouverte la porte du soir
Nous nous faisons toustes rattrapés Non, nous n’avons rien demandé Mais grâce à nous l’éternité Ce soir a pu se reposer.
(Interprétations IRL : Mitsuko) Frustration Scolaire (par Toupinou) Une pincée de poudre, je t’avais dit Mais tu ne m’as pas écouté Pourtant, on ne peut pas dire que je suis une abrutie Moi aussi, j’ai étudié
Un mélange homogène, je t’avais dit Mais pourquoi m’écouter Quand on sait que toi aussi tu es allé à l’académie Pas la peine d’aboyer
Pas trop de runes, je te dis Je veux juste t’aider Cependant, tu ne me laisses pas être une vraie apprentie Je n’ai pas envie de m’apitoyer
Bien sûr, que je te respecte, ami Et non, je ne suis pas bornée Mais, j’ai envie d’apprendre dans ton boui-boui D’accord, je vais t’écouter
Naviguant sur les mers (par Aylivæ) Naviguant sur les mers, tu t’éveilles. Entends-tu leur appel, leur voix étrangère, Regarde ces mesdemoiselles si particulières Elles seront ta lumière, tes merveilles.
Nageuses en eau profonde, Tu ne veux que te rapprocher, Tu ne veux que les regarder, Penches-toi vers l’onde.
Oh, mais regarde ! En voilà une qui te sourit, À croire qu’elle t’a choisi, Un conseil : prends garde !
Mais c’est plus fort que toi, Tu succombes dangereusement à elle, Tu succombes totalement à la belle, Voilà, elle a fait de toi son repas.
(Interprétations IRL : Daé) Sérénade Déchue (par Jil) J'suis peut-être un Déchu, mais moi j'ai jamais déçu. J'suis peut-être plus un Ange, mais j'vois pas pourquoi ça t'dérange! Alors la prochaine fois, que tu criera mon nom, J'espère vraiment pour toi, que j'aurai pas mon pantalon.
Ouvre grand tes oreilles et fait pareil avec tes cuisses : A chaque fois c'est pareil tu d'viens rouge comme une écrevisse ! Pourquoi tergiverser quand on peut simplement baiser ? Répète bien après moi, cette chanson elle est pour toi.
Pour faire une fellation, il ne faut pas mettre les dents. Une culotte en lin blanc, ça n'est pas très aiguichant. Sympan t'as fait des fesses, va pas t'asseoir à la messe ! Mais viens plutôt chez moi, installe toi sous les draps.
J'suis peut-être un Déchu, mais moi j'ai jamais déçu. J'suis peut-être plus un Ange, mais j'vois pas pourquoi ça t'dérange! Alors la prochaine fois, que tu criera mon nom, J'espère vraiment pour toi, que j'aurai pas mon pantalon.
Quand tu rentre chez toi, tu retire bien tes bottes, Si tu veux v'nir chez moi, enlève bien ta culotte ! Il parait qu'vous les anges, vous pouvez pas vous toucher. Si vraiment ça t'dérange, je peux bien m'en occuper.
Personne n'a jamais dit que tu devais avaler, Maintenant c'est pas moi qui vais te contrarier, Toutes les filles d'Avalon disent que c'est bon pour le teint ! Elle y mettent tellement de passion, j'me dit qu'c'est pas pour rien.
J'suis peut-être un Déchu, mais moi j'ai jamais déçu. J'suis peut-être plus un Ange, mais j'vois pas pourquoi ça t'dérange! Alors la prochaine fois, que tu criera mon nom, J'espère vraiment pour toi, que j'aurai pas mon pantalon.
Alors la prochaine fois, que tu criera mon nom, J'espère vraiment pour toi, que j'aurai pas mon pantalon.
(Interprétations IRL : Eerah) Los Worr Do Dur [La Guerre du Pardon] (par Jun Taiji) De l'aurore jusqu'à la mort J'abattrai le marteau de la guerre. Je sacrifierai mon corps Pour obtenir une nouvelle Ère.
Je foulerai la terre ensanglantée Pour retrouver celle de mes ancêtres La malédiction sera condamnée Et, de mon sacrifice, le pardon pourra naître.
Dans la force et l'honneur, J'annihilerai le fardeau des miens. Dans un cri de douleur, Je m'érigerai en gardien.
Alors, d'entre les cuisses de nos femmes, Les enfants de demain se présenteront, Héros d'une nouvelle trame. Leurs ailes bicolores se déploieront.
Complainte de l'Epouse Maudite (par Adriæn Kælaria) Souffre mon cœur, Dans les hauteurs, De ma tour sombre Et de son ombre.
Le noir éteint, Tous mes espoirs. C'est mon devoir qui me contraint.
xx Refrain xx Et pourtant, je ne désire que te voir Oh mon Ange c'est toi que j'aimerais avoir Je pris pour que nous soyons réunis, Ce soir
Souffre mon âme, Au sein des flammes De son royaume Et de ses psaumes
La nuit inonde, Mon horizon. Cette tour immonde Est ma prison.
xx Refrain xx
Souffre mon corps, Jusqu'à l'aurore, C'est dans mes draps Qu'il me prendra
Mon monde s'effrite. Dans mes décombres, C'est la pénombre Qui m'habite.
|
  By Jil ♪ |
|