Parmi tous les Dieux et les Déesses, il existe une entité qu’il vaut mieux se garder d’invoquer si l’on manque de sincérité. Dubheasa est l’Æther de la Prudence et des Serments. Elle est l’incarnation de cette vertu intellectuelle qui permet de délibérer sur ce qu’il convient de faire dans une situation donnée, en fonction de ce qui est jugé bon ou mauvais. Elle guide les individus sur les chemins de la prudence et leur fait éviter les risques trop importants. Elle est aussi associée à des notions d’astuces et de bravoure. Son culte était simpliste, à ses origines, mais s’est développé au point d’acquérir une importance capitale dans bien des situations. Dubheasa, en tant que Déesse de la Prudence, était souvent citée entre les contrats entre commerçants, entre les amants ou bien les endettés et leur créancier. Peu à peu, elle est devenue la Déesse des Serments, protectrice des promesses et des engagements. Utilisée à des niveaux différents, elle peut causer des désagréments minimes en cas des vœux rompus, jusqu’à faire dépérir celui qui a brisé ses obligations. Cela est nommé la Bénédiction – ou la Malédiction, selon les points de vue – de Dubheasa. Elle est appelée de cette façon dans des contextes surtout légers et bienveillants, tandis que lorsque l’ambiance est lourde, pesante, et que le serment est entre des maléfiques, il est plutôt de coutume de la prénommée Viviahna. Considérée comme une entité plutôt neutre, elle peut être utilisée à bon ou à mauvais escient suivant les fidèles concernés. Elle est symbolisée par une bougie allumée, par la cire, et par son animal fétiche : le geai. Elle est représentée de façon sensiblement différente, selon que les œuvres décident de mettre l’accent sur la Prudence ou sur les Serments. Elle est néanmoins toujours décrite comme une femme aux longs cheveux blonds, presque blancs, et aux yeux bleus. Aux côtés des autres divinités vertueuses, elle est faite douce et discrète, souvent légèrement en retrait par rapport aux autres, à observer de loin. Lorsqu’il s’agit de toiles sur les Serments, sa figure devient plus forte, plus prestigieuse et davantage parée de mille et un bijoux. Si elle possède un Temple important sur les Terres des Anges, ce n’est étonnement pas le plus remarquable d’entre tous. Son Grand Temple est suspendu sur des falaises, près des Plages de Sable Fin. Dubheasa est largement priée à travers les Terres du Yin et du Yang, et est susceptible de toucher n’importe quel peuple. Des autels sont souvent érigés à sa gloire au sein même des foyers et surtout, des commerces où des bougies brulent en son honneur. La cire n’est pas nettoyée car elle doit être réutilisée pour sceller les parchemins. Les légendes content que, dans les grands serments entre les Souverains, si la promesse est rompue, Dubheasa apparaîtrait. Elle infligerait alors elle-même la sentence, en murmurant à l’individu malhonnête qu’il aurait dû être prudent.