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  Sur la route du cidre volé PV Babel

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Mer 23 Déc 2015, 21:18

Shawn voyage en compagnie de ses quatre Compagnons, il y avait Isbel la bélua sans coeur avec les hommes. Hirobachi l'Humain le plus sadique de la race, Shannon l'ange Gardien du brun et Rozaline une élémentaire encore mystérieuse pour le groupe hors mis Shawn qui l'avait rencontrer il y a quelque temps.
Comme à leur grande habitude le brun et la petite troupe voyage de village en village, de ville en ville pour y découvrir le continent et parfois y faire des rencontres toute aussi surprenante. Mais la prochaine mission qu'on accorde au jeune homme fut étrange, bien trop étrange même pour quelqu'un qui ne semblait pas avoir la tête à consommé ce genre de chose. Effectivement un homme assez pâle demande de l'aide en échange d'une récompense, cinq bouteille de sa collection fut dérobé la nuit dernière et le pauvre malheureux cherche des âmes vaillantes pour lui récupérer son bien.
La bourse du groupe diminue beaucoup en ce moment à cause de la quantité d'halte sans prendre un petit boulot pour la remplir à chaque fois, bien obligé d'y prendre goût pour avoir de quoi tenir encore quelque semaine. Les cinq objet à récupérer sont disperser à travers cinq région différente, bizarrement la victime s'avait pour chacune des positions approximativement. Le brun demande alors à chaque compagnon de prendre une région pour y faire du repérage, autant vérifie si le contenu des objets à récupérer n'était pas encore consommé par les voleurs bien la plus part du temps c'est pour revendre la marchandise.
Petit le brun s'aventure donc dans la première région en laissant les compagnons se sépare à leur tour pour allers voir les autres endroits dont avait parler l'homme tout pâle. Il est difficile pour le brun d'imaginer quelqu'un venir voler juste cinq vulgaire bouteille sans prendre sous la main d'autre, le sac devait contenir bien plus de place pour en prendre encore le double de leur butin.
Alors qu'il avance dans la zone il aperçoit plusieurs hommes avec des tenues plutôt discrète ce contenir devant une grotte, il approche discrètement pour y voir plus claire dans cette grotte, elle était assez petite de quoi ce protégé de la pluie, mais il y avait plusieurs homme installé à attendre sagement quelque chose, il tenta donc de vérifié si l'objet en question ce tient parmi les sac, et effectivement un petit bouchon dépasse d'un sac, le sourire au lèvre d'avoir déjà la première le brun cherche à s'avancer, mais un petit craquement d'une branche sous son pied suffit à le faire repéré par l'un des hommes qui en retirant sa capuche laissa deux oreilles de Bélua ce levé fièrement.

- Quelqu'un est la, aux armes les gars.

Le brun surpris de son embuscade cherche donc à négocié la bouteille avec les bandits.

- Salutation cher Bandits, puisse-je récuperer la bouteille, je repartirais sans vous faire de mal.


Le groupe avait déjà entouré le jeune homme, cinq au total et chacun semblait être d'une race différente, il y avait aucun Humain semble-t-il sinon le bélua n'aurait pas pu usé son talent pour entendre Shawn d'aussi loin. Alors que le groupe rigole en voyant le jeune homme tout seul contre le groupe le brun ce mit à sourire devant ce spectacle.

- Ne rigole pas pauvre idiot, tu va bientôt mourir de nos main, tu pensais vraiment nous vaincre tout les cinq ?

- Je dirais plutôt trois contre un. Généralement les deux dernier s'enfuit lâchement.

Alors que le premier s'élance pour attaquer le brun dans le dos avec ses don magique il comprit finalement la nature de son adverse et d'un geste le brun frappa d'un coup coude et mis au tapis le premier pour qu'il ne puisse pas avertir ses camarades le temps que l'anti-magie s'étend autour de lui et les rend tous aussi vulnérable d'un homme.
Le deuxième prudent cette fois-ci attaque le brun, sa magie ne fit aucun effet et il le remarque assez vite pour faire un bond en arrière.;

- C'est un Humain reculé !

Le brun s'avance vers les deux hommes devant puis la main sur leur bouche pour les mettre tout les deux à terre et bloquer leur respiration jusqu'a perte de conscience. Et ne reste plus que deux personne, cette fois-ci cela devient drôle, généralement le duo s'enfuit, et la bouteille n'était pas encore dans les mains Shawn mais c'était comme acquis.
Alors qu'il regarde devant lui, il entend un bruit sourd derrière lui, comme si quelqu'un avait dit quelque chose, mais il n'avait pas entendu réellement à cause de sa concentration sur les deux personnes devant lui. Les deux hommes fixent alors derrière le brun puis commence à courir sans ce retourner, le brun voulait les suivre mais quelque chose le plaque contre le sol, il ne pouvait plus que voir les deux bandits s'enfuir avec sa bouteille de cidre.
Maintenant il fut concentrer sur l'origine de son agresseur, ce n'était pas un animal, sinon il aurait déjà perdu bêtement la vie, si un ennemi sinon il aurait une lame sous la gorge très probablement, au lieu de tout cela il pouvait sentir quelque chose de mou, de chose mou pour être plus précis, il n'arrivait pas à saisir l'origine mais il y avait du poids malgré tout.

- Pourrais-je savoir l'origine de cette attaque ? Dit-t-il plaqué contre le sol le torse contre terre ne voyant pas la personne qui n'amuse à l'écrabouiller.
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Babelda
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Babelda
Jeu 24 Déc 2015, 17:21

Depuis  un long moment déjà, Babelda avait quitté le désert, et par la même occasion, elle s’était éloignée du groupe des Voyageurs. Elle avait bien entendue aidé à enrichir les caisses de l’organisation, mais n’avait guère plus été en contact avec les autres membres –son père mis à part. Elle avait donc été des plus ravie lorsqu’elle avait reçu, quelques jours plus tôt, une lettre de l’un des membres, un scientifique qu’elle connaissait bien pour avoir grandi avec lui. Cet ancien ami avait entendu parler d’un vieux manuscrit se cachant dans les Fjörd, un manuscrit de la plus grande importance qui détenait les clefs d’un mystère, la dernière pièce du puzzle pour qu’il fasse une découverte « de la plus haute importance et qui, à n’en point douté, révolutionnera le monde de l’alchimie ». Sachant qu’elle voyageait à travers le monde, il l’avait donc chargé de retrouvé ce manuscrit et de le lui faire parvenir au plus vite.

Cet ami lui avait, par le passé, rendu plusieurs services, et elle se retrouvait donc redevable. Aucun moyen donc de lui refuser cette requête… Mais par Phoebe, ce qu’elle aurait aimé pouvoir dire non ! La première raison était qu’elle avait enfin pu trouver un endroit auprès des siens, qui l’accueillaient. Un endroit paisible où elle se plaisait et, à sa propre surprise, elle envisageait de s’y installer. Mais ce n’était qu’un détail. La seconde raison, et pas la moindre, était sa peur panique pour la race qui peuplait cette région de l’edelweiss enneigée. Depuis l’attaque qui avait emporté sa mère, Babelda avait les vampires en horreur, et cette recherche nécessitait justement de s’aventurer sur leur territoire. Mais ses bonnes manières l’obligeaient à accepter, et d'honorer ses dettes.

S'armant de courage, elle avait donc pris ses vêtements les plus chauds -les robes du désert ne seraient d'aucun secours pour obtenir ce qu'elle cherchait- des provisions pour les jours à venir, une carte, une boussole empruntée au voisin, et avait embarqué sur un navire, qui la conduisit au continent naturel. Comme à chaque traversée, la mer maltraita son corps et la fit vomir plusieurs fois, la rendant à la terre dans un état pitoyable. Mais pas de temps pour se reposer, et déjà devait-elle se hâter de repartir sur les routes. Elle traversa la montagne de l'edelweiss enneigée, et finit par trouver les Fjord.

Si elle n'avait pas tant haït la race qui peuplait ce territoire, la Rehla aurait été subjuguée par la beauté. Mais elle se méfiait bien trop pour pouvoir apprécier la vue. A l'aide du morceau de parchemin sur lequel était dessiné le plus précisément possible les terres ennemies, et de sa boussole quelque peu défaillante, Babelda descendit le col et parvint enfin -en un seul morceau, aussi incroyable que cela puisse paraître- au miroir des étoiles. Ce nom fut la seule chose qu'elle trouva sympathique durant ce long voyage. Et sans doute serait-ce l'unique réconfort qu'elle pourrait s'offrir : le nom d'un lac gelé... Quelle tristesse, vraiment.

La nuit n'était pas encore arrivée mais Babelda décida qu'il était temps de faire une halte. Elle ne savait pas précisément où se trouvait l'objet de ses désirs, et elle devrait dans un premier temps enquêter sur sa localisation. Elle trouva donc une auberge au bord du lac, où elle réserva une chambre, avant de retourner dans le froid glaçant des Fjord. A peine mit-elle un orteil à l'extérieur de la bâtisse qu'un vent glacé se leva, la pétrifiant de froid. Elle resserra sur ses frêles épaules le manteau qu'elle avait emporté, dans l'espoir de conserver le peu de chaleur que son corps produisait.

"Bien, commençons" se dit-elle à elle-même pour se donner du courage et de la motivation. Elle s'éloigna donc de son refuge, laissant derrière elle des empruntes de pas dans la fine épaisseur de glace, vestige d'une tempête éclaire qui étaient habituelles en ces lieux.

Son arrêt dans ces territoires n'était pas la meilleures idée qui lui soit passé par la tête. Non seulement le verglas menaçait de la faire chuter à chaque pas, mais en plus, il semblait n'y avoir aucun habitant à des kilomètres à la ronde. Comme si l'auberge était le seul indice d'une activité civilisée. Le versant de la montagne semblait abandonné aux mains de Dame nature. Des animaux sauvages donnaient un peu de vie au décor, broutant çà et là.

Combien de temps marcha-t-elle ? Bonne question. Elle avait perdu la notion du temps, et ce qui devait en réalité s'apparenter à une maigre heure lui semblait être une année entière. Ses orteils avaient eu le temps de se congeler -ça ne l'étonnerait même pas de les retrouver changés en glaçons- et ne parlons pas de ses doigts, qui avaient adoptés une teinte violacée particulièrement inquiétante... Alors qu'elle abandonnait tout espoir de trouver des indices, des éclats de voix éclatèrent en échos d'une grotte, non loin d'elle. Son unique espoir d'en apprendre d'avantage.

Prise d'un soudain regain d'énergie, elle se mit à courir jusqu'à la provenance des voix. Mais plus elle s'approchait, plus elle se rendait compte que quelque chose clochait. Ces éclats de voix n'avaient rien d'une discussion normale. Il s'agissait d'un combat ! Un homme -un vampire, sans aucun doute, quelle autre créature serait assez vile pour s'en prendre à de pauvres innocents qui ne lui avaient rien demandé ?- s'en prenait à des étrangers. Certaines étaient déjà à terre, inconscients.

Une fois arrivée devant la scène, Babelda ne prit pas le temps de réfléchir. Elle se jeta sur l'agresseur qui, trop occupé à martyriser ses victimes, lui tournait le dos. Pris par surprise, le garçon se fit bousculer et, dans son élan, Babelda chuta avec lui, se retrouvant allongée de tout son poids sur le bandit. "Fuyez !" cria-t-elle aux survivants. "Je m'en occupe !"

Tandis qu'elle s'apprêtait à marteler le dos de son ennemi de ses frêles poings -action qui se serait révélée inutile, puisqu'il possédait une force largement supérieure à la sienne- lorsque celui-ci la coupa en lui demandant, d'une voix tout à fait calme, la cause de cette attaque éclaire. "N'essayer pas de me duper, scélérat ! J'ai vu ce que vous vous apprêtiez à faire à ces pauvres innocents !" Levant haut le poing, elle mit toute sa force pour frapper le crâne de son prisonnier.

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Mer 13 Jan 2016, 11:26

Le brun ne pu qu'être surpris de voir une inconnue prendre la défense des bandits, alors qu'elle assure avoir la situation en main et qu'ils pouvaient fuir le groupe de bandit n'attend pas une seconde pour s'enfuir avec l'objet convoité par Shawn. Trop tard pour continuer la poursuite le brun demande finalement la raison cette attaque à son agresseur. Celle-ci réplique avec une réponse dès moins attendu, elle pensait semble-t-il que Shawn était le bandit qui s'amusait à pilier les bien de ce petit groupe, le brun ne pu s’empêcher de laisser un rire s'échapper de sa bouche. Il bascule sur la droite subitement pour que son agresseuse ne le prenne pas plus longtemps pour un cheval, celui-ci ce retrouve alors en position dès plus délicate pour répliqué étant au sol et le jeune homme déjà à nouveau debout.

- Les bandits sont en groupe généralement non ? Si tu veux tout savoir les gens tu as permis la fuite étaient des bandits, ton sauvetage n'a fait que te rendre complice de ses scélérats.

Le brun aime bien s'amuser à taquiner certaine personne sans raison particulier, mais alors qui vérifie le terrain pour ses piques, celui-ci propose finalement sa main pour aider la pauvre demoiselle qui devait surement ce rendre compte de sa bêtise à l'heure actuelle, ou bien continuer à croire fermement que Shawn n'était d'un menteur. Si elle continue dans cette voie le brun avait bien différente façon de lui prouver qu'il n'était en rien un scélérat. Alors qu'il l'avait relever, qu'elle le souhaite ou non le brun savait être convainquant de temps en temps après tout. Il se présente tout d'abord cherchant avoir le nom l'agresseuse en même temps.

- Je m'appelle Shawn, et vous mademoiselle l'agresseuse ?
Dit-t-il en envoyant encore un pique.

Le temps joue contre Shawn, chaque parole, chaque seconde éloigne les bandits et l'objet convoité. Difficile de savoir combien temps aurait-t-il suffit pour les rattrapers, mais tourner le dos à cette personne n'est pas une solution, le brun avait commis l'erreur une fois, mais pas deux. D'ailleurs celui-ci prête enfin attention à la femme devant lui, son apparence n'avait pas l'air de reflété une race à trait particulier, comme les Bélua, les Ange ou autre races dans le même genre. Elle n'avait pas utiliser de magie dans cette attaque surprise, ne pouvait-t-elle tout simplement pas ? Ou bien elle était Humaine comme lui. Il y a longtemps que Shawn n'avait pas eu l'occasion de revoir quelqu'un de sa race, mais aucune précipitation il s'agissait d'une idée et non d'une réalité. Alors le brun cherche à faire un pas en avant il remarque quelque chose d'anormal, rien autour d'eux, mais plutôt son propre état, la chute de cette femme n'avait pas était sans blessure, son dos semblait avoir prit un mauvais coup dans cette chute, rien de grave, mais il ne devrait pas y forcer sinon cela pourrait devenir plus grave dans les jours à venir. Alors qu'il discute l'air de rien la pénombre tombe subitement, le brun lève la tête surpris d'y voir déjà la nuit s'installer, mais cela n'avait rien avoir, le temps avait juste décider d'y mettre son grain de sel dans le malheur de Shawn, une inverse énorme laissant des cordes d'eau tomber sur eux, à peine le temps de trouver un abris que tout les alentours fut arrosé par cette cascade d'eau.

- Maintenant l'eau va effacer leur trace, je risque de prendre plusieurs jour pour les retrouver. Le brun fixa sa partenaire s'il pouvait la nommé ainsi, cherchant à faire comprendre qu'elle était la seule responsable de ses problèmes.

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Babelda
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Babelda
Ven 15 Jan 2016, 19:02

Le rire de celui qui se trouvait sous elle déstabilisa la sauveteuse. Avait-elle frappé trop fort sur sa tête ? Avait-elle causé des dégâts dans cet esprit déjà instable ? Ou bien était-il masochiste ? Ce rire prouvait-il qu’il en redemandait davantage ? Alors que ces questions traversaient l’esprit de la brune, celui qu’elle essayait de maintenir au sol l’envoya valser sans grand effort, se laissant basculer sur un côté. Babelda eut beau le retenir de ses petits poings, il se releva comme si elle n’avait été qu’une enfant, comme si la force qu’elle avait exercé sur lui avait été… inexistante. Les rôles étaient désormais échangés : elle était celle en position de faiblesse, allongée sur le sol, n’osant plus bouger en craignant la punition qu’il lui infligerait pour avoir laissé filer son festin, tandis que lui la dominait de toute sa hauteur, la regardant ramper sans grande conviction dans la direction opposée.

La déclaration du bandit stoppa la jeune femme dans sa veine esquisse de fuite. Il est vrai que les bandits de bas étages préféraient agir en groupe, pour pallier à leur incapacité cuisante… Mais certains pouvaient tout à fait se permettre d’agir en solitaire. Après tout, s’il avait développé des compétences suffisamment utiles pour ses méfaits, pourquoi s’encombrerait-il d’acolytes qui n’auraient fait que le ralentit dans ses vols et autres crimes ? Néanmoins, sa remarque réussit à installer le doute dans le cœur de la jeune Rehla… Contrairement à sa première impression, son faux jugement, le garçon n’avait pas l’air d’appartenir à la race vampirique. Bien qu’il fut doté d’un certain charme, avec son apparence nonchalante et ses airs juvéniles, il ne possédait toutefois pas la beauté raciale des êtres de la nuit, ni leur pâleur extrême, ou encore leurs crocs aiguisés… Babelda examina encore quelques instants le jeune homme, jugeant si elle pouvait lui faire confiance et croire ses propos, ou si elle devait au contraire ne pas l’écouter et essayer de fuir.

La main qu’on lui tendit fut acceptée avec toute l’hésitation du monde : son bras tremblant, elle avait finalement agrippé les doigts du présumé bandit, se laissant tout de même soulever en continuant de se pousser en arrière, ne sachant si elle devait lui faire ses excuses ou le fuir à toute jambe. Une fois debout, elle époussetât rapidement ses vêtements rendus humides par le sol encore trempé. Puis, la culpabilité gagnant peu à peu du terrain, elle glissa un œil vers l’endroit où s’étaient échappés ceux qu’elle avait aidé. Le rouge colora ses joues à l’idée qu’elle ait secouru les mauvaises personnes… Ses prunelles firent plusieurs allers-retours entre les traces de pas et le grand brun. Celui-ci, malgré l’incident, ne semblait pas tellement énervé. En réalité, il avait même l’air amusé par la situation. Preuve de son innocence, ou bien stratégie pour mieux la duper? Toujours indécise, Babelda finit par éluder les questions qui envahissaient son esprit en fixant ses pieds, mâchouillant ardemment ses lèvres.

L’inconnu essaya de sympathiser avec elle, entamant les présentations –un essaie supplémentaire pour tenter de paraitre innocent, ou réelle envie d’en apprendre d’avantage sur celle qui l’avait sauvagement attaqué ? Ainsi, il se prénommait Shawn. C’était un joli prénom… A peine eu-t-elle le temps de se faire cette réflexion qu’elle la regretta. Le surnom qu’on lui avait donné ne lui avait visiblement pas plu : elle avait, d’un violent balancement de la nuque, relevé la tête –faisant au passage craquer quelques vertèbres engourdies- et fixé l’orateur en plissant les yeux. Sa bouche s’était pincée après qu’elle eut indiqué son agacement par un claquement de langue, puis elle croisa les bras sur sa poitrine, se tournant d’un quart pour ne plus faire face à cet étranger. Non, « Shawn » n’était pas si joli, finalement ! Pas lorsqu’il était donné à quelqu’un qui lui donnait tort.

« Je ne vous ai pas « agressé » ! J’ai peut-être simplement mal jugé vos actions, et dans la précipitation… Mon jugement n’a pas été des plus satisfaisant, je vous le concède, mais il fallait bien que j’agisse ! » Se défendit-elle, avec toute la mauvaise foi de l’univers : elle se savait fautive, mais trop orgueilleuse, se refusait de l’avouer devant celui qui l’accusait. Elle allait continuer sur sa lancer, s’apprêtant à l’accuser de ne pas avoir maîtrisé ses adversaires convenablement, et ayant ainsi causé sa confusion, lorsqu’une goute lui éclaboussa le front. Elle était si tendue, à un tel point d’énervement et de nervosité, que ce simple imprévu suffit à la faire sursauter et lâcher un petit cri de surprise. Elle porta une main à son front et la ramena devant ses yeux. Soulagé de ne pas y trouver du rouge, couleur caractéristique de la nourriture des vampires, elle bascula la tête en arrière, de telle sorte qu’elle puisse observer le ciel.

Au-dessus de leur tête, des nuages opaques s’étaient regroupés, formant un barrage au soleil. Leur couleur sombre indiqua à la jeune femme qu’ils n’allaient pas tarder à exploser, déversant leurs torrents sur la vallée. Rectification, ils avaient déjà commencé à pleurer : on entendait le « ploc ploc ploc » résonner partout autour d’eux, et venir les tremper. Rabattant sa capuche sur sa tête, Babelda suivit le jeune homme qui était déjà parti en courant se réfugier sous un arbre feuillu. Ce n’était pas l’abri rêvé, mais c’était le plus proche à leur disposition. Essoufflée après sa course de plusieurs mètres, la quinquagénaire s’appuya disgracieusement contre le tronc de l’arbre.

Shawn, lui regardait l’endroit qu’ils venaient de fuir. « Je risque de prendre plusieurs jours pour les retrouver… » Cette accusation fit Babelda se tortiller, mal à l’aise. Qu’attendait-il exactement ? Des excuses ? Sans doute auraient-elles été de circonstances, et si Barnabé avait été là, il se serait offusquer de ne pas les avoir entendues depuis déjà longtemps. Mais les formuler signifiait avouer qu’elle avait eu tort, et elle avait horreur, de se savoir fautive. Aussi mit-elle plusieurs secondes avant de réagir. La culpabilité qui vint raviver la couleur pivoine sur son visage montrait clairement qu’elle avait, inconsciemment, choisi de lui faire confiance, même si un léger doute persistait encore. « Et bien, pour ne pas vous retarder d’avantage, je suppose que je n’ai pas le choix… » Soupirant, elle replaça quelques mèches de cheveux derrière ses oreilles, et s’écarta de l’arbre. « Je suis obligée de vous aider à les retrouver, et à les appréhender pour me faire pardonner… » Voilà, elle avait finalement reconnu s’être fourvoyée.

Un éternuement stoppa son discours. Et voilà, avec cette température, et malgré son attirail qui lui donnait des airs d’homme des neiges, elle allait tomber malade ! Pestant contre le monde entier –mais surtout contre les vampires, et contre ce garçon la mettait hors d’elle en ayant raison- elle s’essuya le bout du nez avec un mouchoir en tissu, qu’elle avait rangé dans une poche. « Pourquoi vouliez-vous les arrêter ? Qu’ont-ils fait pour s’attirer votre foudre ? » Reniflant une dernière fois, elle regarda le jeune homme, qui la dépassait d’une bonne quinzaine de centimètres, un air de défit brillant au fond des yeux. « Au fait, je suis Babelda. » Elle lui tendit une main –pas celle qu’elle avait utilisé pour se moucher, elle n’aurait pas osé…

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Mer 27 Jan 2016, 18:18

Les paroles de la demoiselle était assez facile à comprendre, elle n'avait pas envie d'admettre sa faute envers le jeune homme, le sourire du brun était toujours présent, content d'y voir ce petit trait de caractère assez mignon à ses yeux. La réponse qui justifie son attaque était de la mauvaise foi, mais il était très drole d'y voir la jeune femme ce défendre comme elle pouvait contre les paroles du jeune homme.

- Donc j'en conclus que vous admettez votre erreur de jugement, mais voilà un malentendu de résolu. Dans la précipitation j'aurais pu vous confondre comme étant quelqu'un de leur groupe cherchant à faire fuir leur camarade, après tout vu la tournure je pourrais continuer à le croire. Dit Shawn laissant vaguement l'idée que son interaction avec la situation pourrait ce retourner contre-elle à n'importe quels moment.

Les première goûtes d'eau fit sursauter la demoiselle laissant un petit cri s'échapper de sa bouche laissant le brun amusé par la réaction de celle-ci ils finirent par ce réfugié en dessous d'un arbre pour ce cacher grossièrement du temps. Finalement la remarque du brun fit réagir celle-ci qui du ce sentir coupable de la fuite des véritable bandit, alors que Shawn allait répondre celle-ci éternue brusquement laissant encore un bruit particulier sortir de sa bouche.

- A tes souhaits. Dit-t-il avec le sourire laissant vivement l'impression d'être amuser par le simple bruit qu'elle avait pu faire. Et si notre périple n'aboutie pas quels garantie aurais-je en échange pour que vous remboursez votre dette ? Le brun ne voulait pas vraiment de contre-partie mais la simple idée de la voir cogité sur cette idée suffisait pour prendre du plaisir à la voir réagir de n'importe quels manière.

Elle sortie alors un tissu pour nettoyer le bout de son nez qui semblait couler après avoir éternué. Elle prit consciente que Shawn n'avait pas attaqué sans raison particulière et que derrière tout cela ce cache quelque chose, le brun hésita une seconde pour lui dire ses intentions, mais personne ne suivrais quelqu'un sans savoir ses motivations.

- Quelqu'un des environs fut cambriolé il y a peu de temps, laissant disparaître quelque bouteille de valeur et il souhaite en récupérer son stock. Il y a une récompense plutôt importante, assez pour que je puisse voyager tranquillement pendant quelque temps.

La demoiselle décide enfin à ce présenter sous le nom de Babelda, un peu rallonge pour Shawn. Il est possible que dans l'aventure il réduit le prénom à un simple Belda ou Babel bien que cela ne risque de pas plaire à celle-ci. Après cette présentation brève elle présente la main pour le saluer comme il est convenable de le faire, alors que le brun laisse une seconde avant prendre sa décision il réalise que la jeune femme est très facilement surprise comme la goûtes d'eau de tout à l'heure, ou bien la pression l’empêche d'avoir le contrôle sur ses émotions, mais le brun en profite pour la surprendre d'avantage.
Il prit donc sa main délicatement ses doigts contre sa paume, le pouce sur l'autre face puis il vient délicatement déposé ses lèvres sur celle-ci avant ce relèvé pour la regardé directement dans les yeux.

- Enchanter Babelda. Suite à cette situation, le duo peut apercevoir les rayon du soleil refaire surface laissant une végétation humide mais praticable. Nous pouvons reprendre notre route.

Le brun s'avance en premier en dehors de l'abri naturelle, celui-ci observe le sol cherchant des empruntes dans la direction de leur fuite, malgré tout il y a que de faible trace et donc la seul idée fut de les suivre, avec de la chance dans la panique ils avaient filé en ligne droite et bien plus loin leur traces seront encore visible. Alors que le duo s'avance doucement dans la végétation sauvage le brun cherche un brin de conversation pour mieux connaitre sa partenaire, après tout ils avaient du chemin à faire et leur prochaine confrontation ne risque pas d'être prévu dans l'immédiat.

- Pourquoi une jeune femme ce balade toute seule dans les environs ?

Leur conversation fut plutot courte, à peine le temps d'échanger quelque dialogue le duo ce retrouve dans une embuscade, le brun fut surpris de voir quelqu'un les attendre, fut leur distance ils n'avaient pas l'intention d'attaquer au corps à corps, et le bruit d'incantation révèle rapidement leur intention. Shawn avait encore du mal à saisir le principe qui différencie les Magiciens au Sorcier et bien souvent il qualifie les deux de magicien ce qu'énerve souvent les Sorciers d'être comparé à leur ennemi naturelle. Il y avait trois personnes au total, le premier devant n'était pas très loin, le champs anti-magie de Shawn ne devrait plus être loin de l'affectez, mais avec la présence de Babelda il n'aime pas dévoilé ses origines si soudainement. Il fit donc l'imitation de quelqu'un qu'utilise la magie bien qu'un véritable lanceur de sort comprendrait facilement le truc.
D'un geste de la main il braque la paume en direction du plus proche, puis avance dans sa direction à l'aide de grand pas en avant, ensuite dès que celui-ci perd sa magie laissant son sort disparaître il suffit à Shawn de feindre à l'aide d'un petit geste du bras pour faire croire à l'illusion d'utiliser de la magie. Il repète alors la même opération sur le deuxième laissant toujours la même supercherie aux yeux de son public. Le brun étant assez loin pour ne plus affectez totalement sa partenaire il l'invite à terminer le travaille.

- Je pense que cette fois tu ne risque pas de te méprendre sur la situation, peut-tu t'occuper du dernier Babel ?


A la première occasion le brun n'avait pas hésiter à sortir un pîque sur l'incident précédent ainsi qu'un petit surnom sous prétexte de gagner du temps dans le choix de ses mots alors que juste avant il profite de lui rappeler sa faute qu'elle ne semble pas assumer totalement.

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Babelda
Dim 14 Fév 2016, 21:44


Comme dans un rêve, Babelda vit le garçon se rapprocher lentement d’elle. Il glissa ses doigts sur sa main, et elle ne put s’empêcher ce contact : même s’il devait avoir froid, ses doigts restaient nettement plus chauds que les siens. Un frisson secoua sa maigre silhouette en se rendant une nouvelle fois compte de la température extrême. Alors qu’elle s’apprêtait à secouer avec énergie les mains liées, elle fut surprise de voir Shawn se pencher en avant. Se pencher encore, encore et encore, jusqu’à ce que ses lèvres viennent toucher ses phalanges violacées. La gorge de la Rhela se serra, son corps entier se raidit, et elle dut faire preuve de beaucoup de volonté pour ne pas arracher sa main violement de l’emprise de son tortionnaire. Celui-ci, prenant visiblement un malin plaisir à les mettra dans cette situation embarrassante, la regarda avec un regard taquin. Babelda se racla la gorge et, d’un mouvement sec, récupéra sa main qu’elle enfonça dans le fond de sa pocher, fuyant le regard du brun.

Heureusement, la pluie avait cessée aussi rapidement qu’elle était apparue. Ils n’avaient donc plus besoin de rester à l’abri de cet arbre et Babelda n’aurait pas à affronter les regards malicieux du Don Juan. Ils partirent donc à la recherche des voleurs. Enfin voleurs… Le mot était vite dit… Ces brigands de bas étages s’étaient emparés de « bouteilles ». Oui, de l’alcool, rien que cela. Et on envoyait des mercenaires pour les récupérer… Vraiment, pour si peu… Ce client devait être un ivrogne, pour vouloir les récupérer. Ou un collectionneur obsédé. Elle en avait rencontré un, une fois, un riche marchand qui possédait une collection d’objets rares. Mais au moins, le fruit de ses désirs possédait une quelconque valeur, pas comme ce qu’ils devaient récupérer.

La voyageuse trottina derrière le justicier, qui retournait vers la grotte où avait eu lieu l’altercation. Des traces avaient résisté à la pluie, et même si ces empruntes étaient brouillonnes et pouvaient ne conduire à rien, les aventuriers choisirent tout de même de les suivre. Après tout, il s’agissait là du seul indice à leur disposition. Ils commencèrent donc leur voyage dans un silence pré-occupé, chacun réfléchissant à ses affaires. Babelda, elle était en train de planifier ce qu’il leur restait à faire. Retrouver ces fripouilles pouvait prendre plusieurs jours. Et le temps utilisé dans cette croisade était autant de minutes en moins pour sa vraie quête : retrouver le manuscrit pour son ami. Elle pourrait peut-être interroger ces brigands, après tout si un butin de valeur était dans les parages, ils en avaient sans doute entendue parler… Des rumeurs, peut-être des légendes ? A moins que ces hommes ne se doutent pas une seconde de l’importance de ces écrits… Ce qui ne devait pas être bien étonnant.

Mais le silence était trop dur à conserver. Aussi l’homme coupa-t-il sa partenaire de ses pensées en lui demander ce qu’elle venait faire là. Faisant la moue, elle se força à répondre quelque chose. « Ce ne sont aucunement vos affaires. Je suis ici pour réparer mon erreur mais rien ne m’oblige à vous divulguer ce genre d’informations. » Elle ne savait toujours pas si elle pouvait lui faire confiance. Ceci dit… Peut qu’il était originaire des lieux, ou de la région ? Peut-être avait-il pu entendre parler de ce parchemin ? C’était une chance à prendre. Babelda s’apprêta à lui demander des informations lorsqu’ils tombèrent dans une embuscade.

Trois hommes les attendaient pour s’occuper des gêneurs. Babelda, effrayée, se contenta d’utiliser son don de l’oubli  et de s’éloigner un peu du champ de bataille, où Shawn s’engageait déjà :  il fonçait sur un ennemi en exécutant des incantations ou chants exotiques, tout en mimant des pas étranges. Babelda se concentra un peu plus pour utiliser sur lui son don de protection, afin qu’il lui vienne en secours si l’un des bandits voulait s’en prendre à elle. Babelda regarda autour d’eux mais il n’y avait aucun arbre, aucun rocher, rien qui puisse lui servir de cachette. Aussi resta-t-elle plantée au milieu du sentier, comme une plante décorative. Normal donc qu’on la repère !

L’un des hommes s’approcha de Babelda mais comme espéré, son compagnon vint lui prêter main forte et immobilisa le deuxième assaillant, avant de lui offrir gentiment la tâche de s’occuper du dernier assaillant. Celui-ci, plus jeune et visiblement moins expérimenté que ses confrères, était tétanisé et regardait les deux mercenaires d’un regard implorant. Babelda attrapa sa montre à gousset. Par un habile jeu de boutons, elle fit apparaitre une petite lame de l’objet. Elle la pointa dans la direction de l’apprenti voleur. « Pitié, ne me faite pas de mal ! » s’écria-t-il en lâchant l’arme qu’il tenait dans les mains. Ce genre de réaction était plus qu’étrange étant donné que la brune n’était pas plus épaisse qu’une brindille et que dans un duel, il l’aurait facilement maitrisé… Mais il ne redoutait probablement pas la demoiselle : la figure menaçante de Shawn le dissuadait probablement d’essayer quoi que ce soit contre son acolyte.

Babelda, se sentant dangereuse et puissante, s’approcha, confiante, de leur prisonnier, dardant son arme sur lui. Elle se plaça dans son dos et le fit s’agenouiller en lui donnant un coup de pied dans la pliure des genoux. Elle utilisa ensuite la ceinture de l’adolescent pour lui lier les poignets dans le dos, en faisant plusieurs nœuds qu’elle serra de ses maigres poings pour s’assurer qu’il ne s’échappe pas facilement. Tandis que Shawn s’occupait des personnes qu’il avait mis à terre, Babelda se pencha pour murmurer à l’oreille du captif : « Avez-vous entendu parler des écrits de maître Tasso ? » Ne saisissant pas le lien avec l’affaire du cidre, le jeune voleur se contenta d’exprimer son incompréhension. « De quoi ? » Babelda le menaça de sa lame, qu’elle appuya contre son dos. Elle n’utilisait pas la violence mais l’intimidation ne faisait pas de mal… Le temps pressait, elle ne voulait pas que Shawn la voit enquêter sur sa mission secrète. « Les manuscrits de maître Tasso ! » Bégayant, il lui répondit qu’il avait entendu des rumeurs sur ces écrits. Mais rien de très concluant. Simplement quelques pistes sur le dernier propriétaire…

Déçue, Babela l’aida à se relever. « Où sont partis le reste de ta bande ! » Continua-t-elle, plus fort cette fois-ci. « Je… Je ne sais pas ! » « Arrête de mentir ! Où ?! » Exigea la rehla, mettant toute l’autorité dont elle était capable dans sa voix. Ceci fut assez pour faire plier le garçon qui leur parla d’une auberge, à quelques heures de marche vers le sud. « Génial... » murmura l’enquêteuse. De longues heures en compagnies de son partenaire préféré. Que rêver de mieux ?

« Bon, mettons-nous en route, l’asticot ! » ordonna-t-elle à Shawn. Le surnom qu’il lui avait attribué ne lui avait pas échappé, et elle n’avait pas apprécié cet élan de familiarité. Aussi se permettait-elle de l’affubler, à son tour, de sobriquets peu flatteurs. « Je n’ai pas l’intention de finir en glaçons donc nous devrions nous dépêcher d’arriver là bas. »

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Lun 07 Mar 2016, 14:58

La demoiselle semble être distance vec le jeune homme malgré la dette envers lui elle ne semble pas vouloir lui en dire d'avantage sur la raison sa présence, comme si quelque chose l’empêche de lui dire la vrai nature à sa présence dans le coin. Bien que cette question reste sans réponse le brun ne demande pas d'avantage sachant très bien qu'il aurait aucune réponse digne de ce nom.
Après avoir fait un peu route se fut finalement une embuscade qui les attendaient dans les recoin de cette forêt, mais rien d’insurmontable, trois personnes pas très compétentes, le brun avait réussi à maitriser deux d'entre eux et Babelda semblait avoir fini le dernier, bien qu'il n'avait rien vu, n'avait-t-il pas abandonner tout simplement l'idée de combattre ?
Shawn transformes ses deux lascar en saucisson pour être certain qu'ils n'iront rien dire à leur complice, et que leur présence ne ce réprésente plus pendant un petit moment. D'habitude il n'aurait pas pris la peine de faire ce genre de chose, une lame dans la gorge serait bien plus efficace, mais coment pouvait-t-elle réagir avec ce genre de comportement ? Vu son esprit justicière de tout à l'heure elle n'aimerait surement pas même s'ils sont de simple bandits, autant ne rien faire d'idiot, son aide pourrait servir.
Mais alors qu'il les attachs solidement il semble entendre Babelda parler à voix basses au dernière des brigands, elle avait quand même un comportement étrange, une comédie ? Elle pourrait très bien faire partir du groupe après tout, Shawn risque d'être assez méfiant, pourtant au fond lui quelque chose semble lui dire qu'il y avait surement quelque chose d'autre, sinon pourquoi aurait-t-elle agis de la sorte depuis le début ? Il n"y serais pas logique vu le contexte de leur rencontre.
Le chemin va être long après avoir craquer sous la voix influente de la demoiselle celui-ci parle d'une auberge, la distance reste important mais pas insurmontable, d'ailleurs Babelda semblait être assez presser de la rejoindre, elle lance à Shawn un surnom assez particulier quand ils décident de partir d'ailleurs. Pour être certain qu'elle parlait bien de lui il se retourne pour voir s'il y avait personne derrière lui, elle n'avait pas apprécier le petit surnom de tout à l'heure ?

- Asticot ? Il semblerait que tu te soit vexé sur la prononciation de Babel tout à l'heure, tu préférè peut-être Belda ? Babelda est un peu long dans le feu l'action après tout.

Le brun provoque volontaire la demoiselle pour ce surnom particulier, bien que le sien ne soit d'un diminutive de son prénom il ne comprenait pas pourquoi elle était devenu si distance. Le chemin débute, leur prisonnier n'était pas laisser sur place contrairement au deux autre ligoté par Shawn, le but était savoir si celui-ci n'avait pas dit n'importe quoi, sous peine d'avoir une main, voir une tête en moins à la fin du voyage. Ils avancent doucement en direction de la fameuse taverne, soudainement alors que le silence règne ce fut le prisonnier qui lance une conversation sans prévenir.

- Eh beh, c'est le grand amour entre vous, une dispute d'amoureux ?


- Je préférè les hommes, donc tient ta langue si tu veux pas que je m'amuse avec toi. Dit Shawn

- On dirait pas vu comment tu reluque cette demoiselle de temps en temps.

- C'est parce que ... je le connais pas depuis longtemps je ne lui fait pas encore confiance.

Son jeu de comédien ne semble pas être très efficace on comprend tout suite qu'il s'agissait d'une excuse bidon pour que Babelda ne réagisse pas d'une façon ou d'une autre. Il était vraiment de temps en temps, sous certain angle, son regard semblait être attirer d'une façon ou d'une autre par des parties charnel, mais c'était sa nature d'être comme ça, on ne pouvait pas lui reprocher d'être un Humain en bonne santé.
Puis cette excuse n'était pas forcement fausse, après tout il ne savait pas s'il pouvait lui faire confiance ou non, une femme reste son point faible et il était hors de question d'être mener par le bout du nez par celle-ci.

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Sam 21 Mai 2016, 08:56


Bien évidemment, la petite pique lancée par la Rehla n’était pas passée inaperçue, et son interlocuteur pris plaisir à souligner ce petit trait de caractère fier chez la demoiselle. Elle n’était pas vexée à proprement parler. Disons plutôt que le voir devenir aussi familier avec elle l’agaçait profondément. Ses amis l’appelaient tout le temps Babel, sans que cela ne la dérange le moins du monde, mais justement, ses amis. Parfois quelques personnes avec qui elle avait pris le temps de sympathiser, mais pas des inconnus. Pas un parfait étranger avec qui elle devait, par un malheureux coup du sort, faire équipe pour réparer quelques erreurs. Mais elle en faisait beaucoup pour un simple surnom, même si elle refusait de se l’avouer. « Hum, vous n’avez aucune raison de m’appeler dans le feu de l’action ! Et si un tel besoin se faisait vraiment ressentir… Un simple madame suffirait ! » Elle ne se rendit pas immédiatement compte que « Madame » était aussi long que « Babelda », et que sa proposition ne rimait donc à rien.

Babelda se contenta de se concentrer sur l’homme qu’elle maintenait fermement devant elle, le forçant à avancer, et accéléra imperceptiblement le pas. Elle se mordilla l’intérieur de la joue pour ne pas continuer à fulminer cette ridicule histoire de surnom, dans l’espoir de finir par parvenir à oublier quelque peu. La route aurait pu très bien se déroulée, si le prisonnier n’avait pas jugé nécessaire de mettre son grain de sel et d’envenimer la taquinerie qui prenait des proportions incontrôlable. Une dispute d’amoureux ? Mais quels amoureux ?! Offusquée, Babelda se précipita de répondre, d’une voix stridente : « Nous ne sommes pas amoureux ! » Shawn confirma cette affirmation en déclarant un penchant pour son propre sexe. Ceci aurait dû suffire à faire taire l’importun. Mais non, bien sûr que non !

Le brigand se permit de prétendre que la Rehla attirait quelques regards indiscrets de la part du jeune homme. Comme pour défendre son intimité, Babelda se déplaça alors de façon à mettre le plus de distance possible entre eux deux, cachant lesdites parties du mieux qu’elle pouvait en se cachant derrière le charlatan qu’elle maintenait toujours fermement. Une bouffée de chaleur monta en elle et elle sentit son visage chauffer, signe qu’elle devait ressembler à une pivoine. Cette nouvelle teinte ne l’aida pas du tout à maîtriser ses émotions et, troublée –elle ne croyait pas vraiment aux excuses du brun et, désormais, elle le prenait pour un voyeur- elle se contenta de rentrer la tête dans les épaules et de foncer droit devant elle. Cette soudaine accélération dérangea son otage qui commença à se plaindre : « Calmez-vous ma douce, pas besoin de se presser, on a tout notre temps ! » Cette remarque, qui provoqua une nouvelle grimace offusquée chez la voyageuse, attira les foudres de sa geôlière qui, d’un mouvement rapide, dégaina de nouveau sa lame, faisant retentir l’entrechoc de toutes les babioles qui trônaient à côté de la montre-arme. Elle la pointa de nouveau sur sa cible, mais cette fois-ci, elle se permit de la poser contre la gorge du beau parleur. Sa main était peu assurée, tremblante. « Taisez-vous, si vous ne voulez pas que je vous coupe la langue ! » Des menaces en l’air, bien évidemment, on voyait qu’elle n’avait pas la carrure pour faire ce genre de chose. Mais peut-être cela suffirait-il à effrayer, de nouveau, le voleur et qu’il tiendrait sa langue.

Visiblement, ses menaces portèrent leurs fruits car l’importun cessa de semer la zizanie dans le duo, se taisant et baissant la tête tandis qu’il marchait dans la poudreuse blanche. Mais le nouveau silence restait pesant, après les accusations portées sur le comportement de l’homme. Babelda ne cessait de jeter des regards en coin vers la silhouette sombre du mercenaire, se demandant s’il l’observait réellement ou si elle s’imaginait simplement ces œillades. Une boule se forma dans sa gorge et elle du déglutir pour la faire partir. Mal à l’aise, elle se décida finalement à converser avec son compagnon de route. « Et vous, quelles sont les raisons qui vous ont poussé à accepter cette mission ? Vous ne semblez pas avoir de problème avec l’alcool ni aucune autre dépendance, j’en déduis don que ce n’est pas pour récupérer vous-même les bouteilles volées… » Tandis qu’elle parlait, elle fixait le sol loin devant elle, n’osant toujours pas croiser le regard du garçon.
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Sam 06 Aoû 2016, 18:09

Shawn ce balade toujours avec son otage en compagnie de la demoiselle Babelda. D'ailleurs l'homme ligoté ne peut s’empêcher de sortir des provocations au quels le duo répond à chaque fois jouant à son petit jeu, mais malgré son courage Babelda lui refroidit très rapidement l'envie de prendre plaisir à continuer ce petit jeu avec elle. Après un petit moment avec le silence qui règne en maître la jeune femme lance une conversation autour du sujet de leur quête, ses paroles fit sourire Shawn, effectivement il n'avait pas du tout de problème d'alcool, sa tolérance étant surement la plus ridicule de ce monde il n'est pas considérer comme un grand buveur.

- Effectivement, un client mécontent souhaite revoir ses bouteilles. Je n'aide que ce pauvre malheureux contre une bourse bien garnie. Après tout les auberges ne sont pas gratuite et encore moins l'indispensable pour rester en vie.

- Et pour les plaisirs charnels aussi. Rajoute l'otage en fixant la demoiselle.

Sur ce geste déplacé Shawn prit son fourreau pour frapper avec le plat la cuisse de celui-ci.

- Attention malfrat, on ne parle pas de "Madame" de la sorte.

Soulignant volontairement le Madame pour la déclaration un peu plutôt de Babelda au sujet d'un surnom s'il devait l’appeler, il profite de cette petite occasion pour lui lancer un petit pique sur sa bêtise précédente. Après cette petit plaisanterie le brun repris la conversation pour ne pas laisser Babelda dans l'embarra du silence.

- D'ailleurs, je suis curieux. Pourquoi une belle ''Madame'' comme vous fabriquez dans le coin ? A croire votre ''titre'' vous avez un homme qui doit vous attendre à la maison. Ou peut-être cherchez votre homme ? Infidèle peut-être ?

Cette histoire d'homme imaginaire Shawn savait bien que rien n'était vrai, mais à vrai dire hors mis cette petite histoire fantaisie il n'arrivait pas à comprendre la raison de sa présence dans ses bois. Après leur conversation sans queue ni tête pris fin leur chemin deviens plus facile, plus de racines en dehors des terres, aucune pierre gênante ni rien d'autre, c'était certainement mieux de la sorte, pourtant ce petit détail permis au brun d'avoir un doute sur la suite des événements, alors qu'ils passent entre deux grand arbre l'otage trébuche légèrement, il se rattrape au dernière moment, étrange quand on sait qu'il n'avait pas réussi à trébuché sur un terrain bien plus difficile tout en étant attacher.
A ce moment il ne pu savoir comment, peut-être à cause de l'angle du à la grande taille de celui-ci qu'il aperçut un fil presque invisible, d'un geste rapide son bras venu s'enrouler autour de Babelda laissant la paume sur son ventre et il l'attira dans sa direction pour la blottir contre lui, de l'autre main il tire la corde sensé être attacher à l'otage mais il n'y avait aucun poids, il tourna la tête voyant son prisonnier s'enfuir dague à la main, surement dissimuler et attendant le meilleur moment pour prendre la fuite.
Son regard revenu vers Babelda, il prit la parole pour s'expliqué avant de prendre un coup non justifié.

- Bien que ton contacte soit agréable je n'ai aucune mauvaise intention Babelda, regarde devant toi.

Le brun prit son arc puis d'un mouvement ralenti fit touché le fit à l'endroit ou la demoiselle allait passer s'il n'était pas intervenue.

- Je pense qu'il avait prévu cela depuis le début, malgré tout il ne semblait pas être assez intelligent pour mentir sur l'emplacement de leur cachette, sinon il n'y aurais pas ce genre de protection, puis les bandits ont tendance à ce croire invisible en surnombre.

A travers les bois on pouvait voir un petit village, il n'est pas rare que les bandits s'installe non loin des villes ou villages, après tout c'est l'endroit pour les provisions et les autres plaisirs de leur métier très probablement. La nuit semblait déjà montrer le bout de son nez et dormir dans un endroit aussi découvert n'était vraiment pas quelque chose de très positif.

- Babelda, ils n'iront pas plus loin de toute façon. Allons prendre une chambre à l'auberge pour se reposer. Mince, j'aurais du dire deux chambres, sauf si Madame veut de la compagnie ce soir ? Dit-t-il tout amuser en attendant la réaction de sa partenaire.

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Babelda
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Mar 09 Aoû 2016, 19:45


La réponse du jeune homme n'étonna pas la rehla. Après tout, l'argent était le premier mobile pour les mercenaires, une motivation qui rassemblait sans doutes tous les individus de ce genre. Mais il n'avait pas tort : il fallait bien trouver de quoi se nourrir et survivre dans ce monde, même si le seul moyen qu'il avait trouvé pour parvenir à ce but se résumait à faire la sale besogne des plus fortunés. La jeune femme n'avait aucunement le droit de le juger sur ces pratiques, elle même avait pu compter sur une aide extérieure pour la soutenir dans ses projets et dans sa vie de tous les jours, ce n'était pas le cas de chacun...

Bien évidement, le voleur en profita pour rajouter un commentaire désobligeant mais, avant même que Babelda n'ait le temps de soupirer face à ces provocations qui, à force, ne l'atteignaient même plus, son camarade l'avait réprimander avec un coup du plat du fourreau. "Celui-là, il ne l'a pas volé" pensa-t-elle. Le commentaire que l'individu fit ensuite, sans doute pour la défendre -elle ne doutait pas trop des attentions du "chevalier"- la dérangea néanmoins, et elle écarquilla les yeux en l'entendant. Elle même n'avait pas pris la remarque personnellement, puisqu'elle n'envisagerait jamais ce genre de relation avec le mercenaire. Alors cela signifiait-il que Shawn avait ce genre d'idées en tête ? Ce pouvait-il que le charlatan ait dit la vérité, un peu plus tôt, et qu'elle ait été victime du regard indiscret du partenaire ? Le rouge aux joues, Babelda secoua la tête, faisant retomber devant son visage quelques mèches bouclées. Elle ne devait pas s'emporter. Cet individu essayait simplement de leur embrouiller l'esprit, de les monter l'un contre l'autre. Aussi s'abstint-elle de participer à cette chamaillerie.

Elle tiqua ensuite face à la moquerie à peine dissimulée du jeune homme. Ça lui apprendrait à vouloir trop en faire et à s'emporter pour si peu... Sans doute était-ce la région qui la plongeait dans cette attitude si peu habituelle. S'astreignant au calme, la rehla respira profondément avant de répondre le plus sereinement possible : "Bien que cela ne soit absolument pas vos affaires, je concède à vous éclairer sur le sujet... Je n'ai pas de souci d'adultère, pour la simple et bonne raison que je ne suis engagée envers personne. Pas de mari imprudent à aller sauver, donc." Elle fulminait toujours intérieurement, malgré ce qu'elle voulait faire croire à Shawn. Cela se trahissait toute fois par un léger froncément de sourcils. "Mais je vous vois venir, Shawn, et je tairai toujours ma raison en ces lieux. Vous ne la devinerez jamais de toute façon."

Ils marchèrent encore sur plusieurs kilomètres, discutant de choses et d'autres entre des moments de silence. La végétation commença à changer, se faisant moins danse, moins entravante. Babelda peinait moins à marcher malgré la neige toujours fraîche. Alors que la Voyageuse était plongée dans sa contemplation de l'environnement, elle se sentit happer en arrière. En un battement de cils, elle se sentit serrer contre quelqu'un, un bras la plaqué sur son ventre la retenant et l'empêchant de tomber. Elle ne comprenait pas ce qu'il se lassait, voyant un eclair blanc -sans doute la neige- puis bruns -son manteau peut être - et noir -les cheveux de son agresseur ? Elle identifia rapidement le coupable comme étant Shawn. Cette nouvelle proximité avec le garçon -elle était blottie contre lui, et même si elle aurait préféré se couper la langue plutôt que de l'admettre, elle appréciait de sentir son bras protecteur autour de sa taille, de sentir sa respiration chaude sur son visge- déclencha une nouvelle avalanche de rouge sur ses pommettes. Alors qu'elle allait se débattre pour qu'il la libère, il se justifia promptement.

Suivant son conseil, elle regarda le sol et, en plissant les yeux, elle aperçu une fine cordelette, qu'elle n'avait pas distinguée avant. C'était donc un piège. En y réfléchissant, juste avant qu'elle ne se retrouve contre le brun, elle avait vu leur prisonnier tomber au sol. Elle n'avait pas eut le temps de se poser des questions, son camarade réagissant aussi vite que son ombre. En regardant la corde, Babelda en vint à la même conclusion que le garçon. C'était un piège, sans doute mis ici par ses acolytes. Ce qui signifiaient qu'eux aussi devaient être dans les parages... Ils devaient se dépêcher de les retrouver ! "Il s'est enfuit !" accusa-t-elle.

"Prendre des chambres ?" Elle n'en croyait pas ses oreilles. Ils étaient sur le point de trouver ses bandits, et il voulait aller dormir ? Cela lui sembla insensé. Mais au vu des arguments qu'il avait avancé, la brune réfléchit. Il est vrai que les brigands de bas étage avaient la manie de se croire surpuissant, particulièrement lorsqu'ils étaient en surnombre, ce qu'ils étaient dans le cas présent. Et puis si elle était totalement honte,  cette journée l'avait épuiser. Dormir ne lui ferait pas de mal. Et les bandits en feraient sans doute de même. Soupirant, elle se passa une main dans les cheveux, s'éloignant d'un pas du grand homme. Il l'avait relâché mais elle ne s'était toujours pas écartée. "Bien... mais dans ce cas, il faudra se lever le plus tôt possible... aux premières lueur de l'aube." conceda-t-elle. S'il voulait l'empêcher d'aller à l'assaut de ces voleurs, il devrait néanmoins accepter ses conditions. "Et je me passerais de votre compagnie pour ce soir, et pour tous les soirs suivants." crut-elle bon de préciser, même si son instinct lui avait dit de ne pas relever.

Les deux comparses descendirent donc jusqu'au village. Ils entrèrent dans une auberge et, alors qu'elle allait commender, les paroles de Shawn lui revinrent en mémoire... Ne prendre qu'une chambre... elle avait l'impression que chacun de ses mots étaient calculés, dit dans l'unique but de la mettre mal à l'aise. En tout cas, si s'était son objectif, il y parvenait à merveille. Se trémoussant, elle demanda deux chambres, donna sa clé à Shawn, et prit congé. "Passez une agréable nuit ! Il faudra être en forme pour demain." Elle partit sans se retourner.

Une fois dans la chambre, elle enleva son long manteau qu'elle étendit sur le ' dossier d'une chaise. Puis elle retira ses bottines, vérifiant qu'elle avait toujours tous ses oreilles, quitta ses vêtements jusqu'à se trouver en petite tenue... Un feu n'aurait pas été de refus, mais elle ne pouvait pas sortir ainsi dans la pièce commune où était la cheminée. Et elle devait laisser sécher ses vêtements qui avaient prit la neige. Elle attrapa donc la lourde couverture dans laquelle elle s'emitouffla, puis s'approcha d'une fenêtre. Les étoiles scintillaient, magnifiques.

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Dim 18 Sep 2016, 18:14

Après avoir perdu de vue leur otage Shawn propose de prendre son temps en allant faire une halte pour reprendre des forces. Le bandit n'étant surement pas clément devrait attendre l'arriver des deux personnes qui l'on humilié, leur nombre risque de leur faire croire à un avantage. Naturellement Shawn n'est pas quelqu'un d’extraordinaire qui put vaincre une armée à lui seul, mais par vague il devrait pouvoir s'en charger.
Leur halte les mènes directement à une auberge, rien de mieux pour prendre un repos bien mérité, les commentaires du brun sont comme d'habitude taquin et provocante. Son caractère particulier devrait fuir la plupart des gens, malgré tout au fil du temps c'était ce comportement qui devait le rendre attachant en quelque sorte, même une ''amie'' à lui du nom Djinshee semblait prendre sur elle pour le supporter, dans le fond elle ne voulait peut-être pas avoir de conflit avec lui ou c'était tout l'inverse, cherchant à brûler son corps jusqu’à la dernière parcelle de peau.
Clef en main Babelda décide d'allers prendre directement le chemin de sa chambre, le brun lui souris de façon agréable sans la suivre, elle devait bien avoir compris qu'il n'allait pas partir dormir tout de suite. Il la regarde partir, puis une fois hors de sa vue son souris disparaît laissant son expression vide, ou plutôt ennuyer par quelque chose. Il revient alors vers l'aubergiste et lui demande quelque chose à boire, rien de trop fort après tout il ne voulait pas avoir la gueule de bois pendant son ''service'' de mercenaire. Le brun s'installe tranquillement à une table, laissant son verre venir jusqu'a ses lèvres, une première gorgé pour savoir le goût de son breuvage puis il engloutie le reste rapidement. Il s'écart de sa chaise laissant la monnaie de sa consommation puis se dirige vers la porte de sortie, une fois dehors il laisse un long soupir sortir de sa bouche avant de prendre la parole.

- Je n'ai jamais aimer jouer à cache-cache vous savez ?

Dans l'ombre d'une ruelle trois personnes plutôt bien armé sorte le sourire au lèvres tout fière encerclant le jeune homme pour ne le laissé aucune fuite. Doucement ils forcent Shawn à prendre en direction de la ruelle sombre, le silence pèse sans aucun doute, pourtant le jeune homme ne laisse aucune émotion ressortir.
Quelque minutes s'écoule sans aucun bruit, puis soudainement on entend les armes s'entrechoqué avant que le silence ne revienne. Le seul à ressortir fut Shawn, sa lame couverte de sang sur la pointe, la seule blessure apparente fut une légère coupure sur sa joue, rien de grave le saignement ne coule pas du tout. Sur son visage on pouvait y voir un petit sourire vicieux, comme s'il était content d'avoir pu ce défoulé un peu sans le regard d'autrui.
Etant certain que maintenant personnes ne savaient leur positions il décide de revenir dans l'auberge, clef en main il monte directement dans sa chambre. La clef était munie d'une petite étiquette avec un numéro, il cherche porte après porte la sienne avant d'y être face à face. Il entre la clef dans la serrure et elle correspond parfaitement, il ouvre doucement la porte, le noir complet dans la pièce, il aperçut vaguement le lit avant de la refermer. Sur le trajet de la porte au lit il retire petit à petit ses équipements et vêtement inconfortable pour dormir en tout tranquillité, laissant juste le pantalon par flemmardise de le défaire. Il lève ensuite la couverture pour entrer dans le lit, le genou en premier suivi directement de la main pour ralentir sa chute. Le soucis fut que le lit était déjà occupé, son genou était venu s’emboîte entre les jambes de cette personne, la main frôle les hanches et étant déjà lancer son corps venu au contacte de son invité surprise. Il prit une seconde pour comprendre l’identité de cette personne, dans le noir il ne pouvait voir qu'une sihoulette vague mais assez reconnaissable pour savoir qu'il s’agissait de Babelda, son odeur fut la deuxième preuve pour être certain de ne pas ce méprendre sur la personne. La main libre du jeune homme avait fini on ne sait comment sur le ventre de celle-ci, au touché il s'aperçut de sa tenue pour dormir, plutôt léger à vrai dire. Forcement avec autant de contacte la demoiselle avait fini par se réveiller, laissant ses yeux légèrement briller dans le noir.

- Je ne pensais pas que tu viendrais dans ma chambre dans cette tenue Babelda. Ma compagnie te manque à ce point ? Mais excuse-moi je suis fatigué ce soir, je n'aurais pas la force de m'amuser avec toi.

Malgré cela, le brun n'avait pas pu s’empêche de bouger sa main sur le ventre pour caresser de la hanche juste qu'a la cuisse de la demoiselle, par habitude très probablement.

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Dim 09 Oct 2016, 12:54

Tu les vois, ils sont tous là. Une quinzaine au moins. Ils dansent, ils chantent et rient. Ils boivent aussi. Ils font la fête car, demain, lorsqu'ils auront livré ce délicieux cidre à leurs clients, ils seront riches. Ils crouleront sous l'or. Alors ils festoient à leur prochain succès, à leur future vie. Certains sont occupés à surveiller une caisse, mais la plupart discutent, enchainant peinte après peinte, verre après verres. Bientôt, ils ne seront plus en mesure de faire quoi que ce soit d'autre que dormir, mais pour le moment, ils profitent.
Ils se trouvent dans une maison. Non, pas une maison : il n'y a aucune fenêtre et une seule porte. Sans doute une grange ou, plus vraisemblablement, une cabane.  Un repère suffisamment éloigné pour ne pas attirer le voisinage avec tout le raffut qu'ils font. Un endroit où ils peuvent stocker la marchandise accumulée sans que des fouineurs ne viennent les importuner. Tu peux voir d'autres objets de valeur, qui ne leur appartient sans doute pas.
Soudain, la porte s'ouvre en grand, laissant entrer le froid et calmant l'excitation. Le jeune homme que vous aviez attrapé fait son apparition, essoufflé. Il soutient un camarade, salement amoché.


La jeune femme rêvait. Après avoir écouté le chant des étoiles, et que ses yeux eurent commencé à se ferment tous seuls, Babelda avait finalement regagné le lit de sa chambre pour s'y écrouler de fatigue. La nuit venait de commencer mais elle avait déjà eut le temps de faire plusieurs rêves. L'un sur une inconnue en train de broder quelque chose. Un autre sur son père en train de lire. Et enfin, un dernier rêve, autrement plus intéressant pour elle : un rêve sur les brigands qu'elle traquait. Mais elle ne se doutait pas un instant, plongée dans son monde onirique, que sa nuit serait troublée par un odieux personnage.

La brune sentit d'abord le froid qui la fit frissonner, lorsque la couverture fut soulevée. Avec un gémissement ensommeillé, elle chercha à rabattre le drap sur son corps frêle. mais quelque chose l'en empêcha. Puis le matelas s'affaissa, et elle comprit que quelque chose d'anormal se passait dans l'autre monde... le monde réel. Les mains froides posées sur son corps finirent tout à fait à la tirer de ses rêves. Les yeux papillonnants, elle scruta l'obscurité pour savoir ce qu'il se passait. Elle sentit le souffle chaud sur son visage, et quelques mèches de cheveux lui chatouiller le front. Avec un hoquet de surprise, elle comprit qu'un intrus s'était invité dans sa chambre. Non, pas dans sa chambre. Mais dans son lit ! Son corps se raidit tandis que le malotrus faisait glisser ses doigts glaçant de sa hanche à son ventre. Avec un hoquet de stupeur, elle reconnu la voix de Shawn lorsque celui-ci lui lança une nouvelle remarque désobligeante.

L'incompréhension. La peur. La gêne et désormais, la colère. Cet homme s'amusait à lui faire ressentir toute la palette des émotions et ce petit jeu agaçait la rehla. Pendant un instant, elle n'osa pas bougée, ne sachant comment réagir. Devait-elle hurler ? Le repousser ? Le gifler ? Tout ça à la fois ? Mais dans quel ordre ? Et puis tout se déclencha très vite. Elle commença par redescendre le maillot qu'elle avait gardé, mais qui était remonté pendant la nuit -dévoilant à sa grande honte une partie de sa poitrine- dégageant par la même occasion la main baladeuse de son camarade. Puis, se redressent, elle le força à se lever à son tour tout en le poussant à l'autre bout du lit. Puis sa main rencontra violement la joue du jeune homme, claquant dans le silence de la nuit. Sa main lui brulait, mais pas autant que ses joues, rendues pivoines par le gêne de savoir un homme aussi proche d'elle, alors qu'elle se trouvait dans une tenue aussi peu... adéquate. "Malotrus ! Truand ! Voyeur ! Pervers ! Goujat !" hurlait-elle en martelant le corps de l'homme de ses petits poings. Elle se faisait sans doute plus de mal à elle même qu'à sa cible, mais elle ne réfléchissait plus. Elle se laissait simplement guider par ses sentiments, et ses émotions lui dictaient en cet instant de renvoyer cet individu le plus loin possible. "Comment osez vous venir dans MA chambre, en PLEINE NUIT !" Les voisins de chambrée ne tarderaient sans doute pas à venir frappé à leur porte pour réclamé le silence, mais la rehla n'en finissait plus de s'époumoner.

Une fois qu'elle eut repoussé son adversaire suffisamment loin, elle tira jusqu'à elle toute la couverture en s'en enveloppa pour cacher son corps dénudé à la vue de son soit disant coéquipier. "Sortez immédiatement de ma chambre ! Je ne veux plus vous voir !"
813 mots


Merci Kyra nastae

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Sur la route du cidre volé PV Babel

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