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 Escorter la caravane [Niv. III - Zol'Hah]

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Dim 13 Déc 2015, 15:34

Escorter la caravane [Niv. III - Zol'Hah] 177053HasnnaZolhah

Mots : 1 835
Dans la diligence Orisha, Zol'Hah partageait son repas avec sa petite fiancée. Petite blonde aux yeux aveugles sur un monde de merveille, il lui servait d'ancre, de repère, d'être réel. Coupant en deux le pain qu'il avait entre ses doigts, il lui en passa la moitié. Le silence régnait tant les deux jeunes gens avaient faim. Quelques minutes passèrent, lorsque la voiture s'arrêta. Le conducteur parla, et des voix s'élevèrent de l'avant. Le Réprouvé passa par l'ouverture avant, venant trouver les étrangers qui avaient arrêté le convoie. Des hommes et des femmes, allant dans la direction opposée à la leur, les prévinrent que, plus loin, un groupe de bandit sévissait, et qu'ils avaient tué trois d'entres eux. Effectivement, certains visages étaient cachés dans des mains, et des larmes coulaient d'entre les doigts. Le jeune homme parla alors avec le conducteur une fois les gens partis, pour lui soumettre l'idée de rester à ses côtés pendant la traversé du reste du continent. Hasnna, elle, restait assise derrière, finissant de manger les restes de son repas. Zol'Hah se contenta, quant à lui, d'engloutir le pain restant, attrapant ses armes pour les accrocher à sa ceinture « Que se passe-t-il ? », « Nous allons surement rencontrer des bandits de grands chemins, reste à l'intérieur, je ne veux pas qu'il t'arrive malheur. » La petite poussa un petit gémissement de peur. Ils avaient pourtant prier les Aetheri pour cela... Mais aucun n'avait répondu à leur prière.

Comme prévu, quelques kilomètres plus loin, une horde de type sortirent des fourrés pour attaquer le convoie. Immédiatement, le ciel se noirci comme jamais, et en deux mouvement, des éclairs apparurent. Zol'Hah mit pied à terre, et ordonna au cavalier de calmer les chevaux. Sortant son épée, il commença à se jeter sur les premiers hommes, les dilapidant assez rapidement. Ce n'était que de petits êtres minables en réalité...
Hasnna, de son côté, sortit de la diligence, courant dans la lande juste à côté. Deux hommes étaient à ses trousses, souhaitant la voire baigner dans son propre sang. Seulement, elle hurla, avant qu'un éclair ne retentisse, frappant l'endroit où les trois se tenaient. Si la petite fille en ressortie indemne, les deux autres étaient totalement carbonisés. Le Réprouvé fonça vers elle, l'attrapant dans ses bras. Elle hurla, avant qu'il ne la rassure de sa voix et de ses mains. La petite se mit alors à pleurer, accroché à ses épaules. Le conducteur s'était battu également, et tout le monde, sauf l'elementale, était blessé « Je... suis tellement désolée... Je vais vous soigner... », « Ma belle Onean... Celle pour qui je donnerai ma vie, ne regrette rien. Je préfère encaisser à ta place... » Si les éclairs disparurent et les nuages se firent moins noirs, plus grisâtres, tristes, la pluie commença à tomber. Séchant des larmes elle dit alors « Ce... n'est pas moi... Je ne maitrise pas la... le temps. Zol'Hah... J'ai eu si peur... », « Soigne le en premier, il est plus touché que moi. » Elle s'exécuta, tremblante. Sa magie affecta l'Orisha qui pu alors guérir en quelques minutes. Une fois sur pied, il annonça qu'il allait fouiller les bandits et faire un tour dans la forêt.

Le couple resta donc seul, dans une intimité qu'ils appréciaient. Silencieux, ils laissèrent la magie opérer, soigner le Réprouvé, qui du enlever son haut pour se faire soigner. La blonde toucha sa peau, la trouvant à la fois rugueuse et agréable. Elle n'avait pas l'habitude de sentir la dureté de son corps, se contentant de l'embrasser ou de lui tenir la main. Mais là, la petite s'y attarda un peu, jusqu'à ce qu'il lui prenne le poignet, lui embrassant la main « Pas plus, Onean. » Elle savait. Elle connaissait l'impact brutal qu'elle pouvait avoir sur sa personne, et le fait qu'il ne résisterait pas longtemps si elle commençait à le découvrir. Reprenant sa main, elle sourit, se faisant compréhensive et surtout, patiente « Il faudrait que tu dorme pour reprendre force et énergie. », « Hé ! Venez voir ! J'ai trouvé quelque chose ! » L'Orisha était revenu vers la voiture, et cria au loin.
Le couple descendit alors, se dirigeant avec hâte vers l'écho de la voix, derrière des arbres morts « Qui a-t-il ? », « Regardez un peu... » Faisant quelques pas pour arriver à ce qui avait du ressembler à une espèce de clairière, ils virent une charrette retournée sur le côté, aucun cheval, et un corps à même le sol « Ils ont réussi à emmener une caravane ici... », « A qui pouvait-elle bien appartenir... ? » Zol'hah s'approcha des restes de bois, et du corps à même le sol, face contre terre. Il était mort, évidemment, et la rigidité cadavérique avait déjà fait son effet. Mais de derrière la grosse charrette sortie une femme, enragée, hache à la main, se jetant sur le Réprouvé. Hasnna hurla « NON ! » Et la femme fut envoyé contre un arbre dont le tronc se brisa en deux. Le jeune adulte recula rapidement, sortant ses armes, imité par le conducteur. Lorsque la jeune femme se réveilla de son choc, elle tenta de se remettre debout « Vous faites partie des bandits ? », « N... C'est à moi de vous demandez ça ! », « Nous nous sommes fait attaquer par les voleurs. », « Comment ça se fait que vous êtes arrivés jusqu'ici ? Ils ont bien du vous montrer leur planque ! », « Une planque ? Ca ? Il suffit juste de marcher un peu, la route est juste là bas. La caravane était à vous. », « En quelque sorte. Elle était à mon ami et je l'accompagnais. Mais il s'est fait tué pour rien. Les bandits nous ont attaqué alors que nous revenions de nos livraisons. La charrette était déjà bien vide. », « Comment... Vous ont-il épargnés ? », « Tsss, rien de rien oui ! Ils m'ont attrapé et ligoté, mais je me suis libérée et j'en ai tué deux. Le reste s'est mis à a ma poursuite dans la forêt, mais à force de tourner en rond je suis revenu au point de départ. Après tout, tout ça ne s'est passé que hier. Vous êtes arrivé pendant que je dormais. », « Eh bien... », « Madame, êtes vous blessée ? Je suis désolée de vous avoir heurté de la sorte, mais j'ai eu peur que vous ne fauchiez la vie de mon aimé. Si vous êtes souffrante, je peux vous soigner pour me faire pardonner. », « Eh bha si je m'y attendais. Elle est à vous ? Belle plante. Ouais ouais, je veux bien que tu me soignes le dos en fait. » La guerrière enlevant la première couche de vêtements, restant en brassière. Zol'Hah s'approcha de la charrette et à l'aide du conducteur, la remit sur ses quatre roues « De quel peuple appartenez vous, et où alliez vous ? » La femme s'assit sur un rocher, alors qu'Hasnna commençait ses soins « On est des Réprouvés et on a démarré de Bouton d'Or. On est venu ici car c'était pour une commande spéciale, puis là on était sur le chemin du retour. On venait de repartir de Mégido, la capitale Orisha. », « Oh , c'est une belle ville n'est-ce pas ? Je suis la fille du roi ! Il a... », « Humpf ? Vous ? Avez votre tête de fillette et votre terre sur le visage ? Bien sur, à d'autres. Bref, quoi qu'il en soit je peux pas repartir toute seule avec la charrette et en plus j'ai même pas de cheval. » Zol'Hah regarda les environs, avant de dire à l'Orisha de retourner surveiller la diligence qui, à son goût, était sans surveillance depuis trop de temps.

« Nous pouvons surement vous aider. Je m'appelle Zol'Hah, et voici Hasnna. Nous allons nous installer à Bouton d'Or. Notre diligence est sur la route, peut être qu'un de nos chevaux pourrait aider à déplacer la charrette. », « Ca c'est du nom, mon pauvre frère, tes parents devaient pas beaucoup t'aimer. Ce serait chic de m'aider en tout cas... Je m'appelle Tafiir. », « Représentatif de la personnalité ? », « Je suis mercenaire. Je me fais plutôt appeler Trish en réalité. Mais ici, on est en famille. Hasnna, c'est pas courant. », « C'est Humain. Je suis une Elémentale, anciennement humaine. », « Pas mal, ça a de la gueule. », « Vous pouvez vous rhabiller, j'ai fini. » La Réprouvé remit son plastron et les pièces ventrales de son armure « Viens avec nous. Tu nous aideras à atteler un cheval. » Le groupe retourna à la diligence. Les montures broutaient l'herbe sur le bas côté du chemin, ne pouvant pas trop bouger de leur place. Les deux chevaux furent séparés de la voiture, pour être emmené dans la petite clairière. Une fois que la charrette fut sortie du bois, presque intacte, on ré attribua les chevaux à la diligence. Avec des cordes assez solides, et plusieurs tours, les deux véhicules furent attachés, de manière à ce que l'un entraine l'autre, bien plus léger. La mercenaire s'assit dans le convoie avec le couple amoureux. La discussion alla de bon train, tout le monde était assez bavard, surtout entre eux.

Une fois la traversée de l'Océan effectué et l'arrivée à bouton faite, Trish alla directement rejoindre une petite ferme « Attendez moi là, je reviens immédiatement. » Effectivement, une minute plus tard elle était là, foutu dehors par le fermier en colère « QUOI ?! Tu me jette ? Tu crois que c'est ma faute ce qui est arrivé ?! », « Dégage de la Tariif ! Je veux plus voir ta sale gueule ! Et ton salaire, tu peux bien te le mettre là où je pense ! » Les deux hurlaient à travers la porte fermée. Trish donna un grand coup de pied dans le bois, ce qui l'endommagea, créant une fissure. Le Réprouvé hurla en constatant ça, mais la femme revint vers le groupe « On s'arrache. » Hasnna tenait fortement la main de Zol'Hah, le regard dans le vide, comme toujours. Au port, ils durent changer de véhicule, troquant leur diligence par une charrette qu'ils achetèrent. Ainsi, ils traversèrent ensuite une autre ferme, où la femme descendit « Déposez moi là. Je reprends la charrette, j'ai des chevaux dans mon écurie. Ecoutez, je connais des gens bien placés, je leur parlerai de vous. Vous êtes des gens bien, surtout toi, frère. Rentrez bien, je viendrai vous voir à Lahoda à l'occasion. » Elle tapota sur le bois de la voiture, avant d'aller détacher le sien à l'arrière.

Le couple allait vivre dans une ferme, un domaine fermier, du nom de Lahoda. Cocoon avait financé l'achat de ce complexe, et les deux jeunes gens avaient hâte d'y arriver et d'évoluer dans ce nouveau nid douillet, pour finir d'y grandir.
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