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 Une femme de chambre (Séléna)

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Lun 02 Nov 2015, 06:53

Cela faisait plusieurs jours que la terre avait finis de trembler et que les filles et moi-même étions à Libertas. Beaucoup de personnes avaient trouvé la mort et mes rêves étaient peuplés de monstres et de représentations de Madame Rodolf. La gérante de l'orphelinat et de la maison des plaisirs qui se trouvaient à côté avait été ruinée lorsque les bâtiments qu'elle possédait s'étaient effondrés. Ses filles de joie avaient filé et les orphelines qu'elle maltraitait étaient à présent hors de danger. Seulement, je n'arrivais pas à combattre mes peurs. J'avais vécu en captivité toute ma vie et, à cause de ça, j'avais du mal à vivre libre. De plus, je ne souhaitais pas être un poids pour les personnes qui nous avaient recueillis. Il fallait que je travaille afin de libérer mon esprit du poids des mauvais jours. J'avais donc entrepris des recherches. D'abord, je ne pouvais pas faire tous les métiers car je n'avais pas les capacités suffisantes pour les exercer. Ensuite, je n'avais pas envie de faire tous les métiers. C'était autre chose et certains auraient sans doute dit que c'était un caprice mais je me sentais incapable de certaines choses. Je voulais un métier dans lequel je n'aurai pas à prendre toutes les décisions, un métier qui me permettrait néanmoins de travailler plus ou moins seule.

« Pourquoi pas femme de chambre ? Tu pourrais servir plusieurs familles, connaître des gens sans pour autant être leur esclave. Ça rémunère bien à ce qu'il paraît... Par contre il faut de la patience, certains clients sont très exigeants. Moi j'ai tué mes précédents maîtres, c'est pour cela que je suis ici d'ailleurs... ».

A Libertas je discutais avec toutes sortes d'individus sans distinction. Certains me parlaient de leur passé, d'autres non. Moi, je restais discrète même si le fait que je cherche du travail était connu un peu partout. Quand on me proposa femme de chambre, au début je n'avais aucune idée de ce dont il s'agissait. Au fil de la conversation, j'en appris plus et je me dis que, peut-être, je pourrai convenir. S'il était simplement question de nettoyer et de tenir compagnie à des gens, je pensais pouvoir m'en sortir. Je n'avais pas encore idée de toute la subtilité du métier.

« Le plus dur c'est de trouver des maisons à servir. C'est rare que les gens passent des petites annonces. La plupart des familles qui peuvent se permettre d'avoir une femme de chambre sont plutôt riches. Je connais quelques grands noms, je peux te les donner si tu veux. Certaines familles ne sont pas très recommandables pour débuter mais si tu peux survivre ne serait-ce que quelques jours chez elles, ça t'ouvrira beaucoup de portes. ».

J'avais répondu que je voulais bien et c'était pour cela que je marchais à travers l'Antre des Damnés à présent. J'avais loué un guide avec le peu d'argent que j'avais pu économiser, quelqu'un qui faisait peur. Il devait mesurer au moins deux mètres. C'était un homme mais je ne pouvais distinguer son visage qui était masqué. Avec lui, je me sentais plus ou moins en sécurité, même si le lieu était horrible. Après avoir gravis une ou deux pentes, il me fit un signe, m'indiquant un portail en fer forgé qui était entrouvert. Je déglutis avant d'avancer en sa direction. M'arrêtant, je me retournai pour dire au revoir à mon guide mais il avait déjà disparu, comme aspiré dans le brouillard. Il ne me restait plus qu'à entrer afin de trouver quelqu'un qui voudrait bien m'écouter. Si l'on me refusait le poste, je n'aurai plus qu'à repartir bredouille, sans guide cette fois.

Contrairement à l'ambiance qui régnait dans l'Antre des Damnés, le lieu semblait plus paisible, plus bénéfique. La chose me rassura même si j'étais angoissée à l'idée de défendre mes qualités. J'avais grandi dans un milieu où l'on me traitait chaque jour de moins que rien. Je pensais également ne pas valoir grand chose. Pourtant, il me fallait travailler, même quelques jours. Je devais faire de mon mieux pour essayer.

Lorsque mon regard croisa quelqu'un, je m'avançai, prononçant d'une traite :

« Bonjour, je m'appelle Saphir, j'aimerai beaucoup travailler ici en tant que femme de chambre... Je ne sais pas si vous avez de la place mais ce serait avec joie que je vous servirai ! ».

Le problème le plus évident était le fait que je n'avais aucune idée de qui il s'agissait.
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Jeu 05 Nov 2015, 05:59

« Oh ma petite dame, c'est bien gentil de vouloir me servir, mais moi, je ne suis que le jardinier ! » dit avec un grand sourire Monsieur Barbay. L'homme était l'un des domestiques les plus sympathiques de la maison. Il vivait au fil des saisons de la maison, s'occupait du jardin et ramenait ses fruits aux cuisines. Il n'avait pas à subir le poids de l'étiquette et, sur son visage, l'on voyait tout de suite qu'il était un bon vivant. Il finit par rire en observant l'Elfe. « C'est rare que nous ayons des candidatures spontanées. Même si je me demande par quel sortilège vous souhaitez travailler ici, je vais quand même vous aider. ». Travailler au Manoir n'était pas donné à tout le monde et, surtout, pas supportable pour tout le monde. Les choses allaient beaucoup mieux depuis que le Maître avait acheté la vieille bâtisse, mais tous les domestiques qui travaillaient dans cette partie de la propriété se doutaient que quelque chose de louche se tramait dans la seconde. Ils n'avaient pas le droit d'accès à cette dernière mais, à vrai dire, pour rien au monde il n'aurait voulu s'y rendre. « Restez ici, je vais chercher Mademoiselle d'Aubervilly. C'est elle qui décidera de votre sort. Par contre, je serai vous, j'éviterai de faire acte de maladresse devant cette femme. Elle a des exigences très élevées. ». Il sourit avant de laisser l'inconnue ici.

Quelques minutes plus tard, une grande femme apparut. Elle était belle malgré le passage du temps, de cette beauté hautaine et froide qui aurait glacé le sang de plus d'un homme. Elle paraissait avoir quarante ou cinquante ans mais sa prestance effaçait l'ouvrage des années. Si elle avait pu sourire, sans doute aurait-elle fait une trentaine d'années. Seulement, Mademoiselle d'Aubervilly ne souriait que très rarement et cette marque sur son visage ne signifiait jamais la joie ou le contentement. Quand elle souriait, cela avait toujours quelques choses de malsain, cela traduisait toujours le fait qu'elle avait une idée derrière la tête. Se plantant devant Saphir, elle la regarda des pieds à la tête. « Hum. ». Elle ne dit rien de plus, se mettant à tourner lentement autour de l'Elfe pour l'observer plus en détails. Après un temps plus ou moins long, elle refit quelques petits sons avant de déclarer. « Bien, vous souhaitez devenir femme de chambre n'est-ce pas ? ». Elle prit les mains de Saphir sans lui demander son avis, les observant. « Vous ressemblez à une souillon et vos ongles sont sales. Depuis quand n'avez-vous pas pris de bain ? ». C'était une question rhétorique. Cela faisait longtemps à ce qu'il semblait à la vieille fille. « Comment voulez-vous ranger et nettoyer une maison si vous-mêmes n'êtes pas propre ? Vous osez vous présenter ici comme si vous reveniez de la rue. Sachez que l'on n'engage pas les mendiantes sans expérience. ». Un sourire se figea un instant sur le visage de la femme, ce sourire qui ne signifiait rien de bon. « Cependant, puisque vous êtes venue ici en traversant l'Antre des Damnés, c'est que vous êtes motivée pour le travail... ou totalement folle. ». Elle tourna les talons, faisant un geste en direction de Saphir qu'elle ne regardait même plus, pour lui dire de la suivre. « Vous avez de la chance que le Maître des lieux est quelqu'un d'extrêmement tolérant qui ne supporte pas de renvoyer les individus avant même qu'ils n'aient pu faire leurs preuves. Si cela ne tenait qu'à moi, vous ne seriez déjà plus là, je le précise au cas où vous penseriez que je fais acte de bonté. Ce n'est absolument pas le cas. ». Elle entra dans la demeure puis pris un escalier qui descendait d'un étage, dans ce qui semblait être les entrailles de la maison. Pourtant, les deux femmes ne tardèrent pas à déboucher sur des bains aux baies vitrées impressionnantes, donnant sur le jardin. C'était l'une des facettes de la magie des lieux. Il était très facile de se perdre dans le Manoir à cause de cela. « Déshabillez-vous et baignez-vous. Nous allons parler pendant que vous serez dans l'eau. Je vais brûler vos vêtements. Ils sentent le purin. Nous n'élevons pas des cochons ici. Vous devrez être parfaite, en n'importe quelle occasion, même pour vos premiers jours d'essai. Vous vous devez de représenter cette maison. ». Le ton était sec, sans appel. « Bien, quelles sont vos expériences passées ? ». Elle fit un geste de la main pour inviter Saphir à entrer dans l'eau rapidement. Mademoiselle d'Aubervilly n'avait pas toute la journée.
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Jeu 03 Mar 2016, 16:28

Si je fus agréablement surprise par la bonté et le sourire du jardinier, mon cœur s'emballa lorsque je vis celle qui devrait accepter ou refuser ma candidature. Elle était de ces beautés froides et sa sévérité pouvait se lire sur son visage. Curieusement, elle me donna vite envie de pleurer. Je me sentais particulièrement fragile sous son regard. L'envie de partir en courant me pris mais je n'en fis rien. J'avais traversé bien pires épreuves. J'étais sale, oui, mes vêtements étaient tout ce que j'avais et ils étaient usés à force de lavage dans de mauvaises conditions. Je baissai les yeux. Il me fallait ce travail. Peu importe ce qu'elle attendrait de moi, il faudrait que je la convainque de me garder. Les choses semblaient mal parties mais, finalement, elle me permit de la suivre. Ses mots me glacèrent légèrement cependant. Elle ne m'aimait pas et il était facile de le deviner. Pour elle, je n'étais qu'un petit insecte qui ne méritait aucunement une place de femme de chambre dans la demeure. Peut-être avait-elle raison ? Je n'avais aucune expérience véritable après tout. Je n'avais cependant pas le droit de me laisser abattre. Je devais faire preuve de détermination, sinon je n'arriverais à rien.

Une fois dans la salle des bains, je fus étonnée. Comment pouvait-on voir le jardin par les vitres puisque nous étions descendus d'au moins un étage ? Je n'avais vécu que très simplement jusqu'ici, dans un orphelinat miteux. Les constructions magiques me dépassaient totalement et je laissai doucement ma mâchoire inférieure pendre dans le vide. La bouche entrouverte, j'étais surprise par un tel système. Néanmoins, la demande que la femme froide me fit eut le don de couper net mon admiration. Interloquée, je me demandais même si je n'avais pas rêvé ses mots. Après tout, dans l'état d'anxiété dans lequel je me trouvais, c'était tout à fait possible. Légèrement tremblante, je lui obéis. J'avais l'habitude de me dévêtir devant les filles, aussi parce que nous n'avions pas le choix, mais devant une parfaite inconnue, cela me semblait étrange, surtout qu'elle avait ce regard inquiétant. Si elle me fixait de la même manière dont elle avait observé mes mains, il ne faisait aucun doute que j'allais réellement finir par pleurer. Je me dépêchai donc de rejoindre l'eau des bains.

Je trempai d'abord mon pied, sentant un long frisson de plaisir me parcourir. Je n'avais jamais pris de bain de ma vie. Souvent, nous nous l'avions avec un saut d'eau que nous devions partager. Rien de tel que la vaste étendue d'eau chaude qui ne demandait qu'à m'accueillir. Je me dépêchai pour la suite, me disant que je me sentirai sans doute plus à l'aise le corps immergé. Un délice indescriptible me saisit. Mon corps semblait comme se détendre, parcelle par parcelle. La chaleur m'enveloppait et je soupirai d'aise, oubliant presque celle qui attendait une réponse de ma part. Il fallait absolument que je travaille ici si la possibilité de goûter à de telles merveilles m'était offerte. Quant à mon expérience... Je réfléchis un instant, essayant de ne pas me laisser trop engourdir par la chaleur. Je ne pouvais décemment dire que je n'en avais aucune.

« Je me suis occupée d'un orphelinat depuis que je suis petite. La maison n'avait rien à voir avec celle-ci mais... ».

Vraiment, je ne pouvais pas continuer ainsi. J'avais cette expérience mais elle n'était pas pertinente.

« Je n'en ai pas en vérité. Je suis orpheline et j'ai grandi dans l'orphelinat dont je vous ai parlé. Normalement, nous devions toutes être... enfin... devenir des prostituées. Sauf que j'étais trop frêle d'après la gestionnaire alors elle m'a laissé prendre soin des plus jeunes. Alors je devais nettoyer l'endroit où l'on vivait et aider les filles tous les jours mais... l'endroit était très différent. Même en faisant le ménage, ça ne paraissait jamais propre et... ».

J'ignorai pourquoi je lui disais tout ça. Mes joues s'étaient légèrement empourprées. Je défendais mon cas comme je le pouvais, même si c'était de façon maladroite.

« Je n'ai aucune prétention, je ne connais même pas mes parents. Je ne sais presque rien faire mais je veux apprendre. S'il vous plaît, j'aimerai vraiment servir ici. ».

J'étais réellement sur le point de pleurer mais me retenais comme je pouvais. Si par malheur une larme venait à couler sur l'une de mes joues, je pouvais toujours plonger dans l'eau chaude. C'était le seul avantage à être là, nue, devant cette femme à l'allure si froide.
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Mar 14 Juin 2016, 14:13

De son regard froid, Mademoiselle d'Aubervilly fixait la jeune femme à présent nue, la détaillant minutieusement. La vieille fille n'était absolument pas une perverse notoire, bien au contraire. Elle fixait le corps de Saphir pour s'assurer que cette dernière ne connaissait aucune malformation qui aurait pu entraver le travail à accomplir au Manoir. Si elle avait accepté de la recevoir, et songeait peut-être à l'engager finalement, elle devait s'assurer au préalable de la qualité de la « marchandise ». Si elle osait faire entrer une empotée incapable de faire quoi que ce soit dans la demeure, l'acte lui retomberait dessus. Elle devait donc effectuer un examen complet, tant physique que psychologique de son invité. En y regardant de plus près, il ne semblait pas que Saphir ait un quelconque défaut corporel. Sa timidité lui faisait prendre une position peu élégante mais Mademoiselle d'Aubervilly se donnait déjà comme objectif d'éliminer cette crainte idiote de l'esprit de la jeune femme si elle l'engageait. « A vrai dire, je me fiche pertinemment du fait que vous ne connaissiez pas vos parents. Si nous engagions les individus bien nés dans cette demeure, cela se saurait. Seuls les compétences et le savoir-faire comptent ici. ». Son regard sévère parcourait chacune des mèches de cheveux de l'Elfe, s'arrêtant parfois sur ses oreilles pointues. « En réalité, vous devez dès à présent comprendre que votre passé n'a, en aucune manière, pas à interférer avec votre travail ici. Vous ferez ce que vous désirez de votre temps libre mais sachez que cette Maison sera votre priorité. Vous prêterez allégeance à la famille qui la détient et aux individus qui vivent à l'intérieur de celle-ci. Et si, un jour, vous avez à choisir entre votre vie et celle de vos maîtres, il ne vous faudra pas hésiter une seule seconde. ». Sa voix était ferme et indiquait parfaitement qu'elle ne plaisantait pas.

« Allons, vous allez l'effrayer à force de parler si fermement. » fit une voix d'homme depuis la porte entrouverte. Le blond ne tarda pas à entrer, ses deux ailes, l'une blanche, l'autre noire, indiquant clairement qu'il faisait partie de la race des Réprouvés. Pourtant, il ne semblait pas tirailler par le bien et le mal. Il était calme, posé, fixant son interlocutrice droit dans les yeux. Celle-ci fit une révérence, sans pour autant s'écraser par la parole ou s'excuser. « Maître Sindis, je ne pensais pas que vous étiez au Manoir. ». Malgré son statut de domestique, Mademoiselle d'Aubervilly était une femme importante qui possédait richesse et prestige. Si elle avait choisi de travailler ici, ce n'était pas par nécessité mais parce qu'elle le souhaitait. Beaucoup savait que côtoyer de près ou de loin les Taiji pouvait changer bien des choses. Néanmoins, peu avait connaissance de l'identité de l'homme qui se tenait à présent dans la pièce ni de celle de l'une des enfants qui avait grandi au Manoir. Elle, le savait et quand bien même elle était d'une froideur à toute épreuve, elle le faisait dans un objectif des plus nobles. « Je viens de rentrer. » fit-il en fixant cette fois Saphir. Il lui semblait déceler quelque chose de particulier chez cette jeune femme et, à vrai dire, il n'avait pas tort. Elle était une princesse perdue. « Excusez mes manières, à mon âge, on en oublie parfois de saluer ses invités. Je m'appelle Sindis et je suis le propriétaire des lieux. Enchanté. ». Il semblait en effet avoir des millénaires et peut-être était-ce ces derniers qui avait assagi son comportement. « Mademoiselle d'Aubervilly, je pense que nous devrions donner une chance à cette jeune femme. Prenez-la à l'essai quelques jours et voyez si elle fera l'affaire ou non. ». « C'est exactement ce que je comptais faire mon seigneur. » fit la vieille fille sans un sourire. Elle ne souriait jamais. L'homme sortit de la pièce après avoir acquiescé, laissant les deux femmes seules. « Ne vous y trompez pas, sous ses airs de bon père de famille, cet homme est tout de même exigeant. Venez, nous allons vous habiller. ». Elle tendit une serviette à Saphir avant de lui faire signe de la suivre. Les domestiques du Manoir devaient toujours être vêtus de vêtements dignes de certains nobles fortunés. Bien entendu, le confort était important pour le travail mais Mademoiselle d'Aubervilly tenait particulièrement à ce que le personnel soit présentable. « A présent que vous êtes à l'essai, j'aimerai entendre vos projets pour l'avenir. Quels qu'ils soient, vous devez me les livrer. Je le saurai si vous me cachez quoi que ce soit. ».
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