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 La séparation [Attlaï]

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Dim 03 Avr 2016, 14:32

"Je vois que tes petites aventures à Basphel t'ont vite fait oublier mes enseignements." Plus de prières, plus de pensées religieuses, rien. Devaraj posa un regard à la fois sévère et triste sur son fils adoptif.  Au fond de lui, il savait que ça finirait ainsi, mais il refusait tout simplement de l'accepter. Lullu afficha une mine boudeuse et fit la moue. Il n'osait pas dire à son père qu'il n'avait jamais réellement eut d’intérêt pour les croyances chamaniques. Son but n'était pas de le décevoir ou de l'attrister... Mais après tout, il ne s'était jamais senti à sa place parmi les chamans. Voir les esprits des morts lui flanquait la frousse et fréquenter les deux fantômes qui suivaient son père lui suffisait déjà bien assez. Comme l'enfant ne pouvait pas voir les mêmes choses qu'eux, il n'avait jamais comprit le sens des sacrifices ou les raisons qui poussaient les chamans à se recouvrir le corps de peintures étranges. "C'est pas ça vrai. J'ai toujours gardé ton collier avec moi." maugréa-t-il en montrant le dit-bijoux constitué d'os et de plumes. Plus par souvenir de son père que par religiosité en réalité, mais bon... "Encore heureux !" Devaraj soupira doucement et passa tendrement la main dans les cheveux de son fils. Il n'arrivait pas réellement à lui en vouloir, peu importe la façon dont il tournait le problème. Lullu avait grandit. Maintenant, l'enfant passait la majorité de l'année à Basphel, loin du chaman. Ils ne se voyaient que rarement, c'était trop tard maintenant pour espérer encore l'éduquer. Tout ce qu'il restait à faire, c'était espérer... "Tu es trop jeune pour comprendre. Ça viendra plus tard, crois-moi." Le chaman regarda d'un air vide les dunes sableuses qui évoluaient au fur et à mesure qu'ils avançaient. "Hnm."

La caravane qu'ils avaient rejoint était armée jusqu'aux dents, probablement à cause des conflits entre les Anges et les Démons. Lullu était heureux que le chaman soit venu le chercher à Basphel pour l’amener à Utopia. Les îles suspendues et leur pensionnat ne lui déplaisaient pas, mais il avait prit le goût du voyage à force de vagabonder partout avec Devaraj. Rester trop longtemps sédentaire finissait par lui démanger les pieds. Aujourd'hui, ils étaient parti pour un bon mois de voyage, l'enfant avait hâte de pouvoir se changer les idées et prendre l'air. Comme le chaman avait du mal à supporter le malaise lié à l'anti-magie, lui et Lullu restaient à l'écart sur la gauche, suivi par Cendres, Slanguen et Khaal. Impressionné de voir autant de mercenaires rassemblés au même endroit, le gamin sautillait sur place, s’imaginant qu'un jour, se sera lui qui protégera les caravanes d'Utopia. "Tu sais, à Basphel on apprend à se battre ! Il paraît même que parfois ce sont les rois qui viennent nous ensei-" Un cri d'alerte interrompit la voix enthousiaste de Lullu. "Des Démons ! Préparez-vous !"

Tout se déroula bien trop vite. Le nuage noir à l'horizon devint une horde d'ailés déferlant sur eux et bientôt le combat était engagé de tous les côtés. Par réflexe, Devaraj empoigna le bras de Lullu et l'entraîna sur le côté, le plus loin possible des humains. Il fusionna avec Slanguen et utilisa toute sa magie pour les dissimuler dans le décor. "Qu'est-ce-que tu fais ? Ils faut qu'on aille les aider !" s'inquiéta Lullu en désignant les gardes d'un gestes affolé. "Non. Ce n'est pas notre guerre. Laisse les vivants s'entre-tuer entre eux." Mort ou non, cela ne faisait que peu de différence aux yeux du chaman, qui mettait tous les vivants dans le même sac, peu importe la race. Il n'y avait pas de raison de se mêler à leurs histoires et encore moins de prendre parti. Le chaman avait depuis longtemps choisi le camp de la Mort. Il se fichait bien du reste. Si la caravne se faisait exterminer, le chaman avait toujours la carte d'Ambroisie avec lui, ainsi que ses connaissances en repérage astral pour les guider. "Ça va pas la tête ?! Laisse-moi partir !" Lullu se mit à gigoter dans tous les sens. Il ne comprenait pas la réaction de son père. "Je t'ai dis que non !" D'un mouvement brusque, le chaman resserra sa poigne. Une rage froide s'empara de lui et brouilla ses pensées. Lullu jeta un regard effrayé à son père. Ce dernier avait les yeux quasiment transparents à cause de la fusion, le visage déformé par la colère. Son corps tremblait, on aurait dit qu'il était en transe. "Arrêtes, tu me fais mal, lâche-moi, lâches..." Lullu détestait quand il fusionnait avec le fantômes au yeux rouges. Ce n'était pas la première fois qu'il voyait le chaman devenir bizarre après. En revanche, c'était bien la première fois qu'il se montrait autant violent avec lui. Les larmes envahirent le visage de l'enfant.

Plusieurs mètres plus loin, le combat prenait fin. Les démons restants avaient pris la fuite et la victoire était pour la caravane. Cela dit les dommages étaient grands. Plusieurs soldats étaient morts ou grièvement blessés. S'ils n’atteignaient pas Utopia dans les plus brefs délais, le voyage pourrait s'avérer être très dangereux. Devaraj brisa la fusion. Il se sentait incroyablement mal. "Je... tu dois comprendre que c'est inutile de participer à ces combats. Les Démons ne sont pas tous mauvais. J'ai un ami démon deux fois plus timbré que moi et on s'entend très bien même si nous n'avons pas les mêmes valeurs. Tu devrais mettre ta vie au profit d'autres causes." Lullu dégagea enfin son bras endolori de la main de son père et recula de quelques pas, choqué. "Quelles causes ? Ce sont des humains, comme moi, qui sont morts pendant que tu ne faisais rien ! Ce sont les miens !" articula-t-il entre deux sanglots. Il tourna les talons et s'enfuit. Devaraj regarda sa main, regrettant amèrement son geste. Il ne comprenait pas que c'était Slanguen qui l'avait influencé. Les yeux rouges sangs du fantôme brillaient étonnamment fort. L'ancien sorcier contemplait la détresse du chaman avec le plus grand des plaisirs. Qui aurait cru qu'en prêtant sa force au chaman, il réussirait aussi à lui briser l'esprit ?

Lullu couru au hasard dans le campement de la caravane. Il ne savait plus quoi penser, à part qu'il ne voulait plus revoir le chaman. Ne regardant absolument pas où il mettait les pieds, il heurta de plein fouet une masse humaine et se ramassa par terre.
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Lun 04 Avr 2016, 20:54

Les vents du déserts hurlaient et faisaient tournoyaient le sable chaotiquement. De nombreux grains venaient se frotter agressivement sur le visage d'Attlaï, et celui ne pouvait rien faire d'autre que de grimacer et de plisser les yeux. Ce genre de temps étaient courant, mais tout de même, ce n'était jamais agréable de se retrouver coincé dans une tempête. Aussi, le cavalier et sa courageuse monture s'avançaient laborieusement dans une direction inconnue, l'horizon étant semblable de tous côté par ce temps de tempête, en espérant sortir à un moment du chaos. Le plus difficile était de bien veiller à conserver une trajectoire droite afin de ne pas tourner en rond dans la tempête.

Finalement, Attlaï parvint à s'échapper de l'orage du désert, et le calme soudain apparut comme un réel soulagement. Il souffla et tapota affectueusement le museau de Balamer. Il avait de la chance d'avoir un cheval aussi fort et courageux, et il remerciait tout le temps la mémoire de son défunt père pour lui avoir légué tel héritage.
Soudain, le cheval hénit nerveusement. Le rassurant d'une petite tape, le nomade s'adressa à lui de la même manière qu'on s'adressait à quelqu'un dont on savait pertinemment qu'il ne nous répondrait pas.

" Tout doux, tout doux, qu'il y a-t-il mon ami? Qu'as tu senti que mes yeux n'ont su percevoir? "

La réponse s'amena rapidement à lui, puisqu'il vit bientôt à l'horizon la forme d'une caravane se dessiner. Plissant un peu plus les yeux pour voir plus précisément, il fut bientôt à même de reconnaître là une caravane humaine, et il élança alors Balamer à la rencontre du cortège d'un pas tranquille. C'était probablement l'une des caravanes qui reliaient à Utopia. Cependant, dans quel sens c'était, il était incapable de le dire, la tempête lui avait fait perdre tout repère.
Arrivant rapidement à portée de vue du convoi, celui qui semblait être le meneur fit signe d'arrêter temporairement la marche à la vue du cavalier approchant. Lorsqu'il fut suffisamment prêt, il héla Attlaï.

" Holà, cavalier, viens tu en paix?
Attlaï, se rappelant qu'il avait deux sabres à la ceinture, et un arc dans le dos, leva ses mains pour montrer ses bonnes intentions.
- Salam mon frère, je suis simplement un rôdeur du désert et j'ai été intrigué par la vue de votre convoi. Par où allez vous?
Les traits de son interlocuteur se détendirent quand il fut certain que le cavalier ne représentait pas une menace.
- Nous prenons le chemin vers Utopia. Cela fait plusieurs jours que nous voyageons.
Puis il parut observer longuement Attlaï en réfléchissant.
- Dis moi, toi qui a l'allure d'un guerrier, que dirais-tu d'accompagner notre trajet pour les quelques jours qu'il nous reste. Nous sommes déjà bien armé, mais on n'est jamais trop prudent en cette période de conflit.
Attlaï réfléchit quelques instants. Il n'avait rien de particulier de prévu, de plus, il pourrait être nourrit par les provisions de la caravane pendant plusieurs jours, c'était très rentable, aussi accepta-t-il la proposition.
- L'offre est généreuse et sage, j'accepte.
Le meneur lui offrit un sourire amical puis donna l'ordre de reprendre la route, et la caravane recommença à avancer lentement dans le désert.
Attlaï alla alors se poster sur l'un des flancs du convoi, et se contenta de suivre tranquillement la progression de la caravane dans les heures qui suivirent. Il était reposant de pouvoir avancer sans avoir à se soucier de se trouver à manger, et il était encourageant de pouvoir aider les siens en cette période sombre. Malheureusement, tous les voyageurs n'étaient pas humains, et lorsqu'il surprenait un regard de dédain sur son apparence hirsute, il se contentait de répondre d'un regard noir qui signifiait que si ça n'avait tenu qu'à lui, il aurait abandonné tous les inhumains dans le désert. Mais à part ces quelques échanges de regard antipathique, tout se passa tranquillement..du moins jusqu'à un certain point.
En effet, une alerte vint bientôt briser ce calme par ces quelques mots " Des démons! Préparez-vous! ". Aussitôt, l'atmosphère changea et tous dirigèrent leur regard en direction du nuage noir qui se révéla bientôt être un horde d'ennemis ailés. Pas un mot, seulement l'appréhension et la peur circulaient au sein de la compagnie. Mêmes les mercenaires expérimentés savaient que lorsqu'ils s'agissait de démons, on était bien au dessus du niveau de dangerosité d'une troupe de pillards et tout pouvait arriver. Même Attlaï le savait, et même connaissait bien le risque, plus présent que n'importe quand. Mais alors que la horde n'était plus bien loin, Attlaï poussa un cri. Un hurlement bestial qui avait pour but de réveiller l'ardeur guerrière chez tous les combattants du convoi. Aussitôt, tout le monde, surpris par le cri soudain, s'éveilla de la torpeur générale, et tous les guerriers abandonnèrent alors toute peur.
" TRUCIDEZ TOUS CES CHIENS!! N'EN ÉPARGNEZ PAS UN SEUL!! QUE LE DÉSERT S'ABREUVE DE LEUR SANG!! "
Une clameur générale fit écho à son appel, et lorsque l'ennemi arriva enfin, ils étaient tous prêts à en découdre.
Le combat fut violent, Attlaï put en descendre deux en vol avec son arc, mais très vite le chaos fut tel qu'il n'était plus possible de viser tranquillement, et il dû alors entrer dans la mêlée. Armé de ses deux sabres courbes, il abandonna son cheval et se jeta tel un tigre enragé sur tous les ennemis qu'il voyait. Dans ces moments là, il avait un secret pour combattre la peur et trouver le courage, un secret pour tirer ses forces les plus profondes et son ardeur la plus puissante: il se laissait abandonner à la rage. La haine pure, qui coulait en lui et qu'il n'avait aucun mal à trouver lorsqu'il s'agissait de démons. Tel un berserker, il lui importait seulement de tuer le plus de pourritures possible. Ils ne devaient pas perdre, ils ne devaient pas échouer, la vie de plusieurs de ses frères était en jeu, et plus long terme, d'autre humains, si ils laissaient le moindre individu en vie.
Leur ardeur paya, car au terme d'un combat d'une grande violence, les démons se retirèrent tous soudainement, pris d'un accord mutuel, tandis qu'Attlaï hurlait à leur attention: " REVENEZ ICI LÂCHES!! NOUS N'EN AVONS PAS FINI!! " Mais il s'avéra évident que c'était futile. Il respira alors un grand coup et retrouva peu à peu les idées claires, et alors la douleur l'assaillit. Il avait une vilaine plaie à l'épaule droite et sa jambe gauche avait sévèrement blessée également, l'handicapant dans sa marche. Il avait également plusieurs blessures superficielles, mais il ne put se résigner à se lamenter sur son sort lorsqu'il constata celui de certains de ses frères. Il s'en était relativement bien sorti, car il y avait plusieurs blessés graves, et après avoir fait le comptes, cinq morts étaient à déplorer, tous des combattants humains qui s'étaient dévoués pour protéger les leurs.
Le convoi s'était arrêté pour faire le point sur la situation et le meneur avait ordonné le monter le camps pour soigner les blessés, Attlaï regardait d'un air triste ces cinq mercenaires humains qui avaient trouvé la mort à cause de ces chiens de démons. Il fit alors un tour pour voir où en était le reste de la caravane, et si jamais un non-humain se plaignait de quoique ce soit, il lui fracasserait le crâne. C'est absorbé dans ces pensées là, boitant légèrement, qu'il fit la soudaine et physique rencontre avec un gamin qui courrait. Tendant la main à l'imprudent pour l'aider à se relever, et voyant qu'il semblait être humain, il lui adressa la parole avec des mots qui se voulaient réconfortants.

" Du calme gamin. Inutile de courir et de paniquer, le danger est passé. Va plutôt rejoindre tes parents pour ne pas les inquiéter. "

Il lui fit une petite tape amicale sur l'épaule et se détourna de lui, l'incident passé.


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Dim 17 Avr 2016, 14:46

"Je suis pas un gamin !" hurla Lullu, ne prenant même pas le temps de réfléchir à quoique ce soit. L'enfant n'aimait pas du tout qu'on lui rappelle sa condition, qu'il considérait être une de ses lus grandes faiblesses. Sa taille était tellement petite et ses traits si peu matures qu'on le prenait souvent encore plus pour un gamin qu'il ne l'était déjà. Il expira longuement et prit enfin le temps de regarder son interlocuteur, avant de baisser les yeux. "Désolé... Je ne voulais pas vraiment vous crier dessus. J'ai pas de parents. Ils m'ont abandonné quand des monstres marins ont attaqués le village." avoua-t-il dans un murmure. Devaraj lui avait caché la vérité au début, mais jugeant que vivre dans l'ignorance était plus dangereux que d'apprendre à supporter la réalité, le chaman avait fini par lui expliquer en détail ce qu'il s'était passé. Lullu lui était reconnaissant, au moins pour ça... Grâce au chaman, il savait que des millions et des millions d'autres familles avaient vécu le même sort que la sienne, que des villes entières étaient tombées et que des populations avaient été massacré. Cela l’apaisait un petit peu de savoir qu'il n'était pas le seul à avoir subit cette injustice. Fixant le sol, le corps clairement tendu, Lullu finit par relever la tête, prêt à parler. Mais le guerrier était déjà en train de s'en aller. Bredouillant quelque chose d'incompréhensible, il sécha ses larmes d'un geste brusque et couru pour le rattraper, avant de lui barrer maladroitement le passage. "Je... je peux rester avec vous ?!" Il n'avait aucune envie de retourner voir Devaraj et ne connaissait personne d'autre dans toute la caravane. "De toute façon si quelqu'un ne vous soigne pas, ça va s'infecter, vous pourrez plus bouger et vous allez mourir tué par un démon. Donc je vais vous soigner." déclara-t-il très sérieusement, voulant contrer toute réponse négative de la part de l'homme. En réalité, l'enfant n'avait aucune notion de médecine, à part les plus basiques. "C'est ton arc ? Tu préfères être un archer ou te battre en combat rapproché ? Moi aussi j'ai un arc à moi ! Quand je serais à Utopia, je deviendrais un archer de la garde ! Tu es déjà allé à Utopia ?" Il parlait très vite, oubliant toute politesse, tout en marchant aussi rapidement pour pouvoir rester à la hauteur du guerrier. Le choc de l'attaque et de sa dispute avec Devaraj n'étant toujours pas passé, Lullu ressentait un grand besoin d'oublier et de rester en compagnie des siens, des humains. Il n'avait jamais l'occasion de parler qu'avec eux. Basphel était tellement cosmopolite qu'on y trouvait de tout, des humains bien sûr, mais aussi des démons, des anges... Bref, il n'y avait pas de quoi satisfaire sa curiosité enfantine. Finalement, il fit une pause dans son blabla, pour la simple raison qu'il était à bout de souffle. Mais quelque minutes plus tard, il reprit encore, têtu et increvable. "Bon alors, je peux rester avec toi ? Tu vas pas me laisser tout seul quand même ?" Parfois il regardait rapidement autour de lui pour voir si Devaraj ou un de ses esprits compagnons n'étaient pas dans les parages. Il ne savait pas si le chaman était en train de le chercher ou non, mais n'avait aucune envie de tomber sur lui.

Ne voulant pas non plus se faire jeter ou provoquer un fort agacement, Lullu finit par se taire, continuant néanmoins à suivre de très près le guerrier. Il se remémora une bonne quinzaine de fois les paroles de Devaraj, s'enfermant dans un silence attristé. Le temps ou lui et le chaman vagabondaient à travers les terres du yin et du yang lui manquait beaucoup. Son père adoptif l'avait tiré de la misère pour lui montrer le monde et ses merveilles. C'était clairement les plus beaux souvenirs de sa vie. Il ne comprenait pas comment leur relation avait pu autant se dégrader en aussi peu de temps. Mais au fond de lui, il avait toujours su que c'était quasiment inévitable. "Tu dois savoir toi, pourquoi les humains n'arrivent pas à faire de la magie ?" murmura-t-il enfin, dévisageant de ses grands yeux bleus le visage endurci de l'homme.
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