Le Deal du moment :
Xiaomi Mi Smart Camera 2K Standard Edition (design ...
Voir le deal
11.39 €

Partagez
 

 Event Août 2015 | Groupe IV | La colère du feu

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Lun 10 Aoû 2015, 18:04



GROUPE II
Yulenka - Erza - Lully - Megæra - Devaraj - Mickey - Sveziest [Milady] - Maya [Yukina]

La situation actuelle : Entre désastres et carnages, les continents frémissent et se raccrochent à d’infimes brides d’espoir pour tenir. Seuls le Continent Mystérieux et l’étrange Tælora sont épargnés par les secousses et les vagues, obligeant les habitants à fuir leur demeure pour les plaines sauvages du Temple des Esprits. Vivre près des côtes n’est plus envisageable tant les vagues, immenses et violentes, frappent inlassablement les rivages. Les Masques d’Or – créatures abominables dont le visage difforme est fait dans un alliage de métal et d’or - infestent chaque contrée, meurtriers, sanguinaires ; ils continuent leur marche impitoyable et sèment la mort. Les guerres et conflits touchent leur apogée, rendant la vie insupportable aux peuples. Les propriétaires ancestraux et légitimes des statues monstrueuses que sont les Alfars marchent sur d’autres régions dans la volonté assassine d’agrandir leur empire. De nouvelles expéditions partent pour les nouvelles terres, mieux équipées et préparées. Tælora abriterait déjà une Cité, celle érigée par les Ondins dans le plus grand secret. Peu à peu, les rumeurs se rependent et les histoires se partagent. On murmure que la Dévoreuse - responsable du chaos et du désordre – et l’Architecte – créateur des Masques d’Or – sont une seule et même personne : Vanille caël Deslyce, que l’on peine à trouver pour des explications. Les ragots veulent aussi qu’elle ait volé un artefact rare et précieux, nécessitant une intervention extérieure. Il faut des réponses, pénibles à obtenir depuis que la Cité Engloutie a fermé ses portes aux étrangers.

Frappé aux premières heures de la débâcle, les terres sèches du Continent Dévaste étaient sous le joug des pires maux, des plus violents et terribles. Malmené par des secousses démesurées, ses côtes ravagées par la furie des vagues enragées, les derniers habitants devaient jouer leur vie sur un pari, peser la balance des tourments et faire un choix entre la sévérité cruelle de l’existence s’ils préféraient rester et l’inclémence des mers dont les eaux colériques rendaient difficiles l’accès à un navire et éprouvant le voyage jusqu’à des contrées plus sûres. Gisela avait décidé de rester, non pas bornée au point de vouloir mourir là où elle était née mais plutôt pour venir en aide à ceux dont la décision était amère. Dans un soupir, l’Orisha écarta les longues mèches blanches de son épaisse chevelure qui collaient à son front. Il faisait terriblement chaud sur les Terres Arides. Du bout des doigts, elle écarta le bouchon de sa gourde pour boire quelques gorgées d’eau fraîche. D’un regard froid et dédaigneux, elle contemplait l’horizon aux couleurs sanglantes. Le Volcan Ardent s’était réveillé et peu à peu, il exprimait toute sa rage et sa colère, prêt à cracher sa lave et son feu. Nerveuse, elle se mit à tapoter des ongles la grosse pierre sur laquelle elle était assise. « C’était à prévoir. » articula-t-elle lentement, détachant chaque syllabe pour contenir le tourbillon de ses émotions noires. Les séismes étaient responsables de l’arrivée imminente du phénomène. « Je suis certaine qu’elle savait que ça se terminerait ainsi. » Stig faisant les cent pas non loin de sa sœur. « Comment pourrait-elle être responsable des secousses ? Elle est la Maîtresse des eaux, des océans et des monstres marins. Le climat des mers, les vagues … Elle en est fautive, c’est une évidence. Mais … » Gisela le coupa, haussant le ton. « Elle doit en avoir le pouvoir ! D’une façon ou d’une autre, elle s’est mise à détruire tous les continents. » Stig eut un pauvre sourire. Doucement, il posa sa main sur l’épaule de la jeune femme. « Ne crois-tu pas qu’il serait temps de fuir ? Mieux vaut ne pas être dans les parages, lorsque l’éruption aura lieu. » Elle secoua la tête, les lèvres pincées. « Des innocents vont se faire engloutir par la lave, si on ne fait rien. » - « Des volontaires vont-ils répondre à notre appel ? » - « Je l’espère. Nous ne pouvons pas nous permettre de rester trop longtemps au même endroit. Je crois que ces foutus Masques d’Or sont à nos trousses. » - « Ils chassent tout le monde. » - « Nous, particulièrement. » - « Que veux-tu dire ? » - « Ce n’est qu’une impression. Ils en ont après nous. » Ces abominables êtres semblaient attirer par les groupements de vie. Ils risquaient de les pister d’autant plus rapidement, rejoints par d’autres. Seulement, Gisela et Stig n’avaient pas vraiment le choix. Ils ne pouvaient pas agir seuls. Ils avaient besoin d’aide.

Le message avait traversé le Continent Dévasté, soufflant des mots portés par le vent qui glissaient à l’oreille de ceux qui voulait bien les entendre. Gisela était confiante. Malgré les affrontements permanents et les haines innées, elle était certaine que les évènements permettraient des dépasser les aprioris et les rancœurs. L’appel était d’une simplicité déconcertante. Il n’indiquait rien d’autre que des coordonnées, celles du point de rendez-vous, ignorant explications et idéologies, comme si révéler les projets étaient vains, inutiles. Il s’achevait sur ses paroles : « Venez à nous pour mettre vos lignes dans l’Histoire, vous qui ne supportez pas d’être mis à l’écart dans des desseins plus grands. Venez nous aider à changer le cours du temps, vous qui pensez être à la hauteur des évènements. Chaque main, chaque esprit sera la bienvenue. Battez-vous pour un monde qui ne serait pas tracé par des volontés impies. Prenez garde aux Masques d’Or qui rôdent. » Stig réfléchissait, contrarié. « Il faut vraiment qu’on trouve un moyen d’éliminer ces fanatiques dangereux. Rapidement. » - « Ils n’ont pas grand-chose d’humain, si ce n’est des morceaux de corps insensibles à la douleur. On se fatigue à en éliminer un dont ils ne pleureront même pas la perte. » - « D’où viennent-ils ? Je sais bien que c’est elle qui les a créé mais … comment ? » - « Je ne suis pas certaine de vouloir le savoir. » - « Moi, si. Il n’y a que comme ça qu’on saura comment les décimer. » Gisela ferma les yeux. Les Terres Arides se mirent à trembler quelques longues, interminables, secondes. « Je n’en peux plus. Tout ça m’épuise. » murmura-t-elle. Elle serra les poings sur le bois sculpté de sa lance. « Assez. »  

Mots : +750 mots

EXPLICATIONS:

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 10 Aoû 2015, 23:17

Maya en avait pris pour son grade lors de son petit voyage dans la cite Drosera. Elle avait juste voulu prendre le temps de s’entrainer dans la foret des murmures qui se trouvait jute un peu plus loin, mais voilà, qu’elle avait vu des Elfes se faire attaquer par des Alfars sans raison aucune. Plutôt gentille elle était partie aider ses pauvres Elfes qui étaient venu en paix. Mais résultat des course un nez cassé et diverses blessures sur la moitié de son corps. Elle avait clairement eu de la chance de s’en sortir vivant de cette bataille. Si d’autre gens n’étaient pas venu à son secours, elle pouvait clairement prier les Æthers pour que ceux-ci la conduise jusqu’à Yukina. Mais la chance semblait être de son côté vu qu’elle avait survécu à la bataille. Elle avait donc décidé d’arrêter de joué les bon samaritain et de profiter de moment d’accalmie pour se reposer et se soigner. Sauf que niveau accalmie, elle pouvait encore attendre longtemps. Le monde semblait être sur le point de s’écrouler un peu plus chaque jour. Entre les tremblements de terre et les vagues déchainé, il n’y avait plus aucun endroit où s’abriter. Mais elle ne savait pas ce qu’elle pouvait faire pour aider le monde à se rétablir et puis au vu de ses derniers résultats au combat, elle n’était même pas sûre de pouvoir venir en aide à quelqu’un surtout en cas de bataille. Apres tout, les deux dernières elles avaient fini blesser et dans les pommes pendant la fin de la bataille.

Mais elle ne pouvait rester sans rien faire quand on l’appelait à l’aide… Même si en général, elle demandait une petite rémunération. Aujourd’hui, elle semblait vouloir suivre la voie que Yukina traçait juste avant de mourir. Alors quand un messager lui offrait une lettre d’aide, c’est presque sans réfléchir qu’elle acceptait la requête… Elle avait pris soin de lire la lettre avant bien entendu, elle était gentille pas totalement stupide. Toujours était-il quand elle lisait la lettre, elle ne savait pas vraiment à quoi elle aurait pu être utile. Elle avait eu beaucoup de chance de ne pas avoir affronté ses masques d’or, mais les survivant de ses ennemis avaient déjà faire le tour des terres du Yin et du Yang pour raconter la puissance et la destruction qui se produisaient quand ils arrivaient. Alors, quand Maya éprouvait du mal à abattre de simple homme par moment, elle se demandait comment battre ses types à la réputation si proche de l’invincible. Au final après mur réflexion, elle se disait que si elle ne pouvait pas forcement être d’une utilité extrême au combat, elle pouvait toujours servir de soutien. Utilisé ses flèches pour couvrir ses futures alliés lors d’un combat ou lors d’une fuite. Elle se disait qu’elle n’allait peut-être pas écrit une ligne de l’histoire, mais au moins aider pour que celle-ci s’écrive… C’était bien la seule raison qui pouvait la pousser à encore une fois s’aventurer dans une aventure qui risquait de lui coté la vie.

Maya se rendait donc vers les terres arides, elle faisait évidemment attention à ne pas être vu, marchant dans les zones les moins fréquentés et les plus sombres, elle pouvait facilement se dissimiler des ennemis éventuelle qui arrivait, qu’importe si ceux-ci était des brigands ou ses monstrueux masque d’or. Le faite qu’elle partait seule la rendait plus facilement dissimulable. Aller en troupe était juste une meilleurs façon de dire « coucou, on est là » Evidemment, pour mener une guerre valait mieux être en nombre, mais là elle ne savait pas vraiment ce qui l’attendait, elle avait juste le sentiment qu’encore une fois elle allait devoir miser sa vie pour combattre un ennemi sans doute encore surpuissant.

Quand elle arrivait, elle pouvait voir deux personnes misent en avant. D’autres étaient déjà là alors que d’autre arrivaient plus ou moins en même temps qu’elle et d’autre un peu plus tard. Elle observait un peu les lieux, mais aucune de ses personnes ne semblait lui dire quelques choses. Elle n’avait donc du coup aucun ami présent était dans le fond, c’était tant mieux. Si elle trouvait une personne qu’elle connaissait elle risquait de se comporter différemment et elle ne le voulait pas. Tout ce qu’elle voulait c’était aider au mieux son monde pour que celui-ci ne s’écroule pas et que les gens qui n’avaient rien demandé puissent vivre une vie tranquille sans le moindre souci… Même si elle n’était vraiment pas sûre de pouvoir apporter une aide précieuse contenu de ses capacités.


760 mots


Resume:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 12 Aoû 2015, 22:30


Yulenka observait l'horizon. Ses perles saphir demeurait impassible face au spectacle qui s'offrait à elle. Il n'avait rien de réjouissant, allant même de mal en pire. Complot Aflar, implication du peuple des océans.... Même si la vérité était chose nécessaire pour pouvoir faire face correctement, étrangement, la vampiresse avait l'impression d'être détachée de ce qu'il se passait. Presque indifférente des tourments qui accablaient ce monde. Au final, il y en avait toujours eu, et il y en aurait toujours. La question qui revenait à présent n'était pas pourquoi, mais à qui le tour. Tôt ou tard, tout les peuples auraient leur "petite crise" aux relents catastrophique à échelle mondiale. Au final, cela avait-il une réelle influence ? Ho bien sûr, bon nombres d'esprits seraient choqués, et même traumatisés à vie. Les catastrophes et les guerres demandaient sans exception leur lots onéreux de victimes. Mais après ? Est-ce que ces expériences dramatiques changeraient réellement les mentalités ? Les manière d'agir ou de réfléchir ? Non. Tenait-on davantage rigueur aux sorciers lors de leur dernier coup fumant international ? Pas plus que d'habitude.... De même que la jeune femme commençais à être intimement convaincu que dans deux ans, sauf victoire des Alfars ou des Ondins, tout serait oublié.

C'en était presque démotivant. Certes maintenir des rancœurs et prendre des mesures que l'on pourrait qualifier de disciplinaires, ne changeraient rien si ce n'était qu'entretenir les amertumes. Mais au moins ça changerait de l'inactivité et de la passivité incroyable des peuples. Encore, que les nations considérées comme maléfiques ne se sentent que peu concernées, et refuse en tout cas de "rendre justice", elle pouvait le comprendre. C'était pas vraiment leur rôle, et ils n'étaient pas souvent les mieux placés pour juger les autres. Mais qu'en était-il de toutes ces peuplades prétendue orientées vers leur notion de "bien" ? Ne devaient-ils pas veiller à la justice sur ces terres ? L'Impératrice esquissa un sourire en coin. Au final ils en étaient bien incapables.... Tous.... Bon, neutre ou mauvais. Après tout, les dieux eux-mêmes ne semblaient pas décidé à vouloir intervenir, alors pourquoi les mortels le feraient ? Curieux et cruel jeu sordide qu'était tout cela.... Au final ce n'était qu'une bataille insensée entre des armées de pions, chacun croyant tirer les ficelles. Chacun n'étant en réalité qu'une marionnette d'une autre marionnette..... Elle-même n'était-elle pas manipulé à s'impliquer de la sorte dans un conflit qui était à la limite de ne pas la regarder ? S'il n'y avait pas eu quelques victimes vampires, elle n'était même pas sûr d'avoir voulu bouger le petit doigt.

Elle poussa un soupir en fermant les yeux. Devenait-elle fainéante avec le temps ? Non.... Non ce n'était pas de la flemme primitive... C'était..... de l'ennuie. Elle ne parvenait pas à s'impliquer concrètement dans ces conflits. Elle ne pouvait s'empêcher de se sentir étrangère ou spectatrice. Les combats s'enchaînaient.... Des assauts étaient essuyés, d'autres étaient perdus. Elle pouvait néanmoins s'accorder le fait d'avoir pu temporairement croisé le fer avec un Kraken qui avait juré de lui donner du fil à retordre. Un souvenir qui lui permettrait surement de ne pas oublier ce moment au cours de son immortalité.... Mais il n'était plus l'heure de réfléchir et d'observer le monde. Il fallait y retourner à nouveau. Il fallait reprendre sa place de petit pion.... Un mignon petit pion.... imprévisible et destructeur.

La jeune femme reprit sa route, continuant son ascension sur les Terres Arides. La chaleur.... Résolument elle ne l'aimait pas ! Les températures glacées du Berceau Cristallin ou encore de la Montagne lui manquaient. Elle devait faire avec.... mais une autre nuisance se décida à venir l'importuner. Des hommes aux masques dorés.... Forcément, une jeune fille à la frimousse d'arbre en fleur qui se balade toute seule dans un coin aussi reculé et inhospitalier, cela fait très vite une cible de choix. Surtout pour des entités qui sont réputés pour être coriaces. Et pourtant, si une jeune demoiselle continue de survivre malgré son apparence, c'était bien parce que celle-ci était scandaleusement trompeuse ! Ils étaient trois à avoir fait l'erreur.... Ils seraient trois à en payé le prix fort. Comme un clin d'oeil à son passé, le premier péri sur le champ, crachant et toussant une quantité incroyable de sang. Et pour cause, manipulant l'air, Yulenka avait ni plus ni moins fait éclater ses poumons en les sur-gonflants.... C'était là une technique qui lui avait permis de devenir reine. Le second lui se mit à rire.... mais à rire ! Il s'en tenait les côtes, se mit à voir des papillons, à marcher de travers.... La vampiresse employait une ses magies les plus personnelles pour sur oxygéner son cerveau.... Le rendant inéluctablement fou... Au point qu'il finisse par attaquer son propre collègue, qui n'eut d'autre choix que de le tuer pour sauver sa vie. Mais ce n'était qu'un répit qu'il s'offrait..... Car déjà la jeune femme avait entravé ses membres dans d'épaisses colonnes d'ombres.... Ses dernière tirèrent encore et encore sur leur victime.... Jusqu'à le démembrer dans une horrible symphonie de craquement sourd d'os, et de déchirements de tissus et de muscles. Les hurlements de son agonie furent courts... Et Yulenka reprit sa route, pour finalement arriver au lieu dit. Qu'est-ce qu'on allait lui réserver cette fois ? En tout cas, comme toujours elle était en tenue de combat légère de cuir souple et robuste. Ses armes à l'affut et sa magie prête à l'emploi

Résumé + mots:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 12 Aoû 2015, 23:37

Puisque les côtes du Continent Dévasté s’avéraient être aussi sûres et accueillantes qu'un nid de vipères affolées, autant mettre le cap vers l'intérieur des terres et repartir s'abriter loin des mers enragées et autres désagréments qui allait avec, comme par exemple ces horreurs vertes qu'il avait du combattre dans l'Antre des Damnés. Doucement mais sûrement, la lassitude commençait petit à petit à s'emparer de son esprit, rongeant discrètement son moral jour après jour, au fur et à mesure qu'il naviguait entre désolation, meurtres, ruines et danger. Et pourtant les dieux seuls savent à quel point il aimait cette odeur sinistre d'insécurité, et combien il était attiré par cette sensation grisante que l'on ressent quand on prend des risques... Mais il n'appréciait les difficultés qu'avec son juste dû à la fin. Or aucune récompense ne l'attendait ici pour adoucir ses souffrances, et encore faudrait-il qu'il arrive à rester en vie jusqu'à ce que les choses se calment. Et plus encore que cette fatigue morale, c'était l'impossibilité d'arriver à comprendre les réelles causes de tels bouleversements qui l'irritait le plus. Les rumeurs ne faisaient qu'attiser son éternelle envie de tout comprendre et personne n'avait été capable de lui fournir un brin d'information satisfaisant, et c'est pourquoi il vagabondait encore sans répit. Alors, mué par son avidité de découverte, le chaman reprit sa marche.

Alors qu'il atteignait l'entrée du désert avec un déplaisir évident et qu'il se demandait encore pourquoi il était assez fou pour revenir griller sous le soleil ardent et la chaleur étouffante, il retrouva Cendres, errant sans répit. Même s'il n'avait théoriquement aucun besoin de repos ou de nourriture, l'animal avait l'air autant éreinté que son maître. Cependant, il eut au moins le don de faire sourire Devaraj, heureux de retrouver son félin. Pourtant ce dernier qui était habituellement si câlin, semblait plus inquiet qu'autre chose, comme s'il cherchait à lui dire quelque chose. Intrigué, le chaman s'accroupit pour entourer l'énorme lion avec ses bras et se fit attraper sans délicatesse par une gueule baveuse, et traîner sans ménagement dans le sable, vers une direction que le lion semblait privilégier. Au même mots, d'étranges mots retentirent dans le vent. Et alors, Devaraj retrouva son sourire espiègle et en oublia toute sa fatigue. Voilà qui promettait d'être intéressant... Même si cela dit, ça pouvait très bien être un piège. Avec tout les maux qui sévissaient, les Masques d'Or et autres mercenaires qui tuaient sans répit, Devaraj avait fini par comprendre ce qu'était la prudence. Même si cela ne l'empêchait pas d'aller fouiner partout, il préférait maintenant réfléchir un peu avant d'agir. Un coup d'oeil derrière lui lui permit de connaître l'avis de Khaal, qui avait du lire par dessus son épaule. La forme grisâtre de l'esprit affichait une mine méfiante, mais elle avoua finalement que de toute façon ils n'avaient rien à perdre vu la situation, et qu'ils pouvaient faire entièrement confiance à Cendres qui semblait vouloir les emmener là-bas.

Sur un accord commun donc, la compagnie s'enfonça dans les terres arides, pour le meilleur comme pour le pire. Après avoir voyagé de nuit pendant plusieurs jours, profitant de la vision nocturne et Khaal et de son invisibilité temporaire, ils finirent par arriver près du point indiqué. Se déplacer était devenu plus simple avec le retour de Cendres, qui veillait jour et nuit et servait d'éclaireur et de guide. Même s'il était le seul à manger et boire du trio, Devaraj avait fini par restreindre les portions. Acheter à manger devenait compliqué par des temps pareils, et encore faudrait-il qu'il ai l'argent pour... Résultat : Il était presque à cour de vivres. Soupirant devant un telle constatation et peinant à supporter le soleil brûlant, Devaraj observa longuement le volcan qui s'étalait au loin sous ses yeux. Il en déduisit que problèmes de vivres ou pas, il allait peut-être se retrouver rôti dans... pas très longtemps, à en croire la fumée qui sortait des rochers. M'enfin, brûlé par la lave, enseveli sous des décombres, noyé dans une tempête ou tué par des Masque d'Or, c'était tout pareil à ses yeux. Puisque c'était l'apocalypse sur le continent en entier et qu'il n'y avait pas de solution pour se mettre en sécurité, autant arrêter de s'en inquiéter tout de suite.

Son attention se reporta ensuite sur le groupe qui s'était formé non loin.  Il se rapprocha un peu plus et attendit, plaçant nonchalamment sa main dans la crinière emmêlée de Cendres. Il reconnu vaguement une femme qu'il avait déjà vu à l'Antre des Damnés et haussa les épaules. Allait-il vraiment apprendre des choses utiles auprès de ces personnes ?  Au moins, ce n'était pas un traquenard à première vue... Restait à savoir ce qu'il allait encore leur tomber sur la tête.

Mots : 853

résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 14 Aoû 2015, 13:22

Sur le continent dévasté, un corps inerte semblait défier le monde de l'attaquer. Au milieu des tremblements de terres, des vagues menaçantes et des Masques d'Or qui ne cessaient de terrifier et d'anéantir les populations, ce corps était là, les yeux fermés, semblant refroidi depuis bien des jours. Des animaux sauvages parfois s'en approchaient, souhaitant sans doute faire de la chair qui leur était offerte un festin de choix. Pourtant, aucun n'avait mis son plan à exécution et tous respectaient le sommeil de l'endormie, tous sauf la terre qui, après un grondement effrayant, se fendit sous son corps. Une main retint la paroi, une seule main, juste avant que les yeux de la blonde aux cheveux à présent verdâtres de boue et d'algues ne s'ouvrent. « Gowno ! » s'énerva-t-elle en reprenant ses esprits. Les insultes trouvaient toujours dans la bouche d'Erza une place privilégiée. L'autre main rejoint la première et la jeune femme se hissa sur la terre ferme, un goût salé dans la bouche, des égratignures partout, cachées par le reste de ses vêtements et la boues qui la recouvrait. Elle était poisseuse et puante, surtout que des restes de saucisson étaient toujours accrochés à sa ceinture. Tælora ne l'avait pas épargné et elle n'avait aucune idée de comment elle avait atterri ici. D'ailleurs, où était-elle ? La chose lui parut plus importante que son état vu que, même sans catastrophe naturelle, elle était toujours plutôt sale. Un petit tour d'horizon et elle se dit qu'elle devait être n'importe où sauf dans un potentiel lieu existant après la mort. « Hum... ». C'était toujours pareil de toute façon. Elle n'avait aucun sens de l'orientation et se serait perdue dans un champs de maïs. Erza soupira, se disant qu'elle aurait pu tomber dans un lieu un peu plus accueillant quand même. Le bruit de son ventre stoppa sa réflexion. Elle avait faim et ses yeux parcoururent rapidement sa ceinture où se trouvaient du saucisson sec. Il était là depuis tellement longtemps... et puis, il avait connu l'océan, le sable, les algues. La couleur elle-même était totalement douteuse. Cela dit, Erza croqua dedans comme si de rien n'était, une grimace d'incertitude apparaissant tout de même sur son visage. Ça ressemblait un peu à... au... au ragoût d'Etienne ! Le même goût, presque. Mais bon, femme qui a faim se doit s'assouvir sa faim, c'est bien connu. Erza se mit donc en marche, évitant presque inconsciemment les zones où la terre s’effondrait et se craquelait. C'est que, dans sa bêtise, elle était plutôt chanceuse. Après tout, ne venait-elle pas, par un mystère qu'elle n'avait visiblement pas l'intention de résoudre, de passer de Tælora au continent dévasté, son corps déposé sur la berge par les vagues meurtrières. Elle n'avait même pas été croquée par les animaux marins, c'est pour dire. Mais bon, comme pour tout, la Réprouvée ne s'était pas attardée sur sa chance – surtout qu'elle ne savait pas sur quel continent elle était tombée. Elle passait vite à autre chose.

Néanmoins, il y avait un truc, un petit truc, qui avait le don d'énerver la jeune femme : qu'on lui vole sa liberté. Oh elle n'était pas enchaînée ou entravée dans ses mouvements, non, mais une voix s'était imposée à elle, portant gravement atteinte à sa liberté d'écouter ou non les bavardages des autres. Dans une conversation normale, elle pouvait choisir de se barrer sans sommation, tournant simplement les talons. Elle pouvait aussi choisir de noyer son ennui dans l'alcool, faisant en sorte que les dires des autres prennent tout de suite une note plus amusante. Après, elle était loin d'être asociale, simplement, elle n'aimait pas les gens qui se prenaient trop au sérieux et qui la noyaient dans des dires incompréhensibles. D'ailleurs, ça lui faisait penser à la fois où Eerah, pour éviter de lui répondre, s'était aventuré dans une explication compliquée dans le but de la perdre. Il aurait pu simplement lui dire « Nan, je veux pas te répondre, tu pues. » mais bon, elle l'aimait trop pour lui en tenir rigueur. Erza n'était pas rancunière, sinon ça se saurait. Elle frappait simplement ceux qui l'enquiquinaient et puis, ensuite, c'était bon. Il fallait juste supporter sa force et ne pas mourir d'un coup de poing donné avec hâte ; Simple comme bonjour, en somme. Bref, toujours est-il que cette voix la soûlait et que c'est pour cette unique raison qu'elle décida de se rendre sur le lieu de rendez-vous, pas pour la gloire, l'espoir ou que savait-elle encore. Elle ne rencontra personne en route ou, du moins, n'y fit pas attention. Erza était parfois comme un taureau à qui l'on avait mis des œillères : elle fonçait vers un point et le paysage ne lui importait que peu tant qu'on ne venait pas se mettre sur sa route.

Une fois arrivée, elle s'écria d'une voix forte : « OH ! C'est quoi ce bordel ? ».

Ce que dit Erza en Réprouvé est une insulte ^o^
819 mots

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 14 Aoû 2015, 23:15

« Le… Le grand bras passe dans le p… Non. Le petit bras passe dans le grand, puis la boucle qui… Hum… ». De deux choses l’une : Soit celui qui lui avait enseigné ce moyen mnémotechnique pour faire un nœud s’était bien moqué de lui, soit c’était cette corde qu’on avait enchanté pour qu’elle lui résiste. Dans un cas comme dans l’autre, c’était agaçant. Si agaçant que Mickey senti finalement la moutarde lui monter au nez, avant de mordre à pleines dents dans la corde en chanvre, et en quelques secondes, d’en avaler deux bonnes longueurs de bras. Heureusement que personne n’était là pour l’observer, car il offrait un spectacle des plus originaux ; sourcils froncés, il soufflait des naseaux tel un taureau, et un morceau de ladite corde – à peine moins épaisse que son poignet – pendait de sa bouche, à la manière d’un Spaghetto récalcitrant. Lentement, il mangea donc ce reste de diner improvisé, avant d’être frappé d’une constatation consternante : il s’agissait là de l’amarre de sa barque. Avec un soupçon de culpabilité, il l’observa tandis qu’elle était avalée de nouveau par l’océan, entrainée inexorablement vers le large. Un peu plus loin, une vague la cueilli par la poupe et l’embarcation disparu dans l’écume. Le Démon jeta un regard circulaire, s’assura que personne n’était venu l’épier, et il s’éloigna en trottinant. Peut-être qu’il n’avait pas intérêt à prendre la mer, finalement.

Contrairement à la plupart des étudiants de Basphel, Mickey avait sauté sur l’occasion de ces quelques jours de vacance pour descendre sur les Terres du Yin et du Yang, afin d’assister aux fameux « évènements » qui y prenaient place. Mitsuko lui avait vaguement donné son assentiment au moment du départ – elle semblait alors préoccupée par d’autres sujets certainement plus importants. Cela dit, il ne lui en avait pas fallu plus pour prendre le premier ballon en partance de la cité-école. Ce n’est que lorsque la malchance s’en mêla que la situation se corsa pour le Démon ; emporté par un vent d’ouragan en provenance de l’océan, leur ballon dériva jusqu’au Continent Dévasté. Et c’était sur ce même continent, qui n’avait jamais aussi bien porté son nom, qu’il errait depuis maintenant deux jours. Le soir précédent, il avait emprunté la barque d’un pêcheur – le pauvre n’en avait plus besoin, et s’apprêtait à faire son dernier voyage en mer depuis l’estomac de Mickey. Et de la barque comme de l’homme, il ne restait désormais plus rien. Au-dessus d’une épaisse couche de nuages noirs, le soleil atteignait son zénith lorsqu’il quitta le village de pécheurs déserté. Pendant le reste de la journée, il traversa l’Antre des Marais, non sans difficulté, et conclut sa marche sur un diner succin constitué d’un jeune caïman et d’une paire de lapin de boue. Depuis qu’il avait intégré Basphel, et déjà depuis un certain temps, il avait rarement l’occasion de s’adonner à d’aussi longues marches. Il n’était pas particulièrement fatigué lorsque la nuit tomba, et décida donc de poursuivre. Au petit matin, il quitta enfin les sols spongieux du marais pour la poussière sèche des Terres Arides. Rapidement – très rapidement – sa simple veste d’étudiant lui parut étouffante, et ses bottes comme deux fourneaux dans lesquelles ses pieds d’enfants cuisaient littéralement. Il donnait un spectacle édifiant : Du haut de ses onze ans, son torse nu blafard, son veston et sa chemise noués autour de sa taille en ceinture, et dans son dos, son sac de toile auquel il avait attaché ses chaussures. Et le voilà parti, pied nu au milieu de nulle part, en direction de la grande montagne un peu plus loin, celle-ci qui crachait le feu perpétuellement. Ce choix d’orientation n’était pas motivé par grand ’chose : le dernier volcan qu’il avait observé était habité par un Dragon, et à cause de ses fréquentations de l’époque, il n’avait pas eu l’occasion d’en gouter un bout. Puisqu’il était bloqué sur cette île, autant mettre ses vacances à profit. Et puis cette fois, personne pour lui dire quoi faire.

L’Æther des Dragons dut prendre peur, car une fois de plus, quelque chose vint s’immiscer entre lui et un repas digne de ce nom. Alors qu’il s’était déjà enfoncé de quelques lieues à l’intérieur des Terres Ardentes, une voix résonna dans le vent, si bien qu’il pivota plusieurs fois sur lui-même pour s’assurer que personne n’était en train de se cacher dans un buisson pour lui crier dessus. Il s’arrêta quelques secondes, mais il n’y comprenait pas grand-chose. On y parlait de mettre des lignes, ce qui n’avait aucun sens, et d’être écarté d’un dessin, alors que tout le monde savait bien qu’un dessin n’était qu’une empreinte sur une feuille. Autant dire que c’était du grand n’importe quoi. Mais le message conclut sur deux mots qu’il avait entendu et qui étaient intimement reliés à l’anarchie qui régnait un peu partout : « Masques d’Or ». C’était pour ça qu’il était venu, et surtout c’était pour ce motif qu’il avait présenté à Mitsuko. Si elle venait à apprendre qu’il lui avait menti en ignorant son objectif pour aller se gaver de Dragons… Il soupira, et se mit en route, vers cet endroit que la Voix lui avait indiqué. Voilà le lot des Héros; forcés d’aller là où le monde avait besoin d’eux. D’un autre côté, il se sentait assez fier d’avoir été choisi. Surement qu’elle n’avait trouvé personne d’assez compétent sur ce continent à part lui.

Lorsqu’il arriva sur place, quelques personnes étaient présentes. Circonspect, il en déduit que quelques paysans s’étaient arrogé le droit de répondre à la Voix sans lui demander son accord. Tant pis pour eux. Une jeune femme à l’allure dépenaillée arriva quelques minutes après lui, et cria sa rage en des termes fleuris. Il l’observa un instant, les sourcils levés, et se tourna vers les autres pour lui faire écho : « Exactement, et où est le déjeuner ? ». Il n’allait pas non plus travailler gratis ; Héros ne voulait pas dire crétin.
998 mots.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 18 Aoû 2015, 22:54



GROUPE II
Yulenka - Erza - Lully - Megæra - Devaraj - Mickey - Sveziest [Milady] - Maya [Yukina]

« Ils ne sont pas très nombreux. » commenta l’Orisha, les mots à peine soufflés à l’oreille de sa sœur. Elle haussa faiblement les épaules, avisant d’un coup d’œil la petite douzaine d’individus qui arrivaient peu à peu. Il y avait des grands, des petits, des enfants et des vieux, des puissants et des moins forts, des propres et des sales. « C’est plutôt rassurant. » murmura-t-elle. « Ceux qui peuvent nous venir en aide ont répondu présents. C’est une bonne chose. J’ose espérer que les autres sont déjà partis, qu’ils sont en lieu sûr. » Ils scrutaient d’une mine figée la jeune femme aux cheveux blonds qui devait avoir traîné dans des marais immondes. Elle dégageait un parfum nauséabond qui aurait fait fuir des morts à moitié décomposé et incomplets. Sans aucun doute, ils tenaient là l’arme ultime contre toute créature hostile à l’odorat sensible. Décidément, la jeune femme était d’humeur sarcastique. « Ce ne serait pas … » commença Stig, hésitant et songeur. Gisela sourit. « Je crois avoir reconnu la courtoisie légendaire de cette Réprouvée au langage si fleuri et à la descente renommée. » Elle rit. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas ri. « Il est temps. » lâcha-t-elle avec plus de sérieux. Dans un soupir, elle se releva et fit quelques pas. « Mon nom est Gisela. » lança-t-elle à la cantonade. Le plus simple était encore de débuter par les présentations. « Et voici mon frère, Stig. » ajouta-t-elle en désignant l’intéressé, qui hocha la tête. Son regard vagabondait sur l’assemblée. Elle n’avait pas spécialement envie de répondre aux remarques désagréables d’Erza et de l’enfant aux yeux violets. Elle choisit donc de les ignorer, quitte à fournir des explications plus tard, pour peu qu’on lui pose des questions sérieuses. « La terre a trop tremblé et la Montagne n’ait plus capable de le supporter. Bientôt, elle crachera sa lave et son feu. Seulement …»  Elle prit une inspiration laborieuse. « Des familles entières ont fui les côtes, les monstres et les Masques d’Or dans le Volcan, d’où la vue sur le Phare Abandonné est imprenable. Des navires approchent le plus régulièrement possible l’ilot pour sauver quelques vies, celles qui n’auraient pas péri en espérant gagner les roches infestées de bêtes. » C’était un pari risqué mais la décision se comprenait aisément. Lorsque tous les choix envisageables étaient mauvais, les esprits brisés devaient se raccrocher à un espoir. « Nous devons les faire sortir du Volcan avant qu’il n’entre en éruption. La prochaine secousse pourrait être la dernière pour ces gens-là. » Elle ne crut pas utile de préciser que le temps leur était aussi compté. L’échec n’était pas permis. « Ensuite, nous ferons en sorte de rejoindre le Phare. » Elle n’avait pas vraiment de plan, se contentant d’improviser au fur et à mesure. Elle n’était pas une meneuse, s’improvisait simplement dirigeante d’une bonne action.

« Ne perdons pas une minute de plus. Le Volcan est instable et les Masques d’Or nous traquent. »  Elle s’étira les bras. « En route. » Elle se mit à détaler entre la poussière écarlate des Terres Arides, suivie de près par son frère. Ils étaient encore à quelques lieues de la Montagne. Il fallait faire vite. Des longues fissures parcouraient la roche sombre et menaçaient de s’effondrer en grands éboulements. La chaleur se faisait de plus en plus vive, intense et insupportable. « Il faut trouver un moyen de passer. » souffla Stig, épuisé. « Les entrées sont obstruées par les fuyards qui se cachent dans les dédales du Volcan, et qui craignent que les Masques d’Or les poursuivent et les retrouvent. » - « Il faut agir avec prudence et délicatesse. » s’empressa d’ajouter Gisela, qui redoutait le comportement extrême de certains individus. Au hasard, une Réprouvées à la chevelure blonde ou une Vampire bleue. « A la moindre contrariété, le Volcan explosera. » Il grondait et grommelait, frémissait et tremblait. Désireuse d’avoir une meilleure vue, l’Orisha se mit à grimper. Elle ne se préoccupait pas de ses mains lacérées, ses doigts râpés et les hématomes de ses genoux. Souvent, elle tombait. Elle ne s’arrêtait pas de gravir la montagne de feu pour autant. Doucement, elle se retourna, inspecta le Volcan à la recherche d’une issue. Les paysages étaient d’une beauté sauvage, destructrice. Au loin, quelques ombres filaient, petits points lumineux et colorés qui valsaient sur la ligne d’horizon. Elle pesta. « Masques d’Or en approche ! » articula-t-elle haut et fort. « On se dépêche ! » Elle glissa et retomba près des autres en un instant, dans une grimace de douleur.

Mots : +750 mots

EXPLICATIONS:

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 19 Aoû 2015, 20:32

Précisions pour Vanille:

Si la chaleur était à peine soutenable, le plus terrible des maux de cette aventure venait de s'annoncer.... Par tout les diables, qu'est-ce que c'était que cette odeur pestilentielle ?! Yulenka rabattit sa main contre son nez avant que les fragrances aussi nauséabondes que puissantes ne la fassent défaillir. Elle aurait juré que l'odeur était suffisamment forte pour tuer un régiment de masques d'or sur le coup.... Ou alors pour les ameuter au contraire. Faisant un effort pour se concentrer sur Gisela, elle prit donc connaissance de la situation. Merdique ça allait de soit. Mais au final, le contraire eut été étonnant. Et surtout si tout allait bien, elle n'aurait pas pris la peine de venir ! Selon les dires de la frangine, il fallait se magner l'oignon pour entrer dans le Volcan et évacuer les derniers réfugiés.... Par les moustaches de Baal'Iag, qui pouvait trouver pertinent de venir se réfugier dans un volcan actif, lorsque la terre ne cesse de se secouer et se déchirer un peu partout dans le monde ?!! Réponse, les désespérés qui n'avaient pas spécialement choix, et qui s'en cognaient un peu du reste du monde, se concentrant plutôt sur leur survie.... Enfin de toute manière elle n'était pas là pour débattre sur ça, surtout que ça n'arrangerait en rien la situation.

Imitant Gisela, elle hâta le pas, tout en réfléchissant sur comment faire. Elle voyait venir d'ici le fait qu'il allait falloir convaincre ce troupeau apeuré de quitter son terrier pour s'enfuir. Entre braver l'incertitude de la réussite, les masques d'or, et le volcan colérique... ça s'annonçait bien ! Et cette chaleur.... Et cette odeur ! Cela devenait difficile de désigner laquelle des deux était la pire, mais une chose était certaine.... L'alliance des deux était elle apocalyptique ! La jeune Impératrice attendait la révélation d'un plan conçue par Gisela et Stig..... Sauf qu'il n'arrivait pas... Aller hop, à l'arrache ! de toute manière perdue pour perdue, autant tenter le tout pour le tout. En tout cas les deux sauveteurs improvisés semblaient motivés. Mais avant de pouvoir rameuter le bétail, encore fallait-il pouvoir y accéder. Le coin était épouvantablement mal desservi, les routes étaient manquantes, les accès mal indiqués, et les sentiers même pas sécurisés, un vrai scandale. Au début Yulenka s'était senti l'envie de brandir Gabrielle et de creuser tout simplement un passage à grand coup d'onde de choc.

Mais à croire que sa réputation commençait doucement à se faire, ou alors que le destin s'était mêlé de la partie pour la contenir, car on vint préciser qu'il fallait en plus agir en douceur, et que le volcan pouvait tout simplement péter au moindre battement de cil de travers. A cette précision, la jeune vamiresse ne put contenir un petit rire nerveux. Faire dans la délicatesse et la dentelle, quelle époque.... Elle dût donc se résigner à ne pas tout défoncer ni même à commencer à songer à un moyen de tout faire exploser. Bourrins prohibés ! Une nature hostile qui faisait barrage et des masque d'or au cul, que du bonheur. Elle pouvait toujours déployer ses ailes et s'envoler. Mais elle n'était pas seule, et à moins de siffler Baal'Iag, le transport aérien en commun ne lui était pas permis en raison de son petit gabarit. Appeler Chess pour profiter de la téléportation ? C'était déjà un peu facile et rapide, par rapport à son cataragon qui aurait dû se taper tout le chemin, et qui aurait mis des jours à venir. En plus Baal n'aimait pas les coins chauds. Tout en contactant Chess, elle se mit à esquisser un sourire malsain. Si les entrées étaient obstruées par des fuyards, il suffisait peut-être de faire un peu de ménage pour pouvoir passer....

Mais elle se ravisa aussitôt. Si elle en venait à massacrer les fuyards au lieu de les aider, c'était pas la peine d'avoir fait tout ce chemin. Elle aurait tout aussi bien fait de rester chez elle à compter les points. Elle lâcha un léger soupir. Puis elle finit par dire.

-Il faudra peut-être s'occuper des fuyards qui bloquent les accès. Déjà pour les sauver, et ensuite ça nous permettra peut-être d'évacuer plus facilement ceux qui sont retranchés plus loin. Après c'est juste une proposition....

Mais à ladite proposition eu pour réponse une alerte quand à une approche de masque d'or. Il était de ces gens qui étaient prodigieusement casse cou*****.... Mais c'était là une donnée inhérente au problème. La sécurité.... Yulenka plaça ses mains sur les gardes de ses armes. Elle hésitait cependant à user de son feu sombre pour réduire les corps et âmes de ces enquiquineurs en cendre . Cela dit, elle n'allait pas rester planter là à attendre qu'ils arrivent. Elle continuait d'avancer pour faire un maximum de chemin avant l'affrontement. Peut-être était-il évitable ? Ou peut-être n'était-ce que reculer pour mieux sauter....
Résumé + mots:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 23 Aoû 2015, 17:50

Le moins qu'on puisse dire c'est qu'il avait autour de lui une équipe détonante, à en croire l'odeur et le franc-parler de certaines personnes les ayant rejoint. Ça c'est sûr qu'il n'allait pas s'ennuyer ! Il aurait pu en mourir de rire si la situation n'avait pas été aussi grave et se contenta donc d'un faible sourire, ou du moins, quelque chose qui y ressemblait. Sourire qui devint bien sarcastique quand il se rendit compte qu'il allait devoir grimper dans un volcan pour sauver des gens qu'il ne connaissait même pas... L'idée de devoir crapahuter sous cette chaleur le fatiguant déjà au plus haut point. S'il adorait prendre des risques quand il s'agissait de découvrir et d'y gagner quelque chose ou simplement de s'amuser, il n'était pas adepte de sauvetage d'autochtones !

Enfin bon. Maintenant qu'il était là, autant profiter de la compagnie. Peut-être qu'il arrivera à obtenir quelques informations en venant en aide aux autres. On ne sait jamais ce qu'il peut nous tomber sur la tête après tout, la preuve : il suffisait d'admirer la situation dans laquelle il s'était encore fourré grâce à sa curiosité. Gisela et Stig annoncèrent donc le départ. Et c'est qu'ils courraient en plus ces deux cocos... Étouffant un soupir las et levant les yeux au ciel, il emboîta le pas à la dame aux cheveux bleus et suivit le mouvement, un peu lentement certes. Même s'il se forçait à marcher très vite, il n'allait pas se crever à courir avec une chaleur pareil ! Parce-que s'il clamsait maintenant, il n'allait pas pouvoir être très utile en réalité. Cendres en revanche, avait l'air beaucoup plus motivé que son maître et gambadait joyeusement aux devants de la compagnie.

Arrivant donc tout essoufflé devant la montagne, il découvrit avec une joie sans fin que d'autres surprises les attendaient. Cette journée s'annonçait très longue décidément... Peut-être que Cendres pourrait trouver une entrée autre que celles obstrués par les fuyards ? Ayant assez de confiance dans le flair de son animal, Devaraj l'envoya chercher une quelconque solution par quelques mots clairs et rapides. De toute façon l'esprit félin devait déjà avoir comprit la situation, car même avec son intelligence animale, il pouvait sûrement ressentir toutes les émotions qui émanaient des personnes autour de lui. D'ailleurs sans se faire attendre, il s'en alla renifler les rochers et humer l'air, tout en grimpant sur les cailloux avec agilité.

La seule seconde solution que Devaraj voyait était de réussir à convaincre les autres de dégager le passage.
-"Ya-pas moyen de prendre contact avec les gens à l'intérieur ?" demanda-t-il donc à tout hasard.
-"Ça serait plus facile pour les "convaincre" de nous laisser entrer... Et plus rapide." rajouta-t-il sur un ton presque narquois. Que ce soit via des menaces ou des belles-paroles, ils réussiraient forcement à arriver à leur fin non ? Il était étrangement persuadé que certaines personnes de l'équipe sauraient se montrer très "convaincantes" rien qu'avec leur voix. Parce-qu'il n'avait personnellement aucune envie d'aller serrer la louche aux Masques d'Or alors autant se dépêcher.

S'écartant par simple précaution de la dame aux cheveux bleus qui semblait prête à assassiner la terre entière, il tourna alors la tête vers Cendres qui venait d'étouffer un lourd grognement. En effet le lion venait de découvrir un chemin, ou plutôt, quelque chose qui y ressemblait très vaguement. En réalité c'était plus un petit tunnel qui s'était formé entre les différents éboulis, dans lequel il faudrait ramper pour avancer et dont l'entrée était d'ailleurs à moitié obstruée par une lourde pierre. Grattouillant la tête du félin, Devaraj s'accroupit et tenta de voir à travers les pierres, mais on ne voyait pas la sortie du tunnel et il n'arriva donc pas à savoir si cela menait bien à destination. L'idée de ramper là-dedans ne lui disait rien. Pourtant il avait bien envie de choisir cette solution-là, sa curiosité se manifestant à nouveau. Restait à savoir ce qu'allait en penser ses collègues, sans compter que personne n'avait encore trouvé de solution pour les Masques d'Or. Il se retourna donc vers la troupe, espérant que les choses avancent un peu.

Mots : 747

résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 24 Aoû 2015, 01:02

Contrarié mais peu surpris que sa demande n’ait pas trouvé de réponse, Mickey pinça les lèvres et raffermit sa position, tâchant de montrer l’exemple aux chalands qui se trouvaient là par hasard. Il parcouru l’assemblée de son regard inquisiteur ; des culs-terreux. Cette femme aux cheveux bleus avait l’air un peu moins pouilleuse que les autres, mais elle empestait le sang à des lieux à la ronde. Mitsuko lui avait appris à reconnaitre ce style. Le port hautain, l’air faussement supérieur, et bien sûr, ces canines prétentieuses. Il lui jeta un regard chargé de dédain, le même qu’il aurait lancé à quelqu’un se présentant comme végétarien. À quoi bon mordre si ce n’est pour manger. Sans s’attarder d’avantage sur cette faible concurrence, il reporta son attention sur leur commanditaire. Difficile de la différencier du reste de la plèbe. S’il était bien un domaine dans lequel Mickey n’excellait pas, c’était en culture vestimentaire. Il savait que son uniforme était de bon ton où qu’il aille – et ce même s’il était porté autour de la taille – mais ça s’arrêtait là. De cette façon il s’était accordé sur deux faits empiriques : Les robes rouges étaient belles – prior à sa Maitresse qui les portait à la perfection – et le reste servait à habiller les paysans. En conséquence de quoi, personne à des kilomètres à la ronde qui mériterait son attention. Toutefois et parce qu’il avait tout de même répondu à son appel, il lui accorda le bénéfice du doute, et prêta une oreille presque attentive à ce qu’elle avait à dire. Le Démon était lui pressé d’aller en découdre, d’empocher la récompense, et de rejoindre le Continent Naturel, d’une façon ou d’une autre. Ce fut donc avec une déception certaine qu’il apprit que ladite mission consistait à sauver les villageois de la région d’eux-mêmes, en les faisant sortir du volcan où ils avaient trouvé refuge. Même pour lui, l’idée semblait stupide. Quand ils se mirent en route, il ne rechigna pas plus. C’était bien à lui de montrer l’exemple, et il se dirigea immédiatement en tête de troupe. Sa dernière nuit blanche avait laissé sa marque, et ses prunelles mauves se voyaient assorties de cernes violacées ; mais malgré ce que voulait bien laisser supposer son apparence, le garçon était en pleine forme.

Quelques centaines de pas plus loin, alors qu’ils commençaient lentement mais sûrement à gravir le flanc de la montagne, celle qui s’était élue chef de troupe s’époumona en désignant l’horizon, à l’Est. Suivant son doigt, Mickey plissa les yeux et observa attentivement les tâches brillantes qui ondulaient sous la chaleur. Il était sceptique, et son visage le reflétait clairement ; ce pouvait être absolument n’importe quoi, et si elle se vantait de pouvoir distinguer à cette distance si oui ou non ils portaient des « Masques d’Or », c’est que c’était une menteuse. Haussant les épaules, Mickey continua à grimper, le cuir de ses pieds protestant sous l’épreuve, sans qu’il y prête attention. Il avait les yeux fixés au sol, se débrouillait pour éviter les crevasses et cavités qui laissaient de temps à autre échapper une fumée brûlante empestant le souffre. Dans son dos il entendait l’agitation de ceux qui avaient tenu à l’accompagner dans sa tâche de Héros. Plusieurs fois il failli laisser échapper un soupir exaspéré ; lorsqu’ils seront à portée, se dit-il, il sera temps de s’agiter, en attendant… L’air fut finalement expulsé de ses poumons, sans qu’il n’ait eu son mot à dire. Une forme indistincte venait de lui porter un coup de pied à l’estomac qui l’envoya rouler un peu plus bas, où il put cracher sa bile et rendre un reste de Lapin des Marais mal digéré. Il redressa la tête et vit de plus près ce que la guide avait cru apercevoir plus tôt. Grand, rigide, et masqué derrière un visage d’or ; le doute n’était plus permis. L’heure était venue de montrer à ces païens la force d’un véritable Héros. Il rugit sa rage et courut droit sur l’ennemi, comptant sur son élan pour le renverser et viser la gorge une fois au sol. Lorsqu’il fut à une longueur de bras de l’homme, il sauta de toutes ses forces pour le percuter au niveau de la poitrine. Imperturbable, sa cible fit un pas de côté et profita de l’élan susnommé pour envoyer promener le jeune Démon. Une fois de plus, celui-ci mordit la poussière avec force cris et protestations, avant de se relever et de foncer de plus belle, comme s’il pouvait continuer ainsi pendant des jours. Du côté du Masque d’Or, cependant, la plaisanterie touchait à son terme. Il dégaina une longue lame serpentine aux bords acérés, et s’apprêta à laisser l’enfant s’y empaler. Fidèle à lui-même, Mickey ne releva la tête qu’au dernier moment, et s’il vit l’éclat de l’épée, il n’y échappa que grâce à l’intervention d’un des membres du groupe, qui d’un coup de rapière la dévia de sa trajectoire. Sans s’arrêter pour saluer l’intervention – qu’il jugeait d’ores et déjà superflue, puisque sa victoire ne laissait aucun doute – le garçon aux yeux violet modifia à peine sa course, et jaillit tous crocs dehors sur le poignet qui tenait l’arme. L’action se déroulait en un battement de paupière, mais même durant ce laps de temps, l’homme au masque eut le temps de redresser son genou pour cueillir Mickey aux côtes. Un léger mais net craquement se fit entendre, et il grogna en allant retrouver la terre noire du Volcan. Puis le grognement se mua en ricanement, et – assez fier de lui – il s’assit en tailleur, et mastiqua avec provocation la main arrachée qui pendait mollement entre ses dents. En deux bouchées, elle fut expédiée, et d’un coup de mâchoire, il brisa l’épée qui était tombée au sol. Ce genre d’introduction suffisait en général à gagner n’importe quel duel ; il déchanta rapidement en voyant son ennemi continuer le combat sans prêter la moindre attention à son membre mutilé. La langue du Démon couru sur son palais, et il salua l’effort dont faisait preuve sa victime pour le distraire jusqu’au bout. Petit fauve affamé, il planta ses pieds dans la cendre et retourna à la charge, en visant cette fois-ci le cœur.
1032 mots.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 24 Aoû 2015, 17:03

Le volcan risquait d’exploser, c’était évident, mais cela ne faisait pas peur à Maya. Elle avait déjà vu la mort si souvent qu’une fois de plus ou de moins ne risquait pas de la traumatisé plus que d’habitude. Toujours était-il qu’elle pouvait voir tout un groupe se réunir pour écouter la conversation de la dénommé Gisela et de son frère Stig. Maya écoutait leur conversation, même si c’était surtout la sœur qui parlait. Elle voulait qu’on sauve les gens qui c’était refugier dans le volcan avant de fuir vers le phare avant que le volcan explose… Ce qui pouvait être dans les prochaines heures. Elle comprenait bien la raison de la demande de la sœur et du frère, mais elle se demandait si ce n’était pas un peu trop naïf de croire qu’ils allaient pouvoir sauver tous ses gens. Maya avait connu assez de bataille pour savoir qu’on ne pouvait pas sauver tout le monde… Mais dans la tête de la jeune humaine, c’était sans doute ce qu’aurait faire Yukina et une partie d’elle voulait suivre la voie qu’avait pris sa cousine avant de mourir, une voie noble et désintéresser. Du coup, même si elle savait que l’aventure risquait encore de lui laisser quelques marques, elle acceptait de les aides du mieux qu’elle le pouvait.

La grande difficulté n’était pas tellement le chemin qui était certes des accidentés, des fissures prêtent à céder à la moindre secousse. C’était dangereux, mais le pire était la température. Plus le groupe avançait, plus la chaleur devenait insoutenable. La roche en particulier ou Maya prenait ses appuis était aussi brulante que le feu lui-même. Elle n’avait pas d’équipement pour résister à la chaleur et au bout d’un moment elle suait à grosse goutte tellement il faisait chaud. La seule solution qu’elle avait trouvé c’était de déchire le haut de ses vêtements pour enrouler ses morceaux de tissue autour de ses mains. Cela ne l’empêchait pas de souffrir de la chaleur, mais cela lui permettait de poser ses mains sans avoir l’impression qu’elle allait bruler. Sans compter que le faite de ne plus avoir une partie de son haut lui permettait à son corps de respire un peu… Même si cela ne changeait pas véritablement grand-chose contenu de la chaleur insoutenable qu’il faisait. Mais elle pouvait au moins remarquer qu’elle n’était pas la seule dans cet état… C’était une bien maigre consolation, mais elle pouvait se dire que ce n’était parce qu’elle était faible ou quelques choses du genre.

Mais la suite risquait d’être encore plus pénible. En effet, quand la jeune femme du nom de Gisela signalait l’arrivé des masques d’or. Maya ne prit pas la peine de réfléchir pendant des heures. Prenait de la hauteur et montait là ou Gisela était allé. Elle était une excellente archée et du coup, pour pouvoir tire de manière efficace elle devait prendre de la hauteur. Elle avait eu beaucoup de chance jusqu’à aujourd’hui, elle n’avait jamais eu à affronter des masques d’or, mais elle avait déjà eu les échos sur la puissance phénoménal. Elle savait que les battre tous allait être plus que difficile. Du coup, elle ne préférait pas avancer pour attaque de front, mais plutôt de se répliquer tout en essayant de ralentir au maximum ses montres. Elle tirait alors une flèche vers le premier ennemi qu’elle voyait. La flèche le touchait en pleine poitrine. Un humain normal seraient mort et les autres races plus puissante joliment blesser au moins. Mais la flèche n’avait presque pas ralentir le masque d’or qui repérait Maya tout de suite après. Malgré la surprise, Maya profitait de la distance qu’il restait encore pour prendre une deuxième flèche et la planter à nouveau sur le masque d’or. Elle le touchait encore dans la poitrine, mais encore une fois c’était comme si elle lui avait envoyé une piqure. Le masque d’or était rapide, l’instant d’après, il se retrouvait au niveau de Maya, pour lui décocher un coup de poing qui la fit tomber assez brutalement. Elle eut juste le reflexe miracle de rouler sur le côté pour que son ennemi ne l’écraser pas. Son arc était juste au pied du masque d’or, il lui était impossible de le reprendre pour le moment. Elle sortait donc ses dagues pour se défendre comme elle le pouvait. Mais elle avait l’impression que si elle avait généralement du mal face à ses adversaires, cette fois plus que la victoire l’objectif était surtout la survie.


743 mots

Resume:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 25 Aoû 2015, 13:26

Erza fixa un moment le bambin qui s'était rajouté au groupe. Elle était où sa mère à lui hein ? Pff, que des gens irresponsables ! Ils faisaient des gosses et, après... après ils ne s'en occupaient pas et les laissaient gambader à leur bon vouloir. Et puis, il était mignon celui-là, pas comme si on avait pu vouloir s'en débarrasser ! La Réprouvée soupira un bon coup, déjà lasse. Il n'y avait pas assez d'action et pas de bière non plus. Peut-être qu'en donnant un morceau de saucisson à ce gamin, il pourrait courir lui en trouver une... Mouais, ce n'était peut-être pas le moment au final. En plus, elle se sentait un peu vaseuse. Si elle buvait de la bière, ça lui rincerait la bouche mais, le problème c'est qu'elle allait sans doute tout rendre vu son état. Bon, il valait mieux attendre et écouter ce que les gens avaient à dire. La situation était catastrophique, oui, mais, finalement, la Réprouvée aimait bien quand c'était chaotique. Quoi que... chaotique partout sauf chez elle aurait été une meilleure illustration de ses pensées. Elle se voyait déjà s'asseoir dans un tas de paille avec sa petite bière à la main et sa tige de blé entre les dents. Ce serait le pied ça... Voilà de quoi elle avait besoin. Et au lieu de ça, elle était là, à écouter des gens parler de péquenauds qui s'étaient cachés dans le volcan et ne voulaient plus en sortir. En plus, visiblement, c'était à eux de les aider. Ben voyons ! Elle n'allait pas faire ça, oh que non ! Sérieusement, s'ils étaient assez crétins pour se foutre dans un volcan qui menaçait d'exploser, il valait mieux pour eux qu'ils arrêtent tout de suite de vivre. Mais bref, y avait toujours des bons samaritains qui courraient sauver ces gens. Malheureusement pour elle, elle en était entourée. Erza soupira, se mettant quand même en marche en se disant qu'il valait mieux suivre le troupeau plutôt que de partir toute seul. Surtout qu'elle n'avait toujours pas reconnu l'endroit où elle était tombée. Et puis, il y avait ce gosse là... Elle n'avait pas envie de le laisser seule. Ça se trouve, il arriverait la même chose à Azaël plus tard – sauf que lui se serait perdu vu qu'elle ne le laisserait pas gambader sans personne pour l'accompagner dans la pampa – et elle serait bien contente qu'un étranger s'occupe de lui.

Arrivée sur les flancs de la montagne de feu, Erza la fixa un moment. Elle n'allait pas grimper là dessus, à ça non. Pensive, elle se tourna vers le gosse qu'elle devait surveiller, écarquillant les yeux en assistant à son combat contre une créature au masque d'or. Il se débrouillait plutôt bien. Bon, même très bien. Pas la peine qu'elle s'inquiète outre mesure, celui là serait un fier combattant quand il serait plus grand. De toute façon, tant qu'il ne pleurerait pas, elle ne viendrait pas l'aider. Il devait apprendre à être fort ! Erza ricana. Elle se voyait déjà faire des parcours pour entraîner Azaël ! Il serait le plus puissant des Terres du Yin et du Yang son petit frère, ça, elle se le promettait !

« Hé ! Psst ! ». La Réprouvée tourna son regard vers le son. C'était une petite fille. Décidément, elle n'attirait que les gamins aujourd'hui. « Tu pues madame ! ». La blonde pencha la tête sur le côté, prête à tordre le cou à cette fillette avant de se rappeler qu'ils devaient trouver les personnes réfugiées dans le volcan. « Ouais et toi t'es stupide et moche. » répondit-elle quand même pour la forme. « Mais bon, tu seras un peu moins bête si tu me laisses entrer par là. ». « Ouais je sais pas... tu me donnes quoi ? ». « Je te sauve la vie, c'est déjà pas mal non, sale gosse. ». « Maman elle dit qu'on est en sécurité dans le volcan d'abord ! ». « Ta mère c'est une truie. ». « Non c'est pas vrai ! Elle est du totem du lapin ! ». Erza soupira. Pourquoi est-ce qu'elle devait sauver des Béluas ? Ça puait les Béluas... « Bon allez dégage, je dois passer ! » dit-elle avant de bousculer la gosse pour entrer par son passage.

Elle fut à l'intérieur du volcan rapidement. « Pfiou mais il fait trop chaud là sérieux... ». Elle l'avait déjà remarqué hors de la montagne, mais dedans, c'était affreux. « Bon... ils sont où tes parents à toi hein ? ». C'était pas tout, mais ça tremblait, ici aussi.

758 mots

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 25 Aoû 2015, 13:57


Du bout des doigts, il effleurait la gorge de la jeune femme, l’esprit enivré par son parfum. « Tu me rends fou, Megæra. » murmura-t-il tout bas, d’une voix presque tremblante, les mots doucement susurrés à l’oreille. « Tu as fait de ton mieux pour brouiller les pistes et m’échapper. Tes efforts n’auront pas été suffisants. Je ne suis pas prêt à te laisser filer, ma jolie. » Continua-t-il d’un ton qui frôlait la démence. « Je n’ai pas pu t’oublier. Pourtant, les Dieux peuvent témoigner que j’ai essayé. » Il soupirait, soufflait, comme navré d’avoir encore une fois cédé à la tentation. « J’aurai pu résister mais tu as passé ton temps à me provoquer, m’attirer et me séduire. Tu es une femme remarquable, Meg, forgée dans le désir et la sensualité. Comment aurais-je pu m’opposer aux charmes que tu m’offrais ? » Il parlait de façon étrange, trop lente et prudente. Malsaine. « Chut. » chuchota-t-il, souriant, lorsque la Bélua tenta de se dégager de son emprise. Il plaqua davantage sa paume sur ses lèvres pour l’empêcher de crier. De sa main libre, il agrippa ses poignets avec plus de rage et de férocité. « Sois docile, ma belle. Si tu n’es pas sage, je risque d’avoir envie de te tuer et je le regretterai. » Il la lâcha un instant pour mieux la placarder contre le mur de la petite ruelle. « Megæra. » répéta-t-il, les yeux brillants. Il caressa sa joue. « Je suis souvent venu dans tes cabarets pour te voir danser. » Son regard s’attarda quelques secondes sur les marques rouges qui teintaient sa peau blanche. « Je suis désolé mais c’est toi qui m’oblige à te faire du mal. » Il lorgnait son cou d’une mine dérangeante. « J’ai très envie … » commença-t-il en se penchant. « Stefan. » Le prénom avait été prononcé avec dédain et rancœur, presque comme une grossièreté. Elle ne l’avait pas oublié. Comment aurait-elle pu ? Il avait passé une partie de son existence à la traquer, par vengeance. Peu à peu, les enjeux avaient changé. Le Vampire releva les yeux, l’air innocent. Ils se dévisagèrent longuement. « Tu sais qu’un jour tu m’appartiendras. » articula-t-il lentement. Elle se contenta de hocher la tête. « Pourrais-tu envisager de trouver quelqu’un d’autre à embêter ? » Il rit. « C’est comme ça que tu le vois ? » demanda-t-il en se rapprochant d’elle. Elle ne pouvait pas reculer, se contentant d’afficher une moue contrarie et écœurée. « Je n’abandonnerai jamais l’idée. Un jour, tu seras à moi. Epouse-moi. » - « Pitié. » Elle leva les yeux au ciel. Il prit le joli minois de la jeune femme pour l’obliger à soutenir son regard. « Tu devrais prendre la situation plus au sérieux. » - « Pardon, j’avais oublié que ton amour pour moi était sincère. » railla-t-elle. « Tu es capable d’éveiller dans le cœur des hommes les passions les plus sulfureuses comme les plus pures. J'ai entendu qu'on t'appelait la Fleur du Mal. Ce n'est pas pour rien. » - « Tu es fou. » - « Je sais que tu n’approuves pas ma conduite. » - « C’est le moins qu’on puisse dire. » Il avait attendu qu’elle quitte Jasarael, l’avait suivi dans les rues de Pabamiel jusqu’à trouver le moment parfait. « C’est de ta faute. Cette robe … » Elle le coupa. « Laisse-moi partir, Stefan. » - « Je n’en ai pas la moindre envie. » - « Stefan … » Elle planta ses ongles dans son bras. Le Vampire grogna et l’envoyer valser plus loin. Il savait qu’elle était une empoisonneuse. « Je t’avais pourtant prévenu. » Ses iris étaient pourpres ; ses intentions forcément mauvaises. Megæra ne réfléchit pas. Dans une pluie de poudre éclatante et de roses fleuries, elle s’évapora.

Parfois, Megæra peinait à contrôler sa magie. Elle n’était ni puissante ni obéissante, alors la jeune femme ne s’étonna guère du décor aride et désertique qui l’entourait. Elle était sur le Continent Dévasté. Au moins, elle était loin de Stefan, mais elle aurait aimé atterrir là où elle avait prévu : chez elle. A défaut, elle choisit de se reposer quelques instants pour réitérer la téléportation plus tard, avec plus de succès peut-être. Attirée par un message qui résonna dans sa tête, elle oublia rapidement ses projets initiaux et se rendit au point de rendez-vous, malgré la chaleur et sa tenue très peu adaptée à la situation. Elle sortait tout juste de son second Cabaret. Elle était encore Lady Swan, la plantureuse tenancière, vêtue d’une robe fluide couleur sang. Discrète, elle se mêla au petit groupe sans trop se faire remarquer. Du moins, c’était ce qu’elle espérait même si elle détonait dans le paysage. Quelques étrangers l’épiaient, surpris par son allure. Elle s’imaginait sans mal ce qu’ils pensaient et se ferait un plaisir de briser leur préjugé. Elle était un Lapin. Peu importe ses vêtements encombrants, elle détalerait dans le Désert des Terres Arides. La situation était délicate, fragile. Le Volcan grondait et hurlait, prêt à cracher sa lave à la moindre contrariété. Pourtant, le spectacle était magnifique. Les fissures de la roche sombre étaient d’un rouge vif et lumineux, une pointe de lueur sanglante dans le sombre de l’horizon. « Un moyen d’entrer. » répéta-t-elle, pensive. Elle avait bien une petite idée pour se glisser à l’intérieur mais elle avait très peu envie de mettre ce plan à exécution pour des raisons évidentes. « Attention ! » s’écria quelqu’un qui, horrifié, observait la Lapine. Elle fit brusquement volte-face pour se retrouver nez à nez avec un Masque d’Or. Devenue blême, elle dut réagir très vite pour sauver sa vie. Le fanatique brandissait déjà son arme. La robe de la jeune femme s’effondra dans un froissement de tissu. Un adorable petit lapin au pelage blanc et immaculé se faufila sous la soie et se mit à bondir dans tous les sens. Megæra gardait les oreilles couchées, agacée. Si elle adorait avoir quelques attributs de son Totem sous forme humaine, elle n’appréciait pas vraiment la transformation entière. Il faisait tellement chaud. Le sol était brûlant, un détail qu’elle n’avait pas remarqué dans ses chaussures mais qu’elle constatait rapidement sous ses coussinets. Sans s’arrêter, elle sautait de pierre en pierre, rejoignant un jeune homme qui semblait avoir trouvé le début d’une entrée. Petite et agile, elle gratta la poussière et entra dans le Volcan. Au moins, elle ne risquait pas de rencontrer un Masque d’Or à l’intérieur de la Montagne de Feu. Elle espérait que les fuyards affamés ne l’envisageraient pas comme un repas potentiel. Elle détesterait être forcée de changer de forme devant qui que ce soit. Elle serait forcément nue.

Megæra choisit de rebrousser légèrement chemin. Elle sortit la tête et les oreilles du Volcan, pour se retrouver nez à museau devant le Chaman. Elle poussa quelques couinements et glapissements aigus, incompréhensibles. Ce n’était pas facile de se faire entendre, lorsqu’elle était en Lapin. Elle tachait d’être le plus expressive possible, avec ses pattes et ses oreilles, pointant la direction de ses vêtements, frappant la terre, se comportant bizarrement pour qu’il comprenne qu’elle n’était pas ce qu’il semblait. Elle espérait qu’il comprendrait avoir à faire à une Bélua et qu’il irait lui chercher sa robe, ou au moins ses sous-vêtements. Elle n’était pas assez forte pour réussir à trainer une robe aussi encombrante, et elle ne doutait pas que les Masques d’Or ne feraient qu’une bouchée d’une créature comme elle. Elle ne tenait pas particulièrement à terminer ses jours en civet. Ce serait une fin minable. « Qu’est-ce que tu fais là, toi ? » Megæra recula d’un bond, atterrissant au pied d’une jeune femme qui la scrutait dans un sourire. Doucement, elle pencha la tête sur le côté. L’étrangère n’était pas hostile. « Ca alors. » Elle s’accroupit. « Ne t’inquiète pas. Je suis comme toi. » Elle frémit des oreilles. « Oui, comme toi, jusqu’au Totem. A ceci près que je suis un Lapin un peu plus en chair que toi, plus grand, et gris. Que fais-tu ici ? Suis-je bête … Les Masques d’Or, n’est-ce pas ? Tu es en sécurité dans le Volcan. Ils n’entrent jamais. » Elle gratta la terre. « Comment ça, il y a une raison ? » bafouilla-t-elle. « Hum. Il faudrait que tu m’expliques ça plus en détail. Que se passe-t-il dehors ? J’entends du grabuge. Vous êtes plusieurs ? » Elles se regardèrent. « Je vois. Bien je … » Elle paraissait hésitante, indécise. Sa bonté l’emporta sur les appréhensions. « Je vais vous aider. » Elle s’approcha de la pierre qui bouchait le tunnel pour la faire rouler sur le côté et dégager l’entrée.  

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 26 Aoû 2015, 13:19



GROUPE II
Yulenka - Erza - Megæra - Devaraj - Mickey - Maya [Yukina]

Essoufflée, épuisée et les bras lourds, Gisela retira sa lame du corps du Masque d’Or qu’elle avait dû démembrer pour qu’il arrête enfin de l’attaquer. Elle aurait aimé se pencher sur la dépouille du fanatique, le comprendre, chercher pourquoi il ne saignait pas mais elle n’avait pas le temps. Du revers de la main, elle essuya la fine pellicule de sueur qui recouvrait son front. Les lèvres pincées, elle avisa d’un coup d’œil la situation. Ils étaient beaucoup à s’effondrer dans les volontaires, trop peu à venir à bout de leurs assaillants tandis que les ennemis arrivaient toujours plus nombreux. Les créatures dorées semblaient décidées à ne pas laisser leurs proies se terrer dans l’enceinte sûre du Volcan. Inquiète, l’Orisha tourna les yeux sur la montagne. Elle ne put s’empêcher de souffler de soulagement en voyant que certains avaient réussi à dégager quelques passages. Ils pouvaient se replier, enfin. « Au Volcan ! Vite ! » Cria-t-elle en pointant de son épée les entrées par où ils pouvaient se faufiler. Les doigts tremblants, elle serra les mains sur son arme. Elle ne pouvait pas s’enfuir, pas tout de suite. Certains devaient rester en arrière pour ralentir les Masques d’Or et permettre aux autres de s’en sortir. « Gisela, va-t’en. » murmura Stig. « Je m’occupe d’eux. » - « C’est hors de question. » Il la dévisagea, consterné. « S’il te plait. » - « Ensemble ? » proposa-t-elle dans un léger sourire. Il soupira, les dents serrés mais résigné. « Ensemble. » répéta-t-il en guise d’acceptation. Ils furent deux ou trois à les rejoindre pour cette mission délicate, tandis que les autres se glissaient dans les tunnels. Peu à peu, ils reculaient, grimpaient sur les roches pour se rapprocher des trous dans la roche. Lorsqu’il ne resta plus d’eux, ils s’autorisèrent finalement à se mettre en sécurité, eux aussi. Malheureusement, ils n’avaient pas tous réussis à survivre à l’attaque. Stig avait les traits figés dans un rictus de douleur, une main sur son épaule ensanglantée. Il était blessé. Gisela, silencieuse, se mit à compter combien ils étaient. Les pertes avaient été importantes mais ils étaient en vie. D’une certaine façon, ils avaient gagné. Le Volcan gronda comme pour rappeler le danger imminent. « Bien. » articula péniblement la jeune femme en se relevant du coin où elle s’était laissé tomber. « Les Masques d’Or ne sont plus un soucis, ici. » Ils en avaient d’autres à la place. « Nous allons devoir nous séparer. Partez à la recherche des survivants, des fuyards qui se cachent. Trouvez-les, dites-leur qu’il faut fuir et que nous allons les aider à passer sur le Phare Abandonné pour que l’on soit tous sauvé. » Elle marqua une petite pause, hésitante. « Prenez garde. Il y a des rumeurs, des histoires, sur ce qui rôderait dans le Volcan lorsqu’il serait prêt à entrer en éruption. » Elle secoua la tête, agacée. « J’ignore si les histoires sont vraies. Dans le doute, soyez prudents. » - « De quoi parlent les légendes ? » Demanda une jeune fille, méfiante. « D’un géant fait de fer, de terre et de feu. » La nouvelle fut accueillie par un silence glacial. « Préoccupez-vous davantage des bêtes qui vivent habituellement dans les parages. Je pense que la plupart sont déjà partie. Elles sont loin d’être idiotes mais il peut y avoir quelques retardataires. »

C’était un bruit sourd, lent et menaçant. Le pas résonnait comme un glas à travers les dédales du Volcan. Un tintement métallique accompagnait la mélodie mortuaire. Le Géant s’était réveillé et il n’était pas d’humeur exquise. Il trainait une longue chaîne aux mailles épaisses derrière lui, un poids à son bout. Son corps était étrange et se fondait dans le décor du Volcan, fait de pierres rouges et de lave qui illuminait la pénombre sur son passage. « Est-ce que tu as entendu ? » demanda Gisela à son frère tandis qu’ils arpentaient tout deux les chemins à la recherche de quelques individus. « Non. » répondit-il en haussant les épaules. Il ne paraissait pas inquiet. « Je suis certaine que … » - « Le Volcan peut exploser à tout moment, à la moindre secousse trop violente. Ce n’est pas étonnant d’entendre des choses … bizarres. » Lâcha-t-il. «  Est-ce que tu crois à l’existence du Géant ? » - « Je … Je ne sais pas. Tout est possible. Les fables s’inspirent souvent d’une réalité. »

Mots : +750 mots

EXPLICATIONS:

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 26 Aoû 2015, 21:50

La bataille faisait plus ou moins rage autour de lui. Le chaman laissa aux autres le soin d'aller se battre. Il n'était pas encore assez curieux pour aller se demander ce qu'il ressentirait s'il se faisait couper la tête. Devaraj était occupé à surveiller qu'aucun Masque d'Or ne lui tombe dessus quand il entendit un drôle de couinement à ses pieds. Fronçant les sourcils, il baissa son regard, et il écarquilla les yeux. "UN LAPIN !!! " finit-il enfin par s'écrier après être resté un long moment con et bouche bée. Non parce-que ça c'était bien la dernière chose qu'il s'apprêtait à voir dans un coin pareil ! Cet adorable morceau de tendresse contrastait d'ailleurs horriblement avec le sang qui giclait non loin et les bruits de combat. "Qu'est-ce-que tu fais ici ? C'est dangereux !" s'exclama-t-il alors en prenant dans ses bras l'animal dans un geste protecteur et totalement spontané. Sans oublier le fait qu'il devenait gâteux dès qu'il s'agissait d'animaux, ce lapin là avait l'air tout effrayé et agité. Il ne pouvait définitivement pas le laisser sans rien faire.

Se félicitant d'avoir le don de pouvoir parler avec les animaux, il s'exprima donc... en langage lapin. "Tu veux de quoi t'habiller donc ?" finit-il par conclure après avoir entendu les explications de son, ou plutôt sa protégée. Il était un peu déçue d'apprendre que c'était une Bélua et pas une vraie lapine, mais ça restait quand même une mignonne boule de poils blanche. Il la laissa s'échapper de ses bras tout en se retournant pour regarder autour d'eux. "Je dois avoir des vêtements de rechange dans mon sac. Ça t'ira ? Parce-que ça risque d'être un peu compliqué de récupérer ta robe là..." expliqua-t-il en voyant que les autres peinaient contre l'ennemi. Quand il se retourna, il vit q'une des réfugiées était en train d'enlever la pierre qui bloquait le passage. Il reprit la lapine et la posa sur le dos de Cendres par mesure de sécurité, avant de laisser le lion s'avancer dans le tunnel et de ramper derrière lui.

A l'intérieur, il faisait chaud. Trop chaud. Il inspira de l'air brûlant et essaya son front tout en se relevant. Les autres les rejoignirent peu de temps après. La mission restait la même. Après tout, ils n'avaient pas encore trouvé la majorité des réfugiés. Il sourit diaboliquement en entendant Gisela. Lui aussi connaissait l'histoire du géant. Sauf que lui, il avait bien envie de l'apercevoir cette grosse bébéte. Contrairement au monstre poisseux et malotru qu'il avait vu à Jucktion, elle devait être impressionnante, belle et dangereuse à souhait, et il aimait ça tout autant que la délicatesse des mignons lapins. Il prit une direction inverse aux autres et ordonna à Cendres de rester avec la lapine. Elle aura plus besoin de l'esprit félin que lui.

Bien évidement, il se dirigeait précisément vers l'origine de l'énorme bruit de chaîne qui ébranlait la terre. Non parce que c'était pas tous les jours que le volcan était en éruption, et donc c'était pas tous les jours qu'il aurait la chance de voir le Géant. Le cœur battant et le visage éblouit par un sourire stupide, il finit même par courir. Finalement, il ne regrettait absolument pas d'avoir écouté sa curiosité, encore une fois. Il finit par arriver dans une immense cavité rocheuse dans lesquelles des énormes blocs de lave sèche s'étaient formés du sol jusqu'au plafond. Il se cacha derrière un de ces piliers et il osa un regard plus à l'intérieur de la "salle". La chaleur était encore plus insupportable par ici, le sol était parsemé de trous dans laquelle bouillonnait de la lave fondue et l'air empestait le souffre. Et le sol bougeait. Les murs aussi d'ailleurs. Il était là, au fond de la grotte. Manquant de se prendre une pierre sur le crâne, le Chaman resta aveuglé par tant de somptuosité. Des milliers de petites pierres rouges sang reliées par du feu doré parsemaient son corps, comme un énorme bijou brûlant et vivant. Le Géant inspirait crainte et admiration. Il était monstrueusement splendide, une pure beauté de la nature, qui cependant nécessitait une observation de loin seulement.

Regrettant de pouvoir rester, le Chaman s'arracha du pilier auquel il était resté à baver devant la vue et tourna les talons à contre-coeur, à la fois surexcité, triste et joyeux d'avoir pu voir ce monstre-là. Il couru alors dans l'autre sens. Avec toute cette histoire, il en avait presque oublié les réfugiés...
Il fusionna avec Khaal pour aller plus vite et tomba sur un groupe de cinq ou six personnes repliées sur elles-même. Tentant de leurs expliquer qu'il fallait sortir, il ne reçut en réponse que des insultes et des refus. S'énervant devant tant de stupidité, il leva les yeux au ciel. "Je sens déjà l'odeur de vos corps calcinés tiens. Je viendrais récupérer vos cendres pour les mettre dans un pot et le poser sur mes étagères. " Il s’apprêtait à tourner les talons quand quelqu'un lui tira la tunique. C'était des petits enfants qui devaient avoir entre cinq et dix ans. "Nous on veut pas rester M'sieur..." sanglota l'un d'entre eux. Apparemment leurs parents n'étaient pas dans le groupe de réfugiés. Devaraj lança un regard méprisant au reste du groupe tout en rassurant les enfants. Eux au moins étaient intelligents, et ils méritaient de vivre. Si les autres étaient débiles, eh bah qu'ils meurent en débile. Le chaman haussa les épaules et tourna les talons avec les enfants.

résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

Event Août 2015 | Groupe IV | La colère du feu

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

 Sujets similaires

-
» Event Aout 2015 | Groupe V | Pourparler
» Event Août 2015 | Groupe IV | La fin des statues de pierre
»  Event Août 2015 | Groupe IV | Suivez les macchabés
» Event Aout 2015 | Groupe VI | La Traque des Filles des Eaux
» Event Août 2015 | Groupe I | Encore contre les Masqués ohéohé
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Océan :: Continent Dévasté - Est :: Terres arides-