Le Deal du moment : -50%
-50% sur les sacs à dos pour ordinateur ...
Voir le deal
19.99 €

Partagez
 

 [Niv. III - Vik] Une éducation tarée

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Ven 31 Juil 2015, 13:57

[Niv. III - Vik] Une éducation tarée 581939Viktorya

« Désirez-vous encore du thé ? », « Merci Lora. Il faut que je parte, Fëlya me demande. », « Est-ce un rendez-vous officiel ? », « Non, seulement une entrevue amicale, ne sors pas les vêtements d'apparats. J'attends que tu finisses de me brosser les cheveux et je pars. », « Bien. » La brosse glissa dans la masse de cheveux raides de la belle orine, lissant les noeuds qu'elle aurait pu avoir pendant la nuit.

Voilà maintenant plusieurs jours, voire plusieurs mois que Viktorya habitait à Earudien. Ayant quelques contacts là-bas, elle décida de partir de l'environnement royal dans lequel Cocoon la berçait, pour prendre une certaine forme d'indépendance. Bien que liée à lui certainement pour l'éternité, elle se voyait ravie de pouvoir s'épanouir en dehors de ses bras, préférant rencontrer d'autres personnes, peut être même un homme, qui savait réellement ? Bien qu'elle ne pensait pas vraiment au lendemain, se satisfaisant du jour le jour, elle ne pouvait s'empêcher de se sentir à la fois heureuse et triste d'être là. Heureuse pour elle, mais triste pour Cocoon car trop loin à son goût. Elle savait que sa femme lui dispensait tous les soins et toute l'affection dont il avait réellement besoin, mais elle ne pouvait s'empêcher de culpabiliser d'être si loin. Loin de son maitre qu'elle appréciait tant...
L'Orine tentait de ne pas y penser, d'y faire abstraction, se convaincant qu'elle était ici avant tout pour son bien-être, comme lui avait conseillé Cocoon. Cet homme lui avait, à plusieurs reprises, sommé de penser à elle, et elle avait fini par le faire, à contre coeur. Plusieurs sentiments s'étaient mêlés les uns aux autres… L'abandon, la tristesse, l'appréhension, le stress… Plus de négatif que de positif.

La belle soupira. Se retrouver dans cette grande ville lui faisait plaisir, bien sur… C'était une ville à son image : belle, florale, plantureuse. Viktorya se sentait bien ici. Certains de ses amis venaient lui rendre visite, et elle rencontrait des femmes charmantes avec qui elle pouvait converser et marcher. Une vie de château dont la seule activité éreintante est de se déshabiller le soir pour se mettre au lit. Le mobilier était tout aussi magnifique que le reste, fait de nature et de fleurs… Elle aimerait venir ici avec Cocoon. Lui montrer que l'on pouvait aussi apprécier les choses venant de la terre. L'Orisha avait bien d'autres soucis et d'autres prérogatives que de se repaitre d'un environnement bucolique.

L'Orine finit par se lever, coiffée et ornée de fleurs, pour se rendre chez Fëlya. Dans la rue, elle salua les habitants qu'elle croisait habituellement, remercia certains qui lui offraient des fleurs qu'elle se mit dans les cheveux, avant d'abandonner son sourire pour toquer à la porte de son amie. La femme ouvrit, l'accueillant chaleureusement « Bonjour Viktorya, comment vas-tu ? », « Je vais bien, merci. Je suis venue au plus vite. », « Ne t'inquiète pas, ce n'était pas si urgent ma belle… Oh, je vois qu'encore aujourd'hui, Henggar t'a offert des fleurs… ?» Elle toucha les délicates pétales de fleurs dont l'Orine s'était affublée, avant d'en sentir, de loin, les différentes fragrances « As-tu un homme en vu ici ? », « Non… Je pense beaucoup à mon maitre. J'ai l'impression de faillir à mes devoirs, alors… Je n'ai pas la tête à penser aux autres. », « Je te comprends ! Tu n'as pas n'importe quel maitre, Viktorya, il te sera dur de trouver un homme répondant à tes exigences ! », « Je ne souhaite pas avoir un sosie de l'Orishala tu sais, Fëlya. », « Ah ? J'aurai pourtant pensé… Tu parais beaucoup attachée à lui pour une 'simple' Orine. », « Peut être… Mais cela importe peu, je te le dirai lorsque quelqu'un saura attirer mon regard. », « Et il en aura de la chance ! » Viktorya se mit à sourire, flattée par son amie.

« Je t'écoute, Fëlya, que voulais-tu me dire ? Pour en parler à mon majordome, cela devait être assez urgent non ? », « Oui. J'ai reçu une lettre pour toi que je me suis permise d'ouvrir. » Fëlya recevait le courrier de Viktorya pendant que celle-ci était à Earudien. C'était plus facile pour ses débuts et, depuis, les deux femmes gardèrent ce rituel. De plus, l'Elfe l'aidait beaucoup à comprendre certains courriers. Elle était une amie et une grande sœur ou peut être une tante très proche, mais en aucun cas la belle fleur ne s'offusquait de voir son courrier ouvert de la sorte. Elle avait pleinement confiance en elle pour lui permettre de telles choses. Et puis l'Elfe respectait ses souhaits, notamment celui de ne pas ouvrir les lettres de son maitre. L'Orishala et son Orine entretenaient une correspondance assez soutenue. Lui s'inquiétant, voulant tout savoir, et elle, voulant tout lui raconter. C'était son bonheur, sa joie de vivre personnelle. Elle attendait chaque écrit comme le Messie, s'empressant, par ailleurs, de lui répondre au plus vite.
Ce jour là, ce ne fut pas la lettre de Cocoon qu'elle reçu mais celle de la royauté Orine. Le cachet de la Vénus, le type de vélin dont se servait les érudits du Palais… Il n'y avait pas à s'y tromper. Viktorya en effleura la texture de ses doigts fins « La… Vénus ? », « Il semblerait. Une petite mission pour une Orine digne de s'épanouir. Il est temps de te faire remarquer Viktorya... », « Mais… Non, pourquoi moi ? Et que dirais Cocoon ? », « A-t-il réellement besoin d'être informé de cela ? Tu lui raconteras une fois ta petite course bouclée. » L'Orine regarda son amie, posant alors la lettre sur la table « Je… Je ne sais pas. Je ne suis pas retourné à Maëlith depuis mes dix-sept ans tu sais… », « Tu es liée à Cocoon depuis combien de temps ? », « Quand, je ne sais pas, ce dont je me souviens, c'est que j'avais dix-neuf ans, et que j'étais une… Orine maudite. Il m'a receuillie et m'a sauvé de ce mal qui me rongeait. », « Viktorya… Tu as vingt-quatre ans, ne penses-tu pas qu'il serait temps pour toi d'aller de l'avant ? », « A quoi bon ? » Elle haussa les épaules « Il faut que je vois Cocoon. Je n'entreprendrai rien sans lui. », « Comme tu veux. Gardes la lettre. » La femme se leva, embrassa son amie, et repartie chez elle.

Une fois dans sa chambre, elle fit en sorte d'être plus belle que jamais. Assise à sa coiffeuse elle inspira lentement, fermant les yeux. Ses lèvres murmurèrent alors un nom « Cocoon... » Douce caresse dans l'air ambiant, elle n'ouvrit les yeux que quelques secondes plus tard. Dans le miroir, elle pu distinguer la musculature du roi, se tenant derrière elle. Souriant de bonheur, elle se tourna pour le regarder « Cocoon… Tu es venu… », « Quel homme serai-je de ne pas répondre à tes appels, Vik'… ? » L'Orine se leva, s'avançant, se tenant ainsi proche de lui. Le regardant, comblée de bonheur de le voir ici, dans cette petite pièce, pourtant si loin de Mégido, elle finit par étouffer un rire cristallin et vint se coller à lui. L'entourant de ses bras, le colosse perdit ses doigts dans ses cheveux noirs « Un problème ? J'ai l'impression que ça fait des années que je ne t'ai pas vu... », « Et moi donc Cocoon… Ô mon Roi, tu me manques tellement… » Viktorya se décala, lui souriant tendrement. Elle passa une main sur sa joue « Tu… as vieilli. » Cocoon lui attrapa le poignet, embrassant la paume de cette main « Allons Vik'… Je ne te permet pas. » L'Orine émit un petit rire « Je me souviens de toi quand je t'ai rencontré. J'en parlais avec une amie. Tu as changé, je suis heureuse de te voir tel quel. », « Tu es une merveilleuse Orine, Viktorya. Mais je doute que tu m'aies appelé pour m'annoncer que le temps s'égraine. », « Il est vrai. » La mine un peu plus triste, elle alla s'asseoir sur un divan. L'Orisha la suivit, l'imitant « On m'a contacté… La Vénus a émit le souhait que j'œuvre pour Maëlith, dans le but d'être connue et reconnue. De… 'm'occuper de moi', comme tu dis. Mais je ne sais pas… J'hésite à me lancer là-dedans. » Elle donna la lettre à Cocoon qui la lu en diagonale « Hésiter… ? Sérieusement ? Viktorya, tu as la chance d'être dans la poignée de femmes que Lily-Lune estime, pour te rendre visible aux yeux de toutes. », « Que fais-tu quand certains de tes Orishas se détournent, décident de ne pas s'exécuter ? », « Je me dis que je préfère qu'ils se détournent maintenant, que plus tard quand j'aurai vraiment besoin d'eux. L'abandon est le miroir de l'incompétence. Baisser les bras, c'est être un perdant, et je ne veux pas de ça dans mes rangs. Mais Lily-Lune pense très certainement différemment. Nous ne sommes pas pareils, n'oublie pas. », « Je… Serai une perdante ? », « Je ne disais pas cela pour toi. Je disais cela pour les Orishas. Si mon fils est du genre à abandonner, je vais me faire un plaisir de l'expédier sur une des deux lunes. Ecoute, tu es libre de tes choix Viktorya, mais une fois que tu grandiras, tu ne pourras plus jamais faire machine arrière, sache-le. Et puis mettre un pied dans la hiérarchie de ton peuple… Ca n'a rien de dramatique. », « Je… Je vais m'éloigner de toi Cocoon si je fais ça. », « Je peux vivre sans toi. », « Pas moi. », « Je sais. Mais grandir ne veut pas dire s'éloigner. Regarde où tu es. Je t'ai conseillé d'aller voir du pays, tu l'as fait et pourtant, lorsque tu m'appelles je viens. La distance n'altèrera pas notre lien. Vas à Maëlith, et va remettre dans les rangs cette petite dissidente. » Viktorya se laissa tomber contre son maitre, et celui-ci passa un bras autour d'elle, la collant contre lui « Oui... »

*~~~*

Viktorya passa la grande porte de la ville, cachée dans les limbes d'une forêt aux allures de jungle. Elle redécouvrit, de ses yeux gourmands, sa ville natale. Une joie immense emplie son coeur, ravie de se trouver ici finalement. Comment eut-elle pu en douter d'ailleurs ?
La belle femme avança dans son monde, parmi ses paires qui ne firent même pas attention à elle, belle parmi les belles. Elle ne faisait que rayonner d'avantage, se complaisant ainsi dans cette ville aux mille merveilles. S'approchant alors d'une maison où des habitantes évoluaient en dehors des murs, elle interpela finement l'une d'elles « Mademoiselle ? » L'Orine leva la tête « Bonjour, excusez moi de vous déranger comme cela... Je cherche madame Hoi. », « Bonjour. Elle est par là-bas. Sa maison se trouve un peu plus loin. Normalement vous devriez la voir, elle s'occupe de ses fleurs. Enfin, quand elle ne pleure pas... », « M... Merci. » L'Orine resta coite quelques secondes, effrayée par la rudesse des mots de celle censée avoir une éducation hors pair. Certaines avaient encore de grosses lacunes...

Viktorya salua certaines citoyennes, et se fit interpeler par d'autres, curieuses et à la fois ravie de voir l'une des leurs revenir à la maison. Petit à petit, elle réussit à gagner du terrain pour arriver à la maison de la fameuse dame éplorée. Pour le coup, elle ne pouvait effectivement pas la manquer « Lady ? Bonjour, je suis Viktorya, je vais vous ramener votre petite fille, ne vous inquiétez pas... », « Oh Ma Dame ! Si vous saviez ! Feribælle n'écoute rien ! Ni moi, ni ses professeurs, et pas même les Muses ! Elle passe son temps à partir, barrouder, et ne rentrer que plusieurs jours après parfois. J'ai peur qu'elle se fasse tuer. Et si elle survit, elle ne trouvera jamais de maitre en plus de cela ! », « Je vais voir ce que je peux faire. Il faut que vous gardiez votre calme... Si vous paniquez ou que vous l'oppressez, elle repartira, d'accord ? », « Oui... », « Pourrais-je en savoir plus sur son père ? », « Euh... Oui... C'était un démon. Un homme peu puissant, perdu dans son propre péché, et je le servais avec ferveur et amour. Mais il se fit tué par plus fort que lui... Et il me laissa donc cet enfant, qui est son fruit. Je ne veux pas qu'elle se perde dans les méandres du mal... », « Merci Lady, je vais vous ramener Feribælle. » Viktorya fit demi-tour, se dirigeant vers les ruines.

L'Orine parcouru les allées, enjambant des pierres, passant à travers des maisons, scandant le nom de la jeune fille en fuite. Au bout d'un moment, cette dernière tomba devant elle, s'étant jeté du haut d'un mur « Que voulez-vous ? », « Oh ! Oh mes aïeux, tu m'as fait tellement peur... » Viktorya reprit contenance doucement, une main sur son buste. Elle déglutie avant de dire « Je suis venue te chercher, Feribælle. », « C'est qui qui vous envoie cette fois ? Ma mère ? Les Muses ? », « La Vénus. » La jeune fille fronça les sourcils. Une adolescente particulièrement perturbée... « La Vénus ? », « Oui. J'ai cru comprendre que tu étais une adepte des grands chemins, de l'environnement extérieur. », « Il m'arrive de sortir oui, je n'aime pas ce que l'on m'enseigne en cour. », « Je vois. Tu n'a pas l'ambition de devenir belle, utile et puissante... Je comprends. », « Si, mais comme je l'entend. », « Tu connais nos méthodes pour les apprendre en autodidacte ? », « Non. De toute manière mon but n'est pas de respecter des ordres, et des envies qui ne sont pas les miennes. Je veux être libre, voyager, bouger... Etre indépendante. » Viktorya se mit à rire « Quoi ? Pourquoi vous rigolez ? », « Tu me fais penser à moi... J'ai beaucoup voyagé tu sais. J'étais tout le temps en train de marcher, de voir des villes, du pays, sans m'arrêter, sans regarder qui je croisais. », « Vrai ? Et... Et maintenant ? Vous ne voyagez plus ? », « Non, car je me suis aperçu que peut importait les merveilles que je voyais sous mes yeux, quelque chose me manquait. Un vide se creusait, petit à petit, sans que je ne puisse le combler de tout ces voyages. Il me fallait une personne à mes côtés, quelqu'un donc le Lien pourrait se targuer... Même en refoulant ce sentiment comme je l'ai fais, je me suis rendu compte que, petit à petit, je tombais dans une dépression sans fin. Des hommes m'ont attrapé et ont tenté de me vendre comme esclave. Un monsieur m'a récupéré. », « Ca c'est de l'aventure ! », « Il est devenu mon maitre par la suite. », « C'est moins cool ça par contre... », « Dès que nous avons scellé notre Lien, dès que l'énigme fut résolue, je me sentie enfin complète. Libre. Liée et libre sont deux mots que nous savons parfaitement associer tu sais... », « Ca ne me sers à rien d'assister a ces cours, et a suivre cette éducation, je ne veux pas me lier. Ils disent que les Orines, au bout d'un moment, deviennent folles si elles n'ont pas de maitre. Je pense que c'est juste pour nous faire peur. », « Je te promet que non, Feribælle.», « Juste Bælle. Ah bon, pourquoi ? », « Ma tante est décédée comme cela. La soeur de ma mère. Il lui manquait un oeil la pauvre, elle n'était pas très jolie, et n'avait pas su tirer son épingle du jeu. Personne ne la remarquait et plus elle vieillissait, moins ça allait. Elle restait 'jeune' mais ce qu'elle subissait était infâme. Elle avait des hallucinations, et puis ça a empiré, et à la fin elle en ait morte. C'était difficile de la voir dans cet état... Je ne veux pas que les générations suivantes soient de telle sorte... Je te conseille quelque chose que j'ai moi-même expérimenté. Tu suis les cours et l'éducation. Tu deviens l'Orine que l'on veut faire de toi et une fois tes dix-sept ans atteint, tu t'en vas, comme le veut la tradition. Tu seras Libre. Libre de faire ce que tu veux, et à ce moment là, personne ne t'obligera a trouver un maitre, au contraire. Tu pourras te faire passer pour ce que tu veux et mener ta vie de voyageuse. Et un jour, comme moi, tu ressentiras un manque. Tout doucement, ton corps, ton esprit, demanderont un maitre. Que tu le veuilles ou non, tu t'y dirigeras... », « C'est... Ma destinée alors... », « Oui, mais il y a plusieurs façons de voir ça, Bælle. », « Ca... Veut dire que si ma mère n'avait pas trouvé son maitre, elle serait morte à l'heure actuelle ? », « Probablement. », « Et je n'aurai pas pu vivre... » Elle leva la tête « Je comprends... Je n'ai plus beaucoup de temps à tenir. Les années passent toute seule. », « Il faut juste que tu te force, que tu te discipline et tu verras, tu seras fière de ce que tu seras devenue. Lorsque je suis sortis, je trouvais que tout cela ne servait à rien, je m'en fichais... Et pourtant, je n'ai pas séduis mon maitre avec rien. J'ai du mettre en pratique tout ce que l'on m'avait enseigné. Et aujourd'hui, je comble cet homme qui fait partit de ma vie et dont je ne souhaite pas me séparer... », « Tu as l'air... D'être tellement heureuse... », « Je le suis. Et tu le seras aussi. » Bælle finit par se laisser raisonner, et rentra avec Viktorya. La Lady se jeta sur sa fille, lui pleurant presque dans les bras.

Revenir en haut Aller en bas
 

[Niv. III - Vik] Une éducation tarée

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» | La naissance et l'éducation |
» De l'hégémonie de l'éducation [Métier - I]
» L'éducation vampirique pour les nuls [Raeden]
» L'éducation vampirique pour les nuls [suite et fin]
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Océan :: Continent Naturel - Ouest :: Terres d'émeraude :: Maëlith-