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 [LDC REPROUVES] - Défoulons les foules

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Lun 06 Juil 2015, 19:44

Défoulons les foules

[LDC REPROUVES] - Défoulons les foules  234163LDCRp

Erza se baladait nue, comme à son habitude à vrai dire lorsqu'elle se savait seule chez elle. Il y avait bien Azaël mais le bébé n'avait que quelques mois et elle doutait qu'il s'en sente offusqué. Après tout, elle le changeait bien tous les jours, obligée de le voir nu, lui et son petit bitonio, il pouvait faire un effort. Le seul soucis c'est que la jeune femme ne pensait pas pouvoir recevoir de la visite à l'improviste. Düst (ou Volen pour ceux qui utilisaient encore ce surnom peu sympathique) avait pourtant décidé de venir voir la jeune femme en ce jour car si à Bouton d'Or il n'y avait aucun problème, Sceptelinôst avait, elle, eu beaucoup de dommages. Ainsi, il entra comme une fleur dans la demeure, sans se poser de questions véritables et ne tarda pas à se retrouver devant Erza qui, justement, venait de tourner dans le couloir qu'il avait emprunté. L'un en face de l'autre, un silence se créa avant que la jeune femme ne claque la joue de Düst de sa main ferme et robuste. Une expression d'étonnement se lut sur son visage avant qu'elle ne ricane. « Ha ha ! C'est moi la plus forte à présent ! ». Pourtant, Düst ne semblait pas particulièrement souffrir, même avec la force herculéenne de la jeune femme. Il sourit même. « Je trouvais que je l'avais mérité alors je n'ai pas cherché à l'arrêter. Mais tu frappes encore comme une fillette ma pauvre Erza. ». Il rit, visiblement amusé par ce qu'il lui faisait endurer. Il était bien plus fort qu'elle, pas physiquement, mais sa magie lui permettait de se protéger sans qu'elle ne le voit venir. S'il voulait, il aurait pu la tuer plus d'une fois d'ailleurs. La jeune femme grogna. « Je suppose que t'es pas venu pour me mater alors accouche. ». « Quel langage... ». « Bon mais tu le savais déjà avant de m'engager, non ? ». Elle se déplaça, préférant s'habiller. Après tout, ça se faisait quand même. « Bref, qu'est ce que tu veux ? » soupira-t-elle comme s'il l'agaçait déjà. En fait elle n'était pas pudique, elle s'en fichait un peu. Si elle l'avait frappé c'était juste pour l'enquiquiner.

Düst reprit son sérieux. « J'ai ouïe dire que tu étais allée attaquer les Sorciers. ». « Ouais, ces chiens se sont mangés une raclée monumentale. Le Kraken les a attaqué, ils faisaient pas les fiers, la queue entre les jambes... et les Démons aussi. T'aurais vu... ha ha ! ». « Oui oui... » dit-il lassé. Pourquoi fallait-il qu'elle soit si expressive ? « Sceptelinôst est en piteux état en tout cas. J'ai déjà envoyé des hommes là bas afin d'aider la population donc ça ne te concerne pas mais il y a plusieurs problèmes dont je dois te parler. ». « Je t'écoute... ». Elle fouilla dans le garde mangé. « Tu veux du saucisson ? ». Il leva les yeux au ciel. « Bon moi j'en prend en tout cas » répondit-elle en l'absence de commentaire. « La Vénus a reçu une lettre douteuse de l'Impératrice démoniaque. Soi-disant qu'elle aurait trouvé Maëlith et l'attaquerait bientôt. Bon c'est peu crédible mais les Orines sont tout de même effrayées. Il faudrait envoyer des hommes pour patrouiller sur les Terres d’émeraude. Je pensais que tu pourrais t'en charger. ». « Ouais j'vais voir ça. » dit-elle la bouche pleine, couteau à la main, saucisson dans l'autre. « M'enfin, on a déjà prévu de faire une fête là. On a capturé des Sorciers, on va ptêtre les tuer. J'avais prévu un petit duel entre un Réprouvé dans une phase bonne et un Réprouvé dans une phase mauvaise qui devraient s'affronter pour la survie ou la mort du Sorcier. Drôle nan ? ». Elle se coupa une nouvelle tranche. « Charmant... ». Düst était un homme plus érudit que rustre. Pourtant, il était musclé, une carrure à rendre jaloux n'importe quel homme. Mais disons qu'il n'appréciait pas vraiment les rites barbares. Il préférait les choses propres. Quitte à tuer les Sorciers, il préférait leur couper la tête en un coup et voilà. Mais Erza était moins regardante. La mort, la vie, tout ça, il semblait que son saucisson importait plus. Néanmoins, puisqu'il s'agissait de Sorciers, il n'allait pas les défendre. Il se fichait qu'ils meurent dans d'atroces souffrances en réalité, il ne serait juste pas là pour voir ça. « Je pars tout à l'heure sur l'Océan. La rumeur de la nouvelle terre s'est répandue et je veux voir. ». « T'es taré toi hein. Les animaux marins vont te dévorer et, je te préviens, je n'ai pas l'intention d'aller gouverner Stenfek et Sceptelinôst. Les démocrates et les commerçants-brigands, je te les laisse volontiers. Donc si tu meurs, je viendrais te retuer juste pour que tu comprennes la vie. Je veux rester à la campagne, là où il y a du saucisson et des poules. ». « T'es bien une bouseuse, oui. » conclut Volen, en fixant la jeune femme qui venait d'entamer le saucisson à pleines dents sans prendre la peine de le couper.  


Explications

COUCOU =D

Donc donc donc, vous avez trois possibilités :
→ Soit vous décidez de partir avec Düst/Volen et ses hommes afin de prendre l'océan et d'essayer de trouver les terres nouvelles. Donc là vous n'arriverez jamais à bon port. L'Océan est déchaîné, les vagues et les créatures marines auront raison de la plupart des embarcations et vous serez obligés de voler pour vous réfugier sur l'île la plus proche.
→ Soit vous décidez de partir avec des soldats sur les Terres d’émeraude afin de surveiller. Lily-Lune a reçu une lettre de menace de Gaïa qui lui disait que les démons allaient attaquer Maëlith et prendre l'ascendance sur les Orines. Même si ça ressemble à une blague de mauvais goût (s'en est une en vrai), il vaut mieux être prudent. Donc vous partirez de nuit et patrouillerez dans les terres d'émeraude. Bien sûr, aucun Démon ne va attaquer donc vous allez vite vous apercevoir que c'était du flan, mais vous pouvez toujours allumer un feu de camp et discuter (je rappelle que la situation est catastrophique sur le continent dévasté et personne ne sait ce qu'il se passe donc... XD).
→ Soit vous décidez de rester à Bouton d'Or où des festivités ont être organisées. Lors de l'event partie I, Erza a capturé des Sorciers avec sa bande. Ils travaillent actuellement les champs, enchaînés, mais la jeune femme a décidé d'en finir. Il y aura plusieurs duels entre Réprouvés pour savoir ce qu'on fait de chaque Sorcier. Un Réprouvé sera pour la mort, un autre pour la vie. Ça peut ne pas être un duel physique, simplement verbal, ou un défi (genre celui qui tiendra le plus longtemps sur un bicorne ou autre xD). Faites selon votre côté du moment. Si vous êtes « angélique » défendez le Sorcier, si vous êtes « démoniaque » essayez de le faire condamner à mort. Et bien sûr, tout ça sur fond de charcuterie, de bière et de chansons paillardes xD Pour l'instant il ne se passe rien d'inquiétant sur le continent naturel donc voilà ^^ rien à craindre. Pour tout ce qui n'est pas duel objectif (genre si c'est une course, c'est objectif, le gagnant est celui qui arrive premier), c'est le peuple qui décide (par exemple : un débat verbal. Le gagnant sera celui qui remportera les voix du peuple!).

Bien sûr personne ne joue Erza. Elle sera là où il y aura de la bière et de la charcuterie cela dit XD

Nombre de mots : 900 mots minimum

Gains


Pour 900 mots : 1 point de spécialité au choix.
Pour 450 mots de plus (soit 1350) : 1 deuxième point de spécialité au choix.

Vous avez jusqu'au 08/08 pour poster. Seuls les Réprouvés et les compagnons Réprouvés sont admis dans ce rp =D
Merci de prendre en considération l'event ! Pour rappel : la terre tremble sur le continent dévasté et le continent du matin calme, les flots sont de plus en plus agités et la rumeurs d'une nouvelle terre court.

Récapitulatif des Gains

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Sam 11 Juil 2015, 05:09

Korben ne se souciait pas vraiment du sort des sorciers, même s'il s'efforçait de regarder les races de la même manière il avait toujours eu du ressentiment envers celle-ci, les préjugés ont la vie dure disait-on ... Cependant il s'était tout de même rendu à Bouton d'or dans le but de participer à leurs "procès" bien particuliers, organisés pas la réprouvée du nom d'Erza Taiji Stark. Le réprouvé aux ailes d'argent ne connaissait pas cette femme personnellement bien qu'il eut déjà entendu parler d'elle et l'ayant déjà aperçu sans jamais avoir l'occasion de lui adresser la parole ou autres quelconques interactions. Mais il fallait bien l'avouer les procès organisés de son idée de base avaient fait grimper celle-ci dans la curiosité du réprouvé, il se mit en tête de la rencontrer en personne un jour, cela ne pouvait être que des plus intéressants...

Bien sûr avec ses ailes presque angéliques et son goût pour la parole et les grand discours, il était tout désigné pour jouer le rôle d'ange qu'on lui attribuerait pourtant il n'avait aucune envie de plaider la clémence, loin de là... Cependant dans l'ambiance festive entre les odeurs alléchantes des victuailles et des boissons préparés pour l'occasion et les chants de victoire et d'allégresse que chantait ses frères et sœurs il ne se sentait pas de bouder le rôle dont il ne voulait pas. Ce rôle il lui donnerai un sens bien à lui et son auditoire verrait ce que "ange" veut dire pour cette homme aux airs de conquérants. Montant sur l'estrade où le premier des sorciers attendait le jugement Korben ne semblait pas prendre d'airs rassurants ou encore moins bons mais plutôt froid presque vicieux, quand l'accusé vit celui qui était censé assurer sa défense et son expression qui n'avait rien d'amicale, il pensa déjà que c'était la fin s'en remettant d'ores et déjà à la lune noire pour son salut.

Le premier concurrent parut tout aussi étonné par le comportement de son future adversaire, c'était pourtant lui qui était convié à jouer le rôle du démon et cela était bien justifié. C'était un réprouvé du nom de Gair, et son imposante stature couplée à son caractère violent et vicieux faisaient de lui le plus apte à jouer le rôle du bourreau, pour renforcer le côté intimidant il avait même prit une hache d'une taille considérable, peu pouvaient s'offrir le loisir de manier un tel engin mais lui le faisait avec la facilité qu'on les enfants à jouer avec un bâton. Gair et son impressionnante hache caressaient déjà leur victime du bout de la lame faisant perler quelques gouttes de sangs sur le visage apeuré de celui-ci. L'imposant réprouvé avait une aile d'ange une autre typiquement démoniaque, et malgré son indiscutable carrure de guerrier avait décider de choisir le sort du sorciers par un débat, en l'occurrence avec Korben dont les expressions n'avait rien bienveillante à l'égard du pauvre homme enchaîné et presque nu aux yeux de tout les réprouvés qui venait assister à son procès. Le réprouvé du parti démoniaque prit la parole en premier voyant que son adversaire lui laissait la main :

"Réprouvés de bouton d'or, buvez et mangez ce soir profiter bien des festivités, et surtout venez admirer la vue d'un sorcier étripé!!"

Nombres de réprouvés rirent du retournement de registre dans la phrase de l'orateur car il avait raison une grande majorité voulait voir simplement ce sorcier mort rien de plus, l'attrait du spectacle devenait moindre si le coupable repartait sans égratignure.

"Qu'est-ce qui nous retient de l'écorcher vif ? Les sorciers sont mauvais mais il ne sont rien comparé aux démons qui vivent en chacun de nous et ce soir c'est l'heure de les laisser sortir s'amuser !! Regardez bien cet homme, il croyait être fort il croyait pouvoir nous toucher, nous, réprouvés, nous en qui coule le sang du véritable démon, le fou!"

Laissant un grand rire franc s'échapper il montre tout le mépris qu'il a pour cette misérable chose enchaînée derrière lui :

"Alors tu crois toujours faire peur aux réprouvés? Le sang du démon coule dans nos veines qui croit tu que nous sommes pour ainsi nous affronter? Il mérite la mort pour son affront et même s'il ne la mériterai pas nous le briserions pour le simple plaisir alors, je vous le redemande qu'est-ce qui nous empêche de nous amuser avec cette vermine? Je dis qu'il faut l'écorcher vif le faire hurler jusqu'à son dernier souffle puis envoyer sa dépouille à son peuple pour qu'il comprenne que nous attaquer est la plus grande folie qu'ils aient jamais faite !"

La foule l'acclamait tout le monde haïssait les sorciers, alors la perspective d'en voir un se faire écorcher vif ne leurs déplaisait en aucun cas... Les gens riaient, hurlaient, chahutaient et trépignaient d’excitation mais il y avait encore le réprouvé aux ailes grises qui devait faire la partie angélique alors plus par respect que par envie il le laissèrent s'exprimer.

Le réprouvé bien peu effrayant face à l'imposant Gair et sa hache buveuse de sang n'en restait pas moins digne d'attention ses mimiques et ses gestes montraient son assurance et sa vivacité d'esprit, il se dirigea plus en avant vers le peuple auquel il donne quelques secondes de silence pour revenir un tant soit peu au calme:

"Peuple libre de bouton d'or, je vous salut, l'on m'as confié la charge de défendre cette homme et, je le ferai ..."

Laissant le doute s'installer sur ses intentions de par l’ambiguïté de sa phrase et l'intonation qu'il lui donne il laisse planer son public en suspens : quels sont ses intentions alors? Se demande tout  à chacun, c'était le but recherché : ainsi il les tenait en haleine avec un sourire il reprend :

"Mais ce n'est pas le sang de l'ange qui coule en moi qui vous parlera, pourquoi laisserai-je un ange décider du sort de cette homme ? Pourquoi un démon? Non... L'ange dit : "Oh ! Pardonnez cette homme et laissez lui trouver la voie du repentir." et que dit le démon? : " Étripez le !!" "

S'exclame t-il en imitant l'imposant réprouvé à ses côtés ce qui provoque l'amusement dans l'auditoire, arrachant des sourires dans l'assemblé qui écoute plus attentivement et le silence commence à prendre place alors qu'il reprend:

"Mes frères, mes sœurs, de sang ce n'est pas le sang du démon qui a nous mutilé des siècles durant ou celui de l'ange qui nous a méprisé toute notre vie, qui dicteront mes mots et mon cœur mais le seul qui coule en vous comme en moi !! Le sang... Des réprouvés !!"

Il accompagne sa déclamation enflammée d'un geste circulaire qui balai l'assemblée pour lui montrer sa proximité, le peuple était captivé eux qui croyaient voir un bassinant discours sur la pitié, la bonté et le repentir avait le droit à un bien meilleur propos.

"Et que disent les réprouvés !? Les réprouvés ne sont pas bons, les réprouvés ne sont pas mauvais. Ils sont fidèles à ce qu'ils sont, des êtres fouettés par la vie, endurcit comme le roc aux attaques de leurs ennemis, ils sont forts puissant et sages, et ils savent que tuer un homme pour le plaisirs ou le simple fait de le voir tripes à l'air n'est pas la bonne solution... Même s'il faut bien l'avouer pour les sorciers la tentation est grande."

Avait dit Korben en se retournant vers le magicien un air sadique sur le visage, Gair l'imposant réprouvé semblait avoir perdu la flamme de la violence et avait un visage songeur :

"Alors que font les réprouvés dans ce cas?"

"Les réprouvés, font ce qui est le mieux pour eux. Croyez vous que tuer un des leurs, attisera leur peur ou leur haine ? Non cette homme n'a aucune valeur, mort il n'aura aucun effet. Envoyons un message à leur empereur, nous lui diront combien nous sommes fiers de ce que nous sommes, combien nous sommes soudés et unis face à la menace quelle qu'elle soit, montrons lui que nous ne sommes pas des anges ou des démons, montrons lui ce que nous sommes réellement : des réprouvés."

Un vent de fierté s’étendait sur la foule qui aspirait la fierté et l'aura de puissance que dégageait le réprouvé aux ailes argentés qui lui même frissonnait en allant prendre le sorcier par les cheveux tandis que ses geôliers défaisaient ses chaînes. Il l'amena sur le bord de l'estrade et le montra bien au peuple avant de demander l'approbation de son adversaire qui ,d'un hochement de tête, avouait sa défaite:

"Frères et sœurs réprouvés, cet homme à un message à délivrer à son empereur, il lui dira que s'il essaye une nouvelle fois de s'en prendre à nous, il n'aura de nous aucune pitié et que les démons feront pâle figure comparé à notre colère, que les sorciers demanderont à aller en enfers plutôt que de subir ce que nous, réprouvés, leurs infligeront en châtiments... Tu as bien compris ?"

Demande t-il au sorciers pendu par les cheveux, qui répond faiblement:

"Oui..."

"Plus fort, mes frères n'entendent rien!"

"Oui!"

"Mes amis, avant de laisser cette homme allez donner son message il faut lui insérer bien profondément dans le crâne, je vous en laisse le soin, mais ne lui briser pas les jambes il en aura besoin."

Sur ces mots à mi-chemin entre l'amusement et le dédain, il fait basculer le sorcier dans la foule qui le bat allègrement, ils se bousculent pour pouvoir le frapper mais fidèles au mots du vainqueur ils ne frappent pas les jambes et ne le piétinent pas comme ils auraient pu le faire malgré qu'il soit roué de coups le sorcier survit et est presque sur ses jambes à la fin de son jugement. Korben vient serrer la main de son adversaire mais ce n'était pas un visage de perdant ou de concurrent que celui-ci avait, il semblait satisfait et après une poignée de main symbolique ils lèvent tout deux leurs mains en signe de victoire et en chœur ils crient :

"Réprouvés!"

La plupart des gens dans la foule lèvent leurs poings en l'air et crient en échos aux voix puissantes des deux hommes sur l'estrade.

"RÉPROUVÉS!!!"

Ainsi ils firent quelques échanges s'égosillant allègrement pour le peuple auquel ils éprouvaient une fierté absolu, eux qui se méprisaient individuellement parvenaient pourtant à cet instant à aimer leurs communauté...

[1871 mots]

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Sam 08 Aoû 2015, 13:47


« Ne bougez pas ! Il faut vous soigner ! Je vais aller quérir de l'aide ! » , « Ne vous inquiétez pas tant pour moi, mais pour votre sécurité sire.. Je trouverai de quoi guérir mes blessures. Les autorités.. les autorités, vite » , « Cela servira-t-il seulement à quelque chose ? » , « Il ne sera, au moins, pas mort en vain » Et sur ces quelques mots, l'homme se hâta hors de la pièce, abjurant le bas brouillard d'un début de soirée et les milles éclats de verre qui la pièce jonchaient. Des minces fragments réfractaient la lumière dont le manoir était baigné, et dans ce spectacle idyllique, le maître sciait à merveille. Bienheureux et plein d'un charme tendre, nombreux étaient ceux qui trouvaient en lui les faveurs dont ils avaient soif, tandis que d'autres convoitaient plus particulièrement le coeur d'artichaut qui demeurait à l'intérieur. Chacun use de ses avantages pour assouvir des besoins, voire simplement des désirs, empruntant toujours la solution de facilité. L'homme était purement naïf, à outrance. David l'avait piégé sur toute la ligne, mais malgré les circonstances, l'autre ne pouvait se résoudre à douter de sa parole. Ses gestes n'étaient point contradictoires, et il avait tissé cette toile sur une logique fondée. D'incohérences on voulait la dépourvoir, qu'il s'eusse agit de la fiancée sacrifiée, comme de la demeure en campagne dont il lui fit don si aisément. Ses noirs desseins touchaient à leur fin, et la fuite était le dernier obstacle qui risquait de le détrôner. Haussant le corps lourd, il tituba jusqu'aux grandes portes entrouvertes donnant sur les basses rues peu fréquentées. Dans un sens il en fut soulagé, car de larges éclaboussures de sang se voyait tarie la chemise qu'il portait. S'appuyant contre un mur, il essuya son front de sa seule manche encore en usage, avant de joncher une petite muraille, et s'abriter dans un coin sombre juste derrière. L'hémorragie ne semblait pas s'arrêter, ce malgré les bandages enveloppant ses plaies. Soudain, des pas se firent entendre au loin. Lourds et malaisés, comme gênés par la texture d'un uniforme, ils erraient dans les rues quand ces dernières s'avéraient les plus calmes et dépossédées de toute géhenne étrangère que celle des Masques d'Or. Moins actifs de nuit, beaucoup en profitaient. La peur habitait leurs coeurs, leur vie s'en était vue altérée. Les suspicions au sujet du réprouvé seraient sûrement homogènes, prônes de sa culpabilité, entre d'autres critères qui ferraient de lui le parfait bourreau et non le pauvre martyr. Essayant de s'éclipser dans une zone d'ombre, il comprit qu'il n'avait d'autre choix que s'immiscer dans les ruelles obscures, mais il savait également qu'on l'apercevrait d'ici là.

Une petite main vint se poser sur son épaule, tandis que sa voix scandait quelques paroles hasardeuses, mais au charme débordant. « Vous allez bien monsieur ? » Sa chevelure d'un brun foncé fondue dans la nuit vint châtier le visage hâle du réprouvé, tandis qu'il cambrait son dos, abaissait ses épaules, dans l'espoir de couvrir l'irrémédiable trace de ce qui, de tout temps, avait tâché son existence. Son corps était plein de ces balafres, bien que le liquide séché se soit dissipé, perdu des regards. Il articula tant bien que mal, dans un souffle « Je suis.. poursuivi » L'air confuse, elle vint chercher sa poitrine de ses doigts, avant qu'un gémissement de douleur ne lui fasse comprendre l'état pitoyable dans lequel l'homme se trouvait. Ses empreintes, souillés de la sève rouge, vinrent se mettre à quelques centimètres de son paysage, au point où l'odeur la fit chavirer. Voyant des lumières s'approcher, elle le força à plaque son dos contre le mur, l'affaissant pour toucher le sol. Venant sur lui, collant sa délicieux robe noire au sang coagulé de ses vêtements, elle déroba à ses lèvres un léger baiser, comme plongés dans une mère limpide où ils n'existèrent qu'à deux. L'on n'entendit de la superficie, des deux hommes de main qui la troublaient, que des sifflements animés. Dès qu'ils eurent fini, la jeune femme se détacha de lui, visiblement gênée. « Pourquoi.. » , « Peu importe » Son visage se tapissait dans les ténèbres noirs, et à aucun moment il ne peut apercevoir, ni de loin ni de près, l'expression qui s'y dessinait. « Venez avec moi. Il faut vous soigner. Si vous n'avez pas confiance en moi, je peux.. » , « Vous ferez l'affaire » , « J'ai pas l'impression que vous soyez très polis » , « Je n'ai pas assez de force.. pour m'inquiéter de choses pareilles » Et soupirant, elle l'aida à se relever, une main s'accrochant à sa chemise, l'autre agrippée au niveau de ses hanches. Elle le conduit jusqu'à son logis, quelques pâtés de maisons plus loin. C'était un petit appartement, mais on lisait un certain luxe dans la décoration, et dans les tapisseries parsemées au sol. Aussitôt arrivés, elle se précipita dans la salle d'eau, cherchant vraisemblablement de quoi les sécher. L'ayant assit dans un fauteuil au fond de la pièce, elle le rejoignit une large serviette blanche à la main, s'appuyant sur l'accoudoir d'une de ses jambes pour arriver à sa hauteur. « Ne pensez pas à faire des folies pour ce soir. Je vous soigne et vous allez directement dormir » Elle posa ses deux mains sur son dos dénudé, et de ses petits doigts blancs, des petites lumières affluèrent. « Je vois que vous savez vous y prendre pour ordonner les gens » , « Et cela n'est rien. Si je découvre que vous vous êtes levé et que vos blessures se sont ouvertes, n'essayez pas d'imaginer quelle sera le châtiment » , « Vous prenez cela très au sérieux », « Prenez le à la légère, et je vous assure que vous seriez mort d'une infection » , « Vous vous y connaissez bien » , « Mieux que vous ne le pensez » Et guère pour les raisons auxquelles il put songer à cet instant. Elle était mystérieusement douce, mais tout aussi brute dans ses mots et ses gestes. Tous semblaient calculés, s'adaptant au caractère plutôt rustre dont le jeune homme faisait preuve sous un élan de fièvre cuisante. Allongé, les deux bras derrière la tête, avec une simple couverture pour couvrir le bas de son bassin, il la sentit quitter la demeure, pour n'y revenir que deux voire trois heures plus tard. Dans un état d'un semi-sommeil agité, il crut sentir deux bouts de chair tendre et agréablement tièdes lui effleurer la peau, son front, ses joues, mais ne put déceler leur appartenance.

« David.. il faut.. se lever » Elle articula quelques mots dans son sommeil, forçant ses paupières à s'ouvrir. Arrivée à l'aube, elle était venue étreindre la figure masculine qui sur le lit reposait, et depuis lors une sensation de bien être l'envahissait. Une main chaude ébouriffait sa chevelure, en tordait une mèche, avant de profiter de l'autre plus raide, le tout dans une répétition languissante. Elle ouvrit les yeux, pour trouver un visage carré, aux traits fins toutefois. Détaillant le large de sa mâchoire, elle se tourna, faisant face au mur, tandis qu'un couinement se fit entendre. Elle écarquilla les yeux, avant de penser à se lever, comme en sursaut. Un large dos et d'imposantes épaules embrasées par le soleil, étaient barrées de bandages blancs qu'il défaisait au tour à tour. Elle ne réalisa à cet instant qui il était. « Bonjour » Elle se frotta les yeux, coiffa sa chevelure d'une main distraite, avant de s'étirer de tous ses membres. « Tu te sent déjà d'aplomb à les enlever ? » , « Grâce à tes soins, je vais mieux. Je n'aime pas beaucoup traîner » , « C'est vrai que tu n'en as pas l'air » Jonchant les bords du lit, elle se hissa hors de ce dernier, baillant avec discrétion d'une main qui recouvrait sa bouche. « David, tu veux déjeuner ? » L'homme détaillait depuis quelques minutes l'état global de la chambre, et les divers indices qui lui faisaient suspecter la jeune homme. Des vêtements mâles s'étendaient un peu partout dans la chambre opposée, le style de décoration était plutôt terne, et aucun signe de la présence d'une femme. Il n'était, à son habitude, de nature si méfiante, surtout en présence d'un être de la gente féminine, mais pour côtoyer cette femme, aussi énigmatique que facile à cerner, il fallait l'être un minimum si l'on ne voulait pas tout perdre, sucé jusqu'à la moelle. « Je veux bien. Je suis affamé. Mais, j'y pense, comment connais-tu.. » , « Contre toute attente, tu n'es pas très observateur » , « Et comment je dois interpréter ça ? » , « Tel quel. Nous nous sommes déjà croisés quelques fois. Voilà tout. La dernière c'était à Sceptelinost. Je crois que tu étais venue te mêler des cargaisons de thé qui cachaient bien plus qu'elles ne le laissaient à penser. J'ai eu l'occasion de le voir à l'oeuvre » , « Tu étais celle à qui j'ai demandé des directions au port ? » , « Qui d'autre » , « Pas étonnant que ton visage me dise quelque chose. Et..c'est tout ? » , « Grossièrement. Je t'ai vu le lendemain avec une jeune femme rousse, mais ça s'arrête là » , « Ah oui. C'est vrai que nous y étions tous les deux. Elle m'emploie en quelques sortes. Comme un garde du corps » , « Je n'aurais pas dit. Je pensais que ce serait une de tes conquêtes » , « Visiblement, tu as plus de temps pour t'y prêter que moi. Tu as été voir un homme hier soir non ? » , « Plutôt futé. Comment tu l'as su ? » , « Même sans le vouloir, ton parfum m'a chatouillé les narines toute la nuit » , « J'y penserais à l'avenir. Mais y'en a deux actuellement sur moi dans ce cas » , « L'autre est plutôt fade » , « C'est celui d'une autre femme c'est sûrement pour ça » , « Ah, parce que tu.. », « Qu'est-ce que tu vas t'imaginer.. J'ai juste conversé avec une amie hier » Tournant le dos pour croiser son regard, elle vint déposer sur son assiette le met qu'elle préparait depuis tantôt, faisant de même avec le sien. « Cette jeune rousse.. », « Sherry » , « Sherry est de quelle race ? » , « Et qu'est-ce que ça peut te faire ? » Elle ne répondit pas, se contentant de sourire. « Réprouvée » , « Nous risquerions de la croiser alors ! », « Hein ? » Et pour répondre à sa confusion, la jeune femme, les deux coudes posés de part et d'autre de son assiette, s'attela à son discours, à la demande qu'elle avait à lui confier.

*

« Ça fait déjà six heures que nous attendons, et personne en vue. Tu es sûre de ce que tu m'as conté ? » , « Mon amie était profondément inquiète. Jamais elle n'aurait menti à ce sujet, idiot » , « Et bien visiblement il y avait pas lieu de s'en faire. C'est complètement désert par ici. Pourquoi tu as voulu venir aussi ? » , « Ça te dérange ? » Elle réajusta sa cape, celle qui recouvrait sa chevelure presque d'ébène aux quelques reflets flamboyants causés par le feu de camp autour duquel ils se reposaient. Il faisait déjà nuit noire, pour leur plus grande surprise, et comme l'homme ne cessait de le répéter, grincheux, nul démon ne semblait prêt à les prendre d'assaut. « Mais c'est bien vrai que les orines ont reçu une missive indiquant que les démons étaient prêts à les attaquer. On ne pouvait passer sous silence une telle information, sous prétexte qu'elle soit un peu farfelue » , « Je trouve juste que beaucoup de troupes se sont mobilisées. Au final inutilement » , « On ne pouvait pas le savoir David. Et puis ça nous a permis de chasser un peu pendant que nous attendions. Ce n'est pas si mal » , « Tu es le seul à vraiment apprécier cela » Un autre vint s'immiscer dans la conversation, une chope à la main. Tous étaient d'un gabarit plutôt élévé, bien barriqués, et plutôt rustres dans leurs mouvements, voire même dans la façon de se tenir. De toute évidence, la jeune femme maniérée et pleine de ressources n'avait rien à faire elle, bien que, manipulatrice comme elle semblait être, elle était parvenue à se faire une place en leur sein sans soucis. Elle avait même captivé la plupart de l'assistance dans ce regroupement. « Ils sont trop occupés avec les petits anges pour venir se frotter à nous ! » , « Et d'abord qu'est-ce qu'ils pourraient en tirer ? » , « Propager le mal ne serait pas suffisant à leurs yeux ? » , « Ça semble faire partie de leurs ambitions » , « Je trouve que les humains s'en chargent très bien, même sans leur intervention. Toutes les autres races également bien entendu » , « Soit pas un rabat joie, mec ! T'a vu l'état des choses actuellement ? Faut pas s'étonner ! Avec les tremblements de terre et ces p*tain de statues de pierre » , « La montée des marées et les attaques de monstres.. », « Ainsi que les sorciers qui cherchent à découvrit cette nouvelle terre, et les Masques d'Or venus de rien.. » , « Bin ouais, c'est le bordel quoi ! On risque de mourir à tout instant et tout le monde fuit vers les continents les plus sûrs » Et sur leurs visages jusqu'à rougis par l'alcool qu'ils avaient ingurgité, se déchiraient des sourires inquiets, terrifiés à l'idée de mourir manifestement. Sur ces quelques mots, ils allèrent se réfugier de ces folles pensées dans les tentes de fortune qu'ils y avaient construites, et seule la femme demeurait aux côtés du bronzé. « Pourquoi m'avoir aidé ? » , « Tu es trop direct, ne trouves-tu pas ? Il faut savoir utiliser les.. » , « Je ne cherche pas à être comme toi. Si ça peut me servir, je le ferai, mais autrement, je me voile pas la face » , « Car tu étais charmant » , « Tu veux me faire croire ça ? Sachant que tu prends les hommes dans tes filets pour des outils dont tu te débarrasses une fois que ton intérêt s'est tari. Et tu leur prend leurs biens, au passage, comme dédommagement » , « N'es-tu pas pareil ? » , « Si l'on puit dire » Et s'approchant doucereusement de lui, elle vint poser sa tempe sur son épaule, avant qu'il ne tourne son visage vers elle, et que leurs lèvres ne se touchent. « Ton nom ? » , « Irëne » Leurs destins étaient scellés.

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