Vénus Daviel : Née sous le pêché de l'orgueil comme une grande majorité des Daviel, Vénus est l'arrière-petite-fille de Sybille. Belle comme un soleil, elle est une femme svelte et distinguée, admirée pour sa beauté dès son plus jeune âge. Ses parents, certains que leur enfant deviendrait aussi belle qu'instruite, choisirent de la nommer Vénus en référence au titre de la Souveraine du peuple de Maëlith. Vénus baigne dans l'orgueil depuis ses premiers instants et vit son pêché sans remord. Puissante, influente, elle est la matriarche de la famille Daviel, celle dont on ne discute pas les mots et les ordres, celle dont les paroles sont d'or, sont lois. Elle dirige son petit monde d'une poigne de fer, douée d'une éloquence rare et d'un sens des affaires carnassiers. Au delà de la fraîcheur éclatante de son apparente jeunesse, elle est vieille de plusieurs siècles. Réfléchie, perspicace et inventive, elle est redoutable et pétillante, noie ses adversaires dans un sourire avant de les accabler. Aussi possessive qu'impétueuse, elle ne supporte pas que l'on s'en prenne à elle ou aux membres de sa famille et n'hésite pas à utiliser tous les moyens possibles pour préserver le nom des Daviel. Elle a épousé à l'âge de quinze ans un Déchu du nom de Tristan von Ez'Naremiel et, comme toutes les femmes de sa lignée, ne porte pas ce nom, préférant celui de sa famille.

Tristan Von Ez'Naremiel : A l'aube où la famille Von Ez'Naremiel gagnait de l'importance, il faisait bon de parier sur l'avenir. Adonis Daviel et sa femme désiraient le meilleur pour leur fille, Vénus, et privilégiait le long terme pour une réussite stable et durable. Ils arrangèrent donc un mariage entre la jolie Vénus, alors jeune adolescente rayonnante, et Tristan Von Ez'Naremiel, descendant d'une famille d'envieux qui se faisaient un nom dans le monde des antiquités et qui grandissait en or et renom jour après jour. Tristan était de plus de vingt ans l'aîné de Vénus lorsque le mariage fut célébré. A l'époque et aujourd'hui encore, il n'y a pas d'amour entre le couple mais une bonne entente et un profondément sentiment d'attachement. Ils se présentent presque toujours ensemble, soudés et unis dans les intérêts qu'ils défendent. Tristan est un homme pointilleux. Son pêché est celui de l'envie et il s’accommode volontiers de son union qui lui confère un certain prestige. Il fut soldat autrefois mais a abandonné sa carrière pour se plonger à corps perdu dans les affaires de la famille Daviel. En tant que simple époux, il n'a pas les pouvoirs et les prérogatives des Daviel mais jouit d'une certaine importance en tant que mari de Vénus. Excellent négociateur, polyglotte, il sait comment convaincre les autres Cités d'acheter la lingerie de la Maison Daviel.

Octave Daviel : Beau jeune homme dans la droite lignée de l'orgueil familiale, Octave a les yeux de sa mère et les cheveux de son père. Depuis ses neuf ans, il accompagne Vénus dans ses déplacements pour se forger dans l'univers commercial. Plus violent et moins compréhensif qu'elle, il a rejeté l'idée de reprendre un jour la maison Daviel, préférant se borner à défendre les intérêts de la famille tout en menant une carrière de soldat. Terriblement orgueilleux, il est d'une prétention sans limite et d'une confiance insolente. Sûr de ces charmes, il aime séduire les jeunes femmes simplement pour voir le trouble dans leur yeux, le désir dans la chair. Certains le disent infidèle, sans que l'information puisse être vérifiée. Pourtant, il manifeste une passion dévorante pour sa femme, qu'il chérit et couvre de présent. Un jour, son gendre a eu un excès de colère envers lui et des paroles qu'Octave n'apprécia pas, son pêché refusant d'entendre les remarques. La discussion tourna mal et le Déchu assassina l'époux de sa fille, dans un geste de défense d'après la Justice. Vénus veille particulièrement sur son fils, sûre de son destin glorieux, une pensée qu'il ne réfutera pas, certain lui aussi de cela. Octave a du mal à s'entendre avec son père.

Elisa Yoénaï épouse Daviel : Douce créature à l'allure enchanteresse et fragile, Elisa est l'épouse d'Octave, promise au fils de Vénus dès sa naissance. Fine et élancée, peu devinerait qu'elle est du pêché de la gourmandise. Discrète et peu loquace, elle se contente souvent de suivre son mari et sa belle-mère, de faire ce qu'on lui demande. Derrière cette retenue pudique, elle vit son pêché avec un plaisir non dissimulé. Elle n'en a jamais assez, accumulant les belles choses et les expériences jusqu'à l'épuisement. Octave, loin de refréner les appétits de sa femme, la couvre de cadeaux et entretient ses vices. Dans l'excès, elle se dévoile plus enjouée, moins prudente. Elle ère parfois dans les cuisines du Domaine familiale, surveillant les repas de la journée. Vénus a toute confiance en elle et la laisse gérer quelques affaires au Manoir lorsqu'elle s'absente trop longtemps. Mère attentionnée, elle s'occupe toujours autant de sa fille Maybelle, quand bien même celle-ci est âgée de plusieurs siècles comme elle. Elles flânent souvent ensemble dans les Halles des Titans.

Elenquiel Harpagon, chef, aïeul et meneur du clan Harpagon, est un Déchu âgé de près d’un demi-millénaire. Mari d’Ænaëlle Harpagon – sa sixième et dernière femme, la seule encore en vie – c’est un commerçant aussi intrépide qu’avisé, qui, depuis de très nombreuses années déjà, contrôle avec sa famille les transactions bancaires, ainsi que plusieurs secteurs commerciaux de la cité du Péché. Au plus tôt de la rébellion qu’il avait entreprit, Eerah Scaldes fut rejoint par cet allié de choix, en arrivant à le convaincre des bienfaits qu’aurait sa politique sur les affaires de son clan. Il n’y a donc pas à douter que c’est en grande partie grâce à son soutien qu’Avalon est aujourd’hui ce qu’elle est, et que l’Annonciateur de la Chute est au pouvoir. En homme charismatique et inflexible, vous ne parviendrez jamais à convaincre cet homme qu’il a tort – et la plupart du temps, il aura effectivement raison. Intelligent, rusé, fier et complètement rongé par son Avarice, difficile de trouver plus dur en affaire qu’Elenquiel Harpagon. Il ne descend jamais des Quartiers des Sommets, et passe le plus clair de son temps à diriger la Banque qui porte son nom, épaulé de deux de ses enfants, Etilan et Lidiaëlle.

Ænaëlle Harpagon, sixième et dernière femme d’Elenquiel Harpagon ; c’est la mère de Tara, la cadette de la famille. Aussi discrète que son mari est éloquent, nombreux sont ceux à Avalon qui remettent parfois en cause sa simple existence. Et pourtant, elle existe, vit au domicile conjugal, dans le Quartier des Sommets, et en sort peu. Elle se contente d’inviter ses rares amies autour d’une tasse de thé, ou d’une partie d’échec. Comme la plupart de la famille, elle est touchée par le péché d’Avarice, quand bien même il est moins accentué que chez ses proches. Bien qu’extrêmement intelligente, cette Déchue de sang royal se contente bien souvent d’hocher la tête aux dires de son époux, lors des soirées mondaines ou des diners d’affaires. Il vous arrivera pourtant de la croiser, à de très rares occasions, entre les rayons de la Grande Bibliothèque, à feuilleter des livres de sciences et de magie. Si, et si seulement vous avez de la chance, peut-être vous adressera-t-elle la parole au lieu de fuir en rougissant, et vous aurez certainement droit à une des discussions les plus intéressantes et agréables de votre vie. Si toutefois cela vous arrivait par miracle, évitez à tout prix de lui parler de sa fille, reconnue comme le mouton noir du clan Harpagon. C’est depuis sa naissance, il y a de cela une centaine d’années, qu’elle n’assume plus de tenir tête au reste de la famille, et qu’elle se renferme un peu plus chaque jour.

Baldur Harpagon, un des premiers fils d’Elenquiel Harpagon, avec sa seconde femme, Tymania. Il y a bien longtemps déjà que Baldur n’a plus besoin de faire ses preuves auprès du clan ; également coupable d’Avarice, on ne compte les occasions où il aura soutenu son père contre vents et marées, lui permettant plus d’une fois d’emporter des affaires qui semblaient perdues d’avance. C’est donc grâce à cet investissement sans faille qu’il possède aujourd’hui sa propre branche de la famille, et dirige un commerce de textiles florissant. Poète et artiste dans l’âme, il est commun de le croiser sur la Place du Rift lors des fêtes et des évènements de toutes sortes, à déclamer vers et proses pour le plaisir des oreilles. Le reste du temps, il transite entre les Halles des Titans et son échoppe de la Porte Ouest, où il vend ses drapés et vêtements aux riches touristes et aux dignitaires étrangers en visite. Inutile, cependant, si vous êtes une femme, d’essayer d’aller le courtiser. Baldur ne s’intéresse qu’aux hommes, et plus particulièrement les plus jeunes. Si tel est le cas, et que vous arrivez à attirer son attention, peut-être pourrez-vous passer une délicieuse soirée en sa compagnie, à profiter des nombreux avantages que procure un tel nom de famille.

Lidyaëlle Harpagon, sœur jumelle d’Etilan, fille d’Olrik Harpagon, le frère – aujourd’hui décédé – d’Elenquiel, et de Yozuna Forten, une dignitaire Déchue, qui s’est donné la mort après la perte de son époux. Recueilli avec son frère par le chef du clan, elle a vite appris à développer son péché en prenant largement part à la direction de la Banque familiale. C’est une femme vive, impulsive, qu’il faut à tout prix éviter de provoquer. De nombreuses rumeurs rapportent qu’elle entretiendrait une relation incestueuse avec Etilan, théorie qu’aucun des deux, à défaut de la confirmer, n’a jamais infirmée. Elle vit dans les Quartiers des Sommets, non loin de son lieu de travail, et – pour l’anecdote – à quelques mètres à peine de chez son frère jumeau. Si l’on en croit la tendance actuelle et certains dires du patriarche de la famille, Lidyaëlle et Etilan seraient les plus à même de reprendre la direction de l’empire des Harpagon le jour où il déciderait de rendre son tablier, ce qui n’est pourtant pas près d’arriver. Elle a également fait partie de plusieurs missions en compagnie de l’Annonciateur de la Chute et de ses partisans pour déstabiliser le gouvernement d’Aya Misato.

Morgana Harpagon est une bâtarde, fille d’Elenquiel et d’une Alfar dont le nom reste encore aujourd’hui inconnu. Abandonnée quelques heures à peine après sa naissance par celle qui lui avait donné jour, elle fut recueilli dans un orphelinat de Dresora, où elle vécut une quinzaine d’années, avant que son géniteur ne vienne la chercher, pris de pitié. Aujourd’hui encore, elle sait qu’elle lui doit probablement la vie, et ne rechigne jamais à exécuter toutes les tâches que pourrait lui confier son père, y compris et surtout les plus inavouables. Même en ayant hérité du caractère et du péché des Harpagon, Morgana ne s’est jamais réellement considérée comme l’une des leurs, mais plutôt comme leur débitrice, chose qu’acceptent et apprécient évidemment la plupart de ses demi-frères et sœurs, n’hésitant pas une seconde à en profiter. Plus proche d’Elenquiel que d’aucun autre Harpagon, c’est une femme de l’ombre, qu’on ne voit que rarement. Elle ne sort pratiquement que la nuit, et il est de coutume de dire que si la bâtarde montre sa tête, quelqu’un est sur le point de la perdre. Elle vit dans les Quartiers du Centre, dans un appartement modeste, bien loin pourtant des moyens qu’elle a à sa disposition.

Etilan Harpagon, frère jumeau de Lidyaëlle et fils d’Olrik Harpagon, le frère – aujourd’hui décédé – d’Elenquiel, et de Yozuna Forten, une dignitaire Déchue, qui s’est donné la mort après la perte de son époux. Un peu moins mature que sa sœur, il a pourtant suivi le même parcours qu’elle, et lui voue une admiration sans limite. Fier de son péché et de sa famille, Etilan ne manque jamais une occasion de rappeler à tous quel est son nom, et est connu pour ses descentes dans les Bas-Fonds d’Avalon, où il se complait à déclencher bataille de comptoir et escarmouches, simplement pour le plaisir de l’adrénaline. Moins discret que Lidyaëlle quant à leur prétendue relation, de nombreuses personnes racontent l’avoir entendu vanter les mérites de sa sœur jumelle au lit, et par la même occasion de la fréquence avec laquelle ils pratiquaient la chose. C’est cependant un commerçant fougueux et intrépide, qui désire plus que tout prouver à sa famille qu’il possède l’étoffe d’un futur chef. Il loge non loin de chez sa sœur, dans les Quartiers des Sommets, à proximité de la Banque Harpagon.

Tara Harpagon, le mouton noir de la famille. Fille d’Ænaëlle et d’Elenquiel Harpagon, elle est connue pour être celle qui aura « trahi » le sang de son clan ; la jeune femme sera née non pas avec le péché d’Avarice, comme chez tous les « vrais » Harpagon, mais avec le péché de Luxure. Tara est pourtant fière de ce qu’elle est, et ce qui n’était au début qu’une vaine source de frustration s’est petit à petit changé en une façon de tenir tête à l’entreprise familiale, alors qu’elle se faisait petit à petit connaitre dans la cité comme une des plus sulfureuses amantes qui soit. Les performances de Tara sont devenues réputées pour être, d’une part, unique, la jeune femme ne s’offrant jamais deux fois au même partenaire, et surtout, inoubliables. De tous ceux qui auront connu la chaleur de son étreinte, tous s’accordent à l’unanimité pour la nommer plus inventive, impliquée et passionnée de toutes leurs partenaires. Pourtant loin du stéréotype qu’on serait en droit d’attendre d’une femme avec un tel appétit, la Tara que l’on aperçoit la journée est un exemple de gentillesse et de sympathie, passant la plupart de son temps à distraire les jeunes Déchus en leur contant histoires et poèmes. Elle loge dans les Quartiers des Sommets, et il est des plus communs de la croiser à la Grande Bibliothèque ou au Temple de la Justice, en fervente adepte qu’elle est de Drejtësi.

Yoka Harpagon, à l’instar de la cadette du clan, est un représentant mal accepté de sa famille. Sœur d’Elenquiel, elle se sera rapidement détachée des sentiers traditionnels du commerce pour embrasser la profession de pirate. Bien que rongée par le péché d’Avarice, peut-être plus que son frère, elle est également considérée comme une traitre à son sang, puisque criminelle. Charismatique, grandiloquente et extravertie, beaucoup de mots pourraient convenir pour décrire la femme compliquée qu’est Yoka. Non contente de bafouer tous les principes familiaux, elle assure même à qui veut bien l’entendre que les Harpagon ont toujours été fait pour la piraterie ; pour la mer et les pillages. Il est aisé de la reconnaitre parmi une assemblée de comptoir, de par son œil borgne, et son parler… particulier. Dotée d’un fort accent et d’une capacité effrayante à avaler la plupart des consonnes, il est parfois difficile de la comprendre du premier coup, mais réussir cet exploit vous assurera des conversations des plus excitantes sur sa vie en mer, et toutes les histoires – plus souvent inventées que réelles – qu’elle voudra bien vous raconter. Elle n’habite pas officiellement à Avalon, puisque résidant sur son bâteau avec son équipage, mais il n’est pas inhabituel de la croiser dans une ou l’autre des tavernes qui constellent les Quartiers du Centre.

Phillipe Oxton :  texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte texte