Doucement, je me mis à m’avancer à travers les terres arides du continent dévasté. L’endroit m’était totalement inconnu, mais j’avais entendu bon nombre d’histoire sur ce dernier. Certaines heureuses et magnifique et d’autres beaucoup plus sombres et funestes, dues à la présence du volcan qui grondait non loin de là. Mais ce n’était pas tous ces contes qui m’avait attiré ici, non. Ce fut plutôt les nombreuses rumeurs qui se racontaient sur ce lieu, ce dernier étant celui ou l’on pouvait trouver en grande majorité les fameux animaux ailés qui y résidaient. Je n’avais encore jamais vus de telle créature, et j’avais bien envie de les découvrirent, ce qui expliquait mon passage sur ces terres. Mais arrivé sur place, l’endroit me semblait plutôt inquiétant de mon point de vue, et à l’horizon, aucune bête en vue. Peut-être que tous ce qu’on racontait était faux au final. Tout ce voyage pour rien. Un léger soupir retentit d’entre mes lèvres, soudainement assez démoralisé de ne pas découvrir d’animaux ailés. Mais aussitôt, un simple miaulement de mon petit Nuage suffit à me remonter le moral. Je souris et le pris immédiatement entre mes bras afin de le câliner, tout en le remerciant d’être présent pour moi. Rigolant un bon coup, je repris espoir et je me remis alors en route à travers les terres arides. Ces dernières étaient grandes, vastes et très certainement que les animaux ailés devaient trainer dans un autre secteur.
Continuant alors mon chemin, je me mis à vagabonder de ci de là, un peu au hasard.

Après plusieurs minutes déjà, à marcher à travers l’immense plaine aride, je n’avais toujours pas vus la moindre trace d’un quelconque animal. Je commençais alors sérieusement à me questionner quant à la présence de ceux-ci sur ce lieu, mais j’essayais de ne pas perdre espoir trop vite.
Soudain, mon Liroa se mit à miauler d’un air interrogatif tout en agitant son petit nez dans les airs. Je lui demandais immédiatement ce qu’il avait put sentir, un danger, ou quelque chose d’autres. Et peu près, Nuage se mit à courir dans une direction, tout en me miaulant joyeusement de le suivre. N’ayant pas d’autre choix, je me mis donc à courir juste derrière lui en essayant de ne pas le perdre de vue, bien si cela allait s’avérer difficile, même s’il le voulait. Criant, j’ordonnai à mon compagnon de ralentir sa course, car ce dernier galopait comme un véritable lapin et de mon côté, je n’étais vraiment pas des plus endurant. Obligé de m’arrêter, je stoppai net ma course et me mis à marcher tout en reprenant doucement mon souffle. Fixant mon regard sur Nuage, je vis ce dernier bifurquer soudainement derrière un grand amas rocheux, se soustrayant à ma vue.
Aussitôt, j’accélérais mon allure, faisant peu de considération pour la douleur que je ressentais au niveau de mon ventre, là ou ce tenait la trace et le souvenir d’une mauvaise rencontre face à des brigands qui avaient tentés de me vendre comme esclave.
Enfin, je tournai moi aussi au niveau du rocher, et vis alors mon petit chat qui semblait attendre patiemment mon arrivée. Je m’approchais alors dans lui dans l’intention de le gourmander, mais je remarquais soudainement la personne juste à côté. Mon regard ce posa donc sur celle-ci et mes yeux et ma bouche s’arrondir sous le coup de la surprise.

…Mia !?

Que faisait-elle donc ici ? Je ne l’avais pas vue depuis longtemps déjà, pas depuis l’étrange événement qui s’était passé dans les montagnes enneigées. En somme, pas depuis le jour ou la magie avait mystérieusement disparue de ce monde.
Je lui souris timidement, avant de prendre la parole.

Ah… heu… salut… Je heu… ça va… ?

Spoiler:

Arrivé en plein milieu des terres arides, lieu désert et sans aucunes âmes qui vivent sur plusieurs kilomètres à la ronde, voilà que je venais de faire une rencontre des plus inattendue et étonnante. Alors que je me marchais à travers ces lieux, mon petit Nuage avait flairé une odeur qui lui était familière, ce qui m’avais alors amené jusqu’à Mia, une jeune Chaman que je connaissais et que j’avais rencontrée plusieurs fois déjà. Celle-ci m’avait aussi appris à me battre et à prendre un peu plus confiance en moi. C’était vraiment une chose étrange que de se retrouver dans un endroit aussi désert, d’être aussi proche, une chance que mon Liroa est put la sentir et m’amener à elle. Ce dernier d’ailleurs, ronronna d’un air malicieux en venant se frotter contre les jambes de la jeune fille, réclamant certainement quelques caresses de sa part.

Quant à moi, de mon côté après un rapide salut, encore sous le coup de la surprise de cette rencontre, je vis mon amie commencer à s’approcher de moi pour aussitôt venir me prendre et me serrer dans ses bras. Ma réaction face à cela ne tarda pas, et aussitôt mon corps se raidit, tandis que mon cœur se mit à s’accélérer et mes joues à s’empourprer intensément. Étonné et n’étant absolument pas habitué à ce genre de geste d’affection envers ma personne, cela me mit immédiatement dans tous mes états. Sans compter sur le fait que Mia m’étouffait presque à me serrer avec autant de force. Mais fort heureusement pour moi, elle relâcha finalement son étreinte, me laissant alors reprendre ma respiration et mon calme.
Soufflant un instant, une main posé sur ma poitrine, j’entendis donc mon amie me saluer à son tour, joyeuse, mais quelque chose me parut étrange dans sa voix. Une sorte de petite mélodie se dégageait de celle-ci, telle une chanson. Elle chantait ? Était-elle vraiment heureuse à ce point là ? Je ne pus m’empêcher de la regarder d’un air des plus perplexe à ce moment-ci. Toutes sortes de questions me vinrent à l’esprit et aucunes réponses à ces dernières. Mais heureusement Mia était là et m’expliqua aussitôt pourquoi elle parlait de cette façon, me rassurant ainsi sur sa situation.

Un sourire étira tout d’abord mes lèvres, avant que je ne lâche finalement un rire quelque peu moqueur, mais pas méchant pour autant. Je trouvais sa situation assez drôle, sans compter sur les gestes assez étranges qu’elle effectua à la fin de son explication.
Ayant enfin finis de rigoler, je me frottai les yeux, aux bords desquels commençaient à perler quelques larmes de joie. Me reprenant, je me mis soudainement à rougir et à baisser les yeux, l’air quelque peu honteux. Passant une main à l’arrière sur l’arrière de ma tête, je déclarai alors d’une voix hésitante.

Je…heu… heu… je… heu… désolé… je…je voulais pas… me… me moquer de toi…
Heu… É… Excuse moi…

Je restais alors silencieux, n’osant pas la regarder de peur qu’elle soit fâchée après moi pour avoir rigolé de sa situation.

Un temps passa alors, laissant le temps à la jeune fille pour me réponde, et alors je commençai subitement à lever la tête et à regarder un peu dans toutes les direction, Nuage en fit de même. Un bruit étrange parvenait à nos oreilles, une sorte de plainte, comme des pleurs. Mes sens de Béluas étaient tous en éveil, cherchant à savoir d’où provenait ce son étrange. Je questionnais alors mon amie.

Tu entends ça toi aussi ? On dirait que quelqu’un pleure.
… Je vais aller voir ça !

Et sans même lui demander son avis, je commençai alors à me diriger vers la source de ce bruit.

Hrp:

Extrêmement gêné d’avoir rit de la situation de mon amie, qui ce voyait être obligée de chanter à chacune de ses phrases. Je n’avais pus m’en empêcher, je trouvais la situation si drôle et hilarante que mon rire était parti d’un seul coup, sans prévenir et sans que je puisse le stopper. Mais m’étant rendu compte que cela pouvait la blesser, je m’excusai tout aussitôt. Inquiet, j’espérais qu’elle n’allait pas m’en vouloir, fort heureusement j’entendis son rire, ce qui me rassura immédiatement tout en me redonnant une certaine confiance en moi. Posant alors sa main sur mon épaule afin de me dire de ne pas m’en faire pour avoir ris, je relevais la tête en lui souriant timidement.

Ou… Oui.

Mon sourire resta quelques instants sur mon visage, jusqu’à ce que ce dernier ne disparaisse soudainement. Au loin un cri avait retentit, semblable à un pleur ou un bruit d’agonie. Assez surpris et désireux de connaître la provenance de ce son, je n’entendis par la question que me posa Mia. A la place, je commençai à me diriger en direction des cris qui retentissaient encore au loin.

Trottinant légèrement à travers les terres arides, me souciant peu des dangers pouvant survenir. Je tournais alors la tête dans tous les sens, analysant chaque détail me parvenant, paysage aux alentours, le moindre son me parvenant, ainsi que l’odeur filtrant à travers mes narines. Tous dans mes gestes traduisait une certaine animalité de ma part. Mais n’en étais-je pas un après tous ? Moitié homme, moitié corbeau ?
Enfin, Mia se rapprocha de moi, me rappelant à l’ordre en mentionnant les risques encourut sur ses terres. A vrai dire je ne connaissais pas du tout la région, mais je me stoppai dans ma course, afin de rester auprès de mon amie et ses compagnons en cas de problème. Hochant la tête, je lui fis signe que j’avais compris et je repris aussitôt ma recherche. Les bruits se firent de plus en plus audible, même Mia sembla les entendre elle aussi désormais. Je pus alors clairement identifier la provenance de ses derniers, bien avant que mon amie ne m’en indique la direction. Dans un murmure je lui répondis.

Je vais avancer pour voir ce que c’est. D’après les cris on dirait ceux d’un félin…

Plusieurs questions se bousculaient déjà dans ma tête. Pourquoi un félin dans cet endroit ? Pourquoi criait-il ? Était-il blessé ? Je n’aurais pas les réponses tant que je n’aurais pas l’animal en vue. Je continuais ainsi de marcher en direction de l’animal, la jeune fille sur mes talons.

Finalement, je parvins à découvrir la bête en question. Un simple Kefir des sables, un bébé en plus. Ce lui-ci semblait totalement perdu et apeuré dans l’immensité de ses terres, seul et vulnérable. Sans hésiter, je me rapprochai immédiatement du petit animal afin de le recueillir. Sans tarder, ce dernier sentit mon odeur et se tourna dans ma direction en se mettant aussitôt sur ses gardes et me montrant ses crocs, encore peu développés pour son âge. Me baissant pour arriver à sa hauteur, le Kéfir n’étant à cette période pas plus gros qu’un chat, je me m’avançai doucement vers lui tout en lui parlant d’une voix rassurante.

N’ai pas peur petit. Je ne te veux aucun mal. Tu es perdu ? Tu ne retrouves plus ton papa et ta maman ?

Continuant de m’approcher, le bébé feula et grogna encore plus. Le pauvre devait être totalement terrifié de me voir, mais j’essayais de le rassurer au mieux, ne pouvant pas le laisser tout seul dans cet endroit, en proie à des milliers de prédateurs.
Encore plus près, je l’attrapai alors et le souleva très légèrement du sol, assez pour que ses pattes ne touchent plus ce dernier. Ces dents essayèrent immédiatement de me mordre, sans grande réussite, ces dernières étant très peu affutées. Je tournai ensuite vers Mia en lui disant.

On ne peu pas laisser ce bébé ici tout seul, il va se faire manger sinon. Ils faut qu’on le ramène à sa famille tu ne pense pas ?

Emprisonné entre mes mains, le petit Kéfir agitait ses petites pattes afin de se libérer, tout en miaulement et en feulement, n’hésitant pas non plus à donner de ses crocs afin de venir me mordiller les doigts. Un petit sourire s’afficha sur mon visage en le voyant bouger dans tous les sens, cela le rendait plutôt mignon, comme tous les bébés animaux à vrai dire. Enfin je m’étais tourné vers Mia qui s’approchait de moi et du Kéfir que je tenais dans mes bras, d’une petite voix je lui demandai alors si nous ne pouvions pas aider ce bébé à retrouver sa famille. Car il était évident que celui-ci avait été égaré par les siens et qu’il errait désormais seul, livré à lui même. Suite à mes mots, mon amie me répondit en me disant que ceci était plutôt une mauvaise idée. Entendant cela, je pris aussitôt un air triste et désespéré, comme si le félin était toute ma vie. Je m’apprêtais alors à relâcher ce dernier, mais en entendant les dernières paroles de Mia, un large sourire étira mes lèvres. Elle était d’accord avec moi, on ne pouvait pas le laisser ici parmi les terres arides livré à tous les prédateurs possible et imaginable. Voyant ensuite que la jeune fille se fit mordre par le Kéfir, je me pris à rire gentiment, avant de gourmander le félin pour avoir fait cela.

Méchant Kéfir, ce n’est pas bien de mordre les gens qui veulent t’aider. Méchant, pas bien !

Je revins ensuite vers Mia, quelque peu inquiet quand même, mais celle-ci n’avait pas l’air d’avoir eut trop mal. C’est même d’un ton amusé qu’elle me dit que le Kéfir dans mes bras était bien moins docile que son compagnon à elle, tout en me disant de le garder en main. Il est vrai que le bébé était des plus sauvage, certainement n’avait-il jamais vu d’être humain de sa vie, jusqu’à maintenant, et pour lui nous étions certainement d’horrible prédateur qui allait s’apprêter à la dévorer. J’essayais alors de le calmer à l’aide de mon contrôle sur les animaux, essayant aussi de lui faire comprendre qu’on ne lui voulait aucun mal. Celui-ci sembla comprendre et se calme, arrêtant de vouloir me mordre les doigts. Enfin, je souris en retour à mon amie, ajoutant par la suite en rigolant.

C’est sur, mais tu as de la chance d’avoir des compagnon docile. Moi Nuage n’en fait qu’as sa tête… mais bon sans ça je ne t’aurais pas rencontré je crois.

De nouveau un sourire, un peu de rouge me monta aux joues et je repris par la suite.

Heum… et… et sinon, tu ne voudrais pas le tenir par la suite ? Même si ce n’est qu’un bébé il fait quand même son poids la crapule.
Mais si tu as peur qu’il te mordre… Je pourrais l’en dissuader avec mes pouvoirs… ça à l’air de marcher en tout cas. Enfin, je vais le porter pour le moment si tu veux.

Soudain, une fois que plus rien ne nous retenait de partir à la recherche de la famille du Kéfir, je poussai un petit cri de joie, et ce tout tournoyant sur moi même. Je déclarais alors sur un ton respirant la bonne humeur, tel un enfant :

À l’aventure !

Le pauvre petit Kéfir s’agitait de plus belle, et plus ardemment encore, lorsque je me mis à tourner sur moi même. Mais d’un coup je me stoppai net, revenant aussitôt à la réalité. Je me tournai alors vers mon amie et, d’un air gêné, lui demandait en rougissant.

Par contre… heu… on va par où ? Je… je sais pas trop par ou l’on pourrait commencer… l’endroit est vaste…

La tête baissée, je me mis alors à réfléchir à la question. J’avais plusieurs idées en tête déjà et si jamais Mia n’avait pas d’idée de son côté, j’allais lui proposer de me servir de mes corbeaux afin d’explorer la zone et d’espérer y trouver les traces de Kéfir.

Hrp:

Le petit Kéfir, encore dans mes bras, semblait s’agiter un peu moins désormais. Ayant voulu s’échapper de mes bras en bougeant et en feulant à tout va, il avait finit par s’épuiser assez vite et à accepter de se calmer. Certainement pour récupérer et profiter de la moindre inattention de notre part pour s’échapper. Par la suite, mon amie prit à son tour l’animal, prouvant ainsi qu’elle n’avait pas peur de celui-ci. J’esquissai un bref sourire avant de le lui tendre gentiment. Mia agrippa donc le Kéfir par le cou, tandis que j’observai ce dernier afin de prévenir toute fuite de sa part, ce qu’il ne fit heureusement  pas et puis mon amie l’avait bien en main, malgré les petites griffes qui s’accrochait à ses vêtements. L’échange étant fait, nous pouvions désormais nous lancer à l’aventurer et partir retrouver les parents du bébé Kéfir. Enfin, il nous restait encore à savoir par où nous devions aller, les Terres Arides étaient immenses et nous risquions bien de nous perdre ou de passer des jours à chercher la famille du petit animal sans jamais la trouver. Mais fort heureusement, Mia avait une idée pour nous aider dans nos recherches. Son loup pouvait retracer l’odeur du Kéfir et nous mener jusqu’à sa meute, elle proposait aussi d’utiliser les pouvoirs de son esprit compagnon, étant une chamane la jeune fille arrivait à voir et à utiliser les esprits des morts dans ce monde. Cela me paraissait incroyable, mais peut-être que mes pouvoirs de Béluas l’étaient tout autant pour elle. J’acquiesçai donc à son idée d’utiliser Gouki et rajoutai à sa suite.

Oui, c’est une bonne idée. Ça me plait. Et puis… je pourrais aussi utiliser mes corbeaux afin de ratisser toute la zone. Leurs vues plus l’odorat de ton loup c’est une très bonne combinaison je trouve, on ne pourra pas manquer la famille de ce chenapan avec tous ça.

Je lui offris un large sourire, pour ensuite lever les yeux en l’air. La sombre silhouette de mes deux compagnons se dessinait dans l’azur du ciel en décrivant de large cercle autour de notre petit groupe au sol. D’une simple impulsion, je leur ordonnai donc de surveiller les environs et de repérer un animal semblable au Kéfir. Un croassement se fit entendre et les deux corbeaux se mirent à la tâche de leurs yeux perçant.
De son côté, Mia fit de même avec son compagnon en lui présentant le petit Kéfir  afin qu’il puisse prendre son odeur et ainsi suivre la trace de ses congénères. Enfin, nous étions prêts à partir, rajoutant à mon amie.

Pas de soucis, on restera prudent. De plus mes deux corbeaux pourront nous aider si jamais ils voient un danger au loin. Ils ont une bonne vue tu sais.

De nouveau un sourire de ma part et nous finîmes enfin par suivre la trace que venait de sentir le loup de mon amie.

Marchant à travers les Terres Arides, nous suivions toujours la trace de Gouki sans avoir trouver le moindre signes d’autres Kéfirs. Entre temps, je demandai à Mia de me laisser prendre le bébé animal qu’elle transportait, peut-être en avait-elle assez de l’avoir porter tout du long, ce devait être à mon tour de l’avoir dans les bras. Et puis j’avais envie de le porter, il était tellement mignon. Au final, je pus l’avoir et un large sourire s’afficha sur mon visage alors que je serrai le bébé Kéfir contre moins en lui faisant un câlin. Ce dernier ne semblait pas apprécier mon affection, lâchant des petits grognements et en bougeant ses petites pattes dans tous les sens, ce qui malheureusement le rendait encore plis mignon à mes yeux. Le pauvre n’avait pas de chance pour le coup.
Enfin, arrêtant les câlins, je levais la tête car un croassement retentit dans les airs, m’avertissant qu’il y avait du monde devant nous. Aussitôt, je m’engouffrai dans les yeux de Munin, me servant de ces derniers pour identifier ce qu’il avait repéré. Une fois cela fait, j’en avertis aussitôt Mia.

Ah ! Il y a un groupe de Kéfirs devant nous… Loin, mais ils sont devant. On va devoir marcher un peu plus vite pour les rattraper.

Poussant un petit cri de joie, je me mis à trottiner légèrement afin d’arriver jusqu’à la meute de Kéfir. Lorsque ceux-ci furent visible à nos yeux, et n’ayant aucunement réfléchit à un moyen pour aborder sans risque ces animaux je me mis à parler le plus fort possible et à agiter une main afin d’attirer leur attention. A y réfléchir, c’était certainement le meilleur moyen pour se faire attaquer, mais peut-être que les Kéfirs ne m’avait pas entendu. Nous étions encore à une bonne distance pour, qu’avec un peu de chance, ils ne m’entendirent pas.