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 [Quête] Course contre la montre [Djinshee/Scott D. Adams]

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Sam 13 Fév 2016, 21:38

Je retirai précipitamment mon chandail à l’instant où ma « camarade » s’éloigna vers la fenêtre qui surplombait le salon. D’un mouvement brutal et sec, je jetai l’habit par terre de mes doigts humides et mouillés puis, d’un simple ordre silencieux, enflammai le haut de mon corps. La chaleur du Feu se répandait comme une agréable caresse à l’inverse de cette sensation agressante qui m’avait marqué au contact de l’eau du bain. Les gouttelettes, qui avaient enduit l’ensemble de mon corps, s’évaporèrent rapidement. Le souffle chaud se dégageant de mes flammes séchait également mon pantalon et mon chandail – jonché au sol – détrempés à mon plus grand soulagement. Ma crainte de l’Eau, décidément, avait adopté une ampleur que même moi n’avait pas été en mesure de calculer. Esquissant un geste brusque, j’attrapai les pans de mon chandail – juste après avoir étouffé les flammes grondantes en m’assurant que j’étais bien sec – que j’enfilai en quelques secondes : c’était une première chose de faite. Je m’approchai à grandes jambées de la fenêtre où s’était postée la jeune femme, toisant le grand jardin en contrebas d’un œil noir, presque dégoûté. J’avais commencé à nourrir une haine contre tout ce que la gouvernante avait pu bâtir et créer parmi sa foutue forteresse, comme une habitude que je venais de développer. Regarder ainsi cette belle verdure s’étendre devant nos yeux m’inspirait purement et simplement le désir de tout brûler. Jusqu’en cendres, jusqu’en poussière pour qu’il ne reste plus rien, pour ressentir ce plaisir morbide de contempler le visage de la Vampire après que tout soit réduit en fumée. Plus je fixais cette dense végétation sous nos pieds, plus mon sentiment, mon envie, devenait forte. Atrocement séduisante. Il n’y avait que ce stupide morceau de verre qui me séparait du jardin non? Tout ce qui me manquait, c’était de le briser.

Des flammes grésillaient déjà sur l’épiderme au bout de mes doigts, nourries par la haine folle et démesurée que je ressentais pour cet endroit. Et il eut un bruit de succussion résonnant à côté de moi. Je sursautai brusquement, surpris. Je pivotai sur moi-même, d’un seul bond, cherchant frénétiquement du regard la présence de l’Élémentale de Feu. Mais celle-ci s’était simplement volatilisée. « m*rde! » Je pris aussitôt feu, répondant à une sorte d’instinct familier depuis que j’avais posé les pieds ici. Mes orbites de flammes parcouraient l’ensemble du salon, tentant de la retrouver. Puis, elles se déposèrent à nouveau sur la vitre de la fenêtre qui me renvoyait le reflet de mon propre visage et le jardin. Comme si de rien n’était. Ne me dites pas que… Hésitant, je plaçai la paume de ma main – dont j’avais préalablement libérée du Feu qui y grondait – sur la fenêtre. Il eut une légère ondulation à mon contact, comme si je touchais une surface liquéfiée, mais mes doigts ne s’y enfonçaient pas. Je fronçai aussitôt les sourcils, retirant lentement ma main. Il ne se passa rien. Tout le contraire de ce qui était arrivé avec la jeune femme. Sous le joug de ma propre colère, je frappai la vitre avec un coup de pied en son centre. Un étrange son, semblable à celui d’un carillon, tonna, accompagnée du même mouvement à sa surface – et pourtant, je me ne faisais toujours aspirer à l’intérieur. À la seconde suivante, ce fut une lance de Feu qui percuta le verre suintant de magie. La lance rebondit contre la vitre et, suivant une trajectoire miroir, me frappa de plein fouet. Je ne bronchai pas mais, ma colère – elle – se décupla à son niveau supérieur. Je retentai de détruire la fenêtre à plusieurs reprises encore, ayant perdu mon raisonnement à travers de ma rage noire, mais en vain. Je ne faisais que perdre mon temps – à m’épuiser comme un imbécile sur quelque chose qui ne se démolirait pas.

« On renonce déjà mon chou? » Même en sachant que la Vampire n’était pas physiquement là, un frisson de dégoût me descendit la courbe du dos. « Mais il ne faut pas mon chou! Car sans ta précieuse camarade, vous ne pouvez pas partir! » Mes poings se serraient et se desserraient tandis que mes dents grinçaient bruyamment. « Ne me regarde pas ainsi. Tu songeais à t’en aller sans elle non? Remercie-moi plutôt que je te l'aie annoncé à l’avance que c’est impossible. » La gouvernante éclata de rire. « Si tu veux ta liberté, retrouves cette fille. » Il eut une pause, comme si la Vampire réfléchissait. « Mais attention, l’heure tourne mes petits choux! » Son rire se dissipa en harmonie avec le son d’une horloge. À la surface de la fenêtre s’afficha des numéros : 18h59. Je fracassai mon poing contre le verre, jurant et m’enflammant de plus belle. J’en avais marre. Marre de devoir me plier à ses exigences, marre de ses jeux débiles et enfantins. La gouvernante voulait que je retrouve la femme dont je ne connaissais pas le nom? Soit. Je me détachai de la fenêtre, me dirigeai sur ma gauche et enfonçai la porte d’un coup de pied rageur, me retenant à grand peine d’hurler comme un véritable animal en cage.

854 mots.
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Dim 14 Fév 2016, 19:53

Un tintement retentit. Djinshee se redressa, l’oreille tendue.

   « Ton ami n’est pas dans son assiette… Murmura la Gourvernante, moqueuse. Et dire qu’il voulait partir sans toi, ma pauvre. En fait, je doute qu’il soit ton ami… »

   -Peut-être parce que ce n’est pas mon ami !

   Tout ce qui les liaient, c’était cette stupide femme.

   « Hm… En tout cas, grâce à lui, je me suis permise de vous enlever encore un peu de temps. »

   Les pierres du mur d’en face s’illuminèrent, formant les nombres 18 et 50.

   « Il te cherche, le pauvre… Tu pourrais faire un effort… »

   L’Elémentale bondit. Sa température corporelle augmenta subitement. Elle avait fouillé absolument partout. Les moindres recoins et chaque objet de cette foutue pièce avaient été passés au peigne fin, et elle, elle, cette pauvre cruche cachée elle ne savait où comme une lâche, elle osait la provoquer ainsi ? Ca n’allait pas se passer comme ça… Elle scruta une énième fois l’environnement. Les chiffres lumineux étaient restés au mur. Elle ne voyait pas d’autre solution. D’un pas rapide, elle s’en approcha, plus que décidée à en finir. Elle tendit la main. Elle allait se faire aspirer encore une fois, ou quelque chose du genre. C’était évident. Si le temps restait… Elle avança encore… Sa main rencontra la pierre froide, et… Sa main rencontra la pierre froide. Elle pressa un peu. Rien. Un mur. Elle poussa un cri de rage et le frappa. Elle fit volte-face. Elle n’en pouvait plus. Elle courut et chargea la porte en bois. Son épaule en prit un violent coup, plus qu’elle ne l’avait imaginé. Elle retînt un gémissement et préféra s’enflammer. Elle donna un coup de pieds dans le bois. Ce fut à peine si la porte trembla.

   « C’est amusant, vous réagissez exactement de la même façon… Il semblerait que vous soyez faits pour être ensemble… »

   -Tu vas la fermer, oui ?

   Par-dessus tout, c’était ce qu’elle détestait le plus. L’impliquer dans une histoire d’amour… Elle l’aurait bien tuée pour son affront. Mais l’heure n’était pas à l’assassinat, et même, elle savait qu’elle ne l’aurait pas fait pour si peu. Elle se concentra. Que pouvait-elle faire ? Elle entendit du bruit derrière elle. Elle se tourna. Les étagères reprenaient leur place d’origine, et les objets… Formaient un véritable mur. Elle envoya une pulsion invisible pour les détruire. Seul le centre du bloc fut propulsé, laissant place non pas au mur, mais… A une tapisserie rouge… Sans perdre une seconde, elle passa de l’autre côté. Le vortex se referma derrière elle.

   Elle examina la pièce. Elle la connaissait. Elle y était déjà allée. A son arrivée : le hall. Elle alla vers la porte, pleine d’espoir. Pourtant, elle ne devait pas crier victoire trop vite : qui savait où cette porte l’emmènerait ? Voyant que les lourdes portes ne s’ouvraient pas seules comme à son arrivée, elle attrapa la poignée et tira. Rien.

   « Oh, oui, j’oubliais : tu ne pourras partir que quand tu auras retrouvé ton ami ! Elle rit doucement. Il serait dommage de te priver d’un amant… »

   Cette fois, c’était de trop. Elle eut beaucoup de mal à contenir sa rage. Elle fit doucement le tour de la pièce pour se calmer. Elle ne pouvait pas changer de salle, ou elle se perdrait de nouveau… Elle ne pouvait pas communiquer de quelque façon que ce soit avec l’autre Elémental… Il y avait de quoi sauter de joie…

   Une petite voix particulièrement agaçante lui répétait qu’elle n’avait pas le choix. Ce n’était pas celle de la propriétaire des lieux. Mais c’était vrai, elle n’avait pas le choix. A regret, elle se dirigea vers l’autre porte, qui l’avait en premier lieu emmenée dans un somptueux salon. A son grand désespoir, ce fut un tout autre endroit qu’elle découvrit : une chambre. En son centre, un lit à baldaquins. Autour, des cadres, des bibliothèques et des étagères… Au final, elle remarqua que les pièces étaient sensiblement toutes meublées de la même manière.

   Il n’y avait pas d’autre issue que par là où elle venait d’entrer. C’était sûr qu’elle irait loin, en tombant sans arrêt dans des impasses. Elle claqua la porte puis la rouvrit aussitôt : toujours le hall. Elle répéta l’opération. Toujours pareil. Elle commençait à comprendre le petit jeu auquel la Vampire jouait. Elle se dirigea vers le lit et se mit à genoux. Le dessous était on ne peut plus normal. Elle s’allongea et se laissa glisser. Il y eut soudainement une secousse et remarqua que le lit glissait aussi, dans le sens opposé. Elle n’eut pas plus de temps qu’elle se sentit aspirée par le haut. Elle lâcha un cri de surprise et retomba mollement sur le dos. Djinshee se releva, le souffle court. Elle fit lentement un tour sur elle-même. La grande bibliothèque. Encore. Elle avait du mal à comprendre ce qui venait de lui arriver. A une dizaine de mètres seulement se trouvait son camarade. Il était visiblement hors de lui. Comme elle, au final. Elle s’avança.

   -Parfait. Allez, on se casse.


   Elle se rendit à une porte au hasard et elle s’assura qu’il la suivait. Mais avant même qu’elle en ait franchi le seuil, une image se forma dans son esprit : 18h23.

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Lun 15 Fév 2016, 19:41

Je posai le pied dans une grande pièce sombre – à tout l’opposé du salon que j’avais rageusement quitté – invoquant mes flammes sur toute ma main gauche pour venir dissiper ces maudites ombres. La porte derrière moi claqua brutalement – évidemment, je ne pourrais sans doute plus l’ouvrir, connaissant désormais plus ou moins les méthodes de la Vampire. La lueur du Feu dessina le contour d’un large objet noir, se précisant petit à petit tandis que je m’y approchais à grandes jambées, révélant avec clarté le clavier du piano. Soigneusement appuyé contre les pattes de l’instrument, un luth était là aussi – posé sur un trépied construit dans du métal – et, trônant près de lui, un violoncelle aux motifs complexes. Au-dessus d’une longue table basse située un peu plus à ma droite, un paquet de flûtes, toutes différentes les unes des autres, y avait été méticuleusement déposé : j’étais tombé au milieu d’une salle de musique. Poussant un grognement énervé, un mince filet de lumière attira provisoirement mon attention parmi l’obscurité des lieux. Le mur en face de moi avait bel et bien une fenêtre installée à sa surface, mais les épais rideaux noirs qui avait été tiré devant le verre le camouflait presque totalement – presque, car la lumière demeurait quand même capable de se faufiler à travers la minuscule ouverture entre les deux tissus de couleur sombres. Quelques secondes plus tard, et j’avais déjà déporté mes pupilles de la fenêtre cachée, me concentrant plutôt à chercher une autre porte dans la pièce, l’Élémentale n’étant visiblement pas ici. L’intensité du Feu, qui s’agitait au creux de ma paume, augmenta considérablement pour me faciliter la besogne. Les flammes chassèrent ces ténèbres dérangeantes autour de moi, dans un périmètre beaucoup plus large que le précédent, précisant mon champ de vision. Ce ne fut pas bien long avant que j’aperçoive une grande porte en bois paresser à gauche de la pièce semi-circulaire. Je m’y précipitai presque en courant, les nerfs à vif. Sur mon passage, j’avais dégagé les obstacles qui s’y étaient posé en les envoyant baladés avec la télékinésie. Puis, empoignant la poignée froide entre mes doigts, j’ouvris la porte à la volée.

Un décor, aussi blanc que de la neige, m’accueillit cette fois-ci. Clignant des paupières à plusieurs reprises pour m’habituer au changement de luminosité, je commençai à observer cette nouvelle pièce. C’était une immense cuisine – dont sa couleur immaculé m’avait presque rendu aveugle – où, en partie à cause de la disposition des nombreux comptoirs, lui donnait des airs de labyrinthe à l’instar de ce que c’était vraiment. Mais il n’y avait toujours pas la moindre trace de la jeune femme. Je m’enflammai instantanément à ce constat. La Vampire se fichait de moi ou quoi?! J’avais déjà atteint le plus que je pouvais supporter à présent : ma colère était si forte, mon hostilité si présence qu’elles en devenaient palpable au toucher, nourrissant inlassablement le Feu qui, crépitant sur ma peau, explosa littéralement autour de moi. Au rythme que prenaient les choses, je ne la retrouverais jamais. Et encore! J’en avais tellement marre de participer à ce jeu de cache-cache que j’en perdis mon intérêt à poursuivre les recherches. Tant pis pour cette Élémentale et cette sale chienne de gouvernante! Je m’assis sur le plancher de céramique, croisant les bras et fermant les paupières, comme si je me plongeais dans une méditation. Mais j’étais très loin de partagé la sérénité que cet acte offrait à ceux qui la pratiquait. Les minutes s’écoulèrent sans que rien ne se passe, livré seul au ressentiment qui grandissait dans mon esprit. « Tu ne peux pas choisir d’abandonner mon chou. » Que me voulait-elle encore?! C’était la dernière personne que je souhaitais entendre maintenant. « Si tu ne le reprends pas immédiatement, je serai forcée de vous imposer des pénalités sur le temps qui vous reste. » La Vampire paraissait mécontente – elle avait même cessé de m’appeler « mon chou » –  mais à ce stade, je m’en moquais totalement. « Alors vas-y. Fais-le qu’on en finisse bordel. » Sur les dalles en céramique en face de moi, des chiffres apparurent : 18h39. La Vampire nous avait enlevé vingt minutes.

Je ne bronchai pas.
Les chiffres se modifièrent une seconde fois, affichant à présent 18h28. Encore cette fois-ci, je n’eus aucune réaction. La gouvernante émit un claquement de langue énervé. « Je n’apprécie pas qu’on n’obéisse pas à mes ordres. » C’était une raison de plus pour ne pas bouger le petit doigt. La Vampire le comprit rapidement, se mettant à ronchonner. « Vous commencez à m’ennuyer – tous les deux! » Je ne répondis pas. « Ça va, j’ai compris… », céda-t-elle finalement. L’écho de sa voix se dissipa, tandis que la porte – qui avait claqué dans mon dos dès que j’étais entré dans la cuisine – s’ouvrait en grinçant. Un sourire satisfait se colla à mes lèvres et je franchis la porte. Celle-ci claqua à la seconde où je pénétrais dans la pièce.

Je plissai les yeux. Je me trouvais à présent dans un endroit – qui m’était étrangement familier – avant de reconnaître la grande bibliothèque. Mais l’Élémentale n’y était pas. Mon corps prit aussitôt Feu. Est-ce que la gouvernante s’était encore fichue de moi?! Pourtant, approximativement cinq minutes plus tard, j’entendis un grincement tonné au-dessus de ma tête. Je levai les yeux en reculant de plusieurs grands pas. Était-ce un ennemi ou bien..? Brusquement, le plafond parut pivoter sur lui-même et, l’instant suivant, la jeune femme venait s’écraser par terre, dos en premier, à une dizaine de mètre de ma position. J’hésitais entre être surpris de sa soudaine apparition ou non, mais après tout ce que la gouvernante leur avait fait traversé, l’étonnement ne semblait même plus avoir sa place. Je secouai la tête. Mon expression enragée était revenue au galop, couvrant toutes traces de surprises qui auraient pu demeurer sur mon visage. Maintenant que l’Élémentale était là, c’en était enfin fini de toutes ces c*nn*ries. Lentement, la jeune femme se releva puis, son regard croisa le mien. « Parfait. Allez, on se casse. » Je n’aurais même pas dit mieux. Je lui emboîtai rapidement le pas alors qu’elle ouvrait férocement une porte au hasard qui débouchait au hall d’entrée. « C’est pas trop tôt. », grognai-je en m’avançant vers les deux lourdes portes à vive allure. « Félicitations. », articula la Vampire. Je pivotai sur moi-même. Elle était bien là, debout sur le tapis. Une flèche de Feu fusa de mes mains. Celle-ci passa à travers son corps comme de la fumée tandis que la gouvernante riait. « Vous êtes enfin parvenus à terminer le jeu. » Elle gloussa. « C’était amusant! J’espère que ça vous a plus. » Elle marqua une pause. « Vous méritez tous les deux votre récompense pour m'avoir divertie! » La Vampire souriait de toutes ses dents, donnant une vue parfaite à ses deux canines pointues. Puis, elle claqua les doigts : Deux bourses remplis de pièces apparurent et les deux lourdes portes s’ouvrirent à la volée. Et la gouvernante disparut.

1 168 mots.

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