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 Le monde est cruel, le monde est méchant ///solo///

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Jeu 26 Mar 2015, 13:09


Thalie avait appris bien des choses. La petite fée ne revenait pas de ses découvertes. A la fin, le monde s'était peint de bleu, une lumière étincelante tombant du ciel. Elle n'en avait pas cru ses yeux, abasourdie par ces changements soudain. Alors tout était fini ? Tout revenait à la normal ?

La fée s'était battue aux côtés d'autres races. « Battue » était un grand mot car elle n'avait pas fait grand chose du haut de ses petits centimètres. Une jeune fille comme elle, perdant sa magie, ne pouvait se battre contre les géants que représentaient les grandes personnes. Pendant tout ce temps, elle avait été inquiète pour son jardin mais ce n'était pas encore le moment de le retrouver, lui et les fleurs qu'elle chérissait tant. La naïveté la perdrait. Pourtant, peut-être qu'elle sentait déjà au fond de son cœur que ce parc dont elle s'occupait chaque jour n'était plus. Le déni dans sa plus pure illustration. Edgar le savait, lui, et c'était pour cette raison qu'il lui avait demandé de parcourir le monde à la recherche de témoignages. Le vampire voulait essayer de trouver une solution, de replanter, peut-être. Il savait que cela ne servait à rien, mais il avait déjà perdu une fée comme ça, la femme qu'il avait aimé, il ne voulait pas en perdre une deuxième, même si ce n'était qu'un lien d'amitié qui existait entre eux.

Comme elle ne savait pas prendre une forme plus grande, elle devait tout d'abord trouver quelqu'un qui accepterait de l'aider dans sa tâche, quelqu'un qui n'aurait rien d'autre à faire. Mais qui ? Peut-être que personne ne trouvait cela intéressant de consigner dans des livres ce qu'il s'était passé ici bas. Elle devait réfléchir. Comment devait-elle s'y prendre après tout ? Passer une annonce dans une auberge ? S'époumoner jusqu'à ce que quelqu'un l'entente ? La première solution lui parut être la meilleure.

L'euphorie avait gagné la plupart des villages. Les aubergistes n'étaient pas forcément dans une optique de mémoire. Ils préféraient offrir des chambres gratuites, des repas gratuits et des boissons gratuites. C'était un renouveau. Le chaos semblait éloigné pour toujours. Thalie ne savait pas si elle devait partager la joie de chacun. Elle voyait aussi de la douleur quand elle se baladait dans les rues : des individus qui n'avaient pas retrouver les membres de leur famille, des individus qui avaient souffert psychologiquement des événements. La fée trouvait que ceux qui festoyaient étaient sans doute plus naïfs qu'elle. Comme si la guerre ne partirait jamais. Dire qu'elle ne gardait elle-même aucun séquelle serait mentir. Elle avait vu des paysages désertiques, sans nature. Elle avait vu des plantes mourir, s'assécher, des personnes se battre contre d'autres. La guerre et le chaos, voilà qui était traumatisant. Son esprit avait été choqué par toutes les choses qu'elle avait vu. Comment deux êtres pouvaient-ils en venir aux mains, sans raison valable, juste pour des rancœurs passées ?

C'est pleine d'interrogations qu'elle trouva finalement un aubergiste qui accepta de publier son annonce. Il avait dû avoir pitié d'elle et sa petite taille lorsque, sur le comptoir, elle lui avait expliqué ce qu'elle souhaitait faire. Et puis, il y avait autre chose : les gens ne lui diraient sans doute pas la vérité. L'histoire n'en reste pas moins relative, faite des mensonges des souveraines et de leur peuple.

Elle attendit donc, regardant l'affiche au mur. Une chambre lui avait été offerte, comme à tout le monde. Le temps passa et la fée commença à s'ennuyer, vraiment. Au bout d'une semaine, elle était totalement désespérée. Peut-être que cela n'intéressait réellement personne ? Thalie passait ses journées sur le comptoir, espérant que quelqu'un viendrait. Au bout de deux semaines, fatiguée, elle n'en crut pas ses yeux quand un garçon presque en passe de devenir un homme s'assit sur le tabouret devant elle.

« C'est toi qu'il faut venir voir afin de postuler pour le travail, celui qui consiste à récolter des témoignages sur ce qu'il s'est passé ? »

Se levant d'un bond, la fée s'en retrouva complètement étourdie, au point de manquer de tomber dans les pommes. Une fois le décor de nouveau stable et lumineux, elle ne put contenir sa joie, enlaçant l'un des doigts du jeune homme comme s'ils se connaissaient depuis toujours et qu'elle était ravie de le revoir.
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Jeu 26 Mar 2015, 13:11


Thalie apprit que le jeune homme s'appelait Aristote. Il était chaman. Elle ne savait pas ce que cela signifiait au juste. Durant quelques jours, elle partagea sa chambre avec lui afin de préparer leur voyage, de parler de ce qu'ils souhaitaient traiter. Un jour, alors que la fée regardait par la fenêtre, il arriva, s'asseyant à ses côtés, sur le rebord de celle-ci.

« Tu sembles beaucoup aimer la nature. »

« Oui, c'est d'elle que je suis née. Je dois en prendre soin. ».

« Alors pourquoi ne pas parler de la nature et de ce que les gens ont remarqué durant cette période ? ».

C'était une excellente idée. Thalie était de plus en plus enthousiaste pour entreprendre un voyage. Seulement, elle ne savait pas si les personnes vivant dans ce monde s'intéressaient réellement à la végétation. Ils verraient bien après tout et ils n'avaient rien à perdre. Souriant, elle finit par apposer sa petite main sur le bras d'Aristote, le défiant d'arriver en bas avant elle. Puis, sans demander son reste, elle sauta par la fenêtre, ses ailes prenant alors vie. Si elle avait pu savoir à ce moment précis que peu de temps après, elle n'en aurait plus, privée de cette merveille que constituait le vol.

Elle ne sut pourquoi mais elle profita véritablement de ce moment. Thalie sentait l'air frais passer sur son corps frêle, frôler chaque recoin de sa peau, comme pour lui montrer qu'un coup de vent suffirait à la faire changer de trajectoire. Pourtant, elle aimait que le vent lui force un détour, qu'il la taquine en l'envoyant à droite et à gauche. Elle aimait quand le courant lui résistait. Elle était alors obligée de forcer un peu plus sur ses ailes, l'air la décoiffant totalement. Elle adorait quand les feuilles venaient se mêler à cette danse. Elle aurait pu définir cela comme une valse si elle avait su ce que c'était. Mais il lui restait bien des choses à apprendre sur ce monde et les usages des autres races. Peut-être qu'un jour on la convierait à des bals, à des cérémonies grandioses dans lesquelles les plus grands personnages des terres du yin et du yang la côtoieraient.

Pour l'instant, elle vivait d'amour et d'eau fraîche. Il ne lui fallait pas grand chose pour être heureuse. La brise lui suffisait, tout comme la délicieuse odeur des pétales. Thalie tourbillonna, se laissant guidée par le vent. La fée ne savait pas comment les individus qui n'avaient pas d'ailes faisaient. C'était si plaisant, si magique. Il n'y avait pas de mots pour décrire la splendeur et la variété des sensations qu'elle ressentait.

Thalie finit par arriver en bas, la première bien sûr, car il ne fallait que quelques secondes pour ce faire. Aristote arriva un peu après, essoufflé. Le jeune homme sourit. Il savait qu'il allait perdre mais il avait tout de même voulu tenter le coup. La vie était faite de ce genre d'expériences. A quoi bon abandonner en se disant qu'on n'y arriverait jamais ? Non, il valait mieux continuer, essayer coûte que coûte. C'était le meilleur moyen d'arriver à un résultat. Essayer, encore et encore.

« C'est dommage que tu ne connaisses pas le plaisir de voler. »

« Peut-être un jour. Il y a cependant des choses que je vois et que je sais faire que toi tu ne vois pas ou ne sais pas faire. Mais c'est ce qui fait que le monde est si intéressant. Si nous étions tous pareils, la vie n'aurait qu'un intérêt moindre, tu ne crois pas ? ».

Il avait raison. Thalie finit par rire, amusée que son compagnon de route fasse preuve d'autant de philosophie. Elle-même se questionnait souvent, surtout depuis qu'Edgar lui lisait des histoires. Les différentes cultures lui faisaient parfois peur car elle ne les comprenait pas, mais elle essayait. Avancer un peu plus chaque jour, découvrir mille et un trésors, voilà ce qu'elle souhaitait. Elle pourrait en parler à ses fleurs de la sorte.

« Qu'est ce que tu vois et que je ne peux pas voir ? »

Aristote prit une mine mystérieuse. La fée avait remarqué depuis quelque temps qu'il ne semblait pas voir les choses à sa façon. Il regardait certains points avec intérêt alors qu'il n'y avait rien, que du vide, ou un objet inanimé.

« Peut-être que je te le dirai, un jour. »
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Jeu 26 Mar 2015, 13:24


Le voyage commençait enfin. Thalie n'aurait su dire combien de temps ils marchèrent, faisant escale ici et là. A Bouton d'Or, ils trouvèrent un peuple un peu étrange. Ceux-là travaillaient la terre, le jour, de bonne heure avant de manger énormément, de la viande de préférence. On les appelait réprouvés et le soir la plupart buvaient dans les tavernes. La fée put danser pour la première fois. Ce n'était pas vraiment l'idée qu'elle se faisait précédemment de la danse mais devant la gaieté de la chose, elle se laissa aller, riant à gorge déployée. Aristote se prêta également au jeu et, plus tard, dans la soirée, une bagarre éclata, un combat sauvage entre deux hommes ivres qui, après s'être frappés un certain temps, finirent par se réconcilier autour d'une chope de bière. Thalie goûta la dite bière mais elle s'étouffa presque avec. Un matin, ils réussirent à enfin parler à l'un de ces réprouvés de la nature et de ce qu'il avait ressenti pendant cette période de trouble.

« Mon champs, c'est toute ma vie. Mais ce n'est pas la première fois que je le vois détruit sous mes yeux ! La guerre ne s'arrêtera pas là. Seulement, quand elle arrive, la famine arrive avec elle. Ici l'on produit beaucoup de céréale alors sans nous, beaucoup de peuple se retrouve démunis. Tout ce qu'on peut faire c'est se préparer davantage. ».

Il montra sa musculature impressionnante. Thalie ne savait pas comment un homme pouvait être aussi musclé. Peut-être que c'était grâce à son travail. Pourtant, elle aussi s'occupait des fleurs de son jardin. Enfin... ce n'était pas réellement la même chose. Eux avaient des outils qui semblaient très lourd.

« Heureusement, la casse a été limitée par l'intervention des alliés de notre peuple. Mais pour répondre à votre question, le prochain qui détruit mon champ, je le tue à coup de pioche. ».

Après avoir séjourné à Bouton d'Or, ils se retrouvèrent, par hasard, les proies d'un monstre à dents pointues. Artistote nomma ça un vampire. C'était la nuit et, visiblement, la créature avait décidé de faire d'eux leur repas, enfin, surtout d'Aristote puisque le sang de la fée était réellement réduit du fait de sa taille. Heureusement, le chaman avait eu la présence d'esprit de se diriger vers le désert où la nuit était souvent absente. Devant la luminosité de plus en plus ambiante, le vampire préféra rebrousser chemin, les obligeant cependant à avancer dans l'étendue de sable fin et chaud. Une fois à Utopia, Thalie trouva la ville un peu plus calme que lorsqu'elle l'avait découverte. Les choses avaient changé. Tout était de nouveau comme neuf. Les humains, eux, étaient plus enclins à parler de la nature. Comme ils avaient vécu précédemment en pariât, n'ayant nulle ville où s'abriter, ils avaient dû se débrouiller au sein même de cette dernière. Pour ceux qu'ils interrogèrent, elle était importante. Néanmoins, certains les renseignèrent sur des races qui se fichaient pas mal de la nature : les vampires, les démons. Ils étaient heureux sans elle. Ne la respectaient pas et voulaient la supprimer. Thalie trouva tout cela horrible. Enfin, heureusement, tous ne pensaient pas comme ça.

« Je pense que si la nature venait à disparaître, notre vie à tous serait terminée. Les animaux mangeant l'herbe mourraient et avec eux, certains autres jusqu'à arriver à nous. Dans ce genre d'apocalypse, il est bien de protéger les nôtres mais également de protéger la végétation. Il paraîtrait même que sous terre, des arbres immenses nourriraient la nature de la terre entière. Je ne les ai pas vu directement, mais la femme d'un ami dit qu'une amie à elle lui a dit que son fils était devenu un gardien de ces arbres ! De par la volonté des dieux eux-mêmes ! »

Thalie trouva cette légende très belle, si bien qu'elle n'arrêta pas, par la suite, de demander à Aristote s'il avait bien tout noté. Peut-être que quand elle rentrerait, elle pourrait enfin avoir quelque chose à raconter à Edgar, quelque chose qu'il ne connaîtrait pas.

Le voyage continua bien des jours. Le recueil de témoignages était long et parfois pas toujours très bien vu de la part de certaines espèces. Néanmoins, il permit à Thalie d'en savoir un peu plus sur le monde qui l'entourait. Pas beaucoup, puisqu'ils ne restaient jamais très longtemps au même endroit, mais assez pour connaître les races principales habitant sur les terres du yin et du yang, et quelques lieux qu'elle n'avait jamais foulé auparavant. Elle était consciente d'avoir encore bien des endroits et des peuples à découvrir mais elle commençait à entrevoir certains possibles, à comprendre les récits d'Edgar.
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Jeu 26 Mar 2015, 14:20

  « Il est temps pour moi de retrouver mon jardin. »

Thalie avait prononcé cette phrase avec un mélange d'enthousiasme et de tristesse. Elle était enthousiaste à l'idée de revoir ses fleurs mais elle était triste de quitter Aristote. Ils avaient néanmoins prévu de se revoir bientôt. Le chaman devait s'occuper de faire relier les notes qu'il avait prise après les avoir récrites au propre. La fée imaginait déjà le petit recueil qui existerait tout d'abord en deux exemplaires. Et puis, si des gens étaient intéressés afin de le lire, peut-être même en produiraient-ils plus.

A côté du quartier résidentiel, il lui suffisait de voleter quelques minutes pour apercevoir la maison qui était sienne, le jardin qui était sien. Mais, tout d'abord, elle devait dire au revoir convenablement au jeune homme qui avait bien voulu l'accompagner.

« Sans toi, rien de toute ceci n'aurait été possible. Je te remercie pour m'avoir porté sur ton dos parfois et pour avoir écrit tout ce que les gens que nous avons rencontré nous ont dit. Je suis sûre que notre livre sera génial ! ».

Elle était réellement sincère. Peut-être même pourrait-elle prendre goût à ce genre d'aventures consistant à interroger les gens sur ce qu'ils pensaient. C'était bien plus actuel que les contes et les légendes, mais, en même temps, certains leur avait parler de sources d'information incertaines, mystérieuses. Thalie avait vraiment envie, par exemple, de trouver les grands arbres qui nourrissaient la nature de ce monde. Tant de choses à découvrir.

« A ton service ! C'était sympathique ! »

Aristote n'avait que cela à faire en réalité. Un voyage lui avait été accordé avant qu'il ne fasse son choix. Il ne savait, cependant, toujours pas quelle tribu intégrer, quoi faire. Les choses changeaient trop pour les chamans. De grandes découvertes faussaient totalement les acquis du temps passé. Le jeune homme avait envie de voir s'ouvrir à lui toutes les possibilités avant de faire un choix définitif. Alors il voyageait, se cherchait, en attendant que les plus hauts gradés en disent plus.

« Je reviendrais ici pour te retrouver quand j'aurai les livres. Disons, au prochain quart de lune. ».

« D'accord, avec plaisir, je serai là ! ».

En réalité, elle ne serait jamais là car quelque chose allait se produire, quelque chose s'était même déjà produit. Après avoir enlacé les doigts d'Aristote pour lui dire au revoir, la petite fée voleta jusqu'à chez elle. Elle avait envie de voir Edgar avant tout, pour lui dire qu'elle était rentrée. Seulement, dans l'obscurité ambiante dans laquelle était plongée la maison, elle commença à sentir ce sentiment étrange, comme si quelque chose n'allait pas. Elle ne trouva l'homme qu'après une recherche minutieuse, assis sur un fauteuil, la tête soutenue par l'une de ses mains. Il semblait accablé.

« Edgar ? Qu'est ce qu'il y a ? »

Il redressa la tête. Il n'était pas trop tard après tout. Elle n'avait pas encore constaté les dégâts, ni sur son visage, ni dans le jardin.

« Pars Thalie... »

« Quoi ? Partir ? Mais pourquoi ? »

Elle commençait à être réellement inquiète. L'émotion se sentait dans sa voix. Elle s'approcha, l'homme enfouissant un peu plus son visage dans sa main.

« Edgar ? »

Elle voyait bien qu'il y avait quelque chose. Elle s'approcha un peu plus, attrapant la main du majordome pour tirer dessus. Il était... Elle poussa un petit cri de surprise. Il semblait brûlé.

« Mais qu'est ce qu'il s'est passé ? ».

« Je suis désolé. ».

Il n'y avait que ça à dire. Il avait essayé de l'en empêcher mais le jour était là. Il n'avait pu résister, ni à la clarté, ni à la puissance de l'homme responsable.

« Thalie, s'il te plaît, vas-t-en. »

La petite fée ne comprenait pas pourquoi il voulait qu'elle s'en aille. Pourquoi ? Elle avait vu le désastre de son visage, qu'y avait-il encore ? Un frisson d'horreur la parcourut alors qu'elle comprenait où il voulait en venir. Ses yeux s'humidifièrent avant même qu'elle n'en ait la confirmation.

« Non... »

Elle prit son élan, se précipitant vers la porte fenêtre qui donnait sur le jardin.

« THALIE NON ! »

Le majordome avait voulu empêcher tout ceci mais dans son ultime effort pour lui faire comprendre qu'elle ne devrait pas voir, il savait aussi qu'il était trop tard. C'était un cri désespéré, le cri de celui qui sait ce qu'il serait amené à se produire. Les pleurs de la fée ne tardèrent pas à résonner depuis l'extérieur. Edgar baissa de nouveau la tête, laissant la douleur et la culpabilité qu'il ressentait l'abattre.
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