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 A la rencontre du Destin (avec Lysis)

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Mar 03 Fév 2015, 01:58

À ses premières paroles du matin, un grand sourire se dressa sur mon visage. Ces paroles pouvaient redonner le sourire à n'importe quel être blessé de ce monde. Après avoir reçu ma paye en baiser, je me tassai pour le laisser s'éloigner de moi. Je n'avais plus peur de le voir partir. J'avais l'impression que, malgré son départ, j'allais toujours retrouver la chaleur de son Amour lorsque j'en aurais besoin. Pendant qu'il s'étirait, je restai sur le lit en ajustant mes gants qui avaient bougé un peu et aussi de rattacher ma cape qui semblait être en train de tomber. Nathan, après avoir farfouillé son sac de voyage, il me sortit un repas qui me rappelant de vieux souvenirs. J'avais presque oublié qu'il adorait cela depuis qu'il était tout petit. Sa mère faisait les meilleurs du village je dois l'avouer. Lorsque j'eus le petit trésor entre mes mains, il m'adressa la parole à propos du fait qu'il n'avait rien d'autre. Pour moi, c'était beaucoup. J'avais appris à manger très peu pour rationaliser le peu que j'avais. Vivre dans la nature ne nous permet pas de faire de la gourmandise aussi non notre vie était possiblement compromise et surtout lorsque le temps ne permettait pas à la fleuraison. Lorsqu'il parla de monter au septième ciel, il allait sûrement être surpris un peu plus tard. Je comptais bien l'amener en ce lieu magique. Je fis un délicat sourire en lui disant calmement:

- Merci beaucoup pour le repas! Cela me convient parfaitement. Pour ce qui est de l'envoi de ta missive, ne t'inquiète pas! Je vais m'occuper qu'il s'y rend sans danger.

Après mes paroles, je remarquai qu'il ne cessait de me regarder. Le fait de savoir qu'il me regarde ainsi me fit rougir. Jamais on ne m’avait regardé de la sorte auparavant. Je déplaçai une mèche de cheveux de mon visage pour lui donner mon plus beau sourire. Lorsque son regard dévia, il se dirigea vers ses biens pour trouver parchemin, plume et encre. Il aurait bien pu prendre le mien qui était déjà présent sur le bureau, mais je comprenais aussi qu'il préférait prendre ses affaires. Je décidai de goûter l'onigiri. Le goût était toujours aussi merveilleux en bouche que de souvenir. Quand j'eus fini, je le regardai. Il était dos à moi. Son apparence était devenue encore plus belle qu'avant.

Soudainement, j'eus une vision de lui en sang comme lorsque je l'avais retrouvé face première contre le sol il y a plusieurs années. La vision me donna des sueurs froides...

*- Tu te souviens Lysis... Tu l'as tué...Tu te souviens comment il était couvert de sang et de poussière... Son corps ne sentait pas la douce odeur du bonheur, mais la putréfaction de la MORT!!!*

Je secouai la tête. Je sentais mon coeur battre plus rapidement pas la peur. Je contrôlais beaucoup mieux l'esprit malsain qui régnait en moi, mais il savait toujours comment m'atteindre. Après tout, il était devenu une partie de moi depuis le jour de ma transformation. Suite à cette vision, j'ai eu l'impression d'étouffer. L'attaque de panique m'étonnait un peu. Malgré que je savais que j'étais claustrophobe depuis le jour de ma transformation, jamais je n’avais fait une crise à l'intérieur de ce lieu considérant qu'il y avait des trous partout dans la demeure en ruine. Je décidai de me lever et pour ne pas l'inquiété, je lui dis d'une voix sereine:

- Je vais aller dehors prendre un peu l'air. Ça va me redonner un peu d'énergie. Je vais t'attendre.

Je fis un délicat sourire et sortit avant même d'attendre son accord. Rendue à l'extérieur, une douce brise vint à ma rencontre. La journée était chaude et peu nuageuse. Nous allions avoir une magnifique journée. Le fait d'être à l'extérieur me calma. Je fermai les yeux et profitai pour me faire réchauffer par les rayons du Soleil. Je restai ainsi jusqu'à son retour. Je me retournai pour le voir avec son magnifique sourire. Nous nous éloignons pour qu'il puisse avoir assez de place pour déployer ses ailes. Son hésitation transparaissait dans le mouvement de ses ailes. Il me faisait penser un peu aux apprentis élémentals. Je ne pus que sourire par ces gestes assez maladroits. En voyant qu'il n'était pas capable de s'envoler, j'allais lui adresser une parole, mais sa détermination dépassa mes paroles. Il monta dans un arbre avec une grande habileté. Lorsque je le vis faire, je me croisai les bras. Je savais très bien ce qu'il allait faire et je m'imaginais aussi bien le résultat final. Comme les erreurs nous permet de grandir,  je décidai de laisser faire son saut d'oiseau qui finassa face première. Je fis une petite grimace de douleur en voyant le résultat de son saut. J'avais bien l'impression que cela avait été douloureux pour lui. Il vint finalement à l'attaque contre moi. Il bougea ses ailes en ma direction pour m''exiler''. Je rigolai par la suite pour deux raisons: pour ses paroles qui étaient très amusantes me rappelant du jeune Nathan avec qui j'avais grandi et pour la force de ce courant d'air. Il n'était qu'à peine plus fort que le vent qui se produisait en ce moment.

- Tu n'as pas beaucoup changé avec les années.

Je rigolai un peu en m'approchant de lui. On pourrait s'attendre que j'aille le rejoindre de face, mais je le contournai pour aller dans son dos. Rendu derrière lui, je déposai mes mains gantées sur ses yeux pour les cacher.

- Je voudrais que tu fasses le vide dans ta tête. Oublie tes ailes! En pensant à ces dernières, tu te préoccupes de chacun de tes mouvements. Tu dois les imaginer comme étant une partie intégrale de toi comme tes bras. Tu ne penses pas à bouger tes bras. Ils le font naturellement puisqu'ils sont toi et non, «à toi». Maintenant, prends des grandes respirations et laisse ton esprit vagabonder dans l'espace et le temps...

Je restai ainsi pendant quelques secondes et lorsque je sentis qu'il était prêt, je créai une surface d'air sous ses pieds. Ainsi, je pouvais le soulever délicatement pour l'amener magiquement vers le ciel. L'air était mon élément et il m'écoutait à merveille. Ne voulant pas soupçonner l'élu de mon coeur, j'avais créé une bulle d'air autour de nous pour que les grands vents ne trahissent ma surprise. Rendu bien haut dans le ciel sans atteindre les nuages. Je repris parole avec une voix douce:

- Maintenant, j'aimerais que tu réessayes...

Je retirai mes mains ainsi que la bulle qui empêchait le vent de se rendre à lui.  Il pouvait désormais voir le monde d'un autre oeil. Tout semblait si petit à cette hauteur. Le monde dans lequel nous vivons démontrait toute sa splendeur. On pouvait voir les grandes étendues de végétation ainsi que la civilisation. Bien que nous étions hauts, il était en sécurité. Je l'empêcherais de tomber grâce à mon contrôle de l'air. Je me reculai un peu de lui en marchant simplement comme s'il s'agissait du sol. Je voulais le voir essayer de voler. J'allais même lui offrir une bonne brise par un simple mouvement d'une main pour l'aider à s'élever. Si cela ne fonctionnait pas, j'allais devoir prendre les grands moyens.
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Mar 03 Fév 2015, 19:31

Faire le vide.

Ces ailes font parties de moi. Ce ne sont pas de simples outils dont je me suis adjoints comme je pourrais le dire de ma Naginata. C'étaient plus qu'une extension de mon corps. C'était MON corps. Diantre. Lysis était-elle également un ange au point de me guider vers la Voie de la réussite ? J'avais toujours considéré cette paire d'ailes au blanc immaculé comme s'il s'agissait d'un quelconque vêtement que je n'ôterais jamais. Mais il s'agissait bien de mon corps. Comme de mes bras. Comme de mes mains. A l'instar du chat qui déploie et rétracte ses griffes. A l'instar du rhinocéros qui marche avec sa corne, qui mange avec sa corne, qui dort avec sa corne mais jamais ne s'en défait. C'était là tout une révélation, une prise de conscience dont m'avait fait cadeau mon âme soeur. Mais je tâchai de ne pas trop penser à elle pour l'heure ; il fallait que je me concentre, que je lui fasse honneur, que je le lui rende bien.

Elle m'intima de recommencer. Je restai un instant inerte, les yeux fermés, m’évertuant à m'enfoncer dans le crâne qu'une partie de moi pouvait être soyeux plumage. Mais je n'y arrivais pas. Ce n'était pas vingt-quatre minutes de méditation qui prendraient le pas sur vingt-quatre ans d'existence terrestre. D'autant plus que je venais de réaliser. Peut-être me fallait-il plus de temps. Sans compter la peur bleue du vide que je m'auto-infligeai lorsque je voulus porter un regard devant moi. Ni une, ni deux, je fis volte face pour m'accrocher à Lysis et enfouir ma tête dans son cou pour ne plus rien voir. J'étais terrorisé. Non pas terrorisé à l'idée de faire une chute mortelle, mais à l'idée de ne pas être capable d'y arriver avec les moyens qu'elle avais mis en œuvre. Et puis je me demandai si tous les anges avaient bénéficié de l'extrême bonté de quelque élémental d'air pour parvenir à leur fin. Je me sentais seul. Découragé. Honteux. Quand bien même elle avait fait ça pour mon bien.

- Ma Lysis... Redescends-nous... Je peux pas y arriver... J'ai besoin de temps...

Ma respiration était haletante. Je me serrai un peu plus contre mon aimée pour essayer de dissimuler cette crise d'angoisse qui naquit en moi. C'était à se demander d'où venait cette peur. J'avais pourtant une confiance aveugle en elle. Était-ce la peur de l'échec et de ne pas devenir aussi expérimenté qu'elle qui me paralysait ainsi ? J'aimais à le croire. Pour l'heure, j'étais entièrement dépendant d'elle et je ne voulais qu'une chose : qu'elle me redescende sur la terre ferme. Pauvre Lysis... Elle devra être d'une grande patience.
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Jeu 05 Fév 2015, 04:41

Ce qui arriva m'étonna au plus haut point. Il avait peur. Une peur qui rappelait la mienne lorsque j'ai l'impression d'être emprisonné dans un lieu restreint. Lorsqu'il vint se coller contre moi, j'ai eu l'impression de trouver un enfant dans mes bras. Je fus bouche bée en premier lieu puis je me suis mise à me questionner. Est-ce que j'allais trop vite? Est-ce qu'il n'avait plus confiance en moi? Cela était fort possible. Après tout, j'étais la source de son changement. Naturellement je le serrai dans mes bras en déposant une main sur sa tête. Avec mes étudiants, j'aurais eu tendance à m'éloigner d'eux pour qu'il me rejoigne s'il désirait descendre. Cependant, avec lui, je me sentais trop responsable de son agissement pour lui faire subir une telle tâche. Doux comme le vent qui passait en ce moment, je lui dis calmement.

- Bien, nous allons reprendre cela une autre fois.

Lentement et sûrement, je fis en sorte que l'air perdait un peu de pouvoir amenant ce dernier à nous faire descendre tranquillement. Nous restions stables tout le long de la descente ce qui était signe d'une grande maîtrise. J'avais travaillé pendant plusieurs années pour en arriver à un tel stade. Nous arrivions calmement sur le sol. Lorsque nous étions en ''sécurité'', je le décollai de moi.

- Je crois que nous allons continuer notre chemin à pied.

J'allais commencer à marcher quand je me rappelai qu'il avait une missive à faire livrer. À peine si j'avais avancé un pas que je me retournai.

- C'est vrai! Tu as une missive à donner à dame Nydélia...

D'un simple geste, un petit courant d'air se propagea dans l'abri de fortune et m'amena le fameux message en question. Elle vint délicatement se balader devant moi avant de partir dans le ciel. La missive allait atteindre sa destination sans difficulté. J'avais désormais une pleine confiance en mon élément au point de le laisser guider ma vie. Le message partit, je fis un délicat sourire à Nathan.

- Si tu veux, nous allons rejoindre le petit village d'à côté. Il y a sûrement du monde que tu vas reconnaître.

Bien que mon discours semblait être teinté d'une suggestion, il n'en était point. J'avais décidé d'aller au village d'à côté puisqu'il offrait une assez grande variété de bien, dont de la nourriture pour nous remplir l'estomac. Dès que je me dirigeai vers le village en question, je montai mon capuchon sur ma tête. Je n'avais pas une très bonne réputation chez ce village en question. J'avais appris à me fondre dans la foule pour éviter de me faire remarquer en tant que Lysis, mais en tant que Constance. Il s'agissait d'une identité que je m'étais créée pour me cacher du monde pendant une période noire de ma vie.

- Les habitants du petit bourg voisin apprécient peu ma présence en ce lieu. Donc, pour pouvoir profiter d'un moment ensemble, je vais devoir cacher mon identité...

Dès que je finis de parler, j'ai baissé mon capuchon pour laisser paraître une jolie dame près de la trentaine ayant une longue chevelure d'un brun foncé. Je ne me ressemblais plus du tout mis à part les vêtements et ma grandeur. J'avais une poitrine beaucoup plus volumineuse et j'avais l'impression d'être plus séduisante ainsi. Je me tournai vers lui avec un petit sourire en coin.

- Vous venez souvent ici, bel ange?

Je fis un petit clin d'oeil avant de rire légèrement et poursuivre ma marche en le devançant un peu.

- Nous sommes bientôt arrivés. Tu as un endroit que tu préférais visiter en premier?

Dès que ma phrase fut complétée, nous sortirent de la petite forêt qui séparait les débris de notre village à celui-là. Il y avait quelques bâtiments, dont une auberge, une boulangerie et un boucher. Il devait avoir une soixantaine de personnes en ce lieu qui était toujours majoritairement humain... à première vue en tout cas. Je me rangeai sur le bord pour le laisser contempler cet endroit qui n'avait nullement changé depuis tout ce temps. J'allais le laisser guider le reste de notre aventure dans ce lieu. Je gardai mon attitude un peu lugubre pour ne pas déjouer mon identité de chasseuse de trésor et de beauté fatale.

Constance apparence:
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Jeu 05 Fév 2015, 07:56

Ah, la terre ferme...

Cette peur bleue du Vide était partie aussi vite qu'elle était venue. Je serrais un peu plus ma Lysis dans mes bras en guise de reconnaissance pour son indulgence avant de la grattifier d'un rapide baiser sur la joue. Je m'empressai ensuite de ramasser mes affaires au sol, prenant le soin de disposer de ce long manteau de fortune sur mon corps de sorte à dissimuler tous les traits de ma physionomie susceptibles de me trahir ou d'en dire long sur moi ; je n'avais pas vraiment envie de montrer qui j'étais si je ne me sentais même pas capable de l'assumer. Pour Lysis, c'était différent, on se connaissait depuis longtemps et il fallait bien que je lui montre que j'avais cette paire d'aile - inutiles pour l'heure, certes - pour lui expliquer mon retour. Mais les autres ? Je n'étais même pas capable de voler, d'autant plus que je n'étais pas supposé disposer de ces ailes. Dans le doute, je préférais les dissimuler au grand jour. Ainsi je repris cette apparence de petit vagabond, regardant à nouveau Lysis avec un sourire aux lèvres. J'affichai un air ébahi et infantile lorsque je vis ma missive s'envoler d'elle-même, se laisser porter au gré du vent, comme si elle avait quelque libre arbitre. Lysis... Comme je pouvais tant l'aimer, elle qui n'avait jamais fini de me surprendre.

Elle m'en dit plus sur la suite de notre périple. Le village voisin. Je m'y étais rendu quelques fois, sans grande conviction, toujours avec Lysis. Mais cette fois ça prenait une importance capitale, car c'était en souvenir du "bon vieux temps", celle où nous ne connaissions pas encore les ennuis. C'était une activité qui pouvait paraître futile, mais ça me convenait à merveille. Le bonheur est dans les choses simples et je me sentais heureux au point d'en oublier mes précédents tracas liés à mon inertie vertigineuse.

Ainsi nous nous mîmes en marche, quittant les décombres de ce qu'il restait de notre terre natale jusqu'à immerger dans une dense futaie. Nous marchions calmement, appréciant un peu plus chaque seconde le doux chant des oiseaux et le bruit de la rivière éternité qui s'écoulait au loin, ponctué par le bruit du peu de feuilles mortes qui avaient encore résisté à la rudesse hivernale mais qui cédaient sous les pas de notre marche solennelle. Je redécouvrais des choses simples qui me semblaient si loin, comme si ma mort avait marqué un tournant si brusque dans ma vie.

Et je repensais à Lysis. Elle avait rabattut son capuchon, probablement pour se protéger la tête du froid. Il fallait dire que la forêt avait perdu son feuillage et laissait le vent glacial s'immiscer de toute part. En réalité, ce n'était pas pour la raison à laquelle je m'attendais qu'elle s'était rhabillée. Elle ôta son capuchon et je restai pantois. Je pressai légèrement le pas pour arriver à son niveau et l'interroger du regard, et ce que je vis me décontenança l'espace d'une seconde. Etait-ce Lysis ? J'en eu le coeur net lorsqu'elle me nargua avec une pointe d'humour. Quand je disais qu'elle n'avait pas fini de me surprendre...

Je continuai de la suivre et nous débouchâmes sur le village voisin qui s'animait lentement en cette fraîche matinée. Je balayais les environs du regard. Le style architectural des lieux n'avait pas beaucoup changé dans mes souvenirs. Je croyais même reconnaître des visages que j'avais vu passer encore et encore, mais sur lesquels je n'avais jamais pu poser de nom. Je cru deviner que la boulangerie se trouvait à l'arrière d'un pâté de maisonnettes qui nous faisaient face ; la fumée des fourneaux s'en dégageait et une irésistible odeur parfumait l'air ambiant.

- Venez donc, belle créature. Allons-nous rassasier dûment avant de nous dépenser durant quelques ébats à vous en couper le souffle.

J'avais emprunté un ton digne d'une mimique de nobliau. J'aimais beaucoup me moquer de ce genre, quand bien même il pouvait receler des manières amusantes parfois. Ainsi Je fis signe à Lysis de me suivre. J'aurais aimé la prendre par la main, mais cela ne ferait que trahir l'image qu'elle voulait sans doute se donner. Il fallait dire qu'elle était plutôt en valeur sous cette apparence, sans doute au point de me désorienter lorsque ma vue épousait ses formes voluptueuses. Mais je préférais de loin la vraie Lysis, celle que j'avais retrouvée hier et dont j'étais certain de l'apparence. C'était de la personne légitime dont j'étais amoureux, ainsi j'arrivai à garder ma concentration pour ne pas nous laisser compromettre notre petite couverture.

- Bonjour. Nous prendrons deux parts de tourte à la viande et deux buiscuits aux fraises, s'il vous plaît.

J'avais passé commande d'une manière naturelle auprès du boulanger qui acquiesçait pour s'en aller attraper l'objet de mes convoitises pour les emballer. Un éclair traversait mon esprit et de nouvelles interrogations douteuses commencèrent à envahir mon esprit. Allais-je commettre le pêcher de la gourmandise ? Non, j'étais tout simplement honnête et j'aimais les bonnes choses. Et puis il y avait le pêcher de la luxure, aussi ; celui dont je pouvais le plus me rapprocher lorsque j'avais sorti cette boutade à Lysis, tout à l'heure. Et puis, peut-être qu'elle aurait aimé manger autre chose ? Dans le doute, je tournai la tête en sa direction pour l'interroger du regard, au cas où elle souhaiterait modifier ma commande.
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Ven 06 Fév 2015, 16:58

J'entendis ses pas avancer plus rapidement lorsque je me transformai. Il vint me questionner du regard ce qui ne m'étonnait pas. Mon apparence est bien différente de celle de mes origines. J'avais même pris soin de couper les flux magiques qui pouvaient se dégager de mon corps. Ainsi, j'avais l'air d'être une simple humaine à la vue de tous. Il était presque impossible de rompre ma couverture. Après ma petite plaisanterie, j'ai remarqué que le questionnement qui se dessinait dans son visage changea en soulagement. J'avais soupçonné qu'il est une traite lorsque je l'ai rencontré, mais j'aurais très bien pu être la traite. Qui sait? Les êtres malveillants aiment bien s'amuser avec les âmes perdues.

Lorsque nous fûmes à la sortie de la forêt, il décida de prendre les avants en m'invitant. Son invitation était très... curieuse. Est-ce que c'était simplement des belles paroles en l'air? Est-ce simplement une petite plaisanterie à mon égard en tant que Constance? Ou est-ce une vraie invitation? Je me disais que je devais avoir les esprits mal tournés avec toutes ses années où j'ai côtoyé uniquement le vent et un oiseau. Justement, ce dernier devait être resté à Aeden. Il devait s'occuper avec Callipso.

Nathan se mit en marche et je le suivis de très près. J'aimais me sentir près de lui. Puis, quelques hommes, lorsque nous marchions, me saluèrent. Je venais souvent en ce lieu pour m'acheter quelques biens. Je les saluai avec un sourire taquin, un petit geste de la main et un petit clin d'oeil. Je faisais beaucoup d'effet aux habitants de ce village, mais cela était causé bien avant d'avoir pris cette apparence. Avant que j'emprunte cette apparence, une vraie dame avait cette apparence, mais elle fut emportée par la faim de certains animaux sauvages. Alors, pour des fins d'utilité, j'avais emprunté son apparence pour mon bien et un peu pour les hommes qui avaient toujours gardé un oeil sur elle.

Rendu à la boulangerie, il commanda des plats qui rappelaient notre enfance. Suite à la mort de mon village, j'avais cessé de prendre tout ce qui était signe de bonheur en lien avec ma jeunesse. Je ne me donnais pas le droit de prendre plaisir avec ce que j'avais fait. Quand je venais ici, je ne prenais qu'un pain pour me rassasier. Quand je remarqué que Nathan me questionnait du regard, je décidai de prendre l'avant. Je m'approchai du boulanger et un large sourire apparut à son visage. Il devint aussi légèrement rouge lorsque je fus tout près de lui.

- Mon vieil ami! Tu es toujours aussi bon à faire tes petits plats... Tu sais que tu es mon préféré?

Je fis un petit clin d'oeil et le rouge de ses joues devint plus marqué. Pour assurer un petit gain, je déclenchai un de mes sorts que je n'utilise seulement en tant que Constance, l'attirance face. Une douce odeur composée de phéromones se libéra de mon cou pour aller charmer le boulanger.

- Dame Constance! Vous êtes toujours aussi belle. Je vous offre votre nourriture avec un petit extra. Un bon pain chaud qui sort de mon four! Est-ce qu'il serait possible que nous prenions un petit repas ensemble très bientôt?

Je fis un sourire en coin et lui dit d'une voix douce en cherchant dans l'une de mes poches quelques pièces.

- Un jour peut-être, mais j'ai des affaires à faire aujourd'hui. Malgré toute votre bonté, je compte vous payer ce que vous m'offrez..., dis-je en déposant les quelques pièces sur le comptoir.

En temps normal, j'aurais pris simplement en lui offrant un baiser sur la joue, mais je tenais à respecter la gentillesse de mon ange. Je ramassai la nourriture en donnant un baiser dans les airs. Le boulanger fit semblant de le recevoir sur la joue lors de notre départ.

- Je crois que nous en avons assez pour la journée, qu'est-ce que tu en penses?

À peine j'avais fini de parler qu'une voix puissante raisonna derrière nous.

- TIENS, Constance! Ça fait longtemps que nous ne t’avions pas vu dans le coin!

Je me retournai et je remarquai qu'il s'agissait du maire du village. Suite à de longues discussions avec lui dans le passé, j'ai cru comprendre que la vraie Constance avait cédé sous son charme à plusieurs fois. Il désirait toujours la même chose de moi, mais je ne suis pas comme la défunte femme que j'incarne en ce moment. Je donnai la nourriture à Nathan pour éviter que nous les échappions tout en lui disant calmement.

- Je m'en occupe...

Je me retournai vers le maire avec un sourire aux lèvres.

-Marius, toujours aussi grand et fort à ce que je vois!

En effet, l'homme ressemblait d'un bûcheron d'expériences. Il avait les épaules carrées ainsi que des larges mains. Cependant, il avait pris un peu du ventre avec les années de maire sédentaire. L'homme s'approcha rapidement de moi et pour éviter qu'il accroche Nathan, j'avançai un peu. Il me serra fort dans ses bras. J'avais presque l'impression d'être dans un étau tellement qu'il était fort. Pendant qu'il me serra, il envoya un regard interrogateur à Nathan. Il m'éloigna un peu de lui et s'approcha de mon ange. Ses yeux bruns allèrent questionner celui d'un bleu pur de Nathan.

- Je vous connais... Il me semble que je vous connais... Vous me faites rappeler un jeune homme du village maudit par cette sorcière...

Il resta un moment silencieux avant de partir à rire en levant la tête vers le ciel en se tenant le ventre.

- Bien sûr que nous, vous n'êtes pas lui. Il est mort par cette folle! Désolé jeune homme! Bienvenue à Amaria! Petit village avec que du bon monde!

Il donna un bon coup de main sur l'épaule de Nathan avant de revenir à ma charge.

- Constance, tu sais que nous avons une affaire à régler toi et moi. Cela fait longtemps maintenant. Je vais devoir te charger des intérêts!


Je fis ma naïve en rigolant, mais au plus profond de moi, si j'écoutais le vent qui rugit, il serait mort depuis bien longtemps.

- Je sais bien, très cher Marius, mais j'ai beaucoup de préoccupation ces temps-ci. Comme le temps est dur, nous devrions remettre cela à plus tard...

Je me retournai pour être dos au maire pour partir, mais il vint m'agripper par-derrière.

- Et si j'insiste?

Je dois avouer que ce tournant n'était pas prévu. J'avais un plan en tête, mais c'était mon dernier plan. Je voulais voir ce que Nathan allait faire pour m'aider.
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Sam 07 Fév 2015, 06:06

Première impasse.

La présence de ce Marcus m'inconfortait. Je ne pouvais m'expliquer pourquoi sur le moment, mais elle me mettait mal à l'aise. Rien à voir avec le fait qu'il soit si tactile avec cette Constance qu'il semblait porter dans son coeur. Il fallait dire que Lysis s'était créé un personnage quelque peu attachant. Non. Ce qui avait commencé à m'agacer venait de ce qu'il avait pu dire ; non pas envers moi qui venait d'un village "maudit par cette sorcière". Au fond de lui, il n'avait pas tort ; Lysis était la cause plus ou moins directe du tragique destin de notre Village. Mais il s'agissait d'un incompréhensif de plus, qui ne se doutait pas du véritable coupable de cette tragédie. Je le regardais, fronçant les sourcils un instant, me demandant comment Lysis pouvait accorder du crédit à cet individu. Même si je comprenais mieux pourquoi elle empruntait une autre identité...

Le maire du village nous faisait savoir que Constance avait quelque affaire importante à régler avec elle, et que cette dernière avait procrastiné au point que Lysis se retrouvât acculée dans ses derniers retranchements. Elle me regardait tandis que je regardai tour à tour le mastodonte et la femme fatale. J'étais, comme qui dirait, forcé d'agir.

- Grande soeur, c'est pour ça que tu m'as amené céans, hein ? Pour que je règle tes problèmes à ta place ! C'est sournois...

Je fis un petit sourire en coin, jouant le rôle du frangin qui faisait mine d'être dérangé à l'idée de devoir s'occuper des affaires de Constance. Prenant un ton plus assuré, je dis alors à Marcus :

- Sauf votre respect, Monsieur le Maire, Constance est quelqu'un de véritablement occupée, et je pense qu'il est de bon ton de vous en remettre à moi. Inutile d'insister, je suis sûr qu'un bon gentilhomme comme vous sait y faire avec les femmes et que ça n'arrangera à rien de les forcer. Permettez-nous de nous retirer momentanément pour aller nous rassasier, afin que Constance m'en dise plus sur ce que nous avons à faire...

Je ponctuai ma phrase d'un sourire poli et passai une main dans le dos de Constance pour l'inviter à me suivre alors que nous tournions les talons. Nous allâmes nous attabler à une commodité d'utilisation publique ; une simple table en bois circulaire parmi d'autres, disposées sur une aire environnante et moins marquée par la civilisation. Afin que nous ayions, à nouveau, quelque moment d'intimité Lysis et moi. Je déballai les parts de tourte, servant à mon aimée sa ration.

- D'accord... Je comprends pourquoi tu ne te montres pas au grand-jour auprès de ce village. Ce sont des gens biens qui ne veulent en aucun cas subir le même sort que nous... Mais, Const... Lysis, tu ne te fais pas un peu de mal en faisant ça ? Tu cherches à faire quelque chose en particulier ici ? Car je ne connais véritablement personne ici, même si je me rappelle de visages et inversement. Et comme je t'ai dit, je préfère ne pas... Dévoiler mes véritables traits pour l'heure.

Je pris une bouchée de tourte. Mes papilles furent littéralement excitées par le goût de la viande fraîche qui me procurait une sensation de bien-être. C'était clairement autre chose par rapport à cet onigiri que j'avais presque gobé tout à l'heure.

- Cela dit, mon rôle est d'aider les gens dans le besoin. J'imagine qu'on a tous les deux à y gagner si je m'occupe de tes soucis, si je te prête main forte. Même si ta réputation semble sulfureuse auprès des villageois, elle n'en sera que meilleure lorsque je t'aurai supposément aidée. De mon côté, peut-être que je me ferai connaître en bien à la fois des locaux et des miens pour les avoir aidés... En résumé, on pourrait faire d'une pierre deux coups. Si tu n'y vois pas d'inconvénient, bien sûr...

Je finis par la regarder avec gêne. Au fond de moi, même si j'étais sûr de faire mon devoir d'aider les gens dans le besoin, c'était à se demander si ce maire bouffi avait vraiment besoin d'aide. Et puis, si Lysis ne voulait pas rester là, elle pourrait toujours s'éclipser pour qu'on se retrouve plus tard, comme on avait convenu.
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Lun 09 Fév 2015, 16:47

Lorsque j'entendis Nathan parler, je trouvais son petit plan très intéressant. En se faisant passer pour mon frère, il avait moins de chance que le maire veule le tuer de prendre ''sa'' Constance. Il avait fait, à mon avis, un don de soi. Il risquait quand même beaucoup en s'interposant entre Marcus et moi. Il était toujours là pour me tirer du pétrin comme avant. Tant de souvenirs me revinrent à l'esprit en pensant à cela. J'avais toujours eu cette tendance de les effacer pour éviter la douleur de la perte. Cependant, avec le retour de Nathan sur sa terre natale, ses souvenirs étaient beaucoup moins douloureux. Je pouvais même ressentir la joie que je vivais dans ce temps là et même la colère. Je fis un sourire en coin à mon retour en le voyant sourire.

Marcus me garda dans ses bras tout le long du discours de Nathan. Il leva un sourcil en regardant Nathan. Il devait se questionner sur le rôle du jeune homme dans ça. Bien qu'il aurait bien continué de discuter avec Nathan pour mettre les points sur les i, Marcus se sentait observé. En tournant le regard de gauche à droite, il vit que certains habitants de son bourg étaient en train de les regarder. S'il ne voulait pas perdre le respect de ses concitoyens, il me libéra de son emprise. Nathan déposa une main sécurisante dans mon dos par la suite. Quant au maire, il replaça ses vêtements qui s'étaient déplacés lorsqu'il s'était accroché à moi.

- Très bien, mais je tiens qu'elle vient me revoir avant le coucher du Soleil! Aussi non, elle ne sera plus la bienvenue ici!

Le maire tourna du talon pour se diriger vers sa demeure. Il ouvrit et ferma la porte de son habitation avec tellement de puissance que le son résonna dans l'air et fit envoler les oiseaux du coin.

Nous nous rendîmes à une table ronde tout prêt de la forêt. Il s'agissait d'un endroit calme d'où je sentais l'air provenant de la forêt me caresser le visage. Cette sensation est des plus agréable pour moi. J'avais l'impression que notre monde respirait lorsque je ressentais de tels souffles. Je restai pensif en oubliant le petit souci que nous venions de rencontrer. Cependant, je ne restai guère longtemps dans mes pensées, car la douce odeur de tourte vient titiller mon esprit. Je me retournai et pris ma part avec grande joie. Je mordis le morceau avec le plus de finesse possible pour éviter de perdre un morceau de ce petit chef-d'œuvre. Pendant que je mâchais ma part, Nathan mit les cartes sur table en questionnant sur la vraie raison de notre venue dans ce village. Il n'y avait rien de spécial à comprendre. Avant que je puisse répondre à son premier questionnement, il continua de parler. Alors, je profitai pour prendre une deuxième bouchée qui était toujours aussi bonne que la première bouchée. Bien que Nathan avait que des bonnes intentions en voulant venir à mon aide, se maire avait la réputation d'être tête de mule. Il voulait son gain et il allait sûrement essayer de l'obtenir, peu importe la façon. Je déposai mon morceau de tourte sur un papier de tissu pour parler calmement à Nathan qui avait pris des traits gênés suite à son discours.

- Tout d'abord, je tiens à te remercier d'être venu à mon secours. La solution que j'avais trouvée pour me libérer n'aurait pas été la plus adéquate et la plus douce à mon avis. Ensuite, je voudrais venir sur ton questionnement à propos de notre venue. La raison pour laquelle j'ai décidé de revenir ici avec toi c'est qu'il s'agit de l'endroit le plus près de notre défunt village. Pour obtenir quelques biens pour nous rassasier, il s'agissait du meilleur endroit pour se rendre. En venant ici, ce n'était pas pour que tu te révèles aux autres, mais juste que l'on profite d'un prendre un bon petit repas ensemble. Pour le maire, c'est une histoire qui dépasse mon histoire. L'image de la femme que tu vois présentement est une dame que j'ai essayé de sauver, mais elle n'a pas survécu à l'attaque de certaines bêtes sauvages. J'ai enterré la dame avec une petite cérémonie, mais je profitai du fait que sa mort n'était connue de personne d'autre que moi pour emprunter son identité et la faire vivre dans le coeur de certains habitants. Cependant, je soupçonne que la dame utilisait ses charmes pour arriver à ses fins en voyant le comportement du maire...

Je pris une pause pour sortir une gourde d'eau bien pleine de mon sac pour la déposer sur la table. Ainsi, nous aurions quelque chose à boire pour le moment.

- ... Pour ton rôle, il est vrai que les anges sont là pour venir à l'aide des âmes en peine. Cependant, je ne crois pas que cet endroit soit le plus approprié. Le village n'a pas changé depuis que je le connais. Depuis la tragédie, j'ai presque l'impression que ce lieu est pris dans l'espace et le temps. Rien n'a changé malgré les nombreuses tragédies qui se sont passées depuis la mort de notre village. Si tu désires venir en aide à ce village, je ne pourrai t'empêcher de le faire. Mais, pour ma part, je ne pourrai rester ici très longtemps. J'ai lâché mes obligations bien trop souvent auprès de mon peuple pour m'occuper de citoyens qui ne désirent que me voir pendue sur une corde raide.

Mes paroles étaient dures, mais j'avais appris cela au fil des expériences. J'avais appris qu'il faut choisir nos guerres. Choisir selon notre race, nos convictions et nos principes. Le fait de me faire accueillir de façon plus appropriée par ce village m'importait peu. J'aimais mieux venir en aide à un village qui avait vu la force du feu ravager son village que des gens qui m'avaient renié dans le passé quand j'en avais besoin. Je repris la tourte que je mangeai plus rapidement. Je voyais le ciel se noircir de plus en plus. L'expérience de vol ainsi que le voyage pour venir en aide à ce village a fait en sorte que le temps passa sans que l'on constate. Je me levai délicatement avec un léger sourire.

- Merci pour le repas! Il fut très agréable! Cependant, je ne compte pas rester dans ce village plus longtemps. Je n'ai pas envie de revoir ce maire. Il m'importe peu que je sois renié de ce village sous cette forme, je l'ai été en tant que moi...

Je me délogeai de mon siège pour me rapprocher un peu de la forêt, mais je me retournai pour voir ce que Nathan allait faire.

- Si tu veux, nous pouvons continuer de voyager à pied. Nous pourrions nous abriter lorsque la Lune sera à son paroxysme. Je crois nous pourrions rejoindre un endroit magique qui se nomme Cascades cristallines. Cependant, je ne peux t'empêcher de rester ici si c'est cela que tu désires faire...

J'attendis des nouvelles de Nathan avant de savoir la suite des choses. Le petit courant d'air qui traversait les lieux vint caresser mes cheveux pour les faire flotter légèrement dans les airs. J'espérais qu'il me suive, mais je comprenais qu'il ne le veuille non plus. Nous pourrions toujours donner rendez-vous une prochaine fois.
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