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  La lame de feu [PV Jake]

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Mer 08 Oct 2014, 09:36

Le volcan ardent.. ce lieu évoquait tant de souvenirs à l'elfe. C'était là qu'elle avait rencontré l'alfar, et bien que ce soit dans des conditions plus qu'inhabituelles pour rencontrer son âme sœur, elle ne le regrettait absolument pas. Et puis qu'est-ce que sont des conditions habituelles pour rencontrer la personne que l'on aime ? L'important était de la rencontrer, de ne pas errer seul dans ce monde. Avoir une raison d'avancer, avoir quelqu'un qui vous pousse vers l'avant. Savoir que l'on fait quelque chose pour quelqu'un s'avérait être bien plus motivant que le faire pour soi-même. Tout du moins, c'était la façon de penser de l'elfe.

Malgré son souvenir de Kohei encore récent, le lieu même du volcan ne l'attirait pas plus que ça. Si au début elle n'y avait vu qu'un endroit fumant ou bon nombre de voyageurs se perdaient, elle avait été mise au courant de la présence de sources thermales. Croyez-y ou non, ce fut la seule et unique raison qui la poussa à se rendre sur le continent dévasté.

Elle ne pensait qu'à sa propre détente, et elle en avait dernièrement bien besoin. Sans demander son accord, Julia avait suivi le mouvement malgré la tension qui régnait entre elles depuis la croisière en bateau. Et bien entendu, là ou Mircella va, Héliana est là également. Toute la petite troupe se dirigeait alors vers les sources, sans idée derrière la tête.

Bon nombre de rumeurs et de légendes arrivaient jusqu'aux oreilles fuselées de l'elfe, mais elles en ressortaient aussi vite pour ne revenir que lorsque ça la concernait personnellement. Aller chercher tel truc pour telle personne afin d'obtenir de l'argent, ça ne lui ressemblait clairement pas. Sa puissance ne l'intéressait pas tellement. Elle vivait tranquillement, alors la quête de pouvoir, vous pensez bien que ça lui passait littéralement au-dessus. Lorsqu'elle plongea ses pieds dans la source thermale ou les deux petites filles s'étaient déjà élancées, une de ces rumeurs lui revint.

Elle ne savait plus où elle l'avait entendue, mais l'on entendait que n'importe quelle lame, une fois trempée dans les feux et la lave du volcan permettrait de tuer les immortels. C'était si ridicule que Mircella n'avait écouté que d'une oreille. Mais elle ne doutait pas que la Dullahan devait s'y intéresser de près. « Julia, tu te rappelles de la vieille rumeur selon laquelle une lame plongée dans la lave te permettrait de trancher n'importe quoi? ». Son ton était autoritaire, froid. Elle ne se voulait pas tendre avec la gamine qui avait bien plus que dépassé les bords récemment.

L'enfant balança ses cheveux dans le vent avant de plonger ses épaules dans l'eau brûlante. « Oui j'm'en rappelle. » Elle sourit alors. « Mais pour que ça marche, une fois que tu as plongé l'épée dans la lave, il faut tuer treize personnes, sinon tu seras consumé par les flammes. ». A ces mots, elle balança une gerbe d'eau chaude sur l'ange à ses côtés. « Ca m'arrangerait bien que tu crames tiens. ». Elle n'eut aucune réponse.

Donc elle reprit. « Mais si tu veux mon avis Mircella, c'est des c*nn*ries. » Elle s'allongea alors doucement. « Personne n'irait chercher une lame pour la mettre dans la lave. D'abord, elle va fondre et ensuite.. ». Elle se mit à rire. « Tu ne trouves pas ça ridicule qu'il faille tuer treize personnes ? Treize, le chiffre soi-disant maudit. C'est trop niais pour être vrai. C'est trop évident. ». Elle s'arrêta alors de parler, estimant qu'il n'y avait rien à rajouter.

Sur ce point là, l'elfe lui donnait raison. C'était tellement stupide que personne n'y croirait, mais il faut croire que tout le monde ne possédait pas l'intelligence suffisante pour s'en rendre compte. La rouquine alla se rhabiller précipitamment en voyant une ombre approcher. Fort heureusement pour elle, la jeune femme ne s'était pas déshabillée et se contentait de faire bouger ses pieds dans l'eau, alors elle put rapidement se retourner pour attraper son arc. Bandant ce dernier, elle attendit que le dit individu fasse son apparition, tandis que Julia se remettait de nouveau à rire. « On a un invité on dirait ! ».
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Jeu 09 Oct 2014, 03:49


Arch



Le volcan ardent. Une roche, de la lave, une source termale. Les enfers. Tout ce qu'il y avait de plus mignon en ce monde, quoi de plus accueillant qu'un volcan ? Arch n'était pas certain de vraiment vouloir en savoir plus sur cet endroit. Alors qu'il se tenait sur Zeath, son fidèle dragon noir aux côtés de Nakajô et Luna, ses loyaux alliés. Les deux ne s'entendait pas toujours à merveille, mais il fallait tout de même que le vampire acompagné de ses deux sujets vampire, aille accomplir ce qu'ils doivent faire. La décision d'Arch aujourd'hui était d'emmener tout le monde aux sources pour une bonne soirée de repos. Il fallait dire que depuis les derniers évènements, aucun d'entre eux n'avait eu l'occasion de se prendre le temps. Luna n'avait pas arrêté de ronchonner sur le fait qu'elle n'en avait que faire que sa peau devienne plus propre, Nakajô comme à son habitude avait été trop facilement d'accord... Et Zeath, bah... le dragon n'allait quand même pas pouvoir les accompagner.

Baaaah... Si encore y'avais de l'action ou de la discussion, mais Nakajô me fout les glandes, toujours aussi bavard celui-là.
Pardon mais tant que le Seigneur Arch ne-...
Seigneur par-ci, Maître par là... oui-oui je te reconnais là, toi. Toujours avec tes paroles mielleuses ! Bah ! Quel ennui tu représentes toi ? Sur une échelle de un à dix, t'es à quarante !
lança Luna.

Nakajô ne répondit pas, les bras croisés, se tenant aux côtés d'Arch, qui "pilotait" son dragon. Ils se posèrent un peu plus haut des sources, il y aurait quelques minutes de marche avant qu'ils n'y parviennent. Tout le monde avait pris ses armes, comme s'ils partaient en guerre et non pour se relaxer dans les sources termales. Il fallait dire qu'à part Arch, personne ne pouvait invoquer ses armes comme il le souhaitait, alors il fallait bien faire ce qu'il fallait faire. Il apposa sa main sur l'avant du crâne de Zeath qui fit un petit geste de l'aile pour acquiescer à la demande de son maître. Il alla s'envoler dans les airs pour se promener plus loin. Il serait probablement dans les environs à quelques kilomètres de là, de quoi entendre lorsqu'il serait sifflé une fois encore.

T'as vu Nakajô ? Même le dragon il est plus intelligent que toi. Gros malin.
Il suffit, Luna. N'oublie pas la raison pour laquelle nous sommes ici.
Bien, Arch.
... Hmm.


Le trio s'engouffra dans le chemin qui menait à la source. Descendant peu à peu, il se vit remonter ensuite sur le flanc du volcan. Alors qu'ils s'approchaient enfin de l'endroit clé, ils furent accueilli de manière relativement hostile face à un petit groupe de personnes. Le trio de vampire resta ainsi, sans agir. Nakajô dégaina ses sabres jumeaux, par instinct. Luna dégaina son nodachi, tandis qu'elle laissa son sabre au fourreau. Arch lui, restait là, bras croisés. Luna s'avança, sans même se gêner.

Eh les filles ! J'sais pas c'que vous faites là, mais si c'est pour nous agresser sans raison... va vous falloir une bonne explication parce que sinon...
Personne ne touche Maître Arch. Je périrai avant de laisser l'une de vous l'embusquer et tenter de le blesser.
fit les deux vampires.

Nakajô brandissait ses sabres, son style habituel, dit de la panthère, les lames sur le côté. Luna elle, plus provocatrice laissait son nodachi la lame dans son dos, usant du poids de l'arme pour une attaque brutale vers l'avant.

Luna&Nakajo:

Mais le plus intriguant fut quand Arch s'en mêla, il n'invoqua ni arme, ni magie. Il restait cependant en retrait, bras croisés impassible à la situation, comme si le combat était inévitable.

Plutôt que d'envenimer la relation entre mon peuple et les vôtres, je vous conseille de ranger vos armes. Nous sommes là pour profiter des sources, tout comme vous. Et de plus ... Nous avons un invité il semblerait. se coupa-t-il.

Un homme sauta alors dans la mêlée une épée qui semblait avoir été laissée longtemps dans le feu pour qu'elle soit de cette couleur, presque forgeable dans cet état là. La lame semblait ardente, son visage exprimait clairement de la folie.

AHAHAHA je vais devenir un AETHER EN TUANT LES IMMORTELS ! Vous serez mes premières victimes !
C'est quoi ce rigolo ? Nakajô !
C'est parti.
fit le vampire.

Nakajô bloqua l'arme avec ses sabres, Luna en profita pour passer derrière et trancher directement la tête de l'homme grâce à sa longue portée, sans même avoir à blesser son camarade. La tête roula aux pieds d'Arch, qui la repoussa d'un petit coup, sur le côté.

Je sais pas ce qu'il avait ce taré, j'ai pas compris son délire avec les aethers. Bref, y'a des fous partout ces derniers temps. fit Luna, presque par instinct, avant de s'étirer, l'arme toujours au clair.

Avec l'intervention de l'homme, le trio restait tendu, du moins c'était plus vrai pour Luna et Nakajô qui ne semblait pas en démordre, menaçant avec leurs lame le groupe face à eux, donc l'une qui tenait un arc brandit en leur direction. Arch lui, jeta un oeil au corps qui se trouvait à quelques mètres de lui. Il se questionnait surtout sur ce que voulait dire cette attaque soudaine.



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Lun 13 Oct 2014, 14:36

Lorsque les vampires arrivèrent, Julia fut prise d'un fou rire. « Nous, vous attaquer ? Mais vous avez rien dans la tête les gars ! ». La Dullahan sortit alors de l'eau sans éprouver aucune pudeur sous ce corps de petite fille et alla s'habiller. « Votre maître pourri on s'en tape. Vous n'aviez qu'à pas débarquer d'un coup sans rien dire. Normal qu'elle se méfie. ». Elle lança alors un rapide coup de tête vers Mircella qui avait légèrement abaissé son arc une fois qu'elle eut compris qu'il n'y avait pas de danger.

« Faire des embuscades c'est pas mon genre. Je préfère foncer dans le tas, et sans vouloir vous vexer, vous foutez plus la trouille qu'un groupe de nanas qui prends un bain. Enfin j'sais même pas s'il s'agit d'un compliment ou d'un reproche, à vous de voir. » Elle balança ensuite ses cheveux en arrière. « Sans compter que si on devait créer une embuscade, j'pense pas qu'on serait à poil dans une source. A moins que t'arrives à te sortir une arme des fesses.. ».

Puis les événements s’enchaînèrent à une vitesse affolante. Un homme venait de sortir d'on ne sait où, brandissant une arme et criant des insanités dans un rire maniaque absolument ridicule. Avant même que Mircella eut le temps de se lever, la tête de l'ennemi roulait sur le sol. La morte-vivante, quant à elle, chantonnait dans son coin, puis quand elle remarqua enfin la tête, elle rit à nouveau. « Tu n'es pas un camarade Dullahan mon grand, je ne t'aiderais pas à récupérer ta tête ! ».

Une blague que seule les personnes ayant connaissance du dur destin des Dullahan pouvaient comprendre. La rouquine était terrorisée, elle n'osait plus bouger. Ces vampires lui faisaient peur, elle voulait juste s'enfuir en courant dans tous les sens. Mais le plus surprenant fut que l'elfe se releva sans aucune réaction. Elle était parfaitement impassible, ce qui ne lui ressemblait pas vraiment.

La petite fille alla ensuite rejoindre sa maîtresse et s'amusa à donner de légers coups dans la tête, comme s'il s'agissait d'un bête ballon. « Y'a vraiment un débile qui a cru à cette stupide légende on dirait, pile au moment ou je disais qu'il fallait être sacrément attardé pour le faire. Si ça se trouve il m'as entendu et ça l'as vexé le pauvre. ». Elle se prit alors une tape derrière la tête. L'elfe ne semblait pas apprécier son comportement, et encore moins celui de ceux qui se tenaient en face d'elle.

« Julia, tais-toi un peu, tu veux. Vas récupérer Héliana, elle ne se sent pas bien. ». La morte poussa un soupir de mécontentement avant d'aller soulever la jeune ange de l'eau. « Non mais si elle finit choquée par tout ce qu'elle voit on est pas sortis de l'auberge ! ». L'elfe fit alors quelques pas vers le dénommé Arch, et elle s'arrêta à quelques mètres de lui, dans une distance raisonnable sans pour autant instaurer de la méfiance entre eux.

Elle lui tendit alors la main. « Mircella, enchantée. ». Il n'y avait dans sa voix aucune douceur mais également aucune animosité. Elle restait neutre envers cet être qu'elle ne connaissait absolument pas, juger n'avait jamais été sa tasse de thé. Puis elle se tourna vers Julia et lui fit signe de venir expliquer le pourquoi du comment de l'attaque qu'ils venaient de subir. « Vous allez trouver ça bête, mais il y a une légende qui raconte que si l'on plonge une lame dans la lave, on pourra tuer les immortels. » Elle haussa les épaules.

« Mais pour que ça marche, on doit tuer treize personnes, sinon la lame finit par nous consumer. ». Elle donna alors un petit coup dans le corps. « Ce type serait mort de toute manière. Sa stupidité l'aurait envoyé au fond d'un trou bien plus vite que vous n'auriez coupé sa tête. » Puis elle observa les alentours, cherchant une quelconque marque de vie, cherchant des nombres flottants dans les airs. « Mais il n'est pas seul. Et on risque de se faire embêter par d'autres personnes qui croient à cette rumeur insensée. La débilité humaine m'étonnera toujours. ».

La jeune elfe gratifia ensuite le vampire d'un sourire qui se voulait amical. « Si vous vouliez nous tuer, ce serait déjà fait. Alors je vous propose de coopérer. Je n'ai pas la tête à me faire des ennemis. ». Elle se mit alors à léviter doucement dans les airs, contournant le jeune vampire pour s'aventurer près de la sortie des sources. « L'idée de se détendre me semble bien compromise.. ». Elle semblait agacée par la tournure des événements, mais il n'y avait pas le choix. Ils devaient lutter, et s'ils devaient se mettre les vampires à dos, ce serait un problème. Pas un gros, mais il valait mieux s'allier à ces derniers. S'ils ne leur voulaient pas de mal, tout se passerait bien. Un seul faux pas, et ça tournerait au vinaigre.
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Mar 16 Déc 2014, 12:27

    « Où est Stijn ? », « Il est partit courir. », « Courir ? Dans Utopia ? », « Non, dans le Désert. » De... De QUOI ? « ZORO tu peux me dire ça de manière un peu moins DÉTACHÉ s'il te plait ? Je sais pas si tu te rends compte mais... mais il va mourir ! », Mon binome leva enfin le nez de son bouquin « Mais ça fait trois jours qu'il fait ça roooh », « Trois jours ? Oh bon sang non mais... Il va se tuer moi je te dis. Quel excité bordel, pourquoi il a toujours besoin de... De s'arracher là comme ça ? », « J'sais pas. » ...ou comment me dire "j'en ai rien a foutre, casse toi, je suis à la meilleure partie de l'histoire là".
    « Ah bha put*i*. La prochaine fois que je veux acheter une barraque tu me pète une jambe hein. Parce que merci les ennuis. », « Hum hum. », « Je vais le chercher. Je pense qu'il a clamsé. » Zoro soupira « Tu peux pas un peu te calmer toi aussi, Kennedy ? Parce que si tu bouge je vais devoir bouger aussi et j'ai pas envie. », « Non mais reste là. », « Bha non, tu vas mourir, abrutit. » Me voyant me préparer en parlant, il se leva et alla chercher ses affaires. Oh non mais j'en avais rien à foutre sérieusement, il faisait ce qu'il voulait mais il fallait que l'autre arrête d'aller courir dans le désert sérieusement. Constanstijn avait un problème mental. Et nerveux. Surtout nerveux en fait. Il pouvait pas rester en place deux secondes, fallait qu'il gueule, qu'il pète des trucs, où qu'il courre partout, c'était son truc à lui. Donc là, comme il allait se faire défoncer... Par le soleil, et par sa propre con*erie, donc, par lui-même, je préférai me bouger l'oignon pour aller le chercher. Et vite !

    Zoro fermait la maison -notre superbe maison de fou furieux qui nous valu bien des tuiles, surtout à moi, comme d'hab'- et on se mit en route. Direction le cagnas du Désert, et son air sec et aride. Dès que j'y m'y un pied, je voulais m'évanouir. Mais genre... Sur le champs.
    Bon et donc on se mit à marcher, on parlait pas, et on avançait. Ce trimard était allé vers la Pyramide, le truc qui était maxi loin... Bref.
    Pendant plusieurs heures je mourrais, fondais, me liquéfiais, tout ce qui fallait sauf la bonne chose. Et puis en fin de journée, on arriva enfin à l'édifice. Olala, je cru que j'allai pleurer de bonheur. Franchement, j'sais pas si c'est Mikaïl ou Violette qui a voulu nous foutre dans le Désert, mais bordel, c'était un pari risqué car on pouvait pas se téléporter, et dès qu'on sortait de notre bouclier géant qui faisait même la vaisselle, bha on décédait. Mais direct. Aucun répit. Et donc, la pyramide, là, grande belle, tout bien et pas Stijn. Voilà l'élémental était partit crever quelque part autre... Ou pas.
    Un peu plus loin, un taré était en train de balancer de l'électricité partout. Zoro me l'indiquait d'un coup de tête, et je soupirai. Il me faisait suer ce mec...

    Mais voilà qu'il disparut. Il était sous nos yeux à genre... cinquante mètres et puis... puis plus là « Euh... », « Un portail ! », « Non mais... NON MAIS comment tu sais ça là toi ?! », « Ta gueule ! Un portail ! » C'était aussi pratique que de parler à un mur.
    La tête de blasé qui me servait de faciès représentait à merveille mon état d'esprit du moment. Et Zoro n'eut rien de mieux à faire que de courir (lui aussi bordel !) et de se jeter dans "le portail". Je voyais zéro portail moi, mais lorsqu'il fit un plongeon digne d'un athlète, il disparut. Bha quel amour il ressentait pour Stijn.... Car sérieux, il s'était jeté en mode ok c'est cool.
    Je me persuadai que moi aussi j'aimais beaucoup Stijn.
    Et je me jetai.

    Le voyage fut plutôt tourmenté, mais rapide.

    Je su pas vraiment où on atterrit, mais la scène extérieure était très belle. Un premier con*ard tomba du ciel tumultueux, et plongea en piquet dans une source chaude. Déjà là, les vampires dans le coin se braquèrent, sortant leurs armes. Stijn sortit de la, pas mal calmé pour le coup. Mais dans la foulé, un second type tomba, et dix secondes plus tard, c'était moi « Des alliés ? Vous vous êtes bien foutu de nous ! Attaquez les ! » Alors que j'étais en train de nager avec les poissons inexistants, je sortis la tête de l'eau. Une flèche fusa au dessus de ma tête, et je replongeais pour aller sur le bord du bassin. J'étais pas un trouillard mais sérieux put*i*, j'étais hyper pas préparé quoi. Non mais... Non mais attendez !
    Zoro, Stijn, et le groupe de dame, mirent une branlée aux vampires, qui partirent sans demander leur reste. Vu comment ils saignaient, je pensais très clairement que l'un deux, si ce n'était les trois, allaient mourir. A terre d'ailleurs y avait un mort. Oh puis bordel... Décapité quoi. Non mais merci l'ambiance. Zoro et Stijn m'aidèrent à sortir de là, et je lançai « On vient en ami ! On est gentils ! » Voyant que ça allait je dis « Excusez notre arrivée impromptue mais... On a passé un portail. Et... Et voilà. », « Bonjour mesdames, je me nomme Zoro et voici Jake et Constan. Comme l'a dit mon ami nous nous sommes engouffrés dans un portail dans le Désert et nous avons atterrit... Assez violemment dans cette contrée. Voyageurs de fortune que nous sommes dès à présent. », « Je suis jamais venu ici. » Oui bha merci ducon, on n'avait pas deviné vu ta tête d'uluberlu.

    Me tournant à nouveau vers les différentes filles, pas toutes aimables dirait-on, j'enclenchai « Vous allez quelque part du coup... ? Si on peut vous aider ou vous accompagner, ce sera sans soucis. » Je regardai le type par terre « Et euh... Pourquoi il est comme ça lui ? Et les types de tout à l'heure vous poursuivaient en fait... ? » Oui bon hein, on peut pas être con et pas curieux...



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Mer 17 Déc 2014, 20:40

L’elfe observait le ciel, las. Elle ne pouvait même pas se détendre ne serait-ce qu’une demi-seconde sans que quelqu’un vienne mettre son grain de sel dans ses plans. Pourrait-elle un jour se laisser aller sans craindre qu’un fou furieux ne lui fonce dessus ? Ces terres étaient dangereuses, et ses habitants instables. Elle-même s’y apparentait, alors elle devait s’en accommoder coûte que coûte. Elle poussa un long soupir, tandis qu’elle se retournait lentement pour regarder les vampires. Ils ne lui plaisaient pas, et cela était loin d’être un problème racial. Son affection pour le haut-vampire se voyait comme un nez au milieu du visage, mais ceux-là, elle ne les sentait pas. Julia ne pouvait pas servir d’élément extérieur pour dire s’ils étaient dignes de confiance ou non : elle détestait tout le monde, presque sans exception. Lui demander son avis serait vain et ne servirait qu’à empirer les choses. La blonde des bois fit quelques pas en avant pour retrouver les petites filles quand… Plouf.

Le son parvint jusqu’aux oreilles fuselées de l’elfe qui eut le réflexe de sortir son arc et de le bander en direction des inconnus. Un jeune homme sortit sa tête de la source chaude, visiblement un peu sonné par cet atterrissage. Puis un deuxième. Et un troisième. « Les hommes tombent du ciel, Mircella, c’est un signe ! Laisse donc tomber ce vieux Kohei ! ». La morte vivante éclata de rire et passa sa main derrière ses longs cheveux blancs, sans trop se préoccuper des vampires. « Ou alors ce sont des nouveaux anges qui ne maîtrisent pas vraiment leurs ailes mais si tu veux mon avis, ils ont pas des tronches d’emplumés. ». Elle lança un vite regard à la rouquine qui semblait terrorisée par la tournure que prenaient les événements. Bien vite, les vampires sortirent leurs armes et prirent ses apparitions pour une embuscade. Loin d’être d’humeur à jouer, la jeune femme poussa un second soupir. Elle s’ennuyait presque. Elle décocha une de ses flèches qui alla se loger directement dans l’épaule d’un des assaillants et laissa le loisir à la Dullahan et aux nouveaux arrivants de se charger de leur cas. De temps en temps, un éclair de glace fonçait sur les vampires pour les ralentir, mais rien de plus. Mircella n’aimait pas se battre, encore moins contre des imbéciles.

Une fois le combat terminé – plutôt vite il faut l’avouer -, l’elfe approcha d’un pas lent des inconnus et plutôt que de s’en méfier, elle leur tendit la main. « Merci de nous avoir aidé à nous débarrasser de ces fauteurs de troubles. ». Elle attira alors les deux petites filles à ses côtés. « Celle qui crie des insanités se nomme Julia. L’autre avec les petites ailes s’appelle Héliana. ». Un sourire radieux naquit sur son visage. Peut-être ne se méfiait-elle pas assez.. « Et je suis Mircella. ». Cette histoire de portail lui paraissait plausible. Tout pouvait arriver ici après tout, ce n’était qu’une question de timing. La Dullahan croisa les bras avant de prendre les devants. Elle n’aimait pas rester dans son coin, particulièrement quand l’occasion de se mettre au devant de la scène se présentait. Elle jeta un coup d’œil rapide aux nombres flottants au-dessus de la tête des trois jeunes hommes et un rictus déforma son visage. « Nous venions juste prendre un bain comme de jeunes filles innocentes dans la fleur de l’âge quand ces fous ont débarqué comme des tarés, ils ont pas vraiment aimé que Mimie sorte son arc. ». Elle pouffa de rire. « M’enfin, ils avaient pas l’air malin… Comme si quand on t’agresse tu vas lui offrir le café tu sais. Pis y’a ce type sorti de je sais ou non plus qui a débarqué en gueulant comme un malade, alors je vous dis pas le mal de tête qu’on va se taper après ça. ». Elle sourit à nouveau, fière de la blague qu’elle allait sortir. « Pour le coup, il a eu plus mal à la tête que nous quand les vampires le lui ont tranché sans même écouter ce qu’ils avaient à dire. ».

Mircella posa sa main sur la tête de la morte vivante et lui ébouriffa les cheveux. « En résumé, c’est un peu ça. Quant au fait de nous accompagner… ». Elle reporta son regard sur l’horizon, un peu pensive et sûrement hésitante. Elle ne les connaissait pas après tout. « Avec les vampires, nous pensions nous occuper de cette légende qui raconte qu’une lame trempée dans les flammes du volcan peut tout couper une fois qu’elle eut goûté au sang de treize personnes. ». En voyant un air ahuri prendre forme sur le visage des inconnus, elle paniqua quelque peu et se rattrapa bien vite, embarrassée. « On ne la cherche pas, voyons ! C’est juste que plusieurs personnes tentent de se l’approprier alors qu’en toute logique elle n’existe pas. Et cet homme dont la tête a été coupée la cherchait manifestement, donc nous étions sur le point de tirer cette affaire au clair car nous ne pensons pas qu’il soit venu seul. » Elle poussa un énième soupir. Cette journée l’agaçait et des cris ne tardèrent pas à se faire entendre au loin. « Et moi qui voulait me détendre, je ne vous dis pas… ».
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Mer 31 Déc 2014, 13:42

    “Enchanté mesdames...” Oh et comment il emballait grave là le mec. Il foutait un pied en dehors d'Utopia, c'était la folie fallait qu'il fasse le beau gosse. Et bha moi aussi je... Mais je n'eu pas le temps de finir ma dissertation intérieure sur les techniques de drague de mon compagnon, que la dénommée Julia prit la parole. 'Tain... On est avec des intelligentes, et nous on est trois gros débiles. Ca va être sympas pour elle de converser avec des abrutis en puissance. En plus je savais même pas de quelles races elles étaient. Celle avec les oreilles pointues, CA VA j'étais pas trop con, je devinais facilement : Alfar. Mais alors les autres... Puis l'espèce d'antipathique causa un petit moment. Un bain ? Ici ? Il était vrai que nous étions tombés dans une source fort chaude, et que c'était que maintenant que je me pelais sacrément les miches, m'enfin je voyais pas trop pourquoi des filles, aussi plantureuses soient-elles, viendrait risquer leur peau ici. Alors ouais bien sur 'on peut plus prendre un bain tranquille !' ouais non mais faut voir l'endroit bordel, c'est pas vraiment les thermes de Mégido, ou les cascades des fées. Là-bas on savait qu'on risquait rien, mais ici... Fallait avoir une sacrée foi. Ce qu'elles avaient apparemment. Julia continua son discours pour expliquer la situation au trio de bras cassés qu'on était. Enfin là si y avait qui que ce soit qui nous attaquait on allait être paré pour leur mettre une branlée car on était dorénavant vachement beaucoup, et on avait grave le style. J'étais confiant sur notre groupe de rêve.

    Lorsque la blague fut passée un peu incognito à nos yeux -Zoro était pas genre le mec qui se marrait H24, Stijn était trop con pour comprendre, et moi je trouvais pas ça drôle- Mircella reprit son rôle. Son rôle de me faire flipper. Une lame qui fait des trucs horribles, bordel, j'avais même pas d'arme moi ! Zoro semblait intéressé, et Stijn s'occupa du cailloux qu'il sentait sous son pied “Pour le coup, nous sommes tous aux bon endroit pour vous aider. Peut être que ça nous permettra de rentrer chez nous par la même occasion. S'il se trouve que Constan flaire un autre portail...” Zoro jeta un coup d'oeil à notre acolyte “Ouais...” Je mis mes mains derrière ma tête “Avançons, on verra bien ce qu'on rencontre en ch'min, mais je pense que ces vampires étaient un peu cons. Mouarf, on verra où cette légende amène, mais je trouve ça un peu dangereux quand même.” Ah bha merci inspecteur... Notre groupe se mit en marche “T'inquiète, on va essayer de régler ça vite fait bien fait, et après vous pourrez passer dix jours dans les sources héhé...” Au loin, des cris retentirent “Ah ? Ils ont enfin crevé les autres ? Ce serait cool ça...” Seulement, les cris qu'on entendait, étaient plutôt des cris de guerre, des cris de rage, qui se rapprochaient affreusement vite. Je jetai un coup d'oeil à Zoro pour voir sa réaction : pragmatique. Le type qui continuait d'avancer, tout juste s'il sifflait pas. Personnellement, je commençais un peu à flipper. Redescendant mes mains, je vis au loin une trainée de poussière. Plus je plissais les yeux pour voir, plus elle se rapprochait carrément vite.

    Un type, sur un cheval, arrivait à fond la caisse “Attention !” On se jeta tous sur le côté, comme les gagnants qu'on était. Ah bha parfait. Le type ne se retourna même pas, filant à travers les terres comme une fusée “Eh bha... SYMPA HEIN !” J'avais beau lui hurler ce que je voulais, c'était inutile. Gros débile, pas plus doué que moi celui-là... “Hé Jake, je crois qu'on a un problème.”, “Qu... ?” Dès que je tournai la tête vers ce que montrait Zoro, je compris absolument la fuite du cheval et de son cavalier.
    Devant nous, au loin, une nuée de morts vivants. Petit à petit, d'autres sortaient sans cesse de terre, en permanence. En l'air, dans le ciel noir et souffrant, un cheval ailé noir volait là, et dessus, une femme trônait “Elle...” Je plissai les yeux pour mieux voir “Elle est à poil ?”, “KENNEDY ! On s'en fout bordel ! T'as vu l'armée ?! Il faut partir !”, “Ca faisait un bout d'temps que j'avais pas cogné...”, “NON ! On se tire ! Les filles, il serait plus sur de battre en retraite.” Zoro commença à faire demi tour accompagné de nos tronches “Ouais mais tu veux qu'on se planque où ? Et puis elle cherchait ce type ?”, “Je sais pas, mais...”, “Euh... On est... Coincé.” C'était le merdier, on était cuit comme des gros rat au feu de camp. Sérieusement, qu'elle idée de faire une excursion sur ce volcan pourri qui pu, c'était EVIDENT qu'on allait TOUS CREVER. J'étais si déçu de devoir mettre fin à mes jours maintenant. Moi qui pensais vivre encore quelques années... Oh... Vie Cruelle...
    Zoro me bouscula. Où que l'on aille, les morts vivants étaient partout et arrivaient plutôt lentement. La pégase elle, elle rigolait pas. Mais le chevalier que l'on croisa, se retrouva aussi coincé que nous. Par réflexe il revint vers nous, et cria à la harpie dans le ciel “Reprends ton bien, j'en veux pas !” Il lança une épée vers elle, qui lui atterrit directement dans les mains “Attaquez les !”, “Jamais !” Le type s'éloigna avant de disparaitre, s'étant téléporter. En voilà une bonne astuce... Que je n'avais pas... Tristitude bordel !

    Je pris le briquet en silex de Zoro dans une des poches de son manteau et dis plein de courage et de conviction “Regroupez vous ! Zoro vas te mettre là bas ! Collez vous tous les uns aux autres, si vous vous sentez affaibli c'est normal, mais personne va crever hein.” Je me tournais vers les zombies et la pégase “ALLER VIENS ! VIENS TE BATTRE !” Oui alors vu comme ça je pouvais paraitre comme un peu suicidaire mais je maitrise !
    Les Zombies accoururent des deux côtés. Nous étions tous les six agglutinés, et attrapant un bout de bois mort, j'y m'y immédiatement le feu. Plusieurs choses se passèrent : En s'approchant près de nous, les zombies tombèrent sans pouvoir bougé, paralysé, et je brulais ceux qui se jetaient un peu trop fortement sur nous. Mon aura d'anti-magie défonçait toujours tout et tout le monde. Limite je passais à côté d'un génie, je le buttais juste en le saluant. J'étais d'ailleurs assez limité à Locura, interdiction d'y foutre un put*i* de pied, c'est clair.
    Petit à petit, grâce à Zoro et à moi, les zombies tombèrent s'empilèrent, pour fondre dans la terre. Mircella, grâce à son arc, pourrait essayer de tirer deux trois têtes, ou même carrément la Pégase, mais c'était aussi tout à son honneur si elle ne voulait pas bouger. Pour le moment, j'assurai grave, alors j'en avais rien à foutre.

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Mer 07 Jan 2015, 08:43

La blonde des bois observait ses nouveaux acolytes, quelque peu déconcertée par leur unique présence. Elle se plaisait à leurs côtés, oh, là n’était pas le problème. De toute façon, elle se contentait de peu, et discuter avec eux ne l’ennuyait pas alors ma foi, pourquoi pas. Mais elle était intriguée par leur comportement, par leur façon d’être. Et leurs manies la faisaient sourire doucement. Ils lui rappelaient des enfants, quoique leur langage n’aille pas avec. Parfois, un peu de folie, ça fait du bien, et elle ne doutait absolument pas qu’il lui en apporterait. Les oreilles fuselées de l’elfe parvenaient à entendre des cris bien avant que les jeunes hommes ne les remarquent mais elle ne daigna pas les avertir : ils le sauraient bien assez tôt et quand bien même elle leur aurait dit, à quoi ça aurait servi ? A se préparer car on allait les attaquer ? Ce n’était même pas drôle. L’effet de surprise est beaucoup plus excitant. Le sourire sur les lèvres de l’elfe s’élargit lentement avant de disparaître quand la panique prit le contrôle du groupe. Elle se vit comme la seule restant calme. Tout le monde bougeait dans tous les sens, y compris ses compagnes, à n’y plus rien comprendre. Elle s’était retrouvée au sol sans même avoir eu le temps de dire ouf, emportée par l’élan de sa Dullahan. « Non mais Julia ! Pour qui tu te prends à me faire ça d’un coup sans raiso… ». Puis elle releva la tête et la première chose qu’elle vit fut un cavalier. Mais elle n’eut pas le temps de s’attarder sur les détails de son arrivée qu’elle suivit le regard des jeunes hommes.

Elle ne put retenir un rire. Ils apportaient vraiment un vent de fraîcheur dans sa vie. Si elle était à poil… Une telle remarque était digne de la petite morte vivante, qui dés qu’elle comprit que devant elle se tenaient des morts vivants, lança un bruyant « Beuhhh ! » . L’elfe se dépêcha vite de lui rappeler ce qu’elle était. « Ne vas pas dire ça devant tes congénères, ma grande. Dans un sens, tu es comme eux ! ». Julia était profondément dégoûtée. « Non mais je ressemble pas ça arrête tes c*nn*ries ! Regarde les, ils marchent pas normalement, ils ont des gueules atrophiées et pire, ils puent la mort ! »  . Hm. Oui, ils sont mort, c’est plutôt logique. A la vue du cheval ailé noir, Mircella voulut se relever pour l’affronter mais elle croisa bien vite le regard affolé de ceux qui lui proposaient de fuir. Fuir… Et puis quoi encore ? Craquant ses doigts, elle banda son arc et se mit à viser quand le cavalier la bouscula. Son arc tomba au sol et elle se précipita pour le récupérer. Il était tout jeune, l’Aérien. Elle ne pouvait décemment pas le laisser aux mains de n’importe qui. Et quand le cavalier repartit en se téléportant, elle ne manqua pas de décocher une flèche dans son pied qui atteint ou non sa cible, elle ne le saura jamais. « Non mais… » . Plutôt farouche, l’elfe, en fin de compte. Mais laisser l’inconnu s’occuper des ennemis comme ça ne lui ressemblait pas. Alors certes, elle se sentait affaiblie, et l’idée de voler jusqu’à la Pégase était compromise par le sentiment qu’elle éprouvait : la magie s’en allait de son être, progressivement. Elle craignait que ça n’affecte trop la petite, mais ça avait l’air d’aller. Elle souffrait, certes, mais elle souriait.

Mircella était loin de dépendre d'uniquement ses pouvoirs magiques et en attrapant à nouveau son arc dans ses fragiles mains, elle sut qu'il lui fallait attaquer. Elle banda son arc et se leva doucement derrière Jake, en prenant soin de ne percuter personne. Elle visa longuement la Pégase et observait de temps à autre les morts-vivants tomber sur le sol. Pour avoir rencontré une humaine auparavant, elle comprenait de quoi il s'agissait. Même si leur puissance n'était pas comparable, elle parvenait à comprendre sans trop de difficultés. La jeune femme sur son cheval ailé semblait désemparée de voir ainsi ses esclaves tomber les uns après les autres et poussait des cris de haine réguliers. Elle donnait toute sa puissance aux morts vivants et ils s'éteignaient aussi vite qu'ils revenaient. Elle ne venait pas se battre par elle-même, ce qui poussa la jeune elfe a aller à sa rencontre. Elle fit un signe au jeune homme qui éloignait les morts vivants pour lui dire, d'une manière ou d'une autre, qu'il ferait bien de rester sur sa position car elle allait tirer. S'avançant d'a peine un mètre, elle fit un deuxième signe à la petite Dullahan qui s'empressa d'attirer l'attention de la Pégase. « Eh, la poule volante ! Tu veux pas te battre un peu toi-même? T'as trop peur pour te rapprocher un peu? C'est qu'il te cramerait presque le mec là !». Elle la provoquait volontairement et si au début cela ne semblait pas marcher des masses, l'inconnue finit par s'énerver, saisissant l'épée dans ses mains. C'est à ce moment là que la flèche fut décochée et, la gravité ne l'atteignant pas, elle finit tout droit dans l'épaule droite de la Pégase. « T'es même pas capable de voir quand on t'vise, grognasse ! » . La Dullahan riait aux éclats, même si ce n'était pas franchement le moment.

Le regard de l'ennemie se reporta sur l'elfe qui avait déjà sorti une nouvelle flèche. Elle la fixait, prête à tirer à n'importe quel moment et elle ne tarda pas à dépasser Jake pour se retrouver à quelques mètres d'elle. Mais elle fut obligée que la jeune femme se trouvait en position de faiblesse et qu'elle finirait bien par fuir. Il ne lui restait plus rien, ni esclaves ni pouvoir. Elle s'était épuisée trop vite, elle avait été stupide, mais quelque chose disait à l'elfe que si elle s'en allait, elle reviendrait chercher son dû bien vite. Ce fut un long échange de regards qui sembla durer une éternité avant qu'elle ne décide de fuir. Elle laissa alors la lame tomber sur le sol et s'envola sur son cheval ailé sans dire un mot, lançant juste un regard noir à la blonde des bois qui, après un long silence, se mit à rire. « Si j'avais su ! » . Les humains avaient bien des choses qu'elle ne possédait pas et qu'elle ne posséderait jamais. Elle prit l'épée dans ses mains délicatement et voulut s'en débarrasser quand cette dernière resta comme accrochée à ses mains. La garder était synonyme d'ennuis mais elle n'avait manifestement pas le choix et pour fuir de cet endroit, elle serait bien obligée de la rendre. La morte-vivante lui arracha alors des mains et la plaça dans son dos. « Elle a sûrement pas d'pouvoirs mais dans le doute, on l'emmène? Ce sera toujours mieux que si c'est l'autre nana à poil qui la garde. Elle a bien failli nous buter ! » . Mircella se retourna vers Jake, un sourire radieux sur le visage. Ils venaient de se faire attaquer, et elle souriait. Des fois, l'optimisme tue. « Je ne m'y attendais pas, mais bravo, c'était intelligent et très drôle à voir. » . Et une elfe qui fait un compliment sur l'intelligence de quelqu'un d'autre c'était relativement rare.

Le sol se mit alors à trembler et à se craqueler. Des bouts de terre tombaient du sol, manquant d'assommer plusieurs fois les deux petites filles. Il fallait fuir. Mais pour fuir, elle devait voler, de toute évidence. Et avec Jake à ses côtés, elle s'en retrouvait incapable. Et les abandonner de la sorte n'était absolument pas négociable. Elle prit alors les deux petites filles, l'une dans ses bras et l'autre sur son dos et se mit à courir le plus vite possible, suivant le premier chemin qui se présentait à elle. « Courez, ça va s'effondrer ! » . Et à peine eut-elle le temps de prononcer ses mots que la sortie se retrouvait complètement bouchée par des rochers. Elle fonça dans la première grotte venue et s'y engouffra en prenant soin de vérifier que toute la populace la suivait bel et bien. Après avoir poussé un long soupir de soulagement, elle s'aperçut qu'une énorme ombre trônait dans le fond de la grotte. Elle s'éloigna doucement et, posant sa main sur l'épaule de l'humain comme pour se rassurer elle-même, murmura quelques mots. « Je crois que j'aurais du choisir un autre endroit pour nous abriter... » .
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Mer 11 Mar 2015, 17:47

    Bon aller. C'était le moment d'être trop chaud du steak là, fallait grave pas dormir. Le premier qui se relâchait je lui foutais un coup de pied bien salé dans les tibias pour lui apprendre la vie. Et plus le temps passait plus les salves de morts-vivants s'accumulaient. On était entouré de cadavres, et tous ne revenaient pas aussi vite à la terre. Certains nous tombèrent sur les pieds, totalement inanimés “Tain... C'est grave dégueu ces trucs. Heureusement qu'on peut pas en faire nous...”, “Arrête de parler, et bas-toi !” En fait, Zoro savait parfaitement que j'assurai grave, mais ça le soulait que je parle en combat. C'était un peu comme mettre les coudes sur la table : c'était chiant et pas très poli. Non, mais ce type avait de gros problèmes d'éthique, et y avait des trucs qu'il faisait pas franchement comme nous. Je m'entendais mieux avec Stijn sur ce point. D'ailleurs Stijn... Il tenait bien le coup. Il voulait tout foudroyer, mais c'était plutôt compliqué à dire vrai... Alors il bougeait pas trop.

    Puis les ennemis commencèrent à s'égrainer jusqu'à totalement s'arrêter. Dans le ciel, un cri déchirant retentit. Le cri du cheval ailé qui s'était reçu une flèche dans l'épaule, au dessus de la patte. Elle visait vachement bien quand même la blonde ! Ca avait pas l'air d'être super facile comme endroit... M'enfin bon. Constan se tourna et se mit juste derrière moi, me dépassant de trois têtes. Il avait l'air de réfléchir plutôt beaucoup d'un coup mais rien ne sortir de sa bouche. Sur le sol, un bruit métallique raisonna : l'épée du chevalier. Elle avait laissé échappé l'arme “Je pense que...” Mais la fille, visiblement particulièrement avide et cupide, attrapa l'arme, qu'elle se disputa silencieusement avec son amie peu aimable. Je comprendrai jamais vraiment les filles, elles sont étranges, comment on peut... Aimer les filles ? C'est nul et ça fait que crier. Et dès qu'on leur tire les cheveux ça pleure. Moi je pleure pas quand on me tire les cheveux. Sauf si c'est Stijn, mais là, ça équivaudrait à plus avoir de tête du tout en fait. Zoro me bouscula un peu pour me faire sortir de ma rêverie “L'arme est dangereuse.”, “Sans blague, t'as vu à qui elle appartenait aussi ? Je pense qu'elle va venir la chercher, ou que l'arme volera jusqu'à elle tôt ou tard. Faudra pas rester accroché à c'moment là héhé...” Ouais ça me faisait rire, mais c'était pas ma faute, j'étais un peu con fallait dire.

    L'elfe se tourna vers nous et nous félicita pour notre savoir-faire. Elle devait surement compliment notre anti-magie naturelle dont on n'avait absolument pas la maitrise. Merci, c'est tout pour moi ! “Drôle ? J'ai pas trop ris... Mais merci.” Je gratifiais ma phrase d'un demi-sourire gêné. C'était trop chelou les filles. Personne ne s'était marré quoi, même elle elle avait des sourcils froncés jusqu'au nombril. Ah bha, ptètre que c'était sa manière de rire. Chelou. Comme elle.
    Biiiien.
    Seulement à peine remis de nos émotions, le sol commença à trembler sous nos pieds. L'astuce de la jeune femme fut tout aussi bonne à prendre que ma propre pensée, et nous nous mîmes tous à courir comme des fous. On était pas des pro du sprint, mais on avait notre petite médaille fraternelle, ça doit être les gênes ça... Du coup, le territoire sur lequel on était devenait de plus en plus instable et particulièrement escarpé. Le passage qui nous permettait de sortir de là ce fit complètement bouché par un éboulis, et nous bifurquâmes dans une grotte. Ici, pas de risque d'écroulement du toit mais en fait moi... Je sais pas pourquoi, mais j'étais genre super énervé. Mais pas genre 'aaah naaan je suis agacé...' non non genre GRAVE VÉNÈRE. Mircella posa sa main sur mon épaule, et j'eu envie de la frapper. Mais put*i* je savais même pas pourquoi, elle était gentille et elle avait grave peur. En plus cette grosse andouille elle était venu avec une petite fille ici comme si c'était une balade de santé en mode 't'inquiète, terre d'émeraude, mais sans l'émeraude de l'herbe'. Pas. Du. Tout.
    Du coup je me retournais immédiatement alors que Stijn venait se mettre à ma hauteur. Zoro resta en retrait, préférant jouer les gentleman en protégeant qui de droit, et qui le voulait, assurant une certaine défense. L'ombre était à dix mètres de moi, massive, plus grande, mais j'arriverai bien à l'atteindre, quelques soient mes coups. Mais là, j'étais avec mon frangin, et c'était pas celui qui réfléchissait. Là, notre seule envie, était de défoncer ce gros débile qui osait nous provoquer, et j'allais certainement pas le laisser passer, même si j'y voyais rien. RAAAH puis P.UTAIN Pourquoi j'étais AUTANT énervé là ? Et qu'est ce qu'on attend ? “T'inquiète, il est très bien c't'endroit, je vais juste enlever les gêneurs.” La voix était aussi déterminée que le type et si mes yeux avaient pu changé de teinte, ils seraient devenu noirs. Tapant dans mes mains je dis “STIJN !” Et on se mit à courir vers elle. On n'y voyait pas grand chose, mais dehors il y avait tellement de lumière et même nous, nous étions tellement échauffé, que nous étions aveugles depuis trop longtemps pour voir quoi que ce soit. Sautant depuis le sol, je m'élançais pour le décrocher un coup de poing dans le visage. Constan se précipita sur elle pour la plaquer sur le sol. La bête se débattit et me mit quelques patates, mais je lui en assénais tout autant. Elle déchira une partie de mon haut (qui tenait debout on ne savait pas comment), me griffa l'épaule, me péta un sourcil et une pommettes, et moi je lui refis totalement la façade. Stijn aussi recevait des coups, mais il avait une capacité beaucoup plus naturelle à les encaisser.

    De la même manière, on finit tous par s'arrêter puis soupirer. L'un parce que c'était son dernier, et nous car ça nous avait épuisé, et ça nous avait fait du bien. On avait besoin de se dépenser, et puis là on n'était plus du tout énervé. Revenant amoché, j'essayai de remettre ma chemise a manches courtes “Euh... Désolé, je voulais pas forcément revenir à poil. Stijn tu...” Tournant les yeux vers lui “Hum, j'avais oublié que tu ne connaissais pas vraiment les vêtements toi.” En effet, mon frère se baladait beaucoup torse nu et pour aller dans le désert, à la base, il s'était pas trop habillé. A Utopia, on avait l'habitude “Vous allez bien ? Y a tout le monde ? Je sais pas trop ce qu'on pourrait faire là maintenant. Tain ca pique... !” Je touchai mon arcade, et mes doigts se retrouvèrent ensanglantés. Tirant un katana de Zoro de son fourreau, je regardai ma sale tronche de défoncer “Ah mais chui beau gosse là en fait, ça fait plaisir. Euh...” Je posa doucement la main sur ma tête et sentit une petite chose trembler. Ca va, toujours là, elle avait pas volé pendant la bataille “Ouais c'est bon, on a tout le monde.”  Dis comme ça, ça faisait un peu genre 'Le cerveau est là ? OUAIS c'est bon !' Rendant l'arme à mon frère je dis “Bon euh... Désolé hein.” J'étais pas aussi bien gaulé que Stijn, mais moi au moins j'avais pas de cicatrices dégueulasses. C'était pas sexy ça... Le bronzage, les cicatrices, les muscles... Naaan, c'est démodé !
    Finissant d'arracher mon haut, j'épongeais mon visage et passa l'autre partie à Stijn pour que Zoro l'aide “Donc, c'est cette épée qu'il faut plonger dans le sang de je sais pas combien de personne ? Vous pouvez peut être essayer avec ce truc là bas. Par contre attention, ça glisse.”


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    Désolé j'ai eu énormément de mal à faire ta réponse j'avais l'impression de RP avec moi même sur la fin de ton post o.o
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Sam 14 Mar 2015, 12:37

Ils étaient fous. Complètement dément. Ils vivaient dans un monde qui n'appartenait qu'à eux, dans lequel ils se plaisaient à eux-même, et c'était peut-être ça qui les rendait si heureux, si joyeux. Malgré la tournure que prirent les événements, Mircella ne put s'empêcher de rester subjuguée par leur vitesse. Alors certes, ils n'étaient pas les plus malins du monde et sans doute aurait-elle préféré s'enfuir ou trouver une manière plus diplomatique de régler le problème, mais maintenant que c'était fait, que pouvait-elle bien faire d'autre ? Absolument rien. Sur ce coup, elle avait été inutile, mais l'idée qu'ils lui en tiennent rigueur la fit sourire. Ils se satisfaisaient de si peu, étaient parfaitement insouciants, alors comment le pourraient-ils ? Joignant ses mains comme à son habitude vers son bassin, elle s'avança et ne put s'empêcher de lâcher un très léger rire, accompagné d'une inquiétude qu'elle ne se forçait pas à cacher. Pourquoi leur mentirait-elle ? Ils étaient dans un état pitoyable, et se retrouvaient presque sans habits devant une jeune femme. L'un d'entre eux paraissait presque gêné, tandis que l'autre s'affichait. Et ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Un fou rire gagna la jeune femme, qui essuya une larme de rire coulant sur sa joue. Elle tentait de se calmer mais n'y parvenait pas, lâchant à quelques intervalles réguliers des « Je suis désolée ! » entrecoupés de petits sursauts. Pourtant, elle ne donnait absolument pas l'impression de se moquer d'eux. Juste d'être prise d'une crise de rire incontrôlable. Et cela lui arrivait tellement peu que la Dullahan parut presque se faire du mouron pour elle. « T'as bouffé une plante périmée ou quoi ? ».

Une fois qu'elle fut calmée, elle s'inclina poliment, désirant s'accorder elle-même son propre pardon. « Je ne sais pas ce qui m'as pris, excusez-moi. ». Son regard semblait briller de milles feux. « Vous êtes surprenants dans tous les sens du terme. ». Ils pouvaient bien le prendre autant que le contraire, et cela aurait été vous mentir de vous dire qu'elle s'en préoccupait véritablement. Elle agissait comme bon lui semblait, et avec des personnages aussi hauts en couleur, trop réfléchir ne leur apporterait que des ennuis. Bien sûr, elle agirait comme elle l'avait toujours fait, sans démesure et avec un sérieux indéniable. Mais un peu de détente ne lui ferait pas de mal après tout. Elle s'approcha lentement de Jake, hésitante. Il était humain, elle était une elfe. Elle ne pouvait décemment pas le soigner avec sa magie, mais le strict minimum s'avérait urgent. Saisissant un rouleau de bandage dans sa sacoche, elle le lui tendit. « Je vous remercie de vous être battu pour nous. Faites attention à vous, je n'aimerais pas qu'il vous arrive quelque chose de plus grave. Je suis aussi navrée de ne pas avoir pu intervenir avant que vous ne vous retrouviez dans cet état. ». Mais vous sembliez si… absorbés. Elle se tut, se contentant de les gratifier d'un vague sourire. « Je ne peux pas faire grand-chose de plus pour vous soulager de vos blessures, j'espère que ça suffira en attendant de rentrer chez vous. ». Elle ferait en sorte de ne plus les laisser foncer dans le tas aussi facilement, sans qu'elle ne puisse intervenir.

Rapidement, la petite se saisit de l'épée sur le sol, la pesant rapidement, la soulevant presque dangereusement pour sa propre intégrité. Elle était incroyablement légère, mais ne semblait pas détenir de pouvoirs particuliers. Mircella s'en approcha, la prenant à son tour. « Tu pourrais d'mander avant de choper les affaires des autres ! ». La Haute Elfe parut à peine sourciller. « Elle n'est pas à toi, plus qu'elle n'est à quelqu'un d'autre Julia. Et ce n'est pas un jouet. ». Elle se retourna, la laissant boudeuse dans son coin, sans douter qu'un plan prenait forme dans son esprit malade, et qu'elle le mettrait en place bien plus vite qu'elle ne le pensait. L'Elfe parut l'observer pendant quelques secondes qui furent comme des heures pour la morte vivante. Allait-elle se mettre assise et réfléchir aux secrets du monde, tant qu'on y est ? Oh, sans doute, s'ils n'étaient pas dans de telles circonstances et si elle avait le loisir de se poser. Avançant sans but, la Dullahan tapa dans un caillou dont elle n'entendit jamais le bruit contre le sol. « Y'a des galeries la haut ! Moi j'y vais, on s'retrouve p'tête plus tard ! ». Et elle s'y engagea, sans demander l'avis de qui que ce soit et à peine l'Elfe eut elle tourné la tête qu'elle lui avait piqué l'arme. La blonde des bois se tourna vers le groupe de jeunes hommes encore bien mal en point. « Désolée de vous faire courir partout. Il y a plus intelligent qu'elle, mais on ne l'arrête pas. ». Elle l'arrêterait bien, mais avec la présence de ces humains, sa magie ne ferait pas long feu face à la ténacité, la dextérité et l'imprévisibilité qui caractérisait tant sa compagne. Tendant la main à Jake, elle l'invita à la suivre. Le sol n'allait pas s'effondrer sous leurs pas de toute façon, si ?...
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Mer 06 Mai 2015, 21:05

    Alors que je finissais de causer, la blonde se mit à rire. On l'arrêtait plus. Zoro, qui s'occupait de Stijn, regarda la jeune femme sans la dévisager. Moi je la regardais comme un merlan frit, ne comprenant pas franchement pourquoi elle se mettait à rire comme ça. Mais elle s'excusa « Arf, je comprends, on a tous une crise de nerfs à un moment ou un autre. Dire qu'vous preniez un bain, à la base... » C'est normal qu'elle n'en puisse plus. Son but était juste de se détendre. Et là elle s'était tout sauf détendu. Voyant le calme olympien de la petite fille, je me fis la réflexion qu'elle du en voir d'autres pour ne pas broncher à ce point. Moi à son âge, je crois que je me serai déjà enfuis. Vu comment j'étais mongole, j'aurai fuis, crier, pleurer, ou les trois en même temps. Sa pote -ou sa soeur- lui fit une réflexion bien assaisonnée, alors que j'avais tenté de la rassurer en disant que c'était normal, que c'était l'accumulation d'adrénaline. Plus je la regardais d'ailleurs, plus je trouvais la morte exécrable. Elle était pas capable de remercier, ou d'être un temps soit peu gentille ou reconnaissante. D'ailleurs c'était même carrément étonnant qu'elle reste avec l'elfe et la môme. Sérieux quoi, moi je serai comme elle, mais j'aurai qu'une envie, ce serait de me casser, qu'on me foute la paix. Envoyer chier tout le monde était clairement pas la solution. Surtout le jour où elle tombera sur un type comme Stijn, et moins sympa que Stijn.

    Au final elle finit par faire des courbettes et s'excuser. Zoro jeta mon haut dans un coin de la grotte, et ils vinrent tous les deux m'encadrer, faisant face aux femmes. Mircella s'accorda du répit et s'approcha de moi, comme sous la contrainte. Je devais un peu puer le sang et la transpiration, donc je comprenais sa haute réticence. Si elle se bouchait le nez, je ne lui en voudrais pas.
    Me filant un gros rouleau de bandages, elle n'arrêtait de sourire, parlant en même temps. Zoro ne me laissa pas parler, et prit les devants, attrapant son chapeau à large bord entre son pouce et son index, et l'inclinant légèrement « Merci à vous, nous vous sommes reconnaissants pour votre soutient. Mes frères sont quelques peu... Impulsifs, veuillez les pardonner. Nous préférons que tout le monde soit sauf, alors ne vous fustigez pas de ne pas être intervenu. » Il ne doutait pas du tout de la force ou de la puissance de la jeune femme, bien au contraire, mais il ne pouvait pas s'empêcher de jouer les gentleman, de se distinguer de nous, gros pouilleux. De mon côté, j'avais attrapé et sectionner la bande pour aider Stijn à bander son épaule « T'es trop grand mec... », « C'toi qui est trop p'tit Jay. », « OH c'est drôle, je suis sur que ma main rentre dans ta blessure, si j'essayais pour VOIR ? » Stijn se décala, et nous fîmes une bataille de regard qui dura cinq secondes « Fais pas le con. » Il se remit d'aplomb alors que Zoro soupirait bruyamment.

    N'attendant pas la fin de nos pansement, l'une des filles commença à s'exciter outre mesure. Tournant la tête, je vis Mircella, épée en main, la réprimander pour son attitude agressive et désinvolte. Eh bha... Quel amour dis donc... La question de 'que faisait-elle avec elle ?' défilait toujours dans mon crâne.
    Mais voilà que la dénommée Julia, aussi enfantine que méchante, se fraya un chemin et fila avec l'arme « Eh bha... Si je savais pas qu'elle était de notre côté celle-là, je crois que je l'aurai jamais deviné... Elle veut garder l'épée pour toute la vie en fait ou... ? » Car si c'était son délire de défoncer des gens, elle n'avait juste pas intérêt à s'attaquer à nous. Mircella s'excusa à nouveau, alors que nous finissions nos bandages. Nous essuyant les mains et le visage, l'elfe me sourit tendrement, m'invitant à m'agripper à elle pour la suivre. Mwokay, pourquoi pas. J'aimais bien m'agripper aux femmes...
    Ainsi, ma main dans la sienne, elle nous servit de guide dans ce dédale caverneux. Des bruits au loin se faisait entendre, et nos pas résonnèrent sans problème. D'un chuchotement je dis « J'espère que nous trouverons une source d'eau claire pour nous laver... On est plein de poussière en plus... » Seulement, cette légende, avec cette épée, je comprenais pas vraiment pourquoi Julia y tenait autant. Ca l'a transformerait en monstre sanguinaire et... Ok, y avait pleins de gens qui rêvaient d'être une espèce de détraquer infâme. Mais elle... « Sans vouloir t'offenser... Hum... Julia est quand même très différente de toi, ou même de la petite. Elle fait partie de ta famille pour que tu acceptes sa présence ? » Je ne pouvais pas même pas lui faire de compliment en disant que c'était quelqu'un de respectable ou quoi que ce soit d'autre... Car je le pensais pas, et ça aurait sonné tellement faux ! Cette nana était tout ce qu'il y avait d'exécrable.

    Au bout d'un moment à marcher sans cesse, et à faire attention aux bruits étranges, nous débouchâmes dans une grande cavité où, par miracle, il y avait de l'eau. Une source claire, dans laquelle coulait un mince filet d'eau. L'endroit était éclairé par des halos venant du plafond, mais il fallut que mes yeux s'adaptent pour réellement lâcher la main de Mircella. Stijn et moi sommes allé nous laver rapidement, penché sur le bassin, avant de se rapprocher des trois autres. Derrière les rochers qui faisaient la grotte, un cri se fit entendre. Rugissement intense, faisant trembler les parois. Et alors juste après un autre cri, un peu plus féminin, légèrement plus aigüe, mais tout aussi viril malgré tout « Euh... C'est pas Julia qu'on vient d'entendre ? »



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Sam 16 Mai 2015, 16:34

Cela faisait si longtemps que Mircella n'avait pas eu une telle crise de rire, si spontanée si.. inattendue. Ces derniers temps, elle ne riait que trop peu, ou de choses plus sérieuses. Les bêtises de Julia l'agaçaient plus qu'elles ne l'amusaient, la poussant dans ses retranchements, l'obligeant à s'excuser sans cesse à sa place et à réparer ce qu'elle avait cassé. Pourtant, dans son esprit, elle ne la voyait absolument pas comme un fardeau. Ce n'était sans doute pas le cas de ceux qui les voyaient de l'extérieur, mais cela lui importait peu. Elle expliquerait, chaque fois qu'il serait nécessaire de le faire, chaque fois qu'on le lui demanderait. Et au vu du regard que lançait le jeune homme à la gamine, il ne tarderait pas à se poser des questions plutôt gênantes. Mais elle ne doutait pas qu'il les poserait sans scrupules. Ce groupe l'étonnait toujours autant, de par leur excentricité, leur extravagance redoutable, mais également leur imprudence, qu'elle se chargerait d'assurer à leur place. Elle les voyait comme de véritables petits enfants, ayant grandi trop vite et trop fort dans ce monde de brutes, s'y étant habitués tant bien que mal. Et c'était un succès.

La façon qu'eut Zoro de devenir soudainement trop poli ne lui donna qu'une envie de rire plus forte, qu'elle contint. Le pauvre devait avoir sa fierté, et elle ne se voyait pas le vexer avec une petite maladresse comme celle-ci. Il était suffisamment gentil de venir la rassurer, de lui dire qu'elle ne devait pas se voir responsable de leurs blessures, même si cela ne servirait probablement à rien. Elle s'inclina alors tout aussi poliment, lui adressant un charmant sourire. « Il n'y a pas de mal à être impulsif ». Tant que l'on sait à quoi on a à faire. Foncer dans le tas n'était pas inenvisageable pour l'être sylvestre, elle savait qu'à un moment où à un autre, il lui faudrait faire uniquement confiance à son instinct de survie pour s'en sortir et que des hommes, aussi adorables puissent-ils paraître, ne peuvent parfois être raisonnés par la voix de la sagesse mais par d'autres moyens plus musclés qu'elle ne pourrait utiliser actuellement. Jetant un regard à ses muscles inexistants, elle ne put s'empêcher de sourire à nouveau. Passer un peu de temps en leur compagnie ne lui procurerait peut-être aucun profit, mais qui serait-elle pour ne voir que les bénéfices ? Ils lui apporteraient une joie certaine, et elle ne pouvait le nier.

Regardant sa jeune amie partir, Mircella ne lâche qu'un soupir, baissant les bras petit à petit. Il est vrai qu'à bien y regarder, on n'aurait pu savoir si elle se trouvait de leur côté ou non. Le jeune homme n'avait pas tort, et l'elfe n'aurait su le contredire. Cependant, il fallait qu'ils continuent leur avancée, sinon ils ne sortiraient jamais de là. L'observant, encore couvert de poussière, elle ne put s'empêcher de se dire que cela devait être désagréable de sentir une telle matière sur son corps. Seulement, dans un volcan, trouver une source claire.. Enfin, à la surface, sans doute. Mais ils s'enfonçaient dans des galeries interminables, alors elle doutait franchement, à moins d'un miracle, d'en trouver une à proximité. Elle s'en voulait de ne pas pouvoir utiliser sa magie, mais qu'importe. Et la fameuse question arriva enfin, sortant de la bouche d'un de ces petits curieux qui avait bien raison de l'être. « Ne vous inquiétez pas de m'offenser à son sujet. Il serait surprenant que vous y parveniez. ». Elle ne doutait pas de sa capacité à énerver les autres, non. Mais vu toutes les vacheries qu'elle se prenait par jour de la part de la gamine, il s'avérait relativement ardu de la mettre dans un état de rage incontrôlable. Elle aurait voulu lui parler du contrat qui les liait, mais ne sut s'il pourrait comprendre, ou s'il tenterait même de comprendre. « Julia ne fait pas parti de ma famille, nous n'avons aucun lien. ». Elle invita la petite ange rousse contre elle, lui tendant son autre main. « Comme elle, d'ailleurs. ». Puis elle se sentit bête. « Je dois avoir l'air d'une pauvre femme qui récolte les orphelins à chaque coin de rue. ».

Elle se sentait à proprement dit ridicule quand elle parlait d'elles. Et encore, il ne savait pas tout. « Elle est très différente, c'est vrai. Je suppose que c'est ce qui fait son charme, même si beaucoup ont du mal à le voir. ». Elle non plus, ne le voyait pas, à proprement dit. « Je ne vous en voudrais pas si vous me dites que vous ne l'aimez pas, beaucoup sont dans votre cas et je les comprends parfaitement. Elle n'est ni douce, ni agréable, et encore moins amicale. Elle déteste le monde entier et a sa propre manière de vivre. ». Dans ses paroles, elle ne cherchait pas à justifier son comportement mais simplement à l'expliquer. Elle était qui elle est, et nul ne saurait le changer. « Disons qu'elle a été la seule à m'accepter lorsque j'étais plus jeune, et que nous nous sommes habituées à la compagnie de l'autre, c'est pourquoi nous vivons encore ensemble aujourd'hui. ». C'était une explication basique, mais dénuée de toutes traces de mensonges quelconque. Cela ne lui servirait à rien de se cacher, après tout. Il le devinerait dans son regard. « Excusez-la, encore une fois. Je n'aurais de cesse de le répéter, mais elle n'est pas si mauvaise, dans le fond. ». Puis elle se tourna vers lui, souriante comme toujours. « Mais comme je l'ai dit, vous êtes libre de penser ce que vous voulez d'elle. Ce n'est pas moi que cela touchera, et encore moins sa petite personne. Alors ne vous sentez pas contraints de contenir vos mots car je suis à vos côtés. ». Elle, ne se retenait pas après tout...


Puis, alors qu'elle se détendait en attendant que les garçons reviennent, passant une main dans la chevelure flamboyante de l'être céleste se tenant à ses côtés, un énorme rugissement retentit dans l'ensemble des galeries, les secouant de toutes parts, jusqu'à faire vaciller la petite ange. La rattrapant in extremis, Mircella se tourna vers l'origine du cri, reconnaissant la voix de sa petite Dullahan au loin. Cela devait être sacrément effrayant pour que même la Morte ne se permette de crier ainsi, si ce n'était pas tout simplement un rire bel et bien exagéré comme elle se plaisait à le faire. Elle aurait voulu utiliser ses pouvoirs pour la retrouver facilement, mais avec la présence de l'humain, elle se voyait pieds et mains liés, forcée de se débrouiller avec les moyens du bord. Alors qu'ils se précipitaient vers l'endroit d'où venaient les cris, un second puissant rugissement retentit mais celui-ci était comme teinté d'une douleur intense, comme s'il souffrait de la présence de chacun des êtres dans ce volcan qui s'avérait être sa demeure.

Mircella venait de se perdre. Elle se tourna, et se retourna dans tous les sens, mais personne ne se trouvait à ses côtés. L'humain et ses compatriotes venaient de disparaître sous ses yeux, la petite ange également. Elle avançait à tâtons, seule, et dés qu'elle le put, elle chercha à attirer l'attention des autres. « Jake ! Zoro ! ». Silence. Le sol se mit à gronder, et elle se sentit sombrer. Une illusion vint la bercer, l'emprisonnant entre ses griffes acérées, lui faisant voir les pires horreurs possibles et quand elle parvint enfin à s'en sortir, elle aperçut la silhouette de la petite fille à la longue chevelure immaculée sur le sol, inerte, et les autres à ses côtés. Personne ne l'avait entendu, et pour cause, peut-être n'avait-elle jamais crié. S'approchant lentement des jeunes hommes, elle tituba quelques secondes. « Il.. Il ne se passe pas quelque chose de normal ici. ». S'agenouillant aux cotés de la gamine, elle chercha à la réveiller quelques instants, sans succès. Elle ne bougeait pas, mais n'était définitivement pas morte une seconde fois. « Les garçons, rien n'a attiré votre attention pendant que nous nous dirigions par ici ? ». Comme son absence. Le volcan lui jouait des tours, qu'elle était la seule à voir. Il la rendrait folle, il les rendrait tous fous. A l'exception de Julia qui, elle, l'était déjà. Et ils entendirent des paroles résonner en écho, dont la signification s'avérait imperceptible. Quelqu'un leur parlait, implorait leur aide peut-être. Mais qui, ça…
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La lame de feu [PV Jake]

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