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 Face à notre ombre nous avons tous peur de perdre notre monde [ Abel]

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Dim 26 Jan 2014, 17:32

  Je marchais solitairement pour une fois, j'étais sans ma meilleure amie. Je ne savais pas vraiment comment j'étais venue ici, comment j'avais fait pour me retrouver dans un endroit dont je ne connaissais même pas l'existence. Je soupirais longuement à la vue de ma débilité, j'étais perdue et je n'avais aucune idée d'où je pouvais me trouver. Alors que mon corps étaient caché d'une longue cape noir et mon visage d'une capuche large noir, je regardais autour de moi puis je soupirais longuement, désespérée d'être aussi bête.

  J’espérais cependant ne pas tomber sur quelqu'un qui pourrait m'impliquer dans des problèmes alors que j'essayais de me faire discrète pour le moment. Je n'étais pas connue, je n'avais pas de nom pour de nombreuses personnes, j'étais inexistante et j'aimais l'idée de travailler dans le noir, de devenir plus forte pour pouvoir frapper plus fort. Je voulais protéger Nolia du monde qui nous entourait. Elle n'avait pas eu de chance dans sa jeune vie. Elle était si gentille pourtant mais dans cet univers trop de personne jugée les gens sans les connaître.

  Je continuais ma marche, regardant autour de moi pour éviter d'être surprise. J'entendis un bruit qui me fit mettre en garde, alors que j'avais faufiler ma main sous ma cape pour atteindre mon katana, j'étais plutôt calme, façon ironique de parler d'un ange déchu par la colère et l'envie, je sortis mon katana de son étuis, faisant résonner le frottement de ma lame. Je vis alors un lapin sortir du buisson. Comme il était mignon, si innocent, si faible.

 Je me baissais et rangeant mon katana puis tendis ma main vers l'animal qui s'approchait de moi doucement et avec peur. J'enlevais ma capuche laissant mes long cheveux tomber en cascade dans mon dos et mon visage balayé par la douce lumière que la lune produisait. Je souriais quand je voyais le lapin est peu plus rassurée en se rapprochant vers moi. J'étais toujours accroupie caressant la bête avec le sourire. C'était une belle nuit et j'avais baissé ma garde, mon attention pour caresser l'animal si attendrissant.
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Dim 26 Jan 2014, 22:45


Amarel marchait quelques mètres devant Abel, ses pieds nus foulant le sol de la forêt avec une telle aisance que l’on pouvait presque croire qu’elle volait au-dessus des racines et des buissons qui semblaient s’écarter sur son passage et se refermer derrière elle, comme si la flore s’inclinait devant elle à mesure qu’elle arpentait les forêts qui bordaient le rocher au clair de lune. Le bélua ne se lassait pas de contempler sa grâce, même s’il essayait d’être discret tant que possible.
Alia, quant à elle, était partie il y avait de cela plusieurs minutes, à la recherche d’on ne savait trop quoi, chassant certainement de petits animaux ou essayant d’attraper des oiseaux bien trop rapides pour ses petites pattes. Une journée tout à fait normale en somme, qui sentait bon la rosée et le bois, le chant discret et mélodieux des oiseaux rythmant les pas du fils de Phoebe et de ses acolytes.
Abel entreprit d’enjamber une racine un peu traitresse, qui ne lui fit pas le plaisir de s’affaisser pour le laisser passer, et quand il leva à nouveau les yeux ce fut pour voir Amarel collée à un arbre. La dryade s’était soudain immobilisée, les yeux rivés vers une silhouette au loin. Le bélua remonta lentement jusqu’à elle, tâchant de ne pas se faire remarquer et tâcha d’en voir un peu plus pour se faire une idée de la personne qu’ils allaient croiser dans ces bois, mais malheureusement elle était trop loin pour qu’il ne puisse distinguer quoi que ce soit qu’une ombre dansant dans les buissons.
« Reste ici, je vais voir ce que c’est. »

La dryade, tout comme lui d’ailleurs, n’était pas armée et Abel ne voulait pas l’exposer à un risque trop élevé. Tant qu’il n’en savait pas plus à propos du danger qu’ils affrontaient, il était imprudent de foncer tête baissée. Après tout, le bélua avait déjà croisé des créatures plutôt maléfiques au détour d’un chemin.
Alors qu’il se dirigeait vers la silhouette d’un pas lent, Alia fit soudain son apparition, gambadant sur ses petites pattes, tenant entre ses dents ce qui semblait être un petit rongeur. La nature était parfois cruelle, mais elle était ainsi faite. Les animaux, contrairement aux hommes, chassaient et tuaient par nécessité, ne prélevant rien de plus que ce dont ils avaient besoin et rendant à leur tour autant qu’ils pouvaient offrir à l’équilibre de la faune et de la flore, une parfaite harmonie.
Les deux compagnons arrivèrent à proximité de la créature qui semblait inoffensive, occupée à caresser un petit animal. Elle ne pouvait pas être si démoniaque que cela au vue de cette scène.

Abel abandonna donc quelque peu sa prudence et se montra en compagnie d’Alia, non sans abandonner sa démarche furtive. Il ne voulait pas effrayer cette jeune femme.
« Bienvenue au rocher au clair de lune. Je suis Abel, du peuple de Phoebe. Ne craignez rien, voyez… »
Le bélua écarta légèrement les pans de sa cape pour montrer à la créature qu’il ne portait aucune arme.
« … je ne suis pas armé, et je ne vous veux aucun mal. Vous êtes ici sous la protection des miens. Ces deux outils de metal ne vous seront d’aucune utilité en ces lieux. »
Abel avait prononcé la dernière phrase assez sèchement. La vue des katanas semblait avoir légèrement coloré ses yeux, qui avaient à présent une teinte orangée. Il n’aimait pas les armes, et encore moins celles que l’on forgeait dans le sang de la terre. Les outils de mort n’étaient pas les bienvenus. Mais Abel devait bien admettre qu’il avait bien du mal à faire respecter cette règle… Aussi tâcha-t-il de ne pas trop s’en offusquer, posant les yeux sur sa jeune panthère avant d’en revenir à la jeune femme. Alia semblait troublée…
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Lun 27 Jan 2014, 19:54

Je continuais de caresser ce petit animal, mais un bruit vint attiré mon attention. J'eus une réaction plutôt étrange, à vrai dire je n'avais pas eu de réaction. Je restais calme et paisible. Ce lapin avait dont de m'apaiser. Une race quim'était jusqu'à là inconnue s'approcha doucement de moi. Je pouvais voir sa méfiante et je pouvais lire dans ses gestes qu'il n'est pas vraiment effrayé, je supposais donc que j'avais des aspects innocents et douces. Alors que j'ai toujours été le contraire. Il finit par m'adresser la parole alors que je glissais délicatement derrière mon dos pour contrer toute attaque ayant l'habitude du danger.

-Bienvenue au rocher au clair de lune. Je suis Abel, du peuple de Phoebe. Ne craignez rien, voyez…

Je me retournais rapidement une main sous ma cape mais surtout sur mon katana. Je le regardais intensement pour pour voir le fond de cet homme.

-Je suis donc au rocher au clair de lune. Je vois, je comprends mieux pourquoi je me suis perdue. Je suis Ashley Nitsu, du camps des anges déchus.

Il me montrait qu'il n'était munie d'aucune arme. Alors que mon sourire de joie devenait un sourire d'amusement mon habitude fut tout autre lors de ses prochaines paroles.

… je ne suis pas armé, et je ne vous veux aucun mal. Vous êtes ici sous la protection des miens. Ces deux outils de metal ne vous seront d’aucune utilité en ces lieux.

-J'en conçois et je comprends que les armes vous répugne, mais je ne peux me séparer de mes armes, je suis une déchue et je peux être attaquer pour route chose a tout moment. C'est un bouclier pour moi, vous avez un animal pour vous aidez, j'ai deux katanas pour me défendre. Et voyez, j'en ai que faire des régles de ce monde, je ne suis juste mes règles. Abandonnez l'idée de m'enlever mes outils de métal comme vous dites si bien.Je souris, je n'étais pas très calme comme jeune femme et encore moins comme déchue. Je faisais ce que je voulais quand j'avais envie.Et ce n'était pas un homme qui aillait m'apprendre cela.
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Mar 28 Jan 2014, 18:28


Un ange déchu ? C’était donc là la raison de la méfiance d’Alia. Elle avait dû comprendre bien avant le bélua qu’elle appartenait au peuple des cieux, ou du moins qu’elle en avait fait partie. La jeune panthère semblait quelque peu craintive, mais se laissa aller à tourner autour d’Ashley, restant à bonne distance, pour l’observer un peu mieux. Pour l’instant, ses réactions étaient mitigées, ne permettant pas à ses compagnons d’identifier un être clairement maléfique ou bénéfique. Les déchus étaient des anges qui avaient goûté au pêché, qui avaient trahi leurs engagements et qui s’en étaient donc retrouvé bannis du royaume céleste. Nombre d’entre eux sombraient dans la folie, mais ce n’était pas le premier déchu qu’Abel croisait, et les représentants de cette race s’étaient jusqu’alors montrés agréables à côtoyer, bien qu’un petit peu égoïste. Cet ange là était-il de ceux qui avaient perdus la raison ou de ceux qui tentaient de vivre malgré leur bannissement ? Il le découvrirait bien assez tôt.
Sa remarque au sujet de ses armes avait fait mouche, à sa grande satisfaction, mais cet ange semblait tenir à ses sabres. Abel ne s’en préoccupa pas, après tout ce n’était pas à lui de faire respecter l’ordre dans ces bois. Heureusement d’ailleurs, car bien des voyageurs n’auraient sans doute pas apprécié son ingérence. Le bélua était condamné à ne pouvoir que donner des conseils, appeler à la prudence et au respect de ces lieux, se refusant à utiliser la force faire respecter ses croyances personnelles.

Désireux de calmer un petit peu la situation, Abel se mit à rire et sourit à l’ange en s’approchant un peu plus.
« Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas vous les prendre. Que pourrais-je bien faire de ça ? Essayez simplement de ne blesser personne. Après tout, ces choses ne servent qu’à cela… »
Abel n’avait pas envie d’entrer en conflit avec Ashley. Ses convictions étaient fortes, mais il était obligé d’admettre que bien souvent la réalité de ce monde l’obligeait à les transgresser lui-même.

Amarel restait silencieuse, se demandant si elle devait intervenir ou laisser son compagnon gérer la situation. Tant que cette personne ne se montrait pas menaçante, elle n’avait aucune raison de se cacher, mais il fallait plus que quelques mots et un sourire pour se faire une idée. Mieux valait qu’elle reste où elle était et qu’elle laisse Alia sonder Ashley. Son don lui permettait de ne se tromper que très rarement, et c’était elle qui allaient leur donner à tous une ligne de conduite.
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Mer 29 Jan 2014, 18:20

Je regardais l'homme se trouvant devant moi, je pouvais voir dans ses yeux qu'il n'aimait pas la violence et que je ne risquais donc rien. Je remis mes mains le long de mon corps puis me leva. J'analysais l'homme se trouvant devant moi, il serait logique qu'il soit bélua.

Sa panthère tournait autour de moi, comme pour me prévenir de ne pas approcher son jeune maître. Je finissais par regarder la panthère. Mon visage était stoïque, seul mes sourires empêchaient que ma tête soit totalement sombre. Une fois levée, on ne voyait plus mes bras.

On apercevait juste mes longs ongles qui fessaient extrêmement féminin, ils étaient d'une couleur rouge, comme le sang, comme la mort, comme l'amour mais aussi la sensualité. J'affectionnais tout particulièrement cette couleur que je trouvais triste et belle en même temps. Je poussais un long soupire et il finit par prendre la parole, d'un air calme et contraire à une idée belliqueuse.


-Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas vous les prendre. Que pourrais-je bien faire de ça ? Essayez simplement de ne blesser personne. Après tout, ces choses ne servent qu’à cela…

-Je ne vous aurais pas laisser les prendre de toute façon, souriais-je. Si vous voyez les choses comme ça, moi j'ai plutôt l'habitude de dire que c'est pour ma survie et celle de ma meilleure amie. Dites-moi vous êtes un bélua ? Mais vous n'êtes pas le chef de la tribu, vous êtes dans un état d'esprit neutre et vous n'aimez guère le sang, ni les armes qui peuvent amener sang et terreur. Vous aimeriez faire partager votre façon de pensée à tout le monde mais vous vous êtes rendu compte que même vous, vous transgressez vos règles. Et je suis désolée de vous dire qu'à chaque secondes il y aura un peu plus de risque qu'une guerre se déclenche, nous vivons dans un monde de terreur, d’égoïste et d'hypocrisie. Et c'est de cela que vous devriez avoir peur.

Je respirais longuement, puis regardais une nouvelle fois la panthère, d'un visage toujours autant impassible. Je pouvais lire dans les expressions du visage de cet homme aussi facilement que si je lisais un livre. C'était fou à quel point, j'étais devenue une manipulatrice et que j'étais capable de voir ce genre de chose rien que sur leurs visages. C'était devenue effrayante même et je me rendais compte que j'en venais à avoir peur de moi-même. J'hésitais encore entre le bien et le mal. Et ce qu'il me faisait le plus peur c'était la direction que prenait le monde.

J'aurais voulue être plus forte pour protéger Nolia, j'aurais voulu apprendre et comprendre les races, j'aurais voulu vivre ange, toute ma vie, j'aurais voulu changer le monde, aimer les gens qui m'entouraient, j'aurais voulu changer les mentalités, leurs dires d’arrêter de rejeter les réprouvés parce que Nolia était tellement belle, tellement forte, tellement elle, que c'était la seule, oui la seule à voir autres choses que mes sourires car oui avec elle je ne souriais pas, je riais, avec elle je ne m'amusais, j'étais morte de rire chaque jour, chaque instant avec elle je vivais vraiment.

Et ce qu'il a fait la noirceur de mon âme et surtout de mes ailes, elle avait été là pour que je fasse mon deuil, par que mes larmes soient arrêtés à tout jamais et c'est depuis ce jour là que je ne voulais plus rien montrer, ni ressentir. Le monde me faisait peur et la vie aussi.


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Mer 29 Jan 2014, 23:50


Abel observait la jeune fille d’un air pensif. Elle semblait lire en lui comme si elle pouvait entrer dans son esprit, mais il ne ressentait pas la présence gênante d’un autre esprit sondant le sien. Ses expressions trahissaient-elles tout cela ? Après tout, cela n’avait pas grand importance, le bélua n’avait pas grand-chose à cacher.
L’ange avait une opinion assez tranchée qu’Abel, à défaut de partager, ne pouvait pas réellement condamner. Le monde était dangereux, chacun avait droit de se défendre. Lui avait la chance de ne pas avoir besoin d’arme pour cela, mais malheureusement ce n’était pas le cas de tout le monde…
Ashley l’amusait assez, à vrai dire. La plupart des gens qui croisaient son chemin en pleine forêt étaient perdus, et se répandaient en remerciement lorsqu’il acceptait de les aider. Mais elle semblait différent, elle semblait avoir un caractère bien plus fort…
« Votre survie n’est pas menacée dans cette forêt. Tant que vous n’irez pas à l’encontre de nos principes, vous n’avez rien à craindre des béluas. Certains de mes congénères sont plus sauvages que moi, c’est bien vrai, mais personne ne vous attaquera sans raison. »

Amarel, constatant qu’il n’y avait aucun risque pour leur sécurité, se décida enfin à sortir de sa cachette. Elle avança lentement vers son compagnon et l’ange qu’il avait rencontrée, ses pieds nus frôlant la terre encore fraîche. Les racines, les branches et les feuilles s’écartaient sur son passage, caressant ses jambes. Les quelques lianes et feuilles qu’elle portait comme seuls vêtements ondulaient au rythme de ses pas dans une danse gracieuse. Lorsqu’elle arriva près d’Ashley, elle s’inclina légèrement avant de s’appuyer contre un arbre à proximité.
« Bonjour déchue des cieux. »
Abel sourit à son amie, en espérant que l’ange ne se sente pas trop menacée par l’arrivée d’une personne supplémentaire. Ils n’avaient aucune envie de lui faire du mal, mais il savait que parfois les gens pouvaient avoir des réactions défensives assez imprévisibles lorsqu’ils se sentaient dépassés.
« Voici Amarel. C’est une dryade, tout aussi pacifique que je le suis. »

Alia semblait avoir vu ce qu’elle voulait voir, revenant lentement vers le bélua avant de sauter sur lui pour grimper dans ses bras comme elle avait l’habitude de le faire quand elle ne voulait plus marcher.
Le fils de Phoebe prit un air grave en entendant Ashley.
« Les béluas n’ont pas peur de la guerre. Si quelqu’un désire l’amener dans ces bois nous serons prêts à le recevoir. Vous semblez avoir déjà entendu parler de mon peuple, vous devez donc être au courant pour nos totems. Voilà mon arme, et je dois bien admettre que j’ai déjà été obligé de m’en servir… »
Mais les souvenirs qu’il évoquait n’étaient pas les plus agréables qu’il avait vécu, aussi préféra-t-il ne pas s’attarder sur ce point.
« Vous sembliez ne pas savoir où vous étiez. Voulez-vous que je vous guide vers la sortie de ces bois ? »
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Sam 01 Fév 2014, 19:00

J'étais calme, je n'irais pas dire que j'étais paisible mais je savais que je ne risquais rien pas ici en tout cas. Je soupirais longuement à la vue d'une nouvelle arrivante. Me voilà cernée. Je regardais autour de moi, recherchant un endroit pour fuir au cas où. Mon visage était stoïque, insensible, comme toujours mais je ne cherchais aucunement à me battre.

  Je voulais juste partir d'ici et réaliser mes rêves. J'enlevais ma cape rapidement, j'étais vêtue d'un corset à bustier rouge à lacet noir et avec un noeud papillon noir au derrière du vêtement. Une paire de gants hauts recouvrait mes avant bras, laissant une certaine liberté à mes longs ongles et mes doigts reliées avec les gants juste par une ficelle que j'accrochais à mon majeur. J'avais un short noir et des bottes montantes noires elles-aussi lacées et avec un talon fin et haut. J'étais fréquemment habillé de cette façon quand je partais loin de ma demeure. Mes mouvements étaient beaucoup plus libres dans cette tenue. Une jeune femme enfin je crois, je n'étais pas très sûre de sa provenance, ni de sa race venait vers le Béluas et moi.


- Bonjour déchue des cieux

Je la regardais plutôt d'un air inintéressante. Je souris légèrement aux surnoms qu'elle m'avait donné. Elle avait l'air tellement innocente, tellement fragile.

-Bonjours petite étrangère dont je ne connaissais pas l'existence.

Le Béluas sourit a cette fille, puis me regardait d'un air plus tranquille et assuré, voir amusé. Je ne disais rien de plus voyant qu'il prenait la parole.

-Voici Amarel. C’est une dryade, tout aussi pacifique que je le suis.

-Je vois, alors bonjours Amarel.

Puis il continuait de me parler, prenant un air grave. Ce que j'aimais pas vraiment, je n'appréciais déjà pas les hommes mais rien de pire que cette expression de visage et cette façon de me parler pour me rappeler pourquoi je détestais les hommes.

-Les béluas n’ont pas peur de la guerre. Si quelqu’un désire l’amener dans ces bois nous serons prêts à le recevoir. Vous semblez avoir déjà entendu parler de mon peuple, vous devez donc être au courant pour nos totems. Voilà mon arme, et je dois bien admettre que j’ai déjà été obligé de m’en servir…

-Non, je ne connais pas plus que ça votre race. Je connais votre existence et ce que vous êtes et votre statue de dangerosité par rapport à ma race. Mais c'est tout ce que je sais de vous. Je n'ai pas dit que les béluas avait peur de la guerre, je ne me permettrais aux grands jamais de douter des capacités d'une race aux combats, j'aurais trop peur d'avoir des surprises. Toute personne a déjà utilisé un arme. Je suis encore une jeune innocente dans les meurtres de quelqu'un, j'ai toujours réussit à me sortir des problèmes avec finesse, je n'avais donc pas besoins de les tuer, mais j'ai bien peur de ne plus avoir le choix dans cette région.

Je soupirais longuement, l'idée de quelqu'un ne me plaisait guère, enfin j'avais un étrange sentiment d'obligation et je craignais fort qu'en plus de tuer des gens pour sauver ma peau, j'allais le faire pour assouvir ma colère que je contrôlais toujours aussi peu.

-Vous sembliez ne pas savoir où vous étiez. Voulez-vous que je vous guide vers la sortie de ces bois ?

-Bien vu, je me suis futilement perdu dans cet forêt. Oui cela me sera fort profitable si je pouvais retrouver mon chemin.
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Lun 03 Fév 2014, 18:00


Amarel détailla la jeune déchue du regard. Sa tenue l’intriguait au plus haut point. Pour elle qui n’avait pas vraiment l’habitude des vêtements des hommes, préférant le confort de la tenue d’Eve et n’usant que de quelque magie pour éviter de choquer les plus sensibles, la découverte de cette multitude de costumes que les civilisés arboraient faisait naître en elle un certain amusement teint de curiosité. Ils prenaient tant de temps pour confectionner ces artefacts de tissu… mais il fallait bien admettre que dans certains cas ces tenues d’apparats étaient plutôt jolies.
La dryade finit par lâcher Ashley du regard pour venir regarder Alia qui restait tranquillement recroquevillée dans les bras de son compagnon. Elle avait eu beau tenter de scruter au plus profond de l’âme de la déchue, sondant ses émotions et ses réactions aux paroles de son maître, mais elle n’était pas parvenu à se faire une idée précise des réelles motivations de l’ange. Sans doute n’était-elle pas vraiment sûre elle-même de ce à quoi elle aspirait, mais malheureusement toutes ces idées étaient bien trop complexes pour qu’elle ne puisse les formuler clairement, ni même les comprendre en réalité. Ses instincts animaux n’avaient que faire des cas de conscience et était pour l’instant tout juste assez aiguisés pour distinguer l’agressivité, la peur ou la bienveillance, ce qui était bien souvent insuffisant pour embrasser le caractère d’un être intelligent dans sa globalité.

Abel, pour sa part, préférait ne pas se formaliser à ce point lorsqu’il rencontrait quelqu’un. Ce qui était immédiatement perceptible chez un individu n’était que la surface, le résultat d’un long processus qui l’avait amenée à être ce qu’elle était aujourd’hui, et le bélua n’aurait sans doute jamais connaissance ne serait-ce que de la moitié de ses antécédents, lui rendant tout jugement impossible s’il respectait ses principes. Les démons, les vampires et les sorciers avaient une nature malsaine et impie, s’amusaient à répandre le mal et à accroître leurs pouvoirs de mort. Les fées, les elfes et anges étaient de ceux qui aimaient le bien et cherchaient à le répandre. Les autres races, dont la sienne, n’étaient que les jouets d’un destin parfois farceur qui se plaisait à dénouer des liens séculaires pour les remplacer par d’autres plus étranges encore. Qu’étaient-ils sinon de petites feuilles au cœur de l’ouragan ?
Le bélua chercha un instant le moyen le plus rapide de rediriger Ashley vers des sentiers qu’elle reconnaîtrait.
« Les gens de ton espèce peuvent parfois se révéler devenir d’étranges personnages. Le bannissement et la perte de vos repères angéliques rendent beaucoup des tiens complètement fous et les transforme en êtres malfaisants. C’est sans doute pour cela que les miens se méfient, mais ce n’est pas pour cela que je vais t’être désagréable. Tu ne m’as pas menacé, tu ne m’as pas attaqué, tu n’as pas cherché à nuire à cette forêt ni à ce petit être que tu caressais. Pourquoi serais-je agressif ? »

Le bélua se mit à avancer au milieu des arbres, entraînant Ashley à sa suite en se dirigeant vers l’orée de ces bois. S’ils atteignaient la lisière de la forêt, l’ange pourrait apercevoir les pics enneigés de l’Edelweiss et saurait certainement retrouver son chemin à partir de là.
« J’espère que tu ne comptes tuer personne en ces lieux. Les béluas te laisseront sauve tant que tu ne menaceras pas notre nature. Pars sans faire d’histoire, je pense que cela vaut mieux pour tout le monde. »
Abel n’avait pas l’intention de la menacer, mais il devait bien admettre que la perspective de l’avoir dans sa forêt, portant deux outils de mort et désirant tuer ne le réjouissait pas. Si elle se révélait dangereuse pour les siens, peut-être que la laisser partir n’était pas une si bonne idée finalement…
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Sam 08 Fév 2014, 22:24

Je me sentais observer, le sentiment que je redoutais le plus venait prendre possession lentement de mon coeur et de mon esprit, celui qui a fait de moi un ange déchu, celui qui me rendra folle, celui qui me rendra dangereuse, celui qui me rend incontrôlable : La colère. elle montait petit à petit, alors que je fessais tout pour la garder en moi. Je devais partir vite, très vite, je ne voulais pas agresser une telle personne, il était d'une bonté, je n'avais aucune raison de le tuer ou même de le blesser. Je respirais profondément, je devais rester calme, pourquoi pourquoi je m'énervais autant. Il fallait que ça cesse, je devenais folle à force. Et je ne savais même pas comment résoudre ce problème, car le problème c'était moi.

-Les gens de ton espèce peuvent parfois se révéler devenir d’étranges personnages. Le bannissement et la perte de vos repères angéliques rendent beaucoup des tiens complètement fous et les transforme en êtres malfaisants. C’est sans doute pour cela que les miens se méfient, mais ce n’est pas pour cela que je vais t’être désagréable. Tu ne m’as pas menacé, tu ne m’as pas attaqué, tu n’as pas cherché à nuire à cette forêt ni à ce petit être que tu caressais. Pourquoi serais-je agressif ?

-Les gens de mon espèce sont fous parce qu'on vit avec un péché, quelque chose qu'on aimerait éviter, un sentiment que l'on ne peut contrôler surtout pour une jeune déchue comme moi. C'est un sentiment que l'on pourrait appeler instinctive, c'est comme ton gros chat tu vois ? C'est un sorte d'instinct animal qui se réveille en nous. Mais rassure-toi, je ne suis pas encore plongé de la folie enfin du moins pas quand je suis en crise. Sache que je compte pas tuer pour les plaisirs, mais j'ai l'âge maintenant de me dire que si je veux vivre dans ce monde, je vais devoir prendre une vie pour ne pas perdre la mienne. Je n'aime aucunement l'idée de tuer quelqu'un, je n'aime pas le sang, je n'aime pas l'agonie, je n'aime pas la torture. Mais je vis continuellement dans une torture, vois-tu, je suis torturé par mon péché.

Il m’entraînait avec lui alors que je me concentrais pour ne pas péter les plombs, je fermais les yeux, me concentrant sur ma respiration, calme, calme. Je dois me contrôler, je dois respirer. Je ne pouvais pas le tuer, jamais, je m'en voudrais tellement, j'ai beau être déchue, je ne voulais pas l'être. non, je ne voulais pas vivre avec ce mal continuelle. Ma colère était là, elle montait encore et encore, et je n'arrivais pas à stopper son avancé. Il fallait que ça s’arrête parce qu'une fois que je plongerais, je ne m’arrêterais plus.

-J’espère que tu ne comptes tuer personne en ces lieux. Les béluas te laisseront sauve tant que tu ne menaceras pas notre nature. Pars sans faire d’histoire, je pense que cela vaut mieux pour tout le monde.

-J'espère aussi. Je vois, je serais tranquille tant que je ne toucherais pas a cette nature. J'espère pouvoir le faire, c'était bien plus compliqué que tu le pense et tes menaces n'arrangent rien.

Ma voix avait perdue toute sa douceur, mes muscles se contractaient tous pour éviter de sauter sur lui et de le tuer. Aidez-moi, aidez-moi. Je ne veux pas tuer des personnes moi, je ne ferrais pas ça, n'est-ce-pas, j'ai toujours été une gentille ange. Une gentille ange qui a péché, deux fois en plus de cela. Je voudrais tellement que ça soit mon envie sexuelle qui prenne le dessus plutôt que mon envie de le tuer, car il fallait avouer que le plaisir charnel était bien plus agréable qu'une rage incompréhensible, incontrôlable. J'en avais marre de cela, j'en avais marre d'avoir cette envie de tuer les autres parce qu'il m'énervait. J'avais peur de ce que j'allais devenir et je ne savais pas comment je devais faire pour me sortir de là.


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Mar 11 Fév 2014, 21:39


Abel marchait d’un pas volontairement lent aux milieux des arbres, enjambant sans vraiment y penser les ronces et les racines qui pouvaient lui bloquer le passage. Il voulait avoir le temps de se faire une idée plus précise d’Ashley, car il devait bien admettre qu’elle le déroutait un petit peu. Elle s’était montrée d’abord agressive, puis s’était calmée en voyant qu’il ne lui ferait pas de mal, avant que sa colère ne recommence à monter peu à peu. Etait-ce là le pêché qui l’avait déchue ? Les gens n’étaient pas les même lorsqu’ils cédaient à leurs pulsions. L’ange avait-elle un côté sombre qui menaçait de resurgir ? Le bélua n’avait nullement l’intention de la provoquer, mais il ne pouvait la laisser semer la destruction en ces lieux une fois qu’il se serait éloigné.
Alia, toujours blottie dans les bras d’Abel, commençait à s’agiter un petit peu à mesure que la voix d’Ashley perdait son ton neutre pour se faire de plus en plus sèche.
Le bélua sentit un mouvement au plus profond de son âme. Une énergie diffuse qu’il ne connaissait que trop bien, comme si une part endormie de son être venait soudain de s’éveiller et scrutait à son tour la scène pour choisir quelle position adopter. Même si l’ange perdait le contrôle, lui allait devoir absolument maîtriser ses émotions. Cela faisait longtemps qu’Il ne s’était pas manifesté. Il était enfermé dans une prison de chair, d’une chair qui n’était pas la sienne. Il avait envie de se libérer, mais Abel savait ce que cela signifierait pour l’ange. Le bélua ne voulait pas d’un cadavre de plus dans sa forêt, aussi décida-t-il d’essayer de calmer le jeu.
« Nous devons tous vivre avec nos pêchés. C’est là le lot des mortels depuis des siècles et des siècles. Nos passions nous dévorent, nous contrôlent puis nous hantent. Nous vivons avec ce fardeau, et tu vas devoir apprendre à faire de même si tu veux survivre. Tes pulsions pourront te sauver dans certain cas, te rendre plus forte face à un ennemi, te faire courir plus vite et plus longtemps. Mais si tu t’abandonnes à elles, elles te détruiront. Regarde les démons, regarde les sorciers. Leur avidité, leur haine… Veux-tu vraiment leur ressembler ? »
Abel regarda Ashley d’un œil distrait, perdu dans ses pensées.
« Tu ne sembles pas connaître mon peuple, mais tu constateras que si tu pousses l’un des miens trop loin, il cèdera de la même manière dont tu as cédée. Enfin, à vrai dire, sa colère sera un petit peu plus… disons bestiale. »
Ses derniers mots lui arrachèrent un sourire, et son totem sembla se calmer quelque peu durant quelques instants, mais le ton et l’attitude de l’ange allait à nouveau faire ressortir ses instincts, et de manière bien plus forte cette fois ci.

Alia poussa un petit miaulement plaintif en sentant monter la tension et Abel serra légèrement les dents. Si elle continuait ainsi, son contrôle allait peu à peu s’estomper. Elle disait ne pas être sûre de pouvoir laisser ces lieux en paix, ce que le bélua prit pour une menace envers sa forêt. Un grondement sourd retentit dans la tête d’Abel, et une sensation désagréable lui parcouru l’échine.
« Voyons, calme tes ardeurs, ange. Je ne te menace pas, et je te rappelle que tu es armée alors que je ne le suis pas. Je ne te ferais aucun mal tant que tu laisseras le royaume de Phoebe en paix. Ce n’est pas une bravade, c’est une limite à ne pas franchir, rien de plus. »
Il ne savait plus trop bien s’il avait réellement envie de détendre l’atmosphère. Des émotions fortes remontaient du plus profond de son être. La bête enfouie en lui était à présent bien réveillée, et scrutait les réactions d’Ashley, cherchant le moindre prétexte pour prendre le dessus sur son réceptacle et ainsi montrer à l’ange où se situait la véritable arme des béluas.

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Mer 12 Fév 2014, 14:02

Je respirais doucement a ses paroles qui avait un effet apaisant pour mon âme maléfique qui ne voulait q'une seule fois : lui sauter dessus.La colère était l'un des pires pechés pour un ange enfin de mon point de vue. Il était aléatoire, tellement incontrôlable, en plus de blesser des gens autour de l'ange déchu, il détruit la personne en elle-même surtout si elle eut un moment où la luxure venait calmer ses ardeurs. Je respirais doucement calmement ma pensée, pensant à autres choses, c'était la seule solution pour me détendre, comme pour un enfant qui pleurait, il fallait détourner mon attention et la seule façon était de me concentrer sur les choses qui étaient présentes ou les personnes. Je n'étais pas très bavarde avec les étrangers, la seule personne à qui j'ai toujours parlé était Nolia, elle était au courant de tout. Mais là était la seule solution car la tension pour lui montait dans ses entrailles. Je restais sur sa vois, sur ses traits de visage qu'il était loin d'être un homme calme a ce moment là. Et je n'avais franchement aucune envie que nos races fassent la guerre pour mes bêtises. D'accord, il fallait absolument que je trouve quelque chose pour me défiler pour partir, pour changer de sujets, pour étouffer toute ses rages en moins, car je craignais bien trop que ça réveille les instincts animal que ce béluas avait en lui.

-Voyons, calme tes ardeurs, ange. Je ne te menace pas, et je te rappelle que tu es armée alors que je ne le suis pas. Je ne te ferais aucun mal tant que tu laisseras le royaume de Phoebe en paix. Ce n’est pas une bravade, c’est une limite à ne pas franchir, rien de plus.

-Cette fôret est magnifique je trouve. L'atmosphère est agréable et tout ses animaux sont si apaisant. Ne t'en fais pas, je ne toucherais en aucun cas a cette fôret.


J'obligeais a mon visage d'avoir une expression moins grave, obligeais ma voix a prendre un peu plus de douceur et obligeais mon coeur, mon âme a calmer mes envies de meurtres. Je devenais un peu plus calme, un peu plus douce. Je devais me calmer, absolument me calmer. Mais plus je me disais ça plus mon colère montait. Colère qui ne se voyait pas car mon sourire faisait bien son travail, il trompait tellement.



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Face à notre ombre nous avons tous peur de perdre notre monde [ Abel]

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