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 [RP pour tous] Le marché de noël

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Lun 18 Nov 2013, 20:45



Le marché de Noël à Mégido

[RP pour tous] Le marché de noël Magido10

« Non, non, non ! Ceci doit aller là-bas ! Attendez, vous là ! Les flocons et les lampions vont là-haut ! » Kyoko essayait d'avoir les yeux partout de manière à gérer l'organisation et tout ce qui allait avec, pour faire de cet évènement, quelque chose de parfait !

Cette année là, Mégido accueillait le célèbre marché de Noël, avec toutes ses activités aussi mignonnes que romantiques. Alors forcément, tout était traité et calé à la poussière près, de manière à ravir les gens venu de toutes les contrées. De plus, l'Orishala -enfin plutôt son Stratège et comptable- souhaitait cet évènement fasse connaitre un peu la ville, pour la rendre assez populaire. Il n'était pas contre l'expansion démographique, bien au contraire. D'ailleurs, l'organisatrice était une habitante de cette ville, et depuis quelques temps, voilà que Mégido accueillait des Orines, toutes aussi belles qu'enchaînées. Seulement, l'aspect économique plaisait souvent peu aux touristes enjoués, alors pour leur plus grand plaisir, il y avait foule d'activité pour les divertir.

Laissant les gens commencer à affluer, elle parla lorsque du monde arriva, et sa voix porta sur des mètres et des mètres, grâce à un cor qui lui servait de mégaphone. « Mesdames et messieurs, bienvenu à Mégido ! C'est avec un grand plaisir, et un honneur que j'annonce ce marché de Noël officiellement ouvert ! Des activités ont été mise en place, pour que vous puissiez profiter de la magie de ces lieux, tout en vous régalant de mets délicieux. A ma gauche, une scène est montée, et des artistes vont venir se montrer, et faire un spectacle que vous pourrez admirer. Une troupe de théâtre parcourant le monde, est venue spécialement pour nous offrir magie et émerveillement ! Devant voyez notre belle patinoire, et assez grand pour accueillir énormément de monde. N'hésitez pas à demander vos patins au stand approprié, sauf si vous voulez vous essayer avec vos godillot ! » Faisant une pause, il était vrai que l'on pouvait voir une scène, avec de grand rideaux pour le fond, et des lumières braquées sur les acteurs, pour que tous puisse apprécier le spectacle. Assez éloigné, mais devant tout de même, un bloc de glace aussi long que large fut posé, et entouré de barrière pour ne pas que les gens se fassent éjectés avec une puissance phénoménale, vers le public passant aux alentours -on regretterait les blessés...- On pouvait donc accédé à la glace grâce à un parvis fait de quelques marches. Le stand où retirer les patins était adjacent à la scène. Kyoko reprit d'une voix claire et toute aussi enjouée, clairement assurée que son organisation tenait à merveille la route « Le marché s'étale sur deux parties, faite attention à ne rien manquer, ce serait dommage ! Vers l'entrée vous pouvez aller demander l'exceptionnel tour en traineau ! De jolis rennes vous feront visiter le ciel, et vous pourrez admirer la beauté de notre ville la nuit, brillant de mille feux ! L'attente risque d'être longue, mais cela ravira les amoureux transit ! Attention, seulement deux personnes à la fois. En fin d'évènement, les explosifs seront de sortit et un feu d'artifice phénoménal vous sera présenté alors, soyer présent jusqu'au bout, il serait regrettable que vous ratiez quelque chose pareil.  Je parle beaucoup, mais à présent j'ai fini, les pommes d'amours et les sablés au caramel vous attendent ! Amusez vous bien ! »

La fête pouvait décemment commencer !
Gain(s)

Participation : Un sapin miniature qui chante

4 messages : 1 point de spé ou une boule de noël qui crée de la neige
8 messages : 2 points de spé ou une arme d'appoint [gros flocon de neige tranchant, de type Shuriken, pouvant être lancé. Celui ci se réinitialise dans votre inventaire au bout de 12h] ou un compagnon Orisha contrôlant la glace

/! IMPORTANT : Vous pouvez envahir un châlet du marché pour exposer votre boutique, donc n'hésitez pas à le citer dans votre premier post.


UN PROBLÈME OU UNE QUESTION = ENVOYEZ MOI UN MP
KYOKO
[RP pour tous] Le marché de noël Kyoko10
Kyoko est chargée de tout ce qui est annonce officielle, et ouverture des activités. En bref l'organisation. Elle régit donc l'évènementiel pour cette période, en faisant attention que tout soit en place, et que Mégido respecte les codes donnés par cet évènement.
Si quelque chose ne tourne pas rond, c'est donc elle qu'il faut aller voir, idem pour les problèmes techniques. Elle s'occupe aussi du bien être des touristes venant visiter les lieux, et coordonne tout. Théo et elle échangent souvent de manière à se mettre d'accord sur les problèmes qu'il y a eut ou qu'il peut y avoir.
Bien sur, elle est sous les ordres d'un autre Eshu, Déon, qui lui est quasiment invisible.
THÉO
[RP pour tous] Le marché de noël Theo11
Théo est l'Eshu de la justive et ici, celui qui s'occupe de la sécurité et des problèmes que des litiges pourraient engendrer. Si il y a une bagarre ou un mauvais incident quelque part, c'est à lui et à ses hommes qu'il faut s'adresser. Bien que ce soit un marché de Noël, le fait que ce soit la première fois que cela se passer à Mégido, les gardes sont un peu nerveux des émeutes que la pègre pourrait faire. Mais outre les voleurs et bandits, des gens venu d'ailleurs peuvent très bien se foutre sur la gueule, sans que ça soit plus tolérer.

Donc gare à vos miches, on vous surveille.
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Mar 19 Nov 2013, 12:45



Le temps froid était bien arrivé cette fois, mais étrangement la citadelle, enfin mon bureau me semblait bien calme, en effet Elora et Alicia étaient parties faire quelque cours pour s'acheter des vêtements un peu plus chaud. C'était étonnant comme ces deux-là étaient presque devenues inséparables quand même. Mais ça me faisait du bien qu'elle se soit trouvé une amie ici, j'avais peur qu'elle finisse par s'ennuyer. Bon si elle avait pu trouver une amie de son âge ça m'aurait semblé mieux, mais bon. Je continuais donc mes occupations tout en sachant qu'elles étaient certainement en train de faire les folles dans le quartier commerçant.
Mais elles revenaient plus tôt que prévue, bon malgré tout pas les mains vide, mais quand même. Alicia se précipita sur mes genoux et commençait à me regarder avec un regard suppliant. Je commençais alors à m'interroger sur ce qu'elle voudrait me demander. Je profitais néanmoins du calin me disant qu'elle aurait vite fait de me dire ce qu'elle avait à me demander.

-tu sait ce que j'ai entendu en ville aujourd'hui maman ? Il va encore avoir un marcher de Noël, est-ce que tu veux bien que l'on y aille s'il te plaie, j'aimerais tellement, j'avais bien aimé la dernière fois tes d'accord ?      

C'était vrai que celui de l'année passée avait bien plus à tout le monde. Et puis ça me ferait du bien de quitter un peu la citadelle en plus, je lui souris alors tout en lui répondant.

— Ca va, pas besoin de me sortir le grand jeu bien sûr que l'on va y allée. Ça se passe encore au parc comme l'année passée ?      
-Ben heu...      

Ce fut Elora qui était occupé à défaire les sacs qui me répondit, visiblement pas très rassurée non plus et quand j'entendis la réponse je pouvais comprendre pourquoi ma fille avait fait tout ça.

-Non cette année le marché ce passe à Megido, mais bon c'est une grande ville et bon il y aura certainement beaucoup de monde et...      
— et pas besoin d'en dire plus. J'espère que là-dedans il y a quelque chose qui te permettra de ne pas tomber malade et que tu n’as pas choisi que des trucs jolis.      
-Non, élira a veiller a ce que je ne prenne que quelque trucs chauds. On a même trouvé quelque chose pour toi. Bon je vais vite me changer alors. Merci maman.

Elora me montra en effet un beau manteau blanc qui semblait effectivement assez chaud, je la remerciai et quand elle me demanda si elle voulait que je l'accompagne je réfléchis un moment.

— si tu souhaites y allée rien ne t'en empêche, mais je vais en profitée pour passée un moment avec elle.      

On se téléportait alors ma fille et moi dans la ville des Orisha, certes ça ne me faisait pas énormément plaisir de me retrouver ici, mais en même temps je n'allais pas continuer à fuir mon passé. Une fois arrivée, je voyais ma fille regarder un peu partout les yeux émerveiller. Et alors qu'elle était en train de se demander ce qu'elle voulait faire certainement, une voix se fit entendre pour nous expliquer le déroulement de la soirée. Visiblement ils avaient prévu pas mal de choses et ça avait déjà attiré pas mal de monde. Une fois qu'elle eu finie, je vie qu'Alicia était assez songeuse.

— alors ma belle, qu'est ce que tu veux faire pour commencer ?      
— heu... du patin à glace. Non ! Allée manger un truc bien chaud. Ou encore, allée voir le spectacle. Oh je ne sais pas par quoi commencer il y a tant de choses à faire que j'aimerais savoir faire comme toi et allée toit faire en même temps.      
— ce ne serait pas la même chose. Écoute, on va se ballade dans les rues et quand tu auras trouvé ce que tu veux faire tu me le diras d'accord. Et puis on peu commencer ne pas s'acheter un truc a mangé, ça ne prendra pas beaucoup de temps et tu réfléchiras mieux le vendre plein.      

On avait alors été chercher un petit quelque chose à grignoter sur le chemin tout en regardant tout ce qu'il y avait autour de nous. Ceux qui avaient organisé cela avaient vraiment fait un magnifique travail visiblement, car tout n'était qu'émerveillement pour nos yeux.

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Dim 01 Déc 2013, 14:45

Lorsque la saison froide arrivait sur les terres du yin et du yang, il était évident qu'il était temps de laisser les tenues légères dans les placards et de sortir les grands manteaux d'hiver. Cette saison, était l'une des saisons que Heavenly appréciait dans l'année. Le climat était peut être parfois rude selon les destinations, mais c'était parfait pour son corps habituée au froid et à la nuit. Elle préférait mille fois se perdre dans une montagne que dans un désert, sous une chaleur insoutenable. Heureusement pour elle, la destination où elle avait posée les pieds n'était ni le désert ni l'enfer. Pour son plus grand bonheur, la belle vampire se trouvait à Megido la ville des orisha, dite plus exactement la ville de la liberté. Si à l'origine la jeune femme c'était rendue à cet endroit en tant qu'ambassadrice de la maison Giovanni pour des affaires, il était vrai qu'elle avait prise la décision d'allongée son séjour lorsqu'elle avait entendu parlée, qu'un grand marché de noël allait s'y dérouler dans la ville.

Vêtue d'un grand manteau blanc comme la neige où la seule fantaisie était la fourrure plaquée autour de la capuche et des manches, la belle vampire se baladait le long des stands à la recherche d'un quelconque objet, qui lui donnerait envie d'acheter. Il semblerait que la ville avait vu les choses en grand, car chaque activités, chaque détails et chaque choses avaient étaient parfaitement mise en place, afin d'affluer le monde. Et si petit à petit le lieu commençait à se remplir, la belle vampire continuait elle, à observer les stands s'arrêtant de temps à autres pour regarder les petites démonstrations de plus près. Mais alors qu'elle était tranquillement en train de se baladait, Heavenly était loin de se douter qu'elle était observée et suivie.... Et ce n'était que lorsque son dévolue c'était jeté sur une bouteille de vin artisanale, qu'elle voulait offrir à ce cher Luka, qu'au moment de payer, elle c'était rendu compte que sa bourse avait disparut !


- Attendez cing minutes...fit elle au vendeur tout en cherchant dans ses poches C'est bizarre...Je l'avais pourtant mise ici...

Tout en cherchant dans ses poches et dans son sac, elle devait se rendre à l'évidence, on venait de lui voler sa bourse ! Elle se rappelait parfaitement de l'avoir parfaitement à son arrivée. Non de non !!! S'excusant auprès du vendeur avant de partir les mains vide. C'était pas croyable, on l'avait volée ! Quelqu'un avait osé faire ça ! Elle allait faire comment à présent ? Tout en pestant intérieurement et remontant le long de la route principal, son regard de glace c'était soudainement arrêté sur la patinoire, lorsqu'elle vit sa bourse brodés de motifs anciens, pendouiller à la ceinture d'un sale gamin. Frottant les yeux avant de suivre du regard le sale môme rire avec sa petite bande tout en faisant le tour de l'énorme bloc de glace. Par le roi des canards !!! Elle sentait la colère et l'agacement l'envahir ! Cela n'allait pas se passer comme ça ! Tout en allant prendre des patins avant de les chausser et d'aller vers la piste, la belle vampire fit alors

- Hé toi là bas !!! Espèce de voleur si je t'attrape....

Il était vrai que sous l'impulsion de la colère, Heavenly n'avait pas trop réfléchis à ce qu'elle faisait. Poussait par l'envie ardente de donner au gamin une bonne leçon, elle n'avait pas réalisée qu'elle venait de rentrer sur un terrain qui lui était inconnu ! Car effectivement, le détail qu'elle avait pas prit la peine de réaliser de suite, était qu'elle n'avait jamais patinée de sa longue existence ! Et ce qui devait arriver...arriva ! Une fois ses pieds posait sur la glace, Heavenly n'était plus vraiment maître de ses pas ! Se sentant basculer en avant, cette dernière tentait alors de se pencher en arrière en battant vivement ses mains. Mais perdant le contrôle de ses mouvements la jeune femme glissait donc en beauté, la jambe gauche partant en l'air, avant d'atterrir....sur les fesses sans avoir avancer plus de un mètre. Lamentable !


Résumé :




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Dim 01 Déc 2013, 21:27

Comme a son habitude Heyllios ce promener comme a son habitude, toujours avec son éternel tenu qui est utilisable par n'importe quel temps. Il marche d'un pas calme et léger pour éviter de déranger les habitants du lieu sans trop sens rendre compte il atterrit sur une route. A sa grande surprise il se rendu compte que les gens afflué par cette même route, il suivit donc cette route avec un large sourire aux lèvre et interpella quelques marcheurs d'un ton calme et amicale.

- Bonjour à vous. Dite moi cette route est toujours animer d'habitude?

 Les marcheurs surpris par l'arriver soudaine de Heyllios reculèrent attentivement, puis d'un ton moqueur et amusé murmure entre eux avent que l'un d'eux daigne adresser la parole a Heyllios, le plus vieux d'entre eux répondit d'un air naturel et tout a fait normal

- Non,non il y a juste le marcher de noël à Mégido.

 Ils reprirent aussi tôt leur marche sans un mot de plus. Heyllios un peu froissé repris sa route, perdu dans ces pensés il arrivât bien vite a l'entré de Mégido ou il remarqua une grande animation. Il remarque sur la patinoire une jeune vampire de haut rang. Il s’approchât alors avec respect et calme. il se mit a marcher sur la glace sans rien dire, il soulevât la jeune vampire et la ramenât au bord de la piste. Après cela il lui sourit et dit d'un ton calme et respectueux.

-Attention mademoiselle les enfants ne regarde pas ou il vont il risque de vous blessé et d’abîmer votre tenu, au pire de cas vous auriez pu perdre des doigts.

 Après ces mots Heyllios repartie vers la place centrale sans rien dire de plus calmement et avec toujours le même sourire joviale qu'il avait au moment d'arriver sur la glace, il disparue rapidement dans la foule en regardent toutes les échoppes et animation au alentours tel un enfant dans un magasin de jeux. Il observer simplement ce qui se passer autour de lui, il aperçu alors une femme dans une ruelle qui sembler frigorifier il l’approchât donc et lui donnât son manteau sa tenu de rôdeur sembler donc a découvert, il lui donnât aussi une poignée de pièces d'or pour qu'elle passe au moins cette nuit au chaud. Après sa bonne action Heyllios décidât de visiter le reste de la ville. Il s'enfonça donc dans les petites rue annexes ce demander si il allait s'installer un moment ici ou non.
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Mar 03 Déc 2013, 15:57

Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas assisté à de telles fêtes où tout le monde se réunit joyeusement contemplant les lumières, les couleurs et événements de ce marché. Il avait ouïe dire que cela se passait à Mégido. Endroit où il n'avait encore jamais posé les pieds, il ne s'inquiétait pas pour autant de se perdre. Il n'y aurait qu'à demander son chemin puisque généralement les rues sont bondés de gens. La foule, y'a que ça durant ce genre de fêtes. Ils viennent aussi bien pour visité que pour achetés des souvenirs ou encore manger les délicieux plats spécialement préparés pour cette tradition. Le Démon avait envie de changer d'air et n'avait qu pour seule raison de venir ici la visite de ces lieux qui, à ce que l'on raconte, reste illuminant lorsque la nuit est pleinement tombée. Et une fois que l'on pose les pieds ici, il n'y avait plus qu'à écouter le doux son de la musique qui émanait de plus loin, et l'on arrivait à sentir le goût majestueux de ces gâteaux qui étaient prêt et bien chaud. De quoi redonner le sourire aux plus malheureux et de quoi amuser les plus petits qui s'imagine des contes sur tout et n'importe quoi. Qui plus est, le Démon avait remarquer un bon nombre d'activités présents dans ces rues. Un traîneau et des rennes, quoi de mieux pour commencer la soirée. Où alors, faudrait-il le faire à la fin ? Le ventre plein et le mal de l'air, ce serait ceux du dessous qu'il faudrait plaindre ensuite puisqu'ils ne verraient pas des flocons tombés du ciel. L'idée avait très vite été abandonné, et il y avait déjà trop de monde qui patientait pour leur tour. C'était peut être le seul point négatif ici, trop de gens. Il y en avait tellement que ça en était difficile de bouger, de marcher, on était presque obligé de bousculer les passants en s'excusant bien entendu poliment. Il y avait de toute façon toujours quelque gens désagréables qui poussaient des soupirs lorsqu'ils voyaient tout ce monde. C'était pire si c'était en famille...

Le diablotin avait alors pris la peine de s'engager dans la foule, n'ayant pas le temps d'observer ce qui était présent sur les stands? Les autres poussaient derrière et faisaient avancer la file dans une direction commune. Seuls quelques uns arrivaient à passer entre pour aller où bon leur semble, c'était le cas des enfants qui par leur petite taille s'engouffrait n'importe où et passaient entre les jambes des visiteurs comme s'ils s'amusaient à s'attraper. C'était à la fois drôle de voir cette scène et à la fois énervant puisque l'on était sans cesse dérangé par ces importuns. Et quelques fois, c'était tout autant les adultes qui étaient embêtant en agissant de leur propre chef. C'était comme "premier arrivé, premier servi" que l'on entend dans les restaurants et autres coins proposant nourriture ou objets de vente, là c'était un marché de Noël mais les gens voulaient à tout prix ce pourquoi ils étaient venus ici. Les gosses réclamant à manger parce que leur ventre grogne, ou un jouet pour s'amuser... pendant deux jours pour qu'il finisse à la poubelle après ? Chacun avait sa vision des choses, les plus grand étant attirés par la beauté de ce qui était présentés, des lumières et des objets ayant un rapport direct avec cette fête. Les plus petits préféraient manger et s'amuser avec les attractivités proposés. Il y avait de tout pour tout le monde en fait. Même le Démon arrivait à trouver son bonheur ici ayant aperçu un endroit qui avait déjà l'air de lui plaire. Cependant, il était hors de question qu'il fasse la queue pour s'y rendre. La meilleure manière était de passer devant tout le monde. Ce qu'il n'avait pas tarder à faire aux yeux de tous pour se rendre sur une petite patinoire, terrain glacée. Il connaissait ça et en faisait étant petit. Mais ça devrait pas s'oublier. Il avait alors enfilé les patins devant l'entrée devant des soupirs et des regards de honte chez ces personnes là qui étaient derrière.

Entrer sur la piste, c'était toujours le plus difficile. Il fallait être patient, entrer avec délicatesse pour ensuite se laisser aller. C'était plutôt difficile à première vue, mais y'avait rien de plus facile au contraire. Le tout était de s'adapté, d'être patient et d'être calme même lors des chutes. Tout ça peut arrivé même aux plus expérimentés. Le diablotin ne l'était pas non plus, il savait tout simplement en faire, ne sachant réalisé que quelques figures seulement, rien de plus. Il avait réussi à entrer sur ce sol glissant, patinant avec élégance. Il pourrait presque le faire les mains dans les poches. Mais il avait encore quelques difficultés à s'orientait, notamment lorsqu'une personne arrivait en face de lui, des enfants souvent qui ne savait pas en faire ou qui n'en faisaient qu'à leur tête. C'était excusable. Mais malgré tout, c'était compliqué de reprendre un loisir qu'il n'avait pas refait depuis des années, depuis tout petit. Il lui arrivait encore de tomber à la renverse mais arrivait à se récupérer avec ses mains et continuant alors sur sa lancée. Il aimait bien faire ça, il en riait, souriait. C'était toujours apaisant pour le jeunot d'avoir un petit vent lui caressant le visage alors qu'il patinait. Une douce brise qui en venait même à le faire oublié où il était. Toutefois, un petit imprévu l'avait fait revenir à la raison. Une jeune femme, qu'il avait déjà aperçu, s'adressant à un petit garçon qui tenait dans ses mains ce qui devait être son bien à elle. C'était surement ça, sinon elle n'aurait pas pris la peine de venir ici en courant et d'aller sur la piste avant de se rétamer devant tout le monde. C'était presque marrant de voir ça, mais il était plus intéressé par l'objet en question. Heureusement pour cette dame, un autre jeune homme avait eu bonne conscience de l'aider en le relevant et en la déposant plus loin. Plutôt charmant et il s'était éclipsé rapidement. Après quoi, le petit démon patina en direction du gamin avant de lui prendre de force des mains la bourse qu'il tenait fermement, ça s'était entendu au petit cliquetis.

« Tu veux des cadeaux ? Tu veux que tes parents te prennent ce que tu veux ? Alors, on ne vole pas ça ! rétorqua le jeunot en montrant du doigt la bourse pleine. Tiens, ça t'éviteras de prendre ce qui ne t'appartiens pas. »

Il lui avait donner en contrepartie un petit flocon de neige qui scintillait lorsqu'on le touchait. La lumière était différente selon le temps et le moment de la journée. Où ça a été trouvé ? Sur un stand. Oui il avait pris la peine d'en voler un, c'étai plutôt bien réalisé et joli à coup d’œil. De la magie enfermée dans un objet, c'était pas la première fois qu'on en voyait mais c'était l'un des centre d'attention ici. Et il y en avait beaucoup d'autres. Mais maintenant, le gosse allait être plus ou moins tranquille, s'amusant avec ce qu'il avait à présent dans les mains. Le diablotin s'était alors redirigé, toujours en patinant aisément sur la glace, vers cette jeune femme qu'il avait reconnu. Il ne la connaissait pas particulièrement, avait juste eu le temps de la voir durant un autre événement. Il était venu jusqu'à elle, lui tendant la bourse avant de lui envoyé, ce qui était plus simple à faire. Et durant cette fine action, il lui fît un clin d’œil, elle devait déjà avoir compris pourquoi. En réponse à ce jour même. Qui plus est, être sollicité par deux hommes en quelques minutes était plutôt généreux. Elle en avait de la chance ! Eddie était alors retourné sur la piste, exécutant quelques figures simples dont un tour sur lui même. S'amusant avec joie, il continuait avec engouement d'avancer sur cette patinoire tout en observant ce qui se trouvait autour. Il était certain qu'il n'allait pas rester ici toute la soirée, il fallait profiter d'autres choses. Il était comme un enfant ici et ne voulait rater aucune miette de ce spectacle fastidieux. Il espérait au moins prendre légalement quelques souvenirs, histoire de se souvenir de son passage à ce genre de fête et profiter de toute autre attraction présente dans la coin.

Résumé:
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Mar 03 Déc 2013, 19:26

Je regardais autour de moi , la foule , les lumières ... C'était chaleureux bien qu'enneigé presque familial . Maika m’accompagnait , Saya-kan avait manifesté sa paresse et surtout , son envie inexistante de s'exposer au froid quand elle pouvait être au chaud à la maison et sage - selon elle - ... Je n'étais pas rassurée m'enfin . Je ne m'en soucias guère plus , Andy était avec elle ainsi que Mao même si c'était pas eux qui allaient stopper cette folle furieuse . Même si elle n'était pas à mon niveau et ne le serait jamais !

J'étais perdue dans mes pensées , traînant les pieds dans la neige me rappelant le dernier festival qui avait été ... Magique par l'évènement spécifique qu'avait inclus Narcisse . Mais cette ville me rappelait d'autres souvenirs . Une petite marque pour une pierre finie en boucle d'oreille . Rien de grave en soit ! Hormis que le destinataire ne le savait pas mais ça n'avait aucune importance . Mon regard tiqua , et une image me faisant complètement sortir de mes pensées . Je me mis à sourire , et sans réfléchir empruntant la queue qui menait à la patinoire . J'eus bien vite mes patins et Maika refusa de s'y mettre , s'asseyant au bord pour regarder . Je fis quelques mouvements , trouvant vite mon aise et patinant gaiement . Faisant 2 tours de piste avant de m'orienter sur l'axe de la personne que j'avais remarqué , arrivant à sa hauteur , lâchant simplement :

« Quelle classe ! Quelle élégance de gentilhomme ! »

Je me mis à rire . Quoi je me moquais ? Nan un peu d'ironie n'a jamais tué personne . Je me tournais vers lui , le suivant gracieusement avant de me mettre devant lui pour le déstabiliser , patinant en arrière . Oui je savais faire ça . Me demander pas comment je l'ignore .

« Trève de fioritures bourgeoises et superficiellement ennuyeuses , que vaux-tu sur la glace pyromane de seconde classe ? »

Car oui mon mari était pyromane de première catégorie . Même si je ne voulais pas qu'il se vexe et se sente provoqué pour foutre le feu à la banquise . Je repris une démarche avant , patinant plus vite pour prendre mon élan , m'accroupissant en ligne droite pour faire une ptite pirouette . Okay j'étais habillée comme un baroudeur avec un pantalon de cuir , des chaînes et des boucles partout , un corset et un gilet en cuir . Je ne ressemblais pas à la danseuse classique de base mais qui s'en préoccupe ? Puis un lancer de jambes comme des pas chassés , pour faire une pirouette en l'air cette fois , me rattrapant sans me rétamer , fascinant ! Je me retournais vers Eddie , souriante . Avant de me laisser glisser jusqu'à la paroi où était assise Maika qui tenait dans ses mains quelque chose qu'elle venait d'acheter et qui me faisait drôlement plaisir .

« Merci jeune fille ! »

Je bus tranquillement le chocolat chaud , profitant de la chaleur du récipient qui contenait le liquide entre mes mains . Je m'appuyais contre la rambarde , regardant les gens patiner gentiment , calmement .

Spoiler:

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Mer 04 Déc 2013, 00:42

Kyo et ses comparses finissaient tout juste une mission. Une parmi tant d'autres. Mais voilà que l'alfar était déjà à la recherche de la prochaine. C'est pas possible, il a pas de vie ce mec. Ils étaient donc dans le Parc du Continent du Matin Calme à discuter de l'endroit où ils pourraient trouver leur prochaine quête. Pourquoi dans le Parc ? C'était un bon endroit pour un pseudo pique-nique non ? Mais malheureusement, ou heureusement, pour le petit meneur, Alfred avait les oreilles baladeuses. Et il apprit une nouvelle qui intéresserait à coup sur un gamin, ne vous fiez pas à son apparence d'adulte, comme lui. Il trouvait que la petite famille ne faisait pas assez de sortie de … famille. Il apprit donc qu'il existait un marché de Noël.

Le génie ne se souvenant pas de son passé avant sa capture et n'ayant appris ce concept ni auprès des bandits qui le retenait prisonnier ni auprès de Kyo ne connaissait nullement ce concept. Ce fut donc pour cette raison qu'il demanda coupant ainsi la parole à tout le monde :

- C'est quoi Noël ? Et c'est quoi le marché de Noël ?

Il se mit à regarder tout le monde dans l'attente d'une réponse mais le silence total. Rayearth, Pégasus et Shini ne risquait pas de pouvoir expliquer le concept. Kyoto risquait pas de connaître vu que même son maître ne le savait pas. En effet, ce n'était pas la tradition dans la famille. Même le principe d'offrir des cadeaux n'y était pas présent vu qu'ils pouvaient s'en offrir quand ils le voulaient. Et Astaroth quant à elle ne semblait pas non plus connaître la réponse.

Après insistance du génie et de l'ange déchu, Kyo céda donc et ils allèrent donc à ce fameux marché de Noël. Ils arrivèrent donc à peu près au moment de l'annonce s'installant prêt d'un genre de chariot. C'était présenté de façon sympathique et chaleureuse mais ne donnait pas de réponse à leur grand questionnement. En tout cas, les activités tournaient autour de l'hiver à priori. Un bon chocolat chaud fera autant plaisir à Alfred le gamin et Kyoto le gourmand.

Ils s'étaient donc achetés des vêtements de circonstances juste avant l'annonce afin d'être un peu plus dans l'ambiance. Pour Kyo, Kyoto et Alfred, ce dernier aimant imité son grand frère, choisirent un pantalon, un sweat à col roulé et des chaussures tous polaires. Pour Astaroth, c'était le même style que d'habitude mais plutôt le modèle polaire en blanc et rouge. Ils prirent tous aussi des capes polaires mais plus pour le style.

La présentatrice, ne sachant pas vraiment comment l'appeler, avait aussi parler d'un traîneau. Seul l'ange déchu savait ce dont parlait la dame mais personne ne lui demanda. Ce fut quand des visiteurs faisaient la queue face à eux qu'ils se posèrent la question. Elle indiqua donc à ses compagnons le chariot qui se trouvait derrière eux. Elle profita donc de l'occasion pour faire ce fameux tour au-dessus de la ville.

Astaroth avait du mal à se séparer de Kyo depuis qu'il était allé la chercher. Elle profita donc de la petite balade pour se blottir tout contre lui. C'était pas de la roucoulade mais elle adorait la chaleur qu'elle trouvait en cet homme d'apparence froide. Mais ils apprécièrent aussi le paysage. C'était une belle cité. Le prochain duo, assez marrant au passage, allait être Alfred et Kyoto.

Spoiler:
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Mer 04 Déc 2013, 19:49

J'étais devant la cheminé. Quand Rhys déboula avec une lettre. J'étais en train de brûler de vieux vêtements. Il se stoppa net dans sa lancée, me regardant avec un air soupçonneux. Une expression d'incompréhension sur le visage. Je me tournais vers lui.

« Tu fais quoi ? »

Je me tournais vers lui, une expression sereine sur le visage. Un sourire neutre sur le visage.

« J'ai... Ils ne me vont plus. Ils sont trop petits. J'ai gardé ceux qui me rappelaient des souvenirs... Tendre, marquant. »

Il pancha la tete, avant de me tendre l'enveloppe que j'ouvrais. Un sceau la maintenant fermé.C'était une lettre adressé à toute la troupe des arlequins, nous invitant à animer le deuxième festival d'hiver. Tout y serait à nouveau, marché de noël... Du moins c'était ce que je pensais. J'eus un petit sourire sur le visage. Avant de me tourner vers Rhys.

« Va chercher les artistes qui ne sont pas encore partis à droite à gauche et nous partirons dès que possible. »


Après qu'il soit sortit... J'entendis un couinement, enfin... des pleurs plutôt. Je me déplaçais jusqu'au petit nid de couverture non loin de la cheminée, me baissant et écartant les couvertures. Le louveteau s'agitait en proie à un cauchemars. Sûrement la séparation de sa mère. Il n'était même pas encore sevré. Je ne pouvais pas le laisser seul. Je commençais d'abord par m'habiller, une chemise noir, un pantalon noir en toile, ainsi qu'une cape dotée d'un col en fourrure de loup gris. Je finis par prendre le jeune loup avec moi, le blottissant contre moi. Et il se laissa faire, se rendormant aussitôt. Nous partions alors, nous étions assez nombreux pour que je ne sois pas forcé de monter sur scène. Lady était en train de se maquiller, un miroir de poche lui faisant face.

« Aujourd'hui pas de théâtre. Les gens ont autre chose à faire que de passer toute la journée à nous regarder, c'est un peu différent que nos représentations habituelles. »

La jeune femme releva les yeux de son miroir. Un sourire innocent sur son visage. Frappant dans ses petites mains finement manucurés.

« Je pourrais chanter alors ? S'il te plaît ! »


Je hochais doucement la tête. Oui c'était l'idée que j'avais dans la tête. Nous serions seulement un bruit de fond, le tout avec un « script ». La suite du chemin, nous discutions de ce que nous allions faire. De la façon dont tout ceci se déroulerait. Lady et Cam seraient les principaux acteurs. Je me chargerais des « effets », tout le monde savait un peu près ou se placer. Une fois arrivés par les lieux, nous étions agréablement surpris de voir que une scène avait été installé, et que des chaises aviaent étés installés de ci de là. Je me laissais tomber sur l'une d'entre elle. Sortant une gourde, la réchauffant en posant mes mains dessus. Puis attachant au bout un linge humide. Je finis par l'approcher de la gueule du louveteau qui se mit à téter.
Face à moi, Lady montait sur scène. Une magnifique robe dont le jupon supérieur rappelait des flocons de neige de par sa dentelle, elle était sublime. Ses cheveux blancs-gris descendaient sur ses épaules dans une cascade de boucle et ses yeux... Maquillés de sorte à former un masque de blanc, tirant à certains endroits (sur les paupières) dans un dégradé de bleu. Une pince retenant quelques mèches étaient frappés d'un flocon. Elle symbolisait l'hiver. Dans toute sa splendeur. Les danseurs autour portaient tous des masques noirs, vêtus de blancs. Ils étaient moins visibles que les protagonistes principaux. Cam pour sa part portait des vêtements de tous les jours. Une chemise blanche, une veste d'un bleu marine, ainsi qu'un pantalon noir. Ils commencèrent par tous se présenter, chacun leur tour. Avant de donner l'intrigue et la couleur.

« Vous ne vous êtes jamais demandé si notre cher hiver possédait une identité propre ? Qu'il ressentait au final quelque chose au fond de son petit cœur gelé ? »


C'est à la fin de cette seule phrase introductive que je choisis pour lancer mon pouvoir. Lorsque l'illusion toucha à l'image de Lady, son teint devint plus pâle, le bout de ses doigts semblaient être recouvert de givre, formant des arabesques voluptueuses. Pour ce qui était de sa robe, elle semblait recouverte du même givre. Cam quant à lui dont les cheveux roux éclataient à la vue de tous se trouva embelli. Toutes les petites imperfections humaines de son visage disparut. Sous les pas de la jeune chanteuse, on avait l'impression que la glace se formait. Les danseurs semblaient quant à eux faits de brume, leur masques, seul relique soulignant ces silhouettes blanchâtres. Je m'amusais comme un petit fou, écoutant d'une oreille attentive les petits couinements que le louveteau faisait. Elle se mit alors à chanter, et sa voix emplit le lieux. Elle tournait autour de Cam, sans que celui ci ne remarque plus que ça cette beauté éphémère. Les cœurs se joignirent rapidement à la jeune femme, pendent que le reste des artistes que j'avais pris avec moi jouaient des instruments sans non plus éclipser la voix de la demoiselle. Lorsque ses « larmes » commencèrent à couler, je donnais l'impression à tous les spectateurs que ce n'était pas des larmes mais de la glace. Petit à petit le teint de cadavre de la jeune femme disparut. Ce ne fut d'abord que du rouge sur les joues, puis ses lèvres bleues devinrent rosés. Au final de sa chanson, nouveau tour de passe passe. Ce fut comme si sa robe prenait feu, commençant par les jupons, remontant jusqu'au bustier de la robe, donnant une robe tout à fait différente.Elle était d'un rouge vif. Une robe enfantine, froufroutant, on la sentait plus sûre d'elle, moins froide. Mais toujours aucun regard de son bien aimé. Elle finit par se laisser tomber à terre, et sa robe se colora lentement de noir. Lady finit sa chanson en regardant le publique droit dans les yeux. Au final, nous ne le dirions sans doute jamais. Mais la miss portait une robe quelconque, sous tous ces artifices. Elle souffla ces dernières paroles.

« Un cœur de glace se consumera puis se brisera si personne n'y fait attention, mais nous espérons que ce n'est pas ce qui arrivera aujourd'hui ! Ce n'est que le début du spectacle. Si vous vous attardez ici... Vous pleurerez avec nous, rirez. Place à la fête ! »


Elle sourit doucement, avant d'entonner des chants d'hivers, plus doux, plus chaleureux. Il y avait... Beaucoup moins de Lady dans tout ça. Beaucoup moins d'émotions.

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Mer 04 Déc 2013, 23:13

Suite à mon voyage à la grotte maudite j'étais restée très perturbée, très fragile. Si j'avais réussit pendant le voyage de retour à reconstruire la structure de mon esprit, il m'arrivait encore d'avoir des hallucinations, des instants de faiblesses où mes sens me trahissaient honteusement. Et puis il y avait cette perle qui murmurait souvent à mon oreille des paroles étranges et mystérieuses, quand elle ne chantait pas en cette langue d'un autre monde. Mes souvenirs n'en étaient que plus vivace à chaque fois. Pourtant ces réminiscences si poignantes et nostalgiques étaient aussi floues que douloureuses. Je ne pouvais cesser de penser à ce continent, cesser d'avoir un affreux pressentiment et de m'inquiéter de tout ces mystères. Le sommeil me fuyait, et lorsque j'arrivais à sombrer ce n'était guère que pour faire d'incessant cauchemar auxquels je ne parvenais pas à échapper en dépit de mes pouvoirs. Heureusement mes pouvoirs m'étaient revenus et si au début j'avais eut de la peine à les utiliser ce n'était fort heureusement plus le cas d'ici à ce que je rentre à Drosera. J'avais la sensation d'être partie des années. Et bien sur, comme à l'accoutumé, alors que j'avais cruellement besoin de lui, mon époux était absent. J'avais espéré qu'il trouve le temps de venir me trouver, mais cela n'avait pas encore été le cas. J'avais écrit une lettre, puis une deuxième, puis une troisième. En vérité je lui avais écrit des dizaines de lettres que j'avais finit par bruler, ne voulant pas l'importuner avec mes histoires et ma faiblesse. Je me morigénais et traitais mes peurs d'enfantines pour tenter de retrouver ma superbe, et si je parvenais à cacher artistiquement mon trouble, je ne pouvais me duper moi même. Après plusieurs semaines intenables, me trouvant dans un état d'anxiété et de nervosité inquiétant j'avais décidé de planter là mes obligations pour tenter de trouver du réconfort dans des vacances bien méritées. Prétextant une visite diplomatique, j'avais filé à Megido sans demander mon reste. Non sans avoir prévenu mon ami à l'avance.

Cela faisait donc quelques jours que je me trouvais chez l'Orishala, sans que nul ne puisse s'en douter, car je n'avais guère quitté ses appartements. Il y avait quelque chose que j'aimais particulièrement chez cet homme, c'était sa délicatesse et sa patience. Il était si doux et surtout prêt à m'écouter, toujours. J'avais réellement l'impression d'être une personne importante pour lui et pas seulement une femme en laquelle il n'aurait vu qu'un corps et une beauté qu'il aurait souhaité posséder. Non j'étais plus que cela pour lui et c'était précisément pour cette raison que je l'appréciais autant, que je pouvais passer plusieurs jours en sa compagnie sans me lasser, jamais. Cet après-midi là, nous prenions un thé innocent en regardant par la fenêtre. Enfin un thé qui aurait pu être innocent, si nos doigts n'avaient pas été étroitement emmêlés, et si nos regards n'avaient pas été soudés l'un à l'autre. Par la fenêtre on pouvait apercevoir les maisons couvertes de neige au fenêtres desquelles brillaient des lanternes et autre lampions. C'était une époque de l'année festive, et surtout Megido accueillait cette fois le Marché de Noël. C'était tout compte fait une occasion rêvée de se réconcilier avec la neige et le froid. L'agitation avait envahie toute la cité, mais ces appartements restaient un havre de paix. Je me pris à songer que je n'avais jamais eut l'occasion de me rendre à un pareil évènement. Était-ce encore de mon âge ? J'aurais pu en rire, mon ami se doutait-il seulement de mon âge ? Je connaissais le sien et savais qu'à l'époque de ma rencontre avec Jun il devait encore se trouver dans ses langes. Cette pensé m'amusait. Pourtant aujourd'hui je venais chercher sa chaleur et sa douceur comme un animal blessé. Le monde à l'envers. Je portais un pantalon de laine noire tissée, moulant ainsi qu'un pull tunique à col roulé, tout aussi seyant, vert amande, mes longs cheveux noirs et ondulés cascadant dans mon dos librement.

"Pourquoi n'irions nous pas nous amuser comme deux enfants ? Cela fait si longtemps que je n'en ai pas eut l'occasion... " demandais-je finalement doucement un petit sourire aux lèvres. Nos jeux d'adultes pourraient bien attendre, la nuit tombée n'est ce pas ? J’espérais qu'il serait d'accord, que l'idée le séduirait lui aussi. Après tout nos vies auraient été bien différentes si nous n'avions été que de jeunes adultes inconnus de tous. Peut être cela aurait-il été mieux ? Plus simple sans doute, mais nous serions nous rencontrés ? Nous serions nous attirés si nous avions été différents ? Tant de questions demeuraient sans réponses et n'en aurait jamais, à n'en pas douter. Je n'avais pas choisis le chemin le plus aisé et chaque décision que je prenais semblait le rendre plus ardu encore. Le faisais-je exprès ? Peut être, ou bien était-ce tout simplement ma façon d'être ?


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Mer 04 Déc 2013, 23:57

     On peut trouver du bonheur partout, à condition que l'on y accorde de l'attention et que cette attention bascule vers un désir.


     Cela faisait à présent deux jours que je chevauchais Yshäel non-stop. Malgré que nous soyons presque inséparables depuis près de dix ans, je ne cessais d'être étonné devant la capacité d'endurance et de vitesse qu'était capable de déployer le Thêor. Le vent me soufflait dans la figure et le sol, si près de mes pieds, défilait à une vitesse assez impressionnante. Et l'animal ne semblait pas se fatiguer alors qu'il n'avait ni dormi ni mangé depuis deux jours. 
     Animé par l'intention de le soulager de la pensée même de son épuisement probable, je lui parlais, imaginant qu'il me comprenait, ce qui n'était pas sûr du tout. De fait, j'avais parfois plus l'impression de me parler à moi-même que pour lui. Mais cela n'avait pas d'importance. Cela me soulageait d'avoir l'impression de le soulager lui. 


 - Nous ne devrions plus tarder à arriver à Megido. Tu me connais, je rate rarement les informations qui tombent dans mes oreilles quand je me balade ! Et j'ai entendu dire que le marché de noël s'y déroulais.


     Tout en continuant de courir, Yshäel lâcha un sifflement rauque caractéristique des cris Thêors, comme s'il me répondait.
     Mon expression s'assombrit.


 - Détrompes-toi Yshä. Je ne suis pas tout à fait détaché de mon passé. Je pense d'ailleurs que ce serait une erreur. J'ai énormément appris de celui-ci et je ne devrais pas l'oublier. Et il se trouve que mes parents fêtaient régulièrement noël. Si par la passé, je les avais écoutés avec émerveillement, tous les soirs de noël, me raconter comment les hommes, dans l'espoir d'atteindre la sagesse de l'Aether primordial, avaient tenté à leur tour de s'offrir des cadeaux mutuellement, à l'image de ceux, innombrables, que ce dernier ne cessait de leur offrir, je pense aujourd'hui que ce ne sont que des fantaisies. Il est vain et absurde de penser que l'homme soit foncièrement bon. C'est même le contraire ! Sinon pourquoi l'Aether primordial nous aurait-il fait mortels ?


     Cette fois, Yshäel lâcha une sorte de gargouillis qui me fit penser à un rire. 


 - Ça te fais rire hein ? Et pourtant, nombre des hommes croient à des fantaisies pareilles.


     Yshäel resta silencieux. Je comprenais par là une question discrète.


 - Pourquoi j'y vais ? Je ne sais pas bien. Une sorte de mélange entre de la curiosité et d'une mélancolie... Mais surtout, je suis d'excellente humeur. Je pense que c'est le désir que j'accorde à cette pseudo-fête. Désir de comprendre ce que les gens peuvent faire lors de telles occasions, de savoir quels genres de personnes se déplacent pour un tel événement, de découvrir quels objets on peut y trouver, d'en apprendre un peu plus sur les rapports sociaux qui peuvent lier des personnes... Ai-je tort ?


     Yshäel lâcha un nouveau sifflement, presque étouffé cette fois. Cela ressemblait à un soupir. Je ne traduisis pas cela par une désapprobation mais plutôt comme une sorte de : "Non, tu n'as pas tort, mais moi ça ne m'intéresserait pas à ta place !"
     Finalement, les portes de Megido finirent par apparaître au loin. Tapotant sur le cou du Thêor, je lui ordonnai de s'arrêter, ce qu'il fit immédiatement. 


 - Si les gens te voient, ils vont être effrayés. Je tiens à passer un minimum inaperçu, comme d'habitude... annonçai-je, comme pour fournir une explication à Yshäel. 


     Celui-ci plia les pattes afin de s'allonger, ventre à terre. Il était habitué. Il attendait, sagement. Je sortis ma dague. Appuyant sur le petit bouton en argent sur le manche de celle-ci, je fis sortir l'aiguillon. Finalement, je piquai délicatement l'animal au niveau du cou, qui ne broncha pas. Son sang vint remplir le petit réservoir. Enfin, je retirai ce qui aurait pu être apparenté à une seringue et caressa l'endroit que j'avais piqué. J'ignorais si Yshäel aimais que je le caresse ainsi, mais il n'avait en tous cas jamais manifesté que cela le dérangeait. 
     Je sortis un flacon de la poche intérieure de ma veste dans lequel il restait encore du sang séché sur les coins, en quantités infimes, et vidais le contenu de la seringue dedans. 


 - Vas Yshä. Vas te reposer et te nourrir. Je t'appellerais comme d'habitude dès que nous repartirons.


     Et tandis que l'animal s'éloignait en courant, je me mis en route pour Megido, qui n'était plus qu'à quelques centaines de mètres. 
     Quand j'arrivai, je remarquai que de nombreuses personnes sillonnaient le chemin principal qui menait à l'entrée de la ville. Visiblement, l'événement n'était pas de faible ampleur ! 
     Il y avait un peu de tous. Des petits vieux encore pleins d'énergie qui venaient, ravis que le marché se soit installé si proche de chez eux, des enfants jouant et courant dans tous les sens, et des adultes, tantôt parents, tantôt seuls, venus peut-être dans l'espoir de repartir avec de quoi animer chez eux une superbe soirée de noël ! 
     Quel bétise ! 
     Généralement, ce n'était pas une population exceptionnellement riche... Mais malgré tout, ils n'étaient pas non plus complètement fauchés, autrement aller à un "marché" n'aurait eu aucun intérêt ! Je vis quelques chevaux montés par de beaux jeunes gens et quelques voitures tirées par des attelages, qui transportaient de riches personnes. Mais ils n'étaient pas si nombreux que cela. Seuls ceux aimant la "magie de noël" prenaient la peine de se déplacer. C'était ainsi quand on avait beaucoup d'argent. On préférais plus souvent se faire livrer que se déplacer... 
     Je remarquai, parmi les voyageurs, un jeune homme, habillé d'un vêtement neutre, aussi chaud que léger, qui pouvait probablement convenir autant en hiver qu'en Été. Il semblait marcher avec une sorte d'automatisme qui devait lui être vraiment très habituel ! 
     J'entrai finalement dans la ville. Là, je ne tardais pas à repérer une estrade sur laquelle une jeune femme quelconque faisait la présentation du marché. 
     Songeant alors à l'Orishala qui devait être à l'origine de cet événement, je ne pus m'empêcher de penser à notre respectable empereur noir. Finalement, seul notre très respectable Empereur Noir avait un réel pouvoir. Lui était un homme de première importance ! Lui avait à faire ! Probablement projetait-il en ce moment de compliqués mécanismes dans l'espoir de faire tomber le monde dans un état infernal de dévastation, monde dans lequel nous régnerions en maîtres, nous, les sorciers. Oh bien sûr, ce n'était pas ce que je souhaitais, préférant la tranquillité ! Mais je n'avais aucune raisons de m'opposer à un tel projet. De toutes façons, l'Empereur Noir était l'homme le plus proche de la Vérité en ce monde. Selon moi... 
     Et tandis que je rêvassais, je me dirigeai lentement vers la patinoire, sans même m'en rendre compte... Cependant, c'est en sentant la tête d'un passant frôler la mienne que je fus tiré de ma rêverie. Aussitôt, je mis mon capuchon. Il était hors de question que les gens notent un peu trop mes traits de visage. 
     Au dessus de ma tête, le fameux traîneau dont avait parlé l'Orine qui s'était chargé de la présentation de l'événement passa, transportant probablement deux amoureux en quête d'un instant magique. Soudain, une voix retentit derrière moi : 


 - Hé toi là bas !!! Espèce de voleur si je t'attrape....


     Me retournant lentement pour ne pas attirer l'attention, mes yeux s'attardèrent sur une femme ravissante accompagnée d'une jeune fille. Toutes les deux semblaient flâner à travers le marché à la recherche d'activités. La femme était vraiment charmante ! Eh bien ! Dame Aya avait comme qui dirait de la concurrence ! Mais notre Dame des Ténèbres était tout de même un être sublime ! Décider de laquelle de ces deux femmes était la plus éblouissante était impossible ! Mais quelque chose me disait que cette inconnue tentait tout de même de passer un tant soit peu inaperçu... Peut-être était-elle encore plus belle lorsqu'elle le désirait... 
     Mais cette femme n'était pas celle qui avait crié ! C'est en tournant encore un peu la tête que j'aperçus la femme surexcitée à l'origine d'un tel cri. Et la façon dont elle se rétama lamentablement sur la glace fut assez amusant en soit. La bêtise de l'homme ne cessait de m'impressionner... Mais le plus surprenant chez cet être était qu'il avait tendance à être incapable d'évaluer ses limites correctement, se jetant droit vers sa perte... Un peu comme cette femme qui avait ignoré un instant son inexpérience dans le patinage jusqu'à ce que la dure réalité la rattrape... 
     La scène évolua et très vite et deux personnes intervinrent, chacune à leur tour, pour l'aider. 
     Je resterais un instant pour voir évoluer cette humaine dans son brouillard de folie, finis-je par décider... 


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Jeu 05 Déc 2013, 01:08


Le Roi monta dans ses appartements, pour entrer dans le petit salon. Le temps de traverser cette pièce, et la chambre, il était déjà dévêtu, dans un bain chaud. Le râle qui sortit de sa bouche fut interprété comme le soupir du bonheur. Une journée difficile, harassante, à s'occuper de tout sauf de son travail. L'homme appris, dernièrement, qu'un grand évènement allait être hébergé dans sa propre ville, et il fallait tout mettre en place pour accueillir les populations venu d'ailleurs. Il recruta, avec l'aide de son bras droit, des acteurs, prêts à travailler et à aider pour la mise en place des activités. Une jeune Orine s'était portée volontaire pour prendre en charge l'organisation globale, et ce fut avec grand plaisir que Cocoon délégua, se séparant de toute une partie d'un travail, qu'il détestait.
La décoration fut donc pris en charge par Kyoko, qui prenait son rôle très au sérieux, et mettait du cœur à l'ouvrage. Pendant cette semaine de folie, et de retard, une personne devenue proche du Roi demanda à venir se ressourcer en ses terres. Cocoon accepta, lui indiquant ainsi que ses appartements faisaient partit du Palais, n'ayant pas d'autre pied à terre à Mégido.
Une fois la machine enclenchée, et tous les éléments reçu pour redorer le blason de la cité Orisha, il ne manquait plus que le montage des petites chalets, de la patinoire, et de la grande scène. L'esprit du bronzé était quand même assez préoccupé, de savoir s'il arriverait à tout faire dans les temps, de manière à annoncer à Kyoko l'ouverture à la date prévu.
Mais Svana serait son bol d'air, quand bien même elle désirait le voir.

Sortant de l'imense baignoire, il se sécha avant de ne mettre qu'un pantalon, et sortir de la salle d'eau en se séchant les cheveux d'une serviette propre. Devant la grande porte fenêtre, une femme se tenait, songeuse. S'avançant vers elle, ses muscles roulant sous sa peau hâlée, il laissa le linge mouillé sur un meuble adjacent, avant de venir derrière elle. Ses grandes mains se posèrent sur sa taille et, alors qu'il plongea ses lèvres sur son cou fin et gracieux, une main remonta légèrement son sous-pull, pour que sa peau vienne contre la sienne. Son but n'était pas de la toucher à des endroits transcendants non, seulement de poser ses mains sur son ventre, de l'enlacer pour la coller à lui, la sentir contre lui, et profiter de son corps d'une autre manière que charnellement. Certes, et il ne fallait pas se voiler la face, leur relation comportait du désir, de l'attirance physique qui, et ils se l'étaient prouvé ces deux dernières nuits, avait aboutit sur l'expression même de la passion, marquant impunément les draps de leurs corps. Mais au-delà de cela, quelque chose d'autre subsistait. Comment si la simple présence de Svana, dans la même pièce que lui, suffisait à l'attiser, et à le satisfaire.
Délaissant son corps fin et voluptueux, il s'approcha d'une grande armoire pour en sortir une chemise à manche longue, et un pantalon en toile. Noir. Noir, noir, noir, comme d'habitude. Cocoon détestait le blanc sur lui.
S'éclaircissant la voix il dit :

« Ouais... Je peux toujours aller faire un tour pour voir un peu la concrétisation de ma dernière semaine de travail. Ça satisfera mon égo, ah ! »

L'Orisha ricana ironiquement à sa dernière phrase, avant de se dévêtir pour se vêtir, sans pudeur devant la jeune femme. Passant une main dans ses cheveux il dit rajouta :

« Kyoko a ouvert les stands il y a peu, et je pense qu'il y a déjà quelques personnes. Ecoute... »

Il referma le meuble, avant de se tourner vers elle, finissant de boutonner sa chemise :

« Je t'ai sentis... Perturbée depuis avant-hier. Si tu ne vas pas bien, dis le moi, et on rentrera. »

Cocoon ne considérait pas Svana comme une femme faible, bien au contraire. Il soupçonnait depuis quelques temps sa véritables puissance mais, ici, c'était plus du doute sur son état, qu'un dénigrement de personnalité. En somme, il préférait la savoir en terrain neutre, qu'en danger dans un terrain hostile que, peut être, elle ne connaissait pas. Avait-elle déjà visité Mégido ?
Ses pensées ne purent se focaliser longtemps sur cette femme car une petite tornade entra dans la chambre. Au loin, dans le couloir, on pouvait entendre Jupiter râler. La petite fille couru n'importe où :

« Papa ! Papa ! Je... », « Non HASNNA ! »

Cocoon se jeta sur elle, pour l'attraper par un bras, avant de la faire venir contre lui. La Malheureuse, ne connaissant pas encore bien son nouveau chez soi, se prenait beaucoup de mur. Outre sa cécité, elle avait pourtant un sixième sens palliatif assez développé. L'Intendant arriva dans la pièce, et poussa les boucles de devant ses yeux avant de dire :

« Mademoiselle veut aller au Marché. », « Et bien elle n'est pas toute seule ! Merci Ju'. »

L'humain guindé fit demi tour et déserta le petit salon. Cocoon mit Hasnna sur ses épaules et celle-ci s'accrocha à ses cheveux encore humide.

« Papa ! Papa ! Fais un bébé ! », « Quoi ?! »

Cocoon manqua littéralement de s'étouffer.

« Oui ! Caïn est gentils et il est plus petit. Tu veux pas l'adopter ? », « On n'adopte pas les enfants des autres... », « Bon alors appelle Maman et fais un bébé ! »

Le bronzé, rangea quelques affaires dans une gêne qu'il ne pouvait feindre. Pourquoi cette fille parlait-elle de ça maintenant ?

« Hasnna, Maman est partie. Il y a un invité alors tiens toi bien. »

Son ton se fit légèrement plus autoritaire, et la petite se tut, posant sa joue dans les cheveux blancs de son père. Une fois que ses vêtements furent sortit, il attrapa sa jolie fleur pour l'habiller chaudement. Etrangement, il préféra éviter le regard de Svana, au sujet de cette conversation, et lui annonça seulement lorsqu'il fut prêt.

L'Orishala avait le corps bouillant. Lui, sortit en chemise, au col dégrafé, sans réellement ressentir la température polaire du dehors. Le petit parvis du Palais étant gelé, il fit un démonstration d'affection à son hôte, en la prenant par la taille d'un bras, pour la soulever légèrement sans mal et descendre les quatre marches agilement, avant de la reposer doucement sur le sol. Les femmes lui inspiraient la douceur dans ses actes, il ne voulait blesser personne à cause de sa force affreuse, et préférait, de loin, s'éloigner des gens qu'il serait susceptible de blesser par ce biais. Mais ici, Cocoon était plus dans une tendance affectueuse et protectrice, sans étouffer sa partenaire. Passant devant la scène, ils commencèrent à remonter les allées du marché, admirant les étals devant leurs yeux, éclairés de mille feux. Sa fille elle, couru dans tout les sens, guidée par les odeurs merveilleuses qui s'échappaient de chaque étal. Il s'adressa à la douce femme à ses côtés :

« Ca te plait ? »


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Jeu 05 Déc 2013, 04:19

Une magnifique journée commençait en ce froid d'hiver. Je dois dire que j'étais bien sous mes couvertures, mais je me devais de me lever. Aujourd'hui, il y a fête! Effectivement, c'est à Mégido que le marché de Noël allait être installé. Je dois dire que je n'avais jamais été à ce genre de fête... Bon, c'est un fait que je ne me rappelle plus de grand-chose de mon passé... Bref, je poussai la grosse couverture qui me recouvrait. Je me levai d'un bon. J'avais préparé mon habit la veille qui était fièrement installé sur une chaise. Je le ramassai en coup de vent avant de me dirigeai vers la salle d'eau. Je fis bien attention pour ne pas accrocher quelqu'un au passage puisque je courrais vers cette fameuse salle. J'espérais énormément que personne ne soit là présentement. J'étais plutôt contente de voir qu'elle était libre. Je fis couler un bon bain chaud en pensant ce que je devais faire aujourd'hui. Kyoko m'avait demandé si je pouvais aider pour la fête. Je dois dire que je ne pouvais refuser en voyant que mon maître s'impliquait. Alors, je me devais d'y participer aussi. Lorsque le bain fut prêt, je fermai l'eau et le  feu qui le réchauffait. Après m'avoir dévêtis, je me laissai glisser à l'intérieur et je profitai du moment pour continuer ma réflexion. Je devais aider à installer la décoration. Puis, je me rendis compte que je n'avais pas croisé son maître depuis un moment. Heureusement, avec le lien, j'avais la certitude qui n'était pas loin et encore moins en danger. Malgré que notre lien était encore en développement, je pouvais le sentir un moindrement. Après m'avoir secouer la tête pour arrêter de penser à mon maître, je me lavai rapidement avant de sortir pour me séchai tout aussi vite. Je m'habillai par la suite d'un kimono relativement épais pour affronter le froid de l'hiver. Il était tout blanc avec des filaments dorés à l'intérieur. Je me coiffai très peu laissant mes cheveux à l'air libre. Je les brossai tout simplement. Cela fut fait, je sortis de la salle d'eau pour partir rapidement vers mes appartements pour déposer mon linge et aller vers la sortie. Avant de sortir de Eorishaze, je m'enfilai des jolis gants blancs qui montaient jusqu'au coude, des jolies petites bottes faites pour contrer le froid et d'un bon manteau tout aussi blanc que mon kimono. Cela fait, j'allais travailler!

Après avoir couru de gauche à droite sous les commandements de Kyoko, je pus me reposer quand elle déclara l'ouverture du marchée. Je souris en voyant le monde qui semblait si heureux en ce moment. Une telle fête n'arrive qu'une fois l'an il parait. Après avoir regardé un peu l'ensemble de la fête, je vis quelqu'un sortir de l'Eorishaze. Il s'agissait de mon maitre avec la compagnie d'une inconnue. Il semblait être heureux. Cela m'enchantait de le voir ainsi, mais sans comprendre pourquoi, cela me rendit nostalgique comme si cela me rappelait quelque chose du passé que j'ai désormais perdu. Je n'allais pas déranger mon maître avec son invité. Il n'avait pas besoin de m'avoir dans les jambes à tout moment. Je décidai de m'éloigner intentionnellement de lui. J'avais assez pris de son temps il n'y a pas si longtemps de cela. Je marchai et soudainement j'entendis mon nom.


- Damoiselle Céles!

Je me retournai et un marchand me faisait signe de s'approcher. Je le connaissais légèrement puisqu'il s'agissait d'un marchand que je voyais souvent. Je me dirigeai vers lui et il semblait vendre des breuvages chauds avec des guimauves sur le dessus.

- Bien le bonjour, damoiselle Céles! Je vous ai vu travaillé plus tôt. On ne vous a pas ménagé!

Je ne pus que faire un doux sourire en entendant cela.

- Effectivement, mais je m'étais préparé à cela à mon réveil. Vous vendez quoi très cher?

- Je vends des chocolats chauds! Vu votre importance pour l'Orishala, je vous en donne un. C'est cadeau de la maison.

Je fis un grand sourire avant de le remercier et de prendre le breuvage chaud. Il était tellement chaud que je pouvais le sentir au travers de mon gant. Je l'apportai pour m'asseoir sur un banc sur le bord de la route. Je profitai du moment pour regarder le monde passer et voir le monde s'amuser. Je pris une gorgée et malgré la chaleur du breuvage, je sentais que mon cœur restait froid. Je restai là, tout bonnement à regarder les guimauves qui nageaient dans le liquide brun pâle.

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Jeu 05 Déc 2013, 16:47

Tout en restant un moment par terre à observer les lumières et les diverses décorations misent en place, la belle vampire c'était relevée lentement, le visage complètement dépitée et une main caressant douloureusement le bas de son dos endolori. C'était un comble ! Heavenly, vingt ans d'apparence, tueuse à gage et chef espionne de la section 13. Noble de rang et ambassadrice du clan Giovanni venait en à peine trois secondes chrono de briser son image, en montrant ses talents de patineuse ! Et comme si cela ne suffisait pas, même lorsqu'elle essayait de se relever, à peine pensait elle trouver un semblant d'équilibre, qu'aussitôt son pied glissait instantanément sur la banquise la faisant tomber. Elle devait se rendre à l'évidence, la jeune femme venait de se mettre dans une belle galère ! Elle pouvait sentir le regard des gens et les ricanements de ce sale gosse, la narguant en patinant autour d'elle. Mais sans perdre son sang froid ni même son calme, à quoi bon de toute manière ? Elle pouvait crier, se lamenter ou bien même être en rogne cela ne changerait pas au fait qu'elle était lamentablement inexpérimenté en la matière.

C'était l'un des caractères de la noble vampire. Elle avait certes beaucoup de fierté mais elle savait aussi très vite relativiser les choses et c'était sans doute, ce qui faisait son charme indéniable. Heavenly était peut être mauvaise, mais cette poupée au teint de porcelaine savait combler un défaut par sa grâce et sa prestance. Sa beauté et son charisme étaient des atouts qu'elle n'avait grand peine à user naturellement. Et très vite, ce qui devait arriver arriva. Allez savoir pourquoi, mais les hommes avaient toujours tendance à secourir les demoiselles en détresse ! Hé ouiiii, vous voulez obtenir un coup ? Tomber mesdemoiselles tomber ! Avec un peu de chance, vous trouverez sans doute chaussures à vos pieds ! Sans avoir même demander quoi que ce soit, elle sentait alors une personne l'aider à se relever...en la soulevant tel qu'une princesse sans attendre son avis. Et tout en la ramenant délicatement vers le bord, le regard de Heavenly c'était posé vers son soit disant sauveur....un vampire. Un vampire dont elle n'avait jamais vu ni même rencontré auparavant, ce qui à ses yeux était un vampire insignifiant.

Bon il était peut être insignifiant mais il était serviable et il avait un joli sourire. Heavenly aurait pu lui être reconnaissante. Et il était vrai que pendant l'espace d'un instant, elle allait lui montrer sa reconnaissance. Pourtant sa gratitude avait très vite disparut lorsqu'elle c'était rendu compte que non seulement, le vampire l'avait déposé vers le bord qui se trouvait à l'opposé de la sortie de la piste, mais qu'en plus après une petite réflexion l'avait planté là. Non...Non...Non ! Voulant l'attraper le bras, la belle vampire avait à nouveau glisser mais ayant juste le temps de se retenir contre les bords pour ne pas tomber. Poussant un soupire avant de se relever et de se maintenir correctement, cette dernière murmura avec une petite moue


- Non...attendez...rooooh bordel...Le boulet !

Déjà qu'elle avait dû mal à rester debout sur la banquise, si en plus elle devait faire le tour de la piste ainsi, elle allait à coup sûr finir par y rester. Finalement il aurait mieux fait de la laisser là bas ! Au moins elle n'avait à faire que quelque pas pour sortir alors qu'ici, c'était une autre histoire... Mais n'ayant pas le temps de réfléchir plus que ça, une autre main venait de se placer sous ses yeux. Une main qui tenait...sa bourse ! Tout en restant quelque peu surprise, avant que ses yeux de topaze ne parcours lentement le bras de l'inconnu et de remonter jusqu'à son visage. Heavenly avait clignée un instant ses yeux, réalisant que l'homme qui se tenait devant elle, ne lui était pas inconnu. Le monde était décidément petit...Si sa mémoire était bonne, c'était le charmant jeune homme qu'elle avait rapidement aperçu durant le mariage de Narcisse. Que faisait il ici ? Et comment....avait il eu sa bourse ? Tout en lui lançant l'objet avant de lui faire un clin d'oeil. Heavenly était rester un instant bouche bée avant de sourire à la fois amusée par ce geste dont elle avait parfaitement comprise la signification, mais aussi quelque peu scandalisée par la situation

Deux hommes en même pas l'espace de quelque minutes venu l'aider. Elle en avait de la chance ! Ne dis t'on pas jamais deux sans trois ? Pourtant ni l'un ni l'autre n'avait fait son boulot jusqu'au bout ! C'est à dire la ramener vers la terre ferme, car à peine avait il fait sa bonne action, que le bel inconnu c'était éloigné très rapidement, en glissant sur la glace avec une démarche plus ou moins raffiné. Voyant sa seule chance de revenir vers la terre ferme s'envoler, Heavenly c'était élancée à sa poursuite


- Ah...Non Attendez moi ! Revenez je vous en pri... Ah...Whhaaaaa...Ahhh..non...

Malheureusement pour elle, à peine avait elle lâchait les bords, que la belle vampire manquait à plusieurs reprises de glisser et de tomber. Les jambes quelque peu tremblantes et une position plus que bancale, c'était à peine un miracle si elle arrivait à rester debout....Tout en essayant de rester en équilibre, la capuche de son manteau blanc comme la neige venait de tomber dévoilant intégralement son magnifique visage pas vraiment rassurée et laissant tomber sa longue chevelure tomber en cascade. Tout en essayant de faire un pas sans essayer de tomber, son regard c'était focalisée sur un petite fille de cinq ans, patinant tranquillement en passant à côté d'elle comme si de rien n'était. La suivant du regard, là il y avait de quoi être profondément dépité ! Même un enfant arrivait à patiner et à la dépasser....Roh....Là c'était la honte.

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Jeu 05 Déc 2013, 19:12



Noel… Cela rappelait beaucoup de souvenirs à Lioons. Il ne l’avait jamais fêté en famille, de toute façon, il ne s’en souvenait pas si cela était le cas. Et si c’était bel et bien le cas, ses parents n’avaient bien évidemment pas pu participer à de telle réunion familiale. Sa mère était des plus excusées. Il aurait été difficile pour elle de quitter le lieu dans lequel elle résiderait à tout jamais. Son père, quand à lui, avait moins de raison de se faire excuser. C’était un meurtrier à présent devenu fou et enfermé dans la prison de Megido. Des précautions avaient bien évidemment était prises pour l’empêcher de s’enfuir. Il était difficile de retenir un Oricha en prison. Mais de toute façon, il avait perdu une bonne partie de ses pouvoirs suite à la rupture du lien magique qui l’unissait à sa femme. Toujours est il que Lioons voulait cette année encore fêter noël malgré l’absence de ses parents et cette fois de son oncle aussi. C’était avec ce dernier qu’il avait fêter noël durant leur voyage et son apprentissage. C’était lui qui lui avait offert ses cadeaux et raconté tant d’histoire à propos de noël. Mais à présent qu’il voyageait seul, Lioons souhaiter quand même fêter noël, comme pour remercier son oncle et à la fois faire perdurer une tradition. De plus ce noël serait particulier. En effet Megido, sa ville natal, organisait un grand marché de noël. Alors cette année, il fêterait noël dans la ville qui l’avait vu naitre. Mais ce n’était pas tout. C’était aussi le lieu où ses deux parents étaient réunis. Et le jeune homme considérait ainsi qu’il se rapprochait un temps soit peu de ses géniteurs. C’était dans son esprit ce qui ressemblait le plus à un noël en famille, puisque rien ne pourrait jamais plus s’en rapprocher.

Alors l’aventurier marchait d’un pas décidé dans les ruelles de Megido pour rejoindre le lieu des festivités. Ce serait la première fois qu’il verrait un marché de noël. Il espérait bien se détendre, s’amuser, découvrir et rencontrer du monde. Ainsi il pénétra sur la grande place qui accueillait une partie du marché de noël et notamment la grande patinoire. Il connaissait déjà les patinoires. Il avait déjà patiné un peu. Il avait appris avec son oncle une semaine où le lac à côté duquel ils séjournaient était complètement gelé. Alors ce ne fut pas le premier endroit où il décida de se rendre. Il fit d’abord un petit tour des stands qui étaient dressés autour de lui. Chantonnant un petit air que son oncle lui avait chanté plus jeune, il passait d’une échoppe à l’autre observant avec de grands yeux émerveillés toutes les choses qui pouvaient être achetées. Lioons avait l’impression de redevenir un enfant bavant devant des jouets le jour de noël. La magie était présente partout. Et cela rendait les jouets encore plus fantastique. Lioons parvint alors à un stand d’où il s’échappait une odeur fruitée, un peu corsée, mêlé à une légère odeur de cannelle et de sucre, le tout laissant échapper une chaleur réjouissante et agréable. En se rapprochant un peu plus d’autres odeurs firent leur apparition. On pouvait sentir les aromes d’un bon chocolat chaud ou encore de délicieux marrons grillés. On devinait la présence de gaufre et de crêpe le tout adoucit par un parfum de crème fouettée. Il y avait tout ce qui pouvait retenir l’attention de l’Oricha.

Quelques minutes plus tard le jeune homme repartait les poches pleines de friandises, un sachet de marron chaud dans une main et un vin chaud dans l’autre, arborant un grand sourire. Il goutta un de ses marrons succulents et son sourire se fit plus intense. Pourtant il était bêtement entrain de se bruler, mais c’était une bonne journée et peu de chose risquait de la faire changer. Il continua donc son chemin avalant une gorgée de ce liquide pourpre carmin. Sans vraiment faire attention à l’endroit où il se rendait à présent il continua son chemin parmi les passants qui allaient d’une échoppe à l’autre. Alors il atteignit la patinoire. Apres tout, cela faisait quelque temps qu’il n’avait pas eu l’occasion de retourner sur la glace. Profitant de la queue pour aller chercher des patins, il finit son vin chaud et fit suffisamment diminuer son paquet de marron chaud pour le mettre dans une poche de son long manteau noir.

Une fois ses patins en main, il les enfila, remit son écharpe rouge en place et entra sur la glace. Cela faisait longtemps qu’il ne s’était pas risqué à cet exercice. Il fit d’abord quelque pas hésitant. Voyant qu’il tenait plus ou moins en place il décida d’avancer un peu plus vite et de manière plus détendu. Apparemment il arrivait encore à tenir sur des patins. Prenant un peu plus de vitesse il commença à faire le tour de la patinoire accélérant un peu plus à chaque fois qu’il retrouvait des sensations agréables et un bon équilibre. Il avait un large sourire et était bien content d’être venu dans un tel endroit. Tout en patinant il regarda autour de lui les autres personnes présentes. Il y avait des personnes de tout âge sur la patinoire, et aussi de tout niveau… En effet Lioons aperçu homme patiner tranquillement sur la glace, effectuant quelques figures simples que lui même aurait été incapable reproduire, un sourire aux lèvres. Il vit aussi une jeune femme faire une pirouette et retomber impeccablement comme si c’était tout à fait naturel. Mais il vit aussi des enfants hésitants essayant de se rattraper les uns les autres. Et il vit aussi une femme qui… disons était plus qu’hésitante. Elle semblait jeter un regard des plus dépité à cet enfant qui se débrouillait mieux qu’elle. Lioons ne put s’empêcher de rire devant la scène et voulut se proposer pour aller l’aider.

- Est ce que tu...

Mais alors qu’il se dirigeait vers la jeune femme, un léger flocon tomba sur le bout de son nez. Puis un second. Et encore un autre. Paniqué le garçon ouvrit son manteau et chercha à l’intérieur son bonnet. Il sentait déjà la magie opérer. Une légère tension se fit ressentir sur le haut de son crane et il eut cette sensation désagréable qui lui faisait penser à un courant électrique parcourant ses cheveux. Alors la transformation s’opéra et ses cheveux passèrent du châtain au blanc. Une seconde plus tard il avait son bonnet sur la tête. En temps normal le garçon ne prenait pas tant de précaution. Mais là, il était entouré d’inconnu et il n’avait pas vraiment envie que tout le monde le prenne pour une attraction du marché de noël. Il voulait passé un bon moment et sa malédiction lui prenait suffisamment la tête comme ca. Mais il ne devait pas sembler très intelligent la aussi. Il s’était bien agité pour trouver son bonnet et il se tenait maintenant droit comme un piquet au milieu de la patinoire, à quelque mètre de la jeune femme.

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Jeu 05 Déc 2013, 20:35

Je le sentis s'approcher de moi et lorsque ses mains vinrent entourer délicatement ma taille fine je me laissais aller dans ses bras. Il vint poser sa main sur mon ventre, sa peau chaude irradiant la mienne. Je me pris à me demander si je pourrais tomber enceinte. Cela était-il seulement possible ? J'en doutais, j'avais eut tant d'amants sans jamais manifester le moindre signe de fécondité. Sans doute étais-je stérile, c'était un petit peu triste mais je laissais mes pensés s'enfuir pour ne me concentrer que sur le seul bien être que me procurait cette étreinte, pourtant bien innocente. J'avais du mal à me faire à cette situation. Jusqu'alors je n'avais guère eut que des relations charnelles avec mes amants, le seul qui avait fait exception était Astaroth, mais il avait disparut il y a de cela près de quinze ans. Je n'aurais jamais cru rencontrer de nouveau quelqu'un d'aussi compréhensif et attentif. Et surtout je n'aurais jamais pensé pouvoir avoir une relation si fusionnelle alors que mon mariage me liait à un autre homme. Je souris en repensant au jour où je l'avais avoué à Cocoon. Il ne s'était pas énervé, non il l'avait tout bonnement accepté, peut être cet aspect libertin de ma personnalité lui avait-il plu ? Ses bras étaient chaud et son corps contre le mien suffisait à me combler.
Mon amant finit par s'écarter pour aller s'habiller et pour se faire ouvrit son armoire et choisit des vêtements noirs. Je me retournais pour l'observer. J'aimais sa manière de ses déplacer, la souplesse et l'aisance de ses mouvements. Il me répondit alors favorablement et mes yeux se mirent à briller tandis qu'un sourie étira mes lèvres pulpeuses. Je l'observait se dévêtir puis enfiler ses habits propres tandis qu'il continuait à parler. Sa nudité ne me gênais pas. Après tout nous avions passé les dernières nuits fort dénudé... Je me laissais aller à me souvenir de ces heures passionnées que nous avions vécues, à cette danse effrénée à laquelle nous nous étions livrés. Même cela avait été différent de mes expériences précédentes, sans doute parce que notre relation n'était pas uniquement charnelle, parce que cet homme semblait appréhender le moindre de mes désirs pour les combler, parce qu'entre nous il n'y avait guère besoin de mots pour se comprendre, parce que dans ses bras j'avais enfin l'impression d'exister et d'être entière. Pourquoi ne l'avais-je pas rencontré avant Jun ? Ma vie aurait été tellement plus simple... Mais j'avais vingt ans de plus que lui et bien des choses s'étaient produites avant notre rencontre. Qu'aurait-il dit s'il m'avait aperçue pour la première fois au Black Widow ? Ou pire au Circus ? M'aurait-il aimé avec ma chevelure de flammes ? Peut être pas.

Mon amant évoqua mon état et je souris constatant une fois encore la délicatesse des ses attentions. Je m'approchais tandis qu'il terminait de s'habiller, je vins tout contre son torse et lui souriant doucement en me blottissant contre lui pour l'enlacer, je répondis à ses interrogations. "C'est mon voyage sur le nouveau continent qui m'a mit dans cet état, ce que j'y ai vécu est étrange et terrifiant à la fois. Mais ta compagnie m'aide à me détendre, enfin ça dépend des fois. Et puis que pourrais-je craindre auprès d'un si grand roi..." je l'avais taquiné gentiment. Me haussant sur la pointe des pieds je l'embrassais avec légèreté. C'est alors que je vis mon reflet et me rappelais qu'il fallait que je fasse quelques modifications avant de sortir. Lentement je tissais des illusions autour de moi pour modifier mes traits, je restais séduisante, mais différemment. Mes cheveux parurent courts formant une forêt d'anglaises dansant au dessus de mes épaules, j'en éclaircis la couleur pour aboutir à un châtain clair aux reflets cuivrés et choisis de faire virer mes yeux au noisette pailleté d'or. "Voila, de cette manière je ne serais pas lynchée par tes soupirantes à l'avenir et rien ne parviendra aux oreilles de mon époux. J'espère que je te plais...".

C'est alors que du bruit dans le couloir me poussa à m'écarter quelques peu de lui. La porte s'ouvrit et une très jolie fillette aux longues boucles blondes surgit dans la pièce. Elle courait en tout sens et Cocoon se précipita pour la prendre dans ses bras avant qu'elle ne se heurte à un meuble. Je plissais les yeux, elle devait être aveugle. Un homme de confiance arriva juste derrière elle expliquant qu'elle souhaitait aller au marché, je restais de marbre, m'abstenant de dire quoi que ce soit. Je préférais observer c'était bien plus amusant. La fillette fut bientôt percher sur les épaules du jeune homme et j'eus un sourire amusé, mais quel père modèle il faisait ! Pour ma part j'avais jusqu'à maintenant laissé à désiré comme mère. Deux de mes trois enfants étaient morts, un des mains de Naram sans que je ne puisse le protéger, un de mes propres mains et le troisième avait disparu avec Jun, j'ignorais s'il était seulement encore en vie. J'étais une femme cruelle, si j'avais pleurer mon premier enfant c'est que j'étais encore jeune, cela devait bien faire dix-sept ans que ce meurtre avait eut lieux. Aujourd'hui je ne songeais seulement plus à me venger, cela m'était égal, j'avais pourtant été animée par cette haine des années durant, je n'avais pas hésité un instant à tuer ma fille et jamais eut le moindre remord. Tous avaient été adoptés, je n'avais jamais eut d'enfant naturel en dépit de mes nombreux amants. Pourtant en voyant cette enfant pleine de vie qui me fit éclater de rire avec ses insistances auprès de son père pour avoir un frère ou une soeur, je me pris à avoir envie de porter un enfant, un enfant qui serait à moi. Plus qu'à trouver le père... Il allait falloir que je mette Jun au parfum et au travail, après tout s'il avait une excuse. Mon sourire disparut et la tristesse m'envahit en pensant que j'en étais rendue là avec mon époux. Mais je chassais ces sombres pensés et souris en voyant la gène de mon amant. Il rabroua la petite Hasnna en lui faisant remarquer ma présence. Je regardais le roi habiller sa fille et me prit à penser qu'il ferait un bon père, après tout, pourquoi ne donnerions nous pas une petite sœur ou un petit frère à Hasnna ? Je n'étais même pas obligée de lui demander son avis. Je souris et m'approchais de l'enfant pour l'embrasser sur la joue. "Tu es magnifique comme ça, une vrai petite fleur !" J'avais toujours eut un don pour paraitre innocente et attirer les gens, mais cela ne marchait pas uniquement avec les adultes, le enfants m'appréciaient aussi. Et puis autant établir de bonnes relations avec sa fille, cela les détendrait tous les deux.

Sur ce nous sortîmes, mon amant réchauffé en dépit des températures comme à son habitude, quand à moi, si je me raidis instinctivement en sortant, le froid me parut dérisoire après mon dernier voyage. Le parvis du palais était gelé et j'eus la surprise d'être délicatement prise dans les bras de l'Orisha et soulevée le temps de la descente avant d'être reposée une fois dans la neige. Je portais des bottes de cuir noir à talon et mon roi venait de m'éviter de risquer une glissade magistrale en public. Je ris doucement avant de glisser ma main dans la sienne et de la presser gentiment. Nous commençâmes à déambuler dans les rues avec insouciance. Je souriais en regardant les étals, la décoration avait été effectuée avec goût, des lanternes et lampions brillaient partout, réchauffant les cœurs. "Oui ça me plait, surtout en aussi charmante compagnie." et j'accompagnais ma réponse d'un sourire rayonnant à son égard. Je regardais autour de moi quand soudain je plissais les yeux en arrivant à un croisement de rues. J'eus un sourire nostalgique cette fois et je me surpris à en expliquer la raison avec insouciance à mon ami. "Cela fait une éternité que je ne suis pas venue à Megido. Depuis l'invasion des zombis en fait. Mais bien avant, un cabaret avait ouvert non loin de là dans une rue adjacente. Le Black Widow, les femmes qui s'y trouvaient étaient réputées pour être aussi belles que dangereuses. C'est étrange la ville a beaucoup changée. J'y ai pourtant passé des mois pendant des années et à l'époque j'en connaissais la moindre ruelle. C'est toujours perturbant de voir les choses évoluer autant." Je n'avais pas fait attention à ce que mes paroles pouvaient insinuer. J'étais vieille, le cabaret avait ouvert plus de quinze ans auparavant. Quelque part, le monde que j'avais connu à l'époque n'existait déjà plus.


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[RP pour tous] Le marché de noël

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