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 Serpent II - Sang chaud et sang froid. [pv Valkinette]

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Mer 06 Mar 2013, 10:58

Zéleph froissa le bout de parchemin dans sa main, levant les yeux vers les grand escaliers ce tenant majestueusement devant lui. Il avait pris le temps de venir et il espéré ne pas le regretté. Avec ses « frères » écrit par tout sur cette foutu feuille, Valkan avait réussi à l’amadoué, même si il ne voudrait l’admettre. Non, il n’y avait pas que cela. Pas que ce lien, qui venait plus loin que le contrat de sang, c’était bien plus profond que ça. Alors il était là à l’attendre. Il venait à peine d’arriver, mais cela lui sembla être depuis une éternité. Le réprouvé n’était pas patient pour ce genre de chose, pourtant il ne dit rien, ne râla après personne. SI il était là ce n’était pas pour lui. Valkan avait raison ils étaient pareilles tous les deux, du moins sur plusieurs points. Il comprenait mieux que quiconque cette envie, cette détermination à devenir plus puissant pour les siens. Zéleph pensait que c’était une noble cause, du moins à cette instant il le pensait encore, rien n’était moins sûr que le futur de cette pensée. Il accepté d’aidée le sorcier dans sa quête de pouvoirs, il accepté par ce qu’il savait ce que cela faisait d’être impuissant quand on vos arrache le meilleur, la lumière de votre vie. Seulement le réprouvé paraissait réellement maudit. Il s’empêcher d’y penser, mais parfois l’angoisse l’envahissait quand il penser à Mitsuko et sa fin. Il était puissant. Jamais il n’y avait réfléchit, ce fichant pas mal des comparaisons, mais si même Jun le craignait alors cela voulait dire que tous devaient le craindre. Il en avait conscience. Il pouvait déplacer des montagnes, rasé des villages, mais a quoi bon cette force si il était incapable de la sauver, elle ? Les Atheri eux même n’y pouvaient rien, alors comment un simple mortel pouvait sauver sa déesse. Zéleph était le plus puissant des rois, des hommes, et pourtant d’une pathétique impuissance face aux destins noire de sa femme, de sa famille. Il avait donné trop de son temps, trop de sa vie pour une puissance qu’il n’osait contrôler tellement elle était grande et destructrice, pour comprendre que cela était inutile. Mitsuko allé disparaitre, le laissant vide, le laissant dans le manque et la douleur. Il voulait croire que cela serrait aussi dur à cause du lien, où des liens qui les tenaient enchaines l’un à l’autre. Seulement plus que la fidélité, c’était bien le mariage qui lui ferait le plus de mal. Avec le temps il en perdrait peut être l’usage de la main. Regardant ce petit tatou sur sa main droite, le yang abandonné de son yin il soupira en fermant les yeux quelque seconds. Troublé. Désarçonné quand il imaginer la fin. Ce jour-là, quand elle mourait, il mourait avec lui. Qu’il doive s’occuper de leur fille ne changerait rien, elle partirait avec son âme. Peut-être était-ce de l’amour, même si elle lui avait interdit, même si il avait crue impossible que cela arrive un jour, il avait fini par cédé aux caprices de son cœur. Elle, ce monstre, cette femme dénuer de cœur, il l’aimer et n’y pouvait plu rien. A force d’être à ses coté, a force de l’écouté, de la voir, il avait fini par la comprendre et voir la vérité. C’était terrifiant. Il avait peur. Voilà pourquoi il n’y pensait pas, par ce qu’il était terrifié de l’aimer. Elle aller le détruire, il ne pouvait rien contre ça, il aurait dû fuir quand elle le lui avait dit. Seulement il était Zéleph, incapable de renoncer, jamais il n’aurait reculé. Quelque part il imaginer que même si il avait toujours su ce qui arriverait, même si il avait vu leurs futur, il aurait continué. Elle était cette étoile. Cette unique étoile dans son ciel noir qui avait explosé en un magnifique soleil.

Zéleph sourit tristement au vide. Seul devant les marches du temple des esprits, il ouvrit doucement les yeux vers cette cascade là-haut, le regard empreint d’une douleur intense, celle qui vibré en lui depuis toujours. Ces Esprits là-bas, que l’on appeler Dieux l’avaient toujours su et rien ne changer cela. Tout était déjà écrit. Jun les détruiraient pour détruire Mitsuko. Le vide l’envahissait à cette pensé, ce froid. Il lui semblait qu’il tremblé légèrement. Il ne ressentait pas la rage, mais pourtant elle coulait dans ses veines. Cette haine d’une puissance à faire peur le pire des démons. La vie était profondément injuste. Ironiquement c’était pour la déesse de la justice que tout arriverait. Ce passant une main dans ses cheveux noir, les ébouriffant, le réprouvé chercha à ne plus y pensé. Quand il se laisser allez à son mal, la douleur en devenait insupportable et sa raison s’oublier peu à peu dans les ténèbres. Il était là pour Valkan, si lui ne pouvait pas protéger ce qui lui était chère, il ferait en sorte que sa puissance serve aux autres. Avaient-ils seulement idées du futur ? Avait-il le droit de leur dire ? Se serrait la panique, le chaos avant la vrais fin. C’était triste au fond. Parfois il aurait voulu ne rien savoir, vivre dans ce floue, presque cette innocence engendré par l’ignorance. Bien sur Mitsuko avait le droit de se confier à lui, il était son mari, il était prêt à tout entendre de sa part. Il la savait si pleine de pudeur, si fier. Elle détesté pleurer, même devant lui, c’était une trop grande marque de faiblesse, et pourtant à l’aube de sa chute elle en avait tous les droits, personne ne pouvait lui en tenir rigueur. Pas lui. Oui, au-delà du lien qu’il avait avec Valkan, si il était là c’était par ce qu’il voulait au moins sauver quelque chose avant qu’il ne dérive. Préservait un peu de ce monde dans le prochain. Peut-être que ni lui ni Valkan ne mérité d’être heureux au fond, peut être que c’était leurs destins, mais si il avait réussi à réécrire le sien, il le ferait pour son ami, son camarade. Son futur était sellé, sa vie voué aux enfers, mais en attendant, ne pouvait-il pas faire encore un peu pour les autres ? Ne pouvait-il pas juste aidé un ami qui en avait besoin ? Peu importe qu’il en ai le droit ou non, il le prenait. Zéleph n’était pas le genre d’homme a s’apitoyait sur son sort en attendant la fin. Non, sa femme aller mourir, il se retrouverait comme un nourrisson abandonner en plein désert, vouer à mourir, pourtant il ne voulait pas se laisser abattre. Ils avaient encore le temps, même si Jun semblait gagner du terrain, ce rapproché de son but, eux avaient encore du temps. Du temps pour les autres. Le roi sentit une présence derrière lui, c’était Valkan, a n’en pas douté. Sans bouger, enfoncent la main qu’il fixer de puis quelques minutes déjà, dans sa poche pour oublier le léger picotement, il ce redressa. « Tu t’es perdu en chemin ? »
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Mer 06 Mar 2013, 11:58

Le temps c’était étendu. Et il c’était passé tellement de choses. Tellement de choses qui étaient aussi bonnes que mauvaises. Zéleph n’allait pas forcément tout apprécié, mais avant tout Valkan se devait d’être franc. Le Roi des Réprouvés était son ami et plus encore c’était un être qu’il respectait énormément. Au-delà du contrat, ils se ressemblaient et plus encore le sorcier pensait que tout comme lui, Zéleph demeurait franc. L’avenir s’annonçait sombre. Valkan avait des certitudes, il pourrait peut-être en apprendre plus. Toute cette histoire prenait une tournure des plus étranges, depuis qu’il était revenu, Valkan c’était retrouvé plongé au cœur de choses qu’il n’aurait jamais imaginé. Et plus qu’une cause, il avait acquis l’amour. Le réprouvé aurait pu le cogner que ça aurait été justifié, après tout, il l’avait laissé en plan pendant un moment. Sa méfiance n’avait cessé de grandir alors qu’Aya et lui partageait un tout. Et il avait oublié les choses essentielles, il oubliait tout dans ses bras. Et malgré ce qu’il avait appris, il avait une certitude. La certitude que toutes choses pouvaient être changés. Il remarqua bientôt la silhouette de Zéleph, large, tout en muscle. Un sourire furtif étira ses lèvres alors qu’il approchait.

Non il ne c’était pas perdu en chemin. Simplement il pouvait bien faire languir le réprouvé. Il savait qu’il détestait attendre. Valkan scruta Zéleph un moment, un sourire énigmatique aux lèvres.
    Je m’attendais plutôt à que tu me frappes. Cela dit ça me convient.
Soupirant, le sorcier scruta son ami ce sourire énigmatique toujours aux lèvres. Il rechignait à l’admettre mais au vue de son estime pour le réprouvé, il était heureux de le voir.
    Je suis désolé Zéleph. Je n’aurais pas dû partir comme un voleur et ne pas te donner de nouvelles, je sais que les embrassades ne sont pas notre genre à tout deux, cela dit je suis heureux de te voir. Je ne vais pas te prendre la tête avec de long discours.
Il s’approcha un peu plus et son sourire se flétrissant, il mit ses mains dans les poches.
    Peu après ce qui s’est passé au tombeau, j’ai compris que l’âme de mon père c’était incrusté en moi. Et je devais partir, par pour ce que je viens de dire mais à cause d’une femme. Tu sais ce que c’est. Autant tout te dire maintenant, nous discuterons un peu avant de rejoindre le Temple.
Se préparant à tout lui dire, le sorcier braque son regard dans le sien, et Zéleph pu voir au creux des prunelles du sorcier, un panel d’émotions qu’il n’avait jamais vu avant.
    J’ai appris beaucoup sur mon passé et je me suis lié avec quelqu’un. Pour être franc je ne sais pas trop comment c’est arrivé. J’ai rencontré ma mère biologique et j’ai dû faire face à des choses que je pensais irréelles. Et en dernier lieu…Tu es tonton.
Il parlait lentement, laissant le temps au reprouvé de comprendre ce qu’il disait. Après tout, tout lui balancer comme ça, n’était pas forcément doux, mais que ce soit Zéleph ou Valkan, tous deux n’étaient pas du genre à prendre des pincettes. Et Valkan pensait avec sincérité que Zéleph apprécierait sa directivité plutôt que ses demi-mesures. Plus encore le sorcier était heureux, heureux de pouvoir se confier à quelqu’un qu’il jugeait d’une confiance irréprochable.
    Oui Zéleph, je suis père. Je sais que tout ça est assez fou et c’est pour ça que nous allons devoir discuter. En dernier lieu, sachant ce que je sais, je doute que ce soit réellement appréciable, mais tu dois savoir qui la mère. C’est Aya…
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Mer 06 Mar 2013, 15:37

Son poing partit tout seul, s’écrasant contre la face de Valkan avec une puissance étonnante, faisant chuter le sorcier. Il avait senti l’os ce fendre sous son doigts mais ça lui était égale. A mesure que le sorcier parler la rage avait commencé à s’insinué en lui, et le bouquet final avait fait exploser sa capacité à tenir son sang-froid. Il osé lui dire ça les yeux dans les yeux ?! Il ne savait pas ce qui était arrivé, il s‘en foutait a vrais dire, mais là s’en était trop. Alors il lui avait fait un pacte de sang, il avait mis sa vie en danger pour ressuscité Amy et maintenant Monsieur aller avoir un gosse avait la trainé des terres du Yin et du Yang ?! Il avait un grand respect pour la force de caractère d’Aya, mais aucun pour la femme qu’elle était. Savoir cela ne faisait que le conforté dans sa colère. Cette femme avait empoisonné son ami, comme elle empoisonner tous les hommes qu’elle croisait. Ce rendait-il compte dans quoi il l’avait entrainé ? Ce rendait-il compte que dans le lien qu’il avait forgé avec lui il le forcé à ce rapproché d’une reine qu’il détesté profondément et qui voulait sa mort, pour que son fils prenne son trône ?! « Espèce d’abrutie ! » Ne put s’empêcher de crié le réprouvé, la rage ce lisant au fond de ses yeux. Il avait envie de le roué de coup, mais sachant qu’il pouvait le tué sans même s‘en rendre compte il préféra ce retourné grognant sa rage en serrant les poings. « Tu te rend compte de ce que cela signifie ? » Se déplacent dans une vitesse affolante, pour venir repasser le sorcier par le colle de ses vêtement il le souleva sans aucune peine, le secouant dans sa colère, plongent ses yeux a la teinte noir dans les siens, sifflant entre ses lèvres. « Tu es inconscient ! La reine des déchus, celle qui veux ma peau ? Qui s’en prend aux anges sans plus de raisons ? Une femme mariée ! Qui a des enfants ! » Il rejeta le corps de son camarade, agacer de cracher des mots, des mots qui ne devait même pas rentrer dans sa tête ensorcelé. Quelle abrutie ! Il n’en revenait pas. Et lui dire ça, ainsi, comme une fleur, comme si il ne s’agissait de pas grand-chose, juste d’un léger changement de parcours. Ca n’avait aucun sens, ça le rendait furieux contre son immaturité. Il aurait dû l’enfermer au Circus, il aurait dû avoir moins confiance et ne pas ce dire qu’il avait le droit de s’amuser. Il aurait dû mettre Aya dehors ! Tout cela ne serrait pas arrivé si il l’avait surveillé, tout cela ne serrait pas arrivé si il n’était pas constamment déconcentré par sa femme qui trouver toujours le moyen de lui rendre la vie impossible !

Avait-il pensait l’aidé dans une noble cause ? Où était passé la noblesse dans sa quête ? Il n’y avait même plu de dignité là-dedans. Ressuscité sa femme était déjà une folie, mais là, cela dépasser l’entendement. Aya, la reine des déchus, marier, volage comme pas deux, avec un fils qu’elle voulait absolument voir sur le trône a sa place, en ce fichant pas mal de ce que le pauvre Aiichiro désirait lui-même. Ce n’était pas une déchu, c’était un démon ! Pas étonnant qu’elle est sombrée dans le péché. « Son mari vas te tuer, et il aura raison ! Je ne te protégerais pas pour ça Valkan. Ce serait légitime que tout le peuple te face pendre et elle avec ! Un gamin ! Un bâtard ! Mais vous avez quoi dans la tête bordel ?! »

Hors de question qu’il soit mêlé à ça, c’était trop pour lui. Il avait déjà ses propres problèmes. Une guerre au saint de son royaume, Jun qui gagner du terrain, sa femme pauvre et sans maison, des orphelins à nourrir, un peuple réclament chaque instant d’attention. En plus si il devait encore croisé Aya, il ne le supporterait pas. Il c’était bien gardé d’intervenir dans cette guerre, il resté neutre pour éviter que la guerre ne gagne ses terres et celles des Orines, que leurs peuples soit encore massacré, mais tout le monde savait ce qu’il en était. Il avait bien plus de raison d’apprécier les anges que les déchus, et sur tout leur reine. Ce passant une main dans les cheveux, soupirant, dépité. Il n’arriver pas à comprendre, a le concevoir. C’était complétement fou, ça n’avait aucun sens. Des chiens en chaleurs, c’étaient des chiens en chaleurs ! Et lui l’immature de service ce voyait en ce jour avoir l’impression d’être un père réprimandant son fils. Croyait-il vraiment qu’il avait du temps à perdre avec ça ? Sa femme aller mourir, lui aussi aller être père, et tout son temps libre il ne pouvait même pas le passer avec elle à juste profité de sa vie. Non au lieu de cela, il était là, à manger son poing pour éviter de laisser la colère l’envahir et dire ou faire des choses qu’il pourrait regretter. « Je ne veux rien à voir avec ça ! Avec elle, avec ce bébé. Plus qu’en temps qu’ami, c’est mon intégrité en tant que roi que je mets en jeu. Je ne vais pas faire comme si je pouvais accepté ce que tu fais avec cette femme qui me traite d’imposteur et d’usurpateur, sous prétexte que son grand amant, feu mon roi, est le père de son fils réprouvé ! » Zéleph grimaça presque dégouté, ne ce calmant pas pour autant. « Tu te rend compte ? Cette femme est un fléau ! Elle a des amants aux quatre coins de ces terres, elle ose réclamer mon trône au nom de son fils alors que je l’ai gagné dans les règles de l’art, et de plus son fils n’a même pas l’air d’en vouloir. Elle a épousé un homme, un homme qui, quand j’étais au mariage, avait l’air d’être le centre de son univers, et là tu décides de t’accrocher à elle ? » Zéleph était complétement dépité, et si il aboyait comme un fou contre lui, ce n’était pas par ce qu’il se sentait trahit, bien qu’au final c’était le cas, mais par ce qu’il pensait clairement que Valkan faisait les pires erreurs de sa vie et qu’il n’aimait pas cela. Le réprouvé ce calma un peut en soupirant, entrant dans un sérieux étonnant. « Ca va te détruire. Tu ne pourras pas être heureux. Il y a un roi à ses coté, un époux et un peuple contre le quel tu ne peux rien. » Il ce détourna, rien que l’idée lui faisait mal au cœur. Tout ça, c’était du gâchis. « Non, je ne veux pas être associé à cela, c’est hors de question. Lien du sang, frères ou non, peu importe Val. Ne me demande pas de soutenir votre liaison et la venue de cette enfant. Ce genre de romance interdit ça créer des enfants comme moi, malheureux rejeté, ça détruit le père et la mère. » Ce serrait donner du pain à Jun pour qu’il répandre encore plus de ragot, de rumeur et de conflits entres les races, aux saint même des races. C’était déjà assez le bordel comme ça sans que Valkan n’en rajoute avec ses hormones de veuf ! Il en avait déjà assez à supporté sans devoir en plus couvrir des conneries pareilles ! Il fini par perdre sa rage, il ressentait toujours la colère, mais il était fatiguer et au final, profondément déçu par son camarade. « Je pensais que tu avais des principes. Je croyais vraiment en toi Val. On ne touche pas à ce qui est à un autre, encore moins quand c’est une reine. Je ne te comprend plu… »
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Mer 06 Mar 2013, 20:18

Le poing du réprouvé percuta violemment son visage, sous l’impact le sorcier vacilla et tomba sur le sol. Il cracha du sang sur le sol. Aux pieds des marches du Temple. Il ne souriait plus. Voilà donc la réaction de celui qu’il considérait comme un frère, celui qu’il avait considéré comme une personne apte à comprendre. Puis de nouveau, Zéleph fonda sur lui, attrapant son col et le soulevant de terre. Valkan sentait le gout métallique du sang dans sa bouche. Et de nouveau il alla retrouver le sol. Zéleph était fou de rage, dominé par ces émotions il lançait des mots, des mots résonnant au travers du sorcier. Et lorsque le réprouvé parla de Koal…De son batârd comme il le disait si bien. La rage commença à naître. Des mots que Zéleph n’aurait pas dû prononcer. Le sorcier se releva, sans un mot, sa chevelure retombait en cascade devant son visage, masquant son regard. Il sentait la colère naître. Zéleph était naïf de croire tout ça. Naïf de croire que Valkan n’était bon qu’à manger la poussière du sol. Le réprouvé se maitrisait pour éviter de frapper le sorcier.
    Tu ne me comprends plus dis-tu ?
C’était un grondement. Valkan était fou de rage lui aussi. Zéleph ne savait pas. Oh, il avait pensé que ça aurait pu être comme ça, pourtant il avait fois dans le réprouvé. Il avait cru bêtement que pour une fois, quelqu’un tenterait de comprendre avant de frapper, avant de tirer des conclusions hâtives. Comme il lui plaira, comme il le voudrait. Il voulait la violence, qui sème récolte la tempête. Le sorcier respirait lourdement et il releva la tête, que Zéleph voit se regard fou. Ce regard enragé.
    Tu as parlé, Roi des Réprouvés. Tu n’as pas parlé comme l’homme que j’ai connu, mais plutôt comme une teigne dominé par ces émotions. Tu veux savoir ? Tu veux comprendre.
L’air commençait à crépiter de pouvoir, le vent c’était levé, pour balayé la poussière. De tous les hommes que cette terre portait, Zéleph était la personne qu’appréciait le plus le sorcier. Et encore une fois ce qui aurait dû être une terre d’asile se transformait en enfer, l’abandon. Toujours l’abandon.
    Tu me juges ? Me frappe ? Aujourd’hui mon sang coule pour toi et tes idées, sombre crétin ! Tu ne sais rien, mais tu te sens obligé de me juger, de me frapper. Tu passes tes nerfs sur moi, tu crois que je suis un aveugle Zéleph ? Tu crois qu’après ce que j’ai pu vivre dans ma vie, je ne suis pas apte à choisir mon destin ? Mitsuko, ta chère Déesse t’a parlée de moi ? T’a-t-elle dit quelle est sa vraie nature ? T’a-t-elle dit que c’est elle qui a tué mon père ? Que c’est elle qui s’est joué de moi ? Est-ce que je te tiens rigueur ? NON ! J’ai foi comparé à toi. Tu me parles de politique, tu me parles de trône et tu me parles d’un peuple. C’est certain je ne suis pas Roi. Mais je n’en ai que faire. Par tous les Diable Zéleph ! Je t’annonce une grande nouvelle et toi tu te soucies de ton trône ? Vous êtes tous là, telles des anguilles à vous soucier de votre pouvoir, de vos vies. Et tu oses me juger ?
Valkan c’était approché du réprouvé. Il était fou de rage. A présent ils étaient face à face.
    Tu oses traiter mon enfant de bâtard, tu appelles à la justice de quoi au juste ? Juste pour des statuts, pour des règles dont tout le monde se fiche, l’étiquette hein ? Tu dis que je te déçois ? De tous les hommes que je connais, tu es celui qui ne mérite pas de me dire ça maintenant. Mon enfant, que sa mère soit Aya ou non, ne vivra jamais le malheur de ma lignée et ne courra jamais de danger. Je tuerais Koal de mes mains si nécessaire, je ferais en sorte que le monde tremble Zéleph si nécessaire. Tu veux tout savoir ? J’ai brisé son lien avec Koal, et elle et moi sommes liés, elle ne peut mettre infidèle. Plus encore, ta réaction me conforte dans l’idée que je me faisais. J’ai eu l’espoir fou que tu comprendrais, que tu m’aiderais. Mais quelle blague ! Tu veux savoir ce que j’ai appris ?! Et bien soit ! Ouvres tes oreilles, Ô Grand Roi des Réprouvés, Zéleph Shizuo Stark ! Je suis l’hériter de Bul’Khatos, je suis le descendants des Dragons. Et je redonnerais à ma lignée son pouvoir, je ferais naître l’appel afin que les Dragons envahisse les Cieux pour protéger ce que tu appelles Bâtard. Je raserais le monde s’il le fallait. Je te le demande Zéleph, que ne serais tu pas prêt à faire pour ta Déesse ? Tout…Et nous en sommes au même point. Aya ne fera jamais monter son fils sur ton trône, et là ou je croyais retrouver un ami, je retrouve un idiot !
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Mer 06 Mar 2013, 21:43

Valkan joué à un jeu dangereux. Il provoqué un être incapable de ce contrôlé, un monstre au visage humain. Zéleph sentait la puissance magique du sorcier ce libéré, et comme par instinct de défense il laissa ce libéré la sienne, plus dense, plus grande, il la limita pourtant résistant aux ténèbres toujours près a s’incrusté dans son esprit. Ses yeux ce tintèrent de rouge, le regard du démon, son regard si profondément noire et obscure. Comment osait-il l’accusé lui de faire plus attention à l’étiquette qu’au reste, lui ! Zéleph ! Cette imbécile ne savait pas de quoi il parlait. Il le provoqué et ça le rendait fou de rage. « Mon statue ? Mon trône ? Mais ce sont des vies dont je te parle sombre idiot ! Je me fou pas mal de mon rang, je ne vois que ces millier de gens qui me tendes la main en me suppliant. » Sa main vin vivement ce fermer sur la gorge du sorcier, a cette instant tout ce qu’il désirait c’était lui faire mal, lui faire connaitre cette douleur qui le torturait depuis un siècle déjà, et qui grandissait a mesure que les jours s’écoulé. Comment pouvait-il le joggé et lui dire cela ? « Je sacrifierait le monde pour Mitsuko, pour mes enfants ! Mais une vie ne vaut pas plus qu’une autre Valkan ! » Si il avait serré plus, il lui aurait surement brisé les os. Il tremblé, ce retenait de déversait cette haine qui ce nourrissait du néant en lui. Cette force infini qui le terrifier tant. Qu’il regarde ses yeux ! Qu’il voie dans son regard la souffrance d’un homme déchiré par la vie et le temps, détruit par son destin, voué aux malheurs quoi qu’il face. Ne pouvait-il pas croire un instant qu’il le comprenait ? Qu’il aurait aimé l’aidé, mais qu’il en était incapable ? Plu maintenant. Zéleph fini par lâcher prise, sa main devenant molle, son aura magique ce dissipa lentement, alors que ses yeux reprenait cette couleur océan, ceux de sa mère, mais pas les sien. « Je respecte la vie. Je respecte chaque enfant de cette terre et je ne les tue que lors ce que je juge leurs crimes impardonnable. » Glissant sa main sur l’épaule du sorcier, il aurait voulu le résonné, mais il savait que c’était inutile. « Tu es mon frère, je ne peux pas te tué. » Les mots du sorcier avait était si violant, si terrible que le seigneur des deux rive s’en retrouvé ébranlé. Il n’avait pas peur de Valkan, entre eux, fils de dragon ou de quoi que ce soit d’autres, ils savaient qui gagnerait la bataille. Non, il était triste, désolé pour lui qu’il en soit arrivé a de si terrible alternative. Les sorciers étaient profondément maléfiques, mais il avait imaginé qu’un peu de lumière vivait en son ami. Un peu d’humanité. « Ne comprend tu pas ? J’ai déjà tout perdu. Quoi que je face, aussi puissant que je puisse être, elle mourra ! » Sa voix vibra légèrement sous l’émotion, le dire à haute voix, c’était rendre les fait réel et cela lui transpercé la poitrine plus qu’il ne l’avait crue encore possible. Oui, lui il avait déjà tout perdu, il n’avait déjà plu rien, à chaque jours que la fin approché pour Mitsuko il cessé de vivre. Ce souffle, cette flamme qu’elle avait fait naitre en lui en le sauvant de l’ombre était en train de s’éteindre à mesure que Jun approché de son but. « Tu n’as aucune idée de ce qui arrive Valkan. Aucune. Notre destin est déjà scellé. Je cherche seulement a sauvé le plus de gens possible, essaye de comprendre, bon sang ! » Il ne voulait pas qu’il croit qu’il le jugé. C’était faut. Il chercher simplement à le résonné. Ô bien sur cela était déjà trop tard, il aurait dû être à ses côtés, bien plus, mais voilas il n’en avait pas le temps, trop de gens a aidé et si peu de temps pour le faire.

Lâchant son ami, il ce recula en soupirant. Le calme était revenu, le vide refit surface. Pourquoi cette douleur était-elle si vive, si froide ? Si glacial qu’elle lui brulé la poitrine, lui oppresser les organes et le faisait ce sentir si seul dans ce monde si grand. Son regardant ce porta sur le paysage qu’ils pouvaient contempler d’ici. Il avait passé tant de temps à vivre déjà, si peut avait était bonne, si peu … si peu … « Que ne serais tu pas prêt à faire pour ta Déesse ? » Il eut un sourire amer. « Peu importe ce que je suis prêt à donner pour elle, rien ne pourra la sauvé. » murmura-t-il, comme un douloureux aveu fait en vent qui commencé à ce levé, faisant volé légèrement son manteau posé sur ses épaules. Oui, Zéleph comprenait Valkan, et c’était cela le problème. Il détestait Aya. Cela n’aidé pas franchement la situation et il voulait bien avouer que c’était plus par principes que pour d’autre raison, mais c’était elle qui avait commencé à l’attaquer, lui on ne pouvait pas le blâmé de ce défendre. Enfin, peu importe, ce n’était pas la question. « La nature est si belle. Pourtant elle m’a toujours rejeté. Cela ne m’empêche pas de l’aimé. » Cela n’avait pas de sens, il avait était réduit à moins que rien par cette terre, il avait rampé aux pieds de tant de gens, avait tant souffert à cause du jeu du sort, à cause de cette nature qu’il aime tant. Zéleph n’en voulait a personne, même pas à ceux ayant créé ce monde, ayant créé les réprouvés, ni à sa mère, ni à son père qui pourtant aura était le pire de ses bourreaux. Pourquoi disait-il cela à Valkan maintenant ? Pourquoi ses aveux laissaient au vent ? Il pensait peut être que le sorcier comprendrait sa colère, comprendrait le néant qui vivait en lui et faisait de lui un être profondément vide et seul quoi qu’il face, car tout lui était irrémédiablement retiré. C’était sa punition pour être un monstre, la sentence pour son unique crime : vivre. Il était une erreur de la nature, même au saint des réprouvés jugé comme tel, même eux l’avaient repoussé, piétiné autre fois. « Tu sais-je connait Mitsuko depuis longtemps, je sais qu’elle est mauvaise, je l’ai haï avec tant de ferveur. » si longtemps. Fermant les poings, il regarda ses mains ce lier perdu dans ses pensées. Il l’avait connue reine des vampires, reines des garces, insupportables monstre qu’il avait détestés dès le premier instant. Elle manipulé les gens à sa guise pour son bon plaisir. Trompant les êtres pour jouer avec eux sur son échiquier géant. Seulement il avait ressenti son mal, sa solitude et si était attaché. Comme un poison, ses mains sur lui, ses sourire bien qu’innocent, avaient inondé son être et éclairé son âme. Son regard se posa sur son tatouage, marque éternel de leur mariage, de l’union de leur âme à travers le temps et la mort. « Je connais sa "vrais nature" comme tu dis. C’est un démon. Crois moi je sais de quoi elle est capable et c’est terrifiant, mais je suis aussi capable de cela, je ne peux pas la blâmé alors que je suis le même. » Ce retournant vers le sorcier, il planta son regard impérial dans le sien. « Peux-tu lui reproché toi aussi ? Toi qui es prêt à tuer, à détruire un monde sans le moindre état d’âme pour une femme ? » Son visage était figer dans une expression totalement neutre, dénué d’émotion, comme cette d’une statue. Quelque part cela devait avoir l’air effrayant. « Nous sommes tous coupable de quelque chose. Je reconnais mes fautes. Seulement je ne peux pas te mentir Valkan, tu sais que j’en suis incapable, je te dois la vérité, et la vérité est que le n’aime pas Aya, je ne pourrais jamais l’apprécier. Je ne lui veux aucun mal pour autant, elle ne fait simplement pas partie des gens que je crois pouvoir apprécier un jour. Tu m’en voudras pour cela, je le sais, mais cela mes égale, car dans cette histoire c’est toi qui es le plus en danger. J’ai juré de te protéger. Bien sûr c’est un contrat qui comporte une contrepartie pour toi, mais ne t’ai-je jamais demandé quoi que ce soit ? Non. » Il ne quitté pas ses yeux, ne cillant jamais, paraissant ne plus bouger. Lui qui parlait si peut, quand il le faisait tous ces mots était d’une sincérité infini, une vérité pur. Tous ceux qui connaissait Zéleph savait qu’il ne mentait jamais, sauf quand cela n’avait aucune importance, mais là il s’agissait d’eux. De Valkan et lui. De deux frères. « Non, parce que quand j’ai dit oui je n’ai jamais pensé au jour où tu me serras redevable, ça met égale. Pour moi ce lien est futile, il n’était là que pour te rassuré, pour que tu puisses apaiser tes craintes. Si je suis ici à ce jour, si je suis toujours à tes coté c’est par ce que tu es mon ami, un ami chère, un frère de sang, d’arme. » Il n’abandonnait jamais un ami, quoi qu’il pouvait arriverait il ce battrait pour lui, seulement il craignait pour sa vie. Cela était plutôt le signe qu’il tenait à lui, que justement il voulait le protéger. Par ce qu’au fond Valkan c’était un peu son petit frère. Il voulait l’aidé à devenir plus puissant, pourquoi pas atteindre sa puissance, mais une fois à ce stade il verrait comme cela restait futile, comme cela n’avait pas d’importance et comme on se sentait vide, seul sur ce piédestal, les piliers de ce monde s’effondrant un à un sans qu’on ne puisse rien faire. « Je suis un réprouvé, un réprouvé abritant les porte noire des ténèbres du démon de la destruction, ne me laisse pas m’enfoncer dans ma colère Valkan, je ne contrôle plus rien, je serais capable de te tuer sans me rendre compte que c’est toi. Je suis désolé pour ça. » Il fit un léger signe pour montrer le sang sur lui. Non, il n’avait aucun contrôle, et encore le sorcier n’avait aucune idée de ce dont il était capable et il préférait cela. Tous ceux qui en connaissait la puissance en étaient mort de terreur ou avait fui, l’abandonnant. Il savait que Vlakan resterait là, mais si il assistait a cela, la seul solution pour lui de survivre serrait de fuir. Peu importe, Zéleph espéré qu’il comprenait, qu’il comprenait sa colère, sa réactions. Trop de choses ce jouer en ce moment, une seul erreur et c’était la fin, l’opportunité pour le mal de s’incrusté et changer leurs lumière en profond ténèbres. Le réprouvé ne laisserait pas Jun touché à ça.

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Jeu 07 Mar 2013, 09:34


Ils étaient tous deux, pris au piège de sombres dessins. Et malgré leurs fureurs mutuelles, ils seraient toujours les deux êtres les plus à même de se comprendre. Valkan avait pris le temps de comprendre son histoire et ça lui faisait tourner la tête. Il voulait comprendre pourquoi tout cela, et face à tant de profondeur, il se retrouvait perdu dans un jeu qui le dépassait. Que ce soit les Aethers, que ce soit les Arlequins, tous avaient tentés de se jouer de son destin, modifiant son lignage, modifiant le fil de sa vie, allant jusqu’à modifié la profondeur de son existence. Simplement parce qu’il était la prison d’un monstre. Tout comme Zéleph. La main de celui-ci c’était fermé sur la gorge de Valkan, le sorcier ne broncha pas, après tout quelle importance ? Tous ces mots se déversaient comme un torrent d’injustice, deux hommes ne se battant pas l’un contre l’autre mais plutôt criant leurs injustices face aux Cieux et face au monde. Au final peut être que tous ces mots n’étaient pas réservés à l’un ou à l’autre.

Le sorcier avait longuement réfléchis. Il avait cherché, cherché un moyen d’arrêter tout ça. De pouvoir faire face à la tête haute. Avalya, sa mère qui c’était caché non par choix, mais parce qu’il le fallait, parce qu’au final dans les sombres abysses du destin, personne n’échappait à son destin. Le désespoir, le désespoir de devoir affronter quelque chose qu’il ne pouvait contrôler. Quelque chose qu’il ne pouvait empêcher. Le sorcier comprenait à présent. L’inébranlable Zéleph aurait dû lui apporter l’espoir. Il n’était pas venu en quête de l’aide, il était venu en quête d’espoir. Il aurait voulu que Zéleph soit là, aussi fier qu’il l’était, aussi fort qu’il pouvait l’être, se tenant fièrement au gré des vents et marées, se tenant l’arme au poing contre le monde, il aurait voulu que son ami, que son frère lui dise que tout irait bien. Lui dise que ça n’allait pas se passer comme ça. Il ne le fit pas. Il ne pouvait pas le faire. Tous ces espoirs dont il avait rêvé, tous ces espoirs dont il voulait l’existence…Tout cela n’était que du vent. Les mots volaient au vent, devenait plus que de simples mots, le réprouvé semblait subir les mêmes tourments que Valkan. Le sorcier serrait les dents. Sa gorge fut relâchée et le réprouvé s’écarta légèrement. Le sorcier resta là, le regard perdant ses lueurs de rage et peu à peu, c’était le vide. Zéleph était effrayant dans son état, la fureur même. Le sang avait coulé, pas par fureur de l’homme mais par désespoir. Valkan ne sentait pas la douleur de son nez cassé, ou de sa gorge douloureuse. Non. Lorsque Zéleph termina, le silence s’installa, lourd, un coup de tonnerre tonitruant retentissant zébrant le ciel, comme si au fond des abymes célestes, les Aethers observaient ses deux hommes. Ce n’était pas comme s’ils étaient tous deux spéciales, c’était comme si les Cieux se déchiraient par leurs malheurs. Le sorcier n’était plus en colère et lorsqu’il brisa le silence, sa voix n’était qu’un murmure léger, résonnant dans ce vide, ce vide qui occupait leurs deux âmes.
    C’est moi qui le suis Zéleph. J’ai été égoïste, je voulais que toi, le seul homme capable de me rassurer, de me donner courage, tu me dises que tout irait bien. Je voulais que tu me montres un avenir radieux et puissant. Je voulais que tu démentisses ces mythes et ces rumeurs qui ne cessent de s’accumuler annonçant l’avènement d’un avenir sombre.
Le sorcier se laissa tomber sur le sol, ses genoux touchèrent le sol poussiéreux dans un bruit lourd de sens. Et Valkan fixa l’horizon. Il n’avait fait que fuir encore et toujours, même lorsque sa mère lui avait montré le fruit de son pouvoir, même lorsqu’elle lui avait montré les possibles, même lorsque sa mère, la tenant contre elle, lui avait dit la vérité, il avait cru à un mensonge. Il voulait que pour une fois, ce soit encore une manigance. Zéleph aurait dû contredire tout ça. Et il ne fit qu’appuyer les dires de sa mère.
    Je voulais que tu m’apportes l’espoir, Zéleph. Je sais que nous ne sommes pas en colère l’un contre l’autre, je sais que…
L’éclat de sa voix se perdit au creux du vent qui soufflait. Cette rencontre lui ouvrait les yeux sur tant de choses. Aya était devenue, son repos éternel et Zéleph serait à jamais le souffle de sa combattivité. Il aurait espéré qu’il en soit autrement, mais ce n’était pas le cas.
Tout comme mes pairs, je ne fais que fuir, encore et encore, parce que je voulais que l’espoir naisse, je n’en veux pas aux Aethers, je n’en veux pas au monde, j’en veux simplement au destin. Je suis affligé par la même malédiction que toi, et je voulais que ta force soit le bouclier qui protégerait mon esprit de la vérité. Et en tant qu’ami tu ne pouvais permettre cela. Ma mère, m’a donné une vision d’Antarès. Tu sais j’ai pensé que les Aethers ne pouvaient, au grand jamais, descendre de leurs égides célestes. Et pourtant…

Il serra les dents plus fort, le réprouvé pouvait d’ores et déjà comprendre ce qu’il en était, peut-être pourrait-il voir au-delà des mots.
    Lorsque je suis venu te rendre visite au Circus, je n’imaginais pas tout ce qui se passerait. Je n’étais que possédé par le désir, de retrouver Amy. Et puis le temps faisant son œuvre, le destin ! J’ai appris…J’ai appris qu’Amy était ma sœur, que je l’ai assassiné par mon existence, j’ai appris que mon père à voulut me protéger des intrigues des Aethers, j’ai appris que Mitsuko, ne savait pas, j’ai appris que ma lignée n’est constitué que de lâches et de faibles, j’ai appris que tout est amené à disparaître et j’ai appris que ce qui nous attends n’a pas d’espoir. Je voulais que tu balaye tout ça, parce que je ne voulais pas de cette vérité, mais tu me la donnes, brute. Et je suis faible. J’aurais tant de choses à te dire, mais je crois que des mots ne suffiront pas. Je crois que dans notre malheur, dans notre prison, nous sommes titulaires de notre volonté Zéleph.
Le dos courbé, à genoux sur le sol, face au Roi des Réprouvés, face à cet homme qui lui offrait le chemin le plus sombre, mais aussi le chemin le plus espérant pour l’avenir, Valkan comprenait enfin.
    Je crois que toutes choses peuvent être changées Zéleph. Je crois qu’il est possible de faire face. Tu ne m’as jamais rien demandé c’est vrai, mais malgré tes mots, je suis un homme d’honneur. Tu n’aimerais jamais Aya comme je le souhaite et je n’aimerais jamais Mitsuko comme tu le souhaite, cela étant, nous pouvons nous battre. Nous pouvons tentés quelque chose, tout ce qui est arrivé à une raison, Zél, tout est possible, nous devons y croire. Nous devons espérer, peut-être est-ce le rêve fou de deux hommes avide d’amour et de bonheur, mais peu importe. Nous devons essayer. Aides moi à devenir plus fort, plus puissant, aussi puissant que tu l’es avant le temps venu. Et je t’aiderais, mon frère, je t’aiderais à la sauver, à trouver un moyen, n’importe lequel. Je t’en fais le serment, mon frère. Je te fais le serment que je t’aiderais et que nous trouverons une solution, quoiqu’il en coute, quoiqu’il en soit. Veux-tu de mon aide mon frère ?
Valkan avait parlé avec force et assurance, oui, avec Zéleph ils pourraient faire quelque chose. Oui. Le sorcier tendu son bras en l’air, il fallait qu’ils y croient. Il le fallait…
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Jeu 07 Mar 2013, 11:20

Zéleph s’approcha du sorcier, posant une main sur son épaule, une main qui se voulait réconfortante. Il comprenait Valkan, seulement le réprouvé était incapable de mentir. Il aurait pu lui assurer que tout irait bien, le conforté dans un avenir prospère, mais lors ce que Mitsuko disait que même les Aethers ne pouvaient intervenir, quand le Marîd en venait à lui demandé de l’aide, c’était bien que la fin était proche. Le réprouvé ne voulait pas accablé le sorcier. Entendre qu’Amy était en réalité sa sœur l’avait légèrement troublé, il comprenait mieux certaine chose et se sentait misérable de ne pas avoir cherché à comprendre avant. Oui, il était profondément pour son camarade, il ne mérité pas d’être ainsi enfoncer dans le désespoir. Non, ça c’était sa vie à lui, vivre entouré des ténèbres et gardé le sourire et la tête haute malgré ça. Avancer quoi qu’il arrive. Valkan avait trouvé un pilier et il ne le laisserait pas croire qu’il était prés a s’effondré aujourd’hui. Il était touché, quelque part, par ses affirmation, par ses envie de lui venir en aide et il aurait voulu qu’il garde cette espoir, qu’il ne soit pas déçu, pourtant le sorcier ne pouvait rien pour lui. Personne n’y pouvait rien. Mitsuko mourrait et le chaos ce rependrait sur ces terres. Pourtant il resté l’espoir de sauvé des êtres, et c’était dans ce temps impartie que Zéleph s’évertué à changer le monde, sauvé son peuple, sauvé ses amis. Serrant sa main sur l’épaule du sorcier, il baissa les yeux vers lui, lui souriant légèrement.

« Lève-toi mon frère. Cela ne doit pas t’atteindre. Il ne faut jamais courber le dos, peut importe le mal qui nous accable. Aussi sombre soit le chemin. Je resterais debout et j’attendrais la fin, sans peur. Ma fin, n’est pas la tienne et je ne veux pas te voir faiblir devant le néant. Je ne l’accepterais pas. » Pas si c’était lui son espoir. Si il chercher en lui la lumière alors il la trouverait, car Zéleph n’était pas près de ce laisser abattre par la vie. Il avait trop vécu, avait trop combattu pour cela. Il porterait lui-même Valkan si cela devenait finir ainsi, il le ferait pour lui, car avant de sombré il voulait au moins sauver son frère. « N’est pas peur pour moi. Je ne sais pas quand la chute aura lieux, mais en attendant je continue de vivre, et si mon âme serra brisé, toi tu continueras d’être debout pour nous deux. » Oui, personne ne pouvait dire ce qui se passerait une fois Mitsuko et les Aethers disparut. Peut-être serait-il mort avant cela ? Peut-être vivrait-il toujours, dans la désolation. Lui était condamné, cela n’avait plu d’importance. On ne pouvait pas dire qu’il l’accepté, mais il ne pouvait ce révolté, il avait essayait en aidant le Marîd, mais tout cela le dépasser et a part attendre, il ne pouvait rien faire si ce n’est avancer, toujours, inexorablement. « Si la vie m’a apprit quelque chose, c’est que les épreuves, nos blessures, son faites pour devenir plus fort et ne jamais sombré. Je crois en cette doctrine. Je n’abandonne pas, je n’abandonnerais jamais, peu importe la profondeur des ténèbres devant moi. Alors relève toi Valkan. Je ferais en sorte que tu sois inébranlable le temps venu, que tu protège les tiens, puisse que toi tu le peux encore. » Que ce soit Aya ou une autre, bien que le faite que ce soit la déchus le contrarier particulièrement, juste pour lui faire les pieds il l’aurait bien laissé a son sort celle-là, mais voilas il ne la détesté pas à ce point, et puis il était incapable de laisser Valkan seul. Si c’était pour le voir tout détruire, mieux valait sauver les meubles. Puis, si il y avait un enfant au milieu de tout cela, un être n’ayant rien demandé, il ne pouvait pas y resté insensible.

Ce serait déjà ça de sauvé, bien que le futur de cette enfant ne s'annoncé pas radieux, un peu comme le sien, mais évité d’y penser rester toujours la meilleur solution. Profité du temps imparti. S’éloignant du sorcier, le réprouvé leva les yeux vers le temple des esprits en soupirant. Il aller se rendre dans la demeure de ceux qui l’avait condamné. Il ne s’en plaignait pas, on ne pouvait pas dire qu’il n’apprécier pas être enchainer a sa déesse, bien que par fois il avait envie de l’étranglé. Quand il pensait qu’il était un esprit du temple, un esprit du tigre, le plus haut fait, il réalisé l’étendu de la puissance accumulé au fil du temps, et ce rendait compte à quel point tout ceux-ci était futile. « Tu ne peux rien pour moi. » Sortant son tabac et une feuille a roulé de l’intérieur de son imposant manteau, il se mit a roulé une cigarette avant de l’allumé d’une allumette, qui finit sa vie, consumé dans les aires. « Tu ne me dois rien, tu ne mets redevable de rien et je ne veux pas de remerciement pour si peut. » Ce tournant vers lui, il prit une bouffer de tabac avant d’expiré l’épaisse fumé, ce dissipant dans le courant du vent. « Après tout, je vais être tonton. Il n’y a rien d’étonnant à ce que je protège cet enfant. » La vie avait l’air de recommencer pour le sorcier. Il ne pouvait pas lui en vouloir pour cela. Il regretté juste qu’il est choisi un chemin aussi sinueux, mais pouvait-il le jugé ? Lui qui avait choisi le pire des sentiers. Peut-être était-il un peu jaloux au fond, par ce que le sorcier pouvait faire quelque chose pour sa famille, alors que lui était impuissant face à l’avenir. C’était aussi ça, il ne pouvait pas le cacher. Il était pourtant de son devoir de ce tenir aux côté de Valkan, tel un colosse, il supporterait tout comme il l’avait toujours supporté et l’élèverait a son niveau, si tel était son désir.

Soudain Zéleph redevint plus sombre, baissant la voix. « Je suis navré pour Amy. Navré pour ce que tu à appris. Je n’imaginai pas cela. » Il était trop impulsif, il regretté de l’être, mais ne ce contrôlé malheureusement pas. Au-delà des faits, il était profondément désoler de comprendre que la vie de Valkan était bâtie sur des mensonges, comme la sienne, mais il verrait. On s’en relevait. D’une façon ou d’une autre, on s’en relevait toujours. Lui l’avait fait, et si il avait besoin de son aide pour le faire à son tour alors il lui tendrait la main sans hésité. « Bien que mon avenir semble sans espoir, le tien est encore entre tes mains, et je ne te laisserait pas croire le contraire. » Zéleph lui tendit la main avec un sourire. Oui même enfermé dans le néant il ferait de son mieux pour soutenir un ami. « Allez, lève-toi maintenant. »
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Ven 08 Mar 2013, 13:45

Il venait de saisir son bras, le sourire aux lèvres. La colère n’était plus. Et tout ce qui se dressait devant eux était l’avenir dorénavant. Valkan se releva, en prenant appui sur le bras du réprouvé. Son regard vibrait de quelque chose, de quelque chose de puissant et fort, ce n’était pas de l’espoir, ce n’était pas quelque chose comme ça. C’était une vague de liberté que ressentait le sorcier. Il c’était cru seul, et la méfiance l’avait poussé à prendre des mesures drastiques. Il avait eu tort, comme tant d’autres choses. Se libérer d’un fardeau ne repose uniquement sur la volonté ou la combativité, il fallait d’abords l’accepter, s’en imprégner. Le sorcier avait subi le prix de nombreux complots, de nombreuses manigances pour obtenir il ne savait quoi. Et il avait tenu bon. Aujourd’hui, il allait se libérer.
    Je crois que…Que quoiqu’il advienne, nous sommes à présent garant de notre espoir. Dis à qui tu veux que l’espoir n’est plus pour toi, dis à qui veut bien l’entendre que ta fin est proche, seulement ne vient pas me le dire à moi. Tu oublies que je suis un sorcier entêté et assez fou pour défier tout cela ?
Elevant son regard vers le ciel, Valkan demeura pensif une minute. Il avait eu besoin de voir Zéleph, il avait eu besoin que quelqu’un lui donne un coup pour lui permettre de voir ce qu’il n’avait déjà vu.
    Tu dis que je protégerais les miens, que tu me rendras inébranlable pour cela. Tu fais partis des miens dans une certaine mesure. Si toi, tu n’as plus d’espoir, alors j’aurais l’espoir pour nous deux. Soyons un peu fou Zéleph. Le monde le demande après tout. Ne sois pas navré pour tout ce qui s’est passé, c’est que cela devait se faire. J’accepte mon destin, Zéleph. Je porterais ma croix jusqu’aux sommets les plus hauts et je tenterais de t’y amener avec toi. Toi et tous les autres.
Il tourna la tête, voulant regarder son ami dans les yeux. Ses prunelles dorées étaient vivaces, profondes et dégageait cette volonté de fer, qu’il avait pu apercevoir lorsque Valkan c’était rendu au Circus la première fois.
    Peu m’importe que nos points de vue divergent, je tenterais de portée l’espoir de nos deux vœux sur mes épaules. Tu ne m’en empêcheras pas. Et ce n’est plus une question de dette. Ce n’est plus une question d’amitié, non plus. C’est mon désir simplement, pour l’homme que tu es et pour celui que tu deviendras. Au-delà des Cieux, j’accepte mon destin.
Il croyait en chacun de ces mots, depuis tout ce temps il n’avait fait que trouver des alternatives, fuir ses obligations et par-dessus tout avait cru que tenir éloigné ses amis serait une bonne chose. Il avait eu tort, dans son désespoir il avait oublié ce qu’il avait appris et Zéleph venait de lui rappeler sévèrement. Tous les séparaient en sens et pourtant ils étaient si similaires. Encore aujourd’hui, Valkan avait besoin de lui et ce serait pareil pour les prochains mois. Cela allait être dur, mais ensemble, ils y arriveraient. Le sorcier avait la foi.
    Peut-être serait-il temps d’aller voir nos « amis » ?
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Ven 08 Mar 2013, 17:03

Zéleph ne put s’empêcher d’avoir un léger sourire. Valkan était d’un optimiste qui faisait plaisir à voir, mais qu’il trouva bien naïf. Tant pis, il le laisser espérer pour lui si cela l’aidé dans sa propre quête. Il n’était pas bien contrariant et ne voulait pas qu’on le plaigne ou qu’on se mette à le résonné alors que cela resterait impossible. Au moins la tempête était passée. Il s’en voulait un peu d’avoir frappé si gratuitement le sorcier, mais il ne pouvait pas caché que ça l’avait soulagé. Il était sous tension vingt-quatre heures sur vingt-quatre, et sa seule source de détente s’évertué à lui rendre la vie impossible. C’était mal, il le savait, mais ça l’avait soulagé. Il en était bien désolé. Comme pour ce faire pardonné, Zéleph approcha sa main de la tête ensanglanté du sorcier et lui offrit ses soins. C’était le moins qu’il pouvait faire puise que c’était lui le responsable et qu’il ne l’avait pas vraiment cherché. Lui donnant une légère tape sur la joue comme pour ce moqué, il ricana. « Brave type vas. » S’amusant de sa boutade il se mit en marche pour monter les escaliers. Il avait raison il était temps d’y aller et d’aller voir les esprits. Il y avait quelque chose d’amusant dans le faite de monté une nouvelle fois ces marches aux côté de Valkan, et gravir la colline pour arriver devant la cascade. Quelque chose d’ironique dans le faite qu’il était devant la demeure de ceux qui paraissait avoir toujours su ce qu’il en serait de son destin et bien qu’aillant l’air de s’en soucier, l‘avaient poussé sans la moindre honte vers la falaise pour qu’il saute. Esprit du tigre, il était supposé protéger le temple et ses disciple, pourtant il trouvé cela bien prétentieux pour des « Dieux » de lui demander une protection qu’ils ne paraissaient pas lui accordé. O, le pouvoir du tigre, bien sûr il ne l’oublier pas, m’enfin, c’était bien chère payé pour si peu car au final le tigre ne lui était d’aucune utilité pour les jours noirs qui arrivaient. Le réprouvé n’était pas du genre à s’accablé. Ce qui était fait, était fait, regardé le passer n’apporter qu’une nostalgie inutile. Bien qu’il passe son temps a pensé à sa mère, parfois même à Aaron. Seulement comment oublier les êtres aimés ? Jamais leurs souvenirs ce s’effacerait, jamais son amour pour eux ne cesserait. Passant la cascade sans la moindre réaction, habitué maintenant à cette étonnante magie qui voulait que l’eau ne leur donne aucune sensation, comme inexistante, il regarda la pièce circulaire, tant de fois croisé. Il allait finir par se sentir chez lui ici, bien que Méli lui est déjà signifier que c’était le cas. « Puisse que c’est à toi de joué. » laissa-t-il entendre à l’attention de Valkan. Il croisa les bras sur son torse nu, et attendit que le sorcier choisisse une porte. Avec un peu de chance pour lui il tomberait sur l’esprit de la nature, et là encore, était-ce une chance ? Méli pouvait être effrayante, et il le savait pour l’avoir eu comme une sorte de « mentor » ici. Tout ce qu’il demandé à Valkan c’était de ne pas tomber sur William, bien que celui-ci ne c’était pas manifesté depuis longtemps déjà, il serait bien capable de choisir de ce montré au sorcier rein que pour l’attendre lui, et s’amusé a le tourmenté.

Suivant Valkan dans la pièce qu’il avait choisi, ils entrèrent tous deux dans une salle immensément vide. Du marbre noir et froid a perte de vue. Ça avait quelque chose de morbide. Au centre de la salle de simples escaliers montant a un trône, en pierre massif lui également. Avancent dès la pièce, leurs pas résonnèrent. Cela avait l’air ab abandonné, mais Zéleph n’y croyait pas un seul instant. « Tiens tien tiens … » Un rire aigue, insupportables aux gouts du réprouvé, résonna. Après un court moment où le silence régna à nouveau, l’esprit apparut enfin. Un homme vert, aux cheveux fait de reptiles. La laideur incarnée aux gouts du roi. Il leur souriait, un de ces sourires malsains, pervers dégoutant, qui ne laisser jamais rien prévoir de bon et qui agacer profondément. Il se redressant, prenant ses mains contre lui, en faisant une moue, qu’il voulait mignonne surement. « Voyez-vous ça. Le seigneur des deux rive qui accompagné son poulain a l’abattoir. Comme c’est touchant. » Harôun, le maître des cartes, il ne l’avait jamais vue face à face, seul à seul, mais il était là lors de sa dernière épreuve et il se souvenait particulièrement de lui et ses réplique exécrable. L’esprit vert s’approcha de Valkan, ce penchant sur son visage, le rapprochant dangereusement, avant de lui offrir un grand sourire. « Encore un amant de la reine déchu. A croire qu’elle me les envois tous. J’aurais peut-être du tenté ma chance. » Il se mit à rire avant de disparaitre, puis de réapparaitre sur son trône, surplombant les deux mortel. Il jubilé. C’était tout bonnement un cadeau d’avoir ces deux-là pour lui, sur tout le sorcier. Après tout après Aya, il avait eu a transformé son époux en déchu, ils étaient si mignons tout les deux … et là, un autre éperdu pour la reine venait a lui cherché a changé pour cette beauté. Cette femme les faisait toute tomber, sauf… son regard se posa sur le réprouvé et il ricana. Non, certain visé bien plus haut. C’était William qui était jaloux, mais il le vengerait pour lui. « Pathétique mortel que vous êtes. Je dois reconnaitre que j’aime votre façon de jouer contre le destin. J’ai toujours eu une certaine admiration pour les larves comme vous, cherchant désespérément a ce métamorphosé en cocon. » Zéleph soupira. L’esprit s’en aperçu et ce coupa dans son discours, plissent les yeux, ayant soudainement l‘air d’avoir perdu toute sa bonne humeur. « Oh je vous ennui majesté ? » Il ricana, faisant apparaitre des cartes dans sa main avec les quel il joua distraitement.

« Puisse que notre seigneur ne supporte pas les long discours, voilà pour vous sorcier. Je suis Harôun, l’esprit maître des cartes. » Son regard s’assombrit soudain, prenant une teinte dangereusement effrayante derrière son masque de soie rouge brodé d’or. Il continua doucement, sifflant comme un serpent pour narguer son ennemie. « C’est moi qui est transformé Koal en déchu sous le désir de sa majesté, la très excitante Aya. » Son air hautain agacer Zéleph, et il se disait que si lui était irrité par si peut alors même qu’il n’aimait pas la déchu, il ne pouvait imaginer l’état de Valkan. Voilà qui aller être épuisant. Harôun se leva brusquement, soudain enjoué. « Avouez que c’est amusant ! » cria-t-il théâtralement en riant, ses mots percutant les murs de la pièce comme des lames perçante. Il se rassit semblant ce calmé, et pourtant il avait toujours ce sourire supérieur qui énervé profondément le réprouvé, restant pourtant en retrait, les bras croiser et l’air sombre. « Cette femme qui voulait anéantir le monde masculin la première fois que je l’ai vue, est revenu transformé ce pauvre homme pour l’épousé, et voilà qu’un autre, à nouveau viens sonner à ma porte ? » Il éclata à nouveau de rire devant le comique de la situation, bien que dans la pièce il n’y avait bien que lui qui trouvé ça drôle. Stoppant brusquement, il les fixa l’air déçu. « Ô mes amis, vous ne trouvez pas cela drôle ? » Il sourit à nouveau, son regard tranchant, posé soudain sur Valkan, s’amusant au plus haut point. « Pourtant, ça l’est. Tous ces hommes qu’elle aimés, tous jeté les uns après les autres. » Il eu un petit rire mesquin, laissant son dos ce posé contre le massif dossier en pierre de son royale siège, l’air décontracté. Tout cela n’était qu’un jeu pour lui. « Mais au fond, ça n’en est que plus amusant. Elle m’avait bien dit qu’elle soumettrait les hommes, les faisant ramper à ses pieds. La méthode est peu commune, mais elle est efficace. » Lança-t-il violemment, riant, et pourtant la pique était volontairement provocante.
Harôun:
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Ven 08 Mar 2013, 18:43

Toute la jovialité et toute la bonne humeur du sorcier avait volé en éclat. Ces foutus Aethers semblaient prendre un malin plaisir à faire naître des obstacles devant lui, plus pénible les uns que les autres. Ils avaient remontés les marches, côte à côte jusqu’à la cascade après que Zéleph est pris le temps de le taquiner. Ce fut assez étrange et offrant aux deux hommes une pointe de nostalgie. Valkan n’avait pas réfléchit pour le passage de la porte, il espérait simplement tomber sur un esprit qui ne soit pas…Irritant. Et malgré lui il semblait avoir touché le jackpot. Le destin ne voulait toujours pas se montrer coopératif, alors soit. L’échange qui suivit laissa de marbre Valkan, Zéleph ne devait pas être dupe, il devait deviner que c’était une tempête folle qui affligeait l’esprit du sorcier. En cet instant il regretta Méli et pourtant ne dit rien, subissant les fresques du Maître des Cartes. A chaque pic, chaque provocation, Valkan sentait sa colère monté. Lorsqu’il parla de Koal ce fut comme si il avait reçu un coup de lance en plein cœur. Serrant les dents jusqu’à en faire saillir les muscles de sa mâchoire, il se mit à compter jusqu’à dix. Il aurait pu compter jusqu’à cent qu’il ne serait pas plus calme pour autant. L’esprit se pavanait, et Valkan détestait ça, il ne se savait rien ici, et il avait eu l’espoir que sa requête soit présentée à un autre que ce semblant d’Aether. Il les détestait…Oui. Il relâcha sa respiration doucement tout en comptant. Il ne c’était pas rendu compte qu’il avait serré les poings et tout son corps était tendu, il tenta vainement de se calmer. Il en avait marre, marre que tout le monde s’amuse à mettre son grain de sel dans l’amour qui le liait à la belle Reine. Aya…Par tous les Diable pourquoi il avait fallu que ça tombe sur l’esprit du Temple qui c’était occupé de Koal. Puisque c’était si amusant, et puisque de toute façon, il n’aurait pas d’autres occasions de garder son calme, à première vue autant se jeter à l’eau tout de suite. Valkan se contrôlait, tout ça pour sa demande. Il devait devenir plus que cette bête, contrôler sa rage, contrôler sa haine et canaliser le tout pour frapper fort. Sa maturité était là, pourtant ce n’était pas facile. Cela dit qu’aurait-il pu faire ? Quoiqu’il advienne, il allait rabattre son caquet à cet esprit de pacotille. Jugeant l’être dans son trône dans cet effet théâtrale, il courba légèrement le dos avant de relever la tête et planté ses deux prunelles dorées sur sa silhouette.
    Puisqu’il en est ainsi et faisant compte de vos mots, Maître des Cartes, j’ai une demande. J’aurais préféré vous en faire part à la fin de mon passage, mais puisque nous en sommes là, autant aller directement à l’essentiel.
Se relevant pleinement, mesurant son effet. L’ignorance était la meilleure des attaques. Il fit gré de ces allusions sur la Reine des Déchus, on allait voir s’il ferait toujours son magnanime d’ici quelques secondes.
    Je demande à ce que vous fassiez filtrer une partie du flux des sept sceaux qui tiennent le Destructeur prisonnier. J’accepte mon sort, Maître des Cartes. Et j’ai besoin de savoir ce que j’affronte. N’est-ce pas aussi amusant que vous le disiez ?
Il n’était qu’un mortel que l’esprit pouvait balayer en un rien de temps, mais les Aethers savaient ce qu’il adviendrait. L’esprit voulait le toucher là où cela faisait mal, il en ferait autant.
    C’est seulement ici que j’aurais assez de contrôle ou cas où il y a un problème. De plus la présence du Roi des Réprouvés serait utile en cas de problèmes.
Il ne courberait plus jamais l’échine devant qui ou quoi que ce soit, il se ferait peut être malmené, mais son dos resterait toujours droit et il gardera la tête haute. Dorénavant, ce n’était plus qu’une question d’égo ou d’obligation, de serments ou de lois, mais de pouvoir et de puissance. Ne pouvant retenir sa colère, il joua, c’était plus que dangereux, mais ce n’était pas totalement faux.
    A moins que vous ayez peur…Ce que je pourrais comprendre. Ne sommes pas nous pas vos descendants, créer à votre image après tout ?
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Ven 08 Mar 2013, 22:06

« umh. » L’esprit vert croisa les jambes en posant son menton dans sa main, prenant appui sur son accoudoir. Son visage avait pris l’expression d’un profond ennui, comme si plus rien ne l’avait amusé depuis si longtemps qu’il n’était plus capable de rire. Ce type était effrayant. En retrait Zéleph observait les deux êtres. Il n’approuvé pas les désirs de Valkan, mais il n’était pas là pour en discuter, simplement le soutenir et contrôlé tout dérapage notoire. Harôun eu un soupire, brisant le silence installé. « Vous n’avez aucun intérêt … » Il ferma les yeux, semblant prêts à s’endormir tellement tout cela lui insupportables. Las, il continua. « Déchets. » Le réprouvé grinça des dents, mais ne bougea pas, il aurait était trop contant, cherchant a les énervé tous les deux pour s’en amusé. La manipulation, il détesté cela. C’était des manœuvre répugnante, pleine de mensonge et d’hypocrisie, l’essence même de cette Aether. Après un instant, il finit pourtant par ce redressé, en ce penchant en avant vers Valkan avec un sourire. Il n’avait pas répondu à ses provocations. Il en était contrarier, mais supposé qu’il était plus coriace qu’il en avait l’air, le petit sorcier. Ce serait plus amusant. « Peur, dit-tu ? » Il ria. « Pourquoi un esprit aurait-il peur ? » C’était pathétique, les mortels ressentaient de ces choses, des sentiments inutiles, minable. Quels misérables larves, vraiment, cela le fatigué à la longue. Regardant Valkan de haut en bas, puis Zéleph, près de la porte, il pencha la tête sur le côté, avant de ricaner. « Deux enfants sceaux ? L’un descendant les dragons, l’autre des anciens démons ? » Jouant avec ses cartes qui s‘envolèrent pour faire un cercle devant lui, tournant dans l’air avec une aisance indiscutable, l’esprit parut trouvé cela risible. « Deux bébés pleurant leurs vie volé, gâchés. Suppliant les Aethers qu’ils méprisent de les aidés ? » Dit comme cela, Zéleph trouvé ça blessant, voir vexant. Pourquoi faisait-il partie de la discussion en plus ? Il n’avait rien demandé lui ! Il avait libéré le démon lui-même, par sa propre volonté. Bien qu’il avoué que sans la force des esprits, il n’y serrait jamais arrivé. Sans Méli. Harôun semblait avoir raison, ça l’agacé ! « Regardez les chouinés, mouché par leurs femmes. Vous n’avez donc aucune dignité ? » finit-il en souriant, mauvais.

S’en était trop pour Zéleph, il ne pouvait pas ce laissé insulté ainsi, pas même par un Aether, ou un esprit du temple à qui il avait fait allégeance ! Ce faire humilier de la sorte, c’était trop de déshonneur pour l’homme orgueilleux qu’il était ! Le sol ce mit à trembler avec virulence. Toute la pièce bougé sous la pression grandissante de la puissance que libéré le réprouvé. « Enfoiré ! » S’élancent vers l’esprit, d’en une pulsation rapide, sa vitesse était impressionnante, peut être impossible à voir pour un être normal. Frappé un esprit, c’était une idée complétement idiote, mais rien ne pouvait arrêté la rage du roi, seulement Harôun n’avait pas envie que cette idiot face dé dégât à cette salle qu’il aimait tant. Soupirant devant l’imbécilité de Zéleph, il passa une main devant lui. Il y eu alors, sur la trajectoire du réprouvé un miroir qui apparut, et ne pouvant l’évité, Zéleph crue pouvoir le brisé de son poing brandi et normalement destiné à l’esprit, mais en réalité il traversa la glace et se retrouva enfermé à l’intérieur Qu’est-ce que … ?. « Crétin » dit simplement Harôun pour clore les faits. Zéleph se retrouva par terre, entouré d’une vaste étendu blanche, un blanc si immaculé qu’il ne paraissait par réel. Il vit le miroir, mais ne voyant pas son reflet il voyait à présent la pièce où ce trouvé Valkan et l’esprit. Frappant la vitre, rien ne se passa et peu importe la puissance qu’il y mit. « Tu as peur de te battre ?! Fait moi sortir de là, enflure ! » L’esprit regarda le roi dans sa « cage » et soupira, blasé. « Tait toi, vermisseau. » D’un simple geste de la main il fit taire le réprouvé, il avait beau crié dans le monde où il était enfermé, le son était totalement annihilé par la barrière magique.

Harôun reposa alors son attention sur le sorcier. « Bien, maintenant que cette imbécile est hors service, je vais m’occuper de toi. » Ce rendant compte que plus personne ne faisait attention à lui, Zéleph cessa de crié, comprenant que c’était peine perdu. Il fixa alors Valkan, et s’excusa intérieurement d’avoir était aussi impulsif alors qu’il ce douté que c’était ce qu’avait cherché l’esprit : le mettre de côté, pour qu’il soit seul face à son destin. Il avait pourtant aussi peur qu’il se serve de lui comme appât ou monnaie d’échange a quoi que ce soit. En tout cas il était son otage, et il détesté cela. « Je n’arrive pas à croire que ce crétin soi marier a l’une des notre. » Dit l’esprit vert complétement dépité, mais cela n’était qu’un jeu, il se mit à rire. Ses cartes volant toujours fondèrent alors les unes après les autres vers le sorcier, mais avant de l’attendre elles ce placèrent les unes aux coté des autres, comme pour former une main. « Si tu veux tout savoir sorcier, je possède une des sept clef de ton sceau. » Cette révélation était croustillante et il ce délecté déjà de la réaction de Valkan. « Si tu veux que je t’aide, que j’ouvre la porte, alors pioche une carte. » cela devenait dangereux en effet, mais ça n’en était que plus excitant. Il n’en avait que faire des règles. Il n’était pas un de ces Aether qui aimer la vie et prenait soin de ce monde, non, lui il vivait pour l’excitation et le jeu. Il n’y avait que ça de vrais. Les vulgaires créatures comme le réprouvé et le sorcier n’était que des pions, des soldats de plomb avec les quel ils s’amusé. « Ou si cela peut te motivé… Si tu veux sauver ton camarade. » Serrant le poing, Zéleph sentit soudain sous ce geste, comme une douleur atroce venir lui transpercé la poitrine. Comme si on était en train de lui arracher sa force, sa puissance, l’essence même de vie qu’il possédé, et la douleur était insoutenable. Tombant lourdement sur le sol, il ne pus bougé, paralysé par le mal. L’esprit ricana de son air mauvais. « En fonction de la carte que tu piochera, il arrivera l’un ou l’autre, mais tu ne peux pas choisir toi-même. » Levant les bras pour célébré ce grand moment, il éclata de rire comme un enfant. « Amusant non ?! »
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Mar 12 Mar 2013, 15:49

C’était toujours la même chose, toujours le même espoir balayé par des êtres qui au final ne valaient que le pouvoir. Ils pouvaient bien se vanter d’être des Dieux, ils pouvaient bien se vanter d’avoir du pouvoir, ils n’avaient que ça. La colère était un poison, néanmoins il y avait de ces moments ou nous ne pouvions faire autrement. Si Zéleph n’avait pas réagi, Valkan aurait été à sa place en ce moment. Un jeu, tout était un jeu. Il enviait la puissance de son ami, sa loyauté envers le Temple était vivace, mais ça ne pouvait l’empêcher de détester ces Aethers. La démence, la folie doucereuse de la vengeance. Il aurait pu supporter Méli, il aurait pu faire face à un Esprit qui ce serait montré magnanime face à son pouvoir. Il aurait pu, oui, mais là…Là c’était de la déviance. Et figé, les muscles prêts à se rompre, tout son être était tourné vers son impuissance. Il n’était pas résigné, pas désespéré. Tout son être vibrait, vibrait de vengeance et d’une soif inextinguible de pouvoir. Encore une fois il avait entrainé son ami. Il n’avait jamais eu le pouvoir de protéger qui que ce soit. Plus qu’une obsession c’était devenu une quête sacré. Toute sa volonté attisait sa vengeance et sa quête, toute sa volonté n’était tournée que vers ce charnier qui aurait un gout amer mais qu’il l’amènerait à une liberté absolue. Il aurait la résolution, il aurait une volonté assez forte pour monter au sommet de ce monticule de cadavres qu’il amasserait dans son sillage et un jour il pourrait de nouveau faire face. Un jour tout serait différent. En attendant, il allait se plier à ses règles, à ses serments qui enchaînait son être, et peut être, peut être que l’avenir prendrait une meilleure allure.

Tout se jouerait sur une carte, une simple carte. Valkan était sidéré, le regard du sorcier était plein de haine, mais il ne dit mot, il resta figé pendant plusieurs secondes, se retenant de condamner Zéleph tout autant que lui à une mort certaine. Il ignorait comment cela allait se passer et quoiqu’il advienne il n’aurait pas le choix. Il voyait au travers du miroir son ami se tordre de douleur et la faiblesse du sorcier était insoutenable à ses yeux. Il avait entraîné Zéleph au sein de sa propre tourmente et s’il ne faisait rien, ça continuerait encore et encore. Le bras du sorcier s’éleva lentement, et puis il saisit une carte. Le Maître des Cartes fit la moue. Valkan ne comprenait pas forcément. Et puis Harôun se mit à applaudir de manière ironique. Je te félicite, mortel, on dirait que tu rafles toute la mise. La douleur affligeant le réprouvé cessa et le miroir disparut ramenant Zéleph parmi eux. Etrangement un sourire malsain fendit le visage de l’Esprit. Maintenant, voyons voir ce que ça peut donner, pauvre petite chose, gratifies moi de ton plus beau sourire, toi qui croît au pouvoir, car à mon humble avis, ça va être spectaculaire. L’Esprit apparut devant Valkan et tout en lévitant dans les airs, dominant la hauteur du sorcier du bout des doigts il attrapa son menton, le forçant à lever les yeux. Le sorcier voulut réagir mais il était incapable de bouger.Savais-tu que la prétention coute cher ? Gardant son sourire malsain sur les lèvres, il ne semblait plus se soucier du Roi des Réprouvés, après tout, toutes les légendes qui parcouraient le monde se devaient de se justifier. Le corps de Valkan se mit en mouvement. Le sorcier fut projeté à une vitesse ahurissante à l’extrémité de la salle. Il heurta le mur avec force, sonné il cligna des yeux alors que la force invisible qui retenait ses mouvements était toujours là. A présent Harôun se tourna vers le réprouvé, il le gratifia d’un sourire avide et malveillant et des liens solides émergèrent du sol venant enchaîner Zéleph. « Sois sage, et profites du spectacle. Sinon je serais obligé d’écraser une nouvelle fois ta frimousse contre un miroir, ce serait dommage que tu sois défiguré pour si peu. Penses à cette pauvre Mitsuko. Maintenant observons ton idiot de merveilleux petit frère se faire écraser par son propre souhait, et crois-moi, à mon avis ça va être réellement amusant ! Harôun apparut de nouveau devant Valkan suspendu contre le mur, dans l’incapacité de faire le moindre mouvement. Ses bras étaient tendus, et ses jambes l’une contre l’autre, il semble accrocher à une croix invisible. Harôun claqua des doigts et une immense porte apparue. Elle était en obsidienne, le noir du cristal se reflétait de toute part et donnait à la porte une allure sombre. Plusieurs statues étaient représentés à même le cristal, haute de près de quatre mètres et large de deux, elle était imposante et incroyablement riche de détails. Le cristal semblait avoir été merveilleusement travaillé, les gravures représentait plusieurs êtres se tenant autour d’un puits sans fonds donc le cercle étaient bardé de sept serrures. Il y avait aussi des glyphes et des runes ouvragés à travers tout le cristal. Elle paraissait immatérielle et complétement hors du temps. D’une certaine manière elle paraissait à la fois au cœur de la pièce et à la fois ailleurs. Elle rayonnait de quelque chose de lugubre et ce qu’elle semblait renfermé était sans aucun doute terrifiant. Valkan avait imaginé bien des choses quant à son entrevue au Temple, et avait cru bon de jouer au malin. Il n’aurait jamais imaginé que ça finirait comme ça. Je pourrais bien t’expliquer quelques détails, néanmoins c’est tellement ennuyé et tellement insignifiant…Finalement comme toi, pauvre mortel. Je préfère le spectacle aux mots. Plusieurs sceaux apparurent autour de la porte, tellement qu’au bout d’un moment les lumières de différentes couleurs qu’ils émettaient se firent aveuglant. Une voix émergeant de nulle part se fit attendre. Attention. Libération du Premier Sceau. Attention. Libération du Premier Sceau. La voix au multiple timbre ne s’arrêtait plus. Lancée comme un psaume. Harôun leva le bras et elle se tut. Le silence revenu percer par l’étrange son vibratoire qui émanait de la porte. L’Esprit semblait impatient, impatient de voir ce qu’il allait se passer. Après quelques secondes un léger filet de brume blanche apparue. Il émergeait de la porte, il était léger, minuscule face à la dimension de la pièce, il avançait lentement vers le sorcier. Comme si il le cherchait, voulant revenir là où il devait être. La respiration de Valkan s’accéléra et bientôt son pouls battit à ses tempes. Il n’avait aucune idée de ce qui se passait. Harôun souriait de manière si avide que c’était effrayant, comme s’il savait, il savait déjà que quelque chose de terrible allait se passer. Le filet de brume blanche était consumé par l’intérieur par une petite tempête. On aurait dit des éclairs dévorant la brume. On aurait presque dit à un orage observé par un œil derrière une loupe. Sur le passage de la brume l’air brulait, et l’espace se tordait. C’était déroutant. Et puis la brume commença à venir entourer le sorcier. D’abords elle monta par ses pieds, pour rejoindre ses jambes et montée encore. Son corps devenait lourd et cette chaleur…Elle était oppressante. Plusieurs gouttes de sueur se mirent à perler de son front. Sous l’effet de la chaleur sa vision commença à se brouiller. Il dévia jusqu’à Zéleph, possédant une lueur étrange, une lueur qui semblait exprimé la désolation du sorcier. Et puis il ferma les yeux. Sa respiration devenait difficile. Harôun frétillait d’impatience. On y est presque, allé un petit effort. La brume atteignit le visage du sorcier et sa tête chuta en avant, il semblait inconscient. Soudainement la brume commença à être absorbée par le sorcier, comme de l’eau qui séchait rapidement balayé par une chaleur invisible. Et sa tête s’éleva de nouveau, ses paupières s’ouvrant à la volée. Son regard d’habitude doré se teinta de noir jusqu’à devenir que deux orbites plein d’encre épaisse. Valkan commença à entendre un murmure, puis deux, incompréhensibles en soit, qu’étais-ce ce phénomène ? Et bientôt ce fut une nuée de murmures intangibles qui oppressèrent son esprit, faisant crier son esprit. Le filet de brume n’émergeait plus de la porte et lorsque toute la brume fut absorbée par la sorcier, un pluie fine commença à naître en hauteur dans la pièce. Une pluie multicolore, fine…Ce n’était pas de l’eau, c’était de l’énergie pure. Valkan était perdu dans les limbes au-delà de ses sens, les murmures comprimaient son esprit alors qu’il perdait pieds avec la réalité. Et bientôt…La première décharge explosa. Il y eut cette décharge de pouvoir qui émana de Valkan. Ce n’était pas son pouvoir, la décharge explosa au creux de la pièce, invisible et pourtant si présente. Harôun semblait aux anges. Oui c’est ça ! Fais-toi écraser par l’indomptable sombre crétin ! Quelque chose d’invisible se produisait, la question était de savoir si Valkan allait y survivre ou non.
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Mer 13 Mar 2013, 15:57

Tirant sur ses chaines, il n’y avait rien à faire, Zéleph ne pouvait s’en défaire. Les esprits du temple ne pouvaient les tuer. C’était contraires à toute les règles, mais les faires souffrir, ça ils pouvaient et ne s’en privé pas. Le roi leva les yeux vers le sorcier comme crucifier. Au moins avec ça il pourrait au moins ce prétendre martyre. Le roi ne comprenait pas réellement ce qui ce passer, venant à peine de ce relevé de sa propre torture pour voir le jeu d’Harôun avec Valkan. Etait-ce cela la porte de son sceau ? Il avait un très mauvais pressentiment, et attacher fermement au sol, comme un vulgaire animal, il ne pouvait rien faire pour empêcher cela. Restant assit, il ce calma et observa sans un mot. Quelque part c’était ce que voulait le sorcier. Il lui avait dit être prêt à tout. Si il voulait ce libéré il pensait que c’était surement la seul solution. Il voulait le croire, s’en persuadé. Restant simple spectateur d’une scène qu’il aurait eu peine à imaginer sans la vivre, le réprouvé resta figer dans une expression d’incompréhension profonde, craignant le pire pour son camarade. Il n’arrivait pas à savoir si le sorcier soufrait vraiment, cela paraissait si irréel, si improbable. Oui, c’était absurde. Que ce passait-il au juste ? Il le vit aspiré la brume, comme possédé. C’était terrifiant, mais Zéleph ne se laissa pas attendrir le fixant sans bouger, les poings serré sous la colère et la frustration. Il y eu une pression impressionnante d’énergie magique qui ce libéra dans une explosion. Le réprouvé parut alors comprendre soudain. « Oui c’est ça ! Fais-toi écraser par l’indomptable sombre crétin ! » Le rire d’Harôun lui fit froid dans le dos. Non, il n’était pas sensé détruire un disciple. Il aller le tuer ! Valkan n’était pas assez puissant pour résister à un tel flot de pouvoir. C’était de la folie, le sorcier ce ferait brisé, opprimé par la pression de cette masse trop importante, trop dense. Parfois il valait mieux reconnaitre ses faibles, c’était là que résidé la vrais force, mais Valkan avait vue trop grand, trop vite. Il n’était pas prêt pour ça. « Harôun, ça suffit ! Abandonne ! » L’esprit ce retourna vers le roi, souriant de le voir agenouillé, impuissant. « C’est trop tard. C’est lui qu’il l’a voulu, je n’ai fait que lui obéir. » Ce défendit-il. Personne n’était pourtant dupe. Si Zéleph avait bien voulu jouer à ces jeux jusque-là, il ne le laisserait pas continuer. Esprit du temples ou Aethers, il n’en avait rien à faire. « Tu n’es qu’un lâche ! Tu te prends pour un Dieu mais tu es loin d‘en être un. » « Ô j’oublier… tu t’y connais bien sur la question, n’est-ce pas Zéleph ? » Le réprouvé eu un sourire, un sourire qui surprit l’esprit, pourquoi sa moquerie l’amuser donc ? Serait-il devenu fou à cause de ses tortures ? « Ne me force pas à me battre contre toi. » Cette fois Harôun éclata d’un grand rire en s’approchant du roi, paraissant oublier Valkan qui sombré petit à petit vers le néant. « Tu crois réellement pouvoir te battre contre moi ? Regarde-toi attaché comme un chien. Les mortels ne sont que des jouets, des animaux de compagnies. » Il attrapa la chaine enroulé autour du coup du roi, et le força à lever la tête, en lui souriant d’un air mauvais, susurrant d’une façon qui dégouta Zéleph. « En temps qu’animal, tu devrais savoir où es ta place. On ta mal dressé, mais je vais m'en occupé. » Ses serpents sur sa tête sifflèrent d’un même concert. Cette esprit était abjecte, tant par son physique que par ses pensé. Il pouvait bien être l’animal de Mitsuko comme il le disait, cela ne changer rien. Si il avait appris quelque chose à son contacte c’était qu’un Aether gagner en empathie pour les mortels, que même les plu abjecte tiraient leurs pouvoirs de ces « animaux » comme il disait. Comme fidèle, Zéleph supposa que les esprits possédé tout leur disciple, ainsi en étant lui-même aux plus haut de la hiérarchie du lieu, il était l’une des sources de pouvoirs du temple. Que se passerait-il si il refuser d’obéir ? Si il ce rebellé. Soutenant son regard, le roi défia l’Aether sans la moindre peur. « Malheureusement pour toi, j’ai déjà une maitresse. » Cela fit naturellement rire le maitre des cartes qui lâcha la chaine. Grossières erreur. Malgré la puissance des liens, Zéleph réussit à ce levé, tirant sur l’acier qui ce brisèrent a ses poings et son cou, le délivrant de sa prison. Harôun ne riait plu. « Croit tu que cela me surprend, je connais ta puissance Zéleph. Si j’avais voulu te neutralisé, je l’aurais fait. » « C’est là que tu te trompes. »

Détruisant le reste des chaines à ses pieds, le réprouvé ce dirigea vers Valkan et la porte. Peu importe la pression magique, il ne la craignait pas. Harôun le savait et il était hors de question qu’il intervienne. L’esprit disparut pour réapparaitre devant le roi et le stoppé, mais Zéleph continua de marché, sans même se soucier de la présence de l’esprit sur son chemin, comme près a lui marché dessus. Ce rendant compte du choque imminent et voyant la détermination du roi Harôun commença à perdre patience. « Que crois-tu faire ? Tu veux te battre contre moi ? Je t’écraserais comme un insecte, vermine ! » Levant les mains ses cartes s’envolèrent autour de Zéleph, formant autour de lui une spiral l’empêchant de voir où il mettait les pieds. Il sentit alors autour de lui une forte pression, comme si l’atmosphère s’alourdissait et devenait oppressante. Une force magique qui lui coupa le souffle, étouffante. Il commença à suffoqué. Il comprit que puisque la force qui ce libéré de la porte de Valkan ne suffisait pas à l’affaiblir, alors il le ferait rampé en la triplan, en la couplant a la sienne. Il ferait ramper ce minable, lui ferait embrasser le sol. Zéleph ce tin le coup, manquant d’air. C’était insupportables, comme si soudain on lui retiré tout l’oxygène de ses poumons, comme si on aspiré ses forces. Ses genoux rencontrèrent le marbre, ses mains le tenaient encore, résistant, mais bientôt il fut littéralement écraser par la puissance de l’esprit. « Je t’avait pourtant prévenu ! Je ne voulais pas en arrivé là, mais si tu t’interfères dans mon nouveau jeu, je ne pourrais faire autrement que te rendre en pièce détaché à ta déesse. » S’avancent vers lui, les cartes ouvrèrent un passage pour lui. Le pied nue de l’esprit ce posa sur la tête du réprouvé, écrasant sa joue. « Il pourra toujours crier justice le gros bébé à sa maman. » ricana-t-il.

La haine, la vrais, fait trembler un être tout entier. Elle se glisse dans les moindres partie du corps, voile l’esprit et prend possession d‘un corps, comme si une autre personnalité ce libéré. Pour les réprouvé, il n’y avait rien de plu vrais. Seulement pour Zéleph la vérité était que sa seconde personnalité, était la vraie. Ses yeux s’imbibant de rouge, ses cheveux de blanc, il perdu toute la magie qui l’habiter à cause de l’esprit qui buvée toute sa puissance, mais ce n’était pourtant pas cela qui lui fit retrouvé son apparence, mais ce nouveau sentiment qui lui empara le cœur. L’épuisement laissa place à quelque chose qu’il n‘avait jamais senti avant. Un puissant sentiment de force. La souffrance paraissait si loin. Elle était bien présente, mais son esprit focalisé sur un but précis paraissait faire la sourde oreille face à cette douleur. Une brume apaise entoura son désespoir, lui empêchant de le voir encore, de le sentir à nouveau envahir son être. Etait-ce ça le courage ? Sentir le mal l’accablé et pourtant continuer à avancer ? Malgré cette souffrance, malgré la peur. Tout était sombre autour de lui, tout paraissait perdu, mais pourtant Zéleph leva le bras et ce mit a rampé. « Tu ne me… connait pas ! » Harôun retira son pied le regardant ce déchirait pour pouvoir avancer vers Valkan, alors même qu’il était entraide ce vidé de toute vie. Cela n’avait aucun sens, c’était de la folie. Il aurait dû rester allonger sagement à attendre que cela ce finisse, plutôt que de forcer le sort, de provoqué la mort. L’orgueil, était surement le sentiment le plu tenace chez l’homme, peut être plu particulièrement chez Zéleph. Il était assez buté pour perdre son dernier souffle en se battant à la tâche. L’esprit regarda le roi rampé, sans savoir quoi répondre, peut être au fond impressionné par tant de stupidité. « Le courage, c'est de ne pas livrer sa volonté au hasard dans les lassitudes inévitables. » C’était risible de voir le roi des réprouvé ce raccroché a la citation d’un vieux livre poussiéreux. Il était vrais que l’esprit ne le connaissait pas, il n’aurait jamais crue qu’il sache lire, et encore moins qu’il puisse retenir quelque chose d’un tel bouquin. Zéleph ce répété ces mots avancent inlassablement vers Valkan. Même oppressé par le pouvoir d’Harôun. Le roi part réalisé ce que voulait dire Valkan, il avait abandonné, mais il ne pouvait pas, ça n’avait pas de sens. Il se battrait même si cela devait le tué, il se battrait maintenant pour el sorcier, il se battrait pour sa femme, pour sa fille, pour le monde si il le fallait.

L’esprit ne l’empêcha pas d’avancer, se contentant de rire soudain. « Et tu crois faire quoi ? Regarde-toi, tu n’es même pas capable de te lever. Valkan est déjà perdu, tu ne peux rien faire pour lui. Tout est fini Zéleph, accepte le. » « Je refuse. » « Pardon ? » Puissant dans le reste de ses forces, le réprouvé se hissa sur ses pieds. « Je refuse de continuer à attendre la fin comme un lâche ! » Harôun pouvait lui enlevé sa puissance magie, la force qu’il possédé ne venait nullement de là. Sa force physique et mental pouvait bien être affaiblit pas le manque de magie, mais il ne pourrait le réduire totalement. Non, il ne se laisserait pas marché dessus, il ne l’admettrait pas et préférait mourir avant l’heure en guerrier, plutôt que de courbé le dos devant les forces de l’univers paraissant ce voué à sa destruction. Seulement ce que Zéleph ne savait pas c’était qu’en réalité, ce n’était pas l’esprit qui lui avait aspiré son énergie, mais la porte du sceau. Avancent, il ressentait sa propre magie autour de lui, dans cette atmosphère. Harôun retira l’oppression l’entourant. Il parut retrouvé l’oxygène qui lui manquait, sa force, mais pas sa magie. Qu’est-ce qui se passait ? Pouvait-il au moins arracher Valkan de ce truc ?

hj:
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Mer 13 Mar 2013, 17:22

Valkan chutait dans les limbes, les limbes de son être, en proie à de sombres pensées. Les murmures remplissant son âme de tant de choses. Il sentait le monde, il sentait l’énergie…Et il chutait dans un vide qui n’avait rien d’autre à offrir.

Zéleph était presque au contact de Valkan et Harôun affichait un sourire de victoire. Le corps de Valkan toujours suspendu dans les airs continuait son effet, semblant absorber toute essence magique à proximité. La décharge de pouvoir se calma l’espace d’une seconde, et le Maître des Cartes, se mit à rire, rire malfaisant et tranchant. Tout se figea et la voix se mit à retentir. La même voix aux multiples timbres qui avait déjà parlé, émanant de nulle part, semblant hors de tout et à la fois présente en tout. Processus de Libération du Premier Sceau Achevé. Tout semblait figé, c’était comme si chaque particule avait arrêté son mouvement, Zéleph sentait peut être tout cela, ce regain d’énergie dans l’air. La situation paraissait sous contrôle, pourtant l’Esprit se mit à applaudir, fixant le sorcier avec une lueur d’impatience au creux de son regard, ses serpents s’agitant avec vélocité. Et puis il y eut une nouvelle décharge, plus puissante que la première, tout se mit en mouvement avec rapidité, la porte disparue, comme si elle n’avait jamais été là. Et une fois la décharge lâchée se répercutant dans la pièce, il y eut un effet de contre souffle. Tout ce qui avait été relâché revenu à vive allure, comme si un être gigantesque venait d’expirer et reprenait une inspiration brutalement. Et cette fois ça se relâcha, la brutalité de la décharge sembla repousser Zéleph, Harôun jubilait. La pièce vibrait d’une légère secousse et le corps du sorcier sembla libéré de sa croix invisible. Ses deux bras tombèrent le long de son corps, et il chuta lentement jusqu’à que ses deux pieds atteignent le sol. Etais-ce terminer ?

Le regard couvert par l’encre noire et épaisse ne laissait rien transparaître. Tel un automate, dont la vie était absente, il resta là, figé. L’effet d’absorption se fit plus ample. Et de petits arcs d’énergie commencèrent à entourer son corps. A chaque fois qu’ils émergeaient des contours de sa silhouette, l’air semblait brulé, et lorsqu’il touchait le sol, il produisait ses étincelles qui réduisaient le point d’impact en cendre. La déferlante magique se stabilisa, oppressant le lieu. La chaînette autour du cou de Valkan qui symbolisait son arme du temple se mit à briller de mille feux, marquant la peau du sorcier qui ne semblait pas réagir. La chaîne se brisa et le pendentif fut propulsé devant lui, allant se perdre derrière le piédestal sur lequel siégeait le trône. Et le visage inexpressif, vide de toutes les expressions qui avaient pris forme auparavant sur celui-ci. Harôun calma sa joie un instant pour observer Zéleph. Vois, vois de tes yeux comment ton pauvre ami se fait ensevelir dans sa bêtise. Il va se faire dévorer de l’intérieur par la Bête qui y est emprisonné. C’est réellement merveilleux et tellement excitant. Le corps de Valkan se mit en mouvement. La démarche était étrange chaloupé, comme si le corps du sorcier était percuté par des objets invisibles. Après quelques pas, il s’arrêta de nouveau. Et il éleva le bras. Autour du poignet se forma une couronne d’énergie à haute densité, elle tourna sur elle-même, situé à quelque centimètres de sa peau, la couronne semblait avoir une fonction mais laquelle ? Sans crier gare, un arc d’énergie s’éleva, il était massif, tel un serpent large de corps se mouvant dans les airs à une vitesse vertigineuse, il frappa le sol, et produisant des étincelles incandescentes ne laissant qu’une cicatrice cendreuse. Les petites décharges entourant son corps prirent de l’ampleur restant concentrées autour de sa silhouette, elles semblaient gagnées en intensité. Harôun semblait perdre de sa joie. Un nouveau serpent se mit à jaillir de la couronne allant frapper à l’aveugle effleurant non seulement l’esprit mais aussi le réprouvé. Le Maître des Cartes n’avait plus d’amusement sur le visage, il semblait…Contrarié. Comment des déchets comme vous, des petits insectes sous mes pieds divins, vous osiez contredire mes divines paroles ?
La bouche de Valkan bougea légèrement, il n’en sortit aucuns sons, mais chaque syllabe avait été inscrite sur le mouvement de celle-ci. Aether…
Le visage jusqu’alors vide de toute expression prit une allure effrayante. Les traits tirés, le visage de Valkan n’étant plus le sien. Sa chevelure noire se mit à danser, claquant dans l’air. Le bras inactif se tendit lui aussi et la couronne longea le poignet puis la main pour entreprendre de se positionner entre ses deux mains qui étaient à présent paume ouverte. La couronne augmenta sa taille jusqu’à atteindre la hauteur du sorcier et ce fut un déchaînement de tempête d’énergie. Ce n’était pas pour toucher Harôun qui semblait furieux, ni pour faire un effet quelconque. Le flot de serpents à la taille impressionnante qui émergeait de la couronne n’avait qu’un objectif. Ils s’élevaient et frappait dans toute la pièce dans un incontrôlable flux. Oui…Un objectif…Détruire.
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Jeu 14 Mar 2013, 10:15

Zéleph ne disait mot. Il se contenté de regarder la scène observant avec un calme surprenant ce qui arrivé. Valkan semblait possédé. Il n’avait aucun contrôle sur la magie sous la quel il était en prise. C’était puissant. Cela paraissait même destructeur, mais a cette instant le réprouvé ne bouge pas, pas même lors ce que l’arc magique vin l’effleuré. Cela lui fit seulement une légère brulure du côté droit. Il se soigna sans grand mal. Ayant retrouvé son énergie magique, il ne craignait pas Valkan. Dévoré par la bête disait-il ? Cela faisait presque sourire le roi. Il avait son propre démon. Peut-être moins puissant, il n’en savait rien, et cela l’intéressé peu, mais si il y avait survécu le sorcier pouvait bien le faire. C’était peut-être de cela dont parlait Harôun. « Je te l’ai déjà dit. Tu n’as rien d’un Dieu. » Finit-il calmement pas rétorqué, comme ennuyait que cela ne rentre pas encore dans la l’esprit, qui prenait un air choqué. Ne l’avait-il jamais était. Les ressentis d’un esprit n’avait que peu d’importance à ce moment. Le sorcier paraissait avoir quitté ce monde, rependant un pouvoir qu’il n’avait pas du imaginer si grand. Zéleph n’était pas tout puissant, mais il était doté d’une rare force, et malgré ce qui le possédé, Valkan n’était pas encore capable d’éjecté un pouvoir assez puissant pour l’effrayait. Après tout si son enveloppe charnelle ne lui permettait pas, et son énergie magique étant limité, il ne pouvait lui faire assez de mal pour le détruire, ce qu’il semblait vouloir faire. Du moins le pouvoir qui afflué semblait le désirait. « Comment l’arrête-t-on ? » L’esprit ce tourna vers le réprouvé qui continua pourtant de regardé Valkan répandre son fléau. « J’ai bien peur qu’il faille le tuer. » Souri Harôun. Zéleph comprit alors. Pour délégué la mort d’un disciple du temple, il avait fait en sorte qu’où le pouvoir libéré du sceau aspire Valkan, où le réprouvé soit forcer de le tué pour éviter le pire. Seulement ici il n’y avait rien à craindre. Valkan ne pouvait faire de mal à personne, et les lieux étant autrement protéger par la magie des Aethers, celles des esprits, il ne risquer même pas de détruire le temple. Alors il était hors de question pour Zéleph de céder aux envies de sang de l’esprit. Il n’y avait aucun danger, peut être léger pour lui, mais cela ne resté qu’incertain. Non, de plus cela ferait trop plaisir à l’esprit, visiblement en manque de sensation forte pour en venir à jouer avec eux comme de vulgaire rat dans une cage.

Zéleph s’avança vers le sorcier sous le regard quelque peu surprit du maitre de cartes. « Que fais-tu ? » Le réprouvé sentit même une pointe d’agacement dans ses mots, mais il ne répondit pas pour autant avancent toujours sans fléchir devant la décharge d’énergie. Autour de Valkan celle-ci était de plus en plus dense et puissante, mais Zéleph posséder une puissance bien assez tenace pour ne pas en être affecté. Arrivé devant lui, il fut certainement vu comme un danger. C’était le cas. Les arcs d’énergie ne se diriger que sur lui et il les prenait tous en pleine poitrine. Cela le ralentissait dans sa marche. Les coups étaient comme des brulures faire au fer blanc, mais le corps de Zéleph semblé à peine marquer, ne ressentant qu’une douleur passagère. Oui, le réprouvé ne se servait jamais de ses pouvoirs, ayant lui-même peur de ce dont il était capable, mais parfois il valait mieux oublier d’être humble. Zéleph empoigna le bras de Valkan, où ce trouvé apparemment la source du problème. « Arrête ! » Hors de question. Cela n’empêcha pas l’énergie de ce libéré, au contraire, Zéleph ce prit une sacré décharge en plein visage. Il ne lâcha pourtant pas prise. La moitié de son corps lui donner la sensation de bruler vif, mais il avait la capacité de passer au-dessus de la douleur, de même annihilé la sensation cette magie n’étant pas encore assez puissante pour contrer sa propre force. Zéleph plongea son regard dans les deux billes ébène du sorcier. C’était comme si Valkan avait disparu, ne laissant là qu’un corps possédé par le vide. Son pouvoir frappé toujours le réprouvé, mais il résisté, serrant de sa main le bras du sorcier comme pour le faire réagir sous la douleur. « Valkan ! Réveille-toi bon sang ! »

Il ne semblait même pas l’entendre, c’était affligent. Sa piètre intervention héroïque fit rire aux éclats Harôun qui semblait apprécier le spectacle. Seulement Zéleph était partisan de la douleur pour un réveille efficace et rapide. Après tout si la douceur ne fonctionné pas, autant ne plut hésiter. Sans prévenir le réprouvé assaini un violant coup de poing au sorcier, pour la seconde fois dans la journée. Seulement celui-ci était totalement calculé, absolument pas prodigué sous le coup de la colère. Son poing s’écrasa sur le visage de Valkan avec une époustouflante force parfaitement maitrise. Cela suffit à éjecté le sorcier. Une dose assez forte pour l’assommé et peut être le faire sortir de sa transe. La lâchant il le laissa tombé sous le coup. Harôun s’approcha en riant. « Tu es vraiment une brute. Pas étonnant que les gens aient toujours eu peur de toi. » Il ne ce prendrait pas à ce jeu. Comme son jouet semblé casser, l’esprit s’en prenait à lui, un joujou plus solide et avec tout autant de points sensibles à titillé. Seulement à cette instant Zéleph n’était plu l’homme qui se laisser guidé par ses émotion. Il était enfermé dans ce qu’il appeler sa « seconde nature », une force physique et mental qui le rendait inébranlable. Fixant Valkan en ce désintéressant totalement du maitre des cartes, celui-ci soupirant comprenant que c’était peine perdu. Il se pencha alors sur le sorcier et soupira. « Tu lui a probablement cassé le nez. Tu devrais avoir honte, la terreur, traité tes petits camarades de cette façon. » Zéleph le poussa pour s’approché de Valkan et savoir comment il aller. Il se ficher de savoir si il lui avait fait mal, est-ce qu’il l’avait seulement sortit de sa transe ?

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Serpent II - Sang chaud et sang froid. [pv Valkinette]

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