-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 Làààà baaaass au coonnnn... /sbaf (pv Elros)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Dim 30 Mar 2014, 17:49

Erza jouait avec son verre, le faisant rouler sur la table vers le bord de cette dernière jusqu'à ce qu'il tombe. Elle ne le laissait jamais heurter le sol, le rattrapant bien avant. Elle n'était pas très agile et elle voyait en cet exercice un moyen comme un autre de s'exercer. Après ce qu'il s'était passé au manoir, elle n'avait pas réellement eu le loisir de combattre, plongée dans une profonde réflexion sur sa naïveté. Et puis, il y avait également tout ce qui concernait son père qui la hantait. Elle avait envie de le revoir mais elle n'avait aucune idée de comment faire pour le retrouver. Bref, c'était le chaos total et puisqu'elle en avait marre de déambuler dans le château Malkavian telle une morte, elle avait décidé de se rendre à la taverne et de prendre, en quelque sorte, son destin en main. Seulement, ce qu'elle ne savait pas avant d'y entrer, c'est que la soirée était spéciale, hommage à certains chants et danses d'elle ne savait plus quel peuple. De ce fait, quand elle avait poussé la porte, elle était restée sur le cul, regardant la salle totalement métamorphosée afin de laisser les clients danser. Aussi, il semblait que ces derniers faisaient vibrer la salle entière en sautant sans cesse. C'était assez étrange et, quelque part, elle aurait préféré partir en courant. Elle l'avait mal senti et, pour tout dire, elle avait eu raison car à peine avait-elle eu le temps de penser à sortir de ce guêpier qu'un homme lui avait attrapé la main pour la faire entrer dans la ronde maléfique. Une femme, à sa droite, lui attrapa l'autre main et elle fut entraînée dans une sorte d'enfer mouvant duquel elle ne pouvait se défaire à cause du rythme effrénée, obligée de subir malgré elle. La seule idée qui lui venait à l'esprit c'est qu'il ne valait mieux pas qu'elle sache à quelle race appartenait ces us et coutumes parce qu'elle aurait sans doute voulu l'exterminer sans plus attendre. Finalement, de ce côté là aussi, elle était comme son père, fuyant dès que le mot « danser » était prononcé. Pourtant, les autres avaient l'air de s'amuser, riant aux éclats, chantant et dansant en rythme avec la musique jouée par une troupe de musiciens qui avaient sans doute été engagés pour la soirée. La bière coulait à flot, le liquide se déversant sur le sol qui, à présent était aussi collant que l'entre jambe d'un homme qui ne s'était pas lavé depuis un mois. Pas que la réprouvée sache exactement ce que ça donnait, mais bon, elle se faisait une vague idée. Quoi qu'il en soit, elle devait trouver un moyen de sortir de cette mascarade sinon elle allait... Oh non, c'était vraiment pas sa journée, vraiment pas. Elle avait des hauts le cœur, un nombre incalculable de visages mouvants se dessinant devant elle sans fin. Et puis, le rythme ne lui plaisait pas, toujours sauter, tournoyer... non, décidément... ce n'était plus possible. Elle essaya une fois de se dégager, puis une deuxième, puis leva les yeux au ciel, abandonnant toute résistance et envoyant un liquide vaseux sur son voisin de gauche qui la lâcha d'effroi soudain avant de reprendre sa danse, ne semblant pas réellement se rendre compte qu'elle venait de lui vomir dessus.

Libre... elle était libre. Elle attrapa la veste à moitié déchirée d'un ivrogne affalé là pour s'essuyer la bouche avant de commander une pinte de bière. Chope en main, elle marcha pour éviter consciencieusement le cortège bruyant, devant planter son poing dans la tronche d'un inconnu pour éviter une nouvelle fois de s'y faire attirer de force. Non mais, c'était infernal cette propension à vouloir sympathiser et danser avec tout le monde... Elle allait leur en donner elle de la sympathie ! Enfin, quoi qu'il en soit, elle se trouva une table dans un coin reculé de la taverne, s'y posant avant de boire une grosse gorgée du liquide doré qui termina de lui rincer la bouche. Et c'est une fois qu'elle eut terminé son verre qu'elle eut l'idée de casser la anse pour jouer à la faire rouler sur la table. Elle avait décidé de consommer avec modération, ce qui signifiait espacer un peu les minutes avant de recommander quelque chose plus que de s'en tenir à deux ou trois chopes. Mais bon, entre temps, elle s'ennuyait un peu, essayant d'oublier la foule tonitruante en se concentrant sur son exercice de rapidité. Il lui faudrait un petit élément perturbateur, quelque chose d'intéressant à se mettre sous la dent. M'enfin, dans cette taverne, il n'y avait que des ivrognes déjà endormis et des danseurs totalement insensés apparemment.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 07 Juil 2014, 15:29

Elle murmurait. Doucement, comme une enfant l’aurait fait. Sensuellement, comme une amante s’y serait prise. Fiévreusement, comme une aïeule l’aurait dû. Elle murmurait. Dans sa tête. Elros sourit. Elle disait des choses. Des choses horribles, qui auraient fait pleurer une enfant, frémir une amante et trembler une aïeule. Elle disait de belles choses, qui plaisaient à Elros. Elle parlait de vie comme elle parlait de mort, avec une facilité presque déconcertante. Elle incitait à aimer et à haïr ; à jouir de tout et à tuer tout le monde ; à vivre et à mettre fin à ses jours. Cependant, l’excès, dans sa bouche, aurait été de vouloir continuer à vivre. Mourir était, selon elle, une aventure bien plus raisonnable. Mais mourir signifierait ne pas découvrir la vérité sur son passé.

Le Vampire baissa ses yeux bicolores sur son verre à moitié plein. Peu importait combien il en avait bu auparavant. Des litres, certainement, mais peu importait. Peu importait. Le mélange de sang, de vanille et de rhum s’écoulait dans sa gorge, glissant jusqu’à son estomac où, tel une chute d’eau, il se mélangeait avec fracas aux sucs gastriques. Plus le fracas était important, plus il y en avait, et plus le monde autour de lui s’estompait. La boisson n’avait presque plus de goût, elle lui paraissait même infâme. Les sons diminuaient, comme si dans ses oreilles on avait glissé du coton. Les odeurs s’entremêlaient, comme la foule dans les rues, et il lui était désormais impossible de les distinguer clairement les unes des autres. Les couleurs et les images se fluidifiaient pour ne former plus qu’un tourbillon, une spirale infernale. Il ne sentait plus aucun frisson courir sur son épiderme, plus aucun souffle balayant ses mèches d’argent, plus aucune douleur, quelle qu’elle fût.

Une unique et ultime sensation persistait. Elle était insatiable. La Soif. Et pourtant ! Les Dieux seuls savaient combien de verres de vampire des îles il avait ingurgités. Peu importait, au final. Il avait toujours soif. Son regard parcourut l’assemblée présente. Où était-il au juste ? Son esprit brouillé parvint à se rallier à la réalité au bout de quelques instants. Dans une taverne. La plupart des personnes s’agitaient frénétiquement, visiblement en train de tenter de danser. Plus loin, assises à des tables, des silhouettes étaient courbées sur leur verre, le couvant comme un précieux trésor. Un tapage sourd, vaguement musical, résonnait dans la salle bondée.

En somme, il n’y avait rien d’intéressant. Des fous déchaînés, ou des alcooliques prêt à être enterrés. Rien qui pût le sortir de sa léthargie. Il allait peut-être l’écouter, et suivre leur chemin, se laisser mourir-là, ce soir, dans un caniveau, ou dans une venelle sombre. Les animaux ou autres créatures avares de charognes viendraient se repaître de sa chaire mise à nue. Ou peut-être l’éviteraient-ils, qui sait ? Mais, dans tout cela, où était donc l’aventure ? Le Vampire ne savait que penser, que dire ou que faire. Ses réflexions lui paraissaient de plus en plus stupides, et fort loin de tout ce qu’il avait pu connaître de lui-même.

Il laissa échapper un soupir avant d’attraper son verre et de le vider d’une traite. Il le poussa plus loin sur le comptoir avant de se lever. Soudainement, le monde se mit à tanguer. Il vacilla, percuta une des jolies serveuses, s’accrocha à quelqu’un, puis à une autre personne, sans totalement s’en rendre compte. Aussi, il reçut un coup de poing en pleine figure sans vraiment s’y attendre. Celui-ci l’envoya valser quelques mètres plus loin. Il percuta une rangée de bouteilles, qui s’écroula dans un tintement de verre brisé. Ce bruit suffit à l’aider à reprendre ses esprits. Il secoua la tête, ses mèches blanches s’agitant devant ses yeux. Comment cet énergumène pouvait-il oser l’attaquer de la sorte, alors qu’il ne lui avait rien fait de mal ? Un grondement animalier roula dans sa gorge avant qu’il ne se jetât sur son adversaire. Les deux corps glissèrent sur le sol dans une lutte acharnée, sans pour autant troubler le reste de la taverne.

Peu en état de combattre - ou même de faire quoi que ce fût d’autre -, Elros se retrouva rapidement projeté contre une table, à moitié assommé. Vraisemblablement satisfait de son dernier coup, l’individu qu’il venait d’affronter s’éclipsa sans un geste de plus. Quelques minutes s’écoulèrent avant que l’homme fût à nouveau capable de se lever. Il tituba un peu, puis parvint à recouvrir l’équilibre. Il avança lentement entre les danseurs, évitant à chaque fois de justesse de se faire entraîner dans leur déchaînement monstrueux. Malheureusement, l’un d’eux, peu délicat, le bouscula, et le Vampire, encore fragile, retomba sur une banquette. “ Bordel… ” souffla-t-il. Il ne s’était pas trouvé dans un état aussi pitoyable depuis au moins une vingtaine d’années. Il appuya son dos contre la banquette, passa une main dans sa tignasse, cligna plusieurs fois des yeux pour ajuster sa vue. Puis, il sembla percevoir la présence à côté de lui. Il tourna la tête pour découvrir une jeune femme blonde. Sur la table était posée une chope de bière, ou au moins ce qu’il en restait. De sa main, la femme faisait rouler la anse sur le bois. Elle n’avait pas l’air de vouloir plaisanter. Et Elros n’avait pas l’air de vouloir bouger. “ Salut. ” lâcha-t-il suite à un lourd silence. Il passa une main sèche malgré la chaleur sur sa nuque. “ Je peux vous offrir un verre… entier ? ” Il glissa un regard presque peiné à la anse toujours soumise au diabolique manège de la blonde. “ Sauf si vous comptez lui réserver le même sort. ” Il esquissa un vague sourire. La soirée allait être longue, très longue…
Revenir en haut Aller en bas
 

Làààà baaaass au coonnnn... /sbaf (pv Elros)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» | Don't worry, c'est un petit bug, on va s'en sortir 8D /sbaf |
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Mers :: Mers - Ouest-